La demoiselle s'était à son tour penchée vers a petite créature à écailles. Elle ressemblait à si méprendre à une enfant en admiration devant un petit Kuri-kuri. C'était vraiment la photo cliché de la belle et jeune femme se tenant devant un petit être trop choupi. Il ne manquait plus que les petites étoiles sortant de ses yeux et l'on pourrait facilement se croire dans un conte de fée. Ce qui je dois bien l'avouer me fis quand même sourire.

Juste après que la petite bébête ai fini de manger et de se gratter. Je sentis un petit coup dans mes côtés. Rien d'alarmant c'était juste ma partenaire qui me faisait signe de regarder à terre. Effectivement, au sol gisait notre salut. Dans ma tête c'était un peu comme si toute la capitale s'était réunis pour faire une fiesta mortal!! J'entendais déjà les tambours et trompettes sonnant le début du carnaval, les cries de joies des gens pressés sur le bord des routes et que dire des feux d’artifices qui explosaient semant par millier de petites étincelles prête à s'embrasser de nouveau... Pourtant même si j'avais légèrement déconnecté niveau cerveau, mon corps n'en trahis aucun signe. J'opinais une fois  juste pour bien montrer que j'avais bien reçu le message.

Pour toute réponse, la dresseuse de glooby, ne reçu que mon silence... Je me rapprochais alors de l'animal... On parle toujours de la loutre... pas de Jaina! Entre elle est moi, il n'y avait que dale... sauf peut-être du respect, ce qui n'était déjà pas si mal. A propos les prochaines lignes risquent de vous choquez, si c'est le cas, je m'excuse d'avance, vous avez bien sûr le droit de regarder un petit spot sur les Mantabus durant les trente secondes qui vont suivre. Vous pouvez également durant ce temps allez vous chercher une bière ou tous autres boissons alcoolisés. Bref... Merci de ne pas me jugez trop vite. C'est alors que je me baisse de façon à avoir son regard dans le mien, je tant juste ma main vers l'amphibien, je roule à gauche, je roule à droite. Je fais le serpent avec ma main. Du façon inattendu, la dracoloutre, se roule elle aussi sur la berge, répétant les même mouvement que moi, que des choses simple. Après une dizaine de minutes de conneries du genre. Le petit animal et moi sommes devenues plutôt copains. La bestiole s'amuse à monter et à descendre de ma jambe, le la prends dès lors à bras, à la façon d'un nouveau né, lui grattant le ventre.

"Je pense que je vais te laisser, l'écaille, pour ma part je pense que j'ai ce qu'il me faut... "

Je fais référence à ma prise du jour. Je ne la transforme pas encore en tatouage... à vrai dire, je n'ai pas envie que mon future compagnon me quitte déjà. Sa tête triangulaire est trop attachante. Je décide alors de la laisser parcourir le chemin avec nous mais pas question de la laisser gambader. Cela nous ralentirait. Je la pose dès lors sur mes épaules, sa tête sur mon côté droit, tendit que sa queue se trouve à gauche. De façon à ce que durant la marche, c'est ça bouille que la guerrière verrait et non ses fesses.

"Et de trois sur trois...nous avons plus qu'à nous rendre au grand-port. Le seul problème que nous aillons à nous soucier maintenant c'est de trouver de quoi manger pour ce soir et demain matin. "

Et c'était déjà beaucoup en soi. Pour ma part, il ne me restait plus rien, si ce n'était le rat d'Aeris... mais bon il ne devait plus être très frai. A vrai dire je pris la décision de le jeter dans l'eau. Même la chouette n'en voudrait plus pour se nourrir... C'est pour dire! Une fois debout et prêt à repartir, je me remis en route, je suppose suivi de la demoiselle.

"Notre destination se trouve plus loin, je propose de nous trouver un abri, de quoi manger et puis de dormir tant bien que mal... avant de reprendre notre route à l'aube... histoire d'arriver en ville sur le coup des dix heures. "

Plus tard dans la journée, quant bien même il faisait encore jour, je commençais à préparer le camp : petits bois secs et quelques plus grosses branches en guise de bûche pour la soirée. Nous l'avions établis au pied d'un arbre. Unique rescapé de la flore voisine. Quant à la faune, je ne m'y étais pas encore intéresser, mais vu l'heure et les efforts demandés cela ne risquait pas trop de tarder.

"Comment vois-tu la chose? On essaye de trouver quelque chose à chasser ou bien on se concentre sur les végétaux. A savoir champignons, racines... On pourrait très bien trouver des vignes à bulles ou des divinams après tout, elles poussent partout et en toutes saisons. "

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La jeune femme souleva un point important comment allais-je nommé ma nouvelle compagne ou compagnon? Déjà il fallait que je vérifie si c'était un mâle ou une femelle et pour se faire il n'y avait pas trente-six solutions... Maintenant que je pouvais la bouger un peu comme je voulais, la pris dans mes mains de façon à avoir le bas de son ventre. Encore un peu et je pense qu'on aurait dit que je le montrais à toute une l'assemblée... Laquelle pas la moindre idée... Ça me rappel cette pièce de théâtre ou un jeune smilodon devient roi d'une grande étendu de terre après la mort de son père tuer par son oncle. Je pense que la pièce de théâtre se nomme Smilodon king.

"Du coup, puisque nous avons un monsieur, je vais le nommer Kawa..."

Autour du feu tout était calme. Si ce n'est les gazouillement de mon estomac et des cris de la petite bête. Jaina avait émit l'hypothèse d'une soupe au gout peu prononcer... Je me doutais bien que cela était une façon de parler. Même si nous avions tous les deux faims, nous n'étions pas encore à ce niveau là! La jeune femme partie quelques instants plus tard. Je mis ce temps à profit pour mettre en route ma magie... me m'agenouillais en face de la Dracoloutre, je tendit la main pour lui caresser la tête. La magie coulant lentement de ma main jusqu'à la petite créature. L'animal qui d'une façon ou l'autre avait compris ce qui se passait mis son front contre ma paume. Un lien s'établie alors entre elle et moi. Pendant la minutes qui suivit Kawa disparut. Et un nouveau tatouage fit son apparition sur mon épaule gauche. Un tatouage de la forme de notre amie qui avait disparut.

"Autant que tu le sache mon ami, tu ne pourra pas de suite sortir, le temps que la magie t’imprègne totalement. "

Par la suite la demoiselle revint suivi par un Boucton? J'étais comment dire impressionner par sa prise. Il faut dire que la bestiole mesurait quant même plus d'un mètre. Il y avait facilement de quoi nous nourrir pour ce soir et même pour la faim de l'aventure. Elle me demanda si je pouvais m'occuper de tuer la bête. Il faut dire qu'elle n'avait pas souvent du se salir les mains de ce côté. Du moins pas pour les mêmes raisons. Pour ma part cela était devenue une habitude, surtout quand vous pratiquer la tannerie. Il fallait chasser et puis le reste suivait naturellement. Je m'approchais doucement de l'animal laineux et d'un coup de couteau bien placé, je le mis abat. Et pour ne pas choquer la guerrière j’entraînais la carcasse un peu plus loin. Pour la dépouiller, de toutes ses ressources. Il ne resta plus qu'à la fin des os et du sang. J'avais mis la peau laineuse de côté. Je ne savais pas si ma partenaire voulait en récupérer. Je rapportais la viande que je fis cuire au-dessus des flammes. Nous avions mangé en silence et celui-ci perdura encore après.

Le lendemain matin, je me levais réveiller par la lumière. Non pas qu'il faisait beau mais il y avait assez de clarté pour que celle-ci vous sorte de votre sommeil. Je fis un vite un tour à la rivière histoire de me rincer le visage et de remplir pour la énième fois du voyage ma gourde... Encore une chose que je allais devoir acheter si je ne voulais pas avoir à faire cela sans arrêt : une gourde qui se remplissait toute seule. J'en profitais pour essayer de voir si tout allait bien avec les dessins encrées dans ma peau. Pas de soucis, Morro et Aeris bougeaient autour du nouveau venu comme pour lui dire bonjour. Je repris le chemin du campement, il faut dire que celui-ci n'était pas lui du fleuve que nous suivions depuis le début. Quant à la demoiselle je n'avais pas fait attention si elle c'était levée avant ou si elle dormait encore.

*Plus qu'une demie-journée et la course sera finie... Cela parait beaucoup comme trajet et pourtant... 4 jours de marche ce n'est finalement pas grand-chose... épuisant physiquement mais mis à part ça...*

Une fois devant l’âtre, je remis deux-trois branches, pas des grosses, je savais que d'une façon ou d'une autre le départ était imminent. Mais pour l'instant, je profitais de ces quelques derniers moments devant le feu en duo. Je serrais ma cap, lorsqu'un coup de vent d'une grande fraîcheurs me frappa au visage.

