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En haut d'un arbre, en haut de la montagne [ft Chrytielle]
Nivix E. OrgrinAventurier
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Peu après son retour de l’île de l’horreur, l’aventurier n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Le sommeil ne l’avait pas affecté durant au moins une semaine entière. Ses yeux, si on peut parler encore d’yeux, était faiblement ouvert. Ses paupières avaient du mal à rester ouverte, il avait l’air d’un panda avec ses cernes immenses. Mentalement, c’est cela qui posait un problème, s’était même le problème. La culpabilité le rongeait petit à petit alors qu’il n’était pour rien. L’aubergiste dans lequel il résidait avait même été au petit soin pour lui. Il lui faisait une ristourne et lui apportait gratuitement un repas chaud.
Mais rien n’y faisait, le mal était ancré dans son esprit. Il avait besoin de se changer les esprits. Etrangement, il reçut un curieux courrier de la Guilde, lui permettant d’obtenir une prime exceptionnelle. Soupirant, il vient la lancer à l’autre bout de la pièce en se disant que l’argent ne pouvait racheter ses erreurs. Se morfondant un peu plus, il fut réveillé par la serveuse qui lui parla assez sèchement. Il ne devait pas devenir une ombre en pensant à ses erreurs, mais tout faire pour se racheter.
Finissant par se lever, il vient grignoter à demi-mesure son morceau de pain du matin et partit vers la Guilde. Durant ce jour, il aurait dû y avoir du monde, mais là personne, mise à part l’hôtesse présente comme à son habitude. Lui souriant, il n’arriva pas à trouver de quêtes qui lui paraissaient intéressantes. Il vient se rabattre sur celle des publicités, sans pour autant s’y intéresser. Plusieurs affiches parlant de la forge firent naitre aucune envie à cette égard. Puis, voyant celle pourtant sur les familiers, il s’arrêta. Il se souvient qu’il avait toujours eut envie d’adopter un compagnon. Peut être que la solitude n’était pas le bon remède à son maux se dit-il. Il resta plusieurs minutes comme cela stoïque, sans bouger, mise à part son souffle qui faisait frémir les papiers mal accrochés.
Il se convient qu’il pourrait prendre sous son aile une créature, faire que la solitude vienne se briser et qu’elle brise son mal-être. Il envoya un télégramme ou du moins une requête à une spécialiste des animaux se trouvant aux Villages Perchés, une certaine Chrystielle. Cela stipulait qu’il aurait besoin de ses services pour trouver la créature qu’il rêvait. Le voyage vers la Cité arboriforme prit plusieurs jours, mais l fait de retrouver le boue le vent, avait rendu un peu le sourire et lui avait donné un sommeil bien réparateur. Mais ce n’est pas avec quelques heures de sommeil qu’on rattrape autant d’heure de perdue.
C’était la première fois qu’il visitait cette endroit, si singulier à ses yeux. Connaissant son orientation proche du zéro, il se perdit dans la ville, déambulant à droite et à gauche sans trop savoir quoi faire et surtout où trouver l’endroit. Il accéléra le pas, courant presque pour finir par trouver le lieu où travaillait la personne qu’il recherchait avec quelques minutes de retard, le souffle court. Essayant de se ressaisir, il toqua à la porte dans l’espoir qu’elle n’est pas mécontente de tout ce qu’il avait entrepris pour finir en retard.
Mais rien n’y faisait, le mal était ancré dans son esprit. Il avait besoin de se changer les esprits. Etrangement, il reçut un curieux courrier de la Guilde, lui permettant d’obtenir une prime exceptionnelle. Soupirant, il vient la lancer à l’autre bout de la pièce en se disant que l’argent ne pouvait racheter ses erreurs. Se morfondant un peu plus, il fut réveillé par la serveuse qui lui parla assez sèchement. Il ne devait pas devenir une ombre en pensant à ses erreurs, mais tout faire pour se racheter.
Finissant par se lever, il vient grignoter à demi-mesure son morceau de pain du matin et partit vers la Guilde. Durant ce jour, il aurait dû y avoir du monde, mais là personne, mise à part l’hôtesse présente comme à son habitude. Lui souriant, il n’arriva pas à trouver de quêtes qui lui paraissaient intéressantes. Il vient se rabattre sur celle des publicités, sans pour autant s’y intéresser. Plusieurs affiches parlant de la forge firent naitre aucune envie à cette égard. Puis, voyant celle pourtant sur les familiers, il s’arrêta. Il se souvient qu’il avait toujours eut envie d’adopter un compagnon. Peut être que la solitude n’était pas le bon remède à son maux se dit-il. Il resta plusieurs minutes comme cela stoïque, sans bouger, mise à part son souffle qui faisait frémir les papiers mal accrochés.
Il se convient qu’il pourrait prendre sous son aile une créature, faire que la solitude vienne se briser et qu’elle brise son mal-être. Il envoya un télégramme ou du moins une requête à une spécialiste des animaux se trouvant aux Villages Perchés, une certaine Chrystielle. Cela stipulait qu’il aurait besoin de ses services pour trouver la créature qu’il rêvait. Le voyage vers la Cité arboriforme prit plusieurs jours, mais l fait de retrouver le boue le vent, avait rendu un peu le sourire et lui avait donné un sommeil bien réparateur. Mais ce n’est pas avec quelques heures de sommeil qu’on rattrape autant d’heure de perdue.
C’était la première fois qu’il visitait cette endroit, si singulier à ses yeux. Connaissant son orientation proche du zéro, il se perdit dans la ville, déambulant à droite et à gauche sans trop savoir quoi faire et surtout où trouver l’endroit. Il accéléra le pas, courant presque pour finir par trouver le lieu où travaillait la personne qu’il recherchait avec quelques minutes de retard, le souffle court. Essayant de se ressaisir, il toqua à la porte dans l’espoir qu’elle n’est pas mécontente de tout ce qu’il avait entrepris pour finir en retard.
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Entre le centre de soin et celui pour les adoptions, le travail ne manquait pas. Il fallait que je jongle entre les urgences d’un côté, et les formulaires d’adoption. Toute seule, tout cela aurait été de trop pour moi. Mais heureusement que maman reste à mes côtés pour gérer tous les animaux et familiers qui ne sont pas entre la vie et la mort.
Au milieu de la journée, je prend enfin ma pause de repas. Voilà plus de sept heures maintenant que je n’ai pas arrêter. Les familiers avec des aiguilles dans le nez, d’autres qui ont besoin d‘aide pour accoucher, ou encore des petites choses qui n’arrêtent pas de trembler.
Je sors dans le parc derrière les centres. Un coin connu de tous, oui, mais qui est assez grand pour ne pas être dérangé toutes les cinq minutes. Armée de ma gourde d’eau fraîche et de mon sandwich, j’essaye de me détendre le plus que je peux. J’écoute les bruits des oiseaux, je sens la chaleur du soleil caresser mon visage. Je m’apprête à prendre un croc dans mon sandwich, quand :
- Docteur K ?
Un homme regarde dans toutes les directions, en m’appelant. Il tient dans sa main un papier, et je me dis que ma pause repas n’aura duré que cinq petites minutes. Mais je lui souris. Il u avait tellement de bienfait de voir que les gens te connaissaient, qu’importe où tu es dans le village.
- Oui ?
L’homme fut surpris de m’entendre et ne put retenir un recul quand il me voit assise contre un arbre.
- Nous avons reçu un message pour vous, docteur. Une demande de familier.
Je prend le papier qu’il me tend. Dessus, il y est marqué qu’un certain Nivix E. Orgrin souhaiterait adopter un familier. Mais aucune information dessus. Il devrait arriver d’ici une semaine. Bien, cela me laissera le temps de finir toutes les urgences que je peux avoir.
Je remercie le coursier. Ma pause déjeuner allait pouvoir reprendre.
***
La semaine fut passé à une de ces vitesses...je n’ai pas eu le temps de souffler une seule minute. C’est fou le nombre de naissance en cette période. Surtout que ce ne sont pas des accouchements d’un seul bébé. Non, là, selon les espèces, cela peut aller de deux bébés à plus d’une cinquantaine. Donc ça me prenais plusieurs heures, voir plusieurs jours pour que tout ce petit monde soit en bonne santé.
Le soir arriva rapidement, et je n’ai toujours pas eu de nouvelle de ce fameux Nivix E. Orgrin qui devait arriver aujourd’hui. Peut-être s’est-il perdu. Cela ne m’étonne guère : quand on n’a pas l’habitude des environs, tous les arbres se ressemble.
J’entends alors toquer à la porte. Lissant les plis de ma robe, je vais ouvrir. Un homme à peine plus grand qu’elle se tient sur le pas de la porte, des cheveux mi-long blanc / blond qui lui tombe devant les yeux.
- Bonjour ?
Je préfère prendre la parole tout de suite, pour ne pas qu’il soit étonné de me voir surgir devant ses yeux.
