“Disons...pour faire simple que certains couples se déguise en personnel soignant tandis que l’autre fait semblant d’être malade pour pimenter leur relation car ils la trouvent soit terne soit sur le déclin...ils jouent un roulent pour satisfaire leur partenaire de vie lors de leurs ébats amoureux. ”
Voilà j’espère bien sûr qu’elle comprendrait que tout cela n’était qu’un moyen pour ces personnes de s’amuser un peu plus lors de leur relation charnelle. Mais bon cela n’était pas réellement gagné avec ma petite ingénue. Il n’y avait bien sûr pas que ses rôles là, j’avais déjà entendu parler de personne qui se déguisait en garde avec des menottes, il y avait bien sûr le costume de lapin qui était assez vite devenu populaire auprès de la gente masculine, certains avait des fantasmes sur les aventuriers et je dois dire qu’en soit être un rêve de cette sorte n’était pas pour me déplaire. Certains allait même beaucoup plus loin avec toutes sortes d’instruments et d’objets mais je dois avouer qu’à partir de là, je commençais déjà trouver déjà cela plus glauque qu’intéressant.
Je sens dans son regard une certaine envie...d’ailleurs celle-ci s’enflamme, raisons pour laquelle j’ai enlevé son haut. Mes mains touchent sa peau et la fièvre me gagne petit à petit, je n’avais eu que pour me calmer le baisé que j’avais entrepris juste quelques secondes auparavant et cela était clairement insuffisant pour ma tête, mon cœur et mon corps. Tout cela est bien nouveau pour moi, d’habitude avec les dames, je suis principalement attiré par leur corps ou leur esprit en sachant que cela n’ira pas plus loin qu’une nuit voir que quelques jours. Mise à part mon premier amour dont la flamme c’était éteinte il y a bien longtemps, personne ne m’avait autant attiré que cette femme à la peau pâle et soyeuse comme les contours d’une pierre précieuse lisse et brillante de mille couleurs. C’était clair, comme de l’eau de roche...Il n’y en aurait plus qu’une qui arriverait à combler mes désirs et mes envies, une seule qui pourrait me mener par le bout du nez et cela de bien des manières, une seule avec qui je voulais partager mon temps, ma vie, mon quotidien...
La flamme qui s’était formé en moi, dans mon muscle cardiaque et à la fois dans mon sous-vêtement fut alors violement mis sous-tension lorsque Lulla vint poser ses doigts fins sur ma peau, celle-ci bien que froide à cause de l’eau, ne pouvait que se réchauffer qu’à son contact. Evidement mon cœur, lui ne fit qu’un tour et se remit à battre en force laissant le sang pénétrer dans toutes mes veines. La situation empire pour ma personne, la voilà qu’elle m’enlace, sa peau contre ma peau, me procure une sensation de bien-être et pourtant cela devient très dangereux car j’ai de plus en plus de mal à me retire. Je lui rends alors ses lèvres savoureuses profitant de la moindre parcelle de temps à leur contact. Finalement, ce dernier se romps brutalement, ce qui me laisse sur ma faim. Mais je comprends pour nous interrompre, la jeune hybride devait avoir une bonne raison. Et en effet, c’est important...du moins à ses yeux...car pour moi cela ne faisait aucune différence, mais sentiments et ma libido étaient bien réellement et ce n’est point ce menu détaille qui allait en changer la finalité.
“Je dois dire que d’une certaine manière, je suis heureux d’être le premier à te faire envie mais cela ne change rien...grâce à tes sens, tu as deviné que je t’aime et te désir bien plus que je ne pourrais le dire. Lulla, j’ai envie de toi, de le faire avec toi, pour toi. Je veux que nos âmes, nos cœurs et nos corps s’unissent pour ne faire qu’un...je t’aime et j’ai envie de toi...”
Sur ces mots, je viens langoureusement et passionnément mêler nos appendices buccaux l’un à l’autre. C’est simple, je n’ai plus aucune retenu et à vrai dire que n’ai tout simplement plus envie de me contrôler. Mes doigts parcourent alors sa peau sans gênes à la cherche de ses moindres formes, je veux mémoriser chaque parcelle de sa peau, chaque détaille de ma dulcinée est pour moi d’une importance primordiale. Ma respiration est haletante lorsque j’abandonne ses lèvres.
