Bon appétit
La nuit commence doucement à tomber, le ciel vire à l’orangé avant que le soleil ne se couche. Les animaux nocturnes commencent à sortir et il va bientôt être temps de faire une halte pour la nuit. En cette troisième lune de la saison fraîche, il fait bien trop froid pour camper à la belle étoile mais fort heureusement, vous apercevez une colonne de fumée non loin d’ici.
Vous pouvez être ensemble, par groupe ou seul, mais vous allez tous vous diriger vers cet endroit…
Vous arrivez devant la petite maisonnette, sur trois niveaux. Un toit en chaume, une cheminée dont s’échappe en continue de la fumée. Les lumières sont allumées et il y a un peu de buée sur les vitres, signe qu’une douce chaleur règne à l’intérieur. Vous vous approchez de la porte et vous pouvez enfin lire le petit écriteau qui se trouve à côté de l’entrée :
“ Auberge du poney fringuant ”
Vous sentez déjà une bonne odeur de ragoût et, sans trop d’hésitation, vous poussez la porte.
- Bien le bonjour messieurs dames ! Que puis-je faire pour vous ?
C’est une joyeuse femme, rousse et un peu ronde qui vous accueille avec le sourire. Elle arrive par une porte sur votre droite qui semble être les cuisines d’après la bonne odeur qui s’y dégagent, en face de vous un escalier en bois mène aux étages supérieurs et à gauche, une grande salle ouverte avec des tables et la cheminée qui crépite. Vous lui demander s’il est possible de rester passer la nuit, ce à quoi elle vous répond :
- Oui bien évidemment ! J’ai plein de chambres libres, vous savez dans ce coin de la forêt les voyageurs ne sont pas très courant, mais bon. Les auberges non plus alors nous n’avons pas à nous faire pour la concurrence haha. Sinon, je peux vous proposer la chambre avec le repas pour cinquante cristaux noirs qu’en dîtes vous ?
C’est un prix plus que raisonnable et vous acquiescez.
- Parfait ! Vous payez à votre départ, laissez moi vous montrer vos chambres.
Et elle vous amène à l’étage et vous présente quatre chambres, sobrement meublé : un lit une place avec coussins et couvertures, une petite table de chevet et un bureau avec une chaise.
- Pour tout ce qui est bain et toilette, vous avez tout ce qu’il faut au bout du couloir, ce sont des communs donc chacun son tour ! Je vais vous laisser déposer vos affaires et je repars en cuisine, ce soir c’est festin !
Vous déposez vos affaires, faites une petite halte puis il va être temps de redescendre dans la grande salle pour le repas. Vous retrouvez l’aubergiste qui sort son nez de la cuisine :
- Ah! Parfait, j’allais vous appeler. Les tables sont déjà dressées vous pouvez aller vous installer !
Vous vous installez tous les quatre ensembles, il ne semble pas y avoir d’autres clients dans l’auberge et la seule table de dressée est celle du centre. Ce sera l’occasion de discuter.
- Alors au menu ce soir nous avons un potage avec les légumes du jardin, un pâté de venaison, du civet de lièvre et une tourte à la viande ! Vous avons reçu de la visite la semaine dernière et grâce à ça nous avons pu nous approvisionner. Et pour ce qui est de la viande c’est mon époux qui la chasse, je peux vous garantir que c’est une merveille !
Tout en vous déroulant le menu, elle dépose sur la table de grandes marmites dans un “SHPONG” et vous sert généreusement.
- Vous m’en direz des nouvelles. Vous souhaitez boire quelque chose avec ça ? Je dois avoir quelques bouteilles de vin dans la cave.
[...]
Vous commencez à attaquer les plats et l’aubergiste ne vous a pas menti, c’est un vrai régal. Tout est excellent et vous n’avez jamais mangé de viande aussi tendre, un peu forte en goût mais fondante sur la langue.
- Potage:
- Tu commences par le potage et tu le trouve excellent. Seul bémol, tu trouves un cheveux dans ton bol… Pas très propre mais c’est des choses qui arrivent, tu le met de côté cependant tu notes un détail : le cheveux est long et blond…
- Venaison:
- Tu attaques le pâté de venaison que tu étales généreusement sur du pain. Un vrai délice, seulement tu recraches un petit quelque chose qui t’a piqué la langue : un bout d’ongle. Ce n’est pas très propre, mais ce sont des choses qui peuvent arriver…
- Civet:
- Tu attaques le civet, la viande est juteuse et la petite purée pour accompagner ta viande se marie à merveille ! Cependant il restait un bout d’os que tu mets de côtés… Étrange, il te parait être bien épais pour un os de lièvre.
- Tourte:
- Tu attaques la part de Tourte que t’as généreusement servi l’aubergiste. Tu ne serais pas capable d’identifier la nature de la viande… elle est à la fois sèche et juteuse, filandreuse et fondante, grasse et sèche. Tu n’as jamais rien mangé de tel mais ce n’est pas mauvais pour autant. L’assaisonnement est maîtrisé à la perfection, tu te demandes même pourquoi tu n’as pas entendu parler de cette petite auberge dans la forêt qui sert de si bons plats. Seulement tu croques dans quelque chose. Y avait-il une fève ? Ce n’est pourtant pas une galette… Tu recraches ce que tu avais en bouche et là tu la voit : une dent. Une dent humaine. Tu portes ta main à ta bouche, pas de douleurs, pas de dents manquantes… Elle ne t’appartient pas.
Puis alors que vous mettez en commun ces étranges et morbides découvertes… vous commencez à avoir la tête qui tourne. Vous vous sentez faibles et lourd… Que se passe-t-il ici ? Le sommeil semble prêt à vous gagner à chaque seconde qui défile.
Avant de sombrer dans l’inconscience, vous avez tout juste le temps d'apercevoir l’aubergiste se pencher au dessus de vous.
- Messieurs dames, tout se passe bien ?
Vous vous réveillez avec un terrible mal de tête, vos mains sont ligotés dans le dos et vous êtes tous complètement nu(e)s. Autour de vous il n’y a personne, mais vous n’êtes plus dans la salle de l’auberge mais vous semblez être… dans une cave ? Des murs en pierres sans aucune fenêtres et une odeur nauséabonde de sang et de décomposition. Il n’y a quasiment pas de lumières mais à mesure que vos yeux s’habituent à l’obscurité, vous commencez à distinguer une table… recouverte de sang. Des instruments à mi-chemin entre cuisine et torture accroché aux murs. Des bocaux remplis d’un liquide rougeâtre et au fond de la pièce, une porte en métal, certainement verrouillée.
Puis vous entendez des bruits provenant de l’autre côté de la porte :
- Alors, n’est-elle pas belle la viande de ce soir ?
C’est la voix de l’aubergiste.
- Superbe ! Que voudrais-tu en faire pour le repas de demain ?
Une voix grave, que vous ne reconnaissez pas.
- Oh, je sais pas trop… un pot au feu peut être ou encore un paté ?
- Quelle excellente idée. Tu aura besoin de quoi ?
- Hm… deux ou trois cuisses je penses. Et des abats.
- Oui comme toujours, c’est ça qui rend ta cuisine si délicieuse ma chérie.
- Hihi, merci ! Oh par contre, ne va pas chasser de suite, il vaut mieux garder la viande fraîche, je commencerait à tout faire mijoter tout à l’heure.
- Pas de problème, c’est toi qui décide ma reine. En attendant, tu veux que j’ailles te servir un verre de vin ?
- Oh oui ! Un qui se marie bien avec la tourte de ce stupide aventurier !
Et vous entendez les bruits de pas s’éloigner…
Participants & rôles :
- @Saryna Delarosa (Venaison)
- @Nema Thomme (Civet)
- @Zoran Heydell (Potage)
- @Faolan Sealtar (Tourte)
Vos défis : Ils vont vous être envoyé par MP sur le compte avec lequel vous jouez (si vous n'avez rien reçu d'ici 2h, pinguez Atheas dans le discord) Ne répondez pas avant d'avoir reçu votre défi, il peut influencer même sur votre premier poste.
Objectif : Sortir d'ici le plus rapidement possible
Évènement : Un évènement peut survenir à tous moment, sans que vous ne le demandiez, cependant si au bout de 2/3 réponses par joueurs vous êtes bloqués ou que vous souhaitez ajouter un petit quelque chose, vous pouvez venir demander un évènement dans le sujet d'inscription de l'animation en donnant le lien de votre RP.
Fin de RP : A la fin de votre RP, dans votre dernier poste (et non pas sur un poste supplémentaire) vous ajouterez en HRP ou spoiler vos suspicions avec le formulaire suivant… C’est à dire, pour chaque participants (hormis vous naturellement) quel serait son défis d'après vous ? Et quelle serait sa cible ?