Nivix E. OrgrinAventurier
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La cité est magnifique, tout en hauteur. A chacun de ses pas, de multiples chemins se croisaient et pour tout arranger le tout, il y avait plusieurs étages. Que Lucy en soit témoin, si on retrouve Nivix, ce sera dans plusieurs années à tel point qu’il a l’impression que tout est fait tel un labyrinthe. Il vient même se retrouver tout en haut d’une maison en glissant du chemin. Les habitants de cette cité rigolaient à l’air complètement perdu du jeune homme, ce qui énerva encore plus le jeune albinos. La fatigue et l’énervement ne faisait pas bon ménage.
Ce fut enfin vers la tombée du jour qu’il parvient à trouver l’entrée de celle qui devait l’attendre. Sa fatigue se lisait sur son visage et ses cernes s’étaient accentuées. Mais il était enfin arrivé, remettant sa chevelure rebelle qui n’avait cessé de lui taquiner les yeux. Après avoir frappé à la porte cette dernière s’ouvrit en douceur. Une jeune femme se présenta devant lui. Ce fut assez soudain comme si elle avait apparu soudainement. Se frottant les yeux, il se dit que sa fatigue devait jouer sur lui. Affichant un léger sourire malgré son exténuation, il prit la parole.
-Bonjour, Madame Keyser je présume, je m’appelle Nivix E. Orgrin, il me semble que vous avez du recevoir une lettre il y a une semaine. Je m’excuse pour le retard, cette ville est gigantesque je me suis perdu plus d’une fois.
Cette dernière vient l’inviter à rentrer, ce que l’aventurier fit en s’essuyant au préalable les pieds. Attrapant le mousqueton de son fourreau, il enleva la sécurité et le déposa à l’entrée. Il n’avait aucune raison de garder son arme sur lui. Surtout qu’il était là en tant que client, dans les débats, ça n’aurait pas été très sympathique.
-Voilà, ma raison de ma visite serait que j’aimerai adopter un familier. Cela va faire quelques temps que je tâtais et des circonstances ont faits que je ne puis rester seul. Ainsi, j’aimerai solliciter votre aide pour réaliser cela. Avez-vous quelques créatures à me conseiller ?
Il avait bien en tête un catausorux, mais la situation géographique ne doit pas se prêter à l’élevage de cette créature. Mais au moins, il pourrait surement voir quelques autres créatures, qui pourrait lui donner un coup de cœur.
Ce fut enfin vers la tombée du jour qu’il parvient à trouver l’entrée de celle qui devait l’attendre. Sa fatigue se lisait sur son visage et ses cernes s’étaient accentuées. Mais il était enfin arrivé, remettant sa chevelure rebelle qui n’avait cessé de lui taquiner les yeux. Après avoir frappé à la porte cette dernière s’ouvrit en douceur. Une jeune femme se présenta devant lui. Ce fut assez soudain comme si elle avait apparu soudainement. Se frottant les yeux, il se dit que sa fatigue devait jouer sur lui. Affichant un léger sourire malgré son exténuation, il prit la parole.
-Bonjour, Madame Keyser je présume, je m’appelle Nivix E. Orgrin, il me semble que vous avez du recevoir une lettre il y a une semaine. Je m’excuse pour le retard, cette ville est gigantesque je me suis perdu plus d’une fois.
Cette dernière vient l’inviter à rentrer, ce que l’aventurier fit en s’essuyant au préalable les pieds. Attrapant le mousqueton de son fourreau, il enleva la sécurité et le déposa à l’entrée. Il n’avait aucune raison de garder son arme sur lui. Surtout qu’il était là en tant que client, dans les débats, ça n’aurait pas été très sympathique.
-Voilà, ma raison de ma visite serait que j’aimerai adopter un familier. Cela va faire quelques temps que je tâtais et des circonstances ont faits que je ne puis rester seul. Ainsi, j’aimerai solliciter votre aide pour réaliser cela. Avez-vous quelques créatures à me conseiller ?
Il avait bien en tête un catausorux, mais la situation géographique ne doit pas se prêter à l’élevage de cette créature. Mais au moins, il pourrait surement voir quelques autres créatures, qui pourrait lui donner un coup de cœur.
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Bien sûr que j'avais énormément de familier à lui montrer ! Gloot, shalupin, slime, polum....mais aussi des coeurls, smilodon, kaetsu et des phobous, des tsi'ly et même des cheval de lune ! J'ai tout ce qu'il peut lui faire plaisir ici.
Mais vu son état, je préfèrerai qu'il ne revienne que demain. Il a les yeux tirés, des cernes tombant jusqu'à ses pieds. Dans cette condition, il ne pourra pas apprécier le spectacle des familiers. Mieux vaut donc y retourner demain.
- Ne serait-il pas préférable que nous fassions la visite demain ? Vous avez l'air tellement fatigué...Mais ne vous inquiétez pas ! Je vais vous trouver une adresse pour la nuit.
Je fonce au fond de la salle d'accueil, derrière le comptoir. J'avais eu un livre avec toutes les adresses tendances du Village Perché ! Mais impossible de remettre la main dessus. Ho...allez ! Il ne doit pas être bien loin ! Sous ce tas de feuille ? Ah bah non. Dans les tiroirs ? Juste un autre tas de feuille. Peut-être sous les meubles ? Non, je préfère ne pas savoir ce qu'il y a sous les meubles.
- AH ! JE L'AI TROUVÉ
Allez hop, petite danse de la joie. Non mais comprenez-moi ! Il m'est extrêmement difficile de retrouver quoi que ce soit ici. C'est une zone de chaos total...
Je fouille à l'intérieur du livret.
- Alors alors....auberge, auberge...atelier, appartement, AH ! Auberge, j'y suis !
Il n'y en avait pas beaucoup, mais suffisamment pour accueillir tous les visiteurs du Village. A tiens, j'en ai entendu parler, de celle-là. "L'auberge aux trois pieds". Il paraît qu'elle est propre et que les chambres ne sont pas forcément très très chère. Je tend le livret avec mon doigt sur le nom de l'auberge au visiteur.
- Je vous conseille de vous rendre là-bas. Vous n'aurez pas mieux en rapport qualité/prix ! Et à cette heure-là, la plupart des animaux sont endormis.
Je lui laisse le livre pour qu'il puisse suivre le plan qui y est indiqué.
- J'ouvrirai le centre d'adoption plus tôt pour vous, si vous le voulez. Comme ça, vous pourrez faire votre choix sans être déranger !
Nivix E. OrgrinAventurier
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-D’accord, je vous remercie. Cela se voit tant que ça que je suis fatigué
Nivix n’avait plus conscience qu’il avait l’air d’un fantôme ou du moins à une goule avec ses cernes. Agitant mécaniquement sa tête, il était vrai. Il faisait presque nuit, observant le crépuscule se formait entre les cimes des arbres. Les teintes rouges et orangées passèrent même, formant de singuliers vitraux. Il oublia même qu’il avait déposé son arme sur le bas de porte et la laissant chercher dans ses affaires. Pressant ses bras contre sa poitrine, il vient scruter la pièce, qui semble être emprise dans un chaos organisé. Il vient sourire, cela lui rappelait sa chambre avec ses jouets il y a quelques années. Le cri de victoire de cette dernière vienne le faire revenir à la réalité.
Il vient s’approcher du bouquin, tout en gardant une marge de distance entre les deux. Il était vrai qu’une nuit de sommeil devrait l’aider. Du moins, s’il y arrive, mais pour l’heure, trop y penser, ce n’est pas la meilleur chose à faire. Elle vient commencer à chercher dans son livre, qui semble être un peu un guide du touriste. C’était agréable dans un sens d’être aidé. Nivix vient prendre le livre à deux mains, observant là où le dois indiquer. Il mit quelques secondes à lire chacune des syllabes. Puis, il remarqua la carte, que Lucy en soit témoin, il ne remerciera jamais assez cette jeune femme.
-Merci infiniment, je ne pense plus me perdre ici maintenant, du moins, je l’espère… Connaissant mon sens de l’orientation urbaine, ce n’est pas gagné.
Il écouta religieusement la jeune femme parler sans dire autres choses. Il vient hocher la tête, essayant d’ouvrir un peu plus ses yeux rougeâtres.
-Bien, je vais essayer d’être là aux aurores, enfin, essayer…
Il n’est jamais bon avec le temps, et surtout dans le sens des rendez-vous. Soit il arrive en avance soit en retard mais jamais. Après avoir souhaité la bonne nuit à la vétérinaire, il se retourna et partit dans la direction de l’auberge sans se douter qu’il s’était allégé de son arme. Il trouva l’auberge entre les nœuds d’un arbre multi centenaire. Assez atypique, mais avec une bonne ambiance à l’intérieur. Après avoir commandé un repas, qui fut assez copieux, il s’écrasa sur le lit dans sa chambre. Pour la première fois, il ne fit pas de cauchemars. C’était… agréable, cette nuit était reposante pour lui.
Au petit matin, ce fut le soleil qui lui chatouilla les yeux, agitant son bras. Il mit quelques secondes avant de se lever en sursaut. Si le soleil est déjà levé, il a encore oublié de se réveiller avant. Il sauta dans ses vêtements et partit en courant vers l’habitation d’hier, il y arriva quelques minutes après, un brin essoufflé. Il vient poser ses mains sur ses genoux, essayant de ne pas trop respirer bruyamment. Il toqua à la porte, à peine, elle s’ouvrit, il vient s’excuser, le visage toujours tourné vers le planché.