“Lulla...je n’en peux plus, je ne vais pas pouvoir me contrôler plus longtemps...”
Ce qui était au début de la journée un feu concentré et entretenu était maintenant un volcan en irruption. Rien, ni personne mise à part ma partenaire ne me stoppera. La soirée venait d’arriver et la nuit promettait d’être tout sauf calme et reposante...pour mon plus grand bonheur et celui je l’espère de la femme de ma vie
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*** L'une de mes jambes dissimulées sous la couverture, l'autre par-dessus tentant de chercher un peu de fraîcheur pour faire baisser la température de mon corps. Mes joues sont encore rougies, mais cette fois par l'instant que nous venions de passer ensemble. Je sens mon corps encore tremblant, tentant de reprendre une respiration calme et paisible. Seul le bruit de notre respiration, accompagné des bruissements de l'eau tombant en rafale sur les carreaux, se faisaient entendre. C'était agréable, d'autant plus après cet ébat qui je devais l'avouer, avait été un plaisir charnel des plus exquis. Bien que ce fut ma première fois, je m'étais laissée guider par mon conjoint, mais aussi par mes propres pulsions. La féline que je suis, semble bien souvent prendre le dessus, d'autant plus lorsque je me laisse emporter par le désir. A vrai dire, je me suis étonnée parfois moi-même, sûrement par le fait que je me sente le plus en confiance avec lui. L'une de mes mains, tenant celle de mon conjoint, je l'étreignis un peu plus. Dos contre le matelas, je tourna mon regard vers Red, avec ce sourire sur mon visage, qui devait certainement en dire long sur ce bonheur qui émane de moi. De nouveau, je me bascula vers lui et pose ma tête au creux de sa nuque, fermant les yeux en appréciant cette étreinte. Mes mains se joignant sur son torse, mon souffle chaud allant sur sa peau. - J'ai beaucoup apprécié, chacun des moments passés avec toi. Mais je dois avouer que celui-là, était... Enivrant. M'appuyant contre le matelas, je redresse mon minois pour placer mon visage au-dessus de celui de Red, admirant ainsi ses pupilles rubis. - Je sais que je ne suis pas très douée pour dire les choses, mais si j'ai fait cela avec toi c'est que je suis certaine d'une chose Red. Je t'aime, et je tiens à toi. Et si cela pouvait se refaire... Je vivrais chacun de ses instants avec bonheur auprès de toi. Si tu le souhaites bien évidemment. J'aimerais apprendre bien plus de toi... Mes oreilles s'agitèrent doucement sur le haut de ma tête, démontrant une certaine incertitude de ma part. Non pas l'incertitude, de vouloir revivre ça avec lui, aucunement car il allait de soi qu'en y ayant gouté, je voulais de nouveau m'abandonner à ses bras. Je ne voulais pour autant m'imposer à lui, bien que si je m'écoutais, j'en serais certainement capable. C'est surement le risque avec un félin... Ouvrez lui votre porte dans un foyer chaleureux, et offrez lui un bonheur immense, il ne voudra plus se défaire de sa place. C'est bel et bien ce que je ressens en ce moment, appréciant la chaleur de ses bras autours de moi. |
Etendu sur le dos, c’est le cœur battant que je regarde que je regarde le petit bout de femme à mes côtés. Un sourire des plus heureux apparait alors sur mes lèvres, non pas parce que j’étais particulièrement fière de ma prestation mais parce que j’avais trouvé la personne avec qui je voulais le refaire à jamais. La couverture est étendue sur nos corps sans vêtement ne sert pas vraiment à grand-chose, cela nous permet juste de profiter d’un peu de repos et de douceur après ce moment exquis, ce dernier avec été à la fois tendre et bestiale. L’hybride avait éveillé en moi, une créature à la fois douce et incontrôlable, à la fois amoureuse et envieuse. De quoi donner à ce moment, un attrait plus particulier que je n’avais pour l’instant jamais vécu.
