Cela fait une semaine depuis la cabane et cela me trotte dans la tête depuis lors...il faut dire qu’il y a de quoi, la dernière fois que je l’ai vu, je l’ai embrassé...pire encore elle m’avait rendu mon baisé malgré la situation extrême dans laquelle nous étions. Je regarde d’ailleurs le tatouage en forme de koutoulou qui apparait de plus en plus clairement sur mon avant-bras. Dire que tout était de sa faute, enfin finalement c’est plus grâce à lui je devrais dire que cela arrivait. Puisque c’était pour la libérer de son emprise que j’avais apposé mes lèvres sur les siennes. Machinalement, mes doigts frôlent ma bouche à l’endroit même du contact et me voilà replonger dans la scène...ça y est, je perds encore le nord...Aller Red bouge ta carcasse...c’est toi qui lui as donné rendez-vous...il serait fâcheux de la faire attendre et encore plus qu’elle croit que tu lui pose un lapin...
Il ne faut pas longtemps pour que je comble mon retard, je suis tellement excité par la faite de passer un moment avec elle...surtout que cette fois, je suis sûr que cela ne se terminera pas dans une cabane pourrie au milieu des bois ! Finalement, j’arrive en avance mais essouffler...
Je reprends ma respiration et je regarde alors aux alentour pour voir si elle n’est pas déjà là. J’ai de la chance, ce n’est pas le cas, j’en profite donc pour réfléchir à notre journée. Je ne sais pas comment elle va se dérouler parfaitement. Je sais juste qu’il y a une foire dans le village en question, d’ailleurs je suis passé devant pleins de stand sans y prêter attention. D'ailleurs, je n’ai absolument rien à lui offrir...mais quel idiot, j’aurais au moins pu lui offrir des fleurs pour ce rendez-vous ! A bien y réfléchir peut-être que c’est mieux ainsi...cela fait moins formelle et plus décontracter.
*Aller calmes-toi, elle ne va pas te manger...profite de la journée...*
Je me trouve au point de rendez-vous, une petite fontaine au centre de la place. Les allées ne sont pas encore prises d’assaut, il faut dire que c’est une fête de village. Il y a des jeux pour enfants, des artistes de rues un peu partout. Un cirque c’est même installé en bordure du village, pour la plus grande joie de la population qui n’a pas l’habitude d’être le centre d’attention d’une grande partie de la région. Il faut dire que c’est quand même un peu paumé dans le coin. C’est ça d’être, un petit village de campagne...que cela fait du bien d’être comme chez soi !
Le clocher se met à sonner quatre coups. La jeune femme ne devrait donc plus tarder à se montrer. Après tout c’est à cette heure que nous devions nous retrouver. J’espère du coup, que ce n’est pas moi qui vais me retrouver comme un con à l’attendre des lunes pour finalement apprendre qu’elle ne viendra pas. Mon impatience ne se traduit pas physiquement, je reste le plus stoïque, inutile de lui faire peur dès qu’elle posera les yeux sur moi. Je dois simplement rester le plus naturel possible après tout, je suppose que si elle m’a rendu mon baisé c’est que je lui plais moi aussi...non ? D’ailleurs comment devrais-je lui dire bonjour ? Bah je verrais ça le moment venu...pour l’instant, je ne peux qu’attendre la venue de ma chère et tendre Lulla.
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“Pas du tout, je viens d’arriver...”
A mon échelle c’était bien le cas, je l’aurais attendu pendant des heures s’il avait fallu, jusque à la tombée de la nuit et au-delà. Heureusement ce n’était pas le cas, pour dire vrai je ne pensais même pas qu’elle allait finalement venir. Pourquoi ? Parce que le bisou avait été forcé par l’instant...parce que nous n’avions pas pu parler de ce dernier avant de se dire aurevoir et même si elle avait accepté de venir sur le coup, il y avait toujours un risque qu’elle n’avait accepté que pour ne pas paraitre mal élevé.
“Oh tu sais, tout est sage dans ce petit village, où les jours se ressemblent tous...mais c’est avec plaisir que je te ferai découvrir ces merveilles, si tenté qu’il y en ait.”
Je me retourne et la...je n’ai tout simplement plus de mot...la seule chose que j’arrive à faire durant les 30 secondes suivantes fut de déglutir devant une telle beauté...comme dire Lucy aurait pu se trouver à côté de moi que je ne l’aurais probablement remarqué. J’avais l’impression qu’il y avait tout simplement une auréole autours de cette être céleste. On aurait dit qu’elle avait été bénie pour cette instant, je la trouvais tout simplement divine ! Et je dois avouer que son changement de tenue la mettait encore plus en valeur...Si j’avais été un loup c’est simple, je me serais probablement jeté sur cette brebis égarer. Mais elle avait ce petit air audacieux d’un chat sauvage sous une ombrelle...qui en disait long sur sa capacité à riposter...
“En effet, encore une semaine à peu près et celui-ci devrait pouvoir faire son retour dans notre monde...avec des améliorations supplémentaires...mais je ne peux pas encore le bouger...”
Pour argumenter, je puise dans ma magie et je fais venir virevolter le tatouage d’une chouette autour de l’être tentaculaire. Puis celle-ci repartie se mettre dans l’un des endroits de mon corps couvert de tissus, probablement à la base de mon cou...ou encore ailleurs mais cela n’avait pu d’importance. Après tout aujourd'hui était un rendez-vous pour en rattraper un autre. Cette sortie devait être inoubliable et magique car à l’instant même où j’ai vu cette ingénue, je suis tombé amoureux d’elle...mon esprit avait très clairement fait la part des choses...mon corps lui suivit tout simplement mes pensées et mes envies...j’attrapais doucement ses mains et sur un coup de tête, je viens faire la première chose que mon cœur me dictait de faire. Je l'attire doucement vers moi et je dépose mes lèvres sur les siennes...