Ce petit encart HRP sera pris en compte dans la récompense bonus sur la réflexion HRP
- Spoiler:
- Code:
[spoiler="HRP - Réflexion de fin de RP"][b]Nom du joueur[/b] (son rôle) - [i]Quel serait son défi d'après vous ?[/i]
[b]Nom du joueur[/b] (son rôle) - [i]Quel serait son défi d'après vous ?[/i]
[b]Nom du joueur[/b] (son rôle) - [i]Quel serait son défi d'après vous ?[/i][/spoiler]
" Tu penses que y aura vraiment des nouveaux trucs ? Je sais que toi tu recherches les nouvelles saveurs, moi je cherche juste un nouveau bon plan. Et là... toi t'as un avantage tu n'es pas la vigie, moi je sais que nous sommes de plus en plus proches... si tu savais comment j'ai faim."
Rien ne pouvait raisonner un ventre vide, Zoran ne savait que trop bien illustrer ce proverbe. L'auberge du poney fringuant en voilà un bon nom d'enseigne. Elle devait être sans doute un lieu de passage ... enfin vu la proximité de toute cette nature non de tout évidence, ou alors elle avait été construite sur un ancien élevage de chevaux mais qu'importe. Devant l'auberge, Zoran vit d'autres personnes sans doute fatigués d'avoir tourné en rond dans cette forêt. Le jeune aventurier s'étira le dos avant de descendre de leur moyen de locomotion. C'était parfait la nuit tombait, ils étaient bien arrivés.. Alors qu'il regardait fixement la porte d'entrée, il entendit grincer une porte plus à droite d'où sortit une femme bien sympathique. Au moins ils n'étaient pas tous face à un vieux grigou qui s'était calfeutré ici dans l'espoir de ne voir personne...
"Bonjour Madame, nous voudrions bien manger ! J'ai très faim pour ma part, je n'attends que ça !"
Autant dire les choses et le sposer de manière à vite se retrouver autour de la table et quelle table ! Ils avaient même un charmant feu de cheminée... c'était vraiment une bonne adresse à retenir pour une prochaine fois... enfin il y en avait certainement des plus proches sans suivre un chemin si long... Il acquiessa pour le prix de toute façon, il savait que Faolan prendrait tout en charge. C'était sans doute présomptueux mais de toute façon il gérait les caisses à présent et il lui avait promis des repas gratuits. Donc il était d'accord avec la proposition de cette femme et acquiesça de bon coeur. Où était la bouffe qu'ils puissent enfin goûter à ce doux fumet. La dame voulut leur montrer d'abord les chambres... sincèrement tout ce qui l'intéressait, c'était une bonne assiette bien pleine... il regarda à peine en se pressant d'être enfin à table. Dès qu'il entendit le mot festin, ce fut le déclic et il lança son sac dans la chambre avant de suivre hâtivement cette femme. Il se trouvait quasiment sur ses talons et fut le premier à s'asseoir. Une seule table au centre pour eux, effectivement l'auberge était peu fréquentée.
"ENFIN, j'ai hâte de voir le menu ! " fit-il en se frottant les mains. Il visualisait des légumes sautés, des patates grillées et de la viande oh oui... de la viande avec une sauce. Zoran croisa ses doigts et posa ses coudes sur la table pendant que le menu était énoncé. C'était vraiment une aubaine de commencer par cette soupe bien épaisse, elle mettait en appétit. Alors qu'il touillait le liquide, il trouva un cheveu long et blond...
" Par compte le cuisinier a dû se coiffer au dessus du potage, faites attention les gens..."
C'était un peu dégoûtant, mais bon ce sont des choses qui arrivent. Le reste du repas était raffiné, la viande fondait sous la langue en laissant un goût singulier. On aurait dit du sanglier peut-être ou du cerf, mais c'était une viande qui avait nettement plus de caractère qu'un simple lièvre. Zoran dévorait les plats à une vitesse affolante... Sa première découverte n'allait pas être isolée... une dent.. un ongle... tout cela était bien étrange. Alors qu'il allait tapoter l'épaule de Faolan pour lui dire qu'ils devaient décamper ensemble, il se sentit s'assoupir sur sa chaise.
*****
A son réveil, il sentit une odeur insupportable, c'était bien différent de l'odeur de souffre ou de bois grillé qu'il percevait il y a un instant. Il avait envie de vomir avec sa tête qui lui envoyait comme des décharges, ils avaient été drogués... Zoran sentit un froid s'installer dans ses muscles encore engourdis... Faolan où était-il ? Alors qu'il cherchait à se redresser, il sentit une raideur dans ses bras. Ils étaient complètement entravés par des liens. Quelqu'un les avait ligotés et jetés ainsi dans cette pièce. De sa place, il n'avait pas encore la vue sur tous les ustensiles présents autour d'eux, mais il entendit la voix de ces aubergistes beaucoup moins sympathiques pour le coup... La viande de ce soir... Ce qu'ils feraient demain... hé il était loin d'un saucisson ! Zoran battit des pieds puis tenta de rouler pour se servir de ses genoux pour se redresser. Une fois debout, il manqua de dégringoler. Son corps était encore un peu endormi... Il s'adossa à une table couverte de sang.. et devina bien que ce qui l'entourait était loin d'être une simple décoration... Zoran ne voyait pas grand chose dans cette pénombre... C'était comme s'ils étaient dans une espèce de chambre froide.. Visiblement quelques silhouettes étaient présentes avec lui, Faolan était-il dans le lot ?
" ... Bon... y a des gens de vivants ici ?... "
Sa voix était à la frontière entre l'énervement et la froideur. Comment pouvait-on ainsi se livrer à du ravitaillement aussi... ah il préférait oublier et chercher un moyen de défaire ces liens qui allaient finir par le rendre fou. Comme il avait perçu cette table, il s'en approcha pour se saisir d'un objet pointu voire jouer avec le rebord de la table pour limer peu à peu la corde... Sa détermination était palpable, ces liens avaient intérêt à vite se rompre...
La tête lourde, les yeux qui collent et la bouche pâteuse, c’est plus la sensation étrange de n’avoir rien sur la peau et pourtant les bras attachés à arrière du dos qui le font se réveiller en sursaut. Les yeux remplis de panique il regarde autour de lui un endroit qui le fait frissonner de la tête au pied, alors que l’odeur lui retourne l’estomac pour rester polie.
La panique grandie de plus en plus, c’est tout ce qu’il y a de plus insupportable. Sa respiration se fait de plus en plus rapide, alors que, avec ce fait, l’odeur lui prend de plus en plus les narines et s’incruste dans ses sinus. La voix de Zoran lui donne une claque mentale et lui fait avoir une emprise plus que palpable sur ce qui se passe autour. Enfin, ça semble d’un seul coup beaucoup moins brouillon. Surtout, il y a une nouvelle réflexion qui lui vient et qui fait tambouriner son cœur encore plus rapidement.
— Melta ?
Sa voix est pleine de cette peur viscérale si parentale de ne pas savoir où se trouve leur enfant. Il y a un mouvement contre sa cuisse et un petit grognement caractéristique du petit qui lui fit tourner la tête. Il était là, juste à côté de lui, dans la même position que lui. C’est aussi là qu’il fit attention qu’ils étaient donc cinq, complètement nu, dans cette cuisine des horreurs. Le froid le fit frissonner et la peur sembla lui dire plus ou moins merde pour sa pudeur. Plus ou moins, parce que cherchait tout de même, à cacher son intimité des dames présentes. Il y avait certaines règles de bienséance qu’on lui avait apprise et que même en moment de vie ou de mort, les respecter semblait important.
Les deux femmes qu’il ne connaissait pas lui disaient quelque chose. Ah ! Oui, d’autres clients de l’auberge au repas si particulier. L’une semblait avoir le début d’un ventre un peu rond, mais le cerveau de Faolan ne voulait pas imaginer ce que ça voulait vraiment dire. Son cerveau commençait à faire un plus un vraiment pour d’autres choses. Entre les dires des personnes étant parti, les laissant là, l’odeur et l’état du lieu et les surprises dans les plats, aucun doute du ce qui avait été servi plus tôt dans la soirée. L’idée même lui retourna l’estomac, mais vomir là tout de suite semblait n’être même pas une option. Tout son corps était encore bien trop en état de panique pour faire quelque chose. De plus il avait froid mine de rien et il ne serait pas contre un peu de chaleur.
— Heu… Tout le monde va… Enfin… Tout le monde respire ?