Elle ressert alors sa main dans la mienne et sur son visage, je peux lire la satisfaction mais surtout ses sentiments à mon égard. Je sais qu’elle n’aurait pas couché avec le premier venu. J’étais son élu et elle, la mienne. Ce qui s’était passé ce soir, n’était donc au final que naturel. Alors que le silence se poursuit, elle place sa tête près de ma gorge, son souffle vient alors lécher mon encolure me laissant une nouvelle fois coi devant un désir renaissant. D’après ses mots, cela avait été un bon moment, j’en suis heureux, j’avais tout simplement eu envie de lui faire plaisir...moment entrelacé de délicatesse et d’affection. Puis vint les mots doux, des mots que mon muscle cardiaque et mon esprit avait eu envie d’entendre depuis notre escapade dans les bois et ma déclaration. Lulla m’aimait donc comme moi je l’aimais, elle ne se trouvait pas douer pour dire les choses, pour ma part, je n’étais pas d’accord, sa phrase était lourde de conséquence mais celle-ci m’avait littéralement donné une ardeur nouvelle. Je la regarde droit dans les yeux, ses pupilles encore dilatés sont de pures merveilles. Je passais alors ma main libre sur sa joue caressant sa joue puis ses lèvres.
“Lulla, ma bien-aimée, mon amour, ce que tu souhaites, je le souhaite aussi. Je veux passer mon temps à tes côtés et en apprendre le plus possible sur toi, je veux partager ta joie et tes peines, je veux être avec toi chaque jour que Lucy voudra bien nous donner ici-bas. “
Mots sincères qui semblaient déjà résonner comme une futur demande en mariage pourtant s’en n’était pas une...du moins pas réellement, nous n’étions qu’au prémisse de notre relation et même si je savais pertinemment qu’un jour un anneau viendrait orner le doigt de ma semi-panthère. Mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, ce moment privilégié m’avait permis de retrouver des forces. J’embrassais d’ailleurs ma compagne, la faisant rouler sur le côté pour cette fois être en position dominante. Je joignis mes deux mains aux siennes. L’ardeur revenu, nous étions repartit pour une deuxième manche...
Témoin de notre amour et de notre abandon, il y a sur les fenêtres de la buée. Dehors, le tonnerre s’exprime, cela me plait d’entendre ses râles électriques car elles auraient pu représenter mon état. La nuit comme penser n’as pas été de tout repos et pourtant, je ne me suis jamais senti aussi bien. Mon cœur et mon âme sont en paix car je sais que les pensées de la féline et les miennes fonctionnent à l’unisson. Je la regarde dormir, belle et douce, féline et sensuelle, je passe mes lèvres sur ses épaules sans pour autant vouloir la réveiller...elle est si exquise que cela en est même un pêché !
Je me faufile en dehors des draps enfilant simplement le boxer de la veille..., je passe la porte que je laisse entre-ouvert pour que celle-ci ne grince pas...inutile de la réveiller pour l’instant surtout que j’aimerais lui faire la surprise d’un éveil au lit avec toast, confiture et jus d’orange pressé. Et l’ingrédient essentiel, le beurre, car c’est la meilleure et croyez-moi, je suis connaisseur... C’est donc sans me presser et amour que je préparais ce petit déjeuner jusqu’à ce qu’on vienne me mordiller la jambe...Le mâchouillement était dû à un petit monstre de couleur brune, un petit dragon, un drarbuste pour être exacte qui n’était pas né, il y a bien longtemps et qui avait gentiment patienté jusqu’à maintenant...mais cela en était trop pour Tempête qui elle aussi avait faim.
“Oui, oui, je vais te préparer également à manger...”
Et si finalement, je jouais un petit tour à mon amoureuse...
