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[TERMINE][RP METIER] "La morsure de l'Incandescent"
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Des cristaux rouges broyés en poudre.
“La morsure de l’Incandescent” Qu’ils appellent ca. Law m’en avait déjà parlé quelques fois, en me disant que cette drogue apparaissait dans les quartiers un peu chaud. Elle permet une prise sans conséquence, pas d’addictions. Le consommateur ne ressent plus la fatigue, la faim ou encore la soif, ce dernier étant devenu sourd aux signaux d’alarme du corps. Un sentiment d’euphorie et de bien-être est produit par la libération de sérotonine et de dopamine… Mais le plus intéressant dans tout cela, c’était le fait qu’il y avait des rumeurs sur le fait qu’elle pouvait décupler notre pouvoir lors de la prise.Le problème, comme toutes les drogues, c’est qu’elle est coûteuse. Et même si elle était apparues dans certains quartier, se la procurer ne serait pas être chose aisée.
Légende urbaine ou vérité, j’avais en tête de le découvrir par moi-même. Je ne faisais pas partis des consommateurs de ce genre de substance, néanmoins passer à côté pourrait être idiot. Décupler son pouvoir ? Pourrais-je voir le futur de manière plus concrète ? Pourrais-je voir ce qu’il va advenir de ma vie et de ce royaume ? Anticiper les guerres civiles et les décès ? Peut-être cette drogue me rendrait-elle folle. Ou peut-être un légume.. Car il y avait également cette contrepartie. Si elle était al préparée, il y avait une chance sur trois pour finir en état de légume deux semaines consécutives...
Jambes croisées l’une sur l’autre, je me trouvais assise dans un fauteuil de style bergère à l’étage de cet établissement. L’ameublement de cet endroit était assez unique en son genre. Tous les fauteuils étaient de styles différents, dépareillés et dans un même temps extrêmement bien entretenus. Assez étonnant avec cette fréquentation et la fumée qui stagnait tous les jours au plafond à cause de tous ces fumeurs. Des tableaux accrochés au mur semblaient dépeindre des portraits assez énigmatiques de personnes en tout genre, qui ne semblaient pour la plupart ni riches, ni beaux, ni présentables. Comme une satyre de ces nobles narcissiques qui se sentaient le besoin de se faire tirer le portrait. Les personnes autour de moi avaient un peu la même gueule que les portrait a vrai dire. On aurait dit des affreux à qui on aurait fait enfiler chemises et bottes cirés pour leur donner un air convenables. On aurait surtout dit un boudoir malfamé. Je n’avais pourtant pas pris Riven, pour ne pas attirer l’attention et me contentais de ma dague flanque contre mon mollet. Le gérant, un homme grand, les cheveux court et roux avait un oeil balafré. Un tricorne sur la tête et je l’aurais pris pour un pirate. Il s’approcha de moi et déposa deux verres. Irish Coffee.
(Gérant) “- Il ne devrait pas tarder. Je l’ai informé de votre présence.”
Hochement de tête pour remercier l’homme. J’attendais mon contact. Celui qui pourrait me renseigner un peu plus sur cette drogue, et si la chance était avec moi, m’en fournir directement.
“La morsure de l’Incandescent” Qu’ils appellent ca. Law m’en avait déjà parlé quelques fois, en me disant que cette drogue apparaissait dans les quartiers un peu chaud. Elle permet une prise sans conséquence, pas d’addictions. Le consommateur ne ressent plus la fatigue, la faim ou encore la soif, ce dernier étant devenu sourd aux signaux d’alarme du corps. Un sentiment d’euphorie et de bien-être est produit par la libération de sérotonine et de dopamine… Mais le plus intéressant dans tout cela, c’était le fait qu’il y avait des rumeurs sur le fait qu’elle pouvait décupler notre pouvoir lors de la prise.Le problème, comme toutes les drogues, c’est qu’elle est coûteuse. Et même si elle était apparues dans certains quartier, se la procurer ne serait pas être chose aisée.
Légende urbaine ou vérité, j’avais en tête de le découvrir par moi-même. Je ne faisais pas partis des consommateurs de ce genre de substance, néanmoins passer à côté pourrait être idiot. Décupler son pouvoir ? Pourrais-je voir le futur de manière plus concrète ? Pourrais-je voir ce qu’il va advenir de ma vie et de ce royaume ? Anticiper les guerres civiles et les décès ? Peut-être cette drogue me rendrait-elle folle. Ou peut-être un légume.. Car il y avait également cette contrepartie. Si elle était al préparée, il y avait une chance sur trois pour finir en état de légume deux semaines consécutives...
Jambes croisées l’une sur l’autre, je me trouvais assise dans un fauteuil de style bergère à l’étage de cet établissement. L’ameublement de cet endroit était assez unique en son genre. Tous les fauteuils étaient de styles différents, dépareillés et dans un même temps extrêmement bien entretenus. Assez étonnant avec cette fréquentation et la fumée qui stagnait tous les jours au plafond à cause de tous ces fumeurs. Des tableaux accrochés au mur semblaient dépeindre des portraits assez énigmatiques de personnes en tout genre, qui ne semblaient pour la plupart ni riches, ni beaux, ni présentables. Comme une satyre de ces nobles narcissiques qui se sentaient le besoin de se faire tirer le portrait. Les personnes autour de moi avaient un peu la même gueule que les portrait a vrai dire. On aurait dit des affreux à qui on aurait fait enfiler chemises et bottes cirés pour leur donner un air convenables. On aurait surtout dit un boudoir malfamé. Je n’avais pourtant pas pris Riven, pour ne pas attirer l’attention et me contentais de ma dague flanque contre mon mollet. Le gérant, un homme grand, les cheveux court et roux avait un oeil balafré. Un tricorne sur la tête et je l’aurais pris pour un pirate. Il s’approcha de moi et déposa deux verres. Irish Coffee.
(Gérant) “- Il ne devrait pas tarder. Je l’ai informé de votre présence.”
Hochement de tête pour remercier l’homme. J’attendais mon contact. Celui qui pourrait me renseigner un peu plus sur cette drogue, et si la chance était avec moi, m’en fournir directement.
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[METIER]LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Le marché noir était en pleine explosion ces derniers temps. La Garde Royale avait un coup de pied dans une fourmilière en fermant ce marché. D'une part car c'était un point central pour beaucoup de receleur, et d'une autre, car il avait instauré un sentiment de panique. Si les soldats royaux se mettaient à faire des descentes, et fermer des bâtiments vitaux pour l’activité souterraine... Jusqu’où cela irait ?
En réponse à ces agissements, certains vendeurs avaient changés de lieux, trouvant des coins plus isolés, parfois dans les égouts de la ville, parfois à l’extérieur.
Pour Valeera cela c'était traduit par une explosion dans les demandes. Tout le monde voulait un agent efficace pour livrer des informations, ou des objets de contrebande. Et après son derniers coup à Grand-Port, tout le monde s'arrachait ses services et aujourd'hui
Alicia la marchande passait donc ses journée à transporter des biens pas très légaux, et son dernier chargement en date n'était rien d'autre qu'une cargaison de cette nouvelle drogue appelée l'incandescent. Transporter quelques tonneaux était relativement simple, surtout quand on avait des papiers falsifiés par un membre de la cabale. Et surtout... Cela rapportait.... énormément
Le point de contact prévu était un de ces fumoirs clandestin, ou l'opium régnait en maître. L'Hydre en consommait parfois, mais uniquement chez elle, et la porte fermée à clé, peu désireuse que quelqu'un la voie dans un état second ou pire, ne puisse profiter de son état.
Ses rêves étaient bien mieux dans le confort de sa maison.
Peu de choses pouvaient vraiment être dite sur le lieu de la livraison, un de ces bars clandestin caché des autorités dans un quartier bien peu recommandable, et suffisamment mal famé pour tenir la garde loin d'ici enfin... tant qu'elle ne voulait pas trop se mouiller.
Arrivant au point convenu, trois gros bras s'attelèrent à décharger les barils de cristaux, et on la fit entrer pour recevoir la somme promise.
L'intérieur était réellement enfumé, et puait la bière de mauvaise qualité, l'opium et cette odeur de chair humide propre aux bordels, ce qui lui fit légèrement retrousser les lèvres.
-Ah, Alicia c'est ça ? Votre patronne doit recevoir cela d'après notre accord.
L'homme, sans doute le gérant tenait trois grosse bourses de cristaux, une vraie petite fortune pour des gens du commun, mais c'était bien peu cher payé vu qu'à la revente, il gagnerai le triple.
Evidemment Valeera ne travaillait pas sous son propre nom, pour les clients, elle n'était qu'une marchande peu scrupuleuse qui arrondissait ses fins de lune avec un petit extra et de fait, son visage et son identité était bien cachés. Qui la soupçonnerai d'être l'hydre ?
-C'est bien cela, mais vous oubliez une bourse pour les frais supplémentaires, les tarifs ont augmentés avec le dernier raid de la garde
-Mais bien sur, tenez, tenez !
Le gros bonhomme avait évidement tenté de l'arnaquer, mais avait vite reconnu son erreur, un truc courant dans le milieu...Rangeant le tout dans sa sacoche sans fond sous forme de petites poches à sa ceinture, elle commença à rebrousser chemin quand elle aperçu une tignasse connue.
Ses yeux jaunes s'écarquillèrent en reconnaissant Marie Madeleine. Mais qu'est ce qu'elle faisait ici ? Clairement ce n'était pas un catin, son penchant pour la boisson était certes là... mais ici ?
Sans plus réfléchir, elle s'avança, s'asseyant à côté d'elle avec un sourire.
-Ma', mon amie ! Qu'est ce que tu fais donc dans un endroit aussi sordide ?
Elle lui tira doucement la joue, comme une nourrice qui aurait réprimandée une enfant
-Tu consomme ce genre de marchandises ?
Dit elle en désignant les femmes et les hommes légèrement vêtus qui faisaient le service d'opium dans de grand plateau en argent.
Codage par Libella sur Graphiorum
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C’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Dans ma tête, quand on m’avait parlé d ce gars, “Vador”, je m’attendais à voir débarquer un gros costaud, musclé comme jamais, un oeil au beurre noir et deux dents en moins. Au lieu de quoi, Alicia venait de sortir de nul part en me tirant la joue avant de s’asseoir dans le second fauteuil. C’est étonnant, parce que la table que j’avais choisi se trouvait à côté de la fenêtre qui donnait sur la rue. Et étonnement, je n’avais pas vu la marchande entrer par la porte principale. Aurait-elle un accès plus VIP ou était elle là avant mon arrivée ? Allez savoir… Arquant un sourcil, je ne pus réprimer un sourire à la jeune femme. Elle me désignait un serveur un peu efféminé, torse nu habillé d’un short bien trop petit pour lui. Taille 8 ans j’imagine ?
