Mais tout de même... avoir sa propre arme braquée sur sa tête.... Elle fut bien contente que le carreau parte se ficher dans le haut prêtre, ce dernier s'écroulant dans un râle de douleur qui n'émeut pas vraiment la barde. Après tout, cette dernière avait faillit mourir par sa faute.
-Bien sur mon amie aux grandes oreilles, si j'étais une fervente croyante dans le destin, je dirais même qu'il l'a amplement mérité.
Surtout si toute cette histoire était à cause de ces gloots baveux !
A vrai dire, mieux valait pour toutes les deux que cet énergumène soit mort, car ce genre de fou était le genre qui vous poursuivait jusqu'à ce qu'il ai ce qu'il veule. Et dans le cas présent, c'était la mort de longues oreilles et d'Aqua.
Chose qui, évidement, n'était au programme ni de l'une ni de l'autre.
Le vrai suspens allait surtout concerner les autres cultistes. Ces derniers regardèrent leurs gourous pousser un dernier râle d'agonie avant d'expirer.
L'effet fut presque immédiat, et, abandonnant le gloot gonflé, ils s'enfuirent sans demander leurs reste, abandonnant arme et bourses dans l'espoir de fuir plus vite, droit vers la sortie.
C'est sur cette victoire que les deux jeunes femmes se retrouvait seule avec le gloot géant. Bavant tout ce qu'il pouvait.
-Et bien... On peut dire que ce culte de l'enfer aura presque failli nous avoir mon amie araignée. Il ne nous reste plus qu'à nous enfuir sans demander notre reste mais avant.
La barde fit attention à bien restituer l'arc et le carquois de Saryna, peu désireuse d'encourir la colère de la chasseresse avant de récupérer son arbalète et le carreau dans la gorge du prêtre.
Hors de question de gâcher, elles coûtaient assez cher
-Et voilà, nous voilà libre de rentrer chez nous et toi de manger autant de gloot que tu voudra ! Et promis, je ne chanterais pas tes exploits !
« En effet, j’espère simplement que personne n’aura des vents de cette histoire. Hmm? » Je me retourne dans sa direction et je la regarde avec de gros yeux accusateurs. En d’autres termes, si je traduis ces paroles cela voulait donc dire ceci; cet évènement ne s’est jamais produit et si jamais j’entends quelqu’un en parler, je vais te retrouver et te faire bouffer ton luth. Je lui souris d’un petit sourire carnassier montrant un peu de mes dents anormalement pointues. On fait vite l’échange de nos armes respectives alors que je remets en place mon carquois. Nous voilà presque libres et cette dernière semble avoir compris mon message et me signale qu’elle ne chantera pas mes exploits. Je lui donne une petite tape amicale sur l’épaule.
« Ne te rappelle pas de moi comme une mangeuse de gloots. Ces horribles petites créatures...Brrr! J’en ai des frissons à y penser. Enfin, tu devrais essayer un jour, c’est très bon. »
En effet, dans tous les cas je n’étais pas une bonne référence en guise de nourriture puisque j’avais besoin de protéine pour aider mon corps à moitié d’araignée à générer dans mes glandes la substance qui me permettait de tisser mes toiles. Et je dois dire que je mangeais énormément et cela pouvait en surprendre plus d’un. Enfin, je garde mon arc en main, avec une flèche, encoche pour être prête à réagir en cas d’attaque, mais tout semble calme. Je crois que nous avions enfin passé au travers de cette histoire et je pus enfin sentir la brise souffler. J’accélérai le pas jusqu’à courir pour finalement sortir de cette grotte. ENFIN! J’hume le parfum de l’air et ferme les yeux quelques secondes. J’entends un bruissement non loin de nous puis je tourne mon arc vers cet endroit. Le feuillage d’un buisson bouge, puis s’en me soucier, je laisse partir ma flèche. J’entends un petit couinement.
« Voilà mon repas pour ce soir… Bon, je te souhaite bon courage, Aqua. J’espère que tu as pu te faire une petite fortune avec tout ce que tu as récupéré. Pour ma part, je dois retourner à mon campement. »
Je vais chercher la pauvre créature victime de ma flèche. Il s’agissait d’un simple lapin que j’attrapai par les pattes arrière.
« Aller! A plus, la p’tite! »