Oui, dire bien là maintenant ce n’était pas une bonne idée visiblement. Il ne prit même pas l’initiative de Zoran de tenter de s’enfuir, il était tétanisé et rien de plus.
— Papa ? Cauchemar ?
— Euh, oui ? Enfin, non… Je ne sais pas…
Il n’en savait vraiment rien et fixait avec toujours autant de peur tout ce qui se trouvait face à eux. Dehors, une chute de grêle de tous les diables frappait avec force l’habitation sans aucune interruption et le son se faisait même entendre distinctement dans la pièce.
Je commence à croire qu’il me faudrait une monture pour voyager et malheureusement pour moi, les animaux tels que les chevaux refusent de s’approcher de moi. Ils ont horreur de ma présente, mais s’il s’agit d’un familier sorti de son oeuf comme Nephalie ou Theraphosa, je crois que cela pourrait fonctionner. Après tout, les liens sont plus forts de cette façon et je pense que je ne les ai jamais vus avoir de réactions craintives à mon égard. Enfin, ce n’est pas réellement le point où je voulais en venir. En vérité c’est que je suis en voyage malgré l’interdiction de mon aimé. J’ai dû me rendre rapidement au village perché pour rendre visite à mon paternel. Après tout, nous sommes en train de régler quelques soucis de logistiques concernant son déménagement jusqu’à la capitale et comme je n’ai toujours pas acheté de pass de téléportation, je me dois d’y aller à pied voir en caravane. Du coup, je suis partie équipée bien évidemment, mais au vu de ma condition actuelle, puisque je suis actuellement enceinte de quelques mois, je ne peux pas dormir à l’extérieur surtout que je me suis habituée à la douce chaleur d’une maison et je n’ai surtout pas le temps de créer mon cocon pour y dormir. Je sais seulement qu’il y a certainement emplacements dans la forêt où se trouve quelque demeure, mais il commence déjà à faire sombre malgré l’étrange lueur de la lune.
C’est donc auprès d’une petite auberge dont je n’avais pas réellement connaissance que je m’arrête. Me serais-je perdue en cours de route? Enfin, dans tous les cas, nous sommes plusieurs à nous y être arrêté et j’y reconnais là une tête blonde ainsi qu’un petit garçon que je me souviens avoir vu dans mes souvenirs. Enfin, à cette lumière je n’y vois pratiquement rien et j’ai si froid que j’essaie simplement de me protéger avec ma cape rembourrer. Nous entrons donc accueilli aussitôt par une femme bien en chair qui nous fait faire le tour rapidement pour nous montrer nos chambres ainsi que la salle de bain qui semble être commune. Enfin, mis à part pour aller uriner toutes les deux minutes – j’exagère bien sûr – je ne pense pas devoir me doucher.
Enfin, on se rejoint finalement tous pour le repas après avoir discuté avec l’hôtesse qui nous a offert le tout à un bon prix puis nous nous installons à la table. Chacun débutant par quelque chose de différent. Déjà, je sens l’odeur du pâté de venaison me semble bien étrange. Je suis une amatrice de viande surtout crue, mais peut-être est-ce une recette spéciale. Enfin, je me sers étalant généreusement le tout sur du pain. Autant goûter le tout bien comme il faut et ça ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà mangé, mais le goût est si délicieux. J’en ai les crochets qui frémissent, sauf qu’au bout d’un certain temps, quelque chose me pique la langue me faisant lâcher un aïe discret et même si cela n’est pas très poli, j’essaie d’enlever la chose en question qui se trouve toujours dans ma bouche à l’aide de mes doigts griffus. *Un bout d’ongle?!* J’ai un léger haut-le-cœur un peu dégoûté par cela et je dois dire que ma condition de femme enceinte ne m’aide pas du tout et je ne semble pas être la seule à qui s’est arrivé. Un cheveu blond, un bout d’ongle, un morceau d’os ainsi qu’une dent humaine? Je pense qu’il y a réellement un souci là-dedans. Sauf que malheureusement, je n’ai pas le temps de réfléchir que ma tête se met aussitôt à tourner et j’arrive à peine à voir l’aubergiste qui s’approche de nous.
C’est l’odeur de l’endroit qui semble m’attaquer les narines et me réveiller. J’en ai mal au sinus tellement j’ai l’impression d’être collée à un cadavre. Oui, parce que cette odeur je la reconnais. C’est l’odeur de la chair en putréfaction ainsi que le sang. La seconde chose que je note, c’est la froideur du lieu, tout est froid. Le sol est froid et l’air aussi. J’entends parler, on nous demande si nous sommes toujours en vie et de l’autre, il y a Faolan le cuisinier que Devon avait engagé pour la réouverture du bar de ce dernier. Autre observation, je réalise finalement que nous sommes tous nus comme des vers ligotés les mains dans le dos. La nudité ne m’a jamais gênée visuellement, mais ne pas avoir mes armes avec moi m’agace au plus haut point. D’ailleurs, il me reste au moins mes griffes qu’on ne peut malheureusement pas m’enlever pour m’aider.
« Je vais bien, pour le moment. »
Je me tourne sur le côté, pliant mes jambes de sorte à m’asseoir à moitié sur ma cuisse et ma hanche me donnant ainsi une vue plus élever sur ce qui nous entoure. Je vois la table ainsi que les outils qui semble toujours dans la pièce, puis il y a des voix. Un échange entre une femme et un homme... puis je réalise que ce que nous venions de manger n’avait rien d’animal…mais tout ce qu’il y avait de plus humain. Un nouveau haut-le-cœur et je me penche de justesse sur le côté pour vider le contenu de mon estomac. Je ne me considère peut-être pas comme une humaine et je mange peut-être ma viande crue en général, mais je ne suis pas cannibale!
« Pardon… » que je dis aux autres. Je secoue la tête. Il faut se ressaisir, mais j’ai un gros doute qui s’installe en moi… Et si cette fois-ci c’est moi qui disparaissais et s’il arrivait quelque chose au bébé? « On doit sortir d’ici! » Je regarde en direction de l’aventurier qui semble essayer de se libérer d’une façon quelconque et je trouve le moyen de me mettre à genoux pour m’approcher de ce dernier à ces côtés. « Penche-toi vers l’avant je vais utiliser mes dents pour couper les liens! Tu pourras nous détacher par la suite! » Et alors que je lui parle, je lui montre mes magnifiques dents pointues et pas une seule n’y échappe.
Devant elle, elle put entrapercevoir les quatre autres convives ou voyageurs. Elle salua avec une insouciance qui lui est propre. Elle nota un père et un fils semblerait-il, une femme avec une belle surprise sous le nombril et un jeune homme tout à fait charmant. Elle allait se présenter plus amplement, quand la porte en bois s’ouvrit, laissant apparaitre une femme tout aussi charmante. Son teint présentait une certaine bienveillance et ses abats joues celle d’une bonne vivante. Un sourire gentil se dessina sur les lèvres de la féline qui remercia cette dernière. Elle laissa passer tout le monde, n’essayant pas de se mettre en avant mais de plutôt observer. La bâtisse était chaude dans les deux sens du terme, un feu crépitait dans l’âtre mais les différentes parties du mobilier était assez réconfortant. Le sol avait par endroit quelques tapis et la grande table de réception était une invitation à venir manger tous ensemble autour d’une bonne fournée.
Arrivée dans sa chambre, l’alchimiste royale se dévêtit de son imposant manteau de pluie et alla se laver sommairement. Elle n’aimait pas trop se sentir transpirante par le sport de la journée. Elle eut juste le temps de mettre ses habits de tout à l’heure et descendit pour le diner de galas qui se présenta devant eux. Elle fut invitée à s’asseoir au centre de la table et commença à se délecter des divers plats, mais ce fut le civet qui lui resta au travers de la gorge. C’était succulent, mais quelque chose la titillait. Cela n’avait ni le gout de lièvres, ni de lapin. Son esprit scientifique s’intéressa plus amplement à l’anatomie et à l’envergure de l’ossature. Cela ne collait pas, c’était trop gros, et surtout, la moelle était plus filandreuse, comme ceux des mammifères supérieurs. Intriguant, très intriguant. Elle commença à y faire part après que l’homme déclara que des cheveux se trouvaient dans le potage. Elle but une lampée de vin, toujours aussi perplexe. Mais avant que le dessert n’arrivât, sa tête tourna, comme si elle avait mis le nez sous une de ses préparations. Elle roula des yeux, lentement essayant de se relever, mais son corps était trop lourd. Trop tard, la drogue faisait effet et le sommeil s’installa dans l’assemblée.
