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Le changement c'est -presque- maintenant!| Val' & Yud
Yuduar Al RakijaCapitaine Fantasque
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Une semaine pour s'organiser. Voir même une petite semaine à vrai dire. Voila sur quoi s'étaient arrêtés Arban et Yuduar suite à leur accord commun d'opérer une transition à plusieurs niveaux afin d'organiser une nouvelle structure autour de l'affaire Brando. Le fier Capitaine du Sud allait devoir prendre la place de son ainé qui lui allait partir sur le terrain et de cette décision allait nécessairement découler plusieurs autres changements. Comme réorganiser le Sud afin qu'il puisse tenir sainement en l'absence de son Capitaine. A partir du moment où il avait franchis le seuil du bureau du Commandant, l'esprit de Yuduar avait déjà entamé son fou ballet autour de quoi modifier et comment afin que l'organisation du Régiment reste intacte quoiqu'il arrive. Le véritable soucis résidait en la présence de l'Île Volante qui attirait un nombre incalculable d'affaires à gérer en collaboration étroite avec l'aile Sud de la Guilde des Aventuriers. Sans parler des inquiétudes de la noblesse locale et donc des relations diplomatiques à maintenir avec les Gouverneurs des deux cités du Sud, même si la Ville-Aquatique c'était déjà montrée arrangeante sur le sujet. La tâche semblait colossale, qui plus est avec si peu de temps pour tenter de couvrir le plus de base possible avant qu'il soit rappeler à la Capitale pour Lucy sais combien de temps.
Pas de temps à perdre. Après avoir passé la fin de sa matinée à la Caserne pour esquisser quelques idées de réorganisation, une voiture arriva le chercher pour l'emmener au bâtiment du téléporteur de la Capitale. Même durant le voyage ses méninges ne cessèrent de cogiter. Tant et si bien qu'il dut se faire appeler par trois fois avant de réaliser que son créneau de téléportation était désormais arrivé. Un éclat de blancheur plus tard et l'air iodé familier du Grand-Port était de retour. Cela aurait normalement dut avoir un effet relaxant sur le grand brun mais en ce jour si particulier il s'agissais plus du signe que la vraie réunion allait commencer sous peu. Mais comme le dit le dicton, avant l'effort le réconfort. Ou quelque chose comme ça.
Adressant ses remerciements au personnel du téléporteur du Grand-Port, Yuduar sortit de l'endroit avec une démarche presque trop calme et un sourire presque trop confiant. Il commençait enfin à avoir une recette qui tenait la route, il avait juste besoin d'encore un peu de temps pour terminer de ficeler ça au propre. Tout du moins en ce qui concerne l'aspect théorique pur. En attendant de mettre en place ces applications sommaires il était hors de question d'attaquer pareil colosse avec le ventre vide. Un magnifique sandwich de Boucton et quelques lamelles de Porc-Becue fumées s'assurèrent de lui arracher un grand sourire concluant sa pause repas du midi. Durant laquelle il profita de la proximité avec le Bastion pour appeler Hernando, son Ribec blanc, par la télépathie les unissant.
"Tient bonhomme, je t'ai pris quelques cajou pour l'occasion." laissant le volatile picorer les graines à sa plus grandes joie, il s'affaira de lui attacher à la patte un morceau de papier finement roulé "Je te fait confiance pour aller délivrer ça à Attok aussi rapidement que tu le peux, d'accord?" embarquant une dernière noix courbée dans son bec acéré, le brave Hernando ne se le fit pas dire deux fois. Car en ce qui concerne la rapidité il s'agissais là de son passe-temps favoris.
Le regard d'ambre du Capitaine accompagna la silhouette immaculée de son familier qui s'éleva dans les airs pour ensuite disparaitre dans un flash argenté. Le Ribec le plus rapide de la Région Sud qu'on devrait l'appeler. Bien, une bonne chose faite, la note destinée à Attok devrait suffire pour que le page aille chercher cette grande branche de Rivolti afin qu'il se tienne prêt au moment où Yuduar arrivera au Bastion. En espérant qu'il soit pas barré dehors ou entrain de faire on ne sais quoi d'autre qui le rende absolument introuvable. Dans tout les cas il finirait par rentrer au bercail à un moment ou un autre. Car c'était bien sur le Lieutenant Rivolti que le barbu comptait jeter son dévolu pour ainsi dire, prêt à lui confier les clés de la baraque et toute la brouette de responsabilités qui allait avec. Certains pourraient dire que le pari était osé au vue des états de service colorés du meneur de l'Avant-Garde mais Yuduar maintenait une confiance toute particulière avec le grand gaillard qu'il était. Car aussi imprévisible qu'il pouvait être, sa droiture avait quelque chose de notable et son engagement professionnel restait au plus haut qu'importe les circonstances. Ce genre de personne a qui on peut mettre une botte complète de bâton dans les roues mais qu'au final on retrouve quand même en haut de l'affiche, voila le genre d'homme que pouvait être Valentino sous ses airs d'éternel fanfaron à l'humour douteux. Rusé comme un Marmouset, aussi têtu qu'un Minotaure quand il s'agit de maintenir le cap et fier comme un Parlion quand il finit par prouver qu'il était le bon Rapidodo sur qui il fallait miser. A coup sûr qu'il saurait remplir les chausses de Capitaine durant l'absence de Yuduar. Une dernière gorgée de liqueur de Requin-Saoulard scella pour de bon ses convictions, il était désormais temps de retourner au Bastion pour entamer la croisade à venir.
"Bon retour parmi nous Capitaine!" salua droitement le Garde chargé de contrôler l'entrée du Bastion, avec un sérieux à toutes épreuves.
"Eh beh Meyer, c'est sacrément sérieux tout ça!" rigola Yuduar en saluant l'homme en retour tout en s'avançant dans l'imposant corridor dessiné par l'immense porte-cochère "A moins que t'essaye de me mettre dans de bonnes dispositions parceque y'a eu une connerie pendant mon absence?" marquant un arrêt soudain il se retourna avec des yeux plissés d'inquisition même si son sourire taquin en disait plus long. Mais étrangement le Garde sursauta comme piqué au vif "Non... Me dis pas que j'ai raison quand même?"
Mais une autre voix s'invita avant même que le pauvre Meyer qui commençait à suer ne puisse répondre quoique ce soit "Capitaine, vous voila!"
"Ah, Attok! Tu as reçu le message que j'ai envoyé, on est bons?" gérant ses priorités, il délaissa sa première question à l'intention du Garde pour ouvrir les vrais sujets du jour avec son page. Mais dans le regard de la petite tête blonde semblait planer le même genre d'incertitude que dans le regard fuyant de Meyer "Bon les gars vous accouchez bientôt ou vous compter me jouer de la viole à roue pendant deux heures? Parceque c'est pas tout ça mais on vas avoir une semaine musclée et pas vraiment de temps à perdre. D'ailleurs en parlant de ça, il est où Rivolti?"
Parceque oui il était temps de poser les vraies questions là-dedans. Entre l'un qui essayait de compter les pigeons de la place marchande d'en face plutôt que de répondre, Attok qui visiblement devait passer en revue toute les formules de politesse de son répertoire en espérant trouver la bonne avant que le soleil se couche et en plus Valentino qui n'était pas présent malgré le fait de l'avoir prestement demandé via un message, Yuduar était à peine rentré de sa réunion matinale à la Capitale que déjà le Sud semblait en proie à la catastrophe imminente. Bon après ça se trouve il n'y avais aucuns rapports entre les deux silence gênant qui l'encerclait actuellement... Ou inversement et il allait avoir une grosse connerie sur le feu.
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Le changement c'est - presque - maintenant.
Couché sur le dos, j'cherche dans ma poche ma pierre de feu, objet essentiel à mon bien-être, une fois cette merveille magique trouvée, j'prends dans mon autre poche mon paquet de clope, j'ai jamais autant eu besoin de ce poison dans les veines que ce matin. Allumant ma cigarette, j'la porte à mes lèvres pour tirer dessus, m'injectant une grande dose de nicotine avant de rejeter la fumée dans les airs. Il fait particulièrement beau aujourd'hui, le ciel est bleu, le soleil brille, une excellente journée en réalité comme bien souvent depuis que j'ai été muté dans le sud. J'vais pas mentir, j'ai pas spécialement envie de me lever, faut avouer que j'suis pas dans la position la plus confortable qui soit mais malgré tout... C'est sans aucun doute mieux que de me bouger présentement, pourtant le devoir n'attend pas. J'me tourne vers cette personne, couchée à côté de moi, si j'suis épuisé et que je ne veux pas me lever, c'est surtout de sa faute en réalité, elle ne m'a pas laissé une minute de répit depuis que notre "petit jeu" à commencé au première lueur du jour... J'me redresse doucement et...
"Espèce de trou du cul! J't'avais dis que ça servait à rien mais non! Monsieur a quand même voulu fuir et résister!"
Les passant nous observe étrangement, deux hommes visiblement blessés et coucher en plein milieu de la rue? Forcément ça attire l'attention. C'est à peine s'ils sortent pas un cadre magique pour immortaliser le moment! J'me redresse écrasant quelques morceau de verre brisés qui nous ont suivi, repoussant la lame retour qu'il m'a balancé et qui a rebondie sur ma chitine. Relevant la tête, j'observe la fenêtre fermé mais laissant passer l'air dans le bâtiment qu'elle est censé protéger... Faut dire que quelques instant auparavant, elle laissait passer deux hommes également qui vinrent s'écraser un étage plus bas. Heureusement, mon apparence hybride et ma carapace ont permit d'amortir le choc pour moi, comme pour ce foutu criminel vu que j'me suis occupé de toucher premier le sol. J'voulais l'arrêter, pas le tuer non plus! Un bon coup de poing plus tard, lui est complètement chaos et moi, j'me suis laissé tomber sur le dos pour me retrouver au début de ce récit. Me mettant debout, j'laisse passer un petit grognement alors que je titube un peu, c'est qu'il m'a pas rendu la vie simple ce con. Enfin bon, j'l'attrape pour le foutre sur mon épaule comme un sac de pommes de terre et direction le bastion, il va pouvoir reprendre ses esprits en cellule puis on verra ce qu'il a à dire. L'unité médicale va encore me gueuler dessus mais au moins, j'ai arrêté le coupable.