“Je te trouve ravissante...je ne peux m’empêcher de t’admirer et j’adore bien ta nouvelle coiffure...”
Oui, j’avais remarqué ce détail car cela faisait partie d’elle, adieu les tresses laissant sa longue chevelure descendre sans freins et d’une traite. Nous étions maintenant réunis et bien que la place soit jolie, il était peut-être temps de se mettre en route ! Mais par où commencer...
“Bien je te propose d’abord de faire une petite visite du village et on commence par retrouver sans surprise le bon vieux pain du boulanger...”
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Je fus rassurée de savoir que je ne l'ai pas fait trop attendre, quoi qu'il pouvait très bien me dire ça pour ne pas me vexer... Lorsqu'il se retourna vers moi, je crus un instant qu'il ne se sentit pas bien. Mon ouïe féline pouvant aisément entendre les vibrations de son cœur qui s'accélèrent, ainsi que sa respiration. Nous restions un moment à nous regarder, ce serait dommage qu'il soit malade pour cette journée, et cela commence à m'inquiéter. Ma tête se pencha légèrement sur le côté, mes oreilles se figèrent dans sa direction, intriguées, et ma queue se tortilla. J'allais lui demander si tout aller bien, lorsqu'il reprit enfin la parole. Remettant la conversation sur le petit koutoulou, qui commence à apparaître sur son bras. Mon visage se détendit, et affiche un léger sourire en regardant ses tatouages en mouvement. C'était assez fascinant, je devais l'avouer, de les voir se mouvoir ainsi sur lui. C'était une particularité unique chez Red, tout du moins... Je ne connais personne d'autre qui possède une capacité comme celle-ci. En somme... Magie ou non, il est unique pour moi, en tout point de vue.
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Bonne surprise pour moi, elle ne refusa pas le baisé. Quel moment délicieux que voilà, où nos lèvres se posent les unes contre les autres. Le temps semble se suspendre comme si la réalité avait été altéré où comme si celle-ci voulait préserver ce moment pour l’éternité. Elle voulait que cette sortie soit exceptionnelle ? Il l’était déjà par sa seule présence ! Pour le reste, ces appendices m’indiquaient parfaitement ces émotions et cela me fait sourire car malheureusement pour elle, c’était un vrai livre ouvert.
“Je suis, moi aussi, heureux de te plaire...Et je te promets que cette journée le sera, en tout cas, je ferai tout pour.”
Nous avançons dans le village en commençant par le boulanger et ses pains. Les gamins jouent autour de celui-ci espérant au passage pouvoir prendre un petit cadeau au passage. Pourtant aucun n’arrive à le faire craquer malgré les airs de chat de ses derniers. Il faut dire que notre artisan avait l’habitude de ce genre de traquenard organiser. La demoiselle se permet alors une remarque qui fait tout de suite réagir le concerné. Effectivement c’était le meilleur boulanger : n’ayant pas de concurrent cela n’était pas bien dure. Mais celui-ci trouvait toujours les odeurs et le goût juste pour nous faire aimer ses produits. Oh j’avais moi aussi été surpris la première fois...par cette texture qui n’avait absolument rien à voir avec les brioches fait quasiment à la chaine dans la capitale. Et il avait visiblement su prendre dans ses filets la jeune femme à mes côtés. Ces paroles furent l’effet, d’une caresse sur mon cœur...
Boulanger : "Et bien on dirait que notre aventurier local c’est trouvé une charmante compagnie...en plus la demoiselle à du goût du moins pour le pain ! "
Ce dernier me fit un clin d’œil ! Evidemment, je savais qu’il parlait en rigolant et cela me fit donc rire. Surtout que la main de la jeune femme serra un peu plus la mienne à ce moment-là. Je répondis à cela par des caresses sur cette même pince. Elle me regarde, c’est si nouveau et sa main à frôler la mienne comme un oiseau, n’en je n’y crois pas pourtant c’est sûr, jamais elle n’avait eu le regard aussi pur.
Nous quittâmes alors notre nouvel ami pour continuer notre ballade. Cette fois nous allions profiter des festivités locales. Nous marchions donc une fois n’est pas coutume main dans la main sans pour autant que j’arrête mes douceurs sur sa griffe. Il faut dire que les siennes étaient tellement soyeuses alors que les miennes devaient être râpeuses à cause de tous mes petits boulots physiques. Notre premier arrêt, le premier stand...celui des fruits et légumes...personnellement je n’y préta pas attention j’avais déjà tout ce dont avait besoin dans chez moi. Nous passions donc au suivant, celui vendait des vases en tout genre. Les nuances de ses gréements allaient du jaune au bleu, il faut dire que cela pouvait être très jolie mais pas forcément chez moi.
“N’hésite pas à me dire, si quelques choses te plais...d’ailleurs qu’elle est ta couleur préférée ?”
Question innocente à première vue surtout qu’elle pouvait croire que je voulais lui offrir un de ses récipients. Alors que ce n’était vraiment pas le cas, j’avais une idée en tête mais il n’était pas encore temps de dévoiler toutes mes cartes. Nous passions au troisième vendeur, celui-ci vendait des barbes-à-papa, des pommes d’amours et aux sucreries...ça part contre c’était parfait pour nous...
“Je vais vous prendre une de chaque.”
Je payais nos deux friandises avec quelques cristaux. Je passais la pomme d’amour à la féline en espérant que c’était cela qu’elle préférait au pire que lui passerait ma friandise. Il faut dire que ce genre d’aliment était réellement bien fait pour les amoureux. Je pris alors une première bouchée de la matière sucrée et duveteuse. M'en mettant assez bien sur le coin de mes babines !
“Comment est la pomme ? Est-elle à ton goût ?”
Qui l’aurait cru ? c’est incongru, qui l’aurait su ? Oh oui mais qui ? Qui pourrait croire que ces deux-là se serai plu ? Il y a quelques choses qui hier encore n’existait pas !
- Tenue de Red:
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Heureux que sa sucrerie lui plaise, par contre était-elle sérieuse quand elle me demandait ce qu’était la mienne ? Enfin, c’est vrai qu’elle m’en avait parlé. Elle n’était presque jamais sortie de chez elle...il était donc fort possible qu’elle n’en ait jamais gouté ! J’allais d’ailleurs lui proposer de prendre une part quand la féline vint me lécher le coin de ma bouche. Une envie fugace me traversa l’esprit, une envie que j’avais déjà eu envie d’assouvir, mais ce n’était ni le moment pour cela. Je la refoulais donc pour le moment. Après tout, il ne fallait pas céder à mon instinct bestial. Oh il est clair que je pense que mon envie était palpable pour la jeune femme et je ne m’en cachais nullement : comme je lui ai déjà annoncé, elle me plait et cela inclut forcement sa partie physique. De plus mon cœur ayant battant plus vite à ce moment, il n’était pas bien difficile d’en discerner la raison ! Evidemment, Lulla n’est pas ma première mais elle est celle avec qui je rêve d’un moment qui ne finit pas, je rêve d’une histoire sans fin, il suffit de croire à l’amour, il ne se cache pas bien loin. Je rêve de capturer le bonheur et je rêve d’arrêter le temps. L’amour fait battre nos cœurs depuis longtemps...
“Je suis heureux qu’à la fois la barbe-à-papa te plaise et je suis enchanté d’avoir bon goût et j’ai en effet un certain chic pour trouver les choses précieuses...des choses uniques et qui me remplissent de bonheur par leur seule présence.”
Je parlais bien sûr à la fois de mes tatouages, de ma demeure et bien évidement de l’hybride qui c’était logé dans mon cœur. Mon amante me demanda alors si je voulais y gouter. Je mordis directement sur dans la pomme caramélisée.
“Mhh..je dois dire qu’elle est succulente, mais je pense qu’elle peut être meilleur avec voyons...oui c’est ça...”
Je ponctuais ma phrase par un baisé volé qui ne dura que quelques secondes...passant un doigt sur mes lèvres avec un sourire espiègle.
“Oui, voilà là c’est vraiment meilleur...pour ce qui est du plat...Je dirai que ma mère adoptive me faisait toujours un gratin au champignon pour récompenser de mes efforts ! Et toi, tu en as un ?”
Je lui reprends doucement la main pour que nous remettre en route. Les nous passions devant des stands qui n’avait pas réellement d’attrait. Des vendeurs de couettes ou bien de perruque, voilà qui je dois dire ne m’intéressais pas des masses. Par contre je m’arrêtais devant un emplacement de jeu. Il fallait attraper un petit poisson avec une sorte de d’épuisette. Ce jeu est à la fois enivrant et frustrant car il est facile de s’imaginer que cela est truqué par la matière dont est fait l’anneau et le papier. Je donnais l’un de ceux-ci à ma compagne.
“Le but du jeu c’est d’attrapé le poisson avec ceci...un peu comme ça...”
J’avance doucement l’instrument dans l’eau et le relève le plus doucement possible, le poisson est bien au-dessus et alors que je le soulève hors de l’eau...”Crack-plouf” Voilà que le papier au centre à céder...Malchance ! Eh bien, moi qui voulais démontrer mon habileté à mon âme-sœur me voilà bien avancer. D’ailleurs voyons comment elle s’en sortait. J’espérais forcement qu’elle face mieux que moi ! Après tout c’est le but du jeu d’en capturer...et puis ne sais-t-on jamais la chance du débutant était peut-être bien présente en ce lieu. Bien que personnellement, si je l’avais attrapé, je ne sais pas où j’aurais bien pu le mettre.
Magasinier : "Voilà pour vous jeune homme, c'est un lot de consolation...c'est pour aller avec votre dame."
Je pense que mon regard en disait long sur ce que le négociant m'offrit, un sers-tête avec deux oreilles de chat et une queue de chat. Que faire ? Les mettre ou non ? J'avais déjà eu une expérience du genre et cela avait été assez perturbant. Ceux-ci par contre n'avait rien de magique ce qui était en soi, une bonne chose...
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Ma tentative d’impressionner la demoiselle fut un échec total ! D’ailleurs celle qui finalement peut le plus rire de la situation c’est elle...décidément à chaque fois que je suis avec elle, cela ne tourne pas vraiment à mon avantage, du moins d’un certain point de vue...car tout ce qui est arrivé depuis que je l’ai rencontré nous à amener à nous rapprocher à un point-elle que je n’avais qu’une envie, passer le plus de temps possible à ces côtés. C’est encore pire quand le tenant du stand me donne mon prix de consolation. Alors là c’était le pompon ! Il se croyait drôle en plus ? C’est une coalition contre moi qui était en train de se former ! Pire encore, ma belle décide d’elle-même de me mettre ses choses en forme d’appendice de chat sur la tête en me disant que cela me va bien ! Bon j’avoue après tout cela ne doit pas être si terrible...surtout que je me suis déjà vu avec...lors de ma rencontre avec une alchimiste royale...pauvre de moi, j’avais alors eu sur moi, une queue de chat et des oreilles qui bougeaient toutes seules comme animées de vie.
Mais je dois avouer que puisque cela lui fait plaisir, je veux bien jouer le jeu. Je place donc le dernier accessoire dans le bas du dos, au moins je ne risque pas de me prendre les pieds dans celle-ci et ça c’est déjà un grand pas en avant ! Je la regarde faire et contrairement à moi, elle réussit très facilement à l’attraper, en même temps, demander à un chat d’attraper un poisson c’est un peu comme demander à un loup d’attraper un faon ! C’était couru d’avance, qu’elle allait me ridiculiser sur le jeu...mais bon mettre mon égo de côté pour passer un moment fort amusant avec l’élu de mon cœur était bien peu chère payer.
“C’est ça moque-toi de moi... “
Dis-je sur le ton de l’humour. Je la vis regarder sa prise mais ne sachant probablement pas où la mettre chez elle ou bien elle n’avait peut-être pas envie de la porter, elle confia le petit être à une enfant qui passait par là qui n’avait certainement pas eu de chance dans ce même jeu. Cela me fit sourire de plus belle, décidément cette femme était véritablement un ange...je dirai même plus elle était mon ange ! L'ange que Lucy avait envoyé sur mon chemin et pour cela je serai à jamais reconnaissant à la déesse pour cela. Il faut t’avouer que son nom est fait pour elle car sa beauté est sans pareille...c’est vrai qu’elle ne ressemble à personne, non cette fille ne ressemble à personne c’est Lulla...
La jeune femme m’entraine alors vers un nouveau jeu. Cette fois, par contre, il était certain que j’allais exceller dedans. Un stand de tir-à-l ’arc...la demoiselle aurait-elle fait exprès de m’amener ici pour contrebalancer le fait de ne pas avoir réussi au jeu du poisson...franchement si c’était le cas...je l’en remerciais et je n’avais qu’une envie reposer mes lèvres sur les siennes. Comme je le disais juste avant, cette féline était la bonté incarner. Décidément j’avais beaucoup de chance qu’elle s’intéresse à moi.
“Bien sûr, j’ai bien appris à ma sœur, je pense que je peux te donner un cours accéléré en archerie...Observe bien et après je t’aiderai...”
Je prends le premier arc devant moi, évidement celui-ci est loin d’être parfait mais après tout ce n’est que pour amuser la galerie. J’encoche l’une des flèches sur le point d’encochage sans me presser, Je me positionne correctement d’abord l’arc vers le bas pour éviter tout danger. Mes deux pieds se mettent naturellement parallèle de ma cible distancer d’à peu près ma largeur d’épaule, je tends alors l’arc dont la corde vient se placer entre le coin supérieur droit de ma bouche et mon nez. Je ferme mon œil gauche et j’attends quelques secondes le temps de faire baisser mon rythme cardiaque au plus bas...et entre deux pulsations...je laisse partir la flèche qui vient se ficher au centre de la cible...Je recommence l’opération 2 fois de plus mettant les flèches les une presque sur les autres...Si bien que le tenancier comprend que j’en pratique régulièrement...Pour ce qui est du cadeau, je laisserai ma compagne choisir ce qu’elle veut mais avant cela c’est à son tour de tenter l’expérience. Je viens naturellement me placer derrière, elle prenant le dos de ses mains pour miner le geste...Je suis collé contre elle, si bien qu’elle peut même sans utiliser sa capacité féline sentir mon cœur battre contre sa peau.
“Quand tu es prête, je le suis aussi...”
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Ces oreilles et cette queue de chat, allaient parfaitement à mon compagnon. Je m'amuse de le regarder, imaginant un instant comment ses émotions pourraient se transmettre si elles avaient été réelles. Nous formions ainsi, un beau petit duo d'hybride, ou si l'on peut dire à présent, un couple félin. Certains regards se tournent vers nous, il n'est déjà pas courant de voir une hybride, alors deux ? Bien qu'en somme, dans une foire comme celle-ci, les gens devaient s'imaginer que mes appendices aussi sont factices. Cela explique certains regards curieux, lorsque j'agite ma queue ou mes oreilles.
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C’est alors qu’une danse silencieuse s’installe entre nos deux corps lors de son premier essai, mon torse collé contre son dos épouse alors parfaitement ses courbes. Le rythme de nos cœurs à l’unisson s’entremêle pour ne former qu’un seul et unique battement. Le temps s’arrête l’espace d’un instant, l’avoir si près de moi réveil une nouvelle fois mon envie, d’ailleurs je pense qu’elle se fait ressentir physiquement surtout que nos corps son coller l’un à l’autre. C’est à la fois frustrant et tout simplement sublime. Sublime car j’éprouve pour la féline bien plus qu’une simple attirance physique, frustrant parce que même si nous étions si proche physiquement, je savais que j’allais devoir la lâcher bientôt pour qu’elle puisse faire son essai seul. Elle lève alors les yeux vers moi et j’ai juste envie de m’y perdre...
Je recule pourtant lui laissant toute la place nécessaire pour réaliser un deuxième tir qui n’est pas mauvais pour une néophyte. Alors qu’elle me regarde je l’applaudis à mon tour pour sa performance. Et je confirme, son truc c’est bien plus le combat rapprocher surtout avec son pouvoir, ce qui est normal en soi, après tout, on voit rarement un chat en train de faire de l’archerie pour chasser une souris.
“C’est seulement par habitude...j’ai été élevé près d’une forêt et il fallait bien de temps en temps aller chercher des produits frais...”
Le tenancier vint alors vers nous et propose à Lulla d’échanger ses oreilles pour en prendre en forme de lapin...comment dire...bah il était très mal tombé...sa blague qui était tout même plein de sous-entendu ne trouva aucun écho dans la foule...sauf peut-être auprès de certains hommes qui forcement ne pouvait s’empêcher d'imaginer leur compagne dans un accoutrement plutôt aguicheur. Comment dire, j’étais fort sûr que cela lui irait bien aussi mais pour ma part, je préférais ses propres appendices. Une fois que celui-ci compris que la jeune femme ne portait pas d’accessoire, il nous proposa de choisir dans un petit box, ce que nous voulions...La demoiselle en sortit en petite broche avec de très jolie motif dessus et elle me la tendit. Que faire, la mettre sur moi ? Non, j’avais plutôt une autre idée en tête ! Je me rapproche de nouveau de celle-ci, approchant mon ma bouche de ses oreilles pour lui dire en tout intimité.
“Elle est magnifique mais je pense que cela n’ira pas avec mes cheveux, ni même avec ma tenue, de plus je préfère de l’offrir : l’horloge signifiera le temps passé, présent et futur passer en ta compagnie, le livre symbolisera notre histoire, nos lettres, nos souvenirs et enfin la rose signifiera mon amour envers celle qui fait battre mon cœur.”
Je prends alors la broche et l’accroche à son top. Dans l’assistance, ce geste de proximité n’échappa à personne, Il eut d’ailleurs pas mal de gloussement et de petits rires de gênes ou de ravissement. Il n’y avait aucun doute, nous étions bien ensemble la féline et moi. Mais ce moment fut interrompu par une l’arrivée massive d’une troupe diriger par un gars bien trop sûr de lui et complétement sans intérêt à côté de lui un petit gars rondouillard qui se semblait avoir d’yeux que pour le grand noirot. D’ailleurs celui-ci entama une chanson pour son idole et probablement amour à sens unique.
“Tous les garçons aiment la baston, Gaston, t’es vraiment un gars sublime, ils voudraient tous être comme toi mon chouchou, t’es vraiment le préféré de la bande... et devant toi toutes les filles sont à genoux ce n’est pas difficile à comprendre…”
Le Gaston en question, un homme à fort musculature attirait forcement le regard des célibataires et même des femmes mariées. Quant à ses manières et bien disons que bien qu’il ait des biceps et des abdos celui-ci était plutôt du genre à n’avoir rien dans la tête. J'espérais juste que celui-ci ne chercherait pas encore les ennuis...
“Par pitié...pas Gaston...”
Je soupirais quand celui-ci s’approcha de nous après nous avoir remarqué...Le voilà qui approche que vas-t'il faire ? Me chercher des noises ou encore essayé de draguer ma compagne ? Peut-être va t’il se montrer charmant pour une fois...mais cela j’en doute...
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Mais c’est alors que Gaston et sa troupe de suiveur vint à notre rencontre...J’exprimais d’ailleurs mon mécontentement verbalement. Le voilà qui arrive avec son chien de compagnie, celui-ci me fixe du regard à tous les coups, cela va encore mal finir. C’est viscéral, je sens d’ici qu’à un moment où à un autre cela risque de mal tourner surtout avec un type comme lui. Encore quelques enjambés et le voilà devant moi. Ami ? Il était sûr de s’adresser à la bonne personne ? Je ne me souviens pas avoir fait copain-copain avec ce rigolo et évidement que je l’évitais...ce n’est un secret pour personne, en plus comme je suis pas mal sur les routes, je ne risque pas de le croiser souvent et ça c’est bien. Mais le pire c’est sa bande derrière qui se pavanent et rigole alors qu’il n’y a absolument rien d’hilarant du coup j’hésite à leur donner le qualificatif de parasite ou d’idiot.
“Je suis souvent sur les routes et je passe rarement au village...”
Son visage est maintenant à moins d’un mètre de moi et ses yeux se posent sur mes accessoires et je vois bien que cela le fait rire mais ce qu’il pense de moi ne m’intéresse pas. Si je suis dans le village aujourd’hui ce n’est que pour une seule raison : Lulla qui est actuellement littéralement collé à moi, d’ailleurs la pièce tombe finalement lorsque celui-ci dépose enfin ses yeux sur ma compagne et qu’il remarque qu’elle à elle de vraies oreilles. Celui-ci essaye alors de paraitre distinguer et demande le nom du souvenir ? Je dus faire beaucoup d’effort pour ne pas lui mettre directement mon point dans son visage mais la présence de la jeune femme me fait me calmer immédiatement, inutile dans venir aux mains, peut-être celui-ci n’était que de passage et qu’il allait tout simplement partir. Ma comparse ne lui donne d’ailleurs que son nom.
