Vient ensuite la partie récolte. A défaut de pouvoir user de sa viande, ils peuvent récupérer sa corne et en faire plusieurs armes. Voici quelque chose d'intéressant et avec quoi le borgne est bien plus habitué. Après tout, sa propre armure intégrale comporte du cuir extrait à des créatures provenant de ses chasses. Et si les rumeurs sur les méthodes de minage d'Empyrée s'avèrent réelles, il serait même possible de faire une armure, ce qui ne serait pas inintéressant pour l'aventurier en quête de son nouvel équipement enchanté.
Le bourdonnement qui finit par résonner dans la clairière sonne la fin de la récréation. Et étant donné que l'Héraclès n'était pas vu comme une menace majeure par le meskos, il est plus que probable que si il sonne le repli à l'annonce de ce fameux apictoïde, ce dernier doit être bien plus coriace. Quelque chose qu'il est surement bien plus difficile de vaincre sans magie, surtout sans être équipé pour le terrain. Et tandis qu'ils rebroussent chemin, Sileas finit par reprendre la parole. Après tout, leur expédition a été courte, particulièrement courte. Trop pour apporter la moindre découverte intéressante, et il doit donc assouvir sa curiosité autrement tout en faisant la conversation.
-"Ça fait étrange de chasser sans magie ou presque, on s'y habitue vite et clairement ça limite nos capacités de réponse. Mais par chez nous aussi de nombreuses créatures peuvent servir à fabriquer des armes ou des tenues. Mon armure elle même est doublée avec le cuir d'un monstre géant, particulièrement épaisse et chaude."
Un instant de silence avant qu'il ne finisse par reprendre, cette fois bien plus intéressé.
-"Mais pour le coup cette sortie fut très rapide, à cause de notre inexpérience je présume. Habituellement, combien de temps durent vos expéditions et jusqu’à quelle distance vous pouvez explorer ?"
La réponse vient rapidement, mais elle le surprend un peu. D'après Velasco, les expéditions peuvent durer quelques heures, quelques jours. A peu près comme les leurs. Mais au vu de la faune et de la flore présente, le blond s'était envisagé des expéditions pouvant durer en semaines, avec une lourde logistique. Mais peut être que sa méconnaissance des lieux fait qu'il ne voit pas les dangers qui peuvent être liés à un grand groupe, autre qu'attirer plus aisément des créatures dangereuses. Peut être qu'une partie de la réponse vient dans la phrase à propos des blessures qui s'infectent rapidement dans un lieu si chaud et humide. Tout cela offre à réfléchir à l'aventurier qui essaye encore d'assimiler ce qu'une expédition en un tel lieu pourrait apporter... Et couter.
- Résumé:
- Tandis qu'ils prennent le chemin du retour, Sileas en profite pour poser quelques questions à Velasco sur les expéditions des Meskos, s'interrogeant lui même sur la logistique nécéssaire pour partir plus longtemps dans la jungle ou la montagne
Dans tous les cas, nous n’avons pas trop le temps de niaiser car il faut déjà quitter cet endroit, les bourdonnements étant visiblement plus menaçants que ceux de l’Héraclès. Visiblement une horde ou un groupe d’autres insectes, comme il l’a dit… Chose que l’on n’a pas le temps de vérifier car quelques instants après nous revoilà à rebrousser chemin à pied, avançant assez rapidement dans cette jungle qui ne nous aura accueillis qu’un court instant.
Il nous faut autant voire un peu moins de temps pour refaire le chemin en sens inverse, alors que Sileas laisse sa curiosité prendre le dessus pendant le trajet pour poser les quelques questions qui lui viennent à l’esprit, le tout alors qu’un semblant de calme semble se trouver autour de nous.
– Tout à l’heure avant de partir, vous avez parlé d’un apictoïde si je ne me trompe pas. De quel genre de créature s’agit-il ? Un insecte qui vit en essaim ? Sont-ils aussi imposants que les héraclès ou de plus petite taille ?
Est-ce qu’il s’agit de leur nombre qui pose problème ou leur force et leurs capacités ? Dans tous les cas nous avons fui et c’est sûrement pour le mieux. Après ça, il ne nous restera plus qu’à reprendre la route jusqu’à l’enceinte de la cité, probablement pour rejoindre ce fameux forgeron dont il parlait. Et probablement discuter de la suite, notamment du repas de ce soir comme la chasse n’a pas été bonne de ce côté-là. A moins que les matériaux récupérés ne suffisent à le payer, si ce n’est plus. De toute façon, j’imagine que le guide nous en parlera en temps et en heure.
Empyrée
Siellaris
- Les apictoïdes ? Ce sont des insectes géants semblables à des abeilles, guêpes, frelons… ils vivent tous dans une ruche gigantesque, bien plus loin dans la jungle, elle descend même sous terre. Pour ce qui est de la taille, ça dépend duquel on parle. Les ouvrières sont plus petