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ÉVACUATION URGENTE - TERMINEE
Maître du jeuCompte PNJ
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Un village dans les plaines a envoyé un cavalier prévenir la guilde des aventuriers qu'une aide rapide était nécessaire. Un monstre terrifiant rôde dans les environs et il se fait de plus en plus agressif, ayant balayer les faibles chasseurs du coin qui se prirent pour des guerriers. Les gens sont craintifs, et leur village ne possède qu'une fortification de bois ridicule pour assurer leur sécurité.
+ Objectif : Terrasser un "crapaud géant" et assurer la sécurité des villageois.
+ Informations supplémentaires : Mission périlleuse
+ Objectif : Terrasser un "crapaud géant" et assurer la sécurité des villageois.
+ Informations supplémentaires : Mission périlleuse
Rencontre du troisième crapaud
Le messager, Jehro, vous a guidé jusqu'à son village, et la guilde vous a prêté des chevaux devant l'urgence de la situation si vous ne possédez pas votre propre monture. Il faudra néanmoins les ramener sains et saufs ou le remboursement sera élevé. En arrivant à proximité du village entouré de cultures et de quelques arbres, vous êtes intercepté par un habitant du coin ; Une dame qui s'enfuit avec deux enfants, aux alentours des 5 ans, chacun.Cette femme vous averti que la créature vient de réapparaître et qu'elle s'en prend aux villageois encore sur place, une nouvelle fois. Qu'elle ne se cache plus ! Les lieux sont à seulement 300m, et de la fumée grise s'échappe au-delà des arbres et des toits.
A votre approche, les bruits qui vous parviennent sont ceux de personnes apeurées, cherchant à sauver ce qui peut l'être, comme des proches ou des objets précieux. Beaucoup sont déjà loin et seuls les cris provenant de la place emplissent l'air. Un bruit proche de l'éructation. Le crapaureau. Une créature dont le poids équivaudrait à un petit détachement de gardes en armure et dont la taille rappellerait un cheval au garrot. La créature se repaît ; Seul un bras dépasse de sa gueule, alors que son regard vitreux et maladif observe tout autour de lui. Son appétit est saisissant et il aura bientôt fini sa collation.
Vous avez le droit à deux actions par tour, de la combinaison de votre choix : mouvement/attaque/autre
Cette mission est à la fois de sauvetage, d'éradication d'un hostile, et se joue en course contre la montre.
- Spoiler:
- Spoiler:
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après un post chacun
Formalités de la quête
Votre MDJ : @Keith Veriano
Vous pouvez me contacter par MP sur mon compte principale ou via le discord #quête pour toute question ou demande d'intervention.
PARTICIPANTS
• @Eivar O. Neass - Aventurier - Pack 4
• @Arya Tolevira - Aventurier - Pack 2
ORGANISATION DE LA QUÊTE
Le maître du jeu vous donnera les instructions au fur et à mesure du déroulement de la quête et vous devrez répondre au RP en suivant ces instructions (l'ordre est libre sauf indication contraire) Une fois l'objectif proposé par le MDJ atteint, il refera une nouvelle apparition pour vous donner la suite de la quête et ainsi de suite.
• Lorsque vous avez atteint l'objectif fixé par le MDJ, n'hésitez pas à PING votre MDJ sur le discord ou par MP
• N'hésitez pas à relire les explications des quêtes (WWW)
PACK ET INVENTAIRE
Dès votre premier message, on vous demande de noter HRP sous spoiler votre inventaire : tous les objets avec lesquels vous partez. En cours de quêtes, vous ne pourrez pas faire apparaître des objets avec lesquels vous ne vous êtes pas équipé dès le début.
Le MDJ se réserve le droit d'ajuster le type de pack en fonction des objets que vous emportez.
Sur ce, BONNE QUÊTE !
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Succès : 
Cristaux : 16436MESSAGES : 2614COULEUR : //InvitéInvité
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Évacuation urgente
feat. @Eivar O. Neass
Suite à la sortie de la cité enfouie, le corps d'Arya avait cédé sous l'épuisement cumulé. Avoir tenu si longtemps était déjà un miracle, et si ses prouesses combattives étaient certes pour beaucoup, sans la présence de ses compagnons et d'une certaine part de chance, il y a peu à parier qu'elle serait ressortie de là-dessous. Les jours d'après étaient frustrants pour la jeune aventurière: collée au lit, elle était constamment fatiguée et le moindre mouvement la torpillait. Une seule blessure ouverte fut à signaler, à sa clavicule gauche, mais les coups contondants encaissés jouaient eux aussi leur rôle. Pour autant, Arya reste une dure à cuire qui n'a pas tardé à se redresser.
Dans la semaine qui suivit l'exploration, un évènement inquiétant frappa la brune encore légèrement vacillante: on lui donna un verre empoisonné. Aucun coupable ne fut confirmé. Sauvée par l'amulette offerte par la tribu Okrot, le poison ne fit que la paralyser et lui faire passer une pénible nuit de plus au lit, tandis qu'un on avait identifié la substance comme rare et létale. La Satyre ignorait qui et pourquoi l'on aurait pu faire cela. Un rapport avec les assassins de son père? Lui aussi avait été empoisonné. La doyenne Milan faisait partie du groupe de nobles qui avaient commandité l'assassinat... Andra Milan aurait-elle dit quoi que ce soit à sa mère suite à l'expédition? L'affaire semblait vouée à rester floue pour Arya, qui devrait maintenant rester sur ses gardes, et même s'attendre à des tentatives plus violentes suite à cet échec.
La brune fit quelques emplettes à la capitale avant de se décider à repartir en mission. Elle se fit notamment ajouter un cinquième tatouage sur la jambe gauche. Sa magie était quelque peu particulière... Et sensée lui fournir une protection efficace contre d'éventuelles autres tentatives d'assassinat, ou plus généralement, contre à peu près tous les dangers. Pour autant, elle n'oubliait pas qu'après l'épisode de la cité souterraine, ce qui lui avait le plus manqué était une force de frappe digne de ce nom. On pourrait lever un sourcil en l'entendant dire ça, au vu de son efficacité contre les Wardäns, mais sans doute ne sera-t-elle pas repue de puissance avant d'être capable d'écraser le moindre obstacle comme un insecte.
Elle ne cherchait pas une mission longue et éprouvante, une exploration suicidaire comme elle les aimait pourtant si bien. Elle souhaitait simplement une mission rapide pour se défouler et se vider la tête de tout ce qui la hantait. Le torse encore recouvert de bandages, elle marchait dans le bâtiment de la guilde, seule. Elle avait pris la décision de ne plus emmener son familier avec elle en attendant qu'il soit adulte. Au milieu de tous les aventuriers aux styles extravagants, la demoiselle noble semblait d'une part avoir sa place avec son allure singulière, et d'autre part se démarquait par les signes qu'elle portait. Un chapeau orné de l'emblème Tolevira surplombait sa longue chevelure explosive, et elle avait pris l'habitude de garder sa veste à manche unique même en l'absence d'Azel. Un pantalon et de hautes bottes, une ceinture tenant à sa taille une courte cape rouge... À son cou, son ventre nu et son seul bras visible, on apercevait les tatouages de tentacules sombres danser sur sa peau, renfermant des capacités magiques que la Satyre avait déjà prouvé être capable d'utiliser comme une combattante chevronnée.
Une chose l'étonna tandis qu'elle déambulait en zyeutant les affiches de quêtes: plusieurs aventuriers la reconnurent, ce qui était inhabituel à la capitale. Sans qu'elle s'en rende réellement compte, son nom commençait à se répandre. La Wardän vivante qu'elle avait traînée hors de la cité enfouie n'y était pas pour rien.
Finalement, ce ne fut pas une affiche qui lui permit de se décider. Un cavalier débarqua à la hâte, l'horreur figée sur son visage. Il expliqua rapidement que son village était attaqué par une créature et qu'il venait chercher l'aide de la guilde en urgence. Deux ou trois personnes pourraient apparemment suffire. Arya n'attendit pas pour réagir, se portant volontaire sans réflexion préalable. On croirait peut-être qu'elle n'avait pas besoin de réfléchir pour partir à la rescousse d'innocents citoyens, pourtant, elle s'en fichait bien. La situation avait tout le profil du genre d'occupation qu'elle désirait: rapide, exaltant.
La guilde leur prêta des chevaux, à elle et au garçon qui accepta également d'accompagner. Le trajet fut un peu bancal du côté de la jeune femme qui ne savait qu'approximativement conduire une bête. Il lui arrivait parfois de monter, mais elle avait appris sur le tas, principalement par elle-même. La situation n'était pas favorable à la discussion, et la fille des profondeurs ne pu échanger que quelques informations avec son compagnon du jour durant la ballade. L'humour d'Arya était bien sûr toujours de mise, en union avec son rictus malsain. Le compagnon en question était un blondinet clair, la dépassant sans doute de quelques centimètres et de quelques années, svelte et plutôt mignon à son goût.
- Moi, c'est Arya. Je t'expliquerais bien tous les aspects de ma panoplie, mais tu comprendras rapidement ce que je peux faire. Elle fit sortir un tentacule écailleux de son dos en guise d'avant-goût, tout en recouvrant son visage d'écailles d'un violet terne, puis les fit rapidement disparaître. Un clin d'oeil accompagna sa prochaine phrase. Priorité au monstre pour mes tentacules, mais tu pourras en profiter aussi quand on s'en sera occupés.
En parlant du monstre, elle interpela également leur guide pour lui demander quelques informations à son propos. Ayant dévoré les bestiaires de la bibliothèque du château, elle connaissait dans les grandes lignes la plupart des monstres communs ou connus d'Aryon.
- Inventaire:
- Grand sac sans fond:
-- pack 2 (vivres, eau, changes, alcool...)
-- lunettes de jour (masque)
-- lame retour
-- piège retour à l'envoyeur
-- sucres magiques x10
-- gants du solstice
-- chaussettes du solstice
-- cristal de communication
-- enchantement de serrure x2
-- gourde fontaine
-- pendentif plomb
-- parchemin d'invocation de familier
-- piège ralentisseur grande proie
-- boîte de couleur
-- lettre cachetée magique
- Petit sac sans fond:
-- destrom x2
-- potion de paillettes
-- potion d'ivresse
-- potion contre les bobos
-- potion d'endurance
-- potion de soin x2
-- potion d'invisibilité
-- potion de transformation en Lumios
- Scales
- Thread
- Venom
- Amulette Okrot
- Shadow
- Sense
- Dé pipé
InvitéInvité
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Bien son passage dans la région du Grand-Port avait réussi à l’occuper un moment, les paysage de la côte ayant presque réussi à le charmer, Eivar n’avait jamais envisagé de quitter la capitale pour une période prolongée, et son retour, bien qu’il se soit fait attendre, relevait du bon sens dans son esprit. Toute sa vie était ici, et la région ne manquait pas de travail pour un aventurier qui, comme lui, était prêt à se mouiller un peu pour gagner sa croûte. Si le voyage aller lui avait pris plusieurs jours, il avait acquis sur place un droit d’une valeur inestimable pour quelqu’un comme lui qui se plaisait à visiter chaque recoin du royaume : l’autorisation d’utiliser les portails de téléportation inter-cité. Et ce privilège, il ne se priva pas de l’utiliser pour éviter d’avoir à subir le trajet retour.
Voilà comment en quelques instants il avait quitté l’air marin de la large ville portuaire, pour se retrouver dans ces rues qu’il connaissait par cœur. Ses plans pour la journée étaient des plus simples : il devait passer à la résidence de sa famille pour y déposer quelques affaires, rendre visite à un ami forgeron qui devait avoir terminé l’une de ses commandes… mais avant toute chose, il lui fallait rendre une visite à la guilde pour faire un rapport, et attester de son retour. Le quartier général n’était qu’à quelques pas du portail de téléportation, et à cette heure de la journée, les rues étaient loin d’être bondées. Le trajet fut bref, et Eivar fut à la fois surpris et soulagé de trouver à l’accueil une hôtesse qui connaissait bien son dossier, et avec qui il arrivait à bien s’entendre. L’échange était cordial et fluide, la femme n’avait aucun mal à lui poser de bonnes questions, et il commençait à penser que cette histoire serait vite réglée, lorsque déboula en furie un homme à peine descendu de cheval, en proie à une panique intense.
Il n’attendit pas son tour pour s’exprimer, annonçant à haute voix la catastrophe qui avait atteint son village, et implorant presque pour que quelques âmes assez charitables ne viennent les sauver. Jetant un œil autour de lui, Eivar ne fut qu’à moitié étonné de voir la plupart de aventuriers ignorer purement et simplement cet appel à l’aide. La perspective de se retrouver face à une bête capable d’un tel carnage pouvait faire froid dans le dos. Seule une jeune femme se dressa au milieu de toute cette assemblée indécise, et pris sur elle la responsabilité de cette mission. Le regard du blondinet s’attarda légèrement sur la demoiselle, et ne prit à mettre un nom sur cette audacieuse personnage. S’il avait déjà entendu quelques rumeurs à propos d’une jeunette qui faisait beaucoup parler d’elle, l’emblème qui ornait son couvre-chef ne laissait pas de place au doute : la jeune Tolevira n’avait bel et bien pas froid aux yeux.
-Dites, vous pensez qu’il serait possible que j’y aille ?
Les yeux de l’hôtesse s’écarquillèrent légèrement, avant de lui adresser un léger sourire, et d’acquiescer en griffonnant quelques mots sur son dossier, à la hâte. Il hocha la tête pour la remercier, et à peine le temps de se récupérer quelques provisions et le matériel de première nécessité, pour cette excursion, ils se retrouvaient en selle, et au galop.
Bien que le ton du cavalier qui guidait le pas était grave et concerné, les deux aventuriers eux parvenaient à garder leur sang-froid, profitant même d’un moment de silence pour se présenter sur un ton peut-être trop léger ?
-Arya Tolevira, oui, j’ai déjà entendu parler de toi, enfin surtout de ta famille à vrai dire… Il tira légèrement l’un des pans de son manteau, révélant une broche argentée, gravée d’une bouture de laurier. Je viens d’une maison noble moi aussi, bien qu’elle ne soit pas aussi reconnue que la tienne. Eivar Neass, je ne pense pas qu’évoquer le nom d’Olgierd ne nous avance…
L’éventail de techniques de la jeunette semblait impressionnant, et Eivar se rendit rapidement compte qu’elle était surement, malgré son âge, plus expérimentée que lui en terme de combat. Il lui sourit aimablement, avant d’entrouvrir les lèvres pour prononcer un mot unique, tendant une main vers elle, paume vers le ciel.
-Pierce… En un battement de cil, un long pieu en fer rouillé apparu au creux de sa main, avant qu’il ne le laisse tomber au sol sans plus de préoccupation. J’ai aussi un arsenal assez varié, même si je suis sûr de ne pas tenir la comparaison.
Il lui rendit un clin d’œil joueur, avant d’être interrompu par Jehro, qui leur fournissait de nouvelles informations, leur faisant comprendre qu’ils n’étaient plus très loin de leur destination. Et en effet, après une dizaine de minutes à peine, ils ralentirent l’allure, proche de l’entrée d’un village qui avait complètement cédé à la panique : ils croisèrent quelques habitants qui courraient dans leur direction, tentant de sauver leur peau, et au loin quelques silhouettes s’agitaient dans tous les sens, se regroupant et se séparant autour des quelques bâtisses. Eivar posa pied à terre, en entendant les complaintes de cette mère de famille qui criait au monstre et serrant d’un nœud solide les rênes des chevaux à une clôture en bois, il s’adressa une nouvelle fois à sa partenaire, d’un ton un peu plus sérieux cette fois-ci.
-On doit l’arrêter rapidement avant qu’il ne fasse d’autre victimes… Une suggestion ?
Voilà comment en quelques instants il avait quitté l’air marin de la large ville portuaire, pour se retrouver dans ces rues qu’il connaissait par cœur. Ses plans pour la journée étaient des plus simples : il devait passer à la résidence de sa famille pour y déposer quelques affaires, rendre visite à un ami forgeron qui devait avoir terminé l’une de ses commandes… mais avant toute chose, il lui fallait rendre une visite à la guilde pour faire un rapport, et attester de son retour. Le quartier général n’était qu’à quelques pas du portail de téléportation, et à cette heure de la journée, les rues étaient loin d’être bondées. Le trajet fut bref, et Eivar fut à la fois surpris et soulagé de trouver à l’accueil une hôtesse qui connaissait bien son dossier, et avec qui il arrivait à bien s’entendre. L’échange était cordial et fluide, la femme n’avait aucun mal à lui poser de bonnes questions, et il commençait à penser que cette histoire serait vite réglée, lorsque déboula en furie un homme à peine descendu de cheval, en proie à une panique intense.
Il n’attendit pas son tour pour s’exprimer, annonçant à haute voix la catastrophe qui avait atteint son village, et implorant presque pour que quelques âmes assez charitables ne viennent les sauver. Jetant un œil autour de lui, Eivar ne fut qu’à moitié étonné de voir la plupart de aventuriers ignorer purement et simplement cet appel à l’aide. La perspective de se retrouver face à une bête capable d’un tel carnage pouvait faire froid dans le dos. Seule une jeune femme se dressa au milieu de toute cette assemblée indécise, et pris sur elle la responsabilité de cette mission. Le regard du blondinet s’attarda légèrement sur la demoiselle, et ne prit à mettre un nom sur cette audacieuse personnage. S’il avait déjà entendu quelques rumeurs à propos d’une jeunette qui faisait beaucoup parler d’elle, l’emblème qui ornait son couvre-chef ne laissait pas de place au doute : la jeune Tolevira n’avait bel et bien pas froid aux yeux.
-Dites, vous pensez qu’il serait possible que j’y aille ?
Les yeux de l’hôtesse s’écarquillèrent légèrement, avant de lui adresser un léger sourire, et d’acquiescer en griffonnant quelques mots sur son dossier, à la hâte. Il hocha la tête pour la remercier, et à peine le temps de se récupérer quelques provisions et le matériel de première nécessité, pour cette excursion, ils se retrouvaient en selle, et au galop.
Bien que le ton du cavalier qui guidait le pas était grave et concerné, les deux aventuriers eux parvenaient à garder leur sang-froid, profitant même d’un moment de silence pour se présenter sur un ton peut-être trop léger ?
-Arya Tolevira, oui, j’ai déjà entendu parler de toi, enfin surtout de ta famille à vrai dire… Il tira légèrement l’un des pans de son manteau, révélant une broche argentée, gravée d’une bouture de laurier. Je viens d’une maison noble moi aussi, bien qu’elle ne soit pas aussi reconnue que la tienne. Eivar Neass, je ne pense pas qu’évoquer le nom d’Olgierd ne nous avance…
L’éventail de techniques de la jeunette semblait impressionnant, et Eivar se rendit rapidement compte qu’elle était surement, malgré son âge, plus expérimentée que lui en terme de combat. Il lui sourit aimablement, avant d’entrouvrir les lèvres pour prononcer un mot unique, tendant une main vers elle, paume vers le ciel.
-Pierce… En un battement de cil, un long pieu en fer rouillé apparu au creux de sa main, avant qu’il ne le laisse tomber au sol sans plus de préoccupation. J’ai aussi un arsenal assez varié, même si je suis sûr de ne pas tenir la comparaison.
Il lui rendit un clin d’œil joueur, avant d’être interrompu par Jehro, qui leur fournissait de nouvelles informations, leur faisant comprendre qu’ils n’étaient plus très loin de leur destination. Et en effet, après une dizaine de minutes à peine, ils ralentirent l’allure, proche de l’entrée d’un village qui avait complètement cédé à la panique : ils croisèrent quelques habitants qui courraient dans leur direction, tentant de sauver leur peau, et au loin quelques silhouettes s’agitaient dans tous les sens, se regroupant et se séparant autour des quelques bâtisses. Eivar posa pied à terre, en entendant les complaintes de cette mère de famille qui criait au monstre et serrant d’un nœud solide les rênes des chevaux à une clôture en bois, il s’adressa une nouvelle fois à sa partenaire, d’un ton un peu plus sérieux cette fois-ci.
-On doit l’arrêter rapidement avant qu’il ne fasse d’autre victimes… Une suggestion ?
- Equipement:
- Pack 4 : L'essentiel et plus pour une mission périlleuse
Petit sac sans fond : -Pendentif Plomp
-Potion contre les bobos (x1)
-Potion de soin (x1)
-Potion d'endurance (x1)
Objet liés par son pouvoir : 1) Sui, son arme (longue épée)
2) Rena, son arme (longue épée)
3) Brön, son manteau
4) Trap, Piège de Masse
5) Fence, une épaisse plaque de métal d'1 mètre de côté, forgée pour faire juste le poids d'Eivar
6) Pierce, un long épieu en fer rouillé d'une vingtaine de kilos
7) Bind, une chaine en acier de marin d'environ 5 mètres
8, 9 et 10) Emplacements vides, liens possibles pendant le RP
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feat. @Eivar O. Neass
Encore quelqu'un qui disait la connaître. Elle devrait s'y faire, car ce n'était que le début. Après tout, quand on devient saphir, on devient également connu. Puis, comme le confirma le garçon, difficile de passer inaperçu avec ce nom. Les Tolevira ont paru à plusieurs reprises dans les livres d'histoire, et encore son père occupait un poste des plus importants. Hélas, la lignée semble approcher de sa fin: il ne reste plus qu'elle et un frère dont la légitimité ne sera probablement jamais reconnue. Tout porte à croire qu'elle est stérile, alors sa dernière chance d'apporter sa contribution dans la grandeur en perte des Tolevira, c'est bien de faire de grandes choses. Ce n'est pas son genre de se préoccuper de ce qui se passera après sa mort, pourtant... Sans doute y a-t-il quelque chose d'amusant à devenir illustre.
Le nom "Neass" ne lui disait pas grand chose, en effet. Il faut dire que la brune ne s'intéresse pas tellement aux nobles. Tout ce dont elle était sûre, c'est que ce nom ne figure pas sur "la liste". Cette fois, elle serait sereine durant la mission. Le jeune homme fit également une rapide démonstration de son pouvoir, lui aussi plutôt simple à comprendre, semblait-il. Les détails resteraient en suspens jusqu'à ce qu'une utilisation plus conséquente soit nécessaire. Eivar semblait réceptif à l'humour de la Satyre, ce qui était préférable pour la suite.
Le trio ne tarderait pas à atteindre le village et allait être reçu en amont par une femme assurant la fuite de deux jeunes enfants. En recevant l'information que le monstre était actuellement sur les lieux, Arya se prépara directement à agir. De ce qu'elle avait compris, la bête était probablement un crapaureau, et elle devait de toute évidence s'attendre à une longue langue collante en guise d'arme adverse. Eivar s'attela à attacher les chevaux de sa propre initiative, tandis que la fille des profondeurs faisait émerger quatre tentacules de son dos en recouvrant tout son corps d'écailles.
- Je vais neutraliser la bête, tu peux t'assurer que les habitants soient mis hors de danger?
Un seul ennemi, ça ne devrait pas poser trop de problème. Si elle a réussi à tenir tête à un basilic avec dix fois moins d'équipement, il n'y a pas de raison que cela se passe mal. Sans plus attendre, elle se mit à courir vers la place du village, et après avoir longé un bâtiment, pouvait apercevoir le crapaud géant en train de digérer sa dernière victime. La guerrière n'attendit pas plus pour dégainer les deux longs nodachis qui pendaient à sa ceinture avec deux de ses bras marins, prête à éliminer le monstre dans les plus brefs délais.
La première chose à faire était de s'assurer que le gros tas se concentre sur l'aventurière et non sur les citoyens, ce qu'il serait bête de ne pas faire en voyant la furie se ruer sur lui pour lui ouvrir l'estomac, lui notifiant sa présence d'un cri bref. En vérité, elle ne comptait pas attaquer directement, juste forcer l'ennemi à se défendre d'une manière ou d'une autre et compter sur son sixième sens et sa concentration pour atteindre la cible sans se faire toucher.
- Résumé:
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Eivar n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot quant au plan énoncé par la demoiselle. Alors qu’il s’apprêtait à lui demander si elle ne voyait pas un peu gros en cherchant à affronter la bête en face à face, une nouvelle démonstration de ses pouvoirs lui suffit à se raviser, comprenant qu’il ne parviendrait de toute façon pas à la faire revenir sur son idée. Le fait était qu’elle témoignait d’une telle confiance en elle qu’il ne pouvait s’agir que d’une assurance de pouvoir s’occuper d’un tel problème sans soucis, ou simplement d’une inconscience complète du danger au-devant duquel elle s’exposait, et dans un cas comme dans l’autre le jeune homme ne désirait pas contrarier son idée.
Il était vrai que la bête posait une vraie menace, mais mettre en sécurité les habitants n’allait pas être une partie de plaisir non plus. Le simple fait de tendre l’oreille permettait de comprendre qu’ils étaient encore nombreux sur les lieux, et tenter de résonner une population en proie à la panique n’était jamais quelque chose de facile à faire. Arya et Eivar se séparèrent un peu avant d’apercevoir la bête, elle prenant le chemin le plus court pour tomber dessus, tandis que lui se faufila derrière l’une des bâtisses, et à l’aide de quelques prises agiles, se retrouva rapidement sur son toit.
De ce point, il se retrouvait avec une bonne vue d’ensemble de la scène, et son regard fila de droite à gauche, à la recherche de tous les villageois qui se trouvaient là. Son regard s’attarda un moment sur l’énorme bête en pleine dégustation, puis sur la jeune femme et ses attributs céphalopodes qui lui fonçait directement dessus. La distraction semblait une bonne idée, certes, mais le regard du crapaud n’était pas figé sur elle : la bête avait eu tout son temps pour observer ce qui l’entourait, et d’après son point de vue, des paysans apeurés et tétanisés se trouvant là étaient sûrement une proie plus facile qu’une aventurière prête à en découdre.
D’un bond, Eivar quitta son estrade, et à peine pied à terre, il se mit à courir en direction de la petite place, gardant en tête la configuration des lieux et où se trouvaient les personnes les plus à même de finir en pâture dans les prochaines secondes, et en guettant la moindre réaction du crapeaureau face à ses mouvements.
Il était vrai que la bête posait une vraie menace, mais mettre en sécurité les habitants n’allait pas être une partie de plaisir non plus. Le simple fait de tendre l’oreille permettait de comprendre qu’ils étaient encore nombreux sur les lieux, et tenter de résonner une population en proie à la panique n’était jamais quelque chose de facile à faire. Arya et Eivar se séparèrent un peu avant d’apercevoir la bête, elle prenant le chemin le plus court pour tomber dessus, tandis que lui se faufila derrière l’une des bâtisses, et à l’aide de quelques prises agiles, se retrouva rapidement sur son toit.