“- Vain dieu non ! J’aurais bien trop l’impression d’être le mâle dans l’histoire.”
C’est clair que niveau virilité, on pouvait directement dire que je le battais sur probablement tous les points, il n'y avait pas d'hésitation possible. Je lui désignais l’irish coffee posé sur la table, bien que je doute qu’elle ne s’y aventure. Le mélange Café & Whisky n’était pas au goût de tous. Mais bon, mon invité n’étant pas encore arrivé, je pouvais bien en recommander un par la suite pour lui.
“- Pour être honnête, je viens pour une toute autre chose que l'on peut trouver par ici. L’opium, le sexe, non, je ne viens pas pour ce genre d'achat.. J’attend quelqu'un qui est sensé me donner des info concernant une nouvelle drogu. La morsure de l’incandescent.. Tu connais ?”
Mon regard scruta celui de la marchande, voir si ce dernier trahirait une quelconque information sur ce domaine. Elle était marchande. Elle avait sûrement dû en entendre parler, probablement plus que moi. Ce genre de trafic devait bien valoir son pesant de cristaux. Mais bon. Alicia était une honnête marchande non ? Même si au vu de sa démonstration d'habileté et sa nonchalance pour abréger la vie d’une personne, elle n’était peut être pas si blanche que cela ? … Ou peut-être.. Menait-elle une double vie comme je l’avais suspecter lors de notre course la dernière fois.. Marchande adorable le jour, et fille de la nuit lorsque le soleil se couche… Mais du coup, que faisait-elle ici.. Si je ne l’avais pas vu entrer ici.. Peut-être que.. ?
“- Et toi, pourquoi tu traine par ici ? Ne me dis pas que tu travailles pour le patron tout de même…”
Je repousse le verre que je tenais dans mes mains et me redresse sur mon fauteuil. Devais-je réellement lui poser ce genre de question embarassante ? Je mis fin au dilème.
“- Ne me dis pas que tu travailles comme escort ici .. ?”
Pour arrondir les fins de mois ? Elle n'avait sûrement pas eu le choix ? Oh non pitié non. J’étais prête à lui acheter sa soirée si il le fallait, sans aucun regret, pour ne pas qu’elle passe plus de temps ici avec ces crados !
“- Vain dieu non ! J’aurais bien trop l’impression d’être le mâle dans l’histoire.”
C’est clair que niveau virilité, on pouvait directement dire que je le battais sur probablement tous les points, il n'y avait pas d'hésitation possible. Je lui désignais l’irish coffee posé sur la table, bien que je doute qu’elle ne s’y aventure. Le mélange Café & Whisky n’était pas au goût de tous. Mais bon, mon invité n’étant pas encore arrivé, je pouvais bien en recommander un par la suite pour lui.
“- Pour être honnête, je viens pour une toute autre chose que l'on peut trouver par ici. L’opium, le sexe, non, je ne viens pas pour ce genre d'achat.. J’attend quelqu'un qui est sensé me donner des info concernant une nouvelle drogu. La morsure de l’incandescent.. Tu connais ?”
Mon regard scruta celui de la marchande, voir si ce dernier trahirait une quelconque information sur ce domaine. Elle était marchande. Elle avait sûrement dû en entendre parler, probablement plus que moi. Ce genre de trafic devait bien valoir son pesant de cristaux. Mais bon. Alicia était une honnête marchande non ? Même si au vu de sa démonstration d'habileté et sa nonchalance pour abréger la vie d’une personne, elle n’était peut être pas si blanche que cela ? … Ou peut-être.. Menait-elle une double vie comme je l’avais suspecter lors de notre course la dernière fois.. Marchande adorable le jour, et fille de la nuit lorsque le soleil se couche… Mais du coup, que faisait-elle ici.. Si je ne l’avais pas vu entrer ici.. Peut-être que.. ?
“- Et toi, pourquoi tu traine par ici ? Ne me dis pas que tu travailles pour le patron tout de même…”
Je repousse le verre que je tenais dans mes mains et me redresse sur mon fauteuil. Devais-je réellement lui poser ce genre de question embarassante ? Je mis fin au dilème.
“- Ne me dis pas que tu travailles comme escort ici .. ?”
Pour arrondir les fins de mois ? Elle n'avait sûrement pas eu le choix ? Oh non pitié non. J’étais prête à lui acheter sa soirée si il le fallait, sans aucun regret, pour ne pas qu’elle passe plus de temps ici avec ces crados !
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
L'aventurière avait de l'humour et Alicia se mit à rigoler doucement, finissant par la lâcher, s'appuyant sur l'arrière du divan dans une pose lascive qui trahissais son amusement.
Oh elle devait surement se douter que la gentille marchande trempait dans des affaires louches, et dans le cas présent, c'était une chance pour elle, car MMP avait réussit à s'attirer la sympathie de la vipère.
-Pas besoin d'un travail aussi misérable pour finir mes lunes, non je viens bien sur livrer quelques marchandises, ça paye très bien ! Ce n'est pas mon coup d'essai dans le milieu.
Elle s'empara d'un des Irish cofee, il n'était de toute évidence pas destinée à elle, mais qu'importe, mieux valait s'occuper de Ma', plutôt que d'un quelconque vendeur.
L'incandescent hein ? Elle avait appris à connaitre, un vrai petit tas de cristaux pour une simple poignée, alors que ce n'était pourtant que de simple cailloux.
Prenant une première gorgée, elle se fendit d'un sourire avant de répondre.
-Oui, je connais même très bien si tu veux savoir. Puisque c'est précisément ce que je suis venu déposer ici !
Comme pour le prouver, elle sortit l'une des grosses bourses de cristaux de sa poche, faisant sonner le contenu, ses yeux jaunes remplit d'avidité avant de reprendre.
-J'ignorai que tu t'intéressait à ce genre de drogue, sinon j'aurai tout fait pour t'emmener dans un endroit ou tu pourrais en avoir de bien meilleure qualité.
Les cargaisons de cristaux qu'elle avait déposée ne seraient pas broyés et vendu, du moins, ils seraient mélangés à une autre poudre plus commune. De ce qu'elle avait vu, des piments rouge réduit en poudre faisaient un très bon substitut, et coupé avec la poudre originale, il était plus que facile de tromper les clients.
Le soucis... c'était que justement, la morsure de l'incandescent ainsi coupée augmentait les risques de finir à l'état de légume. Chose bien évidement qu'elle ne souhaitait pas à cette brave aventurière
-Je te serais surement bien plus utile que n'importe qui ici, alors... si tu as des questions là dessus, pose les moi directement, je n'aurai pas de raison de te mentir, moi.
Ce qui n'était peut être pas le cas du vendeur.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Légèrement plus rassurée, je pris une nouvelle gorgée de l’irish coffee. J’me demandais d’où il tirait son nom d’ailleurs celui-là. “Whisfé”. “Caffy”. Tout était envisageable, mais lui il avait un nom bizarre. Ca voulait dire quoi, “irish” ? C’était l'onomatopé d’un mec qui éternuait ? Plus intéressant que ce questionnement existentiel, Alicia m’avoua le détail de ses ventes. Elle était dans le commerce de ses barriques ? Damn, les tonneaux d’épices de la dernière fois, ce n’était pas .. ? Non, j’en avais pris un peu de chaque, et si j’avais été droguée en les consommant, je m’en serais rendue compte tout de même ! Enfin. Je crois ? Sceptique, je regardais la marchande qui semblait avoir clairement le pied dans ce domaine là. Donc elle n’était pas faiseuse de nuit, mais plutôt contrebandière à ses heures perdues ? En voilà une drôle d’image, je l’imaginais maintenant avec un cache oeil et un tricorne. Ca lui irait bien, en fait. Sans la jambe de bois peut-être.
“- Je m’y intéresse par curiosité à vrai dire. Disons que si ce genre de merde envahit la Capitale, j’ai peur que cela fasse pousser des ailes à quelques merdailles et qu’on se retrouve avec une vague de criminalité un peu élevée… Après, bien que ce soit plus du ressort des gardes Royaux, j’imagine que des missions seront attribuées également aux aventuriers pour régler ça …”
Haussement d’épaule. Etais-je convaincante ? Mon regard scruta celui de la marchande avant qu’un sourire ne s’étende sur mes lèvres.
“- C’est ce que je devrais dire j’imagine. Non. C’est pas ce type de curiosité qui m’anime. J’ai envie de tester. Qui ne le voudrait pas après tout ? Décupler nos pouvoirs ? Amusant comme théorie.. Je me demande si cela pourrait m’aider à débloquer une extension de ce que je sais déjà faire, qui sait…”
Une évolution comme un pauv-kémon ? Ce jeu pour enfant là, avec des monstres étranges. Un homme arriva et se planta devant la marchande et moi-même. Grand, assez barraque avec des yeux vifs de vicelards et une coupe au bol noir comme si il portait un casque. Son regard s’attarda sur Alicia avant de se braquer sur moi. Il savait que je l’attendais.
(Vador) “- Payet ? Tu devais venir seule.”
“- Cela change quoi ? Tu comptais répondre à mes questions et me planter un couteau sous la gorge avant d’abuser de mon corps de pucelle ?”
Il me regardait, légèrement embarassé. C’était le mot pucelle qui le genait? Ou avais-je vu juste dans le fond ?
“- Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé un interlocuteur à l’heure et bien renseigné.”
(Vador) “- Je ne fais pas de déplacement pour rien…”
La jambe droite toujours croisée sur la dexième, je posais ma main sur le manche de ma dague, en évidence pour que l’homme se tire. Il nous dévisagea une seconde fois avant de braquer son regard sur la marchande.
(Vador) “- Alors si on m’avait dit “qu’elle” serait là à siroter de l’alcool et me voler mes clients… Salope.”
Il crache par terre et fais demi-tour. J’hausse un sourcil, regardant sa silhouette s’éloigner. Il reviendra dans la soirée, j’en étais presque sûre. Délaissant la dague qui se trouvait contre mon mollet, mon bras vint se plier contre l’accoudoir, me permettant de caler mon menton dans ma main.
“-”Qu’elle” serait là ? Mais dis moi, aurais-tu une réputation dans ce monde de brute et de crachat ? Tu m’étonnes de jour en jour !”
Alors si ce n’est pas une dame de la nuit… Peut-être était-elle un truand recherché, un Arsène Lapin ?
“- Je m’y intéresse par curiosité à vrai dire. Disons que si ce genre de merde envahit la Capitale, j’ai peur que cela fasse pousser des ailes à quelques merdailles et qu’on se retrouve avec une vague de criminalité un peu élevée… Après, bien que ce soit plus du ressort des gardes Royaux, j’imagine que des missions seront attribuées également aux aventuriers pour régler ça …”
Haussement d’épaule. Etais-je convaincante ? Mon regard scruta celui de la marchande avant qu’un sourire ne s’étende sur mes lèvres.
