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Une Ombre parmi les Ombres...
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Une Ombre parmi les Ombres...
Il était assez rare pour que je le souligne : j'ai pris une permission pour redescendre à la Capitale. Cela avait troublé Celsis d'ailleurs, pensant que quelque chose de grave m'arrivait. En soit, pas spécifiquement. J'ai reçu des nouvelles de ma famille comme quoi ils avaient été cambriolé. Normalement, ils auraient largement pu s'en occuper mais ma mère était seul à la maison et en proie à une peur assez raisonnable. Contrairement au reste de notre famille, c'est la seule à être douce et inoffensive.
Pourquoi pas ma sœur ou mon père me demanderez-vous ? Ils étaient affecté à une mission particulièrement importante et leur statut de Garde Royaux n'aidait pas à les faire revenir. Je devais donc rassurer ma mère. Elle fut très heureuse de me voir, tombant presque en larmes dans mes bras. Je dus la rassurer et remettre un peu d'ordres dans la maison. Pas grand chose de valeur avait été volé, surtout le chaos qui a du faire peur à ma mère. Elle me fit néanmoins savoir qu'une pièce familiale avait été embarqué et que, même si elle n'a peu de valeur financière, représentait beaucoup sentimentalement pour elle.
Je n'étais pas un grand enquêteur mais, quitte à être là, autant essayer de se renseigner. J'avais encore un peu de contact à la Capitale mais je n'appris rien de bien spécifique. Les vols étaient monnaie courante et ceux qui les orchestraient étaient de plus en plus bon. Au point qu'ils se demandaient même s'il y avait pas quelqu'un derrière tout ça. En faite, de ce que j'ai appris, il y a quelqu'un. Mais, pour autant que j'ai pu creuser, impossible d'avoir un nom ou même une description. Un homme, une femme ? Aucune information précise à se sujet. Il allait falloir que j'ai aille sur le terrain.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas baladé dans ce quartier. Je ne reconnaissais plus vraiment grand chose, que ce soit en termes de bâtiment ou même simplement de personnes. Tout avait changé en ses lieux... Encore plus les petites ruelles. Et je me devais de les emprunter pour chercher ce que je voulais. Cela me prit une bonne heure pour croiser quelqu'un. Et je pense que j'ai eu de la chance. Le type avait le profil de celui qu'on voulait pas trouver. Mais il n'avait rien d'exceptionnel. Ce n'était pas lui que je recherchais.
Il essaya de m'esquiver mais un énorme poids d'acier vint le fracasser contre un mur. Il cracha du sang et je le choppa au col, pour le retenir.
- Il y a pas très longtemps, une maison a été, disons... Visité. Je cherche à réacquérir un des biens volé dans celle-ci. Mène moi à celui qui gère tout cela.
Je vis qu'il allait se mettre à rire, voir même à me cracher au visage. Quand une lame apparut sous ses yeux, je le sentis déglutir. Il bafouilla quelque chose comme de le suivre. J'en profita pour le menotter avec mon pouvoir et espérant que le sien ne lui permettrait pas de s'évaporer. La journée risquerait d'être longue.
Pourquoi pas ma sœur ou mon père me demanderez-vous ? Ils étaient affecté à une mission particulièrement importante et leur statut de Garde Royaux n'aidait pas à les faire revenir. Je devais donc rassurer ma mère. Elle fut très heureuse de me voir, tombant presque en larmes dans mes bras. Je dus la rassurer et remettre un peu d'ordres dans la maison. Pas grand chose de valeur avait été volé, surtout le chaos qui a du faire peur à ma mère. Elle me fit néanmoins savoir qu'une pièce familiale avait été embarqué et que, même si elle n'a peu de valeur financière, représentait beaucoup sentimentalement pour elle.
Je n'étais pas un grand enquêteur mais, quitte à être là, autant essayer de se renseigner. J'avais encore un peu de contact à la Capitale mais je n'appris rien de bien spécifique. Les vols étaient monnaie courante et ceux qui les orchestraient étaient de plus en plus bon. Au point qu'ils se demandaient même s'il y avait pas quelqu'un derrière tout ça. En faite, de ce que j'ai appris, il y a quelqu'un. Mais, pour autant que j'ai pu creuser, impossible d'avoir un nom ou même une description. Un homme, une femme ? Aucune information précise à se sujet. Il allait falloir que j'ai aille sur le terrain.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas baladé dans ce quartier. Je ne reconnaissais plus vraiment grand chose, que ce soit en termes de bâtiment ou même simplement de personnes. Tout avait changé en ses lieux... Encore plus les petites ruelles. Et je me devais de les emprunter pour chercher ce que je voulais. Cela me prit une bonne heure pour croiser quelqu'un. Et je pense que j'ai eu de la chance. Le type avait le profil de celui qu'on voulait pas trouver. Mais il n'avait rien d'exceptionnel. Ce n'était pas lui que je recherchais.
Il essaya de m'esquiver mais un énorme poids d'acier vint le fracasser contre un mur. Il cracha du sang et je le choppa au col, pour le retenir.
- Il y a pas très longtemps, une maison a été, disons... Visité. Je cherche à réacquérir un des biens volé dans celle-ci. Mène moi à celui qui gère tout cela.
Je vis qu'il allait se mettre à rire, voir même à me cracher au visage. Quand une lame apparut sous ses yeux, je le sentis déglutir. Il bafouilla quelque chose comme de le suivre. J'en profita pour le menotter avec mon pouvoir et espérant que le sien ne lui permettrait pas de s'évaporer. La journée risquerait d'être longue.
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Vrenn IndraniSbire
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Parfois, dans mon boulot, on fait équipe avec des gens qu’on connaît pas. C’est un peu les hasards des contrats, mais généralement, tout le monde a sa petite réputation. Le truc marrant, c’est que ça marche pareil à la guilde, ou dans mes activités plus lucratives et délictuelles. Donc, des inconnus qui ont leur petite réputation, des contrats qui tombent ou la nécessité d’aller arrondir les fins de mois font des compagnons d’infortune, comme on pourrait dire.
Là, ça faisait quelques semaines que ça marchait plutôt pas mal.
On était sur une lancer de cambriolages, dont une partie seulement relevait de nos véritables cibles. Les autres, c’était des dommages collatéraux, pour brouiller les pistes. La Garde pourra comme ça s’amuser à un véritable jeu d’enquête pour relier tous les points entre eux, sans savoir que y’a bien la moitié qui veut rien dire.
Mais faut bien les occuper, et ils nous sont reconnaissants. Sinon, ils se retrouveraient à bouffer des saloperies ou à surveiller des bâtiments vides.
Nous formions donc un joli trio, les deux nanas et moi. C’était des vols sans bavures, on rentre et on ressort les bras chargés. Même les piaules pourries ramenaient quelque chose, qu’on pourrait ensuite monnayer. On l’a pas encore fait, c’plus simple de négocier en gros, et puis ça évite que des indics remontent la piste des objets trop tôt. Là, on voulait prendre le temps de se faire oublier. Enfin, elles surtout, parce que moi, c’est plutôt mon truc.
Tout allait bien, jusqu’au moment où elles m’ont assommé par derrière et que j’suis tombé dans le fleuve, la nuit dernière. Bizarrement, j’ai pas trouvé ça super rigolo, de manquer de me noyer quand j’ai tétanisé dans l’eau glaciale. Un batelier dont j’suis à peu près sûr qu’il fait de la contrebande m’a repêché, et j’suis rentré chez moi.
Maintenant, on attaque la phase suivante. Celle où c‘est leurs cadavres qu’on retrouve flottant dans la rivière, à des kilomètres de là. J’ai hésité à les dénoncer à la garde, juste pour leur foutre les boules. Mais ça impliquerait de tirer une croix sur le trésor de guerre qu’on a accumulé, et ça me ferait mal au cul de perdre le fruit d’autant de nuits sans sommeil.
Et, accessoirement, elles pourraient se rappeler de moi et ça risquerait de me retomber dessus.
Bien évidemment, elles ont changé de piaule depuis qu’on a commencé à bosser ensemble. Le plus logique, c’est qu’elles me supposent canné, et qu’elle se préparent à tout liquider pour partir prendre quelques mois de vacances au soleil. Grand-Port, de ce qu’elles disaient quand on discutait à bâtons rompus après les vols. Autant dire que j’vais directement aller les chercher dans le grand nord, ou le village perché, quoi.
Nan, la première étape, c’est de chopper les informations dont j’ai besoin. Donc j’me dirige vers une petite taverne… nan, même pas une taverne. Plutôt un genre de salon privé, le genre compliqué à attendre si t’as pas une bonne raison d’y être. Quelques mots au videur, puis j’suis introduit sans chichis. Puis, avec une bouteille de pinard sur la table, j’attends tranquillement que le marchand d’informations arrive.
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Il se passa facilement une bonne heure à déambuler dans toutes ces ruelles. Certaines étaient même un peu plus étroites que d'autres. Et je dus par deux fois violenter mon guide pour éviter qu'il s'enfuit. Au moins, maintenant il se tenait relativement à carreau. Il pressa même un peu le pas pour m'emmener je ne sais trop où. Et je n'avais pas grand chose d'autre à faire que de le suivre.
Il finit par m'emmener dans une sorte de Taverne ? Ou Auberge ? En tout cas, ça en a la devanture. Pourtant, plus je me rapprochais, plus je trouvais ça un peu plus... Bizarre. Et même carrément Clandé'. En tant que garde, je devrais rameuter le plus de personnel possible et faire fermer cette endroit, ainsi que tout ceux présent en ces lieux. En tant que fils, je me devais de d'abord retrouver ce que ma mère s'est fait voler.
A l'entrée, mon ''guide'' donna un espèce de mot de passe au garde devant la porte et revins vers moi, me disant que c'était ici. Soupirant, je fis disparaître les menottes et le laissa partir. Me voilà donc devant un nouveau lieu, sans doute remplis de pas mal de gens peu recommandable dans tous les coins et à toutes les tables. Simplement... Se fondre dans la masse ? Si y a un bar, j'irais me chercher une bière et tenter de glaner des informations sur les récents événements.
On me laissa passer mais pas sans une fouille et un regard de suspicion. Ne pas avoir d'arme ainsi qu'une mine particulièrement froide m'a grandement aidé à passer le videur et pénétrer dans les lieux. Et il y avait un bar ! Miracle, tout ne serait pas perdu. Si je n'obtenais pas d'info, je pouvais toujours faire fermer les lieux. Mais d'abord... Une bonne bière. Et une brune si possible. Ma commande prise, j'inspectai autour de moi pour repérer quelque chose ou quelqu'un susceptible de m'aider. Et j'en eu presque la sensation. Mais elle disparut quand je détourna le regard de la table en question.
Quand ma pinte arriva, je posa la question à mon serveur. Un grognement fut la seule réponse que je pus obtenir de sa part. Bon... Aux grands maux, les grands remèdes. Adossé au comptoir, je toussa suffisamment fort pour que tout le monde puisse m'entendre.