"En fait, j'ai une mission pour toi...va dans ma chambre et va donc réveiller la belle au bois dormant qui si cache...Gentillement pas besoin de lui faire peur non plus! "
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*** Étonnement, ce n'est ni le mouvement léger du matelas lorsque Red se leva, ni le bruit tonnant des éclairs à l'extérieur, qui vint à me sortir de mon sommeil. Décidément, je me sentais bien trop à mon aise ici pour ainsi me laisser aller à ce sommeil si lourd. Non, ce fut un petit bruissement au creux de mon oreille... Une sorte de gargouillement... Ou de légères plaintes... je ne serais vraiment dire. Il y avait quelques choses près de moi, qui s'amuse ainsi à jouer dans ma chevelure, et de temps à autre asticoter mes oreilles. Mes paupières closent, je fis bouger ces dernières assez frénétiquement pour taquiner cette petite bête qui venait à s'amuser. Oui, j'avais reconnu l'odeur d'une créature, mais au vu de son poids lorsque celle-ci grimpa sur moi, il n'y avait nul craintes à avoir. Pour autant, voyant qu'il ne parvenait à me tirer de mon sommeil, la petite créature se posa devant mon visage, et vint à cette fois, me mordiller le bout du nez. Très bien, il avait gagné son combat, je lève les armes. Ouvrant un seul œil, je vis ce petit bout de museau qui pencha la tête sur le côté, de manière curieuse en me regardant. Je n'avais encore jamais vu une telle créature... D'apparence, l'un pourrait croire à une sorte de tout petit dragon, mais impossible pour moi d'en définir la race. En tous les cas, ce dernier sembla satisfait d'être parvenu à me tirer de mon sommeil, et émit de nouveau une légère plainte qui lui est propre. Ouvrant mon second oeil, je remarqua que Red n'était plus présent dans le lit. Mais le matelas avait encore gardé de sa chaleur, il ne devait pas s'être levé depuis bien longtemps. Ce peut paraître stupide ainsi, mais je me rends compte de cette joie que je pouvais ressentir à me réveiller ainsi chez lui. Cela prouvant, que la journée de la veille n'était pas qu'un simple rêve. Car je devais l'avouer, ce ne serait pas la première fois que je croise l'aventurier à la chevelure bleue dans mes songes... Avant que l'on ne se retrouve, et ce depuis notre mésaventure à la forêt, je revivais sans arrêt ce premier baiser que nous avions pu échanger. Même si le cadre n'était pas des plus grisant, la douceur de ses lèvres eut raison de ce contexte particulier. La petite créature revint à me mordiller le bout de nez, ce qui me fit sourire. Doucement, je me redresse en portant la couverture sur ma poitrine pour me couvrir. Ainsi assise, j'attrape le petit dragon dans mes bras et le pose sur le dos afin de venir à doucement le caresser sur le ventre. Ce dernier semblait apprécier, en venant même à tendre le cou pour que je puisse au mieux le caresser. - Tu apprécies on dirais... J'ai l'impression que tu n'es pas en manque d'affection ici. Il me fallut peu de temps pour comprendre, que la petite créature devait appartenir à Red. Il semblait jeune, et se portant en pleine forme, il devait donc avoir des soins couramment. D'ailleurs, que faisait son propriétaire ? L'une de mes oreilles attentives aux gazouillements de la petite bête, la seconde se tend vers la porte qui était entrouverte. J'entendis quelqu'un bouger, des bruissements de couverts. Mais aussi commençant à humer l'odeur des toasts... Et je devais l'avouer, je commençais à ressentir cette sensation de faim. Après tout, notre nuit avait été joueuse, il est normal que nous puissions avoir besoin de reprendre des forces. Je n'étais pas seule à apprécier cette odeur, le petit dragon remuant le bout de son museau aussi. Pourtant, il semblait bien ainsi lover dans mes bras, dur choix que de se lever pour aller secouer Red. Mon regard se posa ensuite sur les carreaux, le ciel était sombre, pluvieux, et parfois gratifier d'éclairs tonnant assez fort. Pour autant, le son de la pluie frappant les vitres étaient assez agréables et apportait encore plus de chaleur et de confort à se trouver ainsi sous les draps. - Red ? Est-ce que tu veux que je t'aide ? Si tout du moins... il accepte que je me lève. Dis en souriant au petit dragon se prélassant dans mes bras. |
Envoyant mon petit ouragan réveiller ma belle, j’ai l’agréable surprise de l’entendre faire un bruit triomphal, elle n’a que deux semaines mais Tempête est déjà pleine de surprise, d’abord peureuse puisque tout devait lui sembler immense, cette dernière avait déjà pris de l’assurance quant à sa capacité à réaliser certaines tâches comme la chasse aux insectes à l’intérieurs de la maison. Mon petit anti-moustique prenait d’ailleurs son rôle très au sérieux. Malheureusement bien que lier par des liens puissants de maître et de familier, cela m’avait d’abord sembler étrange, moi qui étais habituer à pour rapatrier un animal dans sur ma peau, il n'en était ici aucunement question. Néanmoins, comme j’avais assisté à sa naissance et que j’étais la première personne sur qui la petite dragonne avait posé les yeux, cette dernière me considérais comme un père ou comme une mère. Ne possédant pas la magie de télépathie innée avec cette dernière, je réfléchissais activement lui apprendre cette capacité par l’intermédiaire d’un parchemin de familier. Il faut dire que je devais encore apprendre ses expressions et les différences dans ses bruits pour savoir ce que mon petit lézard me voulait la plupart du temps.
