Suivre cette chose/personne/truc/bidule commençait à être long. Genre, si ça veut pas se battre, faut pas tuer des gens. Et puis c’est quel niveau de lâcheté de s’attaquer à si faible que même ce Vrenn paraît être un champion d’arène à côté ? Non parce que là c’était pas les occasions de lui enfoncer un couteau dans le dos qui manquait, et au moins le coupable serait juste ici. Enfin bref, pas comme s’il y avait le choix, et pour l’instant il y avait un chemin à peu près aussi visible que celui que laisserait un boucton sur de la boue, donc il ne fallait pas trop se plaindre non plus.
Sauf que. Au bout d’un certain moment, ils arrivèrent sur une étrange structure en tronc. Ça n’avait pas le charme du village perché, mais au moins il y avait un début d’idée, et surtout c’était pas arrivé là par hasard. Fane était prêt à aller voir ce qu’il y avait là bas quand son cher ami Vrenn le stoppa verbalement pour lui proposer la meilleure idée du monde : faire le macaque à grimper aux arbres. Fane le regarda d’un air passablement blasé, bien décidé à ne pas le suivre là haut.
"Hésite pas à me dire ce que tu vois en faisant des bruits de ptidodo pour pas éveiller les soupçons..."
Là tout de suite, Fane espérait presque voir une flèche partir de cette sorte d’antre de troncs. Au mieux ça arrivait entre les deux yeux et on en parlait plus, tragique accident de travail, ça arrive; au pire ça le déstabiliserait assez pour le faire tomber, et Fane n’aurait malheureusement pas les réflexes assez affûtés pour le réceptionner. On ne pouvait pas toujours être au meilleurs de sa forme, que voulez-vous.
Bon, le moment de vérité : y’a un truc ? y’a rien ? c’est juste un bordel avec un trou derrière et on a perdu du temps ? Heureusement son fidèle allié le cacatoès improvisé allait pouvoir lever le doute sur tout ça. Quelle chance.
Vrenn grimpe dans un arbre pour essayer de voir discrètement de l’autre côté des troncs d’arbres. Fane, égal à lui-même, glandouille au pied de l’arbre.
Découverte macabre
De son perchoir, Vrenn peut voir un peu par-dessus la barricade de tronc d’arbres. De l’autre côté, on dirait qu’un Béhémot s’est amusé à creuser le sol. De gros tas de terre s’élèvent un peu partout masquant la vue sur une grande partie de la zone. Cette terre n’étant pas venue par le saint esprit de Lucy, il doit y avoir de sacré trou également. A première vue, rien ne semble bouger à l’intérieur jusqu’à ce que tu aperçoives quelque chose ressemblant à un bout d’aile. Ce n’est que furtif mais il y a quelque chose qui se terre là-dedans.
- Code:
Avant de poster, chacun lancera un dés oui/non.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
A l’intérieur, c’est pas fameux. On dirait un genre de grand terrier. Ou une taupinière, mais modèle titan. Ça serait marrant que tout ça soit le fait d’une taupe rouge vif qui fait des petits tas (pour elle) et creuse des petites galeries souterraines, à savoir d’énormes carrières sous le sol. Puis j’me rappelle qu’on a retrouvé un bras sans le bonhomme, et que l‘auberge a pas forcément bien vécu sa rencontre avec la Furie Mauve.
C’est bien que j’sois concentré malgré le gland, parce que j’repère un truc qui ressemble à un bout d’aile se planquer dans le terrier. En tout cas, ça sonne pas très groupe de bandits humains, tout ça, ni meute de saloperies, à moins que tout soit sous terre.
Ce qui est classique, avec les glands, c’est qu’ils sont au pied des arbres, comme Fanounet actuellement. Mais j’suis un examinateur de la Guilde, j’vais quand même pas m’abaisser à son niveau.
« Piou piou piouuuuu. Dododo ? Pioudodo ! »
Voilà, connard, ton imitation de ptitdodo.
J’redescends calmement de l’arbre, puis j’regarde mon coéquipier. Encore plus casse-couilles que son rapport le laissait supposer.
« On dirait un genre de terrier ou de nid, avec les troncs autour. A l’intérieur, y’a d’énormes monticules de terre, et probablement les trous qui vont avec. D’ici, difficile de savoir si y’a des galeries souterraines. J’connais pas trop de monstre dans la région qui fait ça, et j’ai vu un bout d’aile aller se cacher au fond. Tu t’sens d’attaque ? »
J’espère que oui, parce que moi pas.