De ce point, il se retrouvait avec une bonne vue d’ensemble de la scène, et son regard fila de droite à gauche, à la recherche de tous les villageois qui se trouvaient là. Son regard s’attarda un moment sur l’énorme bête en pleine dégustation, puis sur la jeune femme et ses attributs céphalopodes qui lui fonçait directement dessus. La distraction semblait une bonne idée, certes, mais le regard du crapaud n’était pas figé sur elle : la bête avait eu tout son temps pour observer ce qui l’entourait, et d’après son point de vue, des paysans apeurés et tétanisés se trouvant là étaient sûrement une proie plus facile qu’une aventurière prête à en découdre.
D’un bond, Eivar quitta son estrade, et à peine pied à terre, il se mit à courir en direction de la petite place, gardant en tête la configuration des lieux et où se trouvaient les personnes les plus à même de finir en pâture dans les prochaines secondes, et en guettant la moindre réaction du crapeaureau face à ses mouvements.
- Résumé:
- Eivar grimpe sur le toit du bâtiment 4 afin d'avoir une vision d'ensemble de la situation. Il estime à la louche les villageois les plus en danger direct, avant de descendre et d'accourir vers le position (chemin vers le bâtiment 5)
Maître du jeuCompte PNJ
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Après avoir prit contact avec la population locale, Arya se précipita vers le monstre pour attirer son attention. Pendant ce temps, Eivar se positionna en hauteur (bat. 4). Une fois mieux informé de la situation, il se mit en quête de citoyens à secourir.
Un monstre baveux
Le village est en panique. Les habitants cherchent à fuir, se marchent plus ou moins dessus, et l'entraide est malheureusement peu présente. Les rues ne sont bien sûr pas surchargées, mais quelques bagarres futiles embarrassent deux familles. La créature des marais aurait bien pu jeter son dévolu sur elles, si une étrange bête ne s'était pas montré devant lui. Dans le même temps, une voie faiblarde retentit. Plutôt indistincte, la voix pouvait provenir des bâtiments 1, 2, 3 ou 5.
Arya se précipitant sur le crapaud géant, ce dernier resta quasi-immobile. Comme ralenti. Ses yeux étaient fixes et pas même le vent ne semblait le remuer. Mais c'est alors qu'une espèce de tremblement remua sa chair, afin d'en faire jaillir une boule malodorante et massive. De la bile corrosive. L'une des armes les plus dangereuses du Crapaureau ! Les sucs se dirigent en plein sur l'aventurière, alors que le crapaud garde la gueule entre-ouverte, malgré un regard toujours aussi inerte.
La notion de 2 actions par tour restera jusqu'à indication contraire.
Pour toutes actions un peu précise, je suis disponible pour en parler, et donner des informations en fonctions de vos choix.
- Spoiler:
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après un post chacun.
Image de profil : Succès : Cristaux : 16436MESSAGES : 2614COULEUR : //InvitéInvité
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feat. @Eivar O. Neass
Le premier objectif de la Satyre semblait atteint puisque le crapaud lança une première offensive vers la jeune femme. En revanche, sa propre capacité de réaction n'était pas suffisante. L'ennemi n'avait pas bougé du regard, ne laissant ainsi paraître aucun signe d'attaque, et sa réaction à la ruée de la guerrière s'était faite bien plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. Pourtant, à peine la gueule du monstre ouverte, déjà les muscles du flanc gauche d'Arya se contractaient subitement, la forçant à se pencher d'un coup et à dévier de sa trajectoire. Ses tentacules droits s'écartaient dans un spasme rapide, laissant passer de justesse un projectile à la nature indéterminée.
De fait, la survie d'Arya avait été garantie uniquement par son dernier tatouage. Perdant l'équilibre suite à son mouvement brusque, l'aventurière plaça ses tentacules gauches au sol en guise d'appui et en profita pour se propulser à nouveau en direction de la bête. Son attaque avait rappelé à l'hybride la fourberie du basilic et ses jets de venin, mais qu'était-ce exactement cette fois? Si elle pouvait se souvenir du nom de monstre, se rappeler de ses capacités était une autre affaire. Dans tous les cas, elle a certainement bien fait d'esquiver: une réaction si violente de Sense ne peut signaler qu'un danger important.
Encore à pratiquement une vingtaine de mètres de son opposant, Arya comprit rapidement qu'arriver à son corps-à-corps ne serait pas si simple que prévu. D'autant qu'en se rapprochant, elle devait s'attendre à l'assaut d'une longue langue en plus du reste. Était-ce alors un bon moment pour griller l'une de ses fumées? Cela lui permettrait d'arriver à portée en un clin d'oeil sans prendre de risque tout en se plaçant où il lui plairait. Un atout indéniablement avantageux, mais précieux par son faible nombre d'utilisations. Elle savait qu'une fois à bout portant, esquiver les projectiles deviendrait bien plus ardu, et qu'elle aurait certainement bien besoin de ses fumées. D'autre part, le combat risquait d'être très expéditif vu la puissance d'attaque des deux combattants. Mais dans la hâte, Arya devait faire un choix tout aussi expéditif.
De nouveau dans la course, elle attendit simplement de sentir venir un autre danger, aussi léger soit-il, pour prendre sa forme de brouillard sombre et venir enfumer la créature. En restant quelques secondes autour du monstre, elle voulait voir sa réaction et espérait même le faire bouger. L'endroit où elle reprendrait forme dépendrait donc des mouvements de la bête. Sans doute Arya essayerait-elle de réapparaître dans son dos pour profiter d'une action surprise?
- Résumé:
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Après un coup d’œil à la scène du combat qui se jouait à sa gauche, le jeune homme réajusta sa course : la créature semblait avoir choisi sa cible, et même si son projectile avait fusé à une allure ahurissante droit vers sa collègue, Eivar n’avait pas eu à s’interrompre, la jeunette s’étant débrouillé pour esquiver in extremis, au point où il était sûr qu’à sa place il ne s’en serait surement pas sorti indemne. Il avait pris la direction d’un petit groupe de maison sur sa droite, mettant de côté un couple de paysans caché derrière un buisson, tentant à tout prix de rester immobile.
Une voix en détresse, presque imperceptible, avait su atteindre son oreille au milieu du brouhaha paniqué, mais en pleine course, le jeune homme ne pouvait pas se fier à grand-chose pour en identifier exactement la source. Il put éliminer le bâtiment devant lequel il venait de passer puisque le son s’intensifiait encore alors qu’il continuait d’avancer, mais des trois bâtiments qui restaient devant lui il était difficile de juger. Il se figea un instant, pris une respiration le temps d’observer les différentes bâtisses. A droite, une petite cahute carrée en piteux état, devant lui, plus éloignée, une large maison bien isolée, et à gauche, parfaitement exposée au danger, à seulement quelques mètres de l’endroit où se déroulait l’affrontement entre Arya et la bête, une demeure aux fenêtres closes, qui pouvait sembler complètement inhabitée à première vue.
Pourtant, Eivar ne réfléchit pas plus longtemps avant de prendre sa décision, et de foncer droit vers cette dernière : si la voix provenait de l’une des deux autres bâtisses, il pourrait toujours y passer après, mais ne connaissant ni les capacités de déplacement de la créature, ni son panel d’attaque, le choix le plus logique restait d’atteindre le plus rapidement possible le bâtiment avec le risque potentiel le plus élevé, et donc le plus proche de la cible. Sans stopper sa course, il se retrouva rapidement devant une petit porte en bois, et d'un geste vif, en poussa la poignée, la laissant s'ouvrir dans un grincement bruyant. Sans hésiter un instant, il franchit le pallier, se retrouvant plongé dans une obscurité soudaine à laquelle ses yeux mirent un temps à s'acclimater
Une voix en détresse, presque imperceptible, avait su atteindre son oreille au milieu du brouhaha paniqué, mais en pleine course, le jeune homme ne pouvait pas se fier à grand-chose pour en identifier exactement la source. Il put éliminer le bâtiment devant lequel il venait de passer puisque le son s’intensifiait encore alors qu’il continuait d’avancer, mais des trois bâtiments qui restaient devant lui il était difficile de juger. Il se figea un instant, pris une respiration le temps d’observer les différentes bâtisses. A droite, une petite cahute carrée en piteux état, devant lui, plus éloignée, une large maison bien isolée, et à gauche, parfaitement exposée au danger, à seulement quelques mètres de l’endroit où se déroulait l’affrontement entre Arya et la bête, une demeure aux fenêtres closes, qui pouvait sembler complètement inhabitée à première vue.
Pourtant, Eivar ne réfléchit pas plus longtemps avant de prendre sa décision, et de foncer droit vers cette dernière : si la voix provenait de l’une des deux autres bâtisses, il pourrait toujours y passer après, mais ne connaissant ni les capacités de déplacement de la créature, ni son panel d’attaque, le choix le plus logique restait d’atteindre le plus rapidement possible le bâtiment avec le risque potentiel le plus élevé, et donc le plus proche de la cible. Sans stopper sa course, il se retrouva rapidement devant une petit porte en bois, et d'un geste vif, en poussa la poignée, la laissant s'ouvrir dans un grincement bruyant. Sans hésiter un instant, il franchit le pallier, se retrouvant plongé dans une obscurité soudaine à laquelle ses yeux mirent un temps à s'acclimater
- Résumé:
- Après sa course, Eivar se retrouve entre les bâtiments 1, 2 et 5 et réfléchit un moment à la meilleur stratégie pour secourir la personne qui demande de l'aide. Il accourt vers le bâtiment 5 qu'il estime plus a risque, et y entre en trombe.