"Bien le bonjour..."

Avant de repartir je pris à mon tour mon petit-déjeuner. Un peu de viande dés le matin cela ne fait pas de mal. Les protéines ça donne beaucoup d'énergie et il allait en falloir. Je fis mes affaires en silence, rangeant la peau de notre repas comme je le pus... un plus grand sac serait la bienvenue... ou du moins un sac enchanté... Je pense qu'il y avait moyen de s'en procurer un rapidement et pour pas trop chère. Je jetais un coup d’œil à la plante, notre premier item... Pas de soucis, toujours bien empaqueté et idem. Les deux autres étant dans le barda de la demoiselle. Je me dirigeais vers elle, le sourire aux lèvres.

"Prêt pour la fin de l'aventure..."

Puis ce fut l'heure de la marche, le temps était plutôt clément. Le ciel était dégagé, le seul bémol : ce vent, froid et qui vous traversait les capes comme une flèches traversais la peau. Mes bons, nous continuons d'avancer sans nous préoccuper de cela. Nous avions connus des nuits plus froides et des matins plus dure. Je me repassais c'est quelques jours en compagnies de la garde. Ces journées avaient plutôt été bien replies. Entre les heures à déambuler à côté du fleuve et les heures passées à chercher ce que nous devions trouver... Mazette...Nous avions vécus plus de chose à deux que certains couples! Je fus sortis de ma rêverie par la question à laquelle je m'empressais de répondre.

"Je pense qu'un bon bain me ferait du bien, j'ai l'impression de sentir le poney, non je rectifie je sens le poney... Sinon après cela je pense rentrer à la capitale. J'ai des objets à acheter car je me suis rendu compte en chemin que je perdais beaucoup d'énergie à faire de petites actions, comme allumer le feu... Alors je pense que je vais me simplifier un peu la tâche pour les prochaines fois. et enfin, j'irais à la guilde prendre une nouvelle affectation, j'avais vu une demande pour un repérage dans la grande forêt, un job plus simple et qui me permettra de rester dans de la jungle urbaine. Et toi que comptes-tu faire, je suppose que tu vas rentrer après ces vacances improvisés?"

Je fis un clin d’œil à la guerrière. Après tout, elle s'était un peu barré en catimini. Donc logiquement, elle repartirait très vite dans l'autre sens pour ne pas se faire trop enguirlander par son supérieur. Quant à moi étant un indépendant, j'étais légèrement plus cool, peut-être resterais-je un jour ou deux, ais pas plus sinon je n'aurais aucun moyen de payer les factures des auberges et des achats futurs. A que cela était super la vie d'aventurier à condition d'avoir de quoi vivre, ce qui pour l'instant n'était pas trop mon cas. Enfin, je ne vais pas m'en plaindre je commençais juste mon histoire. Et j'en étais sur les gens allaient entendre parler de ce gamin des plaines...

Je fis les quelques derniers kilomètres au pas de course. Suivant notre chère tête blonde, je n'avais pas envie de piquer un sprint contrairement au commencement. Nous avions je pense assez pris de distance par rapport aux autres pour être notre aise. Nous passions les portes du port. Une brise marine submergea les narines, transportant l'odeur du sel et de l'eau. Ce n'était pas si mal comme endroit. Il y avait des étables de fruits et de légumes, le pain brûlaient dans les fours. La ville était pourtant presque aussi grande que la cité-mère du royaume mais je lui trouvais plus de charme.

Nous suivions les flèches car oui une fois en ville, le parcours était devenu fléché. Nous arrivions alors quartier touristique du port. Les bateaux de fret et de plaisance emplissaient ma vue, les tailles variaient de la goélette au caravelle. Un peu plus loin devant nous, la foule c'était rassemblé pour un autre événement que le notre, les pêcheurs revenant de la pêche vendaient leurs prises au plus offrant. Plus loin encore prêt des quais se trouvait la banderole d'arrivée. Une fois celle-ci passé j'étais à bout de souffle et il en fallu de peu pour que je tombes sur mes rotules. Là devant nous, trois personnes assises nous attendaient.