Mais comme j’suis sérieux, sans attendre de réponse, j’commence à essayer de me faufiler entre les troncs d’arbres, l’œil fixé à l’intérieur des fois que la bestiole décide de venir voir, et prêt à détaler à la moindre alerte.
- Spoiler:
Résultat du dé : Oui
Résumé : Vrenn va jeter un œil précautionneux à l’intérieur après avoir gentiment dit ce qu’il a vu à Fanounet.
"Cool, une bestiole qui vole sous terre, on me l’avait encore jamais faite celle là. Bon on y va, si on se dépêche pas il serait capable de développer des nageoires., ce serait con il risquerait de savoir nager dans la terre."
Il y avait pas une pelle dans le coin ? Un bon coup sur le museau, rien de tel pour se débarrasser d’une taupe. Dans le pire des cas, on ira à coup de poing dans le pif, ça devrait le faire. Bon il fallait pas oublier qu’au mieux ça démembrait des humains, au pire ça les bouffait. Et puis avec tous les rondins autour, c’était peut-être aussi croisé avec une marmotte. En fait ils allaient tomber sur une sorte de mélange de toute les saloperies possible. Une bestiole trans-race en quelque sortes. C’est bien, ça sonnait moderne. Enfin tant que toute la forêt se mettait pas à faire la même chose, sinon ça deviendrait vite le bordel, ils seraient même capable de demander des droits genre.
Mais bref, trêve de divagation. Fane suivait Vrenn de près, enfin il allait se passer quelque chose. Peut-être. Et puis au moins si le gros cul de son coéquipier se coince entre deux bûches, il sera toujours temps de le décoincer à coup de pompe. C’était ça aussi le travail d’équipe.
- résumé & dé:
- Dé : JE DIS OUI
Résumé : Fane suit Vrenn, fermant la marche au cas où ce dernier serait capable de se coincer entre deux troncs.
Après un rapide échange d’informations et de fions, les deux aventuriers se décident à pénétrer dans cette étrange construction.
Découverte macabre
En approchant de la muraille d’arbres, vous constatez la présence d’un espace entre les troncs. Tout juste assez grand pour permettre votre passage, il s’agit certainement de l’entrée la plus discrète pour des visiteurs tels que vous. Si vous décidez de passer par chemin, devant vous s’ouvre un véritable chantier de terrassement. Des tranchées, des tas de terres constituent le paysage. Il n’y a presque plus aucun brin d’herbe. En avançant vers un tas de terre, vous découvrirez qu’il y a bien plus que de la terre mais aussi de nombreux os mélangés à la terre. En allant vers une tranchée, vous pourrez constater que le fond est couvert de charogne en putréfaction. Cela est difficile à dire vu l’état de décomposition mais cela ne semble pas être des restes humains.
Si vous décidez de passer par ce qui semble être l’entrée “officielle”, vous pénétrez directement dans une tranchée. Sous vos pieds, des os craquent et la chair putréfiée embaume l’air mal renouvelé.
- Code:
Avant de poster, vous lancerez un dès à 6 faces de composition suivante :
1 : ??? postez en considérant le cas 5 et vous préviendrez le MJ. (Attendre ses consignes avant de continuer)
2-3 : Au milieu de la chair poisseuse et odorante, un grand morceau de tissu identique à celui qui recouvrait le bras trouvé un peu plus tôt.
4-5 : Au milieu de la chair poisseuse et odorante, un grand morceau de tissu rouge
6 : Rien, continuez votre route.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
Une fois de l’autre côté de barricade de fortune, je contemple le même spectacle que d’en haut, sans aucun signe de la bête qu’on traque. Ce vieux poids mort de Fane suit probablement derrière, et a sûrement un truc à redire. Il devrait faire examinateur, de ce que je constate, pour le moment : il est parfait pour ergoter sur du rien et serait parfaitement à sa place pour remplir des formulaires inutiles.
En tout cas, le paysage est assez laid : ça creuse tellement qu’on dirait le chantier de terrassement du palais, d’après les images sur cadre magique que tous les jeunes écoliers ont la chance de consulter pendant leurs études pour montrer à quel point le peuple du Royaume s’est uni pour fournir une piaule d’enfer aux parasites héréditaires qui chapeautent vaguement le bouzin. Ah ça, cœur sur la main, main dans la bourse, dirait un bon vieux pote.