Ce n’était pas des haut le cœur que la jeune femme se réveilla, emplisse de spasmes. Bordel mais c’était quoi cette odeur putride se disait-elle. Elle essaya de se lever mais des liens la bloquer. Des vois résonnèrent dans sa tête et elle comprit qu’elle n’était pas seule, mais ce fut le son d’une personne rendant qui lui provoqua le même mécanisme. Elle alléta aussi.
-La…La même… Je suis désolé.
Sans crier garde, elle se métamorphosa en chat, s’enlevant de ses liens et se rematérialisa par la même occasion. Elle s’en fichait d’être nue, elle était du genre naturiste dans sa jeunesse. Elle s’attela d’essayer d’enlever les liens de l’homme en blond et du jeune homme, essayant de se faire plus pressante. Elle décria la pièce, des tonnes d’instruments de boucheries, des scies, une gigantesque marmite de sorcière fermée, des sacs en toile remplis, un tonneau ouvert contenant du sel, un billot encore sanguinolant et pour alimenter la chose, une table qui semblait faite pour attacher les gens. Une vision d’horreur, le repère de la pire des engeances se disait-elle.
-Il faut sortir d’ici tous, mais bande de cannibales de merde, on n’est pas de la viande !
Un petit bruit cristallin de lunettes qui tombent au sol se fit entendre, laissant la jeune femme avec une vision de taupe. Elle avait encore les formes mais plus de manière précise. Elle allait devoirplisser de plus en plus les yeux, un comble pour un chat d'avoir une mauvaise vision.
" Chut ! Essaie plutôt autre chose... " fit-il pour encourager Nema à s'activer pour qu'ils puissent tous sortir indemne. La noirceur de cette pièce était assez oppressante sans commencer à perdre les boulons... Combien de temps tiendrait-il sans s'énerver ... Très bonne question. Cette porte, il allait s'en charger. Il n'était voleur pour la décoration, il en avait forcé plus d'une. Ils n'étaient pas de la viande et ils allaient leur prouver qu'ils ne comptaient pas se laisser avoir. Ses mains serrèrent un peu trop les liens de la jeune femme... il sut alors qu'il n'avait pas procédé de la bonne façon. " Oh et merde !" Zoran s'empara de ce qui semblait être un scapel, tant pis s'il devait faire usage de leur matériel de charcutier.. Le scalpel sectionna ses liens de façon plus définitive. Bon...
"... Bon. Alors... on sort et c'est tout les gens. Je reste pas une seconde de plus là..." murmura t-il pour que personne ne soit alerté. Si jamais ils étaient derrière la porte, Zoran n'avait qu'un scalpel pour se défendre... C'était déjà mieux que rien, mais son sabre lui manquait... et quelques vêtements pour se réchauffer. S'ils restaient ici, ils n'allaient pas faire long feu sur ce sol glacial... Zoran se mit à étudier le mécanisme de la porte dans l'espoir que la serrure soit basique et qu'il y parvienne rapidement. Ses bras tremblaient un peu ce qui le gênait dans l'exercice de crochetage... S'il n'y avait aucune fenêtre, c'était la seule option viable... La porte était massive. Elle avait dû être étudié pour que rien ne s'échappe, même le mécanisme demandait une pression plus forte.
" Quelqu'un aurait... un truc utile ? ... J'arrive à rien là... " fit-il visiblement agacé. La serrure était d'une facture ancienne, comme celle des coffre forts. Très souvent, elle avait étudiée pour être à l'épreuve des outils aussi humbles que le sien. C'était impossible de la démonter, toute l'installation était de l'autre côté. De toute manière, la démonter revenait à prendre leur temps, temps qui leur était compté à présent. Peut-être qu'en ayant un fil robuste, fin, il aurait davantage de prise sur la poignée. " Un fil... épais, mais souple..." L'aventurier arrêta temporairement ses essais. Plus il essaierait, plus cela éveillerait les soupçons.
Chacun semblait aussi faire fit de leur nudité et maintenant qu’il y réfléchissait peu, oui, c’est un peu, beaucoup, stupide de ce soucier de cela si on allait finir en repas. Il y avait bien d’autres choses à réfléchir, comme comment sortir d’ici, tout simplement. Melta regardait tout le monde s’agiter et était assez calme, sûrement ne sachant pas quoi faire lui-même, en même temps qu’est-ce qu’un enfant de moins de cinq ans fait dans ce genre de situation ? Au moins il ne pleurait pas, c’était déjà cela de gagner.
Il se redressa une fois détacher et s’approcha pour sa part d’un four placer dans la pièce. C’était peut-être con comme idée, mais ça pourrait aussi être une façon de sortir de l’endroit. Le four semblait avoir été fait assez grand pour pouvoir y cuire un humain sans aucun souci. Avec une certaine appréhension il ouvrit le porte de ce dernier et commença à regarder l’intérieur, mais c’était bien sombre.
— La porte n’est peut-être pas la meilleure solution tout de suite… Vu la taille du four, la cheminée ne doit pas être petite non plus… L’un de nous pourrait peut-être passer par là et courir chercher la garde, enfin, je crois ?
Il n’y a aucune certitude dans ce qu’il dit et il se recula du dit four avec un frisson de froid et aussi de dégout en pensant à ceux qui avait pu cuire plutôt dans cet endroit. Melta lui s’accrochait à sa jambe droite comme s’il pouvait se cacher dedans avec un peu de chance, étrangement silencieux avec toute cette histoire.
— Dans tous les cas, je ne recommanderais pas l’endroit, l’hygiène des cuisines est désastreuse.
Oui, c’est un détail de merde, mais là son esprit cherchait tout et n’importe quoi pour rationaliser et dédramatiser ce qui se passait. C’était loin d’être une évidence ce point-là. Comme on ne dramatise pas avec un lieu comme cela ? Aucune idée. Il se tourna vers Zoran et prit une grande inspiration, aspira une forte dose de l’odeur horrible et se maudit pour ça avant de se reconcentrer sur son associé.
— Tu aurais besoin de quoi ? Genre, il faut que ça ressemble à quoi pour voir si on arrive à le trouver dans cette morgue.
Parce que si la cheminée ne tentait personne, effectivement il allait falloir forcer la porte. Comment on force une serrure ? C’est dans ce genre de moment qu’il se dit qu’il aurait bien voulu savoir faire cela, même si c’était pour l’utiliser qu’une seule fois dans sa vie. Il tremblait littéralement de peur, mais ne s’occupais plus vraiment de cela, cherchant à occuper son esprit avec de comment sortir et rien d’autre.
Après ma proposition de libérer l’homme à la chevelure sombre, ce dernier ne se fait pas prier et se penche afin de me donner l’accès à ses liens. Je ne m’attarde pas sur nos tenus puisque notre priorité est de nous sortir d’ici. Je me mets alors à morde dans les liens ouvrant et fermant ma mâchoire à de nombreuses reprises jusqu’à ce que les fils de la corde commencent à se rompre sous le tranchant de mes dents. À côté de nous, la seconde femme semble posséder un pouvoir de transformation, car elle devient une petite créature poilue qui a la fâcheuse manie de vous réveiller à des heures pas possibles pour que vous veniez les nourrir. Bref, elle se défait rapidement de ses liens et aide Faolan ainsi que son garçon. Pour notre part, les liens ayant commencé à se rompre, ce dernier utilise cet instant pour s’en défaire passant alors à mon tour. Je me retourne pour lui montrer mon dos. « Aïe! » que je dis quand je ressens mes liens se serrer plutôt que l’inverse. Il se décide à utiliser les instruments à notre disposition pour finalement couper ce qui me retient toujours prisonnière alors que tout le monde semble déjà être libre.
Quand mes liens sont rompus, je ramène aussitôt mes mains vers l’avant et masse mes pauvres poignets meurtris. Depuis combien de temps sommes-nous là? D’ailleurs, je prends quelques instants avant de me remettre sur pied. La femme chat semble pestiférer contre nos ravisseurs alors que l’homme à la chevelure sombre préfère opter pour quelque chose de plus rationnel. Trouver un moyen d’ouvrir cette porte qui nous retient prisonniers.
Enfin, je fais le tour de la pièce à la recherche d’outils qui pourrait peut-être nous aider dans cette tâche, mais Faolan semble s’arrêter près d’un four au fond de la pièce. Four qui semble bien assez grand pour contenir la présence d’une personne et sembla émettre une possible solution. Bien évidemment je m’approche de ce dernier à mon tour pour constater le tout. J’observe les gens avec qui nous sommes présentement. Quelqu’un qui semble être capable de crocheter des serrures, moi qui suit doté d’une hybridation et possédant des armes naturelles pour me défendre, la femme chat ainsi que Faolan dont le pouvoir influait la météo ainsi que son petit garçon. À mes yeux, s’il y avait bien quelqu’un pour ce genre de mission c’était Faolan et son garçon.