"Bien le bonjour, jeune femme et jeune homme. Pour que la course soit officiellement fini pour vous, j'ai besoin de votre numéro de groupe ainsi que des objets que vous deviez nous rapporter. Mais avant toute chose, avez-vous encore les cristaux que nous vous avions donner avant le départ? "

Je regardais le juge, un type plutôt dégarnie, une bonne quarantaine d'années, un physique pas forcement flatteur mais il avait certainement eux des jours plus heureux dans sa jeunesse. Une cicatrice sur le haut de son front attirait l'attention et ses yeux trahissaient sa grande expérience. Je sortis le cristaux noir et le lui confia. La jeune femme avait du faire certainement pareille car il le donna à un de ses pair qui disparut avec ceux-ci les emportant dans un bâtiment.

"Nous sommes Jaina et Red, nous sommes l'équipe soixante-neuf. Quant aux trois items en voilà déjà un, la plante Ghla Sias... Vous n'aviez pas spécifier son état mais l'on sait dit que cela serait plus sympas de la ramener intact"

Je pris le sac que formait la peau de lapin, je l'ouvris. M'écartant pour qu'il puisse faire leur travail. Le troisième juge une femme opina du chef en voyant l’excroissance au milieu des feuilles.

"Le premier objectif est correct, pouvons nous voir les deux autres? "

« Bon…c’est l’heure, je crois. Dit-elle en tendant sa main vers ce dernier. Cela fut un grand plaisir de t’avoir rencontré, Red. J’espère que nos routes se croiseront de nouveau. »

Quelle belle sensation... Nous étions donc bien arriver les premiers, se fut un soulagement... Je n'aurais pas du tout apprécier d'arriver ne serait-ce que deuxième. Pas après tous les efforts que nous avions fournis. Mais pour une fois, ceux-ci étaient récompensés de la meilleure des façons. Un foulard marqué numéro un était maintenant autour de mes épaules...Que cela était plaisant. Mais je dois avouer que ce qui l'était encore plus c'était la petite bourse de cristaux attachée à ma ceinture.  La foule commençait à se presser devant nous si bien que je me retrouvais très vite séparé de ma partenaire de course. La foule nous coupant en deux...Je cherchais tant bien que mal à sortir de ce raz-de-marré humains. Une fois sortie de cette immense vague je la réparai bien à l'écart de tout le monde une capuche sur ses cheveux blonds.

"Et bien qu'elle tumulte, tu trouves pas? "

La demoiselle partie alors en courant dans les ruelles du grand-port me laissant coi. Eh bien ça alors moi qui pesait que nous étions qu'en même devenus amis... J'en étais véritablement surpris. Et je le fus encore plus quand je repéra la garde dans la foule. Comment avait-elle fait pour aller de l'opposé de la ruelle jusque là-bas le temps d'un clignement des yeux?  Son pouvoir lui permettait-il de faire cela? Je n'en avait pas la moindre idée et je dois dire que cela me troublait. Surtout que je n'avais pas fait attention mais les vêtements avaient été eux aussi différents. C'est encore dans mes divers réflexions que j'arrivais près de la jeune femme qui semblait troublé mais pour autres choses. Dans les murmures de la foule j'avais bien entendu "hommes" ... "Bousculade" et "Ressemblance" mais n'ayant pas assisté à la scène, j'étais un peu perdue.

"En effet... il est l'heure... ce fut également un plaisir d'être ton partenaire... Avant que tu ne partes... J'ai une chose à te dire...Tu feras de cette information ce que tu veux d'ailleurs ce n'est peut-être rien... Mais je viens de croiser une fille que te ressemble comme deux gouttes d'eau. Je l'ai d'ailleurs prise pour toi mais elle est partie avant que je n'ai eu le temps de me rendre compte de mon erreur. Enfin bref, je te souhaite un bon retour à la capitale et si jamais tu as besoin de moi, laisse un message à la guilde et je viendrais, de même si tu veux aller boire un verre... "

Je le pensais réellement, si elle avait besoin mon aide je serai présent. Après tout, les amis ça servait à cela. L'information n'avait pas de valeur pour moi, du coup celui-ci avait été gratuit. Ne sachant pas ci cela valait quelque chose j'avais lâché celle-ci à la guerrière. Je ne regardais pas cependant sa réaction. Je lui faisais pleinement confiance et je savais que si elle avait des informations dans l'autre sens, elle me tiendrait au courant. Je lui fis une bise sur la main en dernière salutation avant de lui tourner le dos interpellant au passage un passant pour lui demander le chemin d'une auberge. Il était temps que je me face propre.

Fin

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