Je sais donc par ses petits cris que mon amante est maintenant réveillée, il est donc plus que temps pour moi d’aller la rejoindre. Mais avant je dépose à terre, une petite assiette de feuille de salade et de légume coupé. Ça c’est pour Sanae, mon glooby qui a l’habitude de se cacher n’importe où pour réapparaitre de temps en temps quand on si attends le moins. J’entends d’ailleurs ses deux clochettes qui m’indique qu’elle doit se trouver quelques par sur l’une des poutres du toit. Lulla me demande alors si j’ai besoin d’aide, il est bien sûr hors de questions qu’elles se lèvent pour l’instant.
“Je vais arriver, j’en ai pour deux secondes...”
Mon plateau fini et bien chargé, je m’en retourne dans la chambre où je constate que mon drarbuste c’est déjà fait corrompre sous les doigts délicats de mon aimée. Décidément, je vais devoir lui enseigner à faire un peu plus attention aux gens. Qui sait, étant une espèce rare, je suppose que de nombreux contrebandiers seraient prêts à débourser une belle somme contre mon dragonneau. Enfin, en même temps si je n’avais pas confiance en mon amoureuse, je n’aurais jamais envoyé mon messager la sortir de ses rêves. Je m’avance dans la chambre et je dois dire que quand je la vois, rien qu’avec ce fin linge blanc...je ne tente pas de cacher mon ardeur après tout après ce qui sait passer cela ne sert à rien car elle sait que je la désire.
Je m’installe à ses côtés, le plateau entre nous, sur ce dernier, les toasts bien griller, du beurre, de la confiture, du lard fumés et croustillant, des œufs cuits dures et du thé car c’est ma grande spécialité. Bref, un savant mélange de douceur et de salé. Je dépose alors un baisé sur les lèvres de ma belle. L’écailleuse quant à elle, se retourne comme une toupie à mon arriver, sa mère étant revenu, il vaut mieux aller près de cette dernière pour recevoir sa nourriture et des caresses qui avait fait défaut la veille.
“Petite crapule que voilà...”
Je me retourne après quelques gratouilles vers celle qui fait battre mon cœur.
“Bonjours...toi ? Je vois que tu as connaissance avec Tempête ! Je ne savais pas trop ce que tu souhaiterais manger une fois lever, du coup j’ai fait un peu de tout... enfin s’il en reste j’en connais qui se fera un plaisir de tout engloutir.”
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“En effet, bien que pour l’instant, cette dernière dort encore bien plus qu’elle ne bouge, il lui arrive tout de même d’être actif...oh et il s’agit d’un Drarbuste, c’est une espèce endémique d’une île que j’ai eu la chance de trouver alors que je devais remettre une missive...il y avait d’ailleurs une garde, une valkyrie avec moi, on a trouvé les deux dans le même nid...Elle m’a dit qu’il s’agissait d’une espèce extrêmement rare...Du coup, tu t’en doute, je l’ai gardé avec moi quant à son nom et bien nous avons dû nous réfugier dans mon empor’tout car une tempête c’est justement manifesté à ce moment-là...du coup, nous avons attendu à l’intérieur que les trombes s’éloignes et durant ce temps, les œufs ont éclos...”
J’avais raconté mon histoire comme elle c’était passé. Il n’y avait pas grand-chose d’autre à rajouter, les petits étaient nés, nous avions eu chacun le nôtre et puis nous nous étions quittés. Et nous ne nous étions pas revus sur le navire qui nous avait ramené jusqu’au Grand-port. En clair, une petite promenade, une grande douche et une famille qui s’était agrandit. Car oui, mes animaux, tatouages ou non, en faisaient parties. Ils étaient une part de moi et assister à la naissance de l’un deux et bien avait été pour moi d’une immense joie. Cela n’était bien sûr en rien comparable à mon bonheur actuel d’avoir avec moi mon amie et amante chez moi. Ce dernier était d’un autre acabit car complétement différent et totalement désiré par les deux parties, du moins si j’en croyais les signes émit par le déplacement de la touffe de poil qui partait de l’arrière de son bassin.