J’me plie en deux pour être moins visible, et j’avance à pas de loup. J’suppose que l’autre suit derrière, mais si j’l’attends on sera encore là dans dix ans. J’vais le démonter dans le rapport, j’sens, à moins qu’il réussisse à faire quelque chose. Y’a un truc qui craque bizarrement sous mon pied. J’baisse les yeux et j’vois un os, ce qui me fait m’arrêter direct. Ouais, y’a de la becquetance pour qui voulait, faut croire. Par réflexe, mes autres sens décident de s’activer, et j’ai une sale odeur dans les narines.
Un peu comme derrière chez le boucher quand les éboueurs sont pas passés depuis plusieurs jours, ou autour de chez l’équarisseur, p’tet. Dans un trou dans la terre quelques pas plus loin, j’trouve la source, un tas de cadavres recouverts de mouches qui fournissent un vrombrissement continu. Dégoût intense. J’me retiens de cracher pour virer le goût de ma bouche, ça changera que dalle.
J’regarde vers Fane, derrière moi, pour voir s’il a un avis sur la question, ou une suggestion sur la manière de procéder. C’est que, c’est quand même plutôt censé être son rayon que le mien, merde.
- Spoiler:
Résumé : Vrenn avance en faisant gaffe.
[url= https://aryon.forumactif.com/t18p260-le-lancer-de-des#21977]Dé : 6[/url]
Mais bref, plus sérieusement, la tête de ce type quand il approcha du fossé valait tous les cristaux du monde. Curieux de voir la chose qui avait réussi à produire ce visage de toute beauté, Fane put à son tour voir le spectacle. De la chair, comme s’il en pleuvait, le coeur en était, les tripes aussi d’ailleurs. Enfin bref, on n’allait pas faire l’inventaire de toute ce qui traînait là dedans, mais ça sentait pas particulièrement bon. Après là, Vrenn jouait les petites natures quand même. Un aventurier, c’est pas là pour ramasser des pois de senteur. Enfin y’en avait sûrement mais bon, y’a toujours des gens qui se perdent dans la vie. Mais son collègue le regardait. Il voulait quoi ? Un morceau peut-être ?
"Oui je suis d’accord, c’est une honte de laisser autant de bidoche par terre sans la saler, mais bon, on peut pas trop en demander d’un bête. Et puis t’en sentiras d’autres, quand t’auras un gosse par exemple."
Il en avait peut-être un cela dit, mais bon Fane s’en foutait pas mal en réalité. Il donna une petite tape faussement amicale dans le dos de son camarade, pas trop fortement non plus, ce serait con qu’il glisse dans ce trou, il avait l’air de pas trop l’aimer apparemment. D’ailleurs, en regardant, Fane put voir des petits bouts de tissus dans ce tas de chair. Et doutant du fait que ce soit un bout de torchon pour conserver un morceau de viande, ça devait sûrement trahir des restes humains. Bon au moins ça avançait, et puis si c’était pas la bestiole qu’ils cherchaient, au moins il y aurait matière à refiler à la guilde.
"Bon vu ta tronche pour trois bouts de viande, j’imagine que t’es pas trop chaud pour tabasser le truc qui les entasse. J’imagine que tu veux le voir et te casser, non ?"
Fane regarda alors devant lui, au loin et se mit à siffler. Ce genre de sifflement que l’on fait pour appeler son animal de compagnie. Inconscient ? Sûrement. Mais au moins si y’avait un truc caché dans tout ce bordel, peu de chance qu’il entende pas, à moins qu’il soit sourd.
- résumé & dé:
Dé : 2 : Au milieu de la chair poisseuse et odorante, un grand morceau de tissu identique à celui qui recouvrait le bras trouvé un peu plus tôt.
Fane suit son ami Vrenn dans l'antre bizarre, voit un bout de tissu dans les tranchées sans faire le lien avec le bras trouvé plus tôt et siffle pour essayer d'attirer l'hôte de ces lieux.
L’un après l’autre, vous pénétrez dans l’antre d’une créature inconnue. En observant les lieux, vous découvrez un véritable charnier. Essayant d’attirer le monstre, certainement agressif, Fane siffle.
Découverte macabre
Au sifflement de Fane, seul le silence semble répondre. Rien ne semble vraiment s’intéresser aux bruits de l’homme. Seul quelques craquements retentissent plus loin dans l’antre. De votre perchoir, il n’est pas vraiment possible d’entrer plus loin dans le nid, il va certainement falloir descendre dans les tranchées malodorantes.