“- C’est ce que je devrais dire j’imagine. Non. C’est pas ce type de curiosité qui m’anime. J’ai envie de tester. Qui ne le voudrait pas après tout ? Décupler nos pouvoirs ? Amusant comme théorie.. Je me demande si cela pourrait m’aider à débloquer une extension de ce que je sais déjà faire, qui sait…”
Une évolution comme un pauv-kémon ? Ce jeu pour enfant là, avec des monstres étranges. Un homme arriva et se planta devant la marchande et moi-même. Grand, assez barraque avec des yeux vifs de vicelards et une coupe au bol noir comme si il portait un casque. Son regard s’attarda sur Alicia avant de se braquer sur moi. Il savait que je l’attendais.
(Vador) “- Payet ? Tu devais venir seule.”
“- Cela change quoi ? Tu comptais répondre à mes questions et me planter un couteau sous la gorge avant d’abuser de mon corps de pucelle ?”
Il me regardait, légèrement embarassé. C’était le mot pucelle qui le genait? Ou avais-je vu juste dans le fond ?
“- Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé un interlocuteur à l’heure et bien renseigné.”
(Vador) “- Je ne fais pas de déplacement pour rien…”
La jambe droite toujours croisée sur la dexième, je posais ma main sur le manche de ma dague, en évidence pour que l’homme se tire. Il nous dévisagea une seconde fois avant de braquer son regard sur la marchande.
(Vador) “- Alors si on m’avait dit “qu’elle” serait là à siroter de l’alcool et me voler mes clients… Salope.”
Il crache par terre et fais demi-tour. J’hausse un sourcil, regardant sa silhouette s’éloigner. Il reviendra dans la soirée, j’en étais presque sûre. Délaissant la dague qui se trouvait contre mon mollet, mon bras vint se plier contre l’accoudoir, me permettant de caler mon menton dans ma main.
“-”Qu’elle” serait là ? Mais dis moi, aurais-tu une réputation dans ce monde de brute et de crachat ? Tu m’étonnes de jour en jour !”
Alors si ce n’est pas une dame de la nuit… Peut-être était-elle un truand recherché, un Arsène Lapin ?
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Valeera laissa ce Vador faire son petit cinéma, ce dernier connaissant suffisamment cette Alicia pour savoir qu'il n'était jamais bon de trop lui chercher des problèmes.
En effet, dans ce marché noir, on la soupçonnait, sans preuve bien entendue, d'être sous la protection de l'Hydre, un criminel qui disait on, avait de puissant soutien, et contrôlait dans l'ombre une bonne partie de la criminalité de la capitale.
La réalité était bien plus simple, Valeera, sous le nom de l'Hydre inspirait une sainte terreur au vu des menaces et des différents grands malfrats qu'elle avait fait tomber, parfois pour un simple regard de travers.
Une stratégie qui se basait entièrement sur son pouvoir. Quand elle avait besoin, elle se glissait dans les vêtements de l'hydre et gravait son emblème et faisait ses affaires.
Cela créait un sentiment de crainte chez les petites frappes et laissait Alicia plutôt libre de ses mouvements. Créer sa propre légende... C'était ironique.
-Bon ou en étais-je avant que nous soyons grossièrement interrompue par ce rustre.
La réflexion la fit doucement rire. La marchande aussi commençait à avoir sa réputation, et cette dernière, elle ne comptait la faire enlever via son nouveau pouvoir, non cela lui servait grandement.
Alicia la marchande parfaite pour la garde, la protégée de l'Hydre pour les criminels. Cela avait ses risques, mais à gros risques, gros bénéfices
-Comme je t'ai dit sur la route mon amie, j'ai grandit dans la rue, et j'ai battis mon commerce sur bien des choses dont les gens ne seraient pas fier. Mais j'ai survécu, c'est déjà beaucoup ! Un jour je t'emmènerai chez moi si tu le souhaite, nous pourrons parler à cœur plus ouvert.
Quelqu'un chez elle ? Bon peut être pas son véritable chez elle, mais elle avait une petite maison cossue idéale pour cela, un demeure bien moins richement décorée que sa vraie-fausse villa. Cela irait très bien.
D'ailleurs.... Elles pourraient y aller à la fin de la soirée si le besoin s'en faisait sentir.
-Donc la morsure de l'incandescent, oui... Je ne te conseille pas d'en consommer ici, ce cher homme que tu vois là fait de la vente à tout le monde, de la mauvaise qualité, coupée avec de la poudre de piment. Les gens réagissent très mal en général.
Mais l'effet addictif était tel qu'il semblait compliqué de résister. Elle même n'en prenait pas, ayant pour règle d'or de ne pas toucher à la marchandise, surtout quand cette dernière rendait accro.
La jeune femme semblait bien plus renseignée qu'il ne paraissait, mais le côté trouble de la marchande ne semblait pas déranger Ma', bien au contraire.
-Si tu en veux... je devrais pouvoir t'en trouver de bien meilleure qualité, et avec un peu moins de risque que ce que peux te vendre cet homme. Et pure bien entendue, pour une amie, je tiens à limiter les risques
Codage par Libella sur Graphiorum
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Aller chez Alicia ? L‘idée m'effleura l’esprit, comment était-ce chez elle ? Raffiné ? Avec des portrait de chatons et des fleurs partout ? Totalement en désaccord avec ce qu’elle renvoyait et donc un endroit bordélique et crasseux ? Ou bien .. Ou bien ca serait la surprise lorsque je le visiterais tiens, finalement. J’hoche la tête dans un sourire.
“- Avec plaisir, tu pourras me montrer ce qu’est un vrai thé alors.”
Non parce que l’ambiance boudoir, petit thé et gâteau à tremper dedans, je connaissais pas vraiment. Et pour le coup, pas grand monde dans mon entourage pourrait me montrer comment on fait ! Moi si je devais tremper un biscuit dans un truc liquide, ça finirait en boisson parsemée d’îlots. J’imagine que ca devait être un art comme un autre. Quoi qu’il en soit, la jeune femme me parla un peu plus de cette drogue. Coupé avec du piment rouge ? Qu’elle idée, ca devait t’envoyer dans la lune pendant plusieurs jours ! D’où en effet cet état de légume … Je comprenais un peu mieux.
“- Tu es pleine de ressource dis donc. Je ne dis pas non alors, si tu parviens à en dégoter.. Pour le côté expérimental, évidemment.”
On y croit toujours pas. Une jeune femme blonde se planta devant nous, vêtue d’un haut semi-transparent très saillant et d’une jupe très courte. Autant ne rien mettre, on pouvait voir ses sous-vêtement à chaques pas. Elle tenait un plateau d’argent en main, avec deux pipes, du tabac et un petit sachet. Probablement de l’opium. Je fis un signe de tête à la jeune femme. Pour le coup l’incandescent pouvait être couper mais l’opium étant plus facile à trouver il était plus rare qu’il soit modifié. La jeune femme posa son plateau.
"- Pouvez-vous ajouter à cela deux verres de Lucols bleus ?"
Je lui donnais alors quelques cristaux, pour payer la consommation en avance. La jeune femme acquiesça de la tête et partie chercher cela. Pendant ce temps là, je reportais mon attention sur Alicia.
"- Et que peux tu me dire quant à son origine ?”
Même pas le temps de parler qu’un jeune homme venait d’arriver deux verres en main. Voyant qu’elle n’avait eu aucuns succès sur nous, la serveuse avait envoyé son collègue nous apporter les verres. Il s’assis sur mon accoudoir et prit l’une des pipes qu’il semblait vouloir allumer lui-même. Il semblait vouloir me la faire fumer. Et la prochaine étape c’est quoi, il me donne la becquée ? Je pris la pipe du jeune homme et lui fis signe de la main pour qu’il déguerpisse.
“- J’suis pas une assistée. Reviens me voir quand tu auras plus de poils aux jambes.”
Après avoir passé un coup avec l’alcool de mon propre verre pour nettoyer l’embout de la pipe, je la portais à mes levres pour inhaler la fumée.
“- A croire que la virilité se perds... Même sur des jambes...J'imagine que ce n'était pas non lus ton type ? Enfin, je peux le rappeller pour nous tenir compagnie si tu les prèfère un peu éfféminé ! ”
Haussement de sourcils. Non parce que comme moi, elle avait regardé de haut en bas l jeune homme sans pour autant lui avoir trouvé du charme malgré son visage qui semblait “beau” pour la plupart des midinettes.
“- Avec plaisir, tu pourras me montrer ce qu’est un vrai thé alors.”
Non parce que l’ambiance boudoir, petit thé et gâteau à tremper dedans, je connaissais pas vraiment. Et pour le coup, pas grand monde dans mon entourage pourrait me montrer comment on fait ! Moi si je devais tremper un biscuit dans un truc liquide, ça finirait en boisson parsemée d’îlots. J’imagine que ca devait être un art comme un autre. Quoi qu’il en soit, la jeune femme me parla un peu plus de cette drogue. Coupé avec du piment rouge ? Qu’elle idée, ca devait t’envoyer dans la lune pendant plusieurs jours ! D’où en effet cet état de légume … Je comprenais un peu mieux.
“- Tu es pleine de ressource dis donc. Je ne dis pas non alors, si tu parviens à en dégoter.. Pour le côté expérimental, évidemment.”
On y croit toujours pas. Une jeune femme blonde se planta devant nous, vêtue d’un haut semi-transparent très saillant et d’une jupe très courte. Autant ne rien mettre, on pouvait voir ses sous-vêtement à chaques pas. Elle tenait un plateau d’argent en main, avec deux pipes, du tabac et un petit sachet. Probablement de l’opium. Je fis un signe de tête à la jeune femme. Pour le coup l’incandescent pouvait être couper mais l’opium étant plus facile à trouver il était plus rare qu’il soit modifié. La jeune femme posa son plateau.
"- Pouvez-vous ajouter à cela deux verres de Lucols bleus ?"
Je lui donnais alors quelques cristaux, pour payer la consommation en avance. La jeune femme acquiesça de la tête et partie chercher cela. Pendant ce temps là, je reportais mon attention sur Alicia.
"- Et que peux tu me dire quant à son origine ?”
Même pas le temps de parler qu’un jeune homme venait d’arriver deux verres en main. Voyant qu’elle n’avait eu aucuns succès sur nous, la serveuse avait envoyé son collègue nous apporter les verres. Il s’assis sur mon accoudoir et prit l’une des pipes qu’il semblait vouloir allumer lui-même. Il semblait vouloir me la faire fumer. Et la prochaine étape c’est quoi, il me donne la becquée ? Je pris la pipe du jeune homme et lui fis signe de la main pour qu’il déguerpisse.
“- J’suis pas une assistée. Reviens me voir quand tu auras plus de poils aux jambes.”
Après avoir passé un coup avec l’alcool de mon propre verre pour nettoyer l’embout de la pipe, je la portais à mes levres pour inhaler la fumée.