« Faolan, ton idée, elle est bien et je pense que ton garçon et toi devriez essayer de passer par la cheminer du four. Nous avons de quoi nous défendre en cas de problème puis tu es le seul que je connaisse du groupe et en qui j’ai assez confiance pour ne pas nous abandonner après t’être échappée. » Je regarde vers les deux autres. « Désolé, mais j’vous connais pas alors voilà, ne le prenez pas mal. De plus, ce n’est pas l’endroit pour un enfant… Alors si tu peux le mettre en sécurité le plus rapidement possible par la même occasion, cela me soulagerait… »
Après tout, je serai bientôt parent moi aussi bien que j’entame seulement mon quatrième mois de grossesse, alors je le sais que si je me retrouvais dans ce même genre de situation accompagné d’un enfant, j’essayerai de tout faire pour le mettre en sécurité.
Enfin, si nous devions garder nos forces pour la suite, je ne pouvais malheureusement pas aider le crocheteur. Cela pourrait devenir dangereux pour mon enfant. Depuis que j’ai ajusté mon alimentation pour aider à la croissance du bébé, je ne suis plus autant en mesure d’utiliser mes toiles comme je le voudrais et si nous sommes à court de nourriture, je ne pourrai pas non plus m’aider à la fabrication de nouvelle toile. Bref, je me retrouvais dans une sorte de boucle… Enfin, peut-être que la femme chat à une solution pour la porte, mais dans tous les cas, nous avons déjà une solution toute offerte par Faolan. Manquait seulement à voir, s’il était capable de grimper dans la cheminée.
-Bordel, je n’ai rien pour dissoudre les gonds, même pas un acide, même pas une base. Si j’avais du désinfectant, j’aurais pu en faire…
Lorsque les derniers se posèrent, commençant à trouver divers éléments. L’alchimiste les laissa discuter de la meilleure stratégie. Elle s’approcha de la porte, regardant les gonds et le verrou derrière la porte. Un fil de fer, non elle n’a rien de cela. Elle fouilla dans sa chevelure, essayant de trouver la moindre pince, mais rien, rien de rien. Elle continua de tourner, essayant de chercher. Ce fut les chants derrière la porte venant de la cuisine qui lui vient une idée. Elle se porta ses mains à ses tempes.
-J’ai une idée, enfin un plan, ça demande trois équipes ! Il y a la femme derrière, le mieux ce serait qu’on nous ouvre la porte ! Et j’ai un plan. Vous deux, passez par la cheminée, votre plan est parfait. Quand a nous trois, j’ai un plan, je vais crier de ne pas me laisser en bas et me transformer en chat. Vous deux, vous vous cacherez, dès que la porte s’ouvrira, je m’élancerai entre l’interstice. Dans la précipitation, ils vont me poursuivre, laissant la porte entrouverte. De là, on pourra tous sortir en bonne état de lieu. Au niveau des planques, il n’y en a pas beaucoup. C’est pour ça que les autres devront passer par la cheminée.
Elle marqua un moment, essayant de chercher du regard les différents éléments où les autres pourraient se cacher. Elle nota du coin de l’œil, l’étroit recoin où une personne pourrait se loger et la marmite. Elle regarda la dame, non, elle ne pourrait pas passer. Elle pointa dans les deux recoins.
-Vous, madame, je sais que c’est troublant mais cachez vous dans la marmite, en vous recroquevillant, cela ne sera pas fatiguant. Quant à toi, cache toi là-bas, tu vois les deux étagères à instruments, il y a de la place s’y cacher. Une fois que j’aurai attirer leur attention, sortez de vos cachettes et entraidez-vous. Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis vive, ils ne m’attraperont jamais !
Elle ne préféra pas énoncer les termes du plan, c’était trop risqué, mais les choix étaient minces. Elle se remua dans le silence, jugeant le pour et le contre, usant des différentes disponibilités qui s’offraient à eux. elle marcha, faisant les cent pas, elle répéta divers plans qu'elle coupa de son esprit, elle avait l'air d'une illuminée, mais elle était tellement stressée, tellement hors d'elle de ce genre de personne. Foi d'alchimiste, elle va mettre sa vie en jeu mais pour protéger celle de plusieurs.
-Vous acceptez mon plan ? Ce sera du bluff, rien de plus, rien de moins. Un peu comme le Poker ! Normalement, s'ils ne mangent que de la chair humaine
Bon appétit
- Et bien alors, ma délicieuse femme a entendu du bruit, du coup je suis venue voir ? Et que se passe-t-il ? Nos petits rôtis essaient de se faire la malle !
La porte s'est ouverte et dans l'embrasure un homme à la carrure imposante. A première vue, il n'a pas l'air d'un meurtrier ou d'un cannibale, il semble tout aussi sympathique que sa femme avec son sourire et sa grande barbe. Seulement, il tiens un couteau dans la main et vous regarde comme un loup regarderait un mouton.
- C'est pas bien du tout ! Elle aurait dû mettre plus de somnifère, je lui dirais la prochaine fois...
Il fait tourner le couteau dans sa main, sans aucune précipitation ni angoisse.
- Elle m'a demandé de garder la viande pour plus tard, mais je crois que je n'ai pas le choix. C'est l'heure de la chasse !
Et alors que vous pensez qu'il allait se jeter sur vous, armé de son couteau, vous le voyez qu'il s'entaille la main et son sang se met à couler, à tomber en goutte au sol... Puis il commence à remuer et de minuscules aiguilles se forment et foncent sur toi Nema, qui est la plus proche de la porte. ( lancé de dés)
Elles viennent se planter dans ta cuisse et se liquéfient, te perforant la jambe mais heureusement, les dégâts ne sont pas important. Comment comptait-il chasser de cette manière ? Mais petit à petit tu commences à avoir la tête qui tourne et te sentir pas très bien... Tu baisses les yeux sur ta jambe et tu vois plusieurs fils rouge, là où les aiguilles se sont planté, flotter dans les airs. Tu plisses les yeux et... il s'agit de ton sang ! Ton sang qui s'échappe de ton corps et vient gentiment remplir des bocaux ouverts sur la table.
Tu lèves les yeux et l'homme affiche un sourire satisfait :
- A qui le tour ?
HRP : L'homme peut contrôler le sang des blessures qu'il inflige (y compris aux autres personnes) (oui oui c'est pété mais c'est un PNJ ) Il a pour but de remplir ses petits bocaux avec votre sang et vous achever avec son couteau. A vous de le jouer en auto-modération.
" Je sais pas, j'aurais besoin d'une tige assez longue... la mienne est plutôt courte et je n'arrive pas à atteindre... "
Alors qu'il parlait, il sentit la poignée tourner sur elle-même. Zoran se sentit fébrile, c'était enfin le bruit qu'il attendait. Il y avait quelque chose de différent le bruit provenait de l'extérieur... La porte s'ouvrit sans ménagement, il faut dire que l'homme se situant derrière n'était pas dénué de force. Le jeune aventurier n'eut même pas le loisir de répliquer. Un peu sonné, il entendait un mot sur deux. Il était presque si près de l'homme que les gouttes du sang qui s'échappèrent du couteau tombèrent à quelques centimètres de lui. Très bien, il en avait assez. La porte s'était ouverte littéralement sur lui avec un homme faisant le double, voire le triple de lui... Vue du sol, il estimait plutôt mal la taille de ce gus. Son regard se chargeait lourdement. Quitte à crever autant le faire libre, si le prix de l'affrontement était le risque, c'était si peu de chose dans le fond. Tout ce qui comptait à ses yeux, c'était la liberté sauf que cet homme faisait obstacle... A force d'avoir des plans, on en oubliait l'essentiel... le risque. Zoran allait lancer l'offensive dans l'espoir d'ouvrir plus d'espace dans l'embrasure.... et qu'on ne l'abandonne pas par la suite... Non, il fallait qu'il se reprenne, qu'il soit plus malin sinon il raterait une occasion pour eux de s'en tirer... . Des couteaux propres trainaient derrière lui... C'était sans doute bien meilleur qu'un scalpel usé par la serrure... De cette manière, il pourrait lutter contre cet homme..