Ça aurait pu mal se passer, on a déjà assez de rumeur débile sur notre dos sans qu'un nouveau problème ne se fasse entendre. Le charmant monsieur que j'ai sur l'épaule à un pouvoir bien chiant : une capacité de faire dire au gens ce qu'il veut entendre. Pauvre Meyer, sortie pour boire un coup et le voici qui se retrouve à raconter plusieurs point d'une affaire à ce connard qui voulait juste trouver un garde. Résultat : une noble qui se fait dépouiller après avoir reçu une lettre lui précisant le jour exact du cambriolage. Naturellement elle était venue au bastion pour nous demander de l'aide mais voilà que Meyer révèle au cambrioleur tout nos dispositif de défense! Le temps qu'il arrive pour nous prévenir, c'était trop tard le larcin était fait. J'me suis donc occupé personnellement de l'affaire et après une nuit complète de chasse, un combat somme toute éprouvant et une traversé de fenêtre suite à une charge - peut-être légèrement exagérée - j'arrive au bastion avec notre coupable.
Arrivant devant l'accueil, j'laisse tomber notre voleur sans ménagement sur le sol. "Meyer! Fous moi cette merde en cellule, j'm'occuperai de l'interrogatoire plus tard!" Léger regard circulaire dans la pièce : Attok me regarde avec une sorte d'incrédulité et de soulagement dans le regard, j'continue à balayer et... "Oh capitaine... Salut!" Ouai bon, y a mieux pour saluer son supérieur mais j'suis pas spécialement connu pour mes manières et mes salutation pompeuses. Puis bon, c'est pas comme si le capitaine s'attendait à ce que je me mette au garde à vous si? "Bon retour parmi nous, c'était bien la capitale il voulait quoi le vi... J'veux dire, le commandant?" J'vais quand même éviter de l'appeler le vieux devant Meyer et Attok, on va se garder un minimum de professionnalisme tout de même. D'ailleurs, nouveau regard vers Meyer, ouai... J'devrais sans doute pas demander la raison de la convocation du capitaine par le commandant aussi ouvertement devant un soldat... Meh, trop tard pour ça!
"Espèce de trou du cul! J't'avais dis que ça servait à rien mais non! Monsieur a quand même voulu fuir et résister!"
Les passant nous observe étrangement, deux hommes visiblement blessés et coucher en plein milieu de la rue? Forcément ça attire l'attention. C'est à peine s'ils sortent pas un cadre magique pour immortaliser le moment! J'me redresse écrasant quelques morceau de verre brisés qui nous ont suivi, repoussant la lame retour qu'il m'a balancé et qui a rebondie sur ma chitine. Relevant la tête, j'observe la fenêtre fermé mais laissant passer l'air dans le bâtiment qu'elle est censé protéger... Faut dire que quelques instant auparavant, elle laissait passer deux hommes également qui vinrent s'écraser un étage plus bas. Heureusement, mon apparence hybride et ma carapace ont permit d'amortir le choc pour moi, comme pour ce foutu criminel vu que j'me suis occupé de toucher premier le sol. J'voulais l'arrêter, pas le tuer non plus! Un bon coup de poing plus tard, lui est complètement chaos et moi, j'me suis laissé tomber sur le dos pour me retrouver au début de ce récit. Me mettant debout, j'laisse passer un petit grognement alors que je titube un peu, c'est qu'il m'a pas rendu la vie simple ce con. Enfin bon, j'l'attrape pour le foutre sur mon épaule comme un sac de pommes de terre et direction le bastion, il va pouvoir reprendre ses esprits en cellule puis on verra ce qu'il a à dire. L'unité médicale va encore me gueuler dessus mais au moins, j'ai arrêté le coupable.
Ça aurait pu mal se passer, on a déjà assez de rumeur débile sur notre dos sans qu'un nouveau problème ne se fasse entendre. Le charmant monsieur que j'ai sur l'épaule à un pouvoir bien chiant : une capacité de faire dire au gens ce qu'il veut entendre. Pauvre Meyer, sortie pour boire un coup et le voici qui se retrouve à raconter plusieurs point d'une affaire à ce connard qui voulait juste trouver un garde. Résultat : une noble qui se fait dépouiller après avoir reçu une lettre lui précisant le jour exact du cambriolage. Naturellement elle était venue au bastion pour nous demander de l'aide mais voilà que Meyer révèle au cambrioleur tout nos dispositif de défense! Le temps qu'il arrive pour nous prévenir, c'était trop tard le larcin était fait. J'me suis donc occupé personnellement de l'affaire et après une nuit complète de chasse, un combat somme toute éprouvant et une traversé de fenêtre suite à une charge - peut-être légèrement exagérée - j'arrive au bastion avec notre coupable.
Arrivant devant l'accueil, j'laisse tomber notre voleur sans ménagement sur le sol. "Meyer! Fous moi cette merde en cellule, j'm'occuperai de l'interrogatoire plus tard!" Léger regard circulaire dans la pièce : Attok me regarde avec une sorte d'incrédulité et de soulagement dans le regard, j'continue à balayer et... "Oh capitaine... Salut!" Ouai bon, y a mieux pour saluer son supérieur mais j'suis pas spécialement connu pour mes manières et mes salutation pompeuses. Puis bon, c'est pas comme si le capitaine s'attendait à ce que je me mette au garde à vous si? "Bon retour parmi nous, c'était bien la capitale il voulait quoi le vi... J'veux dire, le commandant?" J'vais quand même éviter de l'appeler le vieux devant Meyer et Attok, on va se garder un minimum de professionnalisme tout de même. D'ailleurs, nouveau regard vers Meyer, ouai... J'devrais sans doute pas demander la raison de la convocation du capitaine par le commandant aussi ouvertement devant un soldat... Meh, trop tard pour ça!
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Main sur les hanches à attendre qu'une réponse daigne poindre le bout de son nez, Yuduar et son imaginaire fertile commençaient à imaginer bon nombre de scénarios capable d'impliquer tout les protagonistes muets devant lui. Malheureusement la plupart d'entres eux n'étaient clairement pas de bonne augure. Deux doigts montèrent pincer l'arrête de son nez tandis que ses yeux se fermaient pour tenter de canaliser son esprit vers une explication plus rationnel, créant par la même occasion un soupir d'avance lourd de sens. Il n'avait clairement pas envie de jouer le Capitaine sévère mais visiblement il allait devoir tonner un coup histoire de leurs arracher les vers du nez sans quoi ils allaient rester comme ça jusqu'au crépuscule. Mais avant que le premier mot vienne à franchir le pas des lèvres du grand brun, le visage d'Attok se dérida sous l'effet de la surprise, sa bouche formant un cercle muet presque salvateur.
"Lieutenant Rivolti!"
Immédiatement le Capitaine se retourna et derrière eux, revenant probablement d'une mission dans les rues du Grand-Port, se tenait le grand gaillard de Valentino entrain de porter un inconnu inconscient sur son épaule. Tout rayonnant de son habituelle fierté, probablement relevée par la douce sensation d'un devoir accompli. D'une mécanique roulante à l'autre il termina par lâcher son colis devant Meyer qui soudainement arborait un air des plus soulagés, suite de quoi il nota enfin la présence de Yuduar dans l'assemblée présente et s'enquit de le saluer par une manière bien à lui qui arracha un sourire amusé au Capitaine. Il y avait fort à parier que l'affaire menée par Valentino devait avoir un lien avec l'état de mutisme latent qui l'avait accueilli mais hélas pour l'instant le Capitaine avait d'autres Coeurl à fouetter avec son Lieutenant.
"Justement faut qu'on parle tout les deux par rapport à ma réunion avec Höls, j'avais demandé à Attok de te prévenir mais visiblement t'avais l'air occupé on dirais." jetant un coup de menton vers l'homme assommé, il laissa ce simple geste illustrer la pensée de sa phrase "Mission nocturne j'imagine? Sa tête me dit rien là comme ça... Barf', tant que le boulot est fait hein!" Yuduar rigola de bon coeur et avança vers la cour du Bastion en tapant l'épaule de Meyer au passage "Allez hop hop hop Meyer, embarquez nous ça en cellule et allez donc coller un message aux doc' en passant parceque visiblement il a pas l'air dans son assiette le p'tit gars. Rivolti vous me suivez?"
Laissant la suite des opérations de routine aux gardes affectés à la porte, le Capitaine en profita aussi pour congédier Attok afin que le page puisse retourner à ses affaires probablement plus pressante. Il lui demanda néanmoins de contacter la Lieutenant Mugridge afin qu'elle puisse se libérer en soirée, même chose concernant le tandem des Valkyries formé par Masao et Prêth ainsi que de faire demander le Major Windbell par la même occasion. Il prendrais le temps de s'entretenir avec chacun d'eux mais avant que cette suite de réunion ne vienne à s'enchainer il devait d'abord fixer les bases avec Valentino. Car c'était bel et bien à lui qu'il comptait léguer les clés de la maison durant son absence et la tâche n'allait pas être une mince affaire.
"J'imagine que t'as pas encore pris de p'tit déj non?" demanda Yuduar en se retournant vers le Lieutenant "On peut allé se poser aux cuisines pour discuter si tu veux, crois moi que tu risques d'avoir besoin d'une bonne tasse de café noir pour digérer ce qui arrive. Et je te rassure d'avance, rien à voir avec une énième lettre de la commission te concernant ou quoi, tu peux souffler là-dessus. C'est même plutôt l'inverse je dirais... Enfin bref!" le gradé salua les membres de la Cavalerie qui, présents aux écuries du Bastion, étaient entrain de s'occuper de leurs montures de bon matin. Au loin résonnaient déjà les bruits de plusieurs entrainements dirigés de main de maitre par les différents instructeurs spécialisé. Il crut même reconnaitre le ton sévère de Masao entre quelques chocs de lame du côté des quartiers de Valkyrie. Une affaire qui tourne. Arrivés non loin du bâtiment central faisant office de réfectoire pour le Régiment Al Rakija, Yuduar marqua un arrêt pour observer Valentino de haut en bas "Après si tu veux on peut remettre ça à plus tard dans la journée, si t'as besoin de faire une sieste pour avoir les idées au clair par exemple. Parceque je vais avoir besoin de toi avec tout les neurones de fonctionnels donc hésites pas à me dire si t'es dans le coltard. C'est pas comme si j'allais manquer de truc à faire aujourd'hui, ni dans les prochains jours d'ailleurs!"
