Je lui laisse la possibilité de choisir pour la vie de son mari. Une vie contre une vie si on pouvait le voir ainsi. Si elle refusait mon offre, elle perdrait son aimé et risquait peut-être la sienne par la même occasion, mais en acceptant de nous laisser partir, ce dernier resterait en vie tout comme elle. Ils auraient le temps de prendre la fuite avant que le quatuor ne trouve un premier poste de garde. Dans tous les cas, la femme semblait avoir pris sa décision annulant ainsi son pouvoir sur la pièce. Nous dictant où se trouvaient nos biens, elle n’oublia pas de pestiférer par la même occasion. Ironie moi je dis, puisqu’ils ont essayé de nous bouffer, mais bon je ne dis rien et attend tout simplement que mes compagnons prennent la fuite par la suite avant de me dégager à mon tour de sur l’homme.
Quelque peu fatiguée par tous les évènements, je monte rapidement les marches nous menant jusqu’au rez-de-chaussée et cours jusqu’au salon croisant ainsi Nema qui était déjà prête à fuir avec des vêtements qui ne semblaient pas lui appartenir. Malheureusement pour moi, je n’ai pas l’intention de fuir en prenant les premiers morceaux. Tout mon équipement s’y trouve et je ne peux pas laisser ce genre de chose ici. Ma vie compte, mais si je n’ai pas mes armes, je ne peux pas protéger qui que ce soit. Heureusement, mes affaires sont assez visibles et Zoran semble avoir décidé de rester à mes côtés.
« Tu devrais partir toi aussi… Je peux me débrouiller seule. »
Enfin, je crois plus ou moins ce que je suis en train de dire, mais de ce que j’ai pu voir, la femme s’était aussitôt approchée de son mari lorsque j’avais commencé à monter. Ce dernier était paralysé pour le moment et ne parviendrait sûrement pas à se relever de suite. J’enfile vite fait mon pantalon de cuir ainsi que ma chemise sans prendre le temps de bander ma poitrine. Je prends mes sacs sans fond, commençant d’ailleurs par y mettre mon armure dans le grand. Je fouille vite fait dans le petit pour m’assurer que c’est bien le mien, puis j’attrape mes dagues ainsi que mon arc et mon carquois. Je vérifie vite faite qu’il ne me manque rien et fuit en compagnie de Zoran.
Tout le groupe est maintenant en extérieur alors qu’une calèche est toujours là. Invitée à y monter, je ne me ferai pas prier. Je dois toujours rejoindre mon père au village perché avec tout ça… Bien évidemment on s’inquiète de mon état de santé et je me frotte doucement les paupières de mon pouce et de mon index.
« Me voir ainsi? » Je ne sais pas à quoi je ressemble, je n’ai pas pu me voir dans un miroir. Alors je ne peux pas savoir que du sang sécher se trouve sur mes lèvres ainsi que mon menton. Ma peau est couverte de saleté et que mes mains ne sont pas en meilleur état. Bien évidemment, je me sens étourdie et épuisée de l’effort que je viens de fournir.
« Je n’ai pas vraiment besoin de voir de médecin… J’ai juste besoin de repos et me rendre jusqu’au village perché… »
Bien évidemment, ce que je disais n’avait sûrement aucun sens pour mes compatriotes, puis le médecin que j’acceptais de voir ne se trouvait pas réellement dans les environs. Dans tous les cas, il faisait encore nuit et il faisait plutôt froid. Je fouille dans mon grand sac sortant ainsi ma cape que je dépose sur moi pour faire office de drap et m’installe un peu plus confortablement.
« On devrait quand même se rendre jusqu’à la garde pour parler de ce qui nous est arrivé… On ne peut pas les laisser courir dans la nature ainsi… Enfin, réveillez-moi lorsque ce sera le temps. J’ai besoin de me reposer…»
Fatiguée, affamée et l’adrénaline qui me quittait doucement, tous les symptômes de mes conditions de me femmes enceintes semblent me rattraper. Moi qui n’étais pas toujours au meilleur de ma forme, voilà que je venais d’imposer cela à mon corps. Si Devon avait été là, il m’aurait sans doute fait la morale de m’être ainsi mise en danger, mais bon il n’était pas là. Il avait encore une livraison à faire qui l’avait de nouveau incité à reprendre la flotte.
- HRP - Réflexion de fin de RP:
- Faolan Sealtar (Tourte) - Faire en sorte que quelque chose de petit donc Civet en forme chat (Nema) passe par la cheminée.
Nema Thomme (Civet) - Indiquer à Potage (Zoran) où se cacher
Zoran Heydell (Potage) - Blesser Venaison (Saryna)
Face à cela, elle entendit que l’on pouvait entrer dans la charrette. Elle n’était pas en état pour marcher longtemps. Elle monta difficilement à l’arrière, esquissant à chaque marche une grimace. Elle parvint enfin à s’adosser à un des sièges et regarda sa jambe. Elle finit par rouvrir le garrot et regardait la plaie. Cela semble toujours autant couler et elle se demandait si cela va cicatriser. Elle attrapa un tissu et s’épongea la plaie. Elle attrapa de l’eau clair dans sa gourde et elle lava sa plaie avant de se restripper. Elle priait de tout cœur que cela irait.
-Je suis du même avis, tu as complètement raison Saryna. En priorité la garde, il faut qu’ils soient attrapés et jetés en prisons !
La fatigue commença à gagner l’esprit de la féline, elle luta contre le sommeil pour rester éveiller, ne pas s’évanouir. Elle parvient à s’endormir et non tomber dans l’inconscience, elle dormit tout au long du trajet jusqu’à le premier bourg ayant une garde à leur sein. De là, le groupe expliqua leur périple aux dépositaires de l’ordre public. C’était un récit qu’au début, ils prirent leur groupe pour une blague. Mais avec la blessure et les détails, ils prirent très vite les dires pour une réalité sinistre. Une unité a été dépêchée pour aller les arrêter mais on apprit très vite que la maison fut retrouvée vide et surtout en flammes. Personne ne les revirent, peut être que les monstres des bois eurent raisons de leur existence ?
- Réflexion concernant les quêtes:
Faolan Sealtar (Tourte) - Laissez son fils mettre la main à la pate
Zoran Heydell (Potage) - faire saigner le venaison
Sayrna Delarosa (Venaison) - Pousser la tourte dans la cheminée