- M'sieurs dames, je suis à la recherche de cambrioleurs faisant office par ici. Je paye pour toutes informations un minimum crédible. Dans le cas contraire, je risque de faire fermer ce lieu.
Des vociférations fusèrent dans les sens. De nombreuses lames furent sortis. Oh donc le contrôle technique, c'était que pour moi ? Intéressant. Une personne s'approcha dangereusement de moi mais je continuai à boire ma commande. Il me dévisagea et cela me fit soupirer. Il sera d'aucun intérêt, ce sont ceux qui se bougent le moins qui en savent le plus. Et je le trouva. Ce regard. J’attrapai mon verre et alla le rejoindre à sa table, une bouteille de vin posé dessus. L'homme avait sensiblement la même carrure que moi mais portait une barbe particulièrement dense et impressionnante.
- Je suis envoyé pour récupérer un simple objet de l'un des vols qui a eu lieu récemment, en auriez vous entendu parler ?
Il finit par m'emmener dans une sorte de Taverne ? Ou Auberge ? En tout cas, ça en a la devanture. Pourtant, plus je me rapprochais, plus je trouvais ça un peu plus... Bizarre. Et même carrément Clandé'. En tant que garde, je devrais rameuter le plus de personnel possible et faire fermer cette endroit, ainsi que tout ceux présent en ces lieux. En tant que fils, je me devais de d'abord retrouver ce que ma mère s'est fait voler.
A l'entrée, mon ''guide'' donna un espèce de mot de passe au garde devant la porte et revins vers moi, me disant que c'était ici. Soupirant, je fis disparaître les menottes et le laissa partir. Me voilà donc devant un nouveau lieu, sans doute remplis de pas mal de gens peu recommandable dans tous les coins et à toutes les tables. Simplement... Se fondre dans la masse ? Si y a un bar, j'irais me chercher une bière et tenter de glaner des informations sur les récents événements.
On me laissa passer mais pas sans une fouille et un regard de suspicion. Ne pas avoir d'arme ainsi qu'une mine particulièrement froide m'a grandement aidé à passer le videur et pénétrer dans les lieux. Et il y avait un bar ! Miracle, tout ne serait pas perdu. Si je n'obtenais pas d'info, je pouvais toujours faire fermer les lieux. Mais d'abord... Une bonne bière. Et une brune si possible. Ma commande prise, j'inspectai autour de moi pour repérer quelque chose ou quelqu'un susceptible de m'aider. Et j'en eu presque la sensation. Mais elle disparut quand je détourna le regard de la table en question.
Quand ma pinte arriva, je posa la question à mon serveur. Un grognement fut la seule réponse que je pus obtenir de sa part. Bon... Aux grands maux, les grands remèdes. Adossé au comptoir, je toussa suffisamment fort pour que tout le monde puisse m'entendre.
- M'sieurs dames, je suis à la recherche de cambrioleurs faisant office par ici. Je paye pour toutes informations un minimum crédible. Dans le cas contraire, je risque de faire fermer ce lieu.
Des vociférations fusèrent dans les sens. De nombreuses lames furent sortis. Oh donc le contrôle technique, c'était que pour moi ? Intéressant. Une personne s'approcha dangereusement de moi mais je continuai à boire ma commande. Il me dévisagea et cela me fit soupirer. Il sera d'aucun intérêt, ce sont ceux qui se bougent le moins qui en savent le plus. Et je le trouva. Ce regard. J’attrapai mon verre et alla le rejoindre à sa table, une bouteille de vin posé dessus. L'homme avait sensiblement la même carrure que moi mais portait une barbe particulièrement dense et impressionnante.
- Je suis envoyé pour récupérer un simple objet de l'un des vols qui a eu lieu récemment, en auriez vous entendu parler ?
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Vrenn IndraniSbire
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Le garde qui vient s’asseoir en face de moi a ce côté teigneux que j’aime généralement bien avec les gens avec lesquels je bosse. En plus, là, ça colle assez à mon humeur. Faut juste que je fasse gaffe à pas déraper et qu’on termine à se rouler par terre en se collant des châtaignes, j’suis pas là pour ça. Nan, il a relativement bien jaugé la température de la salle, et c’est marrant, parce que son problème ressemble vachement au mien.
« J’sais pas, des vols, y’en a tous les soirs, dans cette putain de Capitale. Tu parles de la série récente ? »
On n’a pas chômé, certaines nuits, on faisait jusqu’à trois baraques. Du coup, possible qu’il soit dans le tas, ou qu’il connaisse des gens concernés. Enfin, ça serait pas déconnant. J’l’examine plus en détail. Ma taille, plus jeune que moi à vue de nez, il a la peau un peu hâlée de celui qui passe du temps dehors, mais sans le bronzage du sud. Nord du Royaume peut-être ?
« J’pourrais avoir une idée ou deux, j’suis justement sur leur piste aussi. Enfin, pour les cambriolages. Impossible de savoir si l’objet dont tu parles est dans le lot, par contre. »
Sérieusement, on a ramassé tellement de daubes dans tellement d’endroits que j’serais même incapable de dire si on est passé chez lui ou pas. Mais avoir une forme d’autorité un peu bourrine, c’est toujours utile à trimballer avec soi. Suffit de pointer dans la bonne direction et dire ‘’Attaque !’’. Ça marchait bien avec Boucles d’Or, ça marchera bien avec lui.
« Il se trouve que j’cherche aussi à retrouver les objets volés, ainsi que les personnes qu’ont perpétré tout ça. Vrenn, détective privé, au fait. »
Un seul mensonge dans la phrase, encore un peu et j’vais m’ranger, tiens.
Mais pendant qu’on fait connaissance, un homme d’âge mûr entre dans la pièce, accompagné par trois gorilles. Le propriétaire des lieux, si j’dis pas de conneries. Il adresse un salut au barman, qui pointe droit vers nous. Bon, il a dû avoir vent des troubles qui viennent d’avoir lieu dans son cher établissement, et vient rétablir l’ordre. T’façon, jamais un p’tit garde pourra faire fermer ce genre d’endroit, trop lié à tout. Le faire déplacer, à la rigueur, m’est avis.
Le vieux se pointe à notre table, s’asseoit, tandis que les gardes du corps restent debout, menaçants. J’sers sans trembler trois verres de vin, un pour chaque personne présente à la table.
« Salut, Georg. Tu saurais où crèchent Ellea et Maya, là tout de suite ? »
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Donc j'avais misé juste. L'homme semblait effectivement en savoir suffisamment pour remonter la piste de ce que je cherchais. Néanmoins, il y avait quelque chose dans son attitude qui... M'intriguait. Évidement, je me devais de le croire si je voulais avoir la moindre chance de retrouver le bien de ma mère. Alors je dois l'écouter et essayer de faire la part des choses.
Il finit par se présenter. Vrenn. Jamais entendu parler. Détective privée ? Encore moins. Après je pense ça mais cela fait un bon moment que je n'avais pas remis les pieds à la Capitale. Ce doit être récent. Ou suffisamment important pour qu'il se cache de son statut. Je ne sais pas trop. Quoi qu'il en soit, ce sera bien plus simple pour retrouver ce qui a été volé.
- Je m'appelle Kaytsak. Je ne suis que de passage dans la Capitale. Pour ce vol justement.
Pas besoin d'en dire plus. Cela m'évitera des problèmes si je ne répands pas le fait que je sois un Garde. Surtout dans ce genre de lieu. Surtout en la présence de telles personnes. Je ne savais pas ce qui pouvait arriver. Et me faire attaquer de toute part n'est pas vraiment un idéal. Pas que je ne pourrais pas m'en sortir, loin de là. J'ai juste pas envie de devoir faire preuve de violence. Eeeeet cela risque d'arriver, vu les personnes qui viennent d'entrer.
Un espèce de vieux et trois personnes qui semblent l'accompagner et le protéger. Ça, c'était pour moi. Et je ne fus pas contredit quand il s'installa à notre table, un regard mauvais à m'en encontre. Et Vrenn semblait le connaître. Qui sont ces Ellea et Meya ? Des voleuses ? Ou de simple nom balancé comme ça pour faire la causette. L'homme ne lui répondit pas, son attention toujours tourné à mon encontre.
- Qui es-tu, sombre abruti pour menacer de faire fermer cet endroit ?
Ma première réponse fut un soupir. Il allait falloir que je la joue fine. A vouloir trouver ce que je cherche, je risque de plonger dans un milieu où je n'ai pas spécifiquement envie de mettre les pieds. Mon côté garde risque de ressortir plus rapidement. Déjà qu'il me titille sévère la...
- Je suis personne. La menace était simplement pour attirer l'attention. Je cherche juste à récupérer un effet personnel qui m'a été subtilisé récemment. Du coup, si vous pouviez répondre à la question de l'homme assis à mes côtés : ou sont Ellea et Meya ?
Il finit par se présenter. Vrenn. Jamais entendu parler. Détective privée ? Encore moins. Après je pense ça mais cela fait un bon moment que je n'avais pas remis les pieds à la Capitale. Ce doit être récent. Ou suffisamment important pour qu'il se cache de son statut. Je ne sais pas trop. Quoi qu'il en soit, ce sera bien plus simple pour retrouver ce qui a été volé.
- Je m'appelle Kaytsak. Je ne suis que de passage dans la Capitale. Pour ce vol justement.
Pas besoin d'en dire plus. Cela m'évitera des problèmes si je ne répands pas le fait que je sois un Garde. Surtout dans ce genre de lieu. Surtout en la présence de telles personnes. Je ne savais pas ce qui pouvait arriver. Et me faire attaquer de toute part n'est pas vraiment un idéal. Pas que je ne pourrais pas m'en sortir, loin de là. J'ai juste pas envie de devoir faire preuve de violence. Eeeeet cela risque d'arriver, vu les personnes qui viennent d'entrer.
Un espèce de vieux et trois personnes qui semblent l'accompagner et le protéger. Ça, c'était pour moi. Et je ne fus pas contredit quand il s'installa à notre table, un regard mauvais à m'en encontre. Et Vrenn semblait le connaître. Qui sont ces Ellea et Meya ? Des voleuses ? Ou de simple nom balancé comme ça pour faire la causette. L'homme ne lui répondit pas, son attention toujours tourné à mon encontre.
- Qui es-tu, sombre abruti pour menacer de faire fermer cet endroit ?
Ma première réponse fut un soupir. Il allait falloir que je la joue fine. A vouloir trouver ce que je cherche, je risque de plonger dans un milieu où je n'ai pas spécifiquement envie de mettre les pieds. Mon côté garde risque de ressortir plus rapidement. Déjà qu'il me titille sévère la...
- Je suis personne. La menace était simplement pour attirer l'attention. Je cherche juste à récupérer un effet personnel qui m'a été subtilisé récemment. Du coup, si vous pouviez répondre à la question de l'homme assis à mes côtés : ou sont Ellea et Meya ?