A son habitude des plus humaines, Yuduar tenait à ce que ces hommes puissent jouir des meilleurs conditions possibles pour exercer dans le cadre dans leurs fonctions. Dans le cas plus spécifique qu'il allait devoir traiter avec Rivolti, il s'agissais carrément de le faire exercer au-delà de ses fonctions habituelles avec justement trois brouettes de responsabilités supplémentaire. Garantir une compréhension et une entente des plus optimales en devenait presque un incontournable pour mener son objectif à bien. Il avait beau savoir que le grand borgne était du genre increvable et toujours prêt à rempiler, il savais tout aussi bien que souvent sa grande gueule formait autant son pire défaut que sa meilleure qualité. L'art de savoir reculer pour mieux sauter lui était inconnu car Rivolti n'était pas le genre d'homme qui connaissait la fonction de reculer, tout simplement. Hélas il allait devoir l'apprendre sur le tas, sans quoi les prochains mois allaient s'avérer plus difficile que prévu. Lui-même en avait fait l'expérience en prenant la suite du feu Capitaine Lomar après qu'il soit tombé au combat prêt de la frontière Nord et Lucy seule sais à quel point ça n'avait pas été une partie de plaisir. Malgré tout cela était resté pour lui une expérience particulière qui avait marqué un véritable tournant dans sa carrière. Qui sais si le scénario n'est pas voué à se répéter aujourd'hui? Enfin... même si dans le cas de Yuduar il est encore en vie et en bonne santé, normalement à quelques lieux de devoir tenir un siège perdu d'avance face à une horde de Wendigo. Quoique avec cette maudite île dans le ciel on est plus vraiment sûr de rien. Mais ça aussi, ce sera un sujet pour une autre fois.
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Le changement c'est - presque - maintenant.
Je sais que je suis un héro, un modèle, le rayon de soleil dans journées orageuses mais je m'attendais pas spécialement à être attendu à ce point : entre Attok qui crie mon nom - mon grade aussi mais retenons mon nom - comme une groupie amoureuse et Meyer qui pousse un soupire de soulagement - bon ça j'peux comprendre - c'est surprenant... Quoi que, la présence du capitaine doit sans doute expliquer cela mais bref, je disgresse! Mon colis livré en express n'est plus que le dernier de mes soucis, le capitaine est revenu de la capitale et donc, de sa discussion avec le commandant et du coup, moi, ça m'intrigue! Alors oui, certains pourraient dire qu'une réunion entre mon boss et... Bah, techniquement, son boss ne me regarde pas mais sérieusement, qui pourrait bien laisser le premier rôle en dehors d'une affaire potentiellement importante? Pas Yuduar apparemment puisque mon supérieur m'affirme qu'on doit justement en parlé. Comme quoi, les grands esprits se rencontrent!
J'ris avec le capitaine à sa remarque : temps que le boulot est fait oui, c'est pour ça que je ne regrette à aucun instant d'être venu dans le sud, malgré les changements que cela a forcément impliqué, on peut dire que c'est plaisant cette ambiance, cette confiance que je n'ai que rarement obtenu lors de mes années à la capitale. Pas de question, pas de doute, pas de remise en cause! Mon supérieur sait que je fais juste ce qu'il faut et temps que le boulot est fait, il va pas me faire chier pour des détails ni remettre mon jugement en question. Une telle marque de confiance, certes cela se mérite, mais quand on parvient à l'obtenir, c'est selon moi un véritable graal pour un garde! "Après vous capitaine!" Dis-je en claquant mes talons l'un contre l'autre dans un semi mouvement de salut, pas besoin d'en faire plus avant de rejoindre mon supérieur. Il a dit de le suivre mais si on veut converser, j'suppose que c'est mieux si j'suis à ses côté que derrière lui comme un clébard qui suit son maître, chose que j'suis pas et pour laquelle le capitaine ne me prend pas.
Nous ne faisons que quelques pas avant qu'il ne me questionne sur mon petit-déjeuner. Effectivement, difficile de nier l'absence de nourriture dans mon estomac vu que j'ai passé mon temps à chercher l'autre connard... Mon appétit est pourtant la dernière chose qui m'intéresse dans ses propos : Besoin d'une tasse de café pour diriger ce qui arrive? Ça c'est vraiment pas rassurant on ne va pas se mentir et cela le devient encore moins lorsqu'il précise qu'il ne s'agit pas d'une plainte de la commission à mon égard! On va pas se mentir, la commission qui râle sur mon comportement, mes fresques ou qui cherche - sans succès - des incohérences ou des manquements dans mes rapports, c'est devenu habituel, on pourrait même dire que je m'en amuse la plupart du temps, agrémentant mes discussions avec le capitaine de quelques moqueries bien amicales du genre "bon ils veulent quoi cette fois?" mais là, ce ne serait pas le cas? "J'dis jamais non à une tasse de café, surtout quand visiblement, elle va être nécessaire!"
Pour que le capitaine dise ça, c'est qu'il se passe quelque chose de somme toute assez grave je suppose... On traverse le bastion assez rapidement, la fourmilière est déjà en effervescence, chaque soldat se trouvant à son post et je regrette même d'avoir raté mon habituel entraînement matinal avec l'avant-garde. Faudrait pas que mes hommes pensent pouvoir se permettre de ne pas être debout à cinq heure pétante le lendemain merde quoi! On approche du réfectoire, nos pas accompagné par le bruit de l'entraînement des Valkyries sans doute et alors que j'suis déjà prêt à entrer, mon supérieur s'arrête, me forçant à faire le même et alors qu'il me regarde de haut en bas - un peu comme s'il était en train de me juger du regard sur je ne sais quel critère - moi j'le regarde circonspect et interrogateur... Remettre ça a plus tard? Sérieusement? Après avoir fait monter la tension jusqu'à ce point? J'me permet un léger ricanement alors que j'arque un sourcil.
"Franchement capitaine? Ça vous ressemble pas de faire mousser comme ça... Vous inquiétez pas pour moi, j'suis plus qu'en forme et bien prêt pour entendre cette terrible nouvelle qui, pour une fois, n'est pas une engueulade des vieux de la commission! C'est dingue, c'est moi qui suis pas au courant de l'affaire et on dirait que c'est vous qui appréhendez le plus!" Un sourire en coin - comme souvent sur ma belle-gueule - j'fais un pas vers l'avant comme pour inviter le capitaine à reprendre la marche. Après tout, il le sait mieux que quiconque, je ne suis pas le genre d'homme à reculer quelle que soit la situation qui se trouve au bout du chemin! C'est peut-être un défaut pour certain mais selon moi, c'est l'une de mes deux plus grande qualité - la seconde étant ma droiture quoi qu'on puisse en dire - posant mon regard sur le capitaine j'hausse les épaules. "De toute façon, vous en avez déjà trop dit! Impossible de me reposer avant d'apprendre le fin mot de l'histoire chef!"
J'ris avec le capitaine à sa remarque : temps que le boulot est fait oui, c'est pour ça que je ne regrette à aucun instant d'être venu dans le sud, malgré les changements que cela a forcément impliqué, on peut dire que c'est plaisant cette ambiance, cette confiance que je n'ai que rarement obtenu lors de mes années à la capitale. Pas de question, pas de doute, pas de remise en cause! Mon supérieur sait que je fais juste ce qu'il faut et temps que le boulot est fait, il va pas me faire chier pour des détails ni remettre mon jugement en question. Une telle marque de confiance, certes cela se mérite, mais quand on parvient à l'obtenir, c'est selon moi un véritable graal pour un garde! "Après vous capitaine!" Dis-je en claquant mes talons l'un contre l'autre dans un semi mouvement de salut, pas besoin d'en faire plus avant de rejoindre mon supérieur. Il a dit de le suivre mais si on veut converser, j'suppose que c'est mieux si j'suis à ses côté que derrière lui comme un clébard qui suit son maître, chose que j'suis pas et pour laquelle le capitaine ne me prend pas.
Nous ne faisons que quelques pas avant qu'il ne me questionne sur mon petit-déjeuner. Effectivement, difficile de nier l'absence de nourriture dans mon estomac vu que j'ai passé mon temps à chercher l'autre connard... Mon appétit est pourtant la dernière chose qui m'intéresse dans ses propos : Besoin d'une tasse de café pour diriger ce qui arrive? Ça c'est vraiment pas rassurant on ne va pas se mentir et cela le devient encore moins lorsqu'il précise qu'il ne s'agit pas d'une plainte de la commission à mon égard! On va pas se mentir, la commission qui râle sur mon comportement, mes fresques ou qui cherche - sans succès - des incohérences ou des manquements dans mes rapports, c'est devenu habituel, on pourrait même dire que je m'en amuse la plupart du temps, agrémentant mes discussions avec le capitaine de quelques moqueries bien amicales du genre "bon ils veulent quoi cette fois?" mais là, ce ne serait pas le cas? "J'dis jamais non à une tasse de café, surtout quand visiblement, elle va être nécessaire!"
Pour que le capitaine dise ça, c'est qu'il se passe quelque chose de somme toute assez grave je suppose... On traverse le bastion assez rapidement, la fourmilière est déjà en effervescence, chaque soldat se trouvant à son post et je regrette même d'avoir raté mon habituel entraînement matinal avec l'avant-garde. Faudrait pas que mes hommes pensent pouvoir se permettre de ne pas être debout à cinq heure pétante le lendemain merde quoi! On approche du réfectoire, nos pas accompagné par le bruit de l'entraînement des Valkyries sans doute et alors que j'suis déjà prêt à entrer, mon supérieur s'arrête, me forçant à faire le même et alors qu'il me regarde de haut en bas - un peu comme s'il était en train de me juger du regard sur je ne sais quel critère - moi j'le regarde circonspect et interrogateur... Remettre ça a plus tard? Sérieusement? Après avoir fait monter la tension jusqu'à ce point? J'me permet un léger ricanement alors que j'arque un sourcil.
"Franchement capitaine? Ça vous ressemble pas de faire mousser comme ça... Vous inquiétez pas pour moi, j'suis plus qu'en forme et bien prêt pour entendre cette terrible nouvelle qui, pour une fois, n'est pas une engueulade des vieux de la commission! C'est dingue, c'est moi qui suis pas au courant de l'affaire et on dirait que c'est vous qui appréhendez le plus!" Un sourire en coin - comme souvent sur ma belle-gueule - j'fais un pas vers l'avant comme pour inviter le capitaine à reprendre la marche. Après tout, il le sait mieux que quiconque, je ne suis pas le genre d'homme à reculer quelle que soit la situation qui se trouve au bout du chemin! C'est peut-être un défaut pour certain mais selon moi, c'est l'une de mes deux plus grande qualité - la seconde étant ma droiture quoi qu'on puisse en dire - posant mon regard sur le capitaine j'hausse les épaules. "De toute façon, vous en avez déjà trop dit! Impossible de me reposer avant d'apprendre le fin mot de l'histoire chef!"
