Le Désert : Escouade 12

La pression de mon pouvoir fit son office...la créature avec laquelle j’avais un contact se changea en encre et disparut comme si ma peau était un papier buvard. La créature dont le tatouage se nichait progressivement sur mon dos me fit courber l’échine. La créature mal en point se servant tout de suite dans ma réserve d’énergie pour reconstituer ses forces. Je dû de même-moi fermer le robinet pour que ce dernier ne me fasse pas tomber dans les pommes. Déjà que j’avais ma panthère étoilée qui se nourrissait, si en plus je devais alimenter pleinement le goliath pour lui procurer des soins rapides...non malheureusement pour lui j’ai encore besoin de mes forces principales pour sortir de ce désert. Je sens la peinture apparaitre dans mon dos...grande et élancée...si je devais donner une approximation : les lignes de la créature devaient mesurer plus ou moins un demi-mètre carré de peu soit le plus grand tatouage que je possédais actuellement.

Je me laisse tomber les fesses à terre, heureux de notre victoire et de l’acquisition d’un nouveau compagnon, même si celui-ci n’est pas prêt à sortir avant un long moment. Je regarde Lulla qui n’a plus besoin de tenir sa forme animalière et surtout, je regarde sa patte rouge de sang. Je sais que je lui en ai demandé beaucoup en tenant le géant alors que de l’hémoglobine tachait son pelage couleur neige. L’archère du deuxième groupe, propose alors son aide...ce qui contraste fortement avec la méfiance de notre propre coéquipière. Mais pour le coup, je ne blâme pas Rebecca, Nous ne savons rien de ce groupe et puis ce qui était arrivé à leur groupe...des gens qui disparaissaient sans dire un mot ? Cela pouvait tout aussi être un fait de cannibalisme. Néanmoins, je pense que l’envie d’aider et sincère tout comme la faite qu’elles soient aussi perdues que nous.

“Ma compagne est blessé à la main...il faudrait s’en occuper le plus vite possible...”

La seconde arrivée propose alors de nous allier pour la suite, ne sachant pas si le plus petit des monstres étaient toujours dans les parages et bien cela me semble la seule solution. Surtout que je ne suis pas genre à laisser deux demoiselles sur le carreau.

“Je n’en vois l’inconvénient...reposons-nous quelques minutes et puis nous déciderons de la marche à suivre.”

Je m’en retourne à mon empor’tout...et le fait redevenir un petit disque. M’en retournant vers les rescapés en buvant et en mangeant du pain et un morceau de viande séchée, j’aperçois alors dans le ciel une promesse. Le son d’une corne et enfin une voix humaine...

“Vous êtes les bienvenues...pas de blessé grave à déploré mais je dois dire que nous avons déjà été en meilleur forme...”

Je ne suis pas encore dans l’embarcation. A vrai dire, j’ai envie d’être le dernier à y grimper. De plus j’ai hâte de voir à quoi ressemblait l’oasis vu du ciel ! Peut-être pourrais-je apercevoir un dernier fuyard courir dans le désert.

Codage par Libella sur Graphiorum

La créature fut enfin sous le contrôle de Red, et me permit de relâcher la pression. Doucement, je repris en premier temps une taille de panthère classique, puis dans un vrombissement, repris une apparence humaine. Je n'aimais pas particulièrement la mutation lorsque des blessures jonchés mon corps. C'est assez désagréable lorsque notre corps se modifie, et les blessures avec. Parfois cela les élargies, ou les rendent plus profondes. Heureusement, mes plaies actuelles n'ont rien de bien graves, il me faudrait dans doutes quelques soins hâtifs. Mon bras était ensanglanté, et la griffure avait tout de même bien traversée ma chaire. Sa pique, sa brûle un peu, sa tire en effet. Mais vu la bestiole, que je porte encore mon bras était un exploit. C'est donc confiante que j'accepte la proposition de Aelith, et vient lui demander de m'aider à faire les premiers soins nécessaires. Le reste pourrait attendre notre retour.

- Merci, je veux bien que tu m'aides à panser un peu tout ça.

Dit, je en la gratifiant d'un petit sourire.

Une ombre salvatrice vint se poser au dessus de nos têtes, un ballon est venu nous chercher. Je dois avouer que mon sourire prit la teinte enjoué, j'étais ravie de pouvoir quitter ce désert. Je n'exclue pas de pouvoir y retourner un jour, mais mieux préparer.... Serait le mieux. Nous étions tous éreinté, et un gros besoin de repos se faisait ressentir.

Les deux jeunes femmes commencèrent la montée, tandis que je les suivis à mon tour. Il est un peu compliqué de gravir cette échelle avec un bras éclopés, mais l'envie de rentrer sembler me donner des ailes.