A chaque pas dans les tranchées, les os craquent sous vos pieds. La chair putride colle à vos bottes.
- Code:
Avant de poster, vous lancerez un dés à 6 faces de composition suivante :
1 : Rien, des craquements d’os toujours aussi éloignés se font entendre.
2 : Les craquements se rapprochent. Est-ce le monstre qui vient vers vous ou vous qui vous rapprochez ?
3 : Un grognement retentit dans l’antre suivi d’un grand “crac”
4 : Considérez le cas 2 et prévenir le MJ (attendre ses consignes)
5 : Un pas malheureux vous fait tomber tête la première dans l’immode bouillasse de chair putride
6 : Rien, des craquements d’os toujours aussi éloignés se font entendre.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
En tout cas, rien ne réagit à l’action de mon cher camarade légèrement atrophié du bulbe rachidien, ce qu’est pas plus mal. Ça s’trouve, la bête a eu peur, et il suffira de lui siffler dessus pour qu’elle flippe et s’approche pas. On sait jamais, on peut rêver.
Avec un haussement d’épaules, j’me décide à descendre plus bas, pour qu’on puisse avancer plus profondément à l’intérieur de l’antre de la Furie Bleue. Les restes de cadavres craquent un peu trop bruyamment sous mes pas à mon goût, et quand c’est pas les nôtres, y’en a des plus lointains qui sonnent. On doit pas être les seuls à se balader dans le coin.
Franchement, y’a même pas besoin d’aller voir la bestiole, à ce compte. On a trouvé une putain de colline de macchabées, faut envoyer un saphir ou quoi pour régler la situation, on s’en fout de savoir si elle a six bras, deux têtes et trois queues. Faut juste tout raser sans se poser de question et s’assurer que la Fufu Riri est dans le compte, merde.
Ca serait même pas tant saloper le boulot que ça, en prime.
- Spoiler:
Résumé : Vrenn est méfiant et avance doucement.
[url= https://aryon.forumactif.com/t18p280-le-lancer-de-des#22963]Dé : 6 - Rien, des craquements d’os toujours aussi éloignés se font entendre.[/url]
Enfin bref, son copain Vrenn avait l’air motivé puisqu’il descend le premier. Du coup, pas de faux rapport pour l’instant, et c’était pas spécialement pour déplaire à Fane qui descendit à son tour. Au final, c’est un peu comme écraser le raisin avec les pieds, sauf que le parfum est moins fruité. Du vin de viande, y’avait un concept à pousser, restait à savoir si y’avait moyen de faire fermenter du sang quoi. M’enfin les recettes révolutionnaires devraient attendre puisqu’un grognement se fit entendre, avec un craquement assez sonore en prime. Et pour sûr, c’était pas Vrenn qui grognait. Pourtant ce serait bien le style, mais cette fois-ci ça venait d’ailleurs. Il a pas dû apprécier qu’un valeureux héros mette les pieds dans le plat. Ca pouvait se comprendre, si on venait foutre ses panards dans l'assiette de Fane, lui aussi le prendrait mal, et le coupable aurait tout intérêt à courir vite.
"Bah voila, on l’a notre bestiole, toujours d’attaque ?"
Deux cas de figure. Soit c’est une tentative d’intimidation et la bestiole est en fait terrorisée, soit c’est une tentative d’intimidation mais la bestiole a pas peur du tout. Bon ok, dans les deux cas y’a plus de chance qu’elle attaque qu’autre chose.
- résumé & dés:
Dé : 3 : Un grognement retentit dans l’antre suivi d’un grand “crac”
Fane descend à la suite de Vrenn et entend ce joli grognement ainsi que le craquement. Il pense qu'il s'agit de la bestiole et qu'il y a de grande chance qu'elle passe à l'attaque.
En vous enfonçant plus profondément dans le nid, des craquements vous parviennent suivi d’un grognement à glacer le sang.