-Dé…désolé du retard, j’ai pas su me réveiller à temps…
Nivix n’avait plus conscience qu’il avait l’air d’un fantôme ou du moins à une goule avec ses cernes. Agitant mécaniquement sa tête, il était vrai. Il faisait presque nuit, observant le crépuscule se formait entre les cimes des arbres. Les teintes rouges et orangées passèrent même, formant de singuliers vitraux. Il oublia même qu’il avait déposé son arme sur le bas de porte et la laissant chercher dans ses affaires. Pressant ses bras contre sa poitrine, il vient scruter la pièce, qui semble être emprise dans un chaos organisé. Il vient sourire, cela lui rappelait sa chambre avec ses jouets il y a quelques années. Le cri de victoire de cette dernière vienne le faire revenir à la réalité.
Il vient s’approcher du bouquin, tout en gardant une marge de distance entre les deux. Il était vrai qu’une nuit de sommeil devrait l’aider. Du moins, s’il y arrive, mais pour l’heure, trop y penser, ce n’est pas la meilleur chose à faire. Elle vient commencer à chercher dans son livre, qui semble être un peu un guide du touriste. C’était agréable dans un sens d’être aidé. Nivix vient prendre le livre à deux mains, observant là où le dois indiquer. Il mit quelques secondes à lire chacune des syllabes. Puis, il remarqua la carte, que Lucy en soit témoin, il ne remerciera jamais assez cette jeune femme.
-Merci infiniment, je ne pense plus me perdre ici maintenant, du moins, je l’espère… Connaissant mon sens de l’orientation urbaine, ce n’est pas gagné.
Il écouta religieusement la jeune femme parler sans dire autres choses. Il vient hocher la tête, essayant d’ouvrir un peu plus ses yeux rougeâtres.
-Bien, je vais essayer d’être là aux aurores, enfin, essayer…
Il n’est jamais bon avec le temps, et surtout dans le sens des rendez-vous. Soit il arrive en avance soit en retard mais jamais. Après avoir souhaité la bonne nuit à la vétérinaire, il se retourna et partit dans la direction de l’auberge sans se douter qu’il s’était allégé de son arme. Il trouva l’auberge entre les nœuds d’un arbre multi centenaire. Assez atypique, mais avec une bonne ambiance à l’intérieur. Après avoir commandé un repas, qui fut assez copieux, il s’écrasa sur le lit dans sa chambre. Pour la première fois, il ne fit pas de cauchemars. C’était… agréable, cette nuit était reposante pour lui.
Au petit matin, ce fut le soleil qui lui chatouilla les yeux, agitant son bras. Il mit quelques secondes avant de se lever en sursaut. Si le soleil est déjà levé, il a encore oublié de se réveiller avant. Il sauta dans ses vêtements et partit en courant vers l’habitation d’hier, il y arriva quelques minutes après, un brin essoufflé. Il vient poser ses mains sur ses genoux, essayant de ne pas trop respirer bruyamment. Il toqua à la porte, à peine, elle s’ouvrit, il vient s’excuser, le visage toujours tourné vers le planché.
-Dé…désolé du retard, j’ai pas su me réveiller à temps…
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- Ne vous inquiétez donc pas pour ça ! Il n'y a pas foule aujourd'hui, ça nous laissera tout le temps nécessaire pour votre demande.
Une demande que j'ignorais toujours, soit dit en passant. Mais en même temps, vu son état de fatigue d'hier, cela ne servait à rien de précipiter les choses. Au mieux, nous serions partie ce matin. Mais à quoi ça servait de se presser ?
- Reprenez-donc calmement votre souffle.
Je lui laissais le temps de reprendre une respiration et une couleur normal. Il a dû courir pour venir ici le plus rapidement possible. Je l'invita alors à me suivre dans mon bureau qui se trouvait derrière le comptoir d'accueil. Lui tendant une chaise, je m'assois de l'autre côté de la table.
- Alors !
Là aller commencer l'interrogatoire. Peut-on vraiment parler d'interrogatoire ? Pour l'instant, je ne sais pas spécialement ce qu'il veut. Peut-être ais-je déjà son familier entre mes murs ! Ça serait tellement super. Un patient parti dans une nouvelle famille, ça fait une nouvelle place pour une autre âme égarée ou maltraitée. Depuis que papy Mag m'a montré les animaux transformés, je ne peux pas m'empêcher de penser que les miens pourraient finir comme ça...c'est à partir de ce moment-là que j'ai rendu le test d'adoption beaucoup plus dur. Oui, ça pourrait me faire perdre des clients. MAIS PRIORITÉ A LA SANTÉ DES ANIMAUX !
- Vous cherchez un familier...
Bien sûr que oui, Chrys ! Sinon il ne serait pas venu te voir...Réfléchi un peu ! Parfois, je me désespère moi-même...
- Vous avez déjà une idée de ce que vous voudrez ?
Nivix E. OrgrinAventurier
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Essayant de prendre petit à petit son souffle, même si ce dernier était assez court, il se posa quelques secondes. Son organisme entrainait pris quelques instants avant de se régulariser. Affichant une mine désolée tout de même, il vient commencer à reprendre ses esprits.
-D’accord, je m’excuse encore d’être venu en retard, ça ne me ressemble pas.
Venant se redresser, affichant sa taille gigantesque d’un mètre cinquante voir soixante, il souffla un bon coup avant d’exposer son souhait.
-Je suis venu vers vous car j’ai entendu que de bonnes choses à votre égard. Mais passons à ma requête, je suis aventurier, j’aimerai pouvoir adopter un familier. Cette idée me trotte dans la tête depuis maintes années, mais je n’avais pas l’expérience pour agir et pouvoir le défendre. Je ne pense pas en être pleinement capable, personne ne l’est je pense. Mais je ferai tout pour le protéger, car tel est, et restera mon rôle
Marquant une pause après ses explications enflammés de pourquoi il aimerait acquérir un nouvel ami un confident. Il avait parlé sans réfléchir, il avait serré le poing tout au long de ses paroles. Il se refuse encore et toujours à laisser une autre personne qu’il apprécie mourir sous ses yeux. Il ne s’autorisera jamais.
-Ainsi, je n’ai pas vraiment de races en tête. Mais au niveau du gabarit, j’aurai imaginé un animal assez volumineux. Ou alors une espèce volante. J’ai toujours aimé les chats et les rapaces.
Les plumes coincer dans son armure en était le témoin. Ramassés au gré de la route, elles étaient pour la plupart tachés de multiples couleurs de la vie d’aventurier. Venant redescendre ses bras, il vient les poser sur sa ceinture avant de venir tapoter cette dernière. Où est donc son épée se disait-il ? Ila du surement l’oublier à la taverne, il repartira au soir là-bas voir s’il ne l’a pas oublié ainsi. La fatigue peut faire perdre la tête, et qui plus est, surtout avec des cernes pareils. Aujourd’hui, cela allait mieux, mais il était encore bien marqué.
-D’accord, je m’excuse encore d’être venu en retard, ça ne me ressemble pas.
Venant se redresser, affichant sa taille gigantesque d’un mètre cinquante voir soixante, il souffla un bon coup avant d’exposer son souhait.
-Je suis venu vers vous car j’ai entendu que de bonnes choses à votre égard. Mais passons à ma requête, je suis aventurier, j’aimerai pouvoir adopter un familier. Cette idée me trotte dans la tête depuis maintes années, mais je n’avais pas l’expérience pour agir et pouvoir le défendre. Je ne pense pas en être pleinement capable, personne ne l’est je pense. Mais je ferai tout pour le protéger, car tel est, et restera mon rôle
Marquant une pause après ses explications enflammés de pourquoi il aimerait acquérir un nouvel ami un confident. Il avait parlé sans réfléchir, il avait serré le poing tout au long de ses paroles. Il se refuse encore et toujours à laisser une autre personne qu’il apprécie mourir sous ses yeux. Il ne s’autorisera jamais.
-Ainsi, je n’ai pas vraiment de races en tête. Mais au niveau du gabarit, j’aurai imaginé un animal assez volumineux. Ou alors une espèce volante. J’ai toujours aimé les chats et les rapaces.
Les plumes coincer dans son armure en était le témoin. Ramassés au gré de la route, elles étaient pour la plupart tachés de multiples couleurs de la vie d’aventurier. Venant redescendre ses bras, il vient les poser sur sa ceinture avant de venir tapoter cette dernière. Où est donc son épée se disait-il ? Ila du surement l’oublier à la taverne, il repartira au soir là-bas voir s’il ne l’a pas oublié ainsi. La fatigue peut faire perdre la tête, et qui plus est, surtout avec des cernes pareils. Aujourd’hui, cela allait mieux, mais il était encore bien marqué.
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Je l'écoute me dire pourquoi il veut un familier. Et son explication me suffit plus que largement. Ce genre de personne est assez rare. Même si beaucoup arrive à prendre soin de leur animal, très peu sont prêt à mettre leur vie en jeu, ou juste leur payer les soins nécessaire.