Celui-ci me sépara alors de l’étreinte de mon amoureuse...me voilà séparer de celle qui m’intéressait. Et tout ça pour quoi ? Parce que ce dernier voulait m’affronter sur un stand ? Il ne pouvait pas tout simplement partir que je puisse profiter de ce qui était jusque-là une journée parfaite ? En plus, il n’y même pas pris la peine d’écouter son nom et donc ne l’appel pas correctement. Dire que ce type était adulé de la plupart des gens et des enfants du village, j’espère qu’un jour ceux-ci ouvriront les yeux sur sa nature stupide et ignare. Malheureusement, pour l’instant, je suis l’un des seuls à reconnaitre ces côtés-là en lui. Problème, si je ne relevais pas son défi celui-ci allait à tous les coups me pourrir le reste du rendez-vous
“Je relève le défi mais gagnant ou perdant, tu me fiches la paix par la suite...nous avons d’autres choses à faire que te voir tourner autour de nous...”
Le grand noirot réfléchis et acquiesça en relâchant son étreinte. Satisfait par son plan, qu’il pensait infaïble. Il retourna prêt du nommé Le fou et discuta un peu avec celui-ci. Il nous invita donc à le suivre à travers les stands pour rejoindre l’arrière de ceux-ci. Où ses jeux nous attendaient.
“Désolé, de t’imposer cela Lulla, mais j’ai bien peur de n’avoir pas le choix que de l’affronter...encore”
Je soupirais à ces dernières paroles. Me demandant ce qu’il allait m’inventer comme concourt et surtout comme il allait se mettre en avant dans celui-ci. Il y avait pas mal de jeux de réflexion mais je savais bien que n’étant pas le point fort de musclore, ce n’était certainement pas à ceux-ci que nous allions jouer. Il nous amena un peu plus loin, sur un stand comment dire spécial, en effet, il n’y avait une que deux sceaux et surtout une bande blanche pour indiquer le départ.
Stand :“Ah voilà ce chère Gaston, notre tenant du titre...”
“Tu m’expliques Gaston...ou bien je dois deviner par moi-même...”
Mon ton las pouvait facilement faire comprendre que je ne voulais absolument pas être-là. Ma main chercha naturellement celle de ma bien-aimée. La trouvant je lui caressai les doigts autant pour lui signifier ma tendresse que pour avoir un soutien moral.
Gaston : “Eh bien, c’est simple il s’agit d’un concourt de crachat...”
Je restais dubitatif...Il était sérieux c’était ça son duel... et voilà que le nain se remit à faire des éloges.
Le fou : “ Au concourt de crachat personne ne crache comme Gaston...il est vraiment très doué en expectoration.”
“Je t’arrête tout de suite...hors de question de faire ce duel. Si tu veux vraiment prouver que tu es le meilleur...affrontes-moi à cela...”
De mon doigt, je montrais un stand avec des épées en bois. Le jeu, une sorte d’escrime relevais déjà plus d’un défi. D’abord déçu, le géant accepta cependant le changement de divertissement. Me voilà dès lors en train d’enfiler une tenue blanche...à chaque touche celui-ci passerait par magie du blanc au jaune puis à l’orange, au rouge et enfin au noir signifiant la fin du match.
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Et bien quand je vois le premier défi qu’il me lance, j’ai juste envie de partir car nous n’avons visiblement pas la même notion pour ce terme. Lui, me propose un concours de crachat, comment dire je trouve cela tellement grossier et tellement inutile...dire qu’il s’en vante de pouvoir atteindre l’intérieur du sceau par son expectoration forcé. Que dire de cela mise à part, non...je n’avais pas emmené ma belle dans ce village pour qu’elle me voit cracher comme un lama, ni pour voir un autre le faire d’ailleurs. Surtout que celle-ci dans sa grande bonté et dans un geste de réconfort m’avait pris la main pour me rassurer...qu’elle chance d’avoir une si belle et tendre demoiselle avec cela. Rien que ça présence est apaisante et je l’en remercie silencieusement du regard.
Ayant refusé son jeu, j’en propose un qui me semble déjà plus sympathique et surtout plus équilibré. Un duel, un vrai duel, à l’épée comme dans les histoires...où les chevaliers se disputent l’honneur de la dame de leur cœur. Petit problème dans l’histoire c’est moi qui risque de me la faire voler...enfin pas vraiment, je sais que l’hybride m’aime, elle me l’a déjà prouvé par ses nombreux baisés et le temps passer à mes côtés. Pourtant quand je vois le regard de Gaston se poser sur elle et bien je sens qu’il n’a pas que de me prouver sa supériorité, je suppose que vu ce que je sais de lui, il veut tout simplement faire son crâneur et surtout conquérir et s’attribuer tout ce que possède les autres. C’est sûrement pour cela que je ne le l’aime pas beaucoup, obtenir par des moyens suspicieux ce qui ne mérite absolument pas.
Lulla m’embrasse alors devant l’assistance, ce qui ne plait absolument pas au noirot qui décide encore une fois de jouer les baroudeurs et pire encore de proposer que le gagnant reparte avec la jeune femme pour passer un moment avec elle dans les sources chaudes. Comment dire...le rouge me monta au nez, cette fois le colosse avait dépassé les bornes du raisonnable. Il voulait une guerre et bien il allait l’avoir. Je sais par expérience qu’on ne gagne pas un combat en fonçant comme un taureau sur un mur. Je m’efforce donc de me calmer, même si visiblement ma nervosité c’est fait ressentir dans l’assistance. D’ailleurs ce qui en dit le plus sur ma condition mentale, c’est mon regard froid envers mon adversaire et ma voix, je lui réponds sèchement.
“Déjà, tu n’as aucunement le droit de parler de ma compagne de cette manière, elle n’est pas un objet Gaston ! Quant au fait d’aller aux sources avec elle, ce n’est pas à en décider mais bien à elle, mais je serais ravi s’il acceptait d’y aller avec moi...”