Alors que nous commencions à déguster nos plats, la jeune femme sortie de la poche de son habit d’hier deux bouts de papier...Je m’y du temps à réaliser que c’était le prix du concours contre Gaston. Oh ainsi, l’animatrice nous avait tout de même filer les tickets...Je suppose que les bonnes actions sont souvent récompensées. D’ailleurs sincèrement, si Lulla ne m’avait pas dit ce que c’était, ni ne me les avait donnés et bien moi, je ne les aurais jamais réclamés. Il faut dire que j’avais eu en tête, bien d’autres choses à ce moment-là. Je regarde les feuillets jusqu’à ce que la féline ne vienne poser sa tête contre mon épaule avec une regard brillant de malice. La question de qui emmener n’était même pas à poser mais la remarque, le ton et sa position me firent sourire. Ainsi donc la bête que j’étais, devenait une petite souris entre les griffes ravageuses d’une belle qui je le savais avait les crocs acérés. Néanmoins, lorsqu’on me donne la possibilité de jouer...il n’y avait pas à hésiter ! Je pris un air faussement penseur.
“Eh bien écoute c’est une très bonne question... peut-être devrais-je inviter ma sœur...ou je pourrais inviter une charmante créature à la peau presque blanche, dont le sourire et les lèvres me font chavirer et dont la vision de son corps dans ce tissus blanc me volcanise littéralement...enfin faudrait-il encore que cette dernière accepte de réitérer de sortir avec moi, disons dans deux semaines...”
Pour toute réponse, je ne reçus que la pulpe de son appendice buccale contre mon épiderme. Et alors que ces lèvres touchèrent mon enveloppe charnelle, mon désir s’éveilla à nouveau mais cette fois je le garda sous contrôle, oh j’avais de nouveau envie de l’avoir dans mes bras et de réitéré l’expérience plus que sympathique d’hier mais nous avions avec nous un spectateur mineur...Il faut dire que la jeune femme avait le chic pour provoquer en moi une augmentation de la pression sanguine. Et même si je me contrôlais pour ne pas me jeter sur elle telle une panthère, je ne fis rien pour cacher ma joie. Pour toute réponse, mon amoureuse fut à son tour embrasser successivement sur ses lèvres et puis sur ses épaules et j’eus même la taquinerie de lui mordiller le cou. Oui, elle avait peut-être les appendices d’animal mais finalement n’est-ce pas moi la bête dans l’histoire ? En tout cas est sûr, je pense qu’il sera pour le moment difficile de nous sortir du lit, surtout que voyant bien que la situation d’hier venait à se répéter ma lézarde pris la fuite pour nous laisser ma belle et moi, de nouveau seul dans la chambre.
“Je sais que je te l’ai dit hier, mais je voulais te le redire ce matin, je t’aime Lulla...”
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*** Tout deux allongés l'un contre l'autre, reprenant notre souffle par ce nouvel effort qui était venu à nous consumer, mes doigts glissent le long de sa peau, effleurant ses tatouages, ainsi que celui de ce petit monstre qui nous avait rapproché. - Tu m'as dit que tu ne lui avais toujours pas trouvé de nom n'est ce pas ? Tu as nommé Tempête en lien avec le temps qu'il faisait... Pour lui, je dirais qu'il est assez doué pour donner une illusion de Brume, ou bien même nous créer des frayeurs... Scary ? Ou encore de part son physique... Octo pour Octopus... Joker, pour le coté farceur... |
La phrase de la demoiselle me fit sourire, c’est vrai que pour l’instant presque toutes mes sorties se sont ponctuées par une douche ces derniers temps. Et quand je parle de douche, je ne parle pas d’une eau chaude qui vous fait du bien aux épaules mais bien de torrent froid voir glacial. Après, j’ai eu des bons moments grâce à cette avalanche de corde. Et le plus beau, bien évidement c’était cette soirée. Et c’est vrai que son nom n’était du coup pas un hasard puisqu’il s’agissait d’un certain point de vue à cette mini aventure sur cette île. Petite sortie inoubliable puisqu’elle m’a donné un nouveau compagnon. Et puis, cette dernière continuant à tomber cela nous donnait un prétexte pour que l’on reste collé l’un à l’autre, bien au chaud. Et je dois dire que la compagnie de la jeune femme était plus que délicieuse, une pure merveille.