Je hoche la tête à chacune de ses affirmations. Oui, tout ce que je veux, c'est que les animaux que je placent dans une famille soient le plus heureux possible. Qu'ils aient toute la nourriture l'eau qu'ils ont besoin. Qu'ils peuvent se défouler à l'air libre, ou bien au contraire, avoir un coussin douillet pour pouvoir dormir.
- Très bien alors ! Heu...
Je me lève et pars quelques minutes dans la pièce d'à-côté. Quand je reviens, j'ai les bras chargés de papiers.
- Alors...c'estJe pose les papiers sur la table. C'est tout les animaux que j'ai aujourd'hui.
Il y en avait des centaines. Certains ont été abandonnés, d'autres retrouvés blessés, aux portes de la mort. J'ai toujours fait mon possible pour que tout se passe le plus agréablement pour eux. Mais...il arrive, beaucoup trop souvent, que malgré tout ce que je peux leur offrir, cela ne suffise pas à les garder parmi nous.
Ne voulant plus penser à ses vilaines choses, je commence à chercher les animaux qui serait intéressant pour le jeune homme. De gros familiers, ou une espèce volante. Je dois bien avoir ça quelque part.
- Commençons par les familiers de compagnies. Ils ne sont pas très imposants, mais ils peuvent voler et cachent beaucoup de surprise ! Nous pouvons avoir les messagerbou femelle et mâle, des pichons, shalupins, lapillons, drarbuste...Je reprend ma respiration. des dragons de cerisier, des chantelune, des riboux, des eredels, des pinplumes, des corbeaux, ou même des coqs de léral !!
Et voilà. On ne peux plus m'arrêter. Je continue à éparpiller les papiers partout sur la table.
- Puis vienne les combattants ! Un peu plus rare, oui, et plus cher. Mais qu'est-ce qu'ils peuvent servir ! Alors nous avons...des freki, des chirakis, des griffroids, des griffons communs, ou des Katsu.
Je me sens tellement exister. J'ai énormément de propositions. Et si Nivix a des questions, je serais très heureuse d'y répondre !
- Alors ! Votre choix est fait ?
Nivix E. OrgrinAventurier
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L'attention que portait le jeune homme a ses explications était moindre. Mais il voulait parler avec son cœur, voilà tout. Il ne s'en était même pas rendu compte. Attentif à la moindre de ses réactions, l'albinos contempla la vétérinaire dans ses prunelles. Il espérait qu'elle lui réponde positivement. Mais pour l'heure, la balle était dans le camps de la jeune femme. Dans son fort intérieur, une petite voix lui disait qu'elle était mignonne mais il se secoua, chassa't cette idée qu'il a toujours l'habitude de ne pas écouter.
L'hésitation face à sa réponse fit intrigué le jeune homme. Avait-il dit quelques choses qu'il ne fallait pas se disait en silence. Il la vit se lever, regarder à déroute et à gauche avant de venir attraper une immense pile de papier. Il se leva, allant l'aider à tout transporter. Son ancien maître lui disait toujours d'être galant quoi qu'il se passe. Bon, il disait aussi que le meilleur moment lors des bains c'est de regarder par une interstice... Un maître toujours aussi singulier à ses yeux. Revenons à ses papiers, qui maintenant, courait une bonne partie de la table. Il y avait tellement de lettres dessus que ça donna le tournis au jeune homme. Lui et la littérature ça faisait tout sauf un. Attrapant une fiche, il se concentra principalement sur la photographie. Mais il vient lâcher la feuille quand elle vient lui faire des explications. Le choix était assez important, il vient se mordre la lèvre inférieur, dubitativement.
-Vous avez tellement de belles créatures, si je m'écoutais, je les adopterai tous autant qu'ils sont. Mais malheureusement, mes fonds ne sont pas illimités hehe. D'ailleurs au niveau alimentation, vous pourriez mieux me renseigner des que j'aurai fais mon choix, je n'aimerai pas troubler son régime alimentaire qu'il possède avec vous.
Contemplant les affiches, il regarda celle concernant les Vifs. Il ne pourrait pas trop en acheter, le dernier qui l'a croisait, il l'avait picoré la tête. Tournant une à une les pages, il était assez concentré. Levant enfin la tête vers la jeune rousse, il vient présenter une mine assez désolé.
-Toutes ses créatures sont vraiment magnifiques, je me demandais si vous avez des catosaurux ? Mais au vu de vos dires, cela ne semble pas été le cas. Je dois dire que ses creatures m'ont toujours fasciné quand j'allais dans les montagnes.
En regardant ces fiches, il vient continuer à les regarder essayant de voir si quelques choses lui sautaient aux yeux. Mais il n'y avait pas grands choses. Il était assez triste et en même temps il était désolé d'avoir fait raté son temps à la jeune femme.
L'hésitation face à sa réponse fit intrigué le jeune homme. Avait-il dit quelques choses qu'il ne fallait pas se disait en silence. Il la vit se lever, regarder à déroute et à gauche avant de venir attraper une immense pile de papier. Il se leva, allant l'aider à tout transporter. Son ancien maître lui disait toujours d'être galant quoi qu'il se passe. Bon, il disait aussi que le meilleur moment lors des bains c'est de regarder par une interstice... Un maître toujours aussi singulier à ses yeux. Revenons à ses papiers, qui maintenant, courait une bonne partie de la table. Il y avait tellement de lettres dessus que ça donna le tournis au jeune homme. Lui et la littérature ça faisait tout sauf un. Attrapant une fiche, il se concentra principalement sur la photographie. Mais il vient lâcher la feuille quand elle vient lui faire des explications. Le choix était assez important, il vient se mordre la lèvre inférieur, dubitativement.
-Vous avez tellement de belles créatures, si je m'écoutais, je les adopterai tous autant qu'ils sont. Mais malheureusement, mes fonds ne sont pas illimités hehe. D'ailleurs au niveau alimentation, vous pourriez mieux me renseigner des que j'aurai fais mon choix, je n'aimerai pas troubler son régime alimentaire qu'il possède avec vous.
Contemplant les affiches, il regarda celle concernant les Vifs. Il ne pourrait pas trop en acheter, le dernier qui l'a croisait, il l'avait picoré la tête. Tournant une à une les pages, il était assez concentré. Levant enfin la tête vers la jeune rousse, il vient présenter une mine assez désolé.
-Toutes ses créatures sont vraiment magnifiques, je me demandais si vous avez des catosaurux ? Mais au vu de vos dires, cela ne semble pas été le cas. Je dois dire que ses creatures m'ont toujours fasciné quand j'allais dans les montagnes.
En regardant ces fiches, il vient continuer à les regarder essayant de voir si quelques choses lui sautaient aux yeux. Mais il n'y avait pas grands choses. Il était assez triste et en même temps il était désolé d'avoir fait raté son temps à la jeune femme.
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Des catosorus ?[ Je...heu...laissez moi une petite minutes pour vérifier.
Je me souviens en avoir déjà vu passer. Une vielle catosorus et sa petite troupe. Anny est morte il y a très peu de temps...Elle était très vieille, et personne n'en voulait. Je l'ai prise avec moi pour ses derniers instants. Sa troupe fut très triste de sa disparition. Et, chose que je ne fais que très très très rarement, je les ai laissé repartir vivre à l'état sauvage. Je me suis dit qu'ils devraient bien s'en sortir, et que si quelque chose ce passe mal, ils ne sont pas seuls.
- Je suis profondément désolée...mais je n'ai plus de catosorus...
L'homme à l'air tellement déçu...Mais je suis sûr qu'il trouvera autre chose. Ce n'est clairement pas le choix qui manque !
Mais même après dix minutes supplémentaires à faire le listing de tous les animaux que je pouvais avoir dans mon centre, aucun ne lui plait. Il veut vraiment avoir un catosorus. Et puis une idée me vient à l'esprit. Ceux que j'ai libéré il n'y a pas longtemps, à la mort d'Anny ! Je suis sûr de pouvoir les retrouver, et peut-être qu'un d'entre eux voudrait devenir un familier. C'est quelque chose qu'il faut tenter !
- Je peux...hum...nous pouvons aller chercher un catosorus directement en montagne. Je connais l'emplacement d'un groupe. Et il ne devrait pas être trop compliqué d'en attraper un.
C'était une situation que je n'avais encore jamais connu. Mon "sotck" est quand même bien rempli, et il est très rare que je manque d'espèce. Mais là...je ne pouvais pas ne pas le satisfaire. Il avait l'air perdu et avait besoin de compagnie. Et cela sert à ça, les familiers : à ne plus se sentir seul pendant les froides soirées.
- Si cela vous dit, nous pouvons partir dans deux heures, le temps de nous préparer en conséquence. Le voyage ne devrait pas durer bien longtemps, juste le temps de trouver le groupe et d'en persuader un de rester avec vous pour toujours.
Nivix E. OrgrinAventurier
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Attendons patiemment que la jeune femme consulte ses registres, il espérait que cette dernière lui donne une agréable réponse. Mais cela, il ne pouvait et elle ne pouvait faire pencher la balance si aucun animal ne s’y trouvait. Après quelques minutes, la mine désolée de Chrystielle signifia le glas tranchant pour le jeune homme. Aucun catausorux n’était disponible ici, son air changea un peu, une déception qu’il ne pouvait que partiellement cacher sous un sourire joyeux.