“- A croire que la virilité se perds... Même sur des jambes...J'imagine que ce n'était pas non lus ton type ? Enfin, je peux le rappeller pour nous tenir compagnie si tu les prèfère un peu éfféminé ! ”
Haussement de sourcils. Non parce que comme moi, elle avait regardé de haut en bas l jeune homme sans pour autant lui avoir trouvé du charme malgré son visage qui semblait “beau” pour la plupart des midinettes.
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Voilà une soirée qui s'annonçait amusante, cette aventurière avait le don, peut être unique d'amuser Valeera qui observait de ses grands yeux Marie Madeleine commander de quoi boire pour la soirée.
Du Lucol bleu ? Bon choix ! La jeune femme détestant les bières et autre alcool de basse qualité, préférant les goût plus raffiné.
-Je te montrerai cela alors, bien que l'heure sera surement tardive pour un thé. Mais je suis prête à essayer, et puis, mieux vaut que je m'occupe de toi plutôt que tu reste ici en cas de soucis.
Connaissant la maison, il était peu probable qu'elle soit bien traitée, les regards lubriques tournées dans leurs direction ne se faisant décidément pas rare.
Une ravissante demoiselle passa pour prendre les commandes, attirant les prunelles félines de la vipère, sur ses courbes.
Mais il n'était pas temps de se prêter à ce genre de jeu et elle fut presque déçue quand ce fut un homme qui revint pour les servir.
D'une voix de conspiratrice, elle répondit à la question de son amie, en faisant attention à ne pas être entendue.
-Ce sont des cristaux rouges, à la base extrait dans des mines du nord du pays. Sans doute découvert récemment vu les tumultes de la région.
Ils sont importés à grand frais par des bateaux jusqu'à la capitale et déchargés de nuit. C'est de là que je viens d'ailleurs
Bon c'était un peu plus compliqué que cela en réalité, car les barils de cristaux étaient stockés dans des entrepôts ordinaires, les trafiquant comptant sur la quantité de marchandises et la rareté des contrôles pour ne pas avoir de soucis.
Quel garde fouillerait deux cents tonneaux d'herbes ou de poisson en provenance du nord ?
La partie la plus dangereuse étant le transport des lieux de stockage, jusqu'aux lieux de consommation, et c'était là que l'Hydre intervenait.
-En général ils sont broyés sur place, les tenanciers aiment faire leurs propre mélange pour augmenter leurs marges, tu peux être sure qu'un tonneau entier fera plusieurs semaines à une maison comme celle-ci, et sera très vite rentabilisé.
Un marché lucratif et pour le moment relativement inconnu de la garde, Valeera surfant sur cette nouveauté pour se remplir les poches facilement.
Prenant une des pipes du plateau, elle nettoya cette dernière avec soin avant de délicatement l'allumer, laissant l'opium se consumer très lentement à l'intérieur.
-Oh tu sais Ma', mon intérêt ne vas ni à la virilité, ni à la féminité, j'aime énormément les cristaux, ils sont bien plus utile qu'un mari, ou qu'une femme, et surtout... ils ne me demandent rien.
Mais si tu tiens à le savoir, je suis quelqu'un d'exigeant dont les critères varient largement en fonction de mon humeur.
Mais quitte à choisir, j'aurai sans doute préférée la jeune femme de tout à l'heure plutôt que notre amie sans poil.
Homme, femme, elle s'en fichait pas mal, par le passé elle avait servit d'objet à l'un comme à l'autre, et toujours pour ces petits cristaux qui lui permettaient maintenant d'être au sommet de la chaîne de criminalité locale.
-Et toi mon amie, tu les préfères virils comme des ours ? Ou bien au contraire, tu préfère les dominer largement ?
Au vu de ta force j'imagine que cela doit être aisé
Pour l'avoir vu en action, Alicia savait que son amie avait la force de trois hommes comme le serveur, et tiendrait tête sans peine à Vador
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En réalité, elle n’avait pas totalement tord. L’amour, un conjoint c’est bien quand tu cherche de la stabilité. Mais dans un monde pareil, ou du moins, avec une vie comme elle pouvait mener, ou même la mienne, ca relevait probablement plus de l’encombrement. Devoir s'inquiéter tout le temps pour quelqu'un ? Avoir peur qu’il lui arrive quelque chose ? Je me souciais déjà bien assez d’Alek et de Feuf’ alors qu’ils étaient ma famille, alors devoir se soucier de quelqu’un en plus.. La liste était déjà bien trop pleine à mon goût. Je n’avais pas bougé de mon emplacement, le menton toujours posé dans ma main.
“- J’ai plutôt une attirance pour les gueules cassées.. Mais dans le fond, j’imagine qu’on se rejoint sur ce point.. S’attacher, c’est s’encombrer..”
Triste ? Non loin de là, réaliste. Je ne souhaitais pas devenir une moule accrochée à un rocher. Combien avais-je vu de couple se déchirer et se porter atteinte ? Sans parler de ceux détruits par une rupture ou un décès..Pour certain se jeter d'une falaise serait préférable. Étonnement, c'est une chose que j’avais vu avec Alek -l’homme qui l’a élevé-.. Peut-importe le nombre de femme qu’il avait ramené à la maison, il ne les gardait pas à ses côtés. J’étais sa famille et ca lui suffisait. Et puis, avoir des amis c’était déjà quelque chose de suffisant.
Je réfléchissais dans un même temps à ce que venait de m'expliquer Alicia, sur ce nouveau marché. A vrai dire je n’en étais pas surprise, couper et se faire de la marche était courant pour toutes drogues. Mais celle-ci particulièrement était à risque. Être un légume hein ?... Mais bon. Le risque en vaut la chandelle non ? Finalement avoir croisé ma vieille connaissance ici n’était pas si mal. Bien plus renseignée et utile que notre seigneur noir Vador et sa coupe au bol. D’ailleurs il était passé où lui déjà ? Du coin de l’oeil, je scrutais l’étage. Il ne semblait pas être par là pour l’instant. Et ce n’était pas plus mal car je sentais mon rythme cardiaque plus tranquille que la normale et une sensation de plénitude m’envahir petit à petit alors que la temparature grimpait paisiblement.
“- J’imagine que les marchés sont rudes pour ce genre de produits… Tu as trouvé ta place parmis les gens peu fréquentables que l’on nomme “passeurs” ?”
Un sourire envers la demoiselle. Intrigante. Je dirais même, impressionnante.
“- Enfin ne t’inquiète pas. Tu peux être qui tu veux. Rien que le fait de me trouver ici me ferait j’imagine passer de la catégorie “personne ordinaire gentille” à “personne nuisible”. Alors je ne pourrais te juger de travailler pour vivre. Et puis, s’il n’y avait pas de demandes, il n’y aurait pas de marchés, n’est ce pas ? On se demande qui est le plus à blâmer dans l’histoire.”
Après tout, il faut de tout pour faire un monde. Je repris une gorgée de Lucol avant de porter de nouveau la pipe à mes lèvres. Un léger brouhaha venait de derrière nous. C’est marrant, j’aurais juré entendre quelqu’un parler d’Alicia. Main droite non loin de ma dague, je laissais mon attention braqué sur Alicia.
“- J’ai plutôt une attirance pour les gueules cassées.. Mais dans le fond, j’imagine qu’on se rejoint sur ce point.. S’attacher, c’est s’encombrer..”
Triste ? Non loin de là, réaliste. Je ne souhaitais pas devenir une moule accrochée à un rocher. Combien avais-je vu de couple se déchirer et se porter atteinte ? Sans parler de ceux détruits par une rupture ou un décès..Pour certain se jeter d'une falaise serait préférable. Étonnement, c'est une chose que j’avais vu avec Alek -l’homme qui l’a élevé-.. Peut-importe le nombre de femme qu’il avait ramené à la maison, il ne les gardait pas à ses côtés. J’étais sa famille et ca lui suffisait. Et puis, avoir des amis c’était déjà quelque chose de suffisant.
Je réfléchissais dans un même temps à ce que venait de m'expliquer Alicia, sur ce nouveau marché. A vrai dire je n’en étais pas surprise, couper et se faire de la marche était courant pour toutes drogues. Mais celle-ci particulièrement était à risque. Être un légume hein ?... Mais bon. Le risque en vaut la chandelle non ? Finalement avoir croisé ma vieille connaissance ici n’était pas si mal. Bien plus renseignée et utile que notre seigneur noir Vador et sa coupe au bol. D’ailleurs il était passé où lui déjà ? Du coin de l’oeil, je scrutais l’étage. Il ne semblait pas être par là pour l’instant. Et ce n’était pas plus mal car je sentais mon rythme cardiaque plus tranquille que la normale et une sensation de plénitude m’envahir petit à petit alors que la temparature grimpait paisiblement.
“- J’imagine que les marchés sont rudes pour ce genre de produits… Tu as trouvé ta place parmis les gens peu fréquentables que l’on nomme “passeurs” ?”
Un sourire envers la demoiselle. Intrigante. Je dirais même, impressionnante.
“- Enfin ne t’inquiète pas. Tu peux être qui tu veux. Rien que le fait de me trouver ici me ferait j’imagine passer de la catégorie “personne ordinaire gentille” à “personne nuisible”. Alors je ne pourrais te juger de travailler pour vivre. Et puis, s’il n’y avait pas de demandes, il n’y aurait pas de marchés, n’est ce pas ? On se demande qui est le plus à blâmer dans l’histoire.”
Après tout, il faut de tout pour faire un monde. Je repris une gorgée de Lucol avant de porter de nouveau la pipe à mes lèvres. Un léger brouhaha venait de derrière nous. C’est marrant, j’aurais juré entendre quelqu’un parler d’Alicia. Main droite non loin de ma dague, je laissais mon attention braqué sur Alicia.
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Oh, ainsi la belle jeune femme avait une préférence pour ces vieux guerriers qui traînaient parfois dans les tavernes ? Ce genre de personne qui avait à leurs dire, tout vécu, tout combattu et dont les exploits étaient célébrés par un cercle d’alcoolique heureux d'avoir des histoires palpitantes à entendre.
Après tout pourquoi pas, c'était au moins des gens qui se débrouillaient par eux même.
Haussant les épaules, elle reporta son attention sur la pipe à opium prenant enfin une petite bouffée de narcotique. Se fendant d'un petit sourir.
-Rude, c'est vite dit. Avec la dernière descente de la garde royale, peu de passeurs osent s'aventurer dehors, de peur de se faire enfermer et confisquer sa marchandise.
Fort heureusement... Je n'ai pas ce genre de soucis !
Mais elle n'en dit pas plus sur ses petits secrets, préférant laisser planer le mystère qui serait bientôt rendu inutile par l'opium qu'elles fumaient.
Enfin c'était en théorie car la voix de Vador se fit rapidement plus forte
-Eh s'pèce de salope ! Vas pas croire que tu es ici chez toi c'est mon...