Zoran s'était levé tranquillement en se collant contre le mur pour ne pas paraître offensif envers le nouvel arrivant. L'air frais de la sortie était encore bien loin... courage. Le jeune aventurier sentait palpiter une envie de se jeter à la gorge de ce monsieur, mais il usait de ses talents de comédien pour paraître détendu. Comme il se trouvait dans son angle mort... il en profitait pour se reculer et saisir dans son dos un couteau en faisant glisser doucement. Il ne fallait pas se blesser... Alors qu'il cherchait un couteau pour faire une attaque en traitre, il sentit bien que l'attention de l'homme s'orientait vers lui. Il se propulsa donc avec son couteau vers le fond de la pièce en envoyant voler tout sur son passage. Sa magie n'était vraiment pas adaptée pour ce genre d'endroit étroit. Tout avait volé en éclat en brisant quelques bocaux, finalement ce serait difficile ce rôle. Il changea d'idée en cours de route.
Tout durant qu'ils resteraient ici, son pouvoir ferait plus de dégâts qu'autre chose ; il lui fallait un grand espace où il ne risquait pas d'envoyer un objet tranchant vers quelqu'un... Visiblement c'était peine perdue... en se projetant vers Saryna, il lui avait fait une superbe éraflure... Très bien, la fête pouvait commencer. Il recommença à nouveau vers l'homme cette fois en oubliant toute la cacophonie d'objets qui se brisaient à chaque rafale, en oubliant qu'ils pouvaient les mettre en danger. Le but était de créer une perturbation et d'attirer l'attention du bonhomme quitte à ce qu'il le prenne pour cible. Cette fois, il allait tenter de l'atteindre directement... Un bruit horrible retentissait fortement. La distraction était telle qu'il l'avait imaginée à quelques détails près... Tenter de montrer qu'il était de leur côté ne marcherait pas... non il en était persuadé. La seule chose qu'il fallait c'était réussir à l'affronter tous ensemble. Bien entendu comme il fonçait vers lui, même si le vent agissait comme une faible couverture, les aiguilles arrivèrent à percer et ... il comprenait mieux l'expression de Nema... désagréable à souhait. Déséquilibrée en pleine poussée, il ne peut atteindre le torse comme prévu, mais tomba à nouveau à ses pieds mais réussit à planter son couteau dans son pied avant de s'effondrer...
- Résumé:
- Zoran cherche à s'armer, use de son pouvoir ce qui provoque une petite pagaille. Il se décide à passer à l'offensive pour faire une distraction pour les autres.
Melta se colle encore plus à lui et même sans le voir le père sais que le petit a les larmes aux yeux et voudrais pleurer, mais que la peur est plus forte que les larmes tout de suite. Une nausée remonte le long de sa gorge et c’est dans ce genre de situation le dégoût est tout ce qui ressort par tous les pores de la peau du cuisinier. Même la peur est moins importante alors qu’elle lui bouffe l’estomac.
Il ne sait pas quoi faire et son pouvoir fait des siennes, au moins, la seule chose qui est certaine c’est que si la maison du couple était cachée dans la forêt de base là elle serait plus que visible avec les intempéries qui lui tombait sur la tête en continu. C’était peut-être en fait mieux qu’il reste, même s’il allait vraiment falloir s’occuper de cet homme. Bon, courage, il peut le faire, il y croit. Avec un geste assez rapide, il s’approche de Nema et la tire vers un coin de la pièce, parce que mine de rien ce que fait Zoran est dangereux et qu’il ne sait pas comment l’aider sans intervenir, surtout alors que le brouillard emplit de plus en plus la pièce.
Il jette un coup d’œil à Saryna pour vérifié si elle aussi est en plus ou moins sécurité en retrait. Il n’est pas un combattant et là il ne voudrait pas agir stupidement et risquer d’aggraver la situation. Même l’optique de fuir pendant la pseudo diversion ne semble plus être une bonne idée, il y a trop de risque avec le fait de laisser tout le monde en arrière. Puis il savait aussi qu’avec sa peur et son fils dans les bras ses jambes n’allaient jamais tenir. Pour le moment il tentait comme il pouvait de stopper le sang de sortir de la plaie de Nema pour remplir les bocaux. Ce genre de pouvoir était simplement horrible par sa simple existence.
La femme chat avait l’idée d’un plan. Plan qui aurait pu être réalisable bien que difficile dans la condition actuelle de Saryna. Se recroqueviller dans une marmite aurait été réalisable si cela ne lui avait pas comprimé le ventre alors qu’elle entamait son quatrième mois de grossesse. Ignorant déjà ce que cette situation de stress pouvait lui faire, elle préférait ne pas abuser et en rajouter. Bref, le plan aurait pu être bien, si ce n’était pas de la porte qui s’ouvrit en grand sur l’imposant monsieur qui avait certainement aidé sa femme à déplacer nos corps jusqu’ici.
Enfin, ce dernier avait pour intention de nous réduire en silence même si ce n’était pas l’heure apparemment. Après tout il ne pouvait pas risquer que le prochain repas prenne la fuite? Alors tout se passa assez rapidement. Mon instinct me dit de prendre la fuite, mais la seule sortie possible se trouvait derrière l’homme, alors je partis me mettre de l’autre côté du plan de travail. Cela me permit d’éviter les aiguillons qu’il avait projetés sur la pauvre femme qui nous accompagnait.
D’étranges filaments sortirent alors de ses blessures et se mirent à remplir des bocaux qui nous entourait. Était-ce du sang? Si oui, nous étions réellement dans la merde! Alors j’observe rapidement le voleur qui semble avoir une idée en tête, mais une idée des plus… stupide? Se propulsant vers l’arrière de la pièce très certainement avec l’aide de son pouvoir, ce dernier propulsa des rafales tout autour de lui faisait revoler des objets dans tous les sens. Je n’eux le temps que de me protéger de mon avant-bras pour éviter d’être blessé au visage, mais mon bras ne fut pas épargner d’une belle entaille qui se mis aussitôt à saigner! Je jure silencieusement… Son pouvoir, visiblement inadapté pour une si petite pièce, risquait seulement de les mettre en danger eux... Et si le boucher manipulait le sang, j’étais très certainement mal barré et risquait de me retrouver dans la même situation que la femme chat et bientôt celle du voleur. J’observe du côté de Faolan et de son garçon, qui semble tout deux apeurés… C’est normal en même temps. Moi-même j’ai les mains qui tremblent et je ne peux m’empêcher de penser à Devon et notre futur enfant que je porte… S’il m’arrive quelque chose, non seulement Devon me perdrait moi, mais aussi le fruit de notre amour.
Je ferme le poing jusqu’à ce que mes jointures blanchissent et bien que je me sois promis de ne plus jamais recommencer, ce sont nos vies qui sont en jeu. Je prends une grande inspiration et je me prépare à bondir sur le plan de travail au moment propice. Zoran, continue ses assauts, mais semble avoir été touché et il ralentit, mais avant de tomber il semble porter une dernière attaque qui semble avoir son effet. L’homme hurle comme un goret qu’on égorge et se penche pour essayer de retirer la chose qui venait d’être plantée dans son pied. Bien qu’enceinte, j’arrive à sauter sur le plan et attends que ce dernier se redresse. En position d’attaque, je ressemble bien plus à une sombre panthère prête à commettre l’irréparable qu’une petite araignée.
« Mais qu’est-ce?! » dit alors le boucher surpris de voir ainsi.
Je ne parle pas et ouvre tout simplement la bouche activant ainsi mes glandes et une toile gluante et bien collante couvre alors une partie de son visage, surtout ces yeux et il recule tentant de se défaire de cette chose. Je profite de cet instant, pour bondir sur lui et le pousser de tout mon élan pour le faire tomber au sol. Le sol tremble légèrement sous son poids. L’adrénaline est là, mes yeux lui d’une lueur menaçante. Je pourrais lui arracher la jugulaire d’un simple coup de dents, mais je ne suis pas seule et le meurtre n’est pas la seule solution, c’est ce que Devon me dirait… Alors je secoue la tête, ferme les yeux et plante mes crocs dans le creux de son cou envoyant ainsi une première dose de mon venin dans son organisme. Bientôt, il ne pourrait plus bouger à sa guise.
Je me redresse alors, la bouche couverte de sang et me dirige vers Zoran pour l’aider à se lever.
« Fuyons! Il faut retrouver nos effets personnels! Il n’est pas mort, mais je ne sais pas pour combien de temps il restera ainsi… »
Bien évidemment, il nous restait aussi la matrone à gérer. D’ailleurs où était-elle? Un cri de surprise s’était alors fait entendre.
« Mon ourson en sucre! Que t’ont-ils fait?! »
Mais elle n’eut pas le temps d’esquiver les aiguilles de sang. Elle ressentit une vive douleur dans son mollet. Les aiguilles s’étaient plantées dans sa chair, laissant une plaie semblable à des perforations. Alors qu’elle sentit que l’attaque n’était pas trop grave, quelques instants plus tard, sa tête se mit à tourner, comme après plusieurs verres de mojito. Elle tomba au sol, et vit des filaments commençaient à sortir de sa plaie. Bordel, une hémonomagie, il fallait tomber sur ce genre d’adversaires maintenant.