-Ce n’est pas grave, je vais voir par rapport à ce que vous avez, ce n’est pas un soucis
Il n’aimerait pas la troubler plus qu’autres choses, il s’en voudrait si cela arrive. Il reprit la lecture des fiches à son rythme, lentement mais surement. Mais progressivement, la jointure de ses lèvres s’abaissa sans le vouloir. Il avait lu et relu les fiches, quelques-uns des animaux l’avaient interloqué, mais rien qui provoqua le coup de cœur. Il ne voulait pas lui annoncer la mauvaise nouvelle, qui plus est, il l’avait fait lever aux aurores pour cela. Mais ce fut elle qui parla à la place de ce dernier, il tourna ses pupilles de rubis sur elle. Elle lui proposait d’aller directement à leur rencontre. Une légère flamme vient briller dans le regard fatigué de l’aventurier, hochant assez vigoureusement la tête.
-Si cela est possible, je vous suis. C’est une fleur que vous me faites, je me dois de la respecter. Je suis un aventurier, je vous épaulerai avec plaisir dans cette recherche.
Depuis quelques semaines, le côté amusé et joyeux de Nivix refaisait surface petit à petit. Se levant, il vient remercier vivement la jeune vétérinaire, s’abaissant respectivement.
-Cela me convient, je vais me poser non loin, et rechercher mes équipements.
Il vient mettre ses mains à sa ceinture, prêt à tout et remarqua qu’il n’avait pas son épée. Finalement, il vit sa lame prêt de la porte. La remettant dans son fourreau. Il aida ensuite la jeune femme à rassembler les fiches, les mettant à l’endroit et l’aidant à les ranger.
Partant en sifflotant à travers la ville, il mit bien une minute à la retrouver. Ses équipements trônaient toujours fièrement dans sa chambre et les remit sur son dos. Son armure de cuir devait surement avoir besoin d’une révision. Il arriva cette fois-ci à l’heure du rendez-vous. Les montagnes étaient à un ou deux jours de marche. Peut être allaient-ils trouver le groupe de catausorux plus tôt qu’il ne le pense.
Marchant prudemment, les deux jeunes gens descendirent des canopées verdoyantes, venant s’engouffrer sous les arbres. Nivix, quant à lui, marchait devant, la main prête à dégainer en cas d’attaque de créatures hostiles. C’était son rôle de gardien après tout, mais durant ce chemin, il n’y avait pas vraiment de soucis. La terre était assez humide sous le pierre, les freinant et les embêtant. Les rares oiseaux présents dans le sous-bois chantonnaient même si la plupart d’entre eux se trouve sur la cime.
-Ce n’est pas grave, je vais voir par rapport à ce que vous avez, ce n’est pas un soucis
Il n’aimerait pas la troubler plus qu’autres choses, il s’en voudrait si cela arrive. Il reprit la lecture des fiches à son rythme, lentement mais surement. Mais progressivement, la jointure de ses lèvres s’abaissa sans le vouloir. Il avait lu et relu les fiches, quelques-uns des animaux l’avaient interloqué, mais rien qui provoqua le coup de cœur. Il ne voulait pas lui annoncer la mauvaise nouvelle, qui plus est, il l’avait fait lever aux aurores pour cela. Mais ce fut elle qui parla à la place de ce dernier, il tourna ses pupilles de rubis sur elle. Elle lui proposait d’aller directement à leur rencontre. Une légère flamme vient briller dans le regard fatigué de l’aventurier, hochant assez vigoureusement la tête.
-Si cela est possible, je vous suis. C’est une fleur que vous me faites, je me dois de la respecter. Je suis un aventurier, je vous épaulerai avec plaisir dans cette recherche.
Depuis quelques semaines, le côté amusé et joyeux de Nivix refaisait surface petit à petit. Se levant, il vient remercier vivement la jeune vétérinaire, s’abaissant respectivement.
-Cela me convient, je vais me poser non loin, et rechercher mes équipements.
Il vient mettre ses mains à sa ceinture, prêt à tout et remarqua qu’il n’avait pas son épée. Finalement, il vit sa lame prêt de la porte. La remettant dans son fourreau. Il aida ensuite la jeune femme à rassembler les fiches, les mettant à l’endroit et l’aidant à les ranger.
Partant en sifflotant à travers la ville, il mit bien une minute à la retrouver. Ses équipements trônaient toujours fièrement dans sa chambre et les remit sur son dos. Son armure de cuir devait surement avoir besoin d’une révision. Il arriva cette fois-ci à l’heure du rendez-vous. Les montagnes étaient à un ou deux jours de marche. Peut être allaient-ils trouver le groupe de catausorux plus tôt qu’il ne le pense.
Marchant prudemment, les deux jeunes gens descendirent des canopées verdoyantes, venant s’engouffrer sous les arbres. Nivix, quant à lui, marchait devant, la main prête à dégainer en cas d’attaque de créatures hostiles. C’était son rôle de gardien après tout, mais durant ce chemin, il n’y avait pas vraiment de soucis. La terre était assez humide sous le pierre, les freinant et les embêtant. Les rares oiseaux présents dans le sous-bois chantonnaient même si la plupart d’entre eux se trouve sur la cime.
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- Et bien c'est parfait ! Rendez-vous donc dans deux heures, ici.
J'abandonnais le jeune homme et partait en courant chez moi .Je fais tout de même un petit détour par chez mes parents, pour expliquer la situation et mon absence jusqu'à la fin de la semaine.
- Mais ma chérie, dit maman, tu ne vas pas partir aussi loin tout de même.
- Mais c'est une aventure, maman ! UNE AVENTURE ! Depuis le temps que je veux partir du village.
- Oui mais là, ce sont les montagnes...si tu nous avais dit que tu voulais faire un aller-retour à la Capitale, pourquoi pas. Mais là, les montagnes...
- Rhoo mais môman ! Tout va bien se passer, je vais prendre tout ce que je peux pour me défendre, ça te va ?
- Et n'oublis pas de prendre tes trousses de soin !
- Eeeeet mes trousses de soin, oui maman !
Elle m'avait retenue pendant au moins une bonne trentaine de minutes. Maintenant il faut que je prépare mon sac. Arrivée chez moi, je pose tout ce qu'il me faut sur mon lit. Des changes pour quatre jours, ma sarbacane et tout mon matériel de soin : gants, thermomètre, seringue, coupe-ongle, bandages, pansements, petit couteau, fils et aiguilles de suture... Et en dernière chose, tout en haut de la pile, mon couteau de chasse. Je sais que je ne pourrais pas l'utiliser, mais au moins, si quelque chose devait m'arriver, je l'aurai avec moi.
Prête pour le début de mes aventures, j'arrive quelques minutes avant leur du rendez-vous. Nivix arriva quelques instants plus tard, et nous avons pu commencer la route.
***
Quand nous arrivons finalement aux pieds des montagnes, le jour commence à s'éteindre. Mieux vaut d'arrêter là pour la nuit. Au cours du voyage, j'ai pu apprendre à un peu plus le connaître.
- On s'arrête ici ? Je ne pense pas que le groupe de catosorus soit encore très actif à cette heure.
Nivix E. OrgrinAventurier
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La journée avait commencé assez studieusement par la lecture des cartes. Cela a mystérieusement débouchée sur une ballade de plusieurs jours à la recherche d’un groupe de catausorux. Drôle de journée à vrai dire, le voilà maintenant en train de partir vers la montagne en compagnie d’une vétérinaire. Il devait la protéger, et cette fois-ci, il se l’interdit, il n’échouera pas. Cela était vraiment trop dur pour lui à supporter.
Finalement, la marche s’arrêta à la frontière de la forêt, une zone assez dégagée, mais surtout à découvert. Sur le chemin, Nivix n’avait pas relevé de traces apparentes, mais il ne préfère ne pas prendre de risque.
-Dans ce cas-là, rebroussons chemin quelques instants, ici, on est à la vue des créatures hostiles. Je m’occuperai du feu, et pas de soucis pour la forêt, je sais le maitriser.
L’endroit que trouva Nivix était idéal, une souche, un tronc tombé qui leur servirait d’abris contre le vent. Déblayant les feuilles et branches du sol, il chercha quelques pierres qui disposa en cercle avant d’y venir allumer un âtre dedans. Quand le feu fut pris, il porta sa main à sa poche, attrapant un morceau d’herbes séchées et le macha. Il laissa la jeune femme s’installer.
-Vous avez une tente, au besoin, j’ai un grande tente avec des chambres séparés au besoin. En cas de soucis, je ne dors pas beaucoup ses derniers temps, je vais donc monter la garde quelques heures.
Il retira son morceau d’herbe et le jeta dans le feu. Attrapant ses lunettes d ejour qu’il mit sur sa tête, il vient regarder plus en détail la jeune femme. Beaucoup d’affaires, mais assez pour une novice. Du moins, il la juge ainsi en regardant son équipement.
-C’est la première fois que vous partez loin de chez vous ? Et pourtant vous avez pris le nécessaire pour une bonne survie, j'aurai privilégié une lame légèrement plus grande pour le couteau de chasse. Mais c'est déjà assez, on ne va pas tomber sur un Gévaudan. Ils ne vivent pas par ici, surement à plusieurs dizaines de lieux, bien plus dans les hauts sommets froids.