Découverte macabre
Le grognement ne dure pas longtemps mais il est rapidement suivi par un claquement puissant, comme un os qui se brise en mille morceaux. De nouveaux craquements retentissent, plus faible mais très rapprochés, comme si l’on piétinait des tas d’objets cassants. Puis le silence… Un silence long et oppressant que même les oiseaux ne brisent pas…
D’un coup, un grognement beaucoup plus près et long vous parvient. Au-dessus de vous, une ombre s’étend. En levant les yeux, vous apercevez d’abord de grandes ailes fines. Puis une créature à la peau rouge, de longues cornes et des griffes impressionnantes. Exceptés ces attributs particuliers, elle ressemble à une jeune femme aux long cheveux roses. Pendant un instant, votre regard croise celui du monstre. Si votre instinct est suffisamment aiguisé, vous pouvez y voir une intelligence acérée mais aussi une lueur bestiale. En un instant, la situation bascule. La Furie Rouge saute dans la tranchée pour vous rejoindre. Ses ailes repliée contre son corps, elle s’approche de vous à quatre pattes. Elle bondit vers vous visant vraisemblablement Vrenn.
Note : Vous pouvez vous battre, fuir… Ce que vous voulez !
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
Cela dit, ce coup-ci, ça loupe pas, et on se retrouve enfin face à la Furie Rouge, qui mérite assez son nom. Elle a l’air majoritairement humaine, si on excepte les cornes, les ailes, et les griffes qui ont sûrement contribué à fabriquer le charnier dans lequel on se balade. M’enfin, elle aurait l’air davantage humaine si elle était pas en train de courir à quatre pattes pour me foncer dessus.
Normalement, les saloperies qui courent à quatre pattes, j’leur fous des coups de pieds jusqu’à ce qu’ils dégagent, genre les chiens errants dans la Capitale ou, parfois quand je m’y aventure, dans la nature. Mais j’sais pas pourquoi, j’ai l’impression que ça va pas marcher des masses, ici. J’repense au bras qu’on a trouvé dans la forêt un peu plus tôt, et au fait que j’suis accompagné par Fane, donc que la situation est grave.
Le fil de mes pensées s’interrompt pour davantage d’instantanéité quand j’saute au sol tout en lançant un couteau à la créature, et que j’me réceptionne d’une roulage loin de là où elle doit atterrir.
Maintenant qu’on a confirmé l’existence de la bestiole, franchement, je vois pas de raison de s’éterniser davantage. J’cherche un moyen de sortir de la tranchée puis de m’enfuir, tout en gardant l’œil sur ce que les deux autres personnes ici présentes vont faire.
- Spoiler:
Résumé : Vrenn roule au sol en lançant un couteau sur la Furie Rouge, puis regarde par où s’enfuir histoire de laisser la tâche à des gens mieux équipés.
"Salut mademoiselle, t’es perdue ? Je te proposerai bien un verre mais l’auberge est en travaux là, pas de chance."
Bon, contre toute attente son acolyte semblait vouloir prendre la fuite. Naturellement, fuir par les tranchées ce serait une mauvaise idée. Y’avait un truc qui chargeait et y’avait pas la place de se la jouer corrida. Après il y avait toujours moyen de prendre le taureau par les cornes mais ça semblait pas au goût de tout le monde. Cela dit, littéralement l’attraper par les cornes et la plaquer au sol pourrait marcher. C’était risqué mais ça pourrait marcher. Fane gardait l’idée dans un coin de la tête au cas où ils se retrouveraient acculés ou si Vrenn changeait soudainement d’avis. D’ailleurs, Vrenn.
"Eh, t’es pas censé être un gentleman toi ? Sauver les demoiselles en détresse ça te tente pas ?"
Bon ok elle avait davantage l’air en rogne qu’en détresse, mais ça se tentait.
"Sinon tu me fais la courte et on se tire par le haut, c’est toi qui vois, part’ner."
Depuis le haut, ils auraient clairement une meilleure amplitude de mouvement, mais en contrepartie la bestiole pourrait sûrement utiliser ses ailes. C’était pas incroyable, mais toujours mieux que leur position actuelle.
Pris pour cible par la Furie Rouge, Vrenn esquive en roulant dans les chairs en putréfaction. Juste avant, il lance un couteau vers le monstre. Fane propose que Vrenn lui fasse la courte échelle pour grimper en haut de la tranchée.
Découverte macabre
Roulant dans les chair putrides, Vrenn évite de peu les griffes de la Furie Rouge. Mieux son couteau entaille sévèrement le monstre à la base de la nuque. S’immobilisant un maigre instant, sa blessure ne tarde pas à commencer à se fermer… Ce petit temps vous sauvera peut-être la vie.