La pièce s’emplit d’un brouillard épais qu’on pouvait couper au couteau. Zoran, l’aventurier, commençait à attaquer de toute part l’homme. Elle ne pouvait que regarder et se protéger à l’aide de ses bras. Elle sentit une main l’agripper et la contraindre à aller se planquer dans un coin de la pièce. Elle essaya de comprimer sa plaie. Faolan semblait essayer de lui venir en aide et elle le remercia d’un léger mouvement de tête. Elle essaya de trouver ce qu’elle pourrait utiliser pour arrêter l’hémorragie. Aller, petit cerveau, fonctionne et donne-moi une information. Elle avait du mal à bien réfléchir, le sang continuait de couler. Elle vit une lanière en cuir voler dans sa direction, mais dieu que Lucy est avec elle. Elle l’attrapa et demanda à Faolan de faire une garrot avec. Ses mouvements étaient assez faiblards, mais au moins, elle pourrait se mouvoir et stopper son hémorragie.
Le lien fut serré en amont de la blessure, empêchant ainsi que le sang de couler dans la partie basse de sa jambe. Mais l’heure n’était pas à la détente, l’homme semblait empêtré dans des toiles et un venin avait été coulé dans ses veines. La féline essaya tant bien que mal de se relever, s’appuyant sur la table. Il leur fallait partir a plus vite et mine de rien, il leur fallait affronter un ultime adversaire dans un temps imparti.
La matrone, elle, se tenait devant la porte de la cuisine, derrière celle du salut. Alors qu’il entrait en passant le corps paralysé de l’autre saloperie. L’imposante femme, tel une ogresse les regarda avec une pointe de faim et de colère. D’un mouvement ample, elle attrapa la marmite qui cuisait sur le feu et la renforça au sol. Tout la pièce était emplie du brouillard de guerre, mais le sol quant à lui, était bouillant. La chaleur continuait d’augmenter dans la pièce. C’était comme un sauna mais qui montait continuellement en température.
-Vous avez fait mal à mon sucre d’orge, vous allez maintenant retourner dans la pièce ! A moins que vous vouliez être cuit à la vapeur maintenant.
La féline commença à émergeait de la pièce et en profita pour coller son talon dans la mâchoire de l’autre. Elle analysa la pièce sans trop savoir quoi faire, elle avait chipé un couteau par terre et se préparer à seconder ses compagnons d’infortune.
- Info sur la matrone:
- Elle contrôle la chaleur, je ne sais
".... J'ai ...
Un coup de pied monumental de Nema déstabilisa un peu la matrone de la maison. Zoran se mit à rire nerveusement en songeant à ce réflexe félin. Ce n'était pas le moment de rire et pourtant il fallait croire que cela devait se présenter ainsi. Il avait presque envie de dire que vu le froid de la pièce précédente, c'était pas bon un changement trop brusque de température... Mais rien ne sortait, rien en fait mise à part cette femme venant de se faire frapper au visage. La femme de maison était encore un peu étourdie, mais elle ne le resterait sans doute pas longtemps. La température s'était un peu radoucie, mais le sol conservait encore une chaleur digne d'une plaque de cuisson, rien que de penser à cette image Zoran en était dégouté... Cuits à la vapeur et puis quoi encore... Dans un geste lent, il tenta de faire une bourrasque pour faire tomber des casseroles suspendues... il parvint à leur donner du jeu.. Elles oscillaient dangereusement avant qu'une ne se détache pour atterrir entre Nema et cette patronne.. Rien à faire, il ne pouvait faire usage de sa magie, très bien il profita malgré tout de cette surprise pour glisser sur le sol. Personne ne devait près de cette femme, surtout pas seul. Le sol était chaud, horriblement chaud mais il ne pouvait pas compter sur la force du vent... Néanmoins sa légère brise avait au moins permis d'y voir un tant soit peu plus clair. Il espérait juste se rapprocher pour porter secours à Nema. Récupérer leurs affaires et sortir d'ici.. Il le fallait ... Alors qu'il s'apprêtait à la poignarder, elle fit une espèce de fumée autour d'elle en usant de sa marmite. C'était à croire que quelque chose cramait véritablement quelque part...
Alors, il avait eu espoir en voyant qu’ils avaient passé le premier obstacle, la fuite était plus proche. Moins loin pour être plus exacte en fait. Seulement, non, il fallait bien entendu que sa bonne femme soit dans le coin. C’était bien trop simple sinon. Là encore, c’était une femme avec un pouvoir chelou dont il ne comprend absolument rien. Il voit simplement Nema agir, puis Zoran et lui avoir toujours l’air d’un lapin perdu dans tout cette histoire.
Il ne savait plus quoi faire. Puis il vit une pomme voler. Littéralement, il y avait une pomme qui venait de lui passer sous le nez et être lancer dans la direction de la méchante aubergiste qui mange visiblement des gens. En tournant les yeux, il voit que c’est Melta qui lui en lance pour la faire partir, comme on jetterait des boules de neige contre un enfant qui dérangent. OK, il note, même Melta est plus actif que lui dans ce groupe.
Cela lui donne un petit coup de fouet et il attrape tout ce qui lui passe sous la main et le jette à son tour dans la direction de la femme sans jamais se stopper. Il n’y aurait que quand il n’aurait plus rien sous la main qu’il arrêterait. Il n’a aucun pouvoir actif pour la situation, mais il sait viser, promis. En tout cas, ç’a toujours été un jeu amusant en cuisine de lancer des objets pour que cela rentre pile-poil dans la casserole pour amuser la galerie.
Au moins, il avait un peu l’impression d’être utile, même si cela ne faisait en réalité que déstabiliser et agacer la cible en question en plus de ce qui était arrivé à son mari. C’était toujours mieux que sa seule autre idée sur le moment qui était de lui uriné littéralement dessus pour le dégouter de continuer son affaire, mais vu le lieu, pas sûr que cela aurait mieux fonctionné. Le lancer d’objet aléatoire c’est une technique sûre.
Soutenant Zoran contre moi, je l’aide comme je peux à se mettre sur ses pieds, mais malheureusement, bien que nous avions la possibilité de fuir, la bonne femme ne se trouvait pas bien loin et poussa un cri de rage lorsqu’elle vit son mari allongé au sol et certainement paralyser au moment où je vous parle. À vrai dire, je ne compris pas trop ce qu’elle tentait de faire avec sa marmite qu’elle déposa au sol. Elle voulait nous cuire à la vapeur et puis quoi encore?! Mon enfant et moi-même n’allions pas servir d’amuse-bouche! Je refuse! D’ailleurs aucune de ses personnes qui se trouvaient dans ce même enfer que moi n’allait finir de la sorte! Quand l’homme à la chevelure sombre comme à se montré un peu plus vigoureux, je le laisse donc aller s’appuyer contre le mur non loin de nous alors qu’à ce même moment, je vois la femme féline passer en courant à côté de nous et bondir pour donner un bon coup de pied à la mâchoire de la grosse femme. Un tel coup en aurait sonné plus d’un, mais cette femme semblait bien solide sur ses appuis, bien qu’elle tourna quelques fois de la tête.
À ce moment, tout le monde avait décidé d’agir, Zoran avait créé un courant d’air tentant de faire bouger les casseroles qui se trouvaient accrocher, mais sans grand succès bien qu’il permit d’évacuer un peu de vapeur. La chaleur de la pièce continuait à grimper ce qui n’était pas des tout pratiques et le sol semblait aussi se réchauffer. De la sueur commençait à perler de mes pores de peau alors que me tenir au même endroit commençait à devenir insoutenable. J’avais l’impression de marcher sur une roche exposée trop longtemps au soleil. Je pourrais me transformer, ainsi je ne sentirai pas la chaleur grâce à la chitine, mais je serai toujours bien trop grande pour la pièce et ce reste risqué pour la petite qui se trouve en moi. On m’avait d’ailleurs déconseillé de le faire, pendant que j’observe notre environnement je vois passer une myriade d’objets de cuisine en tout genre volée au travers de la pièce. Faolan semblait s’être mis de la partie et la femme commença de plus en plus à s’irriter. Elle bloqua de son bras et s’était équipée d’un couvercle de gros chaudron pour se protéger.