Finalement, la marche s’arrêta à la frontière de la forêt, une zone assez dégagée, mais surtout à découvert. Sur le chemin, Nivix n’avait pas relevé de traces apparentes, mais il ne préfère ne pas prendre de risque.
-Dans ce cas-là, rebroussons chemin quelques instants, ici, on est à la vue des créatures hostiles. Je m’occuperai du feu, et pas de soucis pour la forêt, je sais le maitriser.
L’endroit que trouva Nivix était idéal, une souche, un tronc tombé qui leur servirait d’abris contre le vent. Déblayant les feuilles et branches du sol, il chercha quelques pierres qui disposa en cercle avant d’y venir allumer un âtre dedans. Quand le feu fut pris, il porta sa main à sa poche, attrapant un morceau d’herbes séchées et le macha. Il laissa la jeune femme s’installer.
-Vous avez une tente, au besoin, j’ai un grande tente avec des chambres séparés au besoin. En cas de soucis, je ne dors pas beaucoup ses derniers temps, je vais donc monter la garde quelques heures.
Il retira son morceau d’herbe et le jeta dans le feu. Attrapant ses lunettes d ejour qu’il mit sur sa tête, il vient regarder plus en détail la jeune femme. Beaucoup d’affaires, mais assez pour une novice. Du moins, il la juge ainsi en regardant son équipement.
-C’est la première fois que vous partez loin de chez vous ? Et pourtant vous avez pris le nécessaire pour une bonne survie, j'aurai privilégié une lame légèrement plus grande pour le couteau de chasse. Mais c'est déjà assez, on ne va pas tomber sur un Gévaudan. Ils ne vivent pas par ici, surement à plusieurs dizaines de lieux, bien plus dans les hauts sommets froids.
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- Je…je vous suis !
C’est la deuxième fois que je pars loin de chez moi. La première, c’était avec Red et Elanna. J’en garde un très bon souvenir, même si de nombreuses péripéties nous aient tombées dessus… Je ne pensais pas que j’allais refaire l’expérience de dormir dehors de ci-tôt. Je n’ai donc pas pris la peine d’acheter une tente. Peut-être serait-ce un placement à faire, mais je doute tout de même que je vais devoir repartir en quête de familier d’ici la semaine prochaine.
Je laisse donc Nivix faire le feu, non sans lui proposer des petits bouts de bois secs que j’ai pu trouver dans les environs. Hé ! Je suis devenue une vraie experte en ramassage de bout de bois, c’est tout un art. Trouver la longueur du bois pour aller à la perfection avec la taille du feu. L’avoir pas trop humide, mais pas trop sec non plus. Et bien oui ! Trop humide il ne s’allumera jamais, mais trop sec il brûlera en quelques seconds tout au plus. Comme je vous le disais : tout un art.
La nuit dans la forêt était tombée depuis quelques heures maintenant. Assise à côté du feu, je mangeais quelques biscuits que maman m’avait fait avant de partir. Ils sont très nutritifs, et très bourratifs, aussi. Je ne sais vraiment pas ce que maman met à l’intérieur, mais je ne suis pas sûr que ça doit donner cet aspect-là à la fin. J’en propose quand même un au client, dans un souci de courtoisie.
- Ce couteau n’est pas là pour tuer un quelconque animal ! Je ne ferai jamais de mal à ces magnifiques choses…sauf si elles souffrent, bien sûr. Là, ce n’est pas que pour la manger ou que pour le plaisir, mais pour l’aider à partir auprès de Lucy le plus rapidement et le plus calmement possible.
Je regarde l’étui de mon couteau de chasse, accroché à ma cuisse. Un cadeau que papa m’a fait quand je suis devenue vétérinaire. Je le garde toujours sur moi, comme un totem. Je ne l’ai encore jamais utilisé et, par la Grâce de notre déesse, je n’espère pas l’utiliser tout de suite.
- Il est surtout là pour me défendre si je tombe sur un animal dangereux. Juste pour de la défense.
Voulant changer rapidement de sujet, je me mets à sourire en prenant une autre bouchée de ce biscuit « bouche-gorge ».
- Et vous alors ? Vous êtes aventurier, c’est ça ? Vous avez dû voir ÉNORMÉMENT de chose magnifique, pendant vos aventures !
J’ai toujours été passionné par les récits que les aventuriers pouvaient me conter. Je me souviens de toutes celles que Red m’a expliquées, quand j’étais partie avec lui et ses animaux. Aaaaah, ces animaux …de si belles créatures.
Nivix E. OrgrinAventurier
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Le feu continuait de crépiter, réchauffant les deux aventurier dont une en herbe. Les flammes formaient de multiples jeu de lumière au sein de la petite clairière où il se trouvait. Du bout d’une branche, Nivix tapotait les braises, pour permettre au feu de durée. Il se leva quelques instants, attrapant un lourd fagot de tissue que compose sa grande tente et la tira d’un coup sec. Il agita les bras, les torsions de ressorts contenues dans la toile s’activèrent et le tente se monta toute seule.
-Voilà au moins, ça protégera un minimum. Vous pourrez choisir votre « chambre pour ce soir.
Agrippant le biscuit très compact que lui tendait, Nivix se fit un effort pour manger cela. Il termina par se frotter les mains et se retomba lourdement exactement là où il était. Il remarqua l’empressement que mettait Chrystielle à changer de sujet sur le fait de tuer des animaux. Ce dernier vint soupirer, un peu trop émotive envers les bêtes se disait-il. Mais bon, ce n’est pas un soucis, l’aventurier partage un peu ses idées là, du moins que pour les animaux pas les monstres.
-Très bien, c’est vous qui voyiez. Alors, mes aventures, j’ai démarré assez tôt dans l’aventure. J’ai exploré pas mal de région, de la verte forêt, en passant par les iles de l’Archipel et loin au niveau de la Frontière. Vous voulez que je vous raconte plutôt dans le chaud ou dans le froid ?
Après qu’elle fit son choix, Nivix porta sa main à sa poche, attrapant sa gourde et but une lampée comme pour entretenir le suspense. Il le fait bien avec les gamins en apprentissage, pourquoi ne pas le faire ici non ? Il porta ensuite sa main à son livre-mémoire, histoire qu’il se souvienne de plusieurs éléments.
-D’accord alors, au dé là de la Forteresse, on trouve une immense grotte, mais tu en as déjà entendu parler. C’est la Citadelle, imagine-toi une immense ville fortifiée, couverte d’armes antiques, enterré mais qui est complètement délabré. Elle est en ruine car… Une créature en a élu domicile. Avec ma troupe de compagnon, nous n’avons qu’un seul ordre, explorer ce mystique endroit. Mais très vite, nous tombâmes sur le gardien de ce lieu. LA créature fait plus de dix mètres de haut, possède une mâchoire capable de broyer la pierre, d’ailleurs, s’il ne trouve pas de viandes, c’est cela qu’il dévore. Sa peau est résistante à la plus puissante de nos attaques. Il est capable de contrer la magie. C’est un monstre, au sens propre du terme. Notre exploration tourna vite à une partie de chasse dont on était la proie. Ils nous traquaient sans relâche, alors qu’on s’était refugié en hauteur, un cri avait retentit à travers toutes la Citadelle. En une attaque, il sécha un Gévaudan…
Il marqua une pause, de son bras sortit une germe d’os qu’il modela jusqu’au-dessus du feu, lui donnant forme du crocotaupe.
-De notre commando, je suis seul à être rentré indemne, mes deux coéquipiers furent grièvement blessées…
-Voilà au moins, ça protégera un minimum. Vous pourrez choisir votre « chambre pour ce soir.
Agrippant le biscuit très compact que lui tendait, Nivix se fit un effort pour manger cela. Il termina par se frotter les mains et se retomba lourdement exactement là où il était. Il remarqua l’empressement que mettait Chrystielle à changer de sujet sur le fait de tuer des animaux. Ce dernier vint soupirer, un peu trop émotive envers les bêtes se disait-il. Mais bon, ce n’est pas un soucis, l’aventurier partage un peu ses idées là, du moins que pour les animaux pas les monstres.
-Très bien, c’est vous qui voyiez. Alors, mes aventures, j’ai démarré assez tôt dans l’aventure. J’ai exploré pas mal de région, de la verte forêt, en passant par les iles de l’Archipel et loin au niveau de la Frontière. Vous voulez que je vous raconte plutôt dans le chaud ou dans le froid ?
Après qu’elle fit son choix, Nivix porta sa main à sa poche, attrapant sa gourde et but une lampée comme pour entretenir le suspense. Il le fait bien avec les gamins en apprentissage, pourquoi ne pas le faire ici non ? Il porta ensuite sa main à son livre-mémoire, histoire qu’il se souvienne de plusieurs éléments.