Petit sourire en coin à l’hybride de mon cœur. Cela a d’ailleurs pour effet d’énerver le compère de Le Fou. Déjà qu’il n’était pas beau mais en plus son visage ainsi déformer par la jalousie était encore plus disgracieux.
Stand : “Je rappelle les règles, Les parties du corps que l’on peut viser sont le torse, les bras et les mains. Une fois l’un des parties vous reculez pour entamer le deuxième point et ainsi de suite jusqu’un de vous perde “
Elle nous demande d’enfiler le casque de protection. Ce que je fis et mon ennemie aussi.
Gaston : “Et bien Red, voyons de quoi tu es capable, pour l’instant, la féline est de ton côté mais une fois que j’aurais gagné, elle me tombera dans les bras comme toutes les autres. Je suis sûr qu’elle ne voudra plus me quitter par la suite”
Le drapeau de s’abaisse à la fin de sa phrase et la première touche se fait en 5 secondes chronos. Bien trop occupé à se pavaner et à faire son fier, ce dernier m’avait laissé le champ libre pour une attaque directe au bras. La tenue passa donc au jaune pour celui qui se vantait jusque-là d’être intouchable. La foule euh une réaction de surprise...oser toucher Gaston, mais quel sacrilège !
“Tu parles trop...une vraie donzelle, toi qui te vantais de manger étant petit quatre-douzaine d’œuf, broyé, au plat ou même en omelette, et que maintenant tu en avale 49 œufs et que c’était pour cela que tu n’étais pas une femelette....”
La pique fait mouche dans l’orgueil du macho en face de moi. Le drapeau se baise une nouvelle fois...celui-ci comme une dinarmure fonce sans réfléchir droit en avant. Grossière erreur, je m’écarte sur la gauche et clack, mon épée lui touche de nouveau le bras alors que de son côté, il ne trouve que l’air comme résistance.
Gaston : “Je ne vois rien avec cette visière...tu as juste de la chance...”
Réplique de perdant et surtout de mauvais perdant, Je sens très bien sa nervosité montée, cela fait deux touches à zéros et cela ne lui plait guère surtout après s’être tant complimenter. Son regard se fait alors plus sombre...le troisième drapeau s’abaisse et ma tenue passe au jaune, mais c’est surtout la façon qui m’importe, alors que les coups à la tête sont interdits celui-ci à intentionnellement viser ma casquette et il l’a d’ailleurs entaillé en partit. L’exclamation de la responsable ne laisse aucun doute, c’était un coup destiner à faire mal et à probablement me meurtrir ce qui serait arriver sans le casque.
“Encore une fois, tu décides de ne plus jouer selon les règles, comme il te plaira pour ma part, je vais tout de même gagner en gardant ma dignité...notions que tu sembles avoir complétement oublier.”
L’assistance est quant à elle est médusé par l’action de leur héro. Un coup aussi violent et surtout sur une personne qui n’était pas mal aimer du village. Mais qu’arrivait-il à leur chouchou ? Même son premier supporter à savoir son admirateur Le fou semble déprécier son action.
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Cette fois, la situation était pourtant différente, ce qu’il venait de faire était clairement un geste d’attaque visant à me priver d’une partie de mes capacités physiques...son action avait déclenché dans l’assistance contestation et grogne. Comment leur héro avait-il pu commettre cette bassesse ? Lui qui était le plus classe, le plus coriace...comment leur idole, la vedette avait-elle pu agir comme cela ? Cela ne pouvait arriver, pas à lui sinon cela voudrait dire qu’il avait une part de responsabilité pour avoir poussé les deux hommes à s’affronter. Et personne n’aime voir sa conscience déranger par une faute...pire alors que la femme au stand voulait récupérer l’arme et arrêter le jeu ce dernier dans son élan l’avait repoussé sèchement la faisant tomber au passage. Voilà, la goutte d’eau venant faire déborder un vase remplit par une pluie qui s’installait doucement mais surement au-dessus des forains. La protestation augmentait et sans le savoir ma compagne venue à la rescousse de la pauvre dame allait mettre un peu plus le feu aux poudres avec son discours.
“Je n’ai rien à te prouver Gaston, j’ai gagné deux de nos trois soi-disant “duel”, et tu viens de montrer au village tout entier ta vraie nature, celle d’une bête...”
Le ton monte encore dans la populace mais très vite le tout est interrompu par un vrai déluge et la foule de disparaisse. Il ne reste sur place que le mal aimé, Le fou, la tenancière et Lulla et moi-même. Alors que ma compagne est toujours en compagnie de la pauvre âme, je me place entre ma bien-aimé et l’infâme. Mais celui-ci semble enfin se rendre compte de tout ce qui venait de se passer. Il lâche alors son épée lui glisse des mains dans un plock. Son acolyte alors court vers ce dernier.
Le Fou : “Gaston, tu n’as rien, parles-moi mon chouchou ! “
“Cela ne sert à rien, il vient de se rendre compte qu’il a perdu ce qu’il a mis si longtemps à construire, les gens n’oublieront pas son geste de sitôt. Si je devais lui prodiguer un conseil c’est de filé d'ici...et lorsqu’il aura retrouvé son aplomb, dit lui de partir en quête, s’il aide les villageois alors ceux-ci lui pardonneront peut-être un jour...”
Le Fou : “Red...je...”
“Aller...partez...je te promets de ne pas envenimer la situation...Il y a déjà eu assez de dommage comme cela.”