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Vrenn IndraniSbire
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Le bonhomme est pas coopératif. Aucun des deux bonshommes, à la réflexion. Le jeune chez qui tout respire l’armée, Garde ou ex-Garde peut-être, aussi bien que le p’tit vieux qui sert d’informateur ici. J’pense que les deux sont remontés, d’ailleurs. Le Kaystak cherche un objet particulier, pour des raisons qui lui sont propres. Georg, lui, veut savoir qui est le gars qui vient foutre le bordel dans son établissement tout à fait respectable. Et peut y avoir une tripotée de raison pour ça, dont une poignée me viennent en tête : l’information, c’est le pouvoir ; si ce n’est personne, il peut le faire tuer ; à l’inverse, s’il est important, il est temps de présenter son meilleur côté en mettant à disposition les meilleures informations dont il dispose.
« Quelqu’un n’est jamais personne, jeune homme, fait le vieux en regardant Kaystak. Sa valeur peut être nulle, par contre, j’en conviens. À combien estimeriez-vous votre vie ? »
J’jauge les deux autres joueurs de la table, et j’sens que j’vais pas avoir les réponses dont j’ai besoin à ce rythme. Surtout s’ils jouent tous les deux aux coqs. J’pourrais laisser Kaystak s’enferrer jusqu’à la conclusion de l’affrontement, mais s’il s’avère être quelqu’un de puissant ou d’influent, ça risque de me retomber sur le paletot. Mais j’crois que le plus important, c’est que j’ai actuellement autre chose à foutre, que j’suis en rogne, et que j’ai envie de leur foutre la main dessus avant qu’elles se barrent avec le pactole, à ces deux salopes.
« Tss, tss, Georg, c’est donc comme ça que tu traites des clients ?
- Des ? Je n’en vois qu’un, à la rigueur, et encore. Je dois aussi m’assurer de la sécurité de mon établissement, tout le monde en conviendra.
- Comment réagirait Jehan, s’il te voyait comme ça ? Déjà qu’il l’apprendra inéluctablement… »
Georg hausse un sourcil méprisant avant de se tourner vers moi.
« Et vous êtes ?
- Quelqu’un d’oubliable, mais qui aura la réponse à sa question. »
À mes mots, j’vois les rouages tournés derrière son front, faire quelques liens possibles, probables.
« Allons, j’vais quand même pas être forcé de demander l’aide d’Arrancin, si ? »
Arrancin, c’est un baron de la pègre que j’ai aidé à monter y’a bien une douzaine d’années. D’une manière ou d’une autre, on a réussi à garder un vague contact, et en tout cas, il sait bien qu’il m’en doit plusieurs. C’est pas le genre de nom qu’on peut invoquer à la légère, dans le milieu, en tout cas. Et c’est la goutte d’eau qu’il faut pour qu’une goutte de sueur perle sur la tempe de Georg.
« Bon, bon. Ellea et Maya.
- Oui.
- Est-il possible d’avoir davantage d’informations ?
- Ellea de Grand-Port, Maya de la Capitale. Grande blonde au teint mat, petite brune au teint pâle. Cambrioleuses, que ce soit au rossignol ou à l’esbrouffe. Ça te parle ?
- Evidemment, répond-il d’un air offensé.
- Du coup, où c’est qu’elles crèchent, là ?
- Après, vous partez ? Et nous oublions toute cette regrettable histoire ? »
Il dit ça en regardant Kaystak. Ouais, faudrait pas qu’il garde rancune.
« Ouais, promis, on oubliera tout, que j’assure. »
Kaystak ? Tu confirmes, qu’il accouche et qu’on se magne le fion ?
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Une Ombre parmi les Ombres...
Une simple question me fut posé. Vraiment simple. Et je ne m'étais jamais demandé ce genre de choses. Valais-je effectivement une quelconque valeur ? Au regard de ma situation actuelle, je dirais que je suis plutôt négligeable. Je ne suis qu'un simple Garde, sans responsabilités, dans l'une des sections les plus petites du royaume. Et je ne vois rien qui pourrait remonter cette valeur. Peut-être mon pouvoir à la limite, si on est capable de le chiffrer. Ou bien les organes. Je sais qu'il est possible de les revendre un bon prix au marché noir.
- Je ne peux répondre à cette question. En fonction plusieurs facteurs non-chiffrables et du point de vue d'autrui, ma valeur peux varier de négligeable à si je disparais, des gens me chercherait.
C'est la réponse qui me semblait la plus pertinente à donner dans la situation actuelle. Peut-être un jour, je serais capable d'y répondre plus précisément mais pas aujourd'hui. Je ne savais pas si la réponse allait le satisfaire mais il montrait des signes de réflexion intense. Voir même d'amusement. Il ne prononça rien immédiatement à ce sujet. Et son attention se détourna de moi quand Vrenn prit la parole en citant des noms qui étaient familier à l'oreille du propriétaire de cet endroit.
S'ensuivit une joute verbale à base de bluff et de persuasion. Ce qui me fit tilter un problème sur mon camarade Vrenn, c'est que lui-même se qualifiait d'oubliable. Cela relevait tout autant du fait que je ne sois personne. Et il ne peux être oubliable. Avec autant d'informations sur autant de monde, il est impossible qu'il soit oubliable.Quelqu'un doit forcément le connaître plus en détail sur qui il est vraiment.
Quoi qu'il en soit, ce Georg fut plus enclin à nous donner des informations après tout cela. Néanmoins, il fallait que je donne mon accord quand au fait qu'on se barre après les avoir eu. Cela me fit simplement hausser les épaules.
- Je n'ai aucune raison de m'attarder dans cet endroit. Plus j'attends et plus ce que je recherche risque de disparaître définitivement. Alors oui, nous partirons.
Néanmoins, je n'oublierais pas tout ceci. Le chemin, je le connais encore précisément pour venir ici. Et mon côté Garde me disait de rapporter tout ceci à ceux patrouillant en ville. Un tel lieu avec de tels informations, cela ne pouvait rester cacher. Cela aiderait grandement à réduire le taux de criminalité et, surtout, de vol de la Capitale.
- Je ne peux répondre à cette question. En fonction plusieurs facteurs non-chiffrables et du point de vue d'autrui, ma valeur peux varier de négligeable à si je disparais, des gens me chercherait.
C'est la réponse qui me semblait la plus pertinente à donner dans la situation actuelle. Peut-être un jour, je serais capable d'y répondre plus précisément mais pas aujourd'hui. Je ne savais pas si la réponse allait le satisfaire mais il montrait des signes de réflexion intense. Voir même d'amusement. Il ne prononça rien immédiatement à ce sujet. Et son attention se détourna de moi quand Vrenn prit la parole en citant des noms qui étaient familier à l'oreille du propriétaire de cet endroit.
S'ensuivit une joute verbale à base de bluff et de persuasion. Ce qui me fit tilter un problème sur mon camarade Vrenn, c'est que lui-même se qualifiait d'oubliable. Cela relevait tout autant du fait que je ne sois personne. Et il ne peux être oubliable. Avec autant d'informations sur autant de monde, il est impossible qu'il soit oubliable.Quelqu'un doit forcément le connaître plus en détail sur qui il est vraiment.
Quoi qu'il en soit, ce Georg fut plus enclin à nous donner des informations après tout cela. Néanmoins, il fallait que je donne mon accord quand au fait qu'on se barre après les avoir eu. Cela me fit simplement hausser les épaules.
- Je n'ai aucune raison de m'attarder dans cet endroit. Plus j'attends et plus ce que je recherche risque de disparaître définitivement. Alors oui, nous partirons.
Néanmoins, je n'oublierais pas tout ceci. Le chemin, je le connais encore précisément pour venir ici. Et mon côté Garde me disait de rapporter tout ceci à ceux patrouillant en ville. Un tel lieu avec de tels informations, cela ne pouvait rester cacher. Cela aiderait grandement à réduire le taux de criminalité et, surtout, de vol de la Capitale.
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Vrenn IndraniSbire
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J’me retiens de ricaner à la réponse de Kaystak sur sa valeur. C’est pile la bonne réponse, parce que s’il dit qu’il vaut pas un clou, il attirera beaucoup trop de curiosité, donc de recherches, donc de problèmes, et que s’il dit qu’il est important, ça sera pareil, mais en pire, et qu’en plus il risque de se faire planter dans une allée pendant la nuit histoire de maintenir la tranquillité des lieux et s’assurer qu’il reviendra pas foutre le bordel.
Puis après, un cadavre qu’on retrouve tout gonflé dans la rivière, pour remonter la piste, ça devient assez compliqué, pour ne pas dire impossible.
Nan, suffit de l’assurer qu’on va pas rester dans le coin dès que j’aurai l’information dont j’ai besoin, et Georg va nous donner tout ce qu’il a, ça fait pas de gros doutes pour moi.
« Si cela concerne la série de cambriolages qui a lieu depuis quelques temps, il s’agit bien d’elles. Certaines personnes ont parlé sur le coup d’une troisième personne qui y serait mêlée, mais je n’ai pas d’information supplémentaire. »
Mon expression ne bouge pas mais j’ai vraiment envie de lui coller une baffe, là. Il va pas tarder à oublier aussi, donc ça sert à rien, puis ça impliquerait de me faire passer à tabac par les trois gorilles ensuite, donc pas hyper rentable.
« De ce que je sais, elles se trouveraient soit dans les quartiers sud, au-dessus de la taverne du Dragon de Tonneau, ou alors réfugiée dans une chambre du bordel de la Rose de la Capitale. Il y a d’autres pistes, que j’ai éliminées en l’occurrence, mais je me trompe peut-être. C’est ces deux localisations qui sont les plus probables. »
Deux piaules dont j’ai jamais entendu parler, pour se planquer, ça me semble être un bon plan si elles avaient prévu de me planter depuis le début. Du coup, la taverne avec son service de sécurité minimaliste et la discrétion associée, ou bien le bordel avec tous les gros bras qui surveillent et les liens avec d’autres gangs ? En plus, la mère maquerelle de la Rose, c’est une vraie teigne, elle veille bien sur ses filles. Mais est-ce qu’elle surveillerait et protègerait des cambrioleuses ? J’dois pas avoir toute l’histoire.
« Merci Georg, on va prendre congé, alors, pas vrai, Kaystak ? J’te laisse la bouteille, elle est pas mal. »
En même temps, c’est chez lui, j’me doute qu’il connaît. Mais un peu de courtoisie, ça fait jamais de mal, après tout.
Une fois dehors, j’me tourne vers mon tout nouveau meilleur ami.
« Bon, Kaystak, la situation est simple. On cherche les mêmes nanas, et on a que les informations de Georg. Moi, j’ai aucune idée d’où elles peuvent être, mais on doit pouvoir faire les deux localisations dans la nuit. Du coup, tu dirais laquelle en premier ? J’te laisse choisir. »
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Une Ombre parmi les Ombres...