“Oh tu sais, si chaque sortie avec toi finissais comme hier soir...il pourrait pleuvoir pendant des semaines jours, des semaines ou des mois ! “
S’en suivit une petite joute verbale qui n’en était pas une, puisque nous connaissions tous les deux déjà la finalité. D'ailleurs la demoiselle me répondit simplement par la meilleure des façons c’est à dire des baisers qui à chaque fois que je sentais ses lèvres sur ma peau commençaient à brûler ma peau comme un fourneau faisant rougir l’acier. Puis ce fut à mon tour de répondre et d’attaquer, je l’inondais de baiser plus passionner que les autres sur tout le haut de son corps. L’ambiance très volatile fut de trop pour mon écailleuse qui ne voulait absolument pas assister à ce qui allait suivre, cette dernière pris donc la poudre d’escampette pour nous laisser vaquer à nos occupations. D’ailleurs pour cette nouvelle fois, l’hybride pris les devants, alors qu’elle était complétement novice avant la soirée. Décidément, ma belle était plein de surprise...et ce n’est pas pour ma déplaire. Son commentaire ne pouvait me faire plus plaisir encore une fois et pour longtemps je l’espère nos cœurs et nos êtres résonnaient à l’unissons entre les quatre murs de ma maison.
Respiration allaitante et pourtant si appréciable...la demoiselle passe alors ses doigts sur mon épiderme et plus précisément vers le dessin de l’être à tentacule. Elle a une excellente mémoire, je n’avais effectivement pas encore trouvé de nom à cette petite créature qui nous avait joué un bien sale tour lors de nos rencontres. Je réfléchis aux noms proposés pour ce compagnon, c’est vrai que le côté effrayant de son pouvoir pouvait être terrible et semer la Terreur voire la Panique, c’est vrai que le côté farceur pouvait être très représenté et que du coup le nom de Farce ou Joker pouvait aussi bien lui aller. Pourtant ce n’est pas cela que je retenu dans un premier temps. Il est vrai que la petite dragonne avait tiré son nom du climat de sa naissance. Dans le cas qui nous intéressait, le petit être avait créer de la brume pour nous retenir captif et nous mener jusqu’à lui. De plus, nous étions à ce moment-là dans un état un peu seconde quant à où nous en étions dans notre relation, entre amour et amitié bien que le premier eût déjà pris le pas sur le second. Nous étions donc littéralement dans le brouillard.
“Brume...Brume...”
Je murmurais ce nom en boucle avec le sourire. Je le trouvais fait pour ce petit être que voilà. D’ailleurs à sa mention, le tatouage se mit à bouger légèrement comme appelé. Je pense que l’adoption du nom ne faisait aucun doute. Il était clair pour moi que mon tentaculaire ami avait accepté sa nouvelle appellation.
“Je pense que notre ami est plus que d’accord du nom que Nous lui avons choisi.”
J’embrassais dès lors ma compagne pour la centième fois de la journée et j’aurais encore pu le faire à l’infini. Je sortis du lit après avoir enfiler une nouvelle fois mon caleçon qui aujourd’hui aura été particulièrement mal traité. Prenant le plateau pour le ramener à la cuisine. Au loin, le ciel commençait à se dégager et bientôt mon âme sœur partirait me laissant seul, du moins sans sa présence dans cette maison du bord de mer. Du moins, elle avait encore le temps, soit de revenir manger dans le salon ou de prendre un bain. Il faut dire que même si je suis très nature, un peu de confort, cela ne faisait pas de mal ! J’étais certes plutôt homme des bois mais pas pour autant un homme du caniveau.
“Si tu veux, tu peux prendre un bain...je vais faire chauffer l’eau et je viendrais le verser dedans...”