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Esquissant un sourire, Yuduar approuva silencieusement les dires de Valentino en hochant de la tête et non sans renforcer le tout d'un haussement de sourcil amusé. Il est vrai que quelque part il appréhendait la discussion à venir tout comme il appréhendait aussi l'énormissime réorganisation qui allait s'en suivre et qui rythmerais toute sa semaine jusqu'à son départ pour la Capitale. Au final peut-être aussi que le Capitaine se faisait du mouron pour rien et que l'affaire allait tourner sans aucunes difficultés, que Valentino allait s'avérer plus qu'à la hauteur pour la charge, c'était une possibilité. Par plus d'une occasion il avait démontré bien des talents tant de soldat que de meneur d'homme, même si Capitaine requiert bien des qualités encore différentes il avait toujours ce don de surprendre malgré tout en sortant une énième carte de sa poche. La principale différence allait clairement être que cette fois tout les yeux de la Commission allaient être braqués sur eux, tant pour le remplacement de la Capitainerie du Sud que du siège du Commandant à la Capitale. On pourrait penser que ni Al Rakija ni Rivolti ne seraient étrangers à une telle pression, les deux profils étant déjà largement discutés par les cols-blancs de la Garde, pourtant Yuduar savait très bien que l'afflux de pression qu'ils allaient subir serait bien plus grand encore. Ce dernier fait était d'avance celui qui l'enchantait le moins.
"Allez, en piste donc!" se contenta de commenter le grand brun en rigolant.
Emboitant le pas de son Lieutenant, le Capitaine salua en passant le personnel de cuisine visiblement surpris de les voir débarquer de bonne heure tout les deux. C'était à la fois tardif pour un petit déjeuner et trop en avance pour un déjeuner, pile l'heure favorite que Yuduar nommait savamment celle du casse-croute en temps normal. Derrière les épais murs de roche, la voix rocailleuse de Chef était déjà entrain de battre la mesure des préparatifs de la journée. Si il y a bien une pièce du Bastion qui continuerait de tourner en autonome et ce qu'importe qui est le Capitaine en fonction, ce serais sans doute le réfectoire. Chef était aussi paternel qu'impitoyable avec ses commis.
"Vous pourriez nous amener un grand pot de café avec deux tasses? Et de quoi se caler une dent creuse si vous avez des restes de ce matin aussi." s'installant séant après s'être tiré une chaise, le Capitaine alpagua un page qui aidait les commis à nettoyer le hall du réfectoire. Prenant les ordres de son supérieur, la petite brune avec sa coupe au carrée lui répondit par un sourire et s'en retourna aux cuisines "Bon, il vas être temps de se mettre à table! Dans tout les sens du terme, héhé!" Yuduar se frotta les mains par avance puis s'étira comme un chat "Alors, par où commencer..."
"Mais si c'est pas la voix du Capitaine que j'entend là!"
"Ah, Chef!" interrompu dans sa lancée, il se retourna pour aviser la silhouette imposante du maitre des lieux qui se tenait dans l'encadrure de la porte menant aux fourneaux "On se fait une réunion de premier ordre sur le pouce en même temps qu'un casse-dalle! Je vous aurais bien inviter à table mais ça vas être boulot plus que ragot si vous voyez le genre!"
"Pas d'bile, j'ai une terrine de lapin qui vient de se terminer, vous allez me faire gouteur entre deux affaires tient! Un p'tit blanc frais avec ça?"
"Oh... J'étais plus dans l'idée d'un café et d'un pain beurré mais si vous prenez par les sentiments hein... Rivolti, ça vous vas?" jouant une fausse hésitation divulguée d'avance par un grand sourire entendu, le Chef s'esclaffa et pris cette déclaration comme la seule approbation dont il avait besoin. Soucieux de ne pas les déranger plus longtemps, il rabattit son torchon sur son épaule et s'en retourna à ses cuisines "Ouais donc je disais, par où commencer. C'est un peu le bordel à la Caserne en ce moment, j'imagine que t'as entendu tout le foutoir qu'il y a eu autour de l'affaire Brando avec l'enlèvement de la Reine au nez et à la barbe de la Royale? C'était quoi, quelques lunes avant tout le bazar qu'on a maintenant sur les bras avec l'Île Volante. Bref, les choses s'accélèrent là-haut et les huiles sont bien décidées à faire une opération coup de poing. Et quand je dit les huiles je parle surtout de Höls qui est remonté comme un coucou, il a jamais été bien tendre mais là clairement il à visiblement à coeur de marquer un exemple en ce qui concerne la sécurité de la famille royale. Bref, ça c'était en gros le sujet et le cadre du pourquoi du comment il m'as demandé en réunion au pied levé à la base." le décor de posé, Yuduar marqua un temps qui tomba à point nommé car un commis arriva au même moment avec un plateau chichement chargé entre les bras. Café, miche de pain, motte de beurre salé, une assiette avec de belles tranches de terrine et un pichet en terre cuite suintant du vin frais qu'il devait contenir. Avec tout ça ils n'allaient clairement pas mourir de faim au fil de la discussion au moins, ça c'est certain. Une fois assuré que son Lieutenant avait digéré les informations de base, Yuduar qui était déjà entrain de remplir leurs tasses de café enchaina avec le premier élément central digne d'être nommé "Du coup avec tout ça. Höls vas diriger lui même une équipe de terrain triée sur le volet qui sera chargée de faire la courette à Brando pour lui passer les fers aux poignets. Sauf que t'imagines bien que la Commission allait pas prendre d'un bon oeil que le Commandant en personne laisse son bureau vacant. Il m'as donc été proposé de remplacer Arban pendant le temps de l'opération." nouvel arrêt, il releva son regard d'ambre pour le planter dans les iris de Valentino. Vif d'esprit comme il l'était, il avait déjà dut commencer à comprendre où Yuduar allait en venir avec tout ça "Une offre que j'ai donc acceptée."
A n'en point douter que le Lieutenant Rivolti allait déjà avoir des choses à dire sur le sujet, si ce n'est des questions sur les tenants et aboutissants d'une telle décision. Tant celle de son Capitaine que celles de leurs supérieurs siégeant à la Capitale. Il ne voulait pas l'assommer sous un trop plein d'information d'une traite et aussi céda t-il la main pour laisser le temps à Val' d'éclaircir les points qui lui paraissaient nécessaires. Car la suite n'allait pas être plus simple, bien au contraire.
Image de profil : Succès : Cristaux : 5721MESSAGES : 1220COULEUR : #ff6600Valentino RivoltiLa Garde
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Le changement c'est - presque - maintenant.
J'préfère ça! Le capitaine le sait, j'suis un homme d'action moi, c'est pas mon genre de prendre le temps de souffler temps que tout n'est pas réglé. Pas qu'il y ait du mal à cela hein, j'comprends que certains aient besoin de se reposer après une nuit animée mais pas moi! J'peux pas me permettre ce genre de luxe, j'ai encore bien trop à prouver et bien trop à accomplir, j'me reposerai une fois à la retraite ou une fois mort! Du coup, comme le dit si bien mon supérieur, en piste! C'est mieux ainsi de toute façon, j'suis trop impatient de savoir ce qui peut bien le mettre dans cet état pour ne fut-ce que penser à souffler un coup!
Direction la cuisine donc, c'est pas réellement habituelle de me voir ici en cette heure. Habituellement, c'est le capitaine qui vient discuter avec le chef en buvant un godet ou deux, moi, j'ai plutôt tendance à venir bien plus tôt, avant l'heure du déjeuner, avant même que la plupart des hommes ne soit debout pour ce que j'appel "ma préparation" : le petit café, noir, serré avant l'entraînement matinal! C'est pas tout le monde qui est debout à cinq heure juste pour un café mais la cuisine, c'est juste exceptionnel! Tout le monde est à son affaire, peu importe l'heure de la journée - ou même de la nuit - c'est réglé comme un tempus! Sérieusement, j'suis heureux de voir que l'avant-garde s'améliore, j'ai plus de manquement aux entraînements matinaux et j'suis fier de mes hommes mais l'organisation du chef et de ses commis? C'est exemplaire vraiment!
J'prends place alors que le capitaine passe commande devant le regard surpris d'une jeune demoiselle travaillant dans la cuisine, faut dire que voir le capitaine et le lieutenant ensemble, ça doit surprendre. Pas qu'on soit jamais ensemble loin de là mais, c'est rare qu'on vienne becter tout en discutant des affaires concernant le régiment on va pas se mentir. Généralement c'est dans son bureau autour d'un verre d'alcool fort appréciable, pas dans les cuisines avec un café qui promet un méchant mal de crâne... Le capitaine s'apprête à prendre la parole mais nous voilà interrompu par le maître des lieux, pas spécialement inattendu ni gênant en réalité, un léger sourire à la mention de vin blanc, il est tôt mais si on me prend par les sentiments...
"Pas besoin de me demander pour ça Chef! Comment refuser une telle offre?" Autant joindre l'agréable au nécessaire après tout... Le Chef s'en va et la discussion peut reprendre, ou commencer, bref avoir lieu... J'écoute avec attention mon supérieur, l'affaire Brando! Ouai, comment ne pas en avoir entendu parler de cette merde là? Un criminel qui enlève la reine alors qu'elle était entouré de ses précieux soldats d'élites? Tu m'étonnes que ça fait jaser, j'ai pas de mal à croire que la commission ait gueulé dans quelques casques, pas de mal à croire non plus que le commandant en personne s'intéresse à cette histoire, on parle de la reine bordel c'est pas comme s'il avait kidnappé Gertrude la poissonnière! L'île volante, une autre saloperie, bien plus proche de nous vu sa proximité avec les côtes. J'me doute que ça aussi ça doit faire trembler les hautes instances vu qu'on n'a absolument aucune idée de ce que c'est ou de ce que ça fou là... J'veux bien croire que Höls soit insatisfait de toute cette merde et qu'il ait décidé de s'en mêler. Ça m'explique pas forcément pourquoi il a appelé le capitaine en réalité... Réunion avec tous les capitaines pour gueuler des ordres? Pas impossible mais difficile à croire, la réaction du capitaine colle pas avec ça.
La boustifaille arrive, me laissant un peu sur ma faim... Un comble quand même! J'me sers une tasse de café en remerciant d'un hochement de tête la demoiselle et j'prends une gorgée, regardant le capitaine comme une invitation silencieuse à poursuivre, pour l'instant j'ai rien entendu qui me demande une grande dose de caféine, juste une exposition des faits... La suite par contre, ça me fait relever un sourcil! Höls veut aller lui-même à la chasse à l'écoterroriste? Ok pour une opération coup de poing c'est une opération coup de poing mais du coup... Oh putain, il va me falloir plus de café! J'suis pas con et si le commandant quitte son fauteuil... Bah ouai, le capitaine me le confirme, faut quelqu'un pour prendre sa place et, vu qu'il m'en parle dès son retour, sa dernière phrase n'est qu'une confirmation, il a accepté...