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Arya continue son combat contre le monstre, tandis qu'Eivar s'enquit de la sécurité des habitants.
Suite
Eivar entre dans une maison proche du combat (bâtiment 5). À l'intérieur, un homme d'âge mûr est adossé à une grosse armoire en bois, assit sur le sol. Sa jambe gauche et son épaule droite témoignent de récentes blessures, déjà bandées -elles ne datent pas d'aujourd'hui. L'homme criait à s'en époumoner, lorsqu'Eivar passe le seuil de sa maison. Son regard était lumineux, d'espoir, de crainte et de larmes. Il tendit sa main valide vers l'arrivant.
"Ah ! Je vous en prie monsieur, aidez-moi. Je ne peux me lever seul !"
Le regard inexpressif du batracien ne cillait aucunement face à l'esquive d'Arya. Ses muscles en revanche, se contractèrent, faisant ainsi jaillir son énorme langue de sa gueule, profonde comme un gouffre ! L'organe est vif, précis et puissant. Une combinaison redoutable, capable d'adapter la course de son mouvement. Mais la Satyre ayant prévu ce genre d'assaut à son encontre et se métamorphosa en une brume, indisposée à subir les coups d'une telle attaque. La surprise saisit l'animal. C'est évident à dire, son coup parti contre un groupement de tonneau, qui valdinguèrent !
Ces tonneaux volèrent et percutèrent la maison à l'Ouest du combat. La même dans laquelle Eivar avait pénétré. Un tonneau fracassa la fenêtre mit un sacré bazar dans la pièce à vivre, sous les yeux de l'aventurier. Une jarre d'huile fut renversée au sol, se répandant jusqu'à la cheminée... De vives flammes surgirent alors de l'âtre ! Suivant le chemin de l'huile qui imbibait déjà le pied d'une chaise, un seau vide et tout ce qui était encore à sa portée. L'armoire ne tarda pas à prendre de feu sur son flanc opposé à l'homme. La chaleur augmenta drastiquement sous un cri paniqué du malheureux blessé.
Toujours 2 actions par personne.
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Évacuation urgente
Occupée à l'observation du comportement de la grenouille, Arya ne pu prêter grande attention aux tonneaux renversés. L'animal ne semblait pas tellement alerté par le brouillard épais, qui entravait pourtant sa vision. Son inertie allait rendre la tâche plus facile à Arya, qui pourrait se placer sans problème. La disposition crânienne des orbites du monstre lui offrait un champs de vision très élargi, le prendre dans un angle mort était donc plutôt complexe. Pour autant, il restait possible de le prendre de court.
Vu sa masse et sa morphologie, lui injecter le venin avait peu de chance de faire quoi que ce soit, même à dose maximale. La soie, elle, devrait coller à sa peau même humide, fonctionnant aussi bien sous l'eau qu'à l'air libre. En revanche, le monstre ne semblait vraiment pas décidé à bouger: sa langue lui offrait une portée largement suffisante. Heureusement, aussi puissante soi-t-elle, il n'en a qu'une et la lui couper faciliterait grandement les choses.
Arya reprit forme juste au-dessus de la créature. Déployant aussitôt deux tentacules supplémentaires, elle utilisa les quatre libres pour s'enrouler fermement autour du corps du bestiau au hérissant ses écailles pour mieux accrocher et lacérer son cuir épais. Elle prit même la peine de leur faire cracher un peu de soie vers le sol pour s'y fixer et éviter que la bête en panique n'aille détruire un bâtiment. À cheval sur le crapaud, sa robe d'écaille lui fournirait une protection contre un éventuel poison au contact. Avec ses deux tentacules armés, elle fit finalement un coup de ciseaux juste devant la bouche du batracien afin de sectionner son appendice dès qu'il serait sorti.
Si la manoeuvre était réussie, la Satyre serait déjà débarrassée d'un bon inconvénient. À l'abri des jets de bile sur son perchoir, elle devrait alors utiliser toute la force de ses membres violets pour percer la peau de crapaureau et l'achever rapidement. Si la tâche se révélait trop longue ou venait à mal tourner, Eivar aurait bien fait d'avoir évacué les villageois les plus proches rapidement.
- Résumé:
- Arya reprend forme humaine juste au-dessus du monstre et s'y accroche avec quatre tentacules. De ses deux armes, elle tente de sectionner la grande langue.
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Il ne s’était pas passé dix secondes entre le moment où Eivar avait passé le pallier de la vielle bâtisse et celui où les flammes avaient commencé à s’y répandre. A peine le temps pour le jeune aventurier de repérer l’homme au bout de la pièce, et de prendre conscience que ses blessures en pleines cicatrisation l’empêchaient de prendre la fuite par lui-même. Le fracas bruyant du tonneau fit taire ses complaintes pendant quelques instants, attirant leurs yeux à tous les deux, mais alors que le regard du paysan tétanisé restait fixé sur la fenêtre, imaginant sûrement la bête débarquer pour en finir avec lui, Eivar fût bien plus inquiet en suivant des yeux la trainée d’huile qui s’était déjà embrasée.
Ni une ni deux, il se précipita vers l’homme, qui avait fini par se rendre compte du danger, surement en sentant la chaleur intense qui venait d’envahir la pièce. Il s’était remis à crier, et vu son état, lui demander de se calmer n’aurait servi à rien. Pourtant garder son air pour respirer aurait été la meilleure chose pour lui, dans une situation pareille où l’oxygène finirait irrémédiablement par manquer. Cherchant à ne pas trop brusquer ses blessures, mais se pressant pour fuir le plus vite possible les lieux, il se retourna et s’accroupit en attrapant son bras valide pour le tirer sur son épaule, lui intimant de s’agripper aussi fort que possible. Il n’eut pas besoin de se répéter que déjà, l’homme avait resserré sa poigne sur son manteau, son bras tremblotant sous l’effort.
Il grimaça en se relevant, ployant les genoux, accablé par la masse soulevée par ses épaules, ignorant le cri de douleur à son oreille alors que l’homme s’était appuyé sur sa jambe blessée. Commençant à suffoquer, l’air brûlant ne suffisant plus pour respirer convenablement, Eivar se remercia d'avoir eu la clairvoyance de laisser le plus gros de son matériel avec son cheval, à l'entrée du village, pour n'emporter que ce qui pouvait tenir dans son petit sac sans fond... Il fit un pas vers la porte, s’éloignant des flammes qui s’étaient répandues rapidement. Forçant l’allure en tirant le boiteux à lui plutôt que de s’adapter à son rythme, ils parvinrent bientôt à la porte en bois qui était restée entre-ouverte, et qu’il repoussa d’un coup de pied. Alors qu’ils sortaient finalement, retrouvant un souffle frais, tous les deux haletants, le regard d’Eivar se posa l’espace d’un instant sur le visage fermé et larmoyant de l’homme qui se maintenait à lui, avant de se tourner sur la créature, qui n’avait pas bougé entre temps, mais qui se trouvait désormais chevauchée par une aventurière impétueuse.
Alors qu’ils s’éloignaient de la maison en feu, l’aventurier prenant soin de ne pas trop brusquer le blessé, maintenant qu’ils se trouvaient hors d’atteinte, ses yeux furent attirés par un attroupement de villageois qui lui avait échappé jusqu’à présent, et qui semblait opposer deux groupes de personnes qui semblaient trop préoccupées pour fuir. Se voyant mal abandonner l'homme comme ça, Eivar se dirigea vers eux à vitesse réduite, jetant un œil sur le combat en permanence, au cas où la situation dégénèrerait.
Ni une ni deux, il se précipita vers l’homme, qui avait fini par se rendre compte du danger, surement en sentant la chaleur intense qui venait d’envahir la pièce. Il s’était remis à crier, et vu son état, lui demander de se calmer n’aurait servi à rien. Pourtant garder son air pour respirer aurait été la meilleure chose pour lui, dans une situation pareille où l’oxygène finirait irrémédiablement par manquer. Cherchant à ne pas trop brusquer ses blessures, mais se pressant pour fuir le plus vite possible les lieux, il se retourna et s’accroupit en attrapant son bras valide pour le tirer sur son épaule, lui intimant de s’agripper aussi fort que possible. Il n’eut pas besoin de se répéter que déjà, l’homme avait resserré sa poigne sur son manteau, son bras tremblotant sous l’effort.