Oh intéressant. Elles n'étaient pas seul derrière ces cambriolages. Une troisième personne. Cela me semblait un peu plus cohérent, sachant que la personne ne semblait pas laisser de trace derrière elle. Telle une ombre... Après, tant que je récupérais mon du, je me fichais pas mal de cette troisième personne. Sauf si c'est elle qui possédait ce que je recherche. Je ne le saurais qu'avec les infos sur les deux nanas.
Bon, au moins il tenait parole. Les informations données étaient suffisante pour permettre de les localiser facilement. Alors cela laissait quand même deux choix et il fallait faire au plus vite pour pouvoir les retrouver. Je ne connaissais aucun des deux lieux et espérait que mon nouvel acolyte avait un peu plus d'informations quand à ces deux endroits. D'ailleurs, il se leva et le remercia. Je fis de même.
- Merci beaucoup.
J'inclinais légèrement la tête en guise de salut et pris la suite de la marche de Vrenn. Quand nous fumes dehors, Vrenn me demanda ce qui me semblait le plus adapté comme première enquête. Personnellement, l'un ou l'autre m'importait.
- Vu que je ne connais aucun des deux lieux, je propose la Taverne du Dragon de Tonneau. Au moins, on pourra toujours se boire une bière, même si elles ne sont pas présente.
Ce n'était qu'une maigre consolation et cela eut le don de me faire soupirer.
- Néanmoins, vu que je ne connais aucun des lieux, je te laisse ouvrir la marche.
Et nous voilà reparti dans les dédales de la Capitale. Je le suivais comme son ombre, histoire d'éviter de le perdre. Cela serait assez embêtant de devoir déambuler comme une âme damné dans toutes ces ruelles. Surtout que certaines ne sont physiquement pas fréquentable. C'est étrange de découvrir une nouvelle facette de la ville. Et en même temps... En y réfléchissant, je trouvais ça normal qu'elle soit ainsi.
- Cela fait longtemps que tu es détective privé ? Demandais-je à Vrenn au détour d'une ruelle.
Bon, au moins il tenait parole. Les informations données étaient suffisante pour permettre de les localiser facilement. Alors cela laissait quand même deux choix et il fallait faire au plus vite pour pouvoir les retrouver. Je ne connaissais aucun des deux lieux et espérait que mon nouvel acolyte avait un peu plus d'informations quand à ces deux endroits. D'ailleurs, il se leva et le remercia. Je fis de même.
- Merci beaucoup.
J'inclinais légèrement la tête en guise de salut et pris la suite de la marche de Vrenn. Quand nous fumes dehors, Vrenn me demanda ce qui me semblait le plus adapté comme première enquête. Personnellement, l'un ou l'autre m'importait.
- Vu que je ne connais aucun des deux lieux, je propose la Taverne du Dragon de Tonneau. Au moins, on pourra toujours se boire une bière, même si elles ne sont pas présente.
Ce n'était qu'une maigre consolation et cela eut le don de me faire soupirer.
- Néanmoins, vu que je ne connais aucun des lieux, je te laisse ouvrir la marche.
Et nous voilà reparti dans les dédales de la Capitale. Je le suivais comme son ombre, histoire d'éviter de le perdre. Cela serait assez embêtant de devoir déambuler comme une âme damné dans toutes ces ruelles. Surtout que certaines ne sont physiquement pas fréquentable. C'est étrange de découvrir une nouvelle facette de la ville. Et en même temps... En y réfléchissant, je trouvais ça normal qu'elle soit ainsi.
- Cela fait longtemps que tu es détective privé ? Demandais-je à Vrenn au détour d'une ruelle.
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Vrenn IndraniSbire
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M’est avis que Kaystak sait s’amuser, derrière son air un peu morne : il choisit d’abord d’aller boire un coup, avant d’aller aux putes. Ha. Enfin, c’est un bon choix, j’pense, on circulera plus facilement et on aura moins de problèmes au Dragon qu’à la Rose. Donc si ça doit castagner, et qu’on risque de finir en sale état, vaut mieux garder ça pour la fin. Il m’suit donc dans les rues de la Capitale, et j’passe par toutes celles qui sont pas bien famées.
« Oh, une quinzaine d’années, j’dirais. J’ai fait des p’tits boulots à la con au début, avant de me tourner vers le côté plus humanitaire du boulot. »
Ouais, humanitaire, vraiment ce qui me définit le mieux.
« Et toi, quand tu menaces pas de faire fermer des établissements presque respectables qui commercent des informations, t’fais quoi dans la vie ? »
J’ai bien ma p’tite idée, mais ça sera bien de voir s’il ment ou pas.
On arrive enfin dans les environs de la taverne, après que quelques personnes nous aient indiqué le chemin à prendre. C’est que j’connais pas tous les débits de boisson de la Capitale, j’suis pas Whiskeyjack non plus. Ça fait vraiment établissement lambda, mais lambda pas terrible, avec une qualité des clients et des lieux qui laissent assez à désirer. Autant le dire tout de suite, exactement le genre d’environnement dans lequel j’suis à l’aise.
On mate la façade, et surtout les piaules qui sont au-dessus de la taverne. Mais les rideaux sont tirés, donc impossible de voir même si y’a de la lumière à l’intérieur. Un grand classique, ça, les rideaux qui bloquent tout, et j’ai envie de dire, bien nécessaire. J’répugne un peu à entrer dans la taverne, des fois qu’elles y soient, parce qu’elles auront probablement encore un souvenir ou deux de moi, par rapport au ratio de temps écoulé et au temps passé ensembles. Mais d’un autre côté, si elles cherchent à se faire discrètes, y’a aucune chance qu’elles soient justement dans la salle commune à descendre des godets avec les gros bras du quartier.
On pénètre donc dans les lieux l’air confiant, et on se dégote un coin de table qu’est pas encore occupé. Le sol est couvert de sciure pour absorber les boissons renversées, qu’elles tombent du verre ou des gens. La table en bois colle un peu, mais c’est bien le minimum à attendre de ce genre de lieu. Il faut pas longtemps pour qu’on ait une bière chacun posée devant nous.
« T’as une idée de comment procéder, Kaystak ? J’me disais qu’on pouvait prendre l’ambiance puis éventuellement monter directement par l’escalier qu’est derrière le bar. Pas dit qu’on nous laisse, cela dit. Doit être réservé à la clientèle. »
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Une Ombre parmi les Ombres...
Une quinzaine d'année ? C'est étrange, je ne le voyais pas si vieux. Ou bien il avait commencé assez jeune. Ou il me mentait. Il était tellement désinvolte que je n'arrivais pas à déterminer tout ce qui était vrai sous ses dires. Il y a des choses vrai mais je me sens titiller par moment pour une raison que je ne saurais donner. Comme s'il cachait quelque chose de véritablement important. Faisait-il partie de ce milieu ? Si c'était le cas, les gens le reconnaîtraient. Il enchaîna rapidement lui aussi sur ma fonction, avec une question un peu humour.
Est-ce que je lui disais la vérité ? En soit s'il était détective privée, cela ne devrait poser aucunement que je lui dise qui j'étais réellement. Et cela me permettrait de doser un peu sa réaction et essayer d'en savoir un peu plus sur lui.
- Je fais partis des Sentinelles des Montagnes, au sein du Blizzard, corps de Garde de la Forteresse.
Je n'en ajouta pas plus, ce n'étais pas nécessaire. S'il voulait se renseigner sur moi par la suite, il faudrait y mettre les moyens. Malgré notre affiliation à la Garde, la Forteresse est particulièrement isolé et vu différemment du reste de la Garde. Alors imaginez ceux qui ont encore plus au Nord... Nous étions insignifiant pour les gens et rien que le fait que le nom de ma section soit connu de certains non initié seraient déjà un exploit en soit.
Nous finîmes par arriver devant la taverne. Et rien qu'en le regardant, j'ai pas vraiment envie de pénétrer dans le bâtiment. C'est le genre de taverne miteuse que tu laisses de côté parce que tu as peur d'attraper la crève rien qu'a toucher leurs tables. Mais s'il fallait en passer par la, allons-y, je n'allais pas faire ma précieuse. J'ai connu bien pire que cela. En rentrant, c'est exactement comme je l'ai imaginé. Vraiment miteux... On va s'installer à une table poisseuse, sur des tabourets. J'aurais préféré une chaise. J'en avise une un peu plus loin et vais la récupérer, la retournant pour m'installer dos au mur, dossier de la chaise contre mon mur. Bien, là on était mieux.
On nous apportant nos consommations. Les verres étaient dégueulasse mais je m'y attendais. Par contre la bière avait une couleur vraiment... Étrange. J'aurais pissé dedans, cela aurait donné la même chose. Je trempais mes lèvres avant de grimacer. Ça va, c'pas si mauvais pour le lieu. Cela aurait pu être incroyablement pire. Vrenn finit par me demander la marche à suivre pour appréhender les demoiselles. Je balança un large coup d'oeil à la salle. A part deux-trois poivrots somnolent dans un coin, il n'y avait pas grand monde d'intéressant.
- Vu l'état des lieux, je pense pas que l'on nous pose problème si on monte directement. Sinon, on peux toujours demander à la serveuse ou tenancier derrière le bar. Je me fiche pas mal de la méthode. Elles auront sans doute acheté le silence de leurs présence. On peux toujours gueuler leurs noms et voir s'il y a une création de bordel ou pas à l'étage.
J’appelai celle qui nous avait filé nos bières. Elle était beaucoup trop jolie pour travailler ici. Cela devait être la fille du tavernier. Elle semblait un peu gêné de devoir répondre si oui ou non deux gonzesses s'étaient pointés pour prendre une piaule. Elle en rougit même, disant que ce n'était pas elle qui s'occupait des registres et d'aller voir son père. Soupirant, je me tourna vers Vrenn.
- Je te laisse t'en occupé ? Tu me sembles... Plus diplomate.
Est-ce que je lui disais la vérité ? En soit s'il était détective privée, cela ne devrait poser aucunement que je lui dise qui j'étais réellement. Et cela me permettrait de doser un peu sa réaction et essayer d'en savoir un peu plus sur lui.
- Je fais partis des Sentinelles des Montagnes, au sein du Blizzard, corps de Garde de la Forteresse.
Je n'en ajouta pas plus, ce n'étais pas nécessaire. S'il voulait se renseigner sur moi par la suite, il faudrait y mettre les moyens. Malgré notre affiliation à la Garde, la Forteresse est particulièrement isolé et vu différemment du reste de la Garde. Alors imaginez ceux qui ont encore plus au Nord... Nous étions insignifiant pour les gens et rien que le fait que le nom de ma section soit connu de certains non initié seraient déjà un exploit en soit.