Se remettant rapidement en mouvement, la Furie revient à la charge. Trop rapidement pour que l’un de vous ait finalement le temps de réussir à monter hors de la tranchée. Ses griffes tracent plusieurs lignes parallèles dans la terre là où la tête de Fane se trouvait un instant avant. Visiblement, elle ne vous laissera pas monter…
La tranchée jonchée de chair en putréfaction est glissante lorsque vous courrez. La tranchée se sépare rapidement en deux voies. L’une continue tout droit, la seconde à gauche. Vous n’avez pas croisé cet embranchement à l’aller, peut-être avez vous pris le mauvais chemin dans la précipitation. Vous poursuivant en battant des ailes, la Furie ne semble pas prête à vous laisser partir.
- Code:
Avant de poster, chacun de vous lancera un dés OUI/NON pour savoir si vous glisser sur la chair en décomposition.
- Code:
Le premier à répondre lancera un dés à 6 faces de composition suivante :
1 - La furie rouge s’attaque à Vrenn, ses griffes entaillent profondément le dos de l’aventurier.
2 - La furie rouge s’attaque à Fane, ses griffes entaillent profondément le dos de l’aventurier.
3 - La furie rouge bondit sur vous deux et vous projette au sol face contre terre à l’aide de son poids. Ses griffes se plantent dans le sol, effleurant le nez de Vrenn sans l’endommager.
4 - La furie rouge bondit par-dessus vous deux et se dresse en vous bouchant le chemin.
5 - Le pied de Vrenn bute contre quelque chose de dur. Il manque de tomber, une chance qui lui permet d’éviter un coup de griffe.
6 - Fane glisse sur les chairs putrides (annule le dés n°1 pour Fane), en tombant, il se cogne la tête contre la terre tassé de la paroi.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
L’air de rien, j’ai réussi un lancer dont j’suis pas peu fier. En pleine roulade, projeter un couteau qui vient entailler avec une précision d’anthologie le cou de l’agresseur, j’ai beau m’entraîner, ça n’arrive pas tous les jours non plus. J’le raconterai avec fierté à mes petits-enfants. J’le raconterais, plutôt ? Dans la mesure où la blessure se referme quasi-instantanément ensuite, l’hypothèse d’une progéniture semble tout d’un coup plus lointaine.
En tout cas, le plan de Fane a pris du plomb dans l’aile, la Furie est furax, elle en voit rouge, et veut nous faire la peau. Personnellement, elle se régénère super vite, elle arrache des membres, j’me sens pas du tout forcé de l’éliminer ici. Pas du tout équipé, surtout, à moins que sur un malentendu…
Du coup, j’prends la meilleure décision, celle proposée par Fane dans le fond.
J’m’enfuis à tout berzingue.
La chair en décomposition est glissante, c’est assez casse-gueule, mais pas forcément davantage que des toits sous la pluie. En modifiant les appuis que j’prends, et en abaissant mon centre de gravité, j’arrive bien à éviter de me vautrer la tronche comme une merde. J’garde évidemment un œil derrière moi, sur Ririe et Fanounet, des fois qu’il fasse un truc utile, des fois qu’elle me saute dessus.
Mais visiblement, elle a bien compris qui était le type le plus dangereux, et qu’elle ferait mieux de s’en méfier. Elle se jette sur mon binôme, et a l’air de pas le louper. J’vois pas bien de là où j’suis, cela dit.
À gauche ou tout droit ? J’écoute mon cœur, j’vais là où elle me verra plus pour essayer de me ménager un peu de temps libre. À gauche, donc.
- Spoiler:
"Désolé bébé je vais devoir décliner l’offre, j’ai un rendez vous important là, mais tu passeras boire un coup à la maison pour faire connaissance ?"
Bon, assez provoqué. Cela dit de toute façon vu l’état, il semblait difficile de la mettre plus en rogne que ça. Du coup un rapide coup d’œil vers son collègue qui avait déjà commencé à détaler comme un lapin. Il avait gagné un niveau ou quoi ? Fane y mettrait sa main à couper que ce type courait plus vite pour fuir que quand il fallait la poursuivre plus tôt. Une sorte de talent inné trahissant sa véritable nature pas vraiment cachée. Mais bon, l’aventurier prit sa suite avant que la furie ne se décide à lui baisser son pantalon. Il était trop jeune pour être père, et puis ce serait un coup à ce qu’elle bouffe le gosse. Cependant, la furie ne semblait pas l’entendre de cette oreille et Fane put sentir une vive douleur dans le dos, s’étalant contre la paroi afin de ne pas s’éclater au sol comme une quiche.