-D’accord alors, au dé là de la Forteresse, on trouve une immense grotte, mais tu en as déjà entendu parler. C’est la Citadelle, imagine-toi une immense ville fortifiée, couverte d’armes antiques, enterré mais qui est complètement délabré. Elle est en ruine car… Une créature en a élu domicile. Avec ma troupe de compagnon, nous n’avons qu’un seul ordre, explorer ce mystique endroit. Mais très vite, nous tombâmes sur le gardien de ce lieu. LA créature fait plus de dix mètres de haut, possède une mâchoire capable de broyer la pierre, d’ailleurs, s’il ne trouve pas de viandes, c’est cela qu’il dévore. Sa peau est résistante à la plus puissante de nos attaques. Il est capable de contrer la magie. C’est un monstre, au sens propre du terme. Notre exploration tourna vite à une partie de chasse dont on était la proie. Ils nous traquaient sans relâche, alors qu’on s’était refugié en hauteur, un cri avait retentit à travers toutes la Citadelle. En une attaque, il sécha un Gévaudan…
Il marqua une pause, de son bras sortit une germe d’os qu’il modela jusqu’au-dessus du feu, lui donnant forme du crocotaupe.
-De notre commando, je suis seul à être rentré indemne, mes deux coéquipiers furent grièvement blessées…
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J'écoutais le récit des aventures de Nivix avec la plus grande attention. La Citadelle, les armes antiques, la créature. Tout sentait l'aventure, le danger, le combat. Je frissonnais légèrement. Était-ce parce que j'avais envie de vivre la même chose ? Non, c'était un frisson de peur. Je ne pourrais jamais faire ce genre de chose. Le confort et l'aventure que m'offrent mon métier de vétérinaire me suffit amplement. Je ne me voit pas du tout combattre des créatures de dix mètres de haut. Peut-être aller explorer des lieux inconnus, oui, pourquoi pas. Mais pas plus que cela, hein !
Nous continuons à parler pendant plusieurs heures. Soudainement, je me mets à bailler, la fatigue prenant le dessus sur l’excitation de l'histoire.
- Je m'en vais me coucher, si cela ne te dérange pas...mieux vaut êtres en pleine forme pour demain. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber.
Je lui dis gentiment bonne nuit, préférant être la première à rentrer dans la tente pour me changer. Ce que je fais très rapidement, ne voulant pas que le jeune homme me voit en petite tenue. Personne ne m'a vu en petite tenue, et je ne veux pas que cela change !
Une fois mon pyjama lapin blanc enfilée, je file sous le drap, et ne tarde pas à m'endormir. Demain est un jour nouveau, on ne sait jamais ce que le nouveau jour peut nous réserver !
Nivix E. OrgrinAventurier
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La nuit continuait son chemin petit à petit, les étoiles apparaissaient une à une dans une voile d’un noir immense. Il n’y avait aucun nuage, permettant ainsi de voir les merveilles constellations d’habiller la pleine lune.
-Dans ce cas, bonne nuit, je vais monter la garde quelques heures avant d’aller me coucher
Il fit un signe bref à la jeune vétérinaire, attendant qu’elle aille dans la tente. Il se mit à l’entrée, lui permettant ainsi d’avoir un peu plus d’intimité. Il est vrai qu’il voyage avec une non-aventurière, ainsi, il y avait les codes des tours de garde qu’il n’était pas dans leur sollicitation. Mais pour l’heure, la forêt était assez dense et surtout, aucun cri, aucune marque de prédateur, les animaux semblaient paisibles à cet endroit.
Une petite heure passa, lentement une brise se leva, provenant des hautes montagnes non loin de là. Les épicéas et les pins prenaient un peu plus de place face aux hêtres et aux peupliers. Mécaniquement, les yeux du jeune homme se tournèrent vers la cible, une créature venait de survoler tout cela. Mais c’était peut-être un peu trop petit pour un dragon. Au moins, elle semblait avoir pris vers le L’Est, donc pas d’inquiétude à la fois pour le village ou leur destination.
Finalement, ce fut la fatigue qui eut le dernier mot, se levant en se faisant craquer les os. Après un dernier coup à droite et à gauche, il entra dans la grotte. Il ne se changea pas, il enleva juste l’armure et tomba comme une pomme sur son sommier. Il dormit un bon sept heures, finalement, ce fut les chants des oiseaux qui les réveilla tout doucement. Comme à son habitude, l’aventurier se leva d’un coup, soufflant un bon coup comme s’il avait fait un mauvais rêve, non encore le même mauvais rêve, toujours ce dernier. Une légère sueur le colla à la peau, tandis qu’il cerchait à reprendre ses esprits. Il souffla quelques secondes et expira de la même manière pendant quelques minutes. Finalement, la crise passa lentement, mais surement.
Une fois levé, il s’avança vers le feu, de quoi l’attiser pour faire chauffer de l’eau. Un bon thé du matin, il n’y a rien de meilleur. Il prépara deux boques avant d’incorporer dans une théière en métal les différentes feuilles vertes. Dès que la fumée blanchatre commença à s’échapper de cela, il ouvrit le couvercle avec un os et plongea les feuilles dans l’enceinte. Il laissa quelques temps. Un bruit de draps signifia que la belle au bois dormant était levée, il fit couler le liquide vert et le tendit à Chrystielle.
-Bon matin, alors, cette nuit en pleine forêt ?
-Dans ce cas, bonne nuit, je vais monter la garde quelques heures avant d’aller me coucher
Il fit un signe bref à la jeune vétérinaire, attendant qu’elle aille dans la tente. Il se mit à l’entrée, lui permettant ainsi d’avoir un peu plus d’intimité. Il est vrai qu’il voyage avec une non-aventurière, ainsi, il y avait les codes des tours de garde qu’il n’était pas dans leur sollicitation. Mais pour l’heure, la forêt était assez dense et surtout, aucun cri, aucune marque de prédateur, les animaux semblaient paisibles à cet endroit.
Une petite heure passa, lentement une brise se leva, provenant des hautes montagnes non loin de là. Les épicéas et les pins prenaient un peu plus de place face aux hêtres et aux peupliers. Mécaniquement, les yeux du jeune homme se tournèrent vers la cible, une créature venait de survoler tout cela. Mais c’était peut-être un peu trop petit pour un dragon. Au moins, elle semblait avoir pris vers le L’Est, donc pas d’inquiétude à la fois pour le village ou leur destination.
Finalement, ce fut la fatigue qui eut le dernier mot, se levant en se faisant craquer les os. Après un dernier coup à droite et à gauche, il entra dans la grotte. Il ne se changea pas, il enleva juste l’armure et tomba comme une pomme sur son sommier. Il dormit un bon sept heures, finalement, ce fut les chants des oiseaux qui les réveilla tout doucement. Comme à son habitude, l’aventurier se leva d’un coup, soufflant un bon coup comme s’il avait fait un mauvais rêve, non encore le même mauvais rêve, toujours ce dernier. Une légère sueur le colla à la peau, tandis qu’il cerchait à reprendre ses esprits. Il souffla quelques secondes et expira de la même manière pendant quelques minutes. Finalement, la crise passa lentement, mais surement.
Une fois levé, il s’avança vers le feu, de quoi l’attiser pour faire chauffer de l’eau. Un bon thé du matin, il n’y a rien de meilleur. Il prépara deux boques avant d’incorporer dans une théière en métal les différentes feuilles vertes. Dès que la fumée blanchatre commença à s’échapper de cela, il ouvrit le couvercle avec un os et plongea les feuilles dans l’enceinte. Il laissa quelques temps. Un bruit de draps signifia que la belle au bois dormant était levée, il fit couler le liquide vert et le tendit à Chrystielle.
-Bon matin, alors, cette nuit en pleine forêt ?
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Le soleil se leva tranquillement, et je sentais sa chaleur passer au travers de la toile de tente. Lentement, je me réveille. les yeux sont durs à ouvrir. La veille, j'avais eu du mal à me coucher. Étaist-ce à cause de l'exitation du lendemain ? Allez savoir. En tout cas, le réveil est dur. En position assise, j'étire mon corps encore tout engourdie. Je me frotte les yeux pour essayer de les faire s'ouvrir, mais en vain.
J'entend alors du mouvement à l'extérieur. Nivix est déjà réveillé ? C'est fort possible. En tant qu'aventurier qui dort souvent en pleine nature, il doit connaître des techniques de survie, surtout celle où on reste pas endormi toute une nuit dans un endroit qu'on ne connaît pas. Je ne lui ai même pas proposé de faire une garde ! Oui, bon, me connaissant, je me serai endormie au bout de dix minutes. Mais c'est quand même mieux que rien !
Habillée et enfin prête pour le nouveau jour, je sors dehors rejoindre mon client. Je le retrouve autour d'un feu, une tasse tendue dans ma direction. Tiens ? Il a su où j'étais avant que je ne dise la moindre chose ? Ah ! Ca doit être à cause de tout le bruit que je fais. Une sortie de tente n'est jamais vraiment silencieuse.
- Merci bien.
Délicatement, je souffle sur le liquide pour ne pas me brûler, puis le met à mes lèvres pour boire. Ah ! Un bon thé, ça réveil tout de suite !
- Oui, la nuit a été parfaite. J'ai déjà dormi en forêt. Une seule fois. On s'habitue !
Je m'assois à côté de lui et prend un bout de biscuit de la veille au soir.
- Et toi alors ? Je n'ai pas l'impression que tu es grandement fatigué. La nuit n'a pas été reposante ?