Nous finîmes par arriver devant la taverne. Et rien qu'en le regardant, j'ai pas vraiment envie de pénétrer dans le bâtiment. C'est le genre de taverne miteuse que tu laisses de côté parce que tu as peur d'attraper la crève rien qu'a toucher leurs tables. Mais s'il fallait en passer par la, allons-y, je n'allais pas faire ma précieuse. J'ai connu bien pire que cela. En rentrant, c'est exactement comme je l'ai imaginé. Vraiment miteux... On va s'installer à une table poisseuse, sur des tabourets. J'aurais préféré une chaise. J'en avise une un peu plus loin et vais la récupérer, la retournant pour m'installer dos au mur, dossier de la chaise contre mon mur. Bien, là on était mieux.
On nous apportant nos consommations. Les verres étaient dégueulasse mais je m'y attendais. Par contre la bière avait une couleur vraiment... Étrange. J'aurais pissé dedans, cela aurait donné la même chose. Je trempais mes lèvres avant de grimacer. Ça va, c'pas si mauvais pour le lieu. Cela aurait pu être incroyablement pire. Vrenn finit par me demander la marche à suivre pour appréhender les demoiselles. Je balança un large coup d'oeil à la salle. A part deux-trois poivrots somnolent dans un coin, il n'y avait pas grand monde d'intéressant.
- Vu l'état des lieux, je pense pas que l'on nous pose problème si on monte directement. Sinon, on peux toujours demander à la serveuse ou tenancier derrière le bar. Je me fiche pas mal de la méthode. Elles auront sans doute acheté le silence de leurs présence. On peux toujours gueuler leurs noms et voir s'il y a une création de bordel ou pas à l'étage.
J’appelai celle qui nous avait filé nos bières. Elle était beaucoup trop jolie pour travailler ici. Cela devait être la fille du tavernier. Elle semblait un peu gêné de devoir répondre si oui ou non deux gonzesses s'étaient pointés pour prendre une piaule. Elle en rougit même, disant que ce n'était pas elle qui s'occupait des registres et d'aller voir son père. Soupirant, je me tourna vers Vrenn.
- Je te laisse t'en occupé ? Tu me sembles... Plus diplomate.
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Un garde, évidemment. Enfin, j’ai l’habitude de bosser en leur compagnie, avec ou contre eux, donc j’vais m’débrouiller pour en faire quelque chose. Bon point, la Forteresse, c’est le bout du monde, et les chances que j’le recroise à l’avenir sont nulles : j’évite soigneusement toute mission qui se rapproche de la Frontière, missions pour lesquelles je suis pas du tout qualifié. Nan, c’est les gros bœufs, les poids lourds de la Guilde qui recoltent les vacances à la neige.
Il essaie bien d’amadouer la serveuse en lui parlant, mais il a pas le bon langage. C’est probablement une nana qui tapine pour le patron dans les chambres quand y’a pas trop de monde dans la salle. P’tet même que c’est la famille du tavernier, et qu’il la rentabilise à fond comme ça. Ça s’est déjà vu, et on fait ce qu’on peut pour remplir la caisse. Mais Kaystak se défausse de toute responsabilité pour laisser faire le professionnel des bas-fonds que j’suis.
« Gueuler, ça me semble un mauvais plan, si elles décident de se faire la malle direct. Genre là, pour les retrouver, après, ça serait une sacrée misère. »
Ouais, dans ces cas-là, moi j’connais une bonne méthode.
« Ouais, j’vais t’montrer comment ça marche, la diplomatie dans ce genre de quartiers. Suis et garde l’air renfrogné comme ça, c’est parfait. »
J’laisse ma bière en plan, elle était pas bonne de toute façon. Pas vraiment surprenant vu ce qu’on a payé, cela dit. Même si ça fait toujours un peu de mal de laisser une bière en plan, parfois, c’est le plus prudent, et j’veux la pleine mesure de mes facultés pour chopper les deux salopes. J’me rapproche du comptoir sous le regard un peu méfiant de la serveuse. Tapineuse, j’en suis sûr maintenant, elle regarde si j’vais négocier directement avec son mac.
Le tenancier nous regarde approcher avec un air neutre. On fait pas trop ton sur ton par rapport à l’ambiance du bouge, alors il doit se dire que ça pue. Il a les mains soigneusement sous le comptoir du bar, probablement pour tenir un couteau, un gourdin, ou un nerf de bœuf. J’lui adresse un sourire bon enfant.
« Scusez-moi, on peut monter avec… ? »
Que j’fais en pointant du doigt la nana. Quand il tourne automatiquement les yeux, même d’une fraction, dans la direction que j’indique, j’lui colle mon point droit dans la gueule. Puis j’le choppe par le col, j’le tire vers moi, et j’lui écrase la tête contre son comptoir, trois fois, pour faire bonne mesure. Puis une quatrième, quand même, pour le plaisir, je l’avoue. La serveuse s’est barrée dès que les premiers coups sont tombés, p’tet pour aller chercher du renfort, p’tet pour juste pas être là.
« Tu vois, Kaystak, le monsieur veut bien nous laisser passer. »
J’écarte le battant du zinc, et j’monte l’escalier qui mène aux piaules, dans les étages. Plus qu’à trouver la bonne, et faire une belle rencontre.
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Une Ombre parmi les Ombres...
Il est vrai que si j'avais bien des lacunes, cela venait de la manière dont j'avais de gérer mon langage et tout ce qui touche à la diplomatie et négociation. Le fait que je sois distant avec a peu près tout n'aide pas aussi. C'est l'une des choses pour laquelle je me devais d'être accompagné certains moment. Finalement, mon acolyte eut une suggestion et je la suivis. Prendre un air renfrogné ? Ouais, mon air de tous les jours quoi... Néanmoins, je creusa un peu plus le visage qu'a l'ordinaire, histoire de faire un peu plus vrai.
Même si cela me faisait mal au cœur, je laissa ma pinte sur la table. Au pire, je pourrais toujours l'emporté. Malgré qu'elle ne soit pas bonne, je détestais gâcher. Surtout de la bière. C'est sacré. En arrivant près du bar, je vois que le gars derrière garde ses mains bien caché en dessous du comptoir. Qu'est-ce que ça peux cacher comme arme ? Cela m'intriguait, je voulais la voir, histoire de savoir si c'est de l'exotique ou non. J'aime toujours ajouter une nouvelle arme à mon arsenal. Et cela me changerait un peu, niveau entraînement.
C'était rapide. Même moi, j'aurais eu du mal à l'éviter. Et l'encaisser, j'en parle pas. Il paye pas de mine mais il a une sacrée droite le Vrenn. Si je venais à me battre contre lui, je ne serais pas surpris au moins. Par contre, je dus serrer les poings en le voyant exploser la tête du pauvre gars sur son comptoir. Ce n'était pas... Une méthode que j'appréciais. Très peu enclin à la violence gratuite, encore moins quand je le vois apprécier cela. Cela m'en fit presque crisser des dents.
Une fois fait, il prit la direction des escaliers. En montant, je ne perçus rien de spécial au niveau des chambres. Elles semblaient même assez... Vide. Une première porte ouverte, une deuxième, une troisième. Il n'y avait rien. En même temps, a quoi je m'attendais dans une taverne aussi miteuse... Personne ne veux des chambres, sauf pour faire sa petite affaire discrètement avec des personnes peu recommandable.
La dernière porte était verrouillé. Cela me fit soupirer. Je pouvais exploser la porte comme je voulais mais je restais un garde. La dégradation des biens publics, très peu pour moi. J'arrivais déjà à passer outre certaines choses mais là... Je me mis entre la serrure et Vrenn, histoire de pas lui montrer ce que je faisais et fit couler de l'acier dans la serrure, que je modela ensuite pour qu'il prenne la forme exacte de la clé. Cela me prit que quelques secondes et la porte s'ouvrit sans grande difficulté.
En faisant disparaître mon acier, je passa ma tête dans la pièce. Il y avait un homme qui semblait bien affairé avec deux demoiselles. Vu que je savais pas à quoi elle ressemblait, je les pointa du pouce par dessus mon épaule à celui qui pourrait les reconnaître.
- Ce sont elles ?
Si la réponse était négative, il allait falloir marcher à travers la ville pour les trouver. Au bordel. Et mon nez me disait qu'il allait y avoir du grabuge.
Même si cela me faisait mal au cœur, je laissa ma pinte sur la table. Au pire, je pourrais toujours l'emporté. Malgré qu'elle ne soit pas bonne, je détestais gâcher. Surtout de la bière. C'est sacré. En arrivant près du bar, je vois que le gars derrière garde ses mains bien caché en dessous du comptoir. Qu'est-ce que ça peux cacher comme arme ? Cela m'intriguait, je voulais la voir, histoire de savoir si c'est de l'exotique ou non. J'aime toujours ajouter une nouvelle arme à mon arsenal. Et cela me changerait un peu, niveau entraînement.
C'était rapide. Même moi, j'aurais eu du mal à l'éviter. Et l'encaisser, j'en parle pas. Il paye pas de mine mais il a une sacrée droite le Vrenn. Si je venais à me battre contre lui, je ne serais pas surpris au moins. Par contre, je dus serrer les poings en le voyant exploser la tête du pauvre gars sur son comptoir. Ce n'était pas... Une méthode que j'appréciais. Très peu enclin à la violence gratuite, encore moins quand je le vois apprécier cela. Cela m'en fit presque crisser des dents.
Une fois fait, il prit la direction des escaliers. En montant, je ne perçus rien de spécial au niveau des chambres. Elles semblaient même assez... Vide. Une première porte ouverte, une deuxième, une troisième. Il n'y avait rien. En même temps, a quoi je m'attendais dans une taverne aussi miteuse... Personne ne veux des chambres, sauf pour faire sa petite affaire discrètement avec des personnes peu recommandable.
La dernière porte était verrouillé. Cela me fit soupirer. Je pouvais exploser la porte comme je voulais mais je restais un garde. La dégradation des biens publics, très peu pour moi. J'arrivais déjà à passer outre certaines choses mais là... Je me mis entre la serrure et Vrenn, histoire de pas lui montrer ce que je faisais et fit couler de l'acier dans la serrure, que je modela ensuite pour qu'il prenne la forme exacte de la clé. Cela me prit que quelques secondes et la porte s'ouvrit sans grande difficulté.
En faisant disparaître mon acier, je passa ma tête dans la pièce. Il y avait un homme qui semblait bien affairé avec deux demoiselles. Vu que je savais pas à quoi elle ressemblait, je les pointa du pouce par dessus mon épaule à celui qui pourrait les reconnaître.
- Ce sont elles ?
Si la réponse était négative, il allait falloir marcher à travers la ville pour les trouver. Au bordel. Et mon nez me disait qu'il allait y avoir du grabuge.
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Sympa, le truc de Kaystak pour ouvrir la porte. Il était devant et c’est pas bien éclairé, donc j’ai pas pu bien voir ce qu’était son pouvoir, par contre. Mais il a mis la main sur la serrure, la bobinette n’a pas chu mais ça s’est ouvert. J’en demandais pas plus, j’avais un arsenal de méthodes sous la main : le rossignol, le coup de tatane, ou bien, pour faire original, toquer poliment. Nan, j’déconne, jamais j’aurais fait ça, ça aurait supposé perdre tout élément de surprise.