Après un merci et mille efforts pour soulever son balourd de copain toujours perdu dans ses pensées, ces derniers disparurent sous un manteau de pluie. Je me retournais alors vers ma compagne de vie. J’aide les deux femmes à se relever avec un sourire compatissant.
“Bien nous ne devrions plus revoir ce dernier avant un moment...Je ne peux vous dire quoi faire pour votre stand mais aller vous mettre à l’abris. Les pluies sur les côtes sont véritablement importantes.”
Après un remerciement, la jeune femme disparut dans l’auberge la plus proche. Quant à moi, je me débarrassais en quatrième vitesse de ma tenue. Néant plus le choix, il fallait mettre un terme à la sortie mais cela ne voulait pas dire forcément que nous devions nous quitter. Je pris la main de mon amoureuse avant de l’entrainer sur le chemin de ma maison. J’aurais probablement dû lui demander son avis mais je ne le fis pas prenant les devants !
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Nous voilà sur le porche de la maison en bois. Le ciel gris s’étend à perte de vue et elle et moi sommes littéralement sous l’eau. Maintenant nous avons au moins sous la protection d’un toit, ce qui n’est pas pour me déplaire. Alors que nous sommes sur le seuil, je la regarde et je la trouve irrésistiblement attirante. Je viens alors déposer un baisé enflammé sur ses lèvres avant de me retirer sans crier gare.
“Entrons...bienvenue dans mon humble demeure...”
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La voilà qui rentre dans la maisonnée. Celle-ci n’est pas bien impressionnante de prime à bord, c’est d’ailleurs ce qui fait son charme pour moi. Cette dernière ne possède pas une multitude de pièce, en réalité la cuisine et le salon ne font qu’un. Il y a deux chambres, la mienne et pour un éventuel voyageur de passage. Une salle de bain, attention pas de grand luxe, une douche assez grande dont l’eau venait de la rivière qui se jetait dans l’océan et bien sûr l’inévitable cabinet pour les affaires présente. Dans la cheminée, le feu ne brulait plus, celui-ci avait été éteint juste avant que je ne parte mais la sensation de chaleur était pourtant encore présente, il faut dire que les quinzaines de centimètres d’isolations faisait de cette maison avec non-stop une sorte de microclimat à l’intérieur. La température dépendait donc uniquement de la combustion du bois et des orifices ouverts.
La jeune femme bien éduquée enlève alors ses chaussures pour ne rien salir et j’en fais de même, j’en profite même pour directement enlever les chaussettes qui sont pourtant plutôt sèches comparer au reste de ma tenue. Il faut dire que je n’avais pas l’air très frais...je ressemblais assurément à une sorte de chien mouillé avec les poils drus comme ceux d’un balai. Quant à mon invitée et bien elle était dans un état catastrophique et pourtant cette dernière était d’une beauté sans pareil. Sa tenue mouillée, lui collait au corps, épousant ses formes comme nul autre pareil. Je déglutis légèrement mais pas le temps de rêvasser, la voilà qui dépose un baisé sur mes lèvres, c’étaient véritablement tout un symbole pour moi. Le fait, qu’elle prenne l’initiative d’un moment si intime alors que l’endroit lui était complétement étranger. Pourtant, elle l’avait fait...un baiser doux et tellement grisant qu’il me fallut plusieurs secondes pour me remettre de ce dernier, d’ailleurs je n’entendis que la fin de sa phrase. Bien que je devinais que quoi elle parlait.
“Bah, tu sais, c’est une blessure superficielle, certes sont contexte est un peu spécial mais il n’y a rien de grave...après si tu veux jouer les infirmières, je n’y vois pas d’inconvénient...”
Effectivement, le coup avait été fait pour meurtrir mais la protection avait encaissé le plus gros, ne laissant qu’une petite marque qui partirait d’ici deux ou trois jours. De plus ma concentration était tout simplement diriger ailleurs. L’hybride retira sa veste dévoila un peu plus sa peau...celle-ci était inlassablement irrésistible surtout pour moi. Celle-ci m’avoue en même temps qu’elle me trouve attirant alors que mes habilles me collent. Oui je suppose que ma musculature doit plus facilement ressortir avec mon haut tremper mais celui-ci est froid et cela me déplait. Le chaud c’est tellement mieux...
“Je t’avoue que je suis d’accord, on va finir par attraper une saleté s’il on reste avec nos habits sur nous...”
J’enlevais alors ce haut dans lequel elle me trouvait sexy, celui-ci tremper fut jeter dans un coin de la pièce, non pas que j’aimais le bordel, loin de là, d’ailleurs tout était plus ou moins bien à sa place, c’est juste que à l’instant même, il y avait bien plus important qu’un bout de tissus sur le plancher. Maintenant torse nu, je m’approche de ma bien-aimée.
“Laisses-moi donc t’aider avec ça...”
Mes doigts glissent sur sa peau remontant de sa taille à sa brassière que je tire lentement vers le haut et que sa tête n’est pas entièrement passé, je viens l’embrasser avec un peu plus de fougue que les fois précédentes. Il faut dire que je me retenais déjà depuis un moment. Peut-être allais-je un peu trop vite...après tout nous avions la nuit devant nous. Ce soir ce que je voulais c’était la combler, la mettre à l'aise, me démener pour que ça lui plaise dans la lumière des chandelles la gâtée, ma tourterelle...Mais je dois dire que dans mon fort intérieur j’étais déjà bien bouillant et ce n’est pas l’excroissance naissante qui allait me contredire quant à mon envie grandissante. Sur ce coup-là, il n’y avait peu de chance de la jouer fine...
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