"Sa mère la ..."
Oui bon, il s’agirait de ne pas choquer la sensibilité des plus jeunes, laissez place à votre imagination. Mais une chose était sûre, il était pas content et il avait mal. Il avait surtout mal en fait. Mais bon, il allait pas s’arrêter ici, y’avait sûrement au moins vingt maladies différentes qui devaient proliférer à ses pieds avec toute cette charogne. Tant bien que mal, Fane reprit sa course mais il ne voyait plus son grand copain. Bon il y avait un embranchement devant lui, du coup soit il s’était désintégré, soit il avait tourné. Du coup Fane prit la direction de gauche à son tour. S’il pensait pouvoir abandonner Fane en appât pour s’en sortir, bah il allait devoir revoir sa stratégie. Et puis dans les histoires d’horreur, c’est toujours quand les gens se séparent qu’il arrive les pires conneries. Alors qu’en restant soudés, au moins on laisse une chance à l’autre de prendre à sa place, chacun son tour. Peut-être que la bestiole finirait par reconnaître le charisme de Vrenn et le laisser tranquille, à moins qu’elle l’ait gardé en travers de la gorge.
- Résumé & Dé:
- Dé : non
Fane commence à courir derrière Vrenn et se prend l'attaque de la furie, le faisant crier et le stoppant momentanément. Il tente tant bien que mal de reprendre sa course et passe par la gauche à l'embranchement.
Vous prenez la fuite dans les tranchées du nid de la Furie Rouge. Profitant que Fane est pris pour cible et se fait lacérer le dos par la bête, Vrenn se carapate le plus rapidement possible.
Découverte macabre
Prenant à gauche lorsqu’il s’avère nécessaire de faire un choix, vous courrez pour échapper à la créature qui vous poursuit. Sous vos pieds, la terre commence à réapparaître sous la couche de chair en putréfaction. Après quelques mètres en ligne droite, la tranchée décrit un arc de cercle vous faisant, vraisemblablement, retourner vers le centre du nid. A la sortie de ce virage, enfin vos pieds retrouvent la terre ferme. L’odeur est toujours présente mais au moins le sol n’est plus aussi glissant. Mais la furie vous poursuit toujours, à la traîne, Fane peut l’entendre et même la voir derrière lui.
En continuant sur ce chemin sur quelques mètres, la tranchée s’enfonce dans le sol. A ce moment, vous constatez que tout est devenu extrêmement calme… Trop calme, la Furie Rouge s’est tue, la forêt entière semble retenir son souffle.
Si vous décidez de continuer en pénétrant sous terre, vous découvrirez, après quelques mètre, un tas de feuilles et pailles tassé ainsi que de nombreux morceaux de tissus rouge. Certains morceaux plus grand ressemblent à des manches ou des jambes de pantalon.
Si vous décidez autre chose, libre à vous de tenter ce que vous voulez. Dans ce cas, chaque joueur lancera un dés OUI/NON.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
Mine de rien, Fane, il est tenace. M’est avis qu’il mourrait pas comme ça, contre les premiers tissenuits venus, s’il est capable de galoper comme ça après avoir pris un gros coup de griffe dans le dos. Nan, j’vois qu’il tient le rythme, alors j’traîne pas. J’sais pas vers où j’me dirige, mais j’y vais, ça c’est sûr. Puis la tranchée que j’voyais déjà nous mener tout droit vers la Capitale s’infléchit, et on se retrouve à nouveau en direction du nuit, de ce que mon sens de l’orientation pas forcément le plus affûté du monde me susurre.
La thèse prend du crédit quand ça se met à descendre, en sachant qu’une partie du terrier est souterrain. J’m’arrête une fraction de seconde, et j’envisage de grimper les bords de la fosse dans laquelle j’suis. Mais ç’a l’air merdique, tout ça. Puis tout est subitement devenu calme, genre létalement silencieux. Mon instinct hésite pas des masses, faut pas rester à l’air libre, j’doute qu’elle soit rentrée chez elle.
Elle s’appelle pas la Furieuse Sanguine pour rien, après tout.
J’rentre dans le nid, un peu par défaut, et surtout parce que ça vole, la bestiole. Donc si elle nous attaque du ciel, on risque de rapidement l’avoir dans l’os. A l’intérieur, c’est sommaire, presque une bête sauvage, avec un genre de literie avec de la paille, des feuilles, des branchages. Primitif, tout ça. Les morceaux de sapes rouges le sont vachement moins, cela dit, et rappellent vachement ce que Fane a trouvé dans l’auberge, y’a quelques heures. Bon, au moins, ça veut dire que y’a un point commun.