En tout cas, monsieur a l’air de s’amuser en charmante compagnie. Et de ce que je sais de mes deux salopes, le service trois pièces les intéresse pas des masses. Pourtant, en termes de morphologie et de couleur de tifs, on pourrait s’y croire.
« Hé, putain, vous branlez quoi à rentrer dans ma chambre ?
- C’est toi qui les as invités ? Se plaint la blonde.
- Nan, j’les connais pas. »
J’lève la main en signe d’apaisement.
« Désolé, on s’est trompé de piaule. Reprenez vos affaires sans faire attention à nous. »
J’tire la porte et Kaystak dans le couloir, et on les entend pester à travers le mince battant en bois. Puis ça glousse, puis si ça rit, puis ça semble à nouveau très, trop occupé pour continuer à nous prêter la moindre attention.
« C’est pas elles, d’après mes informations. Enfin, elles ressemblaient pas à ça, des descriptions que j’ai eues. Pas le bon nez, ni les yeux. Bon, ça veut dire que c’est plutôt clair, faut aller à l’autre localisation, hé ? »
Et pas trop traîner, des fois que la serveuse revienne accompagnée par des poids lourds aptes à nous expliquer qu’il faut être gentil avec les taverniers, et pas les tabasser sauvagement juste pour gagner un peu de temps. J’ai même pas fauché la caisse, c’est dire à quel point j’fais preuve d’une probité exemplaire, merde.
On redescend, et j’regarde ma bière que j’laisse en plan, pendant que Kaystak descend la sienne cul sec. Mouais, tant qu’il tangue pas dans les rues et continue à servir à quelque chose, j’dis pas… Le patron se tient le nez et nous regarde d’un air mauvais. Je hausse les épaules, et j’sors, suivi de mon acolyte juste après.
Le bordel, donc. J’sens que ça va être plus compliqué, là, pour le coup. La matrone est pas partageuse, et le service d’ordre autrement plus sérieux qu’ici.
« C’est quelques pâtés de maison plus loin. On pourra pas faire la même approche qu’ici, par contre. On peut aller repérer les lieux à l’intérieur par contre. Mais les gorilles nous laisseront pas circuler librement sans raquer. »
Hm, est-ce que je pousse mon utilité jusque-là ?
« J’vais pas te mentir, j’y suis déjà allé, et c’était pas pour le travail. Ils se rappelleront pas de moi, cela dit. Donc j’ai une vague idée de la disposition des lieux. Normalement, y’a toute une partie du bâtiment à laquelle on peut pas accéder, qu’est réservée pour les soirées spéciales et les appartements des gens qui bossent. C’est là qu’on doit aller voir, j’pense. »
Après, pour la manière, on improvisera sur le coup, n’est-ce pas ?
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Une Ombre parmi les Ombres...
Braille, braille tant que tu le sens. Je me fiche pas mal de ce que tu as à rétorquer à ma venue. Je regardais Vrenn. Il était là, à les détailler, histoire de bien s'assurer si c'était eux ou non. Et finalement, il s'excusa et referma le battant. Avant même qu'il ne le dise, je savais que ce n'était pas elle. Bien, elles n'étaient donc pas présente. Comme quoi... Il me sorti qu'elles n'avaient pas les bons yeux ni nez. Intriguant. Comment peux-tu savoir des détails aussi précis ? Pour les yeux, je veux bien. Mais le nez ?
Je garda mes soupçons pour moi. Il les a côtoie, j'en suis certain. Il est vraiment différent dans sa manière de faire et de parler. Cela crée une disconvenance assez chaotique dans sa personnalité. Je veux bien ''essayer'' de croire qu'il est détective. Mais ce n'est en aucun cas quelqu'un d'honnête. Cela me fait cogiter le temps de redescendre. J'en ai même fini ma pauvre bière pas bonne d'un cul sec. Cette histoire commençait à m'ennuyer et me gonfler.
Je finis par suivre mon camarade à l'extérieur. Il était temps d'aller au bordel. Je n'étais pas à l'aise avec ce genre de chose. Assouvir ses pulsions contre de l'argent... L'excitation d'un entraînement ou d'un combat me fait le même effet. Voir même plus. Cela me bottait aucunement de devoir payer une nana pour être sur de m'assurer la place. Un soupir m'échappa. J'avais que peu d'argent sur moi et j'étais presque sur que cela ne m'assurerait pas les services d'une demoiselle de qualité.
- Nous trouverons bien un moyen. Tant qu'on peux circuler librement dans le bâtiment...
En suivant Vrenn, nous arrivâmes devant le bordel. Je fus un peu surpris de le voir extrêmement bien entretenu. Comme quoi, il fallait faire bonne impression pour garder un commerce florissant. En posant un pied à l'intérrieur, je sentis le regard pesant de plusieurs sur nos personnes. Je repéra immédiatement une demi douzaine de gorilles. Deux à l'entrée, derrière nous, un derrière ce qui semblait l'accueil, deux à l'étage et un gardant une porte au fond de la pièce.
Les regards se dissipèrent quand deux voluptueuses vinrent nous prendre les bras, minaudant et glissant des mots doux dans nos oreilles. Je ne pouvais pas dire que cela ne me faisait pas d'effet. Je restais un homme et un autre moment je me serais laissé tenter sans demander mon reste. Mais aujourd'hui, je n'avais pas réellement la tête à cela. On nous mena à l'accueil où une autre femme nous demanda ce qu'il nous fallait. C'est Vrenn qui prit la tête de la discussion et il se tourna vers moi quand ils voulurent savoir si j'avais des goûts spécifiques.
Je fis semblant de réfléchir. J'avais effectivement des critères de femme ''parfaite'' physiquement. Je prenais juste le temps pour ne pas paraître louche. Je finis par relever la tête pour leur répondre.
- Rousse, peau laiteuse , yeux émeraudes si possible... Pour les formes, je n'ai pas spécifiquement de préférence mais un style de combattante m'irait très bien.
J’enfonçai mes mains dans les poches de mon manteau et attendis la suite des événements.
Je garda mes soupçons pour moi. Il les a côtoie, j'en suis certain. Il est vraiment différent dans sa manière de faire et de parler. Cela crée une disconvenance assez chaotique dans sa personnalité. Je veux bien ''essayer'' de croire qu'il est détective. Mais ce n'est en aucun cas quelqu'un d'honnête. Cela me fait cogiter le temps de redescendre. J'en ai même fini ma pauvre bière pas bonne d'un cul sec. Cette histoire commençait à m'ennuyer et me gonfler.
Je finis par suivre mon camarade à l'extérieur. Il était temps d'aller au bordel. Je n'étais pas à l'aise avec ce genre de chose. Assouvir ses pulsions contre de l'argent... L'excitation d'un entraînement ou d'un combat me fait le même effet. Voir même plus. Cela me bottait aucunement de devoir payer une nana pour être sur de m'assurer la place. Un soupir m'échappa. J'avais que peu d'argent sur moi et j'étais presque sur que cela ne m'assurerait pas les services d'une demoiselle de qualité.
- Nous trouverons bien un moyen. Tant qu'on peux circuler librement dans le bâtiment...
En suivant Vrenn, nous arrivâmes devant le bordel. Je fus un peu surpris de le voir extrêmement bien entretenu. Comme quoi, il fallait faire bonne impression pour garder un commerce florissant. En posant un pied à l'intérrieur, je sentis le regard pesant de plusieurs sur nos personnes. Je repéra immédiatement une demi douzaine de gorilles. Deux à l'entrée, derrière nous, un derrière ce qui semblait l'accueil, deux à l'étage et un gardant une porte au fond de la pièce.
Les regards se dissipèrent quand deux voluptueuses vinrent nous prendre les bras, minaudant et glissant des mots doux dans nos oreilles. Je ne pouvais pas dire que cela ne me faisait pas d'effet. Je restais un homme et un autre moment je me serais laissé tenter sans demander mon reste. Mais aujourd'hui, je n'avais pas réellement la tête à cela. On nous mena à l'accueil où une autre femme nous demanda ce qu'il nous fallait. C'est Vrenn qui prit la tête de la discussion et il se tourna vers moi quand ils voulurent savoir si j'avais des goûts spécifiques.
Je fis semblant de réfléchir. J'avais effectivement des critères de femme ''parfaite'' physiquement. Je prenais juste le temps pour ne pas paraître louche. Je finis par relever la tête pour leur répondre.
- Rousse, peau laiteuse , yeux émeraudes si possible... Pour les formes, je n'ai pas spécifiquement de préférence mais un style de combattante m'irait très bien.
J’enfonçai mes mains dans les poches de mon manteau et attendis la suite des événements.
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Vrenn IndraniSbire
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Hé bah, Kaystak aime bien fricoter avec ses collègues, pour vouloir spécifiquement d’une combattante assez athlétique ? C’est p’tet même pour ça qu’il a rejoint la Garde, hé, un long fantasme inassouvi ? J’me le note mentalement, ça pourrait être utile dans les heures à venir, voire d’ici quelques temps, si jamais on se recroise à l’occasion. Et, dans le pire des cas, ce sera aussi une bonne occasion de le chambrer, de se foutre de sa gueule, le pousser dans ses retranchements, histoire de voir s’il réagit.
J’adresse un clin d’œil à la nana pendue à mon bras, davantage hôtesse que prostituée. Elle fait du gringue aux clients, les met en condition, mais monte rarement, si j’dois me fier à ce que je sais des lieux comme celui-ci… et j’m’y connais. La tenancière est elle clairement une des matronnes qui chapeaute les lieux. Défraîchie mais encore pas trop mal conservée, encore que plus maquillée qu’un bateau volé, elle monte parfois avec les vieux habitués, qui l’ont connu à l’époque, ou ceux qui sont prêts à y mettre le juste prix, celui de l’expérience. Pour arrondir les fins de mois, tout ça.
J’ai un sourire un peu lubrique.
« Je les aime bien avec un peu de mordant aussi. Athlétique, mais plutôt blonde au teint mat, si possible.
- Première fois que vous venez ?
- Tout à fait, nous sommes de passage et on nous a recommandé ce lieu. »
Le mensonge me vient facilement aux lèvres, et elle observe notre carrure. Kaystak fait franchement soldat, mercenaire ou garde, et si j’ai un type plus lambda, notre association laisse peu de doutes. D’ailleurs, les vigiles ne s’y sont pas trompés, et nous surveillent un peu plus attentivement que les autres. C’est toujours au début que la clientèle peut faire du grabuge, ou à la fin.