"J'comprends bien tout ça, en réalité j'peux pas dire que ça me surprenne tellement." Dis-je en prenant un bout de pain et de la terrine, plus par automatisme d'avoir tout cette bouffe devant le nez qu'autre chose. "Ce Brando... En enlevant la reine il a frappé fort! Tous les yeux sont sur lui mais aussi sur la garde, la royale bien-sûr mais également les hautes instances! Comment un inconnu a-t-il pu faire un tel coup? Pas étonnant que Höls soit remonté!" Ne dit-on pas qu'un groupe a la force de son leader? Même s'il n'en peut rien, le commandant doit se retrouver pointé du doigt d'une certaine manière. "Mais du coup, ma question principale c'est... Et ici? Non parce que commandant et capitaine du sud? J'veux pas dire que la double casquette vous irait pas bien mais vu la situation actuelle, ça risque pas d'être compliqué? On peut pas réellement se permettre de relâcher la vigilance avec le caillou flottant là..." Dis-je en reprenant une gorgée de café.
Direction la cuisine donc, c'est pas réellement habituelle de me voir ici en cette heure. Habituellement, c'est le capitaine qui vient discuter avec le chef en buvant un godet ou deux, moi, j'ai plutôt tendance à venir bien plus tôt, avant l'heure du déjeuner, avant même que la plupart des hommes ne soit debout pour ce que j'appel "ma préparation" : le petit café, noir, serré avant l'entraînement matinal! C'est pas tout le monde qui est debout à cinq heure juste pour un café mais la cuisine, c'est juste exceptionnel! Tout le monde est à son affaire, peu importe l'heure de la journée - ou même de la nuit - c'est réglé comme un tempus! Sérieusement, j'suis heureux de voir que l'avant-garde s'améliore, j'ai plus de manquement aux entraînements matinaux et j'suis fier de mes hommes mais l'organisation du chef et de ses commis? C'est exemplaire vraiment!
J'prends place alors que le capitaine passe commande devant le regard surpris d'une jeune demoiselle travaillant dans la cuisine, faut dire que voir le capitaine et le lieutenant ensemble, ça doit surprendre. Pas qu'on soit jamais ensemble loin de là mais, c'est rare qu'on vienne becter tout en discutant des affaires concernant le régiment on va pas se mentir. Généralement c'est dans son bureau autour d'un verre d'alcool fort appréciable, pas dans les cuisines avec un café qui promet un méchant mal de crâne... Le capitaine s'apprête à prendre la parole mais nous voilà interrompu par le maître des lieux, pas spécialement inattendu ni gênant en réalité, un léger sourire à la mention de vin blanc, il est tôt mais si on me prend par les sentiments...
"Pas besoin de me demander pour ça Chef! Comment refuser une telle offre?" Autant joindre l'agréable au nécessaire après tout... Le Chef s'en va et la discussion peut reprendre, ou commencer, bref avoir lieu... J'écoute avec attention mon supérieur, l'affaire Brando! Ouai, comment ne pas en avoir entendu parler de cette merde là? Un criminel qui enlève la reine alors qu'elle était entouré de ses précieux soldats d'élites? Tu m'étonnes que ça fait jaser, j'ai pas de mal à croire que la commission ait gueulé dans quelques casques, pas de mal à croire non plus que le commandant en personne s'intéresse à cette histoire, on parle de la reine bordel c'est pas comme s'il avait kidnappé Gertrude la poissonnière! L'île volante, une autre saloperie, bien plus proche de nous vu sa proximité avec les côtes. J'me doute que ça aussi ça doit faire trembler les hautes instances vu qu'on n'a absolument aucune idée de ce que c'est ou de ce que ça fou là... J'veux bien croire que Höls soit insatisfait de toute cette merde et qu'il ait décidé de s'en mêler. Ça m'explique pas forcément pourquoi il a appelé le capitaine en réalité... Réunion avec tous les capitaines pour gueuler des ordres? Pas impossible mais difficile à croire, la réaction du capitaine colle pas avec ça.
La boustifaille arrive, me laissant un peu sur ma faim... Un comble quand même! J'me sers une tasse de café en remerciant d'un hochement de tête la demoiselle et j'prends une gorgée, regardant le capitaine comme une invitation silencieuse à poursuivre, pour l'instant j'ai rien entendu qui me demande une grande dose de caféine, juste une exposition des faits... La suite par contre, ça me fait relever un sourcil! Höls veut aller lui-même à la chasse à l'écoterroriste? Ok pour une opération coup de poing c'est une opération coup de poing mais du coup... Oh putain, il va me falloir plus de café! J'suis pas con et si le commandant quitte son fauteuil... Bah ouai, le capitaine me le confirme, faut quelqu'un pour prendre sa place et, vu qu'il m'en parle dès son retour, sa dernière phrase n'est qu'une confirmation, il a accepté...
"J'comprends bien tout ça, en réalité j'peux pas dire que ça me surprenne tellement." Dis-je en prenant un bout de pain et de la terrine, plus par automatisme d'avoir tout cette bouffe devant le nez qu'autre chose. "Ce Brando... En enlevant la reine il a frappé fort! Tous les yeux sont sur lui mais aussi sur la garde, la royale bien-sûr mais également les hautes instances! Comment un inconnu a-t-il pu faire un tel coup? Pas étonnant que Höls soit remonté!" Ne dit-on pas qu'un groupe a la force de son leader? Même s'il n'en peut rien, le commandant doit se retrouver pointé du doigt d'une certaine manière. "Mais du coup, ma question principale c'est... Et ici? Non parce que commandant et capitaine du sud? J'veux pas dire que la double casquette vous irait pas bien mais vu la situation actuelle, ça risque pas d'être compliqué? On peut pas réellement se permettre de relâcher la vigilance avec le caillou flottant là..." Dis-je en reprenant une gorgée de café.
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Au regard et à l'attitude de Valentino en face de lui, Yuduar pouvait comprendre sans difficultés que le Lieutenant était à sa manière entrain de faire l'addition logique de son récit d'introduction. Avec probablement une interprétation déjà cousue de fils blancs quant à la finalité d'où le Capitaine voulait en venir. Pendant qu'il était entrain de s'exprimer, c'est à son tour que le grand brun s'affaira à se remplir une tasse de café jusque ras-bord et à se tartiner une belle tranche de pain. Le blanc attendra la deuxième acte avant de faire son entrée, à la manière de ce qu'il avait à préparer avec Valentino il se devait d'amener chaque choses en son temps.
"Ah ça pour frapper fort c'est peu de le dire." commenta Yuduar en haussant deux sourcils qui en disaient long sur ce qu'il en pensait réellement. Hekmatyar devait en baver sévère depuis cette affaire, lui qui s'était plié en quatre pour redorer le blason de la Royale depuis le drame de la famille de l'Epée avait clairement pas besoin de ce genre de publicité pour ses troupes. Pourtant le Capitaine du Sud en connaissait un rayon dans l'art de réussir à faire son bonhomme de chemin malgré les détracteurs, toujours est-il qu'il aurais pas aimé être à sa place pour rien au monde. Mais revenant au sujet principal, il ne pus s'empêcher d'esquisser un petit sourire en coin lorsque Valentino posa la fameuse question de "Et ici?". Il avait même surement compris la suite de lui-même à vrai dire mais tenais a l'entendre de vive-voix.
"Compliqué ce serais aussi peu de le dire ouais. Tu sais ce qu'on dit, à courir après plusieurs Lumios on finit par en attraper aucuns. L'idée de la double-casquette à même pas été considérée, Arban a beau pas être tendre avec moi ça aurait été un risque pour la sécurité du Royaume de m'attendre au coin de deux tableaux aussi gros que ceux-là. Donc ouais, non..." prenant une inspiration pour mieux relâcher un soupir aux notes presque résignée, Yuduar s'arrêta un temps au précipice de ce qui allait être leur plat principal "Du coup vas me falloir un remplaçant ici pendant que moi je joue le remplaçant là-haut." nouveau temps, une gorgée de café assez timide face à la chaleur de la boisson, son regard d'ambre ne décrochant pas de l'oeil unique du Lieutenant en face "A partir de là tu dois bien te douter du pourquoi du comment fallait qu'on discute là de bon matin j'imagine. A défaut du Capitaine c'est les Lieutenant qui gèrent et Mugridge est encore trop verte pour récupérer mon paletot à plein temps." reposant sa tasse devant lui en gardant une main contre pour se réchauffer, il attrapa sa tartine pour en engloutir un beau morceau "Donc pendant que je joue le Commandant Intérimaire, j'aurais besoin que tu prennes en charge la Capitainerie du Sud. Pour une durée de vas savoir combien de temps selon comment l'affaire Brando évolue en plus."
Se reculant sur son dossier jusqu'à faire basculer sa chaise sur deux pieds, une manie de sale gosse qui ne l'avait jamais quittée malgré les années, Yuduar une fois de plus laissa une courte pause s'installer pour assurer la fluidité de leur échange. Il en profita pour terminer sa tartine et continuer d'entamer sa tasse de café qui lui faisait un bien fou.
"Avec tout ce que ça peut impliquer j'imagine que t'as plus d'une question sur le sujet, personnellement j'ai prévu de prendre ma journée rien que pour ça, on a une petite semaine devant nous avant que je sois rappelé à la Capitale pour prendre mes nouvelles fonctions."
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Le changement c'est - presque - maintenant.
J'me doute bien que la double casquette était pas réellement une option, on va pas se mentir ce serait un beau bordel! Surtout que j'vois mal le bureau du commandant rester vide, le capitaine va donc prendre la route de la capitale - une nouvelle fois - pour poser son postérieur sur la chaise d'Höls, cela semble logique mais malgré tout, j'm'interroge réellement sur nous dans le sud du coup. Faut donc comme il le dit si bien, un remplaçant pendant que lui joue les remplaçants... Oh bordel! Va me falloir un bien plus grand café c'est un fait! Non parce que bon, ça va demander pas mal d'ajustement on va pas se mentir! Aletha est pas là depuis longtemps, j'suppose qu'on pourrait se partager le boulot mais malgré tout ça va jouer sur nos propre responsabilité, à moins qu'on ne trouve un truc avec Solveig et Sammael? Les Valkyries devraient pouvoir aider voir pourquoi pas Thépa? Elle est plus au top mais... Une minute... QUOI?