En réalité, j’avais déjà commencé à faire bouillir une grande marmite d’eau sur le feu. Et si ma bien -aimée, elle finalement ne voulait pas prendre de bain et bien se serait naturellement pour moi mais nous pourrions tout aussi bien de le prendre ensemble.
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Soudain, la pression se relâche tandis que ma bien-aimée s’avance vers la verrière pour profiter de la vue sur la mer. C’est vrai qu’hier, elle n’aurait pas pu apprécier la beauté qui était caché derrière le rideau de pluie et l’obscurité. Cette dernière me demande alors de façon détourner du moins je le pense si elle pouvait revenir ici pour profiter de l’eau salé et du sable. La réponse ne méritait pourtant pas d’être posé puisque rien ne me ferait plus plaisir que d’avoir la jeune femme chez moi. Mais bon, ma compagne me fait quand même la remarque alors autant y répondre. Je m’approche d’elle en douceur lui déposant un baiser dans le cou.
“Oh mais ma maison t’est totalement ouverte, qu’il neige, qu’il pleuve ou même qu’il rayonne, tu seras toujours la bienvenue ici...comme je te l’ai dit, je t’aime et je te veux à mes côtés.”
Une nouvelle déclaration d’amour à ma bien-aimée. Qui semble faire sourire ma belle. Celle-ci part alors chercher ses affaires et me propose sournoisement de prendre notre bain à deux. Et comment refuser ? Eh bien, tout simplement en ne le faisant pas, c’est donc avec un sourire espiègle.
“Je pense, en effet, que c’est faisable, je dirai même que c’est impensable de faire autrement.”
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Nous voilà sortis après avoir passé un moment ensemble dans la baignoire de cuivre, moment plus qu’agréable encore une fois. Je ne porte sur moi qu’un peignoir qui me sert d’essuie. Quant à la demoiselle, elle se rhabille lentement sous mes yeux. La vapeur à envie la salle mais pourtant je ne perds pas une miette de ce spectacle oh combien délicieux. Elle exécute tous ces gestes avec une certaine séduction et une féline précision. Je la regarde et je souris car je sais qu’elle partage les mêmes sentiments que moi à son égard et cela me comble de bonheur. Pourtant, j’ai déjà dans mon cœur un sentiment de tristesse. Car je sais que l’hybride une fois sécher et habiller va me quitter créant ainsi en moi un sentiment de solitude.
Elle passe alors devant moi avec un sourire me déposant au passage un baiser. Je l’invite alors à prendre avec moi, une dernière tasse de thé. En réalité, je n’ai pas si soif que cela, si ce n’est soif d’elle. Je repousse juste l’instant fatidique qui arrive. Et finalement, c’est le moment des adieux, des aurevoirs, ceux-ci se terminant par un baiser langoureux des amants et la promesse de se retrouver aux sources chaudes. Je la regarde partir depuis l’embrassure de la porte, le dos contre le bois...la demoiselle s’éloigne inexorablement. C’est alors qu’une chanson d’une époque passé vient à sortir de mes lèvres, une chanson que me chantait ma mère, ma vraie mère. La jeune dragonne sortie de nulle part sentant l’atmosphère autour de son maître changer et offrant des sortes de baiser sur la joue pour remonter le moral de son père.
“J'étais celui qui avait tout, seul être de ma destinée. Je pensais que je n'avais besoin de personne. Comme je me trompais, tout n'est désordre et que douleur. Elle n'est plus là mais je la vois. Quel est cet émoi qui m'a frappé en plein cœur? Entendra-t-elle ma voix?
Nous serons ensemble à jamais même si elle fuit dans la nuit. Elle était tout pour moi, la joie, l'émoi, l'espoir, toute ma vie. Mais je n'ai plus que mes remords et je pleure sur mon sort. J'espère en vain qu'elle reviendra, vivre avec moi jusqu'à ma mort.
L'amour est un tourment atroce. Je souffre quand revient le soir. Elle a pris son envol et tout me semble vide. Je crois pourtant la voir
Nous serons ensemble à jamais, même si un jour elle m'oublie. Elle est ma raison d'être, elle était la vie de ce château mais je n'ai plus que mes remords et je pleure sur mon sort.
Je sais bien que j'espère en vain, c'est le début d'une nuit sans fin. L'histoire pourtant commençait bien, J'attendrais jusqu'à ma mort !!!”