« Paiement d’avance, alors. Vous voulez monter tout de suite ou profiter un peu du bar et du spectacle ? »
J’regarde le grand rez-de-chaussée, découpé en plusieurs pièces. Des filles et des hommes presque totalement dénudés circulent avec des plateaux à la main, et sur une estrade un spectacle met en scène deux filles qui se touchent sensuellement dans une semi-obscurité artificielle. De quoi mettre en jambe les clients, j’suppose. Dans les autres pièces, séparées simplement par d’épaisses tentures, on trouverait un petit orchestre de musique de chambre, une salle de jeux, un coin pour discuter, et je sais pas quelle autre bêtise devenue à la mode.
Evidemment, elle nous fait payer d’avance : on n’est pas du patelin, j’viens de le dire, ni des clients réguliers. C’est une bonne manière de se prémunir contre les emmerdes. Au moindre pet de travers, on est bon pour passer à travers la porte et atterrir directement dans le caniveau.
« On va monter tout de suite. Ça fera combien ? »
Quand elle annonce le prix, j’manque de m’étouffer.
« On n’a même pas vu les filles. J’paye pas sans voir. »
Elle pousse un soupir, agite une petite sonnette et parle dans un tube qui arrive à côté d’elle.
« Elles arrivent. »
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Une Ombre parmi les Ombres...
Et ce fut au tour de Vrenn de donner ses goûts. Ils étaient presque à l'opposé des miens. Cela me fit esquisser un léger sourire. Nous étions foncièrement différend. En tout point. En une autre occasion, un autre événement, nous nous serions sans doute battu avant même d'entamer la discussion. Et nous nous ne saurions même pas entendu par la suite. Comme quoi, il faut pas grand chose pour rapprocher des hommes. De l'alcool et des femmes. Et un peu d'éclatage de gueule. On était vraiment cliché. Mais vu que je ne pensais pas revoir cette homme, nous dirons que cela ne me dérangeait pas.
On nous intima de payer d'avance. Ha oui... Payer... J'avais oublié ce point là. Je fouilla dans mes poches pour essayer d'en tirer le plus d'argent possible. En me levant ce matin, si on m'avait dit que je me serais retrouvé dans un bordel, cela aurait presque pu me faire franchement rire au nez de la personne me l'ayant dit. Et pourtant... M'y voilà. Et il fallait que j'ai la somme adéquate ou cela risquait de barder pour mon matricule. Surtout que l'argent demandé était assez conséquente. Néanmoins, je réussis à trouver de quoi payer. Au moins, on était safe de ce côté.
Les filles arrivèrent et je ne pus retenir un souffle d'étonnement. Celle qu'on m'avait choisi était magnifique, correspondant presque à ce que je recherchais. Parce que, plus elle s'approchait, plus je me rendait compte de quelque chose me dérangeant à son vis à vis. Elle était jeune. Sans doute un peu trop pour ce lieu. Et cela me fit crisser des dents, la mâchoire complètement contracté. On nous les présenta et je la vis ne pas soutenir mon regard, gêné. Raaaah, pourquoi cela devait m'arriver... Celle de Vreen se colla contre lui et pressa son bras contre sa poitrine.
Je ferma les yeux et soupira. Je devais revoir ce que j'avais prévu. J’attrapai délicatement la main de ma ''partenaire'' et déposa un léger baiser dessus. Elle en rougit et m'aggripa le bras à son tour. Mon acolyte et moi-même furent mené par nos escortes, après avoir réglé bien-sur. Les gorilles nous regardèrent monter et disparaître au détour d'un couloir. Vrenn, en silence, m'indiqua où l'on devait se retrouver si on se séparait et j’acquiesçai pour lui signifier que j'avais compris. Mais nous étions dans des chambres peu éloigné, nous ne risquions pas de ne pas nous retrouver.
Tout autour de nous, des bruits charnels nous parvenaient, indiquant que nous n'étions pas seul et que le commerce du lieu battait son plein. Cela ne m'étonnait pas. C'était celui qui resterait sans doute le plus florissant au cours des années et des décennies à venir. Ma demoiselle me fit rentrer dans une chambre. Elle était assez simple, comportant juste un lit et une banquette pas très loin. Je retira mon manteau et le posa sur le lit. Je l'entendis fermer la porte ainsi que le bruit caractéristique d'une clé tournant dans une serrure. Cela ne m’empêcherais nullement de sortir mais soit. Cela n'était aucunement troublant.
Et je la vis commencer à se déshabiller, dos à moi. Je n'avais pas envie de ça et récupéra mon manteau. Je le posa sur ses épaules et garda mes mains dessus. Elle tourna un regard interrogatif et gêné vers moi. Je bredouilla une simple excuse et entoura sa nuque de mes bras, la soulevant légèrement du sol. L'air ne passa pas plus, l'empêchant de respirer et d'appeler à l'aide. Je compta mentalement et quand elle ne se débattit plus, je la posa délicatement sur le lit, vérifiant aussi qu'elle respirait toujours. J'en fus soulagé. Son inconscience devrait durer une bonne vingtaine de minutes. Suffisamment pour faire ce dont on avait à faire. J'ouvris la porte à ma manière et sortit furtivement.
Je ne devrais pas lui avoir causé de problèmes. De sales marque violacé prouveraient que je l'avais étranglé. Et l'empêcherais sans doute d'exercer son travail pendant quelques jours. Je ne savais pas si c'était bien ou pas du coup... Mais je n'étais pas la pour cela et fallait que je sortes ses pensées de mon esprit. Bon, il foutait quoi Vrenn ?
On nous intima de payer d'avance. Ha oui... Payer... J'avais oublié ce point là. Je fouilla dans mes poches pour essayer d'en tirer le plus d'argent possible. En me levant ce matin, si on m'avait dit que je me serais retrouvé dans un bordel, cela aurait presque pu me faire franchement rire au nez de la personne me l'ayant dit. Et pourtant... M'y voilà. Et il fallait que j'ai la somme adéquate ou cela risquait de barder pour mon matricule. Surtout que l'argent demandé était assez conséquente. Néanmoins, je réussis à trouver de quoi payer. Au moins, on était safe de ce côté.
Les filles arrivèrent et je ne pus retenir un souffle d'étonnement. Celle qu'on m'avait choisi était magnifique, correspondant presque à ce que je recherchais. Parce que, plus elle s'approchait, plus je me rendait compte de quelque chose me dérangeant à son vis à vis. Elle était jeune. Sans doute un peu trop pour ce lieu. Et cela me fit crisser des dents, la mâchoire complètement contracté. On nous les présenta et je la vis ne pas soutenir mon regard, gêné. Raaaah, pourquoi cela devait m'arriver... Celle de Vreen se colla contre lui et pressa son bras contre sa poitrine.
Je ferma les yeux et soupira. Je devais revoir ce que j'avais prévu. J’attrapai délicatement la main de ma ''partenaire'' et déposa un léger baiser dessus. Elle en rougit et m'aggripa le bras à son tour. Mon acolyte et moi-même furent mené par nos escortes, après avoir réglé bien-sur. Les gorilles nous regardèrent monter et disparaître au détour d'un couloir. Vrenn, en silence, m'indiqua où l'on devait se retrouver si on se séparait et j’acquiesçai pour lui signifier que j'avais compris. Mais nous étions dans des chambres peu éloigné, nous ne risquions pas de ne pas nous retrouver.
Tout autour de nous, des bruits charnels nous parvenaient, indiquant que nous n'étions pas seul et que le commerce du lieu battait son plein. Cela ne m'étonnait pas. C'était celui qui resterait sans doute le plus florissant au cours des années et des décennies à venir. Ma demoiselle me fit rentrer dans une chambre. Elle était assez simple, comportant juste un lit et une banquette pas très loin. Je retira mon manteau et le posa sur le lit. Je l'entendis fermer la porte ainsi que le bruit caractéristique d'une clé tournant dans une serrure. Cela ne m’empêcherais nullement de sortir mais soit. Cela n'était aucunement troublant.
Et je la vis commencer à se déshabiller, dos à moi. Je n'avais pas envie de ça et récupéra mon manteau. Je le posa sur ses épaules et garda mes mains dessus. Elle tourna un regard interrogatif et gêné vers moi. Je bredouilla une simple excuse et entoura sa nuque de mes bras, la soulevant légèrement du sol. L'air ne passa pas plus, l'empêchant de respirer et d'appeler à l'aide. Je compta mentalement et quand elle ne se débattit plus, je la posa délicatement sur le lit, vérifiant aussi qu'elle respirait toujours. J'en fus soulagé. Son inconscience devrait durer une bonne vingtaine de minutes. Suffisamment pour faire ce dont on avait à faire. J'ouvris la porte à ma manière et sortit furtivement.
Je ne devrais pas lui avoir causé de problèmes. De sales marque violacé prouveraient que je l'avais étranglé. Et l'empêcherais sans doute d'exercer son travail pendant quelques jours. Je ne savais pas si c'était bien ou pas du coup... Mais je n'étais pas la pour cela et fallait que je sortes ses pensées de mon esprit. Bon, il foutait quoi Vrenn ?
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Vrenn IndraniSbire
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Une fois qu’on est monté avec nos deux nouvelles copines, on est séparé, avec Kaystak. Il est emmené par sa gamine rouquine, et moi par ma blonde. Elle est même carrément dans ma cible. L’autre fait un peu jeune, mais j’suppose qu’il en faut pour tous les goûts. N’empêche, il me débecte un peu. Mais ça me surprend pas : c’est souvent ceux qu’ont l’air d’avoir le plus gros balais dans le cul qui sont les pires, de mon expérience. Dès que ça se positionne comme étalon moral, on peut être à peu près sûr de trouver un beau paquet de saloperies derrière. Et plus c’est puissant et riche, pire c’est.
Donc, finalement, le royaume devrait être content qu’il soit qu’un garde du bout du monde. Ha.
Ma blonde me tire par le bras jusqu’à une porte qu’est le clone exact de toutes les autres, mais qui doit être la piaule dans laquelle elle travaille. Elle ferme la porte, ne verrouille pas. Normal. Faut que la sécurité puisse intervenir rapidement, comme le gorille qu’on a vu dans l’escalier. Si la porte est fermée, ça peut signifier la mort de la marchandise, et la fuite du coupable, par une fenêtre, un mur, une téléportation.
Encore que la fenêtre est suffisamment petite et étroite qu’un gamin de dix ans pourrait plus passer. La question, c’est est-ce que c’est pour garder les clients à l’intérieur, ou les putes ?
Elle se retourne à peine que j’suis déjà sur elle. Je l’embrasse fougueusement, contre le battant de la porte, et mes mains parcourent son corps. Elle passe ses doigts sur mes épaules, ma nuque, mes joues. Son genou vient s’accrocher au-dessus de ma hanche et elle feint bien la passion que je lui insuffle. Puis j’glisse la dextre sous ses vêtements, et j’la porte à moitié jusqu’au grand lit aux draps d’effet.