J'manque de m'étouffer avec l'énième gorgée de café que j'étais en train de prendre, toussant fortement en frappant de mon poing contre mon plexus. Putain c'est que s'étouffer avec du café ça vous brûle complètement la gorge en plus! J'avais bien compris qu'il faudrait un remplaçant - ou plutôt que les charges seraient réparties de manière plus ou moins intelligente - mais ça je l'avais pas prévu! Moi? Sérieusement? Non pas que cela me déplaise ou que je ne m'en sente pas capable - façon peut-on réellement se sentir capable dans ce genre de situation? - mais juste... Ce scénario ne fait absolument aucun sens dans mon esprit analytique qui n'est pas si dégueulasse que cela! Non parce que bon, autant l'idée me séduit presque autant que la confiance de mon supérieur gonfle mon estime, pourtant déjà bien développée, mais par les saints nibards de Lucy... Bien-sûr que j'en ai des questions! Et la première, pas forcément la plus pratique, intelligente ou professionnel dans un tel cas, sort tout aussi naturellement que mon étouffement précédent.
"La commission accepte ça?" Bah ouai on comprendra aisément que ça me troue complètement le cul pour le coup je suppose? "Non parce que bon, entre nous... Commandant Al'Rakija et Capitaine Rivolti, même si ça sonne foutrement bien, ça sonne surtout comme le plus grand cauchemar de nos chers supérieurs... Même en rajoutant un intérimaire derrière!" J'suis sûr qu'ils ont grincés des dents quand le capitaine m'a recommandé pour être lieutenant - ou plutôt quand il leur a imposé d'une certaine manière - presqu'autant que quand lui est devenu capitaine! Du coup c'est sans doute l'apocalypse au niveau des vioques... À moins que... "À moins qu'ils comptent justement là-dessus... Si les choses foirent pendant ce double remplacement alors..." Alors on est dans la merde! Putain ils ont vraiment pensé si loin? J'soupire légèrement avant de m'installer confortablement. Une grande occasion de fermer le bec à tous nos détracteurs mais si on se plante, ils auront toutes les cartes en main. "Une journée... Espérons que ce soit assez! Quelles sont les limites de cette prise de position? Qu'en est-il de ma place? J'suppose que si je reprend la casquette faut penser aux autres, Mugridge est trop verte pour que j'lui laisse sur les épaules le boulot de deux lieutenant et moi, mouai... Capitaine et lieutenant en même temps? Pas sûr sauf si on veut faire du boulot qui n'est pas parfait à cent pour cent et c'est hors de question!" Réfléchir, déterminer les meilleurs options et agir! Le capitaine me fait confiance, j'comptes pas foirer ce coup là, c'est pas juste ma réputation qui est en jeu sur ce coup...
J'manque de m'étouffer avec l'énième gorgée de café que j'étais en train de prendre, toussant fortement en frappant de mon poing contre mon plexus. Putain c'est que s'étouffer avec du café ça vous brûle complètement la gorge en plus! J'avais bien compris qu'il faudrait un remplaçant - ou plutôt que les charges seraient réparties de manière plus ou moins intelligente - mais ça je l'avais pas prévu! Moi? Sérieusement? Non pas que cela me déplaise ou que je ne m'en sente pas capable - façon peut-on réellement se sentir capable dans ce genre de situation? - mais juste... Ce scénario ne fait absolument aucun sens dans mon esprit analytique qui n'est pas si dégueulasse que cela! Non parce que bon, autant l'idée me séduit presque autant que la confiance de mon supérieur gonfle mon estime, pourtant déjà bien développée, mais par les saints nibards de Lucy... Bien-sûr que j'en ai des questions! Et la première, pas forcément la plus pratique, intelligente ou professionnel dans un tel cas, sort tout aussi naturellement que mon étouffement précédent.
"La commission accepte ça?" Bah ouai on comprendra aisément que ça me troue complètement le cul pour le coup je suppose? "Non parce que bon, entre nous... Commandant Al'Rakija et Capitaine Rivolti, même si ça sonne foutrement bien, ça sonne surtout comme le plus grand cauchemar de nos chers supérieurs... Même en rajoutant un intérimaire derrière!" J'suis sûr qu'ils ont grincés des dents quand le capitaine m'a recommandé pour être lieutenant - ou plutôt quand il leur a imposé d'une certaine manière - presqu'autant que quand lui est devenu capitaine! Du coup c'est sans doute l'apocalypse au niveau des vioques... À moins que... "À moins qu'ils comptent justement là-dessus... Si les choses foirent pendant ce double remplacement alors..." Alors on est dans la merde! Putain ils ont vraiment pensé si loin? J'soupire légèrement avant de m'installer confortablement. Une grande occasion de fermer le bec à tous nos détracteurs mais si on se plante, ils auront toutes les cartes en main. "Une journée... Espérons que ce soit assez! Quelles sont les limites de cette prise de position? Qu'en est-il de ma place? J'suppose que si je reprend la casquette faut penser aux autres, Mugridge est trop verte pour que j'lui laisse sur les épaules le boulot de deux lieutenant et moi, mouai... Capitaine et lieutenant en même temps? Pas sûr sauf si on veut faire du boulot qui n'est pas parfait à cent pour cent et c'est hors de question!" Réfléchir, déterminer les meilleurs options et agir! Le capitaine me fait confiance, j'comptes pas foirer ce coup là, c'est pas juste ma réputation qui est en jeu sur ce coup...
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Lorsque Valentino mentionna la Commission Yuduar ne pus retenir un haussement de sourcil bien souligné qui en disais long sur le sujet. Le Capitaine termina sa bouchée et s'enfila une rasade de café en écoutant la suite de ce que son Lieutenant avais à dire et pour le coup il ne devais pas être loin de la véritable vérité derrière l'affaire.
"Pour dire vrai je sais pas trop ce que la Commission a pus raconter sur le sujet. Höls était déterminé et il à pas dut franchement leur laisser le choix, faut rappeler qu'en soit c'est lui qui incarne l'exécutif et même si ils peuvent coller un véto et faire trainer l'affaire ils ont besoin d'une raison plus solide que "Ah non pas eux deux!"." rigolant à la simple image de Höls agréable comme une porte de prison entrain de rouster les gars de la Commission, le brun fit tourner le fond de café de sa tasse en regardant le liquide lécher les parois "Parceque dans tout les cas c'est moi qu'il voulais à sa place, à partir de là le glissement de responsabilité est logique pour ce qui nous concerne dans le Sud." dernière gorgée, claquage de langue "Là où t'as surement raison c'est qu'on vas être passé au crible, avant, pendant et surement même après. Déjà que de base ils cherchent le moindre truc pour nous emmerder, là ce sera servi sur un plateau d'argent et ils vont certainement pas se priver. Vas falloir qu'on soit le plus propre possible quitte à se serrer le ceinturon pendant le temps que ça dure."
Une fois de plus il bascula sa chaise sur deux pieds pendant un court instant tout en écoutant Valentino. Ramenant les quatre fers au sol, il rinça le fond de sa tasse avec un soupçon de vin blanc qu'il coula d'un trait ensuite. Mais alors que ses yeux lorgnaient sur la terrine et que ses mains tapotaient le rebord de la table, il se recentra sur les sujets plus prioritaire avant de laissé parler son estomac.
"Tes limites? Hmm... Difficile à dire. Vue de chez moi c'est celles qu'on se fixent entre nous donc autant dire que je te laisse les clés et la prise de décision qui vas avec. A partir de là t'as carte blanche sur la manière de gérer, tu sais à peu prêt bien comment je marche, comment marche le régiment et chacune de ses unités, au final ça revient à battre à peu prêt le même rythme sauf que c'est pas la même voix qui donne les directives. Par contre pour ce qui est de ta place c'est même tarif que moi, je te demanderais pas de faire à la fois l'Avant-Garde et de gérer le reste des troupes, tu prend ma place le temps que moi je suis à la Capitale et côté Avant-Garde faudra te trouver un pélo pour reprendre ton paletot et mener la barque à leur échelle." les mots sortaient au fur et à mesure que les idées fusaient les unes après les autres, comme si Yuduar mouchaient les problèmes uns à uns alors que ces derniers se ruaient vers lui à la manière d'une avalanche "Bien entendu si jamais y'a un truc qui te pose problème ou une situation épineuse, tu peux me sonner directement sur cristal de communication voir m'envoyer quelqu'un à la Capitale, je ferais en sorte de pouvoir être disponible si besoin est." joignant l'utile à l'agréable il attrapa un morceau de pain et commença à s'attaquer à la terrine. Mais alors qu'il en étalait la première tranche, il s'avança d'un cran au centre de la table et le ton de sa voix s'abaissa légèrement "Alathea justement je l'attend au tournant sur cette période, c'est ce qui me permettra de définir si on la garde ou non. Cela reste entre nous bien entendu. Si t'as besoin de renfort tu peux compter sur Solveig, notamment côté Valkyrie, j'ai une entière confiance en elle et vous avez déjà bossés ensembles donc ça devrait bien se passer. Masao s'occupera de reprendre ses quarts si jamais t'as besoin de Sol' sur une autre unité et ainsi de suite selon les mouvements nécessaires."
A la manière d'un échiquier imaginaire, Yuduar déplaçait ses troupes dans son esprit d'un pôle à l'autre en les faisant glisser sur un immense plateau de marbre. De tout les noms et de tout les visages qu'il arrivait à voir clairement, un sentiment de confiance s'en dégageait. Il avait crée la base de son régiment en le triant sur le volet aux côtés d'Emeor à l'époque. Et c'est exactement dans ce genre de situation bien précise qu'il allait pouvoir voir si son instinct s'était avéré bon ou trompeur.
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Le changement c'est - presque - maintenant.
Bon, c'est vrai que c'est Höls qui décide au final mais j'vois comment la commission peut l'emmerder avec cette affaire, ils ont un droit de véto et j'suis sûr que même si le commandant gueule ses ordres, ils doivent jouer leurs cartes dans leur coin en espérant qu'on se plante, au moins ça leur donnerait une véritable raison de nous tomber dessus et vu qu'il leur arrive de le faire sans cela, j'pense bien qu'on risque d'avoir plus de visite des inspecteurs que ce qu'on a l'habitude d'avoir... J'me resserre du café, l'alcool me fait de l'oeil mais vu la situation, on va se serrer la ceinture comme le dit si bien le capitaine, certes c'est sans doute pas dans ce sens qu'il exprimait cela mais bon... Autant prendre les choses au sérieux immédiatement vu la situation dans laquelle on va prochainement se trouver. Faut que je réfléchisse, que j'analyse, que mes décisions soient logiques, précises et efficaces. J'ai carte blanche certes mais ça veut pas dire que j'dois y aller au feeling pour le coup, c'est généralement ma manière de faire et ça m'a toujours réussi mais là, on parle pas de gérer une escouade, un quartier ou une ronde mais de faire tourner toute la boutique au nom du capitaine! Qu'on le veuille ou pas, ça fout la pression mine de rien.