« Ça suffit! Vous ne faites que retarder l’inévitable. Vous allez mourir un point c’est tout et je vengerai l’affront que vous avez fait à mon époux! Je vous découperai en petit morceau et nous vous dégusterons! »
Son mari! Mais oui! Elle y semble fort attacher à ce dernier! Je regarde derrière et le vois d’où je suis, bien qu’elle aussi puisse le voir. Je fais les quelques pas me séparant de son corps inerte et me penche au-dessus de ce dernier, m’essayant sur son torse tout en lui bloquant les bras de tout mouvement pour ne pas prendre de risque.
« Ne faites pas trop la fière! J’ai épargné votre mari, parce qu’il y avait une solution pour le mettre hors d’état, mais si vous ne voulez pas nous laisser partir, je vais tout simplement le tuer. » Dis-je fortement. Je la fixe au loin de mes grands yeux rougeâtres et un sourire assuré s’affiche sur mes lèvres.
« J’en suis capable, croyez-moi et nous sommes tous présents pour témoigner qu’il s’agissait de légitime défense.
- Mon ourson, hoqueta-t-elle. »
La vapeur sembla réduire, nous laissons ainsi la possibilité de mieux voir devant nous. Elle semblait hésiter, après tout, si elle nous laissait partir en vie, elle risquait l’emprisonnement, mais elle avait une chance de fuir avec son mari qui se serait certainement remis avant que la garde n’arrive, mais si elle n’obtempérait pas, elle risquait de perdre son amour et peut-être même la vie à son tour. Ils étaient tombés sur un groupe plutôt coriace…
« Faites vite, vous nous avez peut-être dépouillés de nos vêtements et de nos équipements, mais ma meilleure arme reste mon corps. »
Mais ce fut le plan fourbe de l’araignée qui claqua dans les airs. Elle avait un otage et pas des moindres. Il était vrai qu’elle tenait à son cannibale de mari. La féline n’avait qu’une envie, c’était de taper sur eux. Et pour vous dire, elle n’était pas violente de base. Mais quand sa vie était en danger, elle se transformait en une véritable lionne. Elle fulminait, regardant de manière mauvaise la femme.
Le choix était dans le camp de la tenancière, elle pouvait mettre un terme à cela et les deux groupes partiraient sur une égalité. Elle regarda son mari ainsi que les proies qui étaient devenues chasseuses. Elle hésita quelques instants avant de lâcher ses ustensiles en crachant au sol.
-Vos affaires sont dans le salon, allez vous étouffer sur des racines. Mais laissez moi avec mon ourson.
Elle ne montra pas sa reddition, mais elle s’écarta de la porte. D’un bond, un chat apparut dans la salle à la place de Nema. Ce dernier courut d’un rythme effréné vers la pièce de vie avant de revenir, boitant un peu. La jeune femme alleta un peu, jugeant de sa connerie. Mais elle affirma la directive.
[color=#9900ff]
-L’autre dit vrai, allez, on s’arrache les gens.
Elle retourna, boitant un peu. Une fois arrivait dans la pièce, leur effet personnel était disposé par pile. Les sous-vêtements ensemble, les haut et les bas d’un autre côté. Elle croisa les bras devant cela, ne sachant plus trop ce qu’elle portait. Elle nota qu’elle pourrait attendre de voir ce que prenait Saryna pour prendre les autres parties. Mais ils n’avaient pas le temps pour cela. Ainsi, elle attrapa des affaires à sa taille tant pis s’il y a eu des échanges. Il fallait partir. Mais devoir s’habiller avec une jambe ensanglantée, ce n’était pas le pied à vrai dire.
" Je reste avec Saryna... Partez vite... "
Elle n'avait guère besoin de protection, mais il n'allait pas la laisser gérer seule.. sans au moins savoir qu'elle suivrait... Elle et son ourson leur avaient bien tapé sur les nerfs.
" Alors qui déguste qui ?" lança t-il en voyant Sayna se rapprocher de lui. Pour sa part en la voyant se rapprocher, il s'orienta vers l'escalier pour retourner à cette bonne vieille surface qui mine de rien lui manquait de plus en plus... Rien à dire même sa brûlure ne l'empêchait pas de se déplacer vite, la peur se défaisait de ses membres.. Même la vue de ce maudit salon lui était agréable... Il retint la porte pour laisser passer Saryna en s'inclinant tout en grimaçant et se fit un plaisir de claquer la porte fortement...
" Bon débarras."
Ils pouvaient crever dans leur cave immonde... que Zoran n'y verrait mais aucun inconvénient. Le jeune aventurier enfila ses dernières affaires avant de se diriger vers Faolan...
" Vous allez ... bien ? Bon question idiote, mais... " Il tourna son regard vers son gosse. " On va oublier tout ça... vaut mieux"
Il espérait juste que Faolan avait de bonnes tisanes pour le faire dormir le soir après tout ce qu'il avait vu. Un pantalon, un haut... et tout le monde se retrouvait à peu près comme avant avec deux ou trois images horribles en plus en tête.
" Rentrez bien chez vous... et surtout ne vous arrêtez pas... "
Déjà très motivé pour reprendre la route, Zoran se retrouvait déjà dans leur calèche dont les sièges avaient été bien refroidis... mais peu importe... ils étaient vivants.. Et c'était déjà pas mal.
" Sinon ceux qui veulent squatter, on a de la place"
Autant dire les choses, il était convaincu que Faolan ne serait pas contre de savoir tout le monde loin de tout ce bazar...
- HRP - Réflexion de fin de RP:
- Saryna Delarosa (Venaison)- Quel serait son défi d'après vous ? J'aurais peut-être dit que Saryna devait me sauver... mais royalement pas sûr...
Nema Thomme (Civet) - Quel serait son défi d'après vous ? Proposer un plan d'évasion pour l'équipe... hum ... je ne sais pas.
@Faolan Sealtar (Tourte) - Quel serait son défi d'après vous ? Alors ... j'ai l'impression que Faolan a pas réussi à faire son défi, il était en retrait... je sais pas si cela avait quelque chose à voir avec ça..
— Je me demande si on ne ferait pas mieux de les cuire dans leur four vivant comme ils ont pu le faire avec beaucoup trop de monde.
C’est dégueu à penser, mais en même temps ils leur ont fait manger de l’humain. Il y a d’autres êtres humains qui avaient fini leur jour dans cette cuisine, qui avait fini dans des assiettes, au fond d’estomac alors qu’ils avaient toute une vie à faire encore. Tellement de choses à découvrir encore et encore. Cela aurait pu être eux au fond de ces fioles. Être bien plus que le sang de Nema qui est été pris. Cela lui donne la nausée a y penser, mais il c’est promis de ne pas vomir, pas à côté de Saryna qui devait géré cela avec sa grossesse qui ne devait pas donner un odorat des plus adéquates pour ce genre de situation. Pas besoin de lui offrir les relents de son estomac en prime.
— Oui, Zoran a raison, on vous embarque tous avec nous jusqu’à la prochaine ville où l’on finit directement à la garde du coin pour tout ce merdier.
Il avait l’impression de passer son temps à la garde pour des incidents de ce genre. Entre la meuf étrange dans les grottes, la marionnettiste, le médecin qui donne des pastilles rêve sans prévenir, le vol à l’étalage ou même rendre visite a son amie Java, ça faisait un peu trop de passage par les autorités. Pourquoi est-ce que tout ne pouvait pas juste être plus simple ? Melta ne disait toujours rien et s’accrochait à son père les yeux larmoyants. Il faudra qu’ils en parlent tous les deux de tout ce qui s’est passé ici, mais plus tard, beaucoup plus tard.
— Je pense que plus de rentrez chez nous chacun de notre côté faire route ensemble pour être certain que tout le monde arrive en un morceau, au moins chez un médecin si jamais la garde ne vous tente pas, sera mieux. Surtout pour toi Saryna. J’aimerais évité que Devon fasse une attaque en te voyant ainsi.
Il est tellement plus simple de prendre les choses en main une fois qu’on n’a plus rien à gérer, une fois que l’on vit dans le déni de ce qui est arrivé, une fois qu’on se dit qu’on craquera plus tard. Oui, c’est plus simple pour Faolan de tout repousser à plus tard. De juste suivre le mouvement, comme depuis le tout début. Il se cale contre Zoran et est plus content que jamais que le jeune homme soit son associer pour ce genre de situation et présent pour ne pas qu’il s’effondre parce qu’il est qu’un gamin qui ne sait pas du tout comment on est supposé réagir face à des fous.
- HRP - Réflexion de fin de RP:
- Saryna Delarosa (Venaison) - Cible : Zoran - Défis : qu'il la détache
- Nema Thomme (Civet) - Cible : Saryna - Défis : la faire se mettre dans la marmite
- Zoran Heydell (Potage) - Cible : Faolan - Défis : le découper