Il grimaça en se relevant, ployant les genoux, accablé par la masse soulevée par ses épaules, ignorant le cri de douleur à son oreille alors que l’homme s’était appuyé sur sa jambe blessée. Commençant à suffoquer, l’air brûlant ne suffisant plus pour respirer convenablement, Eivar se remercia d'avoir eu la clairvoyance de laisser le plus gros de son matériel avec son cheval, à l'entrée du village, pour n'emporter que ce qui pouvait tenir dans son petit sac sans fond... Il fit un pas vers la porte, s’éloignant des flammes qui s’étaient répandues rapidement. Forçant l’allure en tirant le boiteux à lui plutôt que de s’adapter à son rythme, ils parvinrent bientôt à la porte en bois qui était restée entre-ouverte, et qu’il repoussa d’un coup de pied. Alors qu’ils sortaient finalement, retrouvant un souffle frais, tous les deux haletants, le regard d’Eivar se posa l’espace d’un instant sur le visage fermé et larmoyant de l’homme qui se maintenait à lui, avant de se tourner sur la créature, qui n’avait pas bougé entre temps, mais qui se trouvait désormais chevauchée par une aventurière impétueuse.
Alors qu’ils s’éloignaient de la maison en feu, l’aventurier prenant soin de ne pas trop brusquer le blessé, maintenant qu’ils se trouvaient hors d’atteinte, ses yeux furent attirés par un attroupement de villageois qui lui avait échappé jusqu’à présent, et qui semblait opposer deux groupes de personnes qui semblaient trop préoccupées pour fuir. Se voyant mal abandonner l'homme comme ça, Eivar se dirigea vers eux à vitesse réduite, jetant un œil sur le combat en permanence, au cas où la situation dégénèrerait.
- Résumé:
- Eivar parvient à aider l'homme blessé à échapper aux flammes avant qu'elles ne se soient trop répandues, et se dirige vers le lieu de dispute des deux familles (toujours avec le boiteux appuyé sur son épaule.
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Le combat continua alors qu'Arya se laissa aller sur le dos de la créature. S'agrippant aux moyens de tentacules et de soie à son cuir, elle essaya d'entailler son cuir via ses écailles à présent hérissées. Dans son élan, elle se prépara à couper la langue de la bête à la première opportunité.
Quant à son collègue Eivar, il se rua vers un homme mal en point et chercha à l'évacuer au plus vite, en faisant attention aux blessures de ce dernier. L'homme pesait son poids et les flammes se répandaient sans mal dans une maison aussi rustique, avec tant de bois dans sa structure et dans le mobilier. Le crépitement du brasier rythmait leurs pas. À la sortie de la maison, il se dirigea vers un attroupement qui n'avait pas lieu d'être.
Danger imminent
Eivar s'enquit rapidement de l'homme et le fit sortir. Celui-ci ne semblait pas parfaitement impotent et tenait bon malgré ses blessures récentes. Devant le danger, il prit sur lui pour avancer, faisant fi des blessures qui saignaient sous les bandages rougissant. Le pauvre homme suivit Eivar, qui se dirigeait vers le groupe d'individus. De loin, il ne pouvait voir que deux charrettes, entremêlées et entourées de personnes aux grands gestes.
Le monstre ne se laissa pas faire, malgré son inertie apparente. À peine Arya eut-elle reprit forme sur son dos, qu'elle se mit à sauter furieusement. Être prise pour une monture ne semblait pas lui plaire, et elle fit plusieurs sauts maladroits mais puissants sur la place du village. Jusqu'à ce qu'elle se figea une fraction de seconde. Le temps se suspendit à cet instant précis, et la bête adopta un comportement plus agressif envers son environnement.
Ce moment où Eivar passa avec l'homme blessé. Ils étaient les seuls à se mouvoir dans le champ de vision du Crapaureau.
Une fois le duo arrivé près de la fontaine du village, chacun pu entendre les bonds violents du monstre se rapprocher, accompagné d'un cri strident qui perça au travers du ciel. Suffisamment fort pour désorienter ses assaillants. Sa gueule se referma alors. Encore une fois il resta immobile, bien qu'Arya pouvait le sentir mal à l'aise en enfonçant ses écailles dans sa chair. La bête irritée - exaltée même ! - déglutit de nouveau. Sa boule de bile acide se précipita vers Eivar et son blessé.
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Évacuation urgente
La crapaud se mit à bondir frénétiquement dès la ceinture d'Arya bouclée. Il ne voulait de toute évidence pas sortir sa langue pour l'instant, et Arya devait l'arrêter rapidement avant qu'il ne détruire quelque chose. Heureusement, il s'arrêta assez vite et la Satyre devait profiter de cette stabilité pour attaquer efficacement. Mais en relevant la tête, elle comprit bien vite ce qui allait se passer: Eivar était juste devant, aidant un vieux blessé à s'éloigner. Ils étaient à la merci du crapaud...
- Attention !!
Pourvu qu'Eivar réagisse à temps, et qu'il aie un moyen de se défendre. Neutraliser le monstre venait subitement de devenir encore plus pressant, et la brune s'en voulu de ne pas y avoir pensé plus tôt: il falait passer par les yeux. De ses deux armes, elle tenta d'embrocher les énormes globes oculaires de la bête, et s'assurerait de bien remuer les lames à l'intérieur pour toucher le cerveau. Si elle échouait, elle retenterait tant que possible.
Même si elle venait à bout du crapaureau, la mission ne serait pas finie. Un feu venait de démarrer dans la baraque d'à côté, et il faudrait essayer de l'éteindre rapidement. Avec la rivière juste à côté, Arya pourrait sans doute jouer aux pompiers, mais elle avait intérêt à faire vite avait que toute la maison ne flambe. Elle avait repéré les tonneaux, qui devaient certainement être vides vu l'aisance avec laquelle ils ont valdingué au coup de langue.
- Résumé:
- Arya tente de faire passer ses sabres par les yeux du monstre et de lui bousiller la cervelle.
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Eivar s’était rapidement rendu compte de l’erreur de calcul qu’il venait de commettre : à présent que sa cible principale se trouvait hors de son champ de vision, il était logique qu’une créature aussi primitive recherche une nouvelle proie, et en s’échappant d’un bâtiment en flammes, pour se retrouver juste en face d’elle, il s’offrait presque sur un plateau d’argent. Un frisson parcouru son dos, au moment où le fracas des bons de plus en plus proches se firent entendre. Le cri puissant du bestiau avait eu son effet, tétanisant complètement le blessé, qui se figea sur place, incapable de faire un pas de plus. L’espace d’un instant, immobile, l’aventurier se retrouva incapable de réfléchir correctement, mais la voix perçante de sa collègue, toujours accrochée à la créature malgré le rodéo, le ramena à la raison juste à temps.
Ses yeux se posèrent sur la bête, à quelques mètres de là, et Eivar reconnu facilement un léger mouvement de ses muscles buccaux, il avait déjà eu l’occasion de le voir quelques minutes plus tôt, instinctivement, et avant même que le projectile ne quitte les lèvres du crapaud, Eivar relâcha les côtes de l’homme qu’il soutenait jusqu’à présent, et tendit sa main droite vers la bête, s’époumonant pour hurler :
-Fence !
Alors que la large boule de bile fusait directement vers eux, une plaque grossièrement carrée, d’un bon mètre ce côté, se matérialisa juste à la pointe de ses doigts, en plein sur sa trajectoire, interceptant in extremis le plus gros du liquide corrosif, avant de tomber à terre, laissant pourtant quelques gouttes éclabousser directement l’homme blessé qui se trouvait entre lui et le monstre, lui arrachant un énorme cri de douleur, alors que quelques centimètres du tissu recouvrant sa jambe droite, celle sur laquelle il se tenait, avait fondu, et laissé sa peau brûlée et légèrement rongée. Une bonne quantité de liquide trouva moyen de se glisser jusqu'au buste du blondinet, laissant une marque d'un rouge vive sur sa peau fumante. Il étouffa un cri entre ses dents serrées, faisant abstraction de la douleur, et s'écriant:
-Encore un effort, on y est ! Juste quelques mètres !
Sentant que cet homme ne tiendrait pas debout beaucoup plus longtemps, et qu’il nécessitait des premiers soins urgents, il l’encouragea autant qu’il pouvait, franchissant de façon précipité et désordonnée les quelques mètres qui les séparait d’une énorme habitation derrière laquelle s’abriter. Eivar aida l’homme à s’adosser contre le mur, l’écoutant geindre de douleur, transpirant, fiévreux. Il sortit de son petit sac quelques produits de premier secours, et de quoi calmer la douleur, et s’apprêtant à le soigner par lui-même, il prit conscience que l’attroupement qui avait attiré son regard plus tôt ne se trouvait qu’à quelques pas. Espérant trouvé de l’aide auprès d’eux, il tenta de les interpeller :
-Hey, vous là, venez ici, cet homme a besoin d’être soigné !
Ses yeux se posèrent sur la bête, à quelques mètres de là, et Eivar reconnu facilement un léger mouvement de ses muscles buccaux, il avait déjà eu l’occasion de le voir quelques minutes plus tôt, instinctivement, et avant même que le projectile ne quitte les lèvres du crapaud, Eivar relâcha les côtes de l’homme qu’il soutenait jusqu’à présent, et tendit sa main droite vers la bête, s’époumonant pour hurler :
-Fence !