Nouvelle gorgée de café alors que j'suis affreusement silencieux, pas forcément habituelle pour le coup, ceux qui me connaissent savent ce que cela signifie, d'un côté je tremble d'excitation, je suis venu dans le sud parce que je voulais des défis, m'élever, arrêter de frapper ce putain de plafond que l'on m'imposait dans la régulière... Pour le coup, c'est une réussite! De l'autre, j'suis en train de déjà analyser, faire tourner rapidement toutes mes possibilités dans mon esprit : faire tourner la même machine oui mais celui qui dirige change et ça peut avoir des impacts positifs comme négatifs! Certes j'suis lieutenant et j'pense que personne n'a a se plaindre de mon boulot mais, est-ce que les hommes me font assez confiance pour gérer tous le régiment? Mine de rien ça aussi c'est une incertitude quand on y pense. Vient en plus la question d'Alathea, la pauvre va se retrouver juger sur un moment difficile, bon c'est normal en temps que lieutenant mais, faut aussi imaginer ce que je fais si elle craque sous la pression?
Et puis soudain, j'souris doucement. Un paris hein? C'est ce que le capitaine a fait lorsqu'il m'a mené lieutenant, prendre la dernière personne qu'on aurait attendu, celui qui pose problème, qui alimente certaines polémiques... Un choix que j'imagine payant vu qu'au final, c'est carrément un post de capitaine intérimaire qui m'est offert maintenant... Et si moi aussi je tentait le tout pour le tout? Nouvelle gorgée de café avant de poser mes coudes sur la table, joignant mes doigts et posant mes mains devant mes lèvres, cachant en partie mon sourire déterminé. Masao, Solveig, Mugridge..." Des trois femmes je n'appelle que Solveig par son prénom ce qui en dit long. "J'ai pas encore eu l'occasion de bosser réellement avec Masao. Cependant j'ai pas réellement de doute concernant ses capacités on va pas se mentir." Aucune raison de douter d'elle vu ce que j'en ai entendu et puis, le capitaine lui fait confiance c'est largement suffisant pour moi. 'Mugridge en essai vu la situation, compréhensible... J'pense qu'elle sera parfaitement épaulé concernant les fantassins par le Major Windbell, aucune inquiétude à ce niveau et si jamais, j'sais qu'il y a aussi Petersen qui est un homme de confiance pouvant apporter son soutien à son unité..." Ouai, la gamine est bien entourée c'est sûr. "Solveig, si nécessaire, pourrait aider la cavalerie. J'ai une confiance absolue en Solveig en plus, c'est une excellente cavalière quand sa jument fait pas des siennes... Sans compter qu'avec son arsenal elle est sans aucun doute la mieux placer pour se battre autant au sol qu'en selle..."
Petite pause le temps de la boustifaille, j'ai parlé des Valkyries, des fantassins et de la cavalerie. La logistique et compagnie y a pas réellement besoin de s'adapter, rien bougera niveau organisation pour eux mais reste une unité qui va poser question : l'avant-garde! On l'a dit, j'peux pas gérer deux post faut pas déconner, j'suis narcissique et légèrement orgueilleux selon certains mais j'prendrais pas le risque de laisser mon égo donner du grain à moudre à nos détracteurs... "J'me sens d'humeur joueuse capitaine! L'avant-garde, j'peux pas juste la confier à n'importe qui! J'ai inculqué un certain rythme, certaines habitudes mais même si je gère encore le tout, j'ai déjà un peu réfléchit à la suite..." Une bonne bouchée de pain, et j'hausse les épaules. "Faut dire qu'Emeor n'étant plus là, j'ai pas le choix de reprendre une partie de ses "obligations" et bordel il y en a! À croire qu'il vivait pour le boulot! Bref... On en a déjà discuté une fois, il y a une personne qui est plus souvent sur le terrain avec moi que quiconque, disons que pour le second lieutenant, ce sera un sacré test mais, durant ce changement temporaire, j'vais laisser la tête de l'avant-garde à Drak'gnir!"
Ouai, j'sais bien qu'en premier abord ça semble étrange, et ça a rien à voir avec notre relation hors boulot! J'sais bien qu'elle a la flemme d'un vieux cochon qui vient de bouffer et qu'on pourrait croire que sa sympathie parfois digne d'une porte de prison la bloque dans certaines situation mais, on peut se le dire, c'est sans doute celle qui sait le mieux comment marche mon unité et, ça fait un moment que j'pense à lui donner plus de responsabilités! Un pari osé vu la situation mais, on m'a nommé lieutenant pour défoncer des murs non?
Nouvelle gorgée de café alors que j'suis affreusement silencieux, pas forcément habituelle pour le coup, ceux qui me connaissent savent ce que cela signifie, d'un côté je tremble d'excitation, je suis venu dans le sud parce que je voulais des défis, m'élever, arrêter de frapper ce putain de plafond que l'on m'imposait dans la régulière... Pour le coup, c'est une réussite! De l'autre, j'suis en train de déjà analyser, faire tourner rapidement toutes mes possibilités dans mon esprit : faire tourner la même machine oui mais celui qui dirige change et ça peut avoir des impacts positifs comme négatifs! Certes j'suis lieutenant et j'pense que personne n'a a se plaindre de mon boulot mais, est-ce que les hommes me font assez confiance pour gérer tous le régiment? Mine de rien ça aussi c'est une incertitude quand on y pense. Vient en plus la question d'Alathea, la pauvre va se retrouver juger sur un moment difficile, bon c'est normal en temps que lieutenant mais, faut aussi imaginer ce que je fais si elle craque sous la pression?
Et puis soudain, j'souris doucement. Un paris hein? C'est ce que le capitaine a fait lorsqu'il m'a mené lieutenant, prendre la dernière personne qu'on aurait attendu, celui qui pose problème, qui alimente certaines polémiques... Un choix que j'imagine payant vu qu'au final, c'est carrément un post de capitaine intérimaire qui m'est offert maintenant... Et si moi aussi je tentait le tout pour le tout? Nouvelle gorgée de café avant de poser mes coudes sur la table, joignant mes doigts et posant mes mains devant mes lèvres, cachant en partie mon sourire déterminé. Masao, Solveig, Mugridge..." Des trois femmes je n'appelle que Solveig par son prénom ce qui en dit long. "J'ai pas encore eu l'occasion de bosser réellement avec Masao. Cependant j'ai pas réellement de doute concernant ses capacités on va pas se mentir." Aucune raison de douter d'elle vu ce que j'en ai entendu et puis, le capitaine lui fait confiance c'est largement suffisant pour moi. 'Mugridge en essai vu la situation, compréhensible... J'pense qu'elle sera parfaitement épaulé concernant les fantassins par le Major Windbell, aucune inquiétude à ce niveau et si jamais, j'sais qu'il y a aussi Petersen qui est un homme de confiance pouvant apporter son soutien à son unité..." Ouai, la gamine est bien entourée c'est sûr. "Solveig, si nécessaire, pourrait aider la cavalerie. J'ai une confiance absolue en Solveig en plus, c'est une excellente cavalière quand sa jument fait pas des siennes... Sans compter qu'avec son arsenal elle est sans aucun doute la mieux placer pour se battre autant au sol qu'en selle..."
Petite pause le temps de la boustifaille, j'ai parlé des Valkyries, des fantassins et de la cavalerie. La logistique et compagnie y a pas réellement besoin de s'adapter, rien bougera niveau organisation pour eux mais reste une unité qui va poser question : l'avant-garde! On l'a dit, j'peux pas gérer deux post faut pas déconner, j'suis narcissique et légèrement orgueilleux selon certains mais j'prendrais pas le risque de laisser mon égo donner du grain à moudre à nos détracteurs... "J'me sens d'humeur joueuse capitaine! L'avant-garde, j'peux pas juste la confier à n'importe qui! J'ai inculqué un certain rythme, certaines habitudes mais même si je gère encore le tout, j'ai déjà un peu réfléchit à la suite..." Une bonne bouchée de pain, et j'hausse les épaules. "Faut dire qu'Emeor n'étant plus là, j'ai pas le choix de reprendre une partie de ses "obligations" et bordel il y en a! À croire qu'il vivait pour le boulot! Bref... On en a déjà discuté une fois, il y a une personne qui est plus souvent sur le terrain avec moi que quiconque, disons que pour le second lieutenant, ce sera un sacré test mais, durant ce changement temporaire, j'vais laisser la tête de l'avant-garde à Drak'gnir!"
Ouai, j'sais bien qu'en premier abord ça semble étrange, et ça a rien à voir avec notre relation hors boulot! J'sais bien qu'elle a la flemme d'un vieux cochon qui vient de bouffer et qu'on pourrait croire que sa sympathie parfois digne d'une porte de prison la bloque dans certaines situation mais, on peut se le dire, c'est sans doute celle qui sait le mieux comment marche mon unité et, ça fait un moment que j'pense à lui donner plus de responsabilités! Un pari osé vu la situation mais, on m'a nommé lieutenant pour défoncer des murs non?
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Ecoutant attentivement les remarques de Valentino qui allaient et venaient au fil de leur discussion, un sourire tirait peu à peu les traits de Yuduar. Si au début le Lieutenant avait eu son air léger des plus habituels, il semblerait que le sérieux de la situation commençait à doucement s'affirmer à lui. Le changement était fin voir même imperceptible, son oeil avait plus tendance à fureter d'un coin à l'autre sans réellement trouver de point fixe, ou par moment se figeais dans le vide avec la vision probable d'une des idées qu'il tentait de matérialiser de ses mots. Une attitude sommes toutes normal chez le tout à chacun, mais qui dénotait chez l'habituel Lieutenant Rivolti à l'assurance si souvent inébranlable en façade. Une chose restait néanmoins sûre: il percutait vite, très vite même. Sachant que lui aussi avait passée une nuit rythmée et que le Capitaine l'avait attrapé sur son retour au Bastion, c'était sans réel temps mort dans sa journée qu'il se retrouvait les deux mains dans une nouvelle affaire et pas des moins épaisses. Mais le grand brun connaissait l'amour du risque de son second, au moins aussi prononcé que le sien lorsqu'il s'agissait de faire des cabrioles administratives toutes aussi originales les unes que les autres. Il savait aussi qu'il pouvait lui faire confiance et que si jamais la situation venait à vraiment tourner au drame, il saurait communiquer en temps et en heure pour rattraper le tir.