Si j’étais de mauvaise foi, j’dirais que la Colérique Rose a buté la personne qu’a tout cassé à l’auberge.
Mais j’pense que mon rapport serait pas vraiment pris au sérieux, dans ce cas.
Puis la priorité, c’est surtout de s’enfuir, de préférence sans y laisser des morceaux qui me seraient utiles. Soit tous, évidemment. J’me tourne vers Fane, pour voir ce qu’il fout.
- Spoiler:
Vrenn rentre dans le terrier, et remarque les morceaux de rouge. Il se sent brillant en déduisant que la Bidule Orange connaît quelqu’un de l’auberge.
Point positif dans tout ça : Pas de ciel, pas d’ailes. Pas d’ailes…. pas d’ailes. On fait c'qu'on peut avec c’qu’on a, il n’y a pas de petites victoires. Et puis en soi, si on bouchait l’entrée, ça faisait un petit coin cosy pour se reposer un peu. A force de rester ici, Fane sentait de moins en moins les odeurs de cadavres, donc y’avait de quoi faire. Seule ombre au tableau : vu les trous que la bestiole a fait un peu partout autour, y’avait peu de chance qu’ils aient de quoi l’enfermer dehors sous la main. Bon tant pis, changement de plan.
Le seul truc un minimum d’intérêt au final ici, c’était tous ces bouts de tissu rouge. Une constante dans cette mission. Mais il y en avait beaucoup plus cette fois. C’était amusant, on dirait presque que la bestiole avait mué. Ca avait des ailes, on pouvait toujours essayer de faire passer ça pour un papillon. Mais bon, visiblement Vrenn semblait perdu.
"T’as changé de plan finalement ? Ou alors tu t’es juste paumé ?"
Même si Fane gardait toujours ce même petit ton railleur agaçant à souhait, celui-ci était empli de douleur. En même temps, il devait sûrement avoir une bonne partie du dos aussi rouge que le tissu au sol, faut dire que c’était pas une partie de plaisir. Mais pour le coup, là, c’était pas trop le moment de se plaindre. Fane se retourna alors pour voir si la bestiole arrivait. Vrenn allait sûrement avoir une autre idée brillante pour se tirer, et en attendant ça Fane serait sûrement plus utile à temporiser la furie.
"Au passage tu feras gaffe, vu les trous qu’elle creuse, y’a plus de chance qu’elle nous tombe dessus par le dessus ou le dessous que par l’entrée, je dis ça je dis rien."
Raison de plus pour être attentif au moindre bruit, au moindre tremblement. Facile à dire quand on a une douleur lacérante dans le dos en permanence pour nous distraire.
- Résumé:
Fane suit Vrenn à l'intérieur, le charrie et se retourne pour essayer de guetter une image, un son qui pourrait trahir la présence de la bestiole.
Fuyant à travers les tranchées pour échapper à la Furie Rouge, les aventuriers s’enfoncent sous terre pour découvrir ce qui semble être le nid du monstre.
Découverte macabre
Sous terre, la lumière disparaît rapidement, au niveau de la litière du monstre, ce n’est qu’un mince filet de lumière qui vous éclaire. Comparativement à l’extérieur, la grotte souterraine est exceptionnellement propre, aucune tache de sang, aucun débris d’os ou de chair. Le tunnel semble continuer encore après la litière comme un terrier présentant de nombreuses entrées.
-En suivant le tunnel, l’obscurité devient rapidement totale, vous obligeant à vous guider en touchant le mur avec les mains. En avançant, vous découvrez plusieurs passages qui peuvent potentiellement mener à une sortie.
- schéma de la grotte:
- Code:
A chaque intersection, vous lancerez un dés à 6 faces de composition suivante :
1-3 : une odeur nauséabonde vous parvient
4-5 : ??? (Considérer le cas 1-3 et poster. Prévenir le MJ)
6 : Une douce odeur de forêt vous parvient
Vous ne tenterez qu’une intersection par post.
- Vous pouvez également retourner en arrière pour ressortir par l'accès d’où vous venez.
- Code:
Vous lancerez dans ce cas un dés OUI/NON, contactez votre MJ qui vous donnera les instructions pour votre post.
Que faites-vous ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après une réponse de chacun vous
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