Une fois les banalités dites et le matériel de couchage rangé, nous nous mettons en route pour aller trouver un catausorus. A mi-chemin, je me rend compte que j'ai oublié de lui demander quelque chose.
- Je ne sais plus si je te l'ai demandé mais...cherchez-tu un bébé catausorus, ou un adulte ? Et plutôt vers quel âge ?
Ce sont tout de même des questions importantes, et je me tape mentalement pour avoir complètement oublié de les lui poser ! Mauvaise vétérinaire !
Nivix E. OrgrinAventurier
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L’aventurier quant à lui, avait ôté son armure, faisant apparaitre une musculature fine et pas aussi massif que l’on croirait. Sa chemise cachait une bonne partie, seul ses avant-bras retroussés témoigné de sa force. Il avait tendu un boque de thé à la jeune femme et se posa au sol, prêt du feu. Il avait quelques cernes sous ses prunelles tandis qu’il perdait son regard dans le verre du thé. Il attrapa un morceau d’herbe de son sac, le regarda. Et le jeta dans le feu, non, pas pour le matin.
-En même temps, cette partie de la forêt semblait calme, malgré le vol hier soir d’une grosse créature. Elle était de passage donc rien à craindre.
Il ne sait pas s’il aurait pu vaincre une créature. La fuite se serait surement amorcée dans ce cas précis. Il attrapa sa tasse improvisée et but une gorgée pour se réveiller. Une petite brulure se déclara sur sa langue, le faisant siffler de douleur. Bon, il va devoir encore attendre.
-Non, pas vraiment, j’ai encore du mal à dormir depuis ma dernière expédition, cela me passera dans quelques temps. La nuit était très calme, aucun signe avant-coureur de prédateur.
Après un petit déjeuner vite avalé, les voilà tous les deux repartirent. En enlevant les sardines, Nivix tapa et tordant quelques bâtons, la tente se replia toute seule. En voilà une économie de temps. Il remit cela sur son dos, augmentant la taille de son sac par deux fois. Mais bon, les épaules de l’aventurier étaient solides, cela va aller. Direction du groupe, les montagnes au loin et potentiellement le petit groupe de Catausorux.
Après quelques instants, la jeune femme brisa le silence et posa une question à l’aventurier. Cela le laissa perplexe, il n’y avait pas pensé. Il réfléchit quelques temps avant de répondre assez franchement.
-Je dirai plutôt un adulte, voir un jeune adulte. Je suis assez jeune, je pense que le lien ira mieux avec quelqu’un de la même mentalité.
Niv pensait que les Cat réargiliserait comme un humain, ayant la même mentalité. En quelques sortes, cela était assez vrai, même si, il y a toujours des altérations par moment. La marche continua, les grands peupliers se remplacèrent par des conifères un peu éparpillés ici et là. Les roches se firent plus en plus présente, tout comme les lézards ou les chamois. Les lichens sous leurs pieds grincèrent et finalement une vallée se dessina après avoir gravis pendant de longue minutes voir heure la pente raide. Au contrebas, des petits pois se dessinèrent, l’aventurier sortit une longue vue de son sac et la posa sur le sol.
-Après toi Chrystielle, je pense que c’est ce qu’on recherche.
-En même temps, cette partie de la forêt semblait calme, malgré le vol hier soir d’une grosse créature. Elle était de passage donc rien à craindre.
Il ne sait pas s’il aurait pu vaincre une créature. La fuite se serait surement amorcée dans ce cas précis. Il attrapa sa tasse improvisée et but une gorgée pour se réveiller. Une petite brulure se déclara sur sa langue, le faisant siffler de douleur. Bon, il va devoir encore attendre.
-Non, pas vraiment, j’ai encore du mal à dormir depuis ma dernière expédition, cela me passera dans quelques temps. La nuit était très calme, aucun signe avant-coureur de prédateur.
Après un petit déjeuner vite avalé, les voilà tous les deux repartirent. En enlevant les sardines, Nivix tapa et tordant quelques bâtons, la tente se replia toute seule. En voilà une économie de temps. Il remit cela sur son dos, augmentant la taille de son sac par deux fois. Mais bon, les épaules de l’aventurier étaient solides, cela va aller. Direction du groupe, les montagnes au loin et potentiellement le petit groupe de Catausorux.
Après quelques instants, la jeune femme brisa le silence et posa une question à l’aventurier. Cela le laissa perplexe, il n’y avait pas pensé. Il réfléchit quelques temps avant de répondre assez franchement.
-Je dirai plutôt un adulte, voir un jeune adulte. Je suis assez jeune, je pense que le lien ira mieux avec quelqu’un de la même mentalité.
Niv pensait que les Cat réargiliserait comme un humain, ayant la même mentalité. En quelques sortes, cela était assez vrai, même si, il y a toujours des altérations par moment. La marche continua, les grands peupliers se remplacèrent par des conifères un peu éparpillés ici et là. Les roches se firent plus en plus présente, tout comme les lézards ou les chamois. Les lichens sous leurs pieds grincèrent et finalement une vallée se dessina après avoir gravis pendant de longue minutes voir heure la pente raide. Au contrebas, des petits pois se dessinèrent, l’aventurier sortit une longue vue de son sac et la posa sur le sol.
-Après toi Chrystielle, je pense que c’est ce qu’on recherche.
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Les animaux sont magnifiques.
Ils sont robustes, forts, agiles. Mais aussi faibles, doux, peureux. Ils peuvent prendre tellement d'expressions, de sentiments. Ils sont exactement pareille que nous. Alors pourquoi nous devons les maîtriser, les dresser ou les éduquer ? Pourquoi ne pouvons pas les laisser comme ils sont au naturel, au lieu de vouloir les faire ressembler au parfait petit familier ?
Il faut les voir comme des enfants en bas age. Leurs sentiments sont forts, et leur façon de réagir est parfois trop importante. Mais en même temps, les moments de partage sont si beaux, si puissants, si joyeux. Ils vous pardonnent tellement vite, tellement facilement...
Alors pourquoi ais-je autant d'animaux abandonnés dans mon centre d'adoption ? Quand je les récupère...leur visage...si vous vouyez leur visage...Ils savent ce qu'il s'est passé. Ils savent que leur maître est parti, les laissant seul, parfois attaché à un bout de bois sans possibilité de bouger, et sans nourriture. Ils sont amaigris, n'ont plus envie de faire quoique ce soit. Si, une seule chose : mourir et ne plus revenir sur cette terre meurtrière.
Alors, quand ces animaux blessés au plus profond d'eux arrivent chez moi, j'essaye de leur redonner le goût de la vie. Je les lave, les savonne, les sèche. Je leur coupe les poils trop long, ou les aide à ranger leurs plumes. Je frotte leur carapace et leur coupe les griffes. Je suis aux petits soins pour eux. Et parfois, cette détermination porte ses fruits. Ils retrouvent goût à la vie, s'amusent à jouer, et me remercie pour ce que j'ai fait. Je le voit dans leur regard : leurs yeux ne sont plus vitreux. Une nouvelle flamme se met à briller.
Mais d'autres fois...d'autres fois, cela ne sert à rien. Qu'importe ce qu'on peut leur donner, les friandises, les caresses. Ils ont perdus tout espoir de pouvoir revivre normalement. Je ne peux même pas imaginer ce qu'ils ont pu subir avec leur ancien propriétaire. Je revois encore le corps meurtri de certains animaux. Plus que la peau sur les os, des traces de fouet, de ciagre dessinaient sur leur corps. Et dans ces cas là, je ne peux pas y faire grand chose. Ils ont déjà renoncé, n'en pouvant plus de vivre dans un monde qui ne les accepte pas.
Mais qu'ont-ils bien pu faire pour déchaîner une telle colère ? Monter sur le canapé ? Mordiller un coussin ? Avoir fait ses beosins là où il ne faut pas ? telelment de petites choses insignifiantes. Ce sont des animaux, Sainte Lucy ! Ce sont comme des bébés. Abandonnez-vous votre enfant parce qu'il a fait dans sa couche ? Ou parce qu'il a bavé sur ses vêtements ? Les personnes qui abandonnent leurs animaux ne sont que des êtres infâmes, sans coeur.
Mais heureuement pour nous, Déesse Lucy est de notre côté. Tout le monde n'est pas comme ces personnes. Beaucoup ont un corps et aident les animaux quand ils en ont besoin. Ils les soignent, les nourris, et les aiment du mieux qu'ils le peuvent. Quand ils trouvent un animal sauvage blessé, ils font out pour le soinger rapidement et le ramener à son état. Et c'est ce que j'ai fait avec les catausorus que je vois en bas.
Malheureusement, un de ce groupe est resté trop longtemps auprès de moi. A trvers la longue vue, je le vois un peu en retrait du reste du groupe. Fort possible qu'ils ne l'ont plus accepté, mon odeur devant se trouver trop sur lui, ou que ces habitudes ont changé. Mais fort heureusement, pour lui, il rentre parfaitement dans les critères d'âge de Nivix.
- Nous allons récupérer le catausorus qui se trouve en bout de file, plusieurs mètres derrière le groupe.
Sa capture ne devrait pas être compliqué.
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