-La ferme, je n'ai pas de temps à perdre avec les gens insignifiants comme toi, débarrasse moi le plancher avant que je me lasse de t'entendre
-Espèce de...
L'homme commença à s'avancer mais fut rattrapé par le patron et ses gros bras, qui lui fit un "non" de la tête.
-Tu t'crois intelligente hein ? Trainée ! Je vais te
-Assez, tu commence à me déranger avec tes jérémiades, maintenant je vais te laisser un choix, car je suis de bonne humeur.
Soit, tu disparaît immédiatement, tu quitte la ville et tu ne remet plus jamais ta silhouette atroce dans mon champs de vision.
Soit tu continue à m'agacer et j'en réfère à un ami que tout le monde connait ici.
A ces mots, elle produisit une petite carte dans sa main, une carte en métal avec un insigne d'hydre à multiple tête gravée dessus.
Ce petit objet, anodin en apparence fit déglutir le bandit de bas étage, son visage rouge de colère tournant au blanc livide en découvrant la carte.
-Je... enfin c'pas ce que je voulais dire
-Dégage.
L'homme partit en détalant rattrapé par les videurs de la taverne, le patron, livide lui aussi se porta directement à la table des deux demoiselles avec une nouvelle boisson qu'il déposa en tremblant. Sans doute pensait-il à l'arnaque qu'il avait tenté plus tôt, et à ses proches qui risquaient leurs vies si la marchande décidait d'en parler à cet "ami"
Finalement, déposant cette même pipe, elle prit Ma' par la main, vidant leurs verre avant de dire.
-Que dirait tu de déplacer notre petite soirée directement chez moi ? J'ai de quoi satisfaire ta soif, toutes tes soifs...
Et puis, cela permettra à notre ami tavernier de nettoyer un peu le bazars que ces hommes vont mettre après avoir tabassé Vador
N'est ce pas ?
Dit elle avec un sourire empoisonné en direction de l'homme qui se courba en deux, transpirant à grosses goutes
-Bien sur ! Ce sera fait mademoiselle ! Je n'aimerai pas que l'Hydre entende parler en mal de mon modeste établissement.
Gloussant doucement, elle reprit avec une voix guillerette
-Parfait alors, je n'aurai aucune raison de me plaindre dans ce cas, tachez juste de le laisser en vie, cela ferait tache, et je n'aimerai pas que vos serveuses finissent à la rue.
Reprenant ses affaires elle se montra sous un jour bienveillant a son amie
-Alors qu'en dit tu ? Chez moi ?
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Même si les substances avaient tendances à endormir notre méfiance, le bruit causé par notre ami à la coupe au bol me ramena vite à la réalité.. Le dos toujours avachi dans mon fauteuil, j’avais relâché mon menton pour poser ma main libre sur la poignée de la dague, prête à la dégainer au cas où.. Mais Visiblement, Alicia n’avait pas besoin de mon aide, là encore. LA jeune femme avait pris la parole, pleine d’assurance. Sa voix ne tremblait pas, elle était sûre d’elle. Etait-ce alors un privilège de son identité cachée ? Arquant un sourcil, je regardais la carte metallique qu’elle tenait en main. L’hydre.. Ce symbole je le connaissais. Je ne trainais pas des masses en villes, mais à la taverne, ca parle. J’avais déjà entendu parler d’elle, de cette personne à la fois voleur et assassin. Des rumeurs disaient que c’était un homme au vu de ses méfaits, d’autres une femme car elle était sournoise. Sa réputation la précédait et visiblement effrayait au vu de la réaction des hommes autour. Personnellement je n’avais pas eu encore affaire à cette personne. Alicia était sous sa protection ?
L’homme reparti aussi vite qu’il était venu et nous avions gagné un verre de plus. Je venais à peine de finir mon verre de Lucol bleu lorsque la marchande me proposa de partir. Un coup d’oeil sur mon nouveau verre plein. Hochant la tête, je me redressais et pris le verre plein.
“- J’imagine que ca ne genera pas le gérant de cet étrange boudoir si j’embarque un verre ! Il n’osera même probablement pas le réclamer au vu de cette démonstration”
Si il avait été un clebs, il serait venu la queue entre les pattes et aurait lâché un sillon de pisse sur le sol tellement il semblait terrorisé. J’me demande bien ce que l’hydra avait bien pu faire pour le terroriser de la sorte ! Dans un élan de générosité, je laissais à la serveuse quelques cristaux en plus en passant à côté d’elle, tout en levant ma nouvelle pipe. Bah oui, j’allais pas les lui donner pour ses beaux yeux tout de même.
La pluie commençait à tomber légèrement lorsque nous prîmes la porte de sortie, constatais-je en relevant le nez pour regarder le ciel. C’était marrant, avec l’opium, j’avais l'impression d’avoir le pas léger, comme si je marchais sur du coton.
“- Moi qui m’interrogeais sur ta maison tout à l’heure, j’aurais finalement la réponse sans même te demander ! J’aurais misé sur un intérieur style boudoir cosy, avec des portrait de chat dans des assiettes accrochées au mur.”
Ambiance malsaine, brrr. Je me mis à rire. Quelle horreur, j'espérais que ce n’était pas ça, je risquais de les voir sortir de leurs assiettes en hallucination sous l’effet de l’opium. Verre en main, je le portais à mes lèvres. Ivresse sur la voie public ? Non, jamais. Je n’avais pas vu le temps passer, j’imagine du fait de la conversation, jusqu’à ce qu’Alicia m’annonce notre arrivée. Arquant un sourcil, je regardait la bâtisse. Une grosse sculpture de Gloot portant un boa autour du cou et dressé sur ses pattes se trouvait devant la porte. Bah ca alors ? Ah non. C’était de l’autre côté .. ouf.
L’homme reparti aussi vite qu’il était venu et nous avions gagné un verre de plus. Je venais à peine de finir mon verre de Lucol bleu lorsque la marchande me proposa de partir. Un coup d’oeil sur mon nouveau verre plein. Hochant la tête, je me redressais et pris le verre plein.
“- J’imagine que ca ne genera pas le gérant de cet étrange boudoir si j’embarque un verre ! Il n’osera même probablement pas le réclamer au vu de cette démonstration”
Si il avait été un clebs, il serait venu la queue entre les pattes et aurait lâché un sillon de pisse sur le sol tellement il semblait terrorisé. J’me demande bien ce que l’hydra avait bien pu faire pour le terroriser de la sorte ! Dans un élan de générosité, je laissais à la serveuse quelques cristaux en plus en passant à côté d’elle, tout en levant ma nouvelle pipe. Bah oui, j’allais pas les lui donner pour ses beaux yeux tout de même.
La pluie commençait à tomber légèrement lorsque nous prîmes la porte de sortie, constatais-je en relevant le nez pour regarder le ciel. C’était marrant, avec l’opium, j’avais l'impression d’avoir le pas léger, comme si je marchais sur du coton.
“- Moi qui m’interrogeais sur ta maison tout à l’heure, j’aurais finalement la réponse sans même te demander ! J’aurais misé sur un intérieur style boudoir cosy, avec des portrait de chat dans des assiettes accrochées au mur.”
Ambiance malsaine, brrr. Je me mis à rire. Quelle horreur, j'espérais que ce n’était pas ça, je risquais de les voir sortir de leurs assiettes en hallucination sous l’effet de l’opium. Verre en main, je le portais à mes lèvres. Ivresse sur la voie public ? Non, jamais. Je n’avais pas vu le temps passer, j’imagine du fait de la conversation, jusqu’à ce qu’Alicia m’annonce notre arrivée. Arquant un sourcil, je regardait la bâtisse. Une grosse sculpture de Gloot portant un boa autour du cou et dressé sur ses pattes se trouvait devant la porte. Bah ca alors ? Ah non. C’était de l’autre côté .. ouf.
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Valeera partit d'un petit rire. Au vu de son état... Il était peu probable que quoi que ce soit le gêne, elles auraient même pu repartir avec la serveuse qu'il aurait simplement soupiré. Le nom de l'Hydre n'était pas à prendre à la légère. Ce nom commençait à résonner dans la capitale, c'était un criminels, qui disait on, pouvait arracher les cœurs par magie et avait écorché vif plus d'un marchand ayant refusé de payer ses dettes.
Il se nourrissait de sang, et n'hésitait jamais à vider quelqu'un qui lui faisait directement ou indirectement du tort. On le disait cruel, rusé et impitoyable. C'était presque devenu un mythe.
Tout cela.... N'était en rien vrai, Valeera avait simplement fait courir une rumeur par-ci, une rumeur par là, une seule fois, elle avait du tuer quelqu'un qui se montrait trop.... résistant à la rumeur et avait fait jouer ses talents pour créer une scène d'horreur telle qu'elle avait rendu les gardes chargés de l'enquête malade.
Un seul mort pour une quasi éternité de tranquillité. Elle avait créer la propre légende l'hydre, tel un monstre qui se terre dans une grotte sombre, ses multiples tête voyant tout, surveillant tout.
Pas besoin d'un milliers de cristaux pour faire naître la peur et depuis un moment, cette petite carte lui ouvrait plus de portes que bien des cristaux.
Emmenant son amie avec elle, elle lui fit traverser plusieurs rues, revenant parfois sur ses pas, passant par le marché, pour acheter quelques supplément avant de finir, après quelques détours, de finir devant chez elle.
Enfin, un de ses chez elle.
C'était une petite maison, située près du quartier commerçant. La façade était fondue dans le quartier, et elle prit un petit moment à trouver le bonne clé, finissant par pousser la porte en forçant un peu invitant Ma' à finalement rentrer.
Allumant les lumières et les cristaux de chaleur, elle lui fit prendre place dans le salon, meublé comme l'aurait été celui d'une marchande ordinaire. Cela pouvait mettre la puce à l'oreille, vu que l'aventurière avait deviné qu'elle n'avait rien d'ordinaire.
Les deux pipes posées sur la table et les achats du marché posé, elle partit dans une autre pièce pour chercher de quoi continuer la soirée.
-Alors nous disions, de l'opium, bien sur, de quoi te nettoyer la gorge et pour toi plus tard... de l'Incandescent.
Déposant le tout sur la table, la jeune femme laissa deux cristaux rouge de taille moyenne traîner. Dire que ce n'était que ce genre d'objet qui s'achetait une montagne d'or en ce moment.
-Nous pouvons reprendre en meilleur compagnie, même si je n'ai pas l'occasion d'avoir de gros vétérans grisonnant à te proposer pour te mettre à l'aise, mais fais comme chez toi pour le reste.