J’m’embarrasse pas à prendre mon temps, vu que justement j’en ai pas vraiment. Alors que j’me prépare à finir, j’abats le pommeau d’un de mes couteaux contre sa tempe, et sa tête rebondit contre le matelas. Elle ouvre la bouche pour crier, mais le second coup l’étend pour le compte. J’termine et j’remonte mon pantalon, et j’l’attache avec la couette, pour m’assurer qu’elle aille pas hurler partout avant qu’on ait retrouvé les deux voleuses. J’pense qu’il nous faudra pas beaucoup de temps, mais on sait jamais.
Quand j’sors de la chambre, j’avise Kaystak à notre point de rendez-vous. Il a l’air de regarder nerveusement autour de lui, et de m’attendre depuis un certain temps. Il regarde un côté de mon cou quand j’arrive, alors j’y passe la main pour ramener un peu sang. Fougueuse.
« Ben quoi ? Au prix qu’on a payé pour monter, autant en profiter un peu. Elle était bien, ta petite fille ? J’pensais pas que tu les prendrais aussi jeunes. »
J’attends pas de réponse, et j’avance directement vers la partie du bâtiment qu’est habituellement réservée aux grandes soirées. Un gorille attend devant la porte qui fait la jonction entre les deux couloirs, et il se redresse en nous voyant approcher.
« Messieurs, il n’y a rien par là. Les escaliers pour repartir se trou… »
Mon poing s’écrase contre son nez, puis il se retrouve à loucher sur la pointe de mon surin. Il lève sagement les bras, et on peut le ligoter et bâillonner tranquillement. Puis on peut ouvrir la porte pour regarder ce qui se trouve derrière. J’y traîne aussi le corps attaché du gardien. De mémoire, on devrait trouver des suites de grands salons remplis de coussins, de rideaux, et de canapés façon baisodrome, et quelques chambres plus intimes. Mon pari, c’est qu’elles se trouvent quelque part dans le dédale.
Y’a plus qu’à.
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Une Ombre parmi les Ombres...
Au vu du temps où je l'attendis, je supputa qu'il prenait un peu de plaisir avec la demoiselle qu'il a eu dans sa chambre. Comme si on pouvait se le permettre. Je me fichais pas mal de gâcher mon argent ainsi, je n'étais pas vraiment quelqu'un de matériel après tout. Je cherchais simplement à récupérer ce pour quoi j'étais là. Et m'éloigner le plus rapidement de ce genre d'endroit. Je le vois ENFIN sortir de sa chambre, légèrement débraillé.
Je le scrute et il me rejoint, se rhabillant prestement. Sa justification et sa question me firent à peine agiter la main en guise de simple réponse. Je ne pense pas qu'elle le satisferait et on perdrait du temps en discussion futile. Je n'avais jamais demandé aussi jeune... Elle aurait pu être ma deuxième petite sœur... Jamais je ne l'aurais touché. De toute façon, il ne semble pas attendre une quelque réponse de ma part et commence à avancer droit vers le couloir que nous avions vu il y a peu.
Un homme, un garde, nous fais face. Il tente d'abord de nous écourter mais Vrenn fait montre d'une diplomatie particulièrement efficace. Nous l'attachons rapidement et le mettons dans une pièce tranquille, histoire qu'il évite de rameuter tous ses potes. Pas que cela me dérange une bonne baston hein mais ils sont dans leur droit et cela me ferait chier de devoir leur taper dessus. Bref, il était temps d'explorer.
Une petite minorité des chambres où nous passâmes étaient vide et accélèrent donc notre recherche. La luxure, les froufrous et autre couleur rouge commençaient sincèrement à me monter à la tête. Je pense que j'en ai fias une overdose et risque de plus pouvoir en voir correctement par la suite. Oui je prends le temps de penser à cela vu que c'est loooooooong de simplement trouver deux fucking demoiselle dans un bordel. Après... On passe vite de chambre en chambre. Un couple ? Check. Un mec, une nana ? Pas recherché.
Le nombre de remontrance que l'on s'est pris au cours de toute cette recherche m'aura aussi anesthésié pour un temps. Oh et pareil pour le nombre de parties intime vu. J'ai même du calmer un mec un peu trop bouillant qui souhaitait réparation. Il a pris mon front sur son nez et s'est écroulé. Un simple regard de ma part ensuite le fit s'excuser. Pour sa défense, j'ai légèrement recouvert mon occipitale d'acier. Il a pas du apprécier.
Nous n'avions fais que la moitié des chambres quand Vrenn m'arrêta en entendant un éclat de voix. Apparemment il semblait avoir reconnu quelqu'un. J'espérais sincèrement qu'il s'agissait de nos deux voleuses. Au moins, nous en aurions fini avec cette putain de journée. Nous pénétrâmes dans la chambre et découvrirent deux nanas qui allaient commencer des ébats. Elles nous regardèrent farouchement et je pus lire dans leur regard que nous n'étions pas les bienvenus.
- Ce sont-elles ? Demandais-je à Vrenn.
Je le scrute et il me rejoint, se rhabillant prestement. Sa justification et sa question me firent à peine agiter la main en guise de simple réponse. Je ne pense pas qu'elle le satisferait et on perdrait du temps en discussion futile. Je n'avais jamais demandé aussi jeune... Elle aurait pu être ma deuxième petite sœur... Jamais je ne l'aurais touché. De toute façon, il ne semble pas attendre une quelque réponse de ma part et commence à avancer droit vers le couloir que nous avions vu il y a peu.
Un homme, un garde, nous fais face. Il tente d'abord de nous écourter mais Vrenn fait montre d'une diplomatie particulièrement efficace. Nous l'attachons rapidement et le mettons dans une pièce tranquille, histoire qu'il évite de rameuter tous ses potes. Pas que cela me dérange une bonne baston hein mais ils sont dans leur droit et cela me ferait chier de devoir leur taper dessus. Bref, il était temps d'explorer.
Une petite minorité des chambres où nous passâmes étaient vide et accélèrent donc notre recherche. La luxure, les froufrous et autre couleur rouge commençaient sincèrement à me monter à la tête. Je pense que j'en ai fias une overdose et risque de plus pouvoir en voir correctement par la suite. Oui je prends le temps de penser à cela vu que c'est loooooooong de simplement trouver deux fucking demoiselle dans un bordel. Après... On passe vite de chambre en chambre. Un couple ? Check. Un mec, une nana ? Pas recherché.
Le nombre de remontrance que l'on s'est pris au cours de toute cette recherche m'aura aussi anesthésié pour un temps. Oh et pareil pour le nombre de parties intime vu. J'ai même du calmer un mec un peu trop bouillant qui souhaitait réparation. Il a pris mon front sur son nez et s'est écroulé. Un simple regard de ma part ensuite le fit s'excuser. Pour sa défense, j'ai légèrement recouvert mon occipitale d'acier. Il a pas du apprécier.
Nous n'avions fais que la moitié des chambres quand Vrenn m'arrêta en entendant un éclat de voix. Apparemment il semblait avoir reconnu quelqu'un. J'espérais sincèrement qu'il s'agissait de nos deux voleuses. Au moins, nous en aurions fini avec cette putain de journée. Nous pénétrâmes dans la chambre et découvrirent deux nanas qui allaient commencer des ébats. Elles nous regardèrent farouchement et je pus lire dans leur regard que nous n'étions pas les bienvenus.
- Ce sont-elles ? Demandais-je à Vrenn.
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N’empêche, si les prix étaient pas aussi prohibitifs, j’y reviendrais plus souvent, ici, surtout dans la partie réservée aux riches. Le coin est vraiment sympa, et les nanas plutôt plus jolies que de l’autre côté du bâtiment. Ou, en tout cas, mieux apprêtées, ce qui doit revenir sensiblement au même. Par contre, les clients sont plus laids, j’me demande si y’a une relation proportionnelle inverse entre la thune et l’apparence, avec quelque part dans l’équation une bonne dose de misère sexuelle.
Pasque les modèles de gravure, a priori, ils ont pas besoin de venir ici, à moins que ce soit pour des passe-temps extrêmement spécifiques. Ha.
On ouvre finalement une porte sur deux nanas en petite tenue, et c’est enfin le gros lot. J’ai cru que la piste était fausse, et le vieux du coin d’informations m’aurait entendu. Enfin, il aurait surtout retrouvé les cadavres que j’aurais semés tout autour avant de foutre le feu à sa vieille barraque de merde. On a juste joué de malchance sur notre première destination, mais il avait bon, ce con.
« Ouais, c’est elles. »
Elles sont aussi bien foutues que dans mes souvenirs, et si on voit pas tout, la part laissée à l’imagination est assez minime. Un coup d’œil à Kay, mais il a pas l’air le genre distrait par ça, et moi, j’suis assez détendu, en l’état. En deux enjambées, on arrive au niveau du plumard, mais c’est le temps qu’il leur a fallu pour séparer leurs membres mêlés et s’écarter, l’une d’une roulade, l’autre d’une roue. J’bondis par-dessus le lit et j’plaque la plus proche au sol.
J’prends un coup de genou dans les parties, mais il est légèrement désaxé, donc c’est plus de peur que de mal. Et la nana se fige quand elle sent le pointe de mon couteau juste contre la peau tendre de son menton. Maintenant qu’elle a compris qu’elle est coincée, j’lève les yeux vers l’autre, mais Kay la maintient contre le mur d’une clé de bras. Pas vu comment il a fait, et aucune importance, au demeurant.
Celle que j’maintiens au sol, la blonde, me regarde presque comme si je lui rappelais vaguement quelqu’un. Elle se creuse la tête, mais ça revient pas particulièrement, faut croire. J’pensais que j’marquerais leur mémoire un peu mieux que ça, mais j’en suis pas déçu : mon binôme risquerait de pas tout à fait assumer d’aider un criminel à se venger des deux qui l’ont roulé dans la farine, même s’il veut juste récupérer une broutille sentimentale. C’est le souci des gens trop droits, ça, ils se retrouvent vite coincés.
« On sait que vous avez ramassé un sacré pactole en volant dans toutes les piaules de la Citadelle. Inutile de tenter une dinguerie avec vos pouvoirs. Au moindre soupçon, je plante, et ce sera tant pis pour tout le monde. »
J’la laisse voir dans mon regard détendu que j’en ai effectivement pas grand-chose à foutre. Ils m’oublieront vite.
« Où est-ce que c’est caché ?
- Pourquoi on te le dirait, connard ?
- En échange de vos vies, par exemple. »
La présence de Kay facilite pas les choses, par moments. J’les aurais bien butées, pour pas laisser de traces qui remonteraient aux objets qu’on a volés. Ça me permettrait de les revendre plus aisément. Pour appuyer mon argument, j’assène un coup de genou de tout mon poids dans son diaphragme, et elle part en quinte de toux pour essayer de reprendre son souffle.
« Vous inquiétez pas, personne ne s’inquiètera de vos cris, et on a tout notre temps, vous savez… que j’souffle. »
J’jette un œil vers Kay, mais il a pas l’air de réagir pour le moment. Hé, un peu de soutien, gars ? Tu veux bien retrouver ta babiole, non ?
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