"Solveig à la Cavalerie? Ma foi ouais ça peut le faire. La Sergent Lizloth et elle ont déjà bossées ensemble, à elles deux ce sera amplement suffisant pour organiser les manœuvres et les patrouilles au long cours." Yuduar se passa la main dans les cheveux et réajusta son bandeau, plus par réflèxe qu'autre chose. Au loin Chef crut qu'il lui faisait signe de la main et s'enquit de l'action du Capitaine d'un froncement de sourcil interrogateur qu'il nia d'un signe de tête et d'un sourire amusé "Pour Mugridge de toute façon tu sais comment je fonctionne. T'es passé par là avec Emeor à l'époque. Puis tu sais ce qu'il nous faut, même si elle a une suite de recommandations longue comme nos deux bras réunis ça veut pas dire qu'elle sera un bon élément pour la dynamique du Régiment. Si elle se repose trop sur Windbell c'est ptét bien lui qu'on passera Lieutenant et elle qu'on laissera Major, ahahah! Quant à Drak'Gnir pour l'Avant-Garde, heh, je plussoie le choix. Je pense qu'un peu de responsabilité lui fera pas de mal et je sais que tu lui fais confiance, je m'inquiète pas de ce côté là pour être honnête."
Embrassant la table du regard il marqua un temps d'arrêt sur la cruche de vin blanc dont la surface en terre cuite perlait de condensation. La seule idée de la fraicheur s'écoulant sur sa langue suffisait presque à l'en faire saliver. Sans parler de la miche de pain a côté qui ne demandait qu'a être dévorée de concert. Une petite onomatopée marqua son hésitation puis il soupira en riant de sa propre indécision.
"Plus on parle et plus ça me donne faim, on dirait pas comme ça mais c'est que ça use de rester le cul vissé à une chaise à se demander comment organiser les choses." un sourire goguenard et un éclat malicieux traversèrent son visage, soulignés d'un clin d'oeil fugace à l'intention du Lieutenant "Tu crois que c'est ce que vivent les gars de la Commission , s'user à rien foutre comme ça?" il parti d'un rire franc à la seule idée des bureaucrates fiers d'accomplir Lucy sais quoi sans même lever le petit orteil, bouffis d'orgueil par une position dont le prestige n'est qu'un miroir de leur imagination "Aaaah, enfin bref. Faudrait qu'on monte dans mon bureau pour que je te montre la répartition des gardes et des emplois du temps. Oh et tu devras aussi te taper la réunion avec l'intendant du Gouverneur, c'est dans deux semaines. Je te laisserais Edgar si tu veux, il te tiendra à jour sur tout ce qui est rendez-vous de cet acabit." frappant par deux fois sur le bois épais de la table, il recula sur sa chaise jusqu'à se lever "En gros on vient de déblayer la surface mais il reste encore le plus gros à faire. Et le plus chiant aussi, on vas pas se mentir. Si tu veux faire une pause profites en un coup, je vais commencer à trier quelques dossiers de manière à ce qu'on puisse enchainer facilement derrière. On peut se retrouver d'ici... une demie-heure, ça t'irait?"
La journée promettait d'être longue et Yuduar devrait surement répéter plusieurs fois les mêmes choses à différentes têtes du Régiment histoire de mettre tout le monde au diapason. Ou peut-être ferait-il une petite réunion de dernière minute histoire de tout rassembler d'un coup. Au risque que Valentino ai à repréciser quelques détails derrière une fois qu'il sera retourné à la Capitale. Dans un cas comme dans l'autre, ils n'allaient pas avoir le temps de s'ennuyer.
Image de profil : Succès : Cristaux : 5721MESSAGES : 1220COULEUR : #ff6600Valentino RivoltiLa Garde
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Le changement c'est - presque - maintenant.
Prendre la place du capitaine durant son absence, ce n'est pas une mince affaire. Si habituellement j'suis le genre grande gueule assurée qui ne doute de rien, je sais ce que ce passage de flambeau signifie : les yeux vont êtres tournés vers le Sud! Ceux de la commission qui ne rateront pas l'occasion de nous sauter à la gorge, ceux de mes pairs qui n'ont pas forcément apprécier ma prise de position quand j'ai quitté la capitale, ceux de mon père également qui a toujours jugé avec intransigeance tout ce que j'ai pu faire dans ma vie... J'ai toujours dis que j'étais le numéro un, celui sur le devant de la scène, cette fois cela risque bien d'être le cas! Et c'est pas tout : en me jugeant, ils vont aussi juger le bastion, nos éléments, le capitaine et ses décisions également! Une pression supplémentaire sur les épaules : je dois être prêt à assumer ces responsabilité et la confiance placée en moi! Bien-sûr c'est une lourde charge mais, n'ai-je pas toujours dis que j'en étais capable? Il faut commencer par juger nos capacités, qu'on le veuille ou non je suis le seul officier! Certes il y a Mugridge mais elle est nouvelle et comme le fait remarqué le capitaine : qu'importe ses recommandations? Dans le Sud ce n'est pas réellement cela qui influence l'avis des autres, faut savoir gagner le respect des troupes pour être un bon officier et c'est pas parce qu'elle a eu des bons résultats à l'académie que c'est joué d'avance.
En ce sens, les deux qui seront là pour l'épauler sont des hommes de confiance, c'est naturel de penser immédiatement à eux! Pour le reste, faut juger des capacités de chacun, c'est aussi une manière de prouver mon implication : est-ce que je connais mes hommes? Est-ce que je suis capable de tirer le meilleur de chacun d'entre eux dans cette situation? Ce n'est pas juste m'asseoir dans le siège de capitaine temporaire qui va décider si ce moment est une réussite ou non, c'est surtout ma capacité à maintenir un statu quo, voir même améliorer les choses, durant l'absence de mon supérieur... Un vrai défi donc! Au moins, j'vois que mes premières idées semblent trouver un écho dans l'esprit de Yuduar : Solveig pour aider la cavalerie au besoin, Khalie à la tête de l'avant-garde de manière temporaire. C'est con mais savoir qu'on a la même idée en tête me rassure légèrement. Je sais que la belle est une flemmarde invétérée mais elle est capable de faire de grandes choses! Lui mettre un peu plus de responsabilité pourra sans doute l'encourager, après tout, personne n'aime rester un simple soldat toute sa vie si?
J'relève la tête, légèrement sortie du cours de mes pensées par la remarque de mon supérieur : la commission? J'ris avec lui sur ce coup, j'imagine bien effectivement les vieux se dire qu'ils ont fait du bon boulot sans bouger de leur fauteuil mais très vite, une autre chose me revient en tête : Putain la commission! J'ai déjà fait la remarque mais penser à l'organisation m'avait changé les idées mais maintenant... "En tout cas, on peut s'attendre à ce qu'ils profitent de l'occasion... Le fantasque qui laisse les rênes au trop controversé Rivolti? C'est une occasion en or pour eux de nous tomber dessus. Bref, j'pense qu'effectivement vaut mieux continuer vers le bureau pour un cours accélérer de ce que je dois savoir!" Pas de repos pour les braves pas vrai? "Une demie-heure c'est parfait! J'vais juste passer par ma chambre histoire de me rafraichir et on pourra attaquer." J'lève alors la main à l'attention de Chef qui me répond en opinant du... Bah du chef en fait... "Si tu peux me préparer plus de café ce serait apprécier! J'pense qu'on va en avoir besoin!" Le temps joue contre nous mais bon, faut ce qu'il faut pas vrai?
Sur ce, je me sépare du capitaine pour me diriger vers ma chambre, le temps de prendre une douche, de vider mon café comme un pilier de bar vide une chope et direction le bureau de Yuduar : pas de doute, ça va être une foutrement longue journée!
En ce sens, les deux qui seront là pour l'épauler sont des hommes de confiance, c'est naturel de penser immédiatement à eux! Pour le reste, faut juger des capacités de chacun, c'est aussi une manière de prouver mon implication : est-ce que je connais mes hommes? Est-ce que je suis capable de tirer le meilleur de chacun d'entre eux dans cette situation? Ce n'est pas juste m'asseoir dans le siège de capitaine temporaire qui va décider si ce moment est une réussite ou non, c'est surtout ma capacité à maintenir un statu quo, voir même améliorer les choses, durant l'absence de mon supérieur... Un vrai défi donc! Au moins, j'vois que mes premières idées semblent trouver un écho dans l'esprit de Yuduar : Solveig pour aider la cavalerie au besoin, Khalie à la tête de l'avant-garde de manière temporaire. C'est con mais savoir qu'on a la même idée en tête me rassure légèrement. Je sais que la belle est une flemmarde invétérée mais elle est capable de faire de grandes choses! Lui mettre un peu plus de responsabilité pourra sans doute l'encourager, après tout, personne n'aime rester un simple soldat toute sa vie si?
J'relève la tête, légèrement sortie du cours de mes pensées par la remarque de mon supérieur : la commission? J'ris avec lui sur ce coup, j'imagine bien effectivement les vieux se dire qu'ils ont fait du bon boulot sans bouger de leur fauteuil mais très vite, une autre chose me revient en tête : Putain la commission! J'ai déjà fait la remarque mais penser à l'organisation m'avait changé les idées mais maintenant... "En tout cas, on peut s'attendre à ce qu'ils profitent de l'occasion... Le fantasque qui laisse les rênes au trop controversé Rivolti? C'est une occasion en or pour eux de nous tomber dessus. Bref, j'pense qu'effectivement vaut mieux continuer vers le bureau pour un cours accélérer de ce que je dois savoir!" Pas de repos pour les braves pas vrai? "Une demie-heure c'est parfait! J'vais juste passer par ma chambre histoire de me rafraichir et on pourra attaquer." J'lève alors la main à l'attention de Chef qui me répond en opinant du... Bah du chef en fait... "Si tu peux me préparer plus de café ce serait apprécier! J'pense qu'on va en avoir besoin!" Le temps joue contre nous mais bon, faut ce qu'il faut pas vrai?
Sur ce, je me sépare du capitaine pour me diriger vers ma chambre, le temps de prendre une douche, de vider mon café comme un pilier de bar vide une chope et direction le bureau de Yuduar : pas de doute, ça va être une foutrement longue journée!
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