Toute la maison était affreusement neutre, rien à voir avec la villa de la vipère, et un garde aurait trouver cette maison d'une banalité affligeante, si ce n'était la drogue et l'alcool présent sur la table. L'hydre regrettait de ne pas pouvoir accueillir Ma' chez elle, mais elle était encore trop méfiante et le choix de ce genre de chose ne se faisait qu'après beaucoup de temps, de peur de regretter un dilemme trop vite expédié
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C’était presque décevant. Je m’attendais vraiment à voir des choses complètements perchées …! Pas d’assiettes au mur avec des têtes de chats dedans. Pas de sculptures de gloot ou autres choses de mauvais goût non, c’était sobre. Comme si l’appartement était prêt à être vendu de nouveau… Ma tête pivota de droite à gauche, à la recherche d’un élément qui détonnerait, mais rien. Peut-être avais-je fantasmé sur sa personnalité décalée ! Je pris place dans un de ses fauteuils, déposant mon verre désormais vide. Un nouveau trophée que j’allais pouvoir ajouter à ma collection de verre “emprunté à long terme”.
"- Ta compagnie est bien plus que suffisante ! Et puis imagine si une tierce personne débarquait, on aurait l’air maligne avachis dans nos fauteuils… !"
Enfin, je ne l’étais pas encore, avachis. Parce que les petites pierres rouges sur la table me fascinait. Alors c’était ça, la “morsure de l’incandescent” ?Je pris l’un d’eux entre mes doigts et le regardais scintiller. Malgré sa belle couleur, il ressemblait à un cristal ordinaire, rien d'exceptionnel niveau forme ou taille…
“- Et donc cette chose là, il faut le fumer ? Ou il est possible de l'ingérer ?”
Beaucoup de question. En fait j’avais hâte d’essayer. Si les rumeurs étaient vraies, peut-être pourrais-je en voir d’avantage, sur le futur ? Peut-être ‘ouvrirait-il le troisième oeil ?
“- Pour être honnête, je me demande si tout ce qu’on dit à son sujet est vrai. J’ai la chance de pouvoir voir dans le futur. Ou du moins, dans les prochaines secondes qui vont se dérouler.. C’est plutôt utile lors d’un corps à corps ou d’une attaque surprise.. Mais je me demande si booster avec ce genre de chose, je pourrais voir, plus loin .. Imagine ? Voir dans un an ? Ou pouvoir anticiper une guerre civile ?”
Il était possible de voir tellement de chose.. Mais en même temps ce type de pouvoir était assez contraignant. Savoir la mort de quelqu’un ? Est-ce qu’on pouvait changer le futur en sachant l’issu ou le destin finirait-il toujours pas nous rattraper ?
“- Il y a du mouvement en ville. On ne dit rien ,mais les badauds ne sont pas tous rassurés.. Toi qui baigne dans les marchés pas forcément nettes tu dois le savoir mieux que quiconque..”
Je ne savais rien de ce qui se tramait, juste je le ressentais. Après, tant que les évènements ne me concernaient pas personnellement.. Je n’avais pas le besoin de m’en mêler..
“- Mis à part ton habilité avec ta dague et tes contacts douteux, il y a d’autres choses que je dois savoir avant de me laisser planer chez toi ?”
Dans le doute, on demande ! Bon si elle me dit qu’elle veut se débarrasser de moi, là, j’aurais l’air un peu con.
"- Ta compagnie est bien plus que suffisante ! Et puis imagine si une tierce personne débarquait, on aurait l’air maligne avachis dans nos fauteuils… !"
Enfin, je ne l’étais pas encore, avachis. Parce que les petites pierres rouges sur la table me fascinait. Alors c’était ça, la “morsure de l’incandescent” ?Je pris l’un d’eux entre mes doigts et le regardais scintiller. Malgré sa belle couleur, il ressemblait à un cristal ordinaire, rien d'exceptionnel niveau forme ou taille…
“- Et donc cette chose là, il faut le fumer ? Ou il est possible de l'ingérer ?”
Beaucoup de question. En fait j’avais hâte d’essayer. Si les rumeurs étaient vraies, peut-être pourrais-je en voir d’avantage, sur le futur ? Peut-être ‘ouvrirait-il le troisième oeil ?
“- Pour être honnête, je me demande si tout ce qu’on dit à son sujet est vrai. J’ai la chance de pouvoir voir dans le futur. Ou du moins, dans les prochaines secondes qui vont se dérouler.. C’est plutôt utile lors d’un corps à corps ou d’une attaque surprise.. Mais je me demande si booster avec ce genre de chose, je pourrais voir, plus loin .. Imagine ? Voir dans un an ? Ou pouvoir anticiper une guerre civile ?”
Il était possible de voir tellement de chose.. Mais en même temps ce type de pouvoir était assez contraignant. Savoir la mort de quelqu’un ? Est-ce qu’on pouvait changer le futur en sachant l’issu ou le destin finirait-il toujours pas nous rattraper ?
“- Il y a du mouvement en ville. On ne dit rien ,mais les badauds ne sont pas tous rassurés.. Toi qui baigne dans les marchés pas forcément nettes tu dois le savoir mieux que quiconque..”
Je ne savais rien de ce qui se tramait, juste je le ressentais. Après, tant que les évènements ne me concernaient pas personnellement.. Je n’avais pas le besoin de m’en mêler..
“- Mis à part ton habilité avec ta dague et tes contacts douteux, il y a d’autres choses que je dois savoir avant de me laisser planer chez toi ?”
Dans le doute, on demande ! Bon si elle me dit qu’elle veut se débarrasser de moi, là, j’aurais l’air un peu con.
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Que quelqu'un débarque chez elle ? Peu de gens, voir pas du tout connaissaient l'existence de cette maison. Et si tel était le cas, il y avait fort à parier qu'une visite impromptu ne serait pas celle d'écolier venus pour un échange de cartable
Cela lui donna instinctivement envie de vérifier le verrou de la porte. Contrairement à sa villa, la porte n'était pas protégée plus que ça : une porte simple avec deux verrous, bien loin de la porte renforcée à cinq blocage qu'elle avait fait installer.
A vrai dire... tout transpirait ici de normalité. Pas de mallette louche ou de baluchon suspect. Une simple maison comme le quartier en abritait bon nombre.
-Fort heureusement, peu de gens connaissent cette adresse, j'aime qu'on m'oublie vois tu, sauf pour ton cas je l'avoue...
Ah force de traîner dans des affaires suspecte avec cette chère Ma', un petit sentiment d'attachement commençait lentement à se développer, la tignasse blanche de la jeune femme étant toujours le signe d'une journée fort amusante
La remarque la fit rire, et Valeera sortit de son sac un mortier et un pilon qu'elle déposa sur la table.
-Non, non bien sur que non, il faut le broyer dans un premier temps, fort heureusement ces cristaux sont fragile. Ensuite il suffit de regrouper la poudre en une ligne et d'aspirer par le nez !
Aussi simple que cela !
D'ailleurs je crois savoir que certains font des mélanges avec cette poudre pour en modifier les effets... mais moi je ne fais que la vendre, je n'ai jamais essayer.
On ne gouttait pas la marchandise, il ne manquerai plus que ça, tomber dans la drogue... Mine de rien, elle avait une affaire à faire tourner, et une apprentie à former convenablement !
Écoutant son ami, elle se prit d'un grand intérêt pour son pouvoir et hocha la tête vigoureusement.
-Je ne suis jamais resté pour voir, mais à ce qu'on dit, oui ! Un fort développement du pouvoir, la poudre semble être un puissant catalyseur magique, ainsi qu'un psychotrope puissant. Mais mon expérience s'arrête là.
Et devant la nouvelle remarque, elle se leva, passant un doigt amusé sur la joue de Marie Madeleine, se fendant d'un sourire amical avant de dire sur le ton de la confidence.
-Ma', allons, la ville à toujours été agitée et s'il est vrai que je sais beaucoup de choses, tu n'as rien à craindre de moi, je ne te veux que du bien !
La preuve, tu es chez moi. Promis, je ne te ferais pas de mal, que du bien.....
D'ailleurs...
Elle sortit de nouveaux les pipes à opium qui traînaient près des sacoches, fermant les volets avant de demander
-Que dirait tu de commencer ? Tu pourra goutter la morsure après ?
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En voilà un bon plan. Je pris dans mes mains la pipe que j’avais utilisée précédemment et la reporta à mes lèvres après l’avoir allumée à l’aide d’allumettes disposées sur la table.
“C’est un programme qui me convient totalement. Et puis tu sais, tu es bien l’une des personne dont je me méfierais le moins..”
Même sans l’alcool et l’opium en fait, il ne me semblait pas que la jeune femme n’attente un jour à ma vie. Enfin qui sait, nous ne connaissons jamais vraiment les gens...
Aime être oublié des gens ? Quelle étrange manière de penser, qui voudrait se faire oublier par sa famille, ses amis ? Le lien social est quelque chose de primordial tout de même.. Pourquoi voudrait-elle se faire oublier ? Il se peut que notre marchande trempait dans bien pire que ce que j’imaginais ? Et pourtant, ce genre de questionnement était balayé aussitôt qu’il était apparu de mes pensées. Pourquoi devrais-je me méfier de la jeune femme, si elle avait voulu me tuer, elle l’aurait fait bien avant, notamment lorsque nous crapahutions dans les bois avec Robin brises-noix. Puis toute manière, les effets de l’alcool et de l’opium déjà présents dans mon corps avaient une fâcheuse manie de me détendre et de me faire abandonner toute trace de méfiance à son égard. Inspirant alors dans la pipe, mon regard croisa celui de la jeune femme.
“- D’ailleurs, as tu eu des nouvelles concernant Robin l’casse noix et ses acolytes ? Les autorités ne m’ont pas recontacté suite à ma déclaration.. J’avais signalé trois blessés, mais ils ont quand même dû retrouver un cadavre, je trouve étrange qu’il n’y ai pas d’enquête..”
Ou peut-être y en a t-il une dont je n’ai pas eu vent.. ?
Déjà je sentais les effets de l'opium reprendre le dessus, m’avachissant légèrement plus dans le fauteuil.
“- Je te préviens, je risque d’être tellement décontractée à un moment que je risque de m’endormir sur ton canapé..” Lui avouais-je en rigolant. “Si ton ou ta partenaire ou un coloc rentre ce soir il ne va pas comprendre !”
J’aurais peut-être dû aller faire pipi tiens, avant d’être total détendue. Et puis. C’est vrai ça, une si grande maison pour quelqu’un qui habite seul ? Ca me semblait étrange, elle devait avoir quelqu’un ici.
“- Enfin, j’imagine, car ca doit être long tout seul de se farcir le ménage !”
“C’est un programme qui me convient totalement. Et puis tu sais, tu es bien l’une des personne dont je me méfierais le moins..”
Même sans l’alcool et l’opium en fait, il ne me semblait pas que la jeune femme n’attente un jour à ma vie. Enfin qui sait, nous ne connaissons jamais vraiment les gens...