Alors que la large boule de bile fusait directement vers eux, une plaque grossièrement carrée, d’un bon mètre ce côté, se matérialisa juste à la pointe de ses doigts, en plein sur sa trajectoire, interceptant in extremis le plus gros du liquide corrosif, avant de tomber à terre, laissant pourtant quelques gouttes éclabousser directement l’homme blessé qui se trouvait entre lui et le monstre, lui arrachant un énorme cri de douleur, alors que quelques centimètres du tissu recouvrant sa jambe droite, celle sur laquelle il se tenait, avait fondu, et laissé sa peau brûlée et légèrement rongée. Une bonne quantité de liquide trouva moyen de se glisser jusqu'au buste du blondinet, laissant une marque d'un rouge vive sur sa peau fumante. Il étouffa un cri entre ses dents serrées, faisant abstraction de la douleur, et s'écriant:
-Encore un effort, on y est ! Juste quelques mètres !
Sentant que cet homme ne tiendrait pas debout beaucoup plus longtemps, et qu’il nécessitait des premiers soins urgents, il l’encouragea autant qu’il pouvait, franchissant de façon précipité et désordonnée les quelques mètres qui les séparait d’une énorme habitation derrière laquelle s’abriter. Eivar aida l’homme à s’adosser contre le mur, l’écoutant geindre de douleur, transpirant, fiévreux. Il sortit de son petit sac quelques produits de premier secours, et de quoi calmer la douleur, et s’apprêtant à le soigner par lui-même, il prit conscience que l’attroupement qui avait attiré son regard plus tôt ne se trouvait qu’à quelques pas. Espérant trouvé de l’aide auprès d’eux, il tenta de les interpeller :
-Hey, vous là, venez ici, cet homme a besoin d’être soigné !
- Résumé:
- Eivar parvient à limiter les dégâts occasionnés par la salive mortelle, grâce au concours d'Arya qui lui évite l'effet de surprise. Il se réfugie ensuite derrière le bâtiment 11, et lance un appel au groupe se disputant, espérant trouvé de l'aide pour soigner le pauvre homme.
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Arya tenta d'aveugler la créature avec ses longues lames et se faisant, peut-être même atteindre le cerveau. Durant ce temps, Eivar tente de protéger le blessé et sa propre personne derrière sa plaque de métal.
Dérive
La situation ne semblait pas aller aussi bien que les aventuriers pouvaient l'espérer. Le monstre semblait s'énerver et jouer avec la nourriture avait décidément fait son temps. Après avoir jeté sa bile, il n'attendit pas plus avant de se remettre en mouvement pour se débarrasser d'Arya. Le crapaureau poussa sur ses immenses pattes arrières en s'orientant vers la bâtisse la plus proche (bâtiment 11), pour essayer de percuter son dos où se trouver la Satyre et l'écraser. Dans cette action rapide, l'aventurière en question ne pu atteindre les yeux de son adversaire et n'entailla que peu son cuir au-dessus de ceux-ci.
Quant à Eivar, une plaque d'1m de côté ne sembla que peu suffisante. L'homme fut brûlé par l'acide, mais une éclaboussure passa au-dessus et vint atteindre la clavicule découverte de l'aventurier. La bile brûla sa peau avec une intensité semblable au feu auquel il venait d'échapper, et bien vite, la bile disparue. Emportant une partie de la chair d'Eivar et des tissus alentour.
En assistant à cela, le groupe de villageois s'alerta et stoppèrent nette leur querelle. Une famille abandonna tout en plan et parti sur le champ, en voyant deux hommes hurler à côté d'eux. L'autre famille, essaya d'apporter leur assistance. Un couple, un vieil homme et trois jeunes enfants. Le couple tira sur les manches d'Eivar et de l'homme qu'il secourait afin de les aider à se mettre l'abri. Ils ne savaient pas trop quoi faire, et la présence du monstre ne leur permettait pas de se poser.
"Nous avons des linges propres et de l'eau dans notre charrette, venez !" dit la femme sur un ton paniqué.
Le résultat des actions ont été entravées par des lancers de dés en zone MJ. Les protagonistes ont à peine bougés, une carte n'est pas utile à ce tour.
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Évacuation urgente
Après avoir jeté sa bile en direction des deux hommes, le crapaureau se propulsa directement vers le coin de la maison la plus proche, dos en avant, dans le but d’écraser la brune qui aurait difficilement pu s’extirper de là à temps. Son sixième sens l’avait compris bien avant elle, et c’est sans la consulter qu’il la fit changer en fumée pour la deuxième fois. Deux sur trois...
Laissant le monstre s’écraser tout seul sur l’angle du bâtiment, Arya ne souhaita pas profiter plus que ça de sa forme brumeuse et se reforma aussitôt dissipée. Profitant du déséquilibre de l’amphibien, elle projeta de ses quatre appendices libres sa soie noirâtre et collante, clouant le monstre à son mur par de nombreux fils solides avant qu’il ne se remette sur ses quatre pattes. Il ne devrait plus pouvoir blesser d’autres personne depuis là.
En se rapprochant du batracien, l’aventurière pu abattre ses deux sabres pour espérer en finir. L’un fendait l’air de tout son long juste devant la gueule de l’ennemi, légèrement en biais, afin d’intercepter la langue si celle-ci daignait enfin sortir. Le second amorçait un coup perforant de sa pointe, dirigée vers le large cou du crapaud. Prenant soin de se rabattre vers l’arrière du corps de la bête, la Satyre souhaitait s’assurer d’être hors de portée des jets acides.
La jeune femme pouvait déjà commencer à tirer des leçons se cet affrontement, une habitude qui l'aide à déterminer quels atouts lui manquent pour parfaire son style de combat. Face à des monstres toujours plus forts, elle aussi devait se montrer toujours plus forte. Sa conclusion principale était la même qu'à la sortie de la cité enfouie: elle manquait de force brute pour percer les défenses solides de ses ennemis. Il lui fallait une force de frappe du même gabarit que ses adversaires. Elle avait pris longtemps à se construire elle aussi des défenses solides, et celles-ci semblaient pour l'instant à la hauteur. De même, sa capacité à contrôler le combat et l'espace était maintenant satisfaisante. À présent, il faudrait faire un bond de puissance.
- Résumé:
- Arya se change en fumée brièvement pour laisser la grenouille se casser le dos toute seule puis projette une bonne quantité de fil dessus pour la coller au mur. Si les dés veulent bien, elle attaquera ensuite avec ses armes.
Puis après je meuble.
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Les dents serrées, tentant en vain de passer outre la douleur intense qui brûlait la peau de son cou légèrement rongée et bien rouge, Eivar faillit enrager en voyant le plus gros des paysans courir pour leur propre vie à la vue de ces deux hommes blessés, alors que la situation n’avait pas l’air de les alerter juste quelques secondes avant. Il souffla de soulagement en apercevant finalement quelques silhouettes approcher, de bonnes âmes prêtes à aider. L’homme qui avait adossé au mur geignait de douleur sans s’arrêter, et nécessitait de l’aide en urgence, c’est pourquoi il ne broncha pas quand la femme proposa de l’amener à sa charrette. Lui, cependant, et même s’il souffrait, avait encore une mission à accomplir, et il n’avait pas le temps de prendre une pause.
-Prenez le avec vous, il a d’anciens bandages qui nécessitent d’êtres changés, et lavés bien ses plaies surtout. Prenez ce baume et passez le sur sa chaire brûlée, ça devrait calmer sa douleur.
Après s’être appliqué à la hâte un peu du dit produit au niveau de sa peau rongée, grinçant des dents pour ne pas gémir de douleur, il leur en fit don, ainsi que quelques bandages et autres produits de soin qu’il avait pensé à prendre sur lui.
-Et vous ?
-Je suis ici pour mettre tout le monde en lieu sûr, et avec ma collègue, nous avons pour mission d’en finir avec ce monstre… Je dois y retourner !
-Mais vous êtes bless…
Un gros fracas résonna, faisant taire la femme, toute la petite famille s’immobilisant d’un coup, paniquée. Le combat battait son plein à quelques pas, juste de l’autre côté de la maison derrière laquelle ils étaient abrités.
-Prenez le, et fuyez aussi vite et loin que vous pouvez… Laissez nous faire notre travail !
D’un ton sec, Eivar fixa le couple avec un regard intense, leur intimant de suivre ses directives, ce qu’ils firent sans discuter, supportant le blessé jusqu’à leur carriole, avant de s’engager sur le grand chemin de terre qui menait à la sortie du village. Le jeune aventurier prit une grand inspiration avant de se redresser, et de passer sa tête au-delà du coin du mur, pour jeter un œil au combat, et peut-être chercher une ouverture qu’il pourrait exploiter pour aider sa partenaire.
-Prenez le avec vous, il a d’anciens bandages qui nécessitent d’êtres changés, et lavés bien ses plaies surtout. Prenez ce baume et passez le sur sa chaire brûlée, ça devrait calmer sa douleur.
Après s’être appliqué à la hâte un peu du dit produit au niveau de sa peau rongée, grinçant des dents pour ne pas gémir de douleur, il leur en fit don, ainsi que quelques bandages et autres produits de soin qu’il avait pensé à prendre sur lui.
-Et vous ?
-Je suis ici pour mettre tout le monde en lieu sûr, et avec ma collègue, nous avons pour mission d’en finir avec ce monstre… Je dois y retourner !
-Mais vous êtes bless…
Un gros fracas résonna, faisant taire la femme, toute la petite famille s’immobilisant d’un coup, paniquée. Le combat battait son plein à quelques pas, juste de l’autre côté de la maison derrière laquelle ils étaient abrités.
-Prenez le, et fuyez aussi vite et loin que vous pouvez… Laissez nous faire notre travail !
D’un ton sec, Eivar fixa le couple avec un regard intense, leur intimant de suivre ses directives, ce qu’ils firent sans discuter, supportant le blessé jusqu’à leur carriole, avant de s’engager sur le grand chemin de terre qui menait à la sortie du village. Le jeune aventurier prit une grand inspiration avant de se redresser, et de passer sa tête au-delà du coin du mur, pour jeter un œil au combat, et peut-être chercher une ouverture qu’il pourrait exploiter pour aider sa partenaire.
- Résumé:
- Eivar confie le blessé à la famille qui est venu à leur secours, et après avoir appliqué grossièrement un remède sur sa blessure pour calmer la douleur, il observe le combat discrètement à la recherche d'une opportunité.
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Arya évite de se faire briser les os en se retransformant en brume le temps de l'impact, laissant le monstre chancelant un instant. Elle en profite pour tenter de le blesser.
Eivar s'occupe du blessé et des villageois encore présents, les incitant à fuir. Il en profite pour se soigner rapidement avant de remarquer s'il pouvait ou non aider son alliée.
Maltraitance
Empêtré par la toile de l'aventurière contre le bâtiment, le monstre tirait dessus avec maladresse. Il avait de la force et l'élasticité de la soie le mettait à mal. Cependant, sa puissance finit par prendre le dessus... Pour tirer un pan de la maison sur lui-même, faisant écroulé une portion du toit. Le bois et la pierre du bâtiment (bat. 11) s'arrachèrent de la structure pour venir le heurter sévèrement. La surprise sembla le saisir dans un cri aussi bref qu'aigu. Dans sa course, Arya abattit ses deux armes finement aiguisées contre le monstre. Son cuir était épais, mais il n'était pas en mesure de proprement se défendre. Les lames percèrent sa peau en deux endroits.
Le coup tranchant fut plutôt efficace, mais le coup d'estoc en pouvait en dire autant. Certes, cela avait blessé la créature, mais peu profondément. Sans doute à cause du toit qui s'était soudainement effondré, forçant un usage de Sense dans les airs pour éviter des éclats d'ardoise.
La maison (bat.5) qui était en feu continuait à brûler et ses flammes vinrent lécher la végétation environnante. La fumée se noircissait.
Les habitants du village qui prenaient soin du blessé d'Eivar étaient embêtés dans leur fuite à cause du chariot laissé par leurs voisins qui avaient endommagé le leur. Ils essayèrent tant bien que mal de partir, mais ils étaient très ralentis par les problèmes techniques rencontrés.
PROCHAINE APPARITION MDJ : Après un post chacun.
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Évacuation urgente
La force titanesque du monstre était parvenue à décrocher un pan de la maison, lui faisant tomber des débris dessus. Légèrement gênés par ces débris tombants, les coups d’Arya n’avaient toujours pas donné de leur plein potentiel. En revanche, la bête était dans une bien mauvaise posture à présent: blessé, empêtré dans la toile et couvert de débris. Le coup final ne devrait plus tarder et la Satyre pourrait ensuite aller s’occuper de la maison où les flammes se répandaient à une vitesse surréaliste. Elle revint donc à la charge directement en assénant des coups supplémentaires et en cisaillant la gorge du crapaud comme elle le pouvait, espérant ouvrir des veines importantes et causer une hémorragie rapide. Le tas de tonneaux que la longue langue avait renversé était juste à côté, Arya pourrait donc s’en servir pour prendre l’eau de la rivière.
- Résumé:
- Il y a vraiment besoin de résumer?
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Le regard d’Eivar s’arrêta quelques instants sur le combat agité qui opposait le monstre à sa collègue qui possédait des atours tout aussi monstrueux en stock. Elle semblait avoir réussi à prendre l’ascendant, d’une manière ou d’une autre, et la rejoindre maintenant alors que la créature peinait à se débattre n’aurait pas été utilise, et aurait même pu redonner un souffle de vigueur à la bestiole, attirée par l’odeur et la vue d’une nouvelle proie.
Au lieu de ça, tout en restant attentif au duel, Eivar prit le temps d’observer la situation, qui s’était améliorée sur beaucoup de points, mais qui restait tout de même chaotique. Le plus inquiétant était cette bâtisse en flamme : l’incendie avait pris une ampleur tel qu’il menaçait d’atteindre quelques plantes sèches environnantes, et de se répandre par ce biais aux autres maisons, et au centre même du village. Pour ne pas voir la totalité du village finir en cendre, il devenait impératif de limiter son expansion : a son échelle, éteindre complètement l’incendie serait impossible, mais si sa progression était limitée d’une façon ou d’une autre, sans combustible il finirait par s’arrêter de lui même.
Alors qu’il s’apprêtait à s’engager vers les flammes, les cris de douleur de l’homme blessé qu’il avait laissé à la famille de paysan se firent entendre, lui signifiant que ces derniers n’avaient toujours pas fui. D’un simple coup d’œil, en voyant les hommes à l’arrière de leur carriole, tentant tant bien que mal de la pousser, il comprit le problème, et sans même prendre le temps de s’en rapprocher, il hurla vers eux, pour leur faire prendre conscience de l’urgence de la situation.
- Vous êtes complètement fous ? Abandonnez vos affaires ici et fuyez à pied ! Aidez le à marcher jusqu’à nos chevaux, attachés un peu plus loin ! A cette distance vous serrez en sécurité !
Voyant bien que la petite famille rechignait à l’idée d’abandonner ses biens ici, il serra le poing et les dents, enragé par leur inconscience, qui lui faisait perdre de précieux instants
-Vous préférez crever ici ? Réfléchissez, un peu, vous préférez sauver vos vêtements ou vos enfants ??
Muets, et complètement incapable de protester, la petite famille s’activa dans un mouvement un peu désordonné, les enfants portant à bout de bras quelques unes de leurs affaires qu’ils tenaient à tout pris à sauver, et les adultes occupés à soutenir le blessé, qui gémissait toujours de douleur, à peine capable de poser le pied à terre. Finalement, et à un rythme un peu plus correct, ils se dirigèrent tous vers la sortie du village, et Eivar pu enfin prendre le chemin du brasier qui avait déjà atteint le premier arbre.
Au lieu de ça, tout en restant attentif au duel, Eivar prit le temps d’observer la situation, qui s’était améliorée sur beaucoup de points, mais qui restait tout de même chaotique. Le plus inquiétant était cette bâtisse en flamme : l’incendie avait pris une ampleur tel qu’il menaçait d’atteindre quelques plantes sèches environnantes, et de se répandre par ce biais aux autres maisons, et au centre même du village. Pour ne pas voir la totalité du village finir en cendre, il devenait impératif de limiter son expansion : a son échelle, éteindre complètement l’incendie serait impossible, mais si sa progression était limitée d’une façon ou d’une autre, sans combustible il finirait par s’arrêter de lui même.
Alors qu’il s’apprêtait à s’engager vers les flammes, les cris de douleur de l’homme blessé qu’il avait laissé à la famille de paysan se firent entendre, lui signifiant que ces derniers n’avaient toujours pas fui. D’un simple coup d’œil, en voyant les hommes à l’arrière de leur carriole, tentant tant bien que mal de la pousser, il comprit le problème, et sans même prendre le temps de s’en rapprocher, il hurla vers eux, pour leur faire prendre conscience de l’urgence de la situation.
- Vous êtes complètement fous ? Abandonnez vos affaires ici et fuyez à pied ! Aidez le à marcher jusqu’à nos chevaux, attachés un peu plus loin ! A cette distance vous serrez en sécurité !
Voyant bien que la petite famille rechignait à l’idée d’abandonner ses biens ici, il serra le poing et les dents, enragé par leur inconscience, qui lui faisait perdre de précieux instants
-Vous préférez crever ici ? Réfléchissez, un peu, vous préférez sauver vos vêtements ou vos enfants ??
Muets, et complètement incapable de protester, la petite famille s’activa dans un mouvement un peu désordonné, les enfants portant à bout de bras quelques unes de leurs affaires qu’ils tenaient à tout pris à sauver, et les adultes occupés à soutenir le blessé, qui gémissait toujours de douleur, à peine capable de poser le pied à terre. Finalement, et à un rythme un peu plus correct, ils se dirigèrent tous vers la sortie du village, et Eivar pu enfin prendre le chemin du brasier qui avait déjà atteint le premier arbre.
- Résumé:
- Eivar force la famille à abandonner son chariot derrière elle pour se mettre à l'abri, et prend la direction de l'incendie, cherchant un moyen aux alentours pour stopper son avancée dangereuse
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