Aime être oublié des gens ? Quelle étrange manière de penser, qui voudrait se faire oublier par sa famille, ses amis ? Le lien social est quelque chose de primordial tout de même.. Pourquoi voudrait-elle se faire oublier ? Il se peut que notre marchande trempait dans bien pire que ce que j’imaginais ? Et pourtant, ce genre de questionnement était balayé aussitôt qu’il était apparu de mes pensées. Pourquoi devrais-je me méfier de la jeune femme, si elle avait voulu me tuer, elle l’aurait fait bien avant, notamment lorsque nous crapahutions dans les bois avec Robin brises-noix. Puis toute manière, les effets de l’alcool et de l’opium déjà présents dans mon corps avaient une fâcheuse manie de me détendre et de me faire abandonner toute trace de méfiance à son égard. Inspirant alors dans la pipe, mon regard croisa celui de la jeune femme.
“- D’ailleurs, as tu eu des nouvelles concernant Robin l’casse noix et ses acolytes ? Les autorités ne m’ont pas recontacté suite à ma déclaration.. J’avais signalé trois blessés, mais ils ont quand même dû retrouver un cadavre, je trouve étrange qu’il n’y ai pas d’enquête..”
Ou peut-être y en a t-il une dont je n’ai pas eu vent.. ?
Déjà je sentais les effets de l'opium reprendre le dessus, m’avachissant légèrement plus dans le fauteuil.
“- Je te préviens, je risque d’être tellement décontractée à un moment que je risque de m’endormir sur ton canapé..” Lui avouais-je en rigolant. “Si ton ou ta partenaire ou un coloc rentre ce soir il ne va pas comprendre !”
J’aurais peut-être dû aller faire pipi tiens, avant d’être total détendue. Et puis. C’est vrai ça, une si grande maison pour quelqu’un qui habite seul ? Ca me semblait étrange, elle devait avoir quelqu’un ici.
“- Enfin, j’imagine, car ca doit être long tout seul de se farcir le ménage !”
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Ne pas se méfier de Valeera pouvait être une erreur mortelle, mais dans le cas de Ma'... C'était justifié, car elle ne voulait absolument aucun mal à cette aventurière casse cou, au contraire, elle était ce qui se rapprochait le plus d'une amie. La preuve, la jeune femme acceptait de prendre de l'opium avec.
-Et bien ravie que je te fasse cet effet ma chère Ma', sache qu'effectivement, je te considère comme une amie.
Ou du moins la vision qu'en avait la jeune femme. Ce n'était pas demain à la veille qu'elle se laisserai guider par quelqu'un d'autre.
Mais ici, il n'y avait ni objet magique, ni magie à l'oeuvre. La jeune femme étant simplement elle même.
La demande sur leurs amant du voyage la fit rire et elle chassa la question d'un geste de la main.
-Marie Madeleine... Tu te doute bien que je n'ai pas donné mon vrai nom à la garde... Mais entre toi et moi, il est fort peu probable que nous ayons un jour des nouvelles de cette histoire, la garde n'a pas que ça à faire que de patrouiller la campagne et creuser des trous un peu partout pour le corps d'un bandit.
D'ici une lune ou deux, l'histoire sera classée et on l'oubliera. Ne t'en fais donc pas !
Et tout en parlant elle prit une grande bouffée d'Opium, sentant la drogue lui embrouiller légèrement l'esprit. En guise d'amitié, elle s'assit à côté de son amie, serrant la pipe dans sa main avant de la tendre à l'aventurière.
-Non, j'habite seule, toujours. J'aurai du mal à accepter quelqu'un d'autre chez moi... même si c'est amusant de t'avoir là.
Alors... endors toi si tu veux, je serais toujours ravie de t'avoir ici.
Un sourire béat s'afficha sur ses traits alors que l'opium faisait doucement son effet, et elle répondit a son amie en étant à moitié dans les vappes.
-J'ai quelqu'un qui viens faire le ménage... enfin de temps en temps... mais il n'est pas prêt de passer pour un petit moment... car au vu de l'état, il a du passer hier...
J'ai l'air de faire le ménage Ma' ? vraiment ? Il faut bien que les cristaux servent un petit peu. Avoir une maison, pas trop d'entretien.... C'est la belle vie en quelque sorte
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La marchande n’avait pas totalement tord. Et même si les gardes apprenaient la mort de deux bandits, il se passerait quoi ? Nous serions enfermées dans des cellules avant d’être récompensé d’avoir rendu service à la couronne ? La mort.. C’est quelque chose que j’avais connu tôt avec le décès de mes parents. Je n’en avais aucun souvenirs de cette journée là, ni même des mois qui ont suivis, comme si mon cerveau avait tout supprimé pour m’éviter les détails douloureux. Même si mon esprit gardait en mémoire que nous avions ôté la vie de deux personnes, je m’étais convaincu dans tous les cas qu’il n’y avait pas vraiment d’autres moyens. Si ce n’était pas eux, ca aurait probablement été nous.
“-Tu as probablement raison.. Néanmoins, tu devrais faire attention à ne pas te retirer toute ton humanité... Ceux qui ôtes la vie sans aucuns regrets ont peu de chance de se rendre au Valhaba..”
Les partisans de Lucy sont nombreux, mais il n’était pas exclus d’inventer d’autres religions à travers les livres et les comptes pour enfants. J’aimais bien celle parlant de guerrier nordique. Et là, c’était mon petit côté philosophique qui mélangeait l’imaginaire et la vie réelle.
“- Ca serait bête de passer à côté de tout ca quand même, nourriture et boisson à volonté !”
Bon ca parlait d’orgie aussi, mais les deux premiers aspects m'intéressent le plus. Tirant une nouvelle bouffée d’opium, je souris également en regardant le mur devant moi. Il y avait un petit vase blanc dessus qui ondulait légèrement. Plus je plissais les yeux, plus j’avais l’impression de le voir se déformer.
“Ouah… Quelqu’un pour faire le ménage… Je vais peut-être prendre un coloc pour ca je crois..’
Il devait bien y avoir des gens qui aimaient faire le ménage par dessus tout non ? Suffit de prendre la perle rare avec moi dans mon appart et c’est bon ! Ou que je me marie tiens, ca sert à ça un mari non ? Je fis la grimace toute seule en pensant à cette éventualité. Oh non pas de mari. Les hommes ca passent leur temps à râler sur leur femme parce qu’elles boivent trop et mettent les pieds sur la table. Enfer. un coloc c’est bien. Un animal même, je lui attachais un balais autour d’une ceinture t.. Je me mis à rire toute seule.
“Je comprend totalement, vivre seul c’est quand même une belle expérience. Tu peux rentrer pété quand tu veux .. Tu peux te lever en pleine nuit te tapper un casse dalle sans être obligé de te cogner le pied dans la table basse car tu essaie de pas réveiller l’autre avec la lumière… Tu peux ramener qui tu veux chez toi…”
Tout en me redressant sur le siège, je tapais légèrement dans mes deux mains comme un enfant tout excité qui serait sous morphine.
“- Alors alors, tu me montre ? Qui sait… je pourrais peut-être te lire l’avenir dans une boule de cristal.. ? … D’ailleurs,que possède tu comme don ?... Histoire que je sois préparé...”
Non parce que si elle se transforme en animal ou qu’elle ait un changement physique important, ou que sais-je, qu’elle devenait folle en activant son pouvoir, je risquais de pas tout comprendre dans mon état..
“-Tu as probablement raison.. Néanmoins, tu devrais faire attention à ne pas te retirer toute ton humanité... Ceux qui ôtes la vie sans aucuns regrets ont peu de chance de se rendre au Valhaba..”
Les partisans de Lucy sont nombreux, mais il n’était pas exclus d’inventer d’autres religions à travers les livres et les comptes pour enfants. J’aimais bien celle parlant de guerrier nordique. Et là, c’était mon petit côté philosophique qui mélangeait l’imaginaire et la vie réelle.
“- Ca serait bête de passer à côté de tout ca quand même, nourriture et boisson à volonté !”
Bon ca parlait d’orgie aussi, mais les deux premiers aspects m'intéressent le plus. Tirant une nouvelle bouffée d’opium, je souris également en regardant le mur devant moi. Il y avait un petit vase blanc dessus qui ondulait légèrement. Plus je plissais les yeux, plus j’avais l’impression de le voir se déformer.
“Ouah… Quelqu’un pour faire le ménage… Je vais peut-être prendre un coloc pour ca je crois..’
Il devait bien y avoir des gens qui aimaient faire le ménage par dessus tout non ? Suffit de prendre la perle rare avec moi dans mon appart et c’est bon ! Ou que je me marie tiens, ca sert à ça un mari non ? Je fis la grimace toute seule en pensant à cette éventualité. Oh non pas de mari. Les hommes ca passent leur temps à râler sur leur femme parce qu’elles boivent trop et mettent les pieds sur la table. Enfer. un coloc c’est bien. Un animal même, je lui attachais un balais autour d’une ceinture t.. Je me mis à rire toute seule.
“Je comprend totalement, vivre seul c’est quand même une belle expérience. Tu peux rentrer pété quand tu veux .. Tu peux te lever en pleine nuit te tapper un casse dalle sans être obligé de te cogner le pied dans la table basse car tu essaie de pas réveiller l’autre avec la lumière… Tu peux ramener qui tu veux chez toi…”
Tout en me redressant sur le siège, je tapais légèrement dans mes deux mains comme un enfant tout excité qui serait sous morphine.
“- Alors alors, tu me montre ? Qui sait… je pourrais peut-être te lire l’avenir dans une boule de cristal.. ? … D’ailleurs,que possède tu comme don ?... Histoire que je sois préparé...”
Non parce que si elle se transforme en animal ou qu’elle ait un changement physique important, ou que sais-je, qu’elle devenait folle en activant son pouvoir, je risquais de pas tout comprendre dans mon état..
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Le vahal... quoi ? La jeune femme regarda son amie avec étonnement, ne connaissant absolument pas ce terme, dont la sonorité ne lui évoquait rien de connu.
Sans doute un nouveau culte dont elle n'était pas au courant, elle pencha la tête sur le côté, sentant le mouvement être amplifié par la drogue qui la fit doucement chavirer.
-Je ne suis pas très portée sur la chose tu sais. Manger c'est bien... mais il y a des tas de choses beaucoup mieux. Mais je ne vais pas trop en dire hihihhii.
C'était la drogue qui la faisait doucement sortir de sa contenance ? Fort probable... Normalement elle en prenait seule dans sa chambre, là ou personne ne pouvait la voir.
Faisant de Ma', la première à la voir ainsi.
-Oh non pas de colocataire, ils vont vouloir que tu fasse ta part de tache ménagères. Et mes avis que ce n'est pas ton genre ma belle amie. Je me trompe ?
Elle se rapprocha doucement de Ma', tachant de fixer le même objet qu'elle se vraiment réussir, se contentant au final de regarder vaguement dans la même direction sans réel succès.
Et au final l'aventurière suivit le même raisonnement que la vipère, qui se mit à rire toute seule avant de répondre.
-Tout à fait. Imagine si j'avais eu colocataire : "Non, pas d'amie ici, et pas de coucherie sous ce toi, non non non fais ça ailleurs !"
Ma chère Ma', je te le dit, la liberté n'a pas de prix et être seule au commande de ma vie... c'est ce qu'il y a de mieux !
Le choc la fit sursauter, et quitter le bras de Ma sur lequel elle avait finit par s'affaler. Ses mouvements lui semblaient lent et maladroit, mais elle réussi à s'emparer du mortier et du pilon, plaçant des cristal dedans avant de le broyer d'un coup sec.
-Hum... lire mon avenir ? Tu es sur de ce que tu veux voir, qui sait, je suis peut être une succube des temps ancien qui n'attend qu'un moment de faiblesse pour t'attirer dans mon lit hihihihi.
Mais je vais te le dire, comme ça tu n'aura pas de raison d'avoir peur... MAIS !
Cela doit rester entre toi et moi, ce sera notre petit pacte à toute les deux !
Bon il y avait de très forte chance qu'elle oublie d'ici demain, mais deux précautions, même droguées valaient mieux qu'une seule.
Alors vaille que vaille.
-Je suis ce que je porte ! C'est très simple, si j'avais la tenue de ton amant, tu me prendrais pour ton amant, si j'avais une tenue de garde, tu me prendrais pour une garde.
Alors que va faire notre chère morsure ? Je ne sais pas ! Nous verrons bien, mais je suis persuadée que ce sera drôle
Continuant à écraser les cristaux, elle produisit une poudre rouge rubis qu'elle versa sur la table avant de la réunir en une fine ligne à l'aide d'une dague qui traînait là.
-Je te laisse commencer ma chère ?
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Faire une répartition des tâches ménagères ? Damn. Bien que mon appart était tout de même entretenu, -J’avais pas envie que des gloots sauvages envahissent mon appart en se sentant chez eux dans de la crasse- , je ne pouvais nier rechigner à le faire. Plutôt aller défier un Fenrir à main nu que de m’enjailler pour me faire une corvée ménage. Pour le coup, elle m’avait vite cernée. La pipe à opium contre mes lèvres, j'aspirais son contenu avant de l’expirer en toussotant. Les propos de la jeune femme venait de me faire rire avec son imitation de dialogue de sa colloc imaginaire et elle même, m'empêchant de l’expirer convenablement.
“- Le jour ou y’en à un qui va s’éprendre de toi ca va être compliqué Aha !”
Je me remis à rire doucement, imaginant cette pauvre chose. Alicia aimait beaucoup trop sa liberté pour se contraindre à vivre une histoire passionnée, ce genre de relation serait un lourd fardeau pour elle. Alicia se redressa, délaissant mon bras sur lequel elle avait pris appuis. C’est là qu’on se rend compte qu’un humain ca tient chaud, car maintenant, je sentais une fraîcheur sur lui. Dans un sursaut, je clignais des yeux bêtement en regardant la marchande qui m’avait surprise. Un pacte ? Son pouvoir devait être tenu secret ? Mais pourquoi ? C’était un truc dangereux ?Un truc pouvoir qui pouvait la mettre en danger ? Oh mon dieu, se changer en bouteille d’alcool ? Elle avait peur que les gens la vident de son contenu et .. Hein ? Être ce qu’elle porte ? Arquant un sourcil, ma tête bascula sur le côté. Mon impression de planer s’accentua d’autant plus que je voyais le monde de travers.. j’vais la tête légère.. Être mon amant ? Bon pour le coup j’en avais pas ca risquait d’être difficile à imaginer.. Donc si elle met les fringues de quelqu'un que je connais, genre Feuf, je la prendrais pour lui ? C’est génial ca, si tu fantasme sur une personne depuis longtemps, tu fais porter les affaires à Alicia et de ce fait tout le monde pensera que je la fréquente ! Enfin là encore, faudrait avoir une targuet en vue.. Mais du coup..
“- Et si .. Et si je te donne mes fringues. Je vais te prendre pour moi ?.... Et si par exemple on porte toutes les deux mes fringues, et qu’on croise un pote à moi.. Il va avoir l’impression qu’on est jumelle ? aha”
Je me mis à rire, imaginant la tête de Jin si il voyait deux MMP venir vers lui et lui taper le bécot sur la joue. Mon rire s’estompa en regardant la ligne sur la table, laissant néanmoins place à un sourire. J’allais vraiment sniffer ça la ? Je pris dans ma poche un morceau de papier et l’enroula sur lui même. Et dans le sérieux le moins sérieux du monde, je me penchais sur la table et vint poser l’embout du tube contre ma narine et l’autre côté contre le rail. Snirf.
L’espace de 30 secondes, je me retrouvais au dessus de la table, la tête relevée vers le plafond comme pour finir d’inspirer toute cette merde. Le mélange des alcools et de ces drogues m’avaient totalement transporté dans un monde parrallèle, les yeux plissés, je regardais le vide. Je me sentais profondément apaisée, dans une plénitude totale. Et puis. Et puis mon corps s’affaissa et retomba sur le canapé, étalé de tout son long avec mes yeux clos. Sans un mot. Tel un vieux légume. Une vieille carotte, s’il vous plaît.
En vrai, je voulais faire une petite blague à Alicia. Le plus dur, c’était de ne pas se mettre à pouffer de rire.
“- Le jour ou y’en à un qui va s’éprendre de toi ca va être compliqué Aha !”
Je me remis à rire doucement, imaginant cette pauvre chose. Alicia aimait beaucoup trop sa liberté pour se contraindre à vivre une histoire passionnée, ce genre de relation serait un lourd fardeau pour elle. Alicia se redressa, délaissant mon bras sur lequel elle avait pris appuis. C’est là qu’on se rend compte qu’un humain ca tient chaud, car maintenant, je sentais une fraîcheur sur lui. Dans un sursaut, je clignais des yeux bêtement en regardant la marchande qui m’avait surprise. Un pacte ? Son pouvoir devait être tenu secret ? Mais pourquoi ? C’était un truc dangereux ?Un truc pouvoir qui pouvait la mettre en danger ? Oh mon dieu, se changer en bouteille d’alcool ? Elle avait peur que les gens la vident de son contenu et .. Hein ? Être ce qu’elle porte ? Arquant un sourcil, ma tête bascula sur le côté. Mon impression de planer s’accentua d’autant plus que je voyais le monde de travers.. j’vais la tête légère.. Être mon amant ? Bon pour le coup j’en avais pas ca risquait d’être difficile à imaginer.. Donc si elle met les fringues de quelqu'un que je connais, genre Feuf, je la prendrais pour lui ? C’est génial ca, si tu fantasme sur une personne depuis longtemps, tu fais porter les affaires à Alicia et de ce fait tout le monde pensera que je la fréquente ! Enfin là encore, faudrait avoir une targuet en vue.. Mais du coup..
“- Et si .. Et si je te donne mes fringues. Je vais te prendre pour moi ?.... Et si par exemple on porte toutes les deux mes fringues, et qu’on croise un pote à moi.. Il va avoir l’impression qu’on est jumelle ? aha”
Je me mis à rire, imaginant la tête de Jin si il voyait deux MMP venir vers lui et lui taper le bécot sur la joue. Mon rire s’estompa en regardant la ligne sur la table, laissant néanmoins place à un sourire. J’allais vraiment sniffer ça la ? Je pris dans ma poche un morceau de papier et l’enroula sur lui même. Et dans le sérieux le moins sérieux du monde, je me penchais sur la table et vint poser l’embout du tube contre ma narine et l’autre côté contre le rail. Snirf.
L’espace de 30 secondes, je me retrouvais au dessus de la table, la tête relevée vers le plafond comme pour finir d’inspirer toute cette merde. Le mélange des alcools et de ces drogues m’avaient totalement transporté dans un monde parrallèle, les yeux plissés, je regardais le vide. Je me sentais profondément apaisée, dans une plénitude totale. Et puis. Et puis mon corps s’affaissa et retomba sur le canapé, étalé de tout son long avec mes yeux clos. Sans un mot. Tel un vieux légume. Une vieille carotte, s’il vous plaît.
En vrai, je voulais faire une petite blague à Alicia. Le plus dur, c’était de ne pas se mettre à pouffer de rire.
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LA MORSURE DE L'INCANDESCENT
Le jour ou quelqu'un.... ? Ah voilà une bonne plaisanterie. Comme si la jeune femme avait le temps pour ce genre de frivolité. Si beaucoup de greluches ne juraient que par trouver un mari, si possible de bon parti,pondre des parasites et terminer leurs vies entourées de progénitures, et se faner lentement... Tel n'était pas le cas de Valeera qui comptait bien vivre sa vie comme une étincelle.
Mieux valait brûler intensément quitte à s'éteindre vite, plutôt que de fondre comme une bougie, et se ramollir jusqu'à s'éteindre pitoyablement.
Oh bien sur, si elle avait été immortelle, les choses aurait été autrement, mais cela viendrait... un jour...
-Allons Ma', tu pense vraiment que quelqu'un puisse s'éprendre de moi ? Et surtout l'inverse ? Personnellement je n'y crois pas, et c'est d'un intérêt très limité...
A quoi bon s'encombrer d'un boulet. Elle avait Elia, qui lui prenait déjà tant d'attention. Former la petite orpheline était un travail d’orfèvre, qui nécessitait de l'attention et du temps .
Avec un peu de chance, un jour, elle deviendrait même meilleur que Valeera.
Quant aux nombreuses questions de l'aventurière, elle ne sut trop quoi lui répondre. Dans la théorie, c'était effectivement ça. Même si c'était également un peu plus vague.
-A vrai dire, si je porte des vêtements d'aventurier, on me prendra pour un aventurier, je ne pense pas que ça fonctionne pour l'identité précise des gens, mais ce serait un tatouage à faire pour avoir cette capacité. Je n'y avais jamais pensé !
Il resterait à voler les bon habits, mais si c'était réalisable... Pourquoi s'en priver ? Une meilleure lame ne l'aiderait pas plus que ça, trancher les gens n'était en général pas à avoir plus de cristaux.
Mieux valait privilégier des moyens ne nécessitant pas la moindre égratignure.
Mais à peine l'aventurière avait elle commencé à prendre la morsure qu'elle s’effondra raide sur le canapé, déclenchant un mouvement de semi panique chez la hors la loi qui cligna plusieurs fois des yeux avant de comprendre
-Ma ?.... MA ? MAAAAAAAA ?
Dit elle avant de commencer à la secouer, quelque peu prise de panique. Son premier réflexe étant de penser à comment se débarrasser d'un cadavre puis après de s'inquiéter pour son amie.
Elle en vint même à lui expédier une claque retentissante dans l'espoir de lui faire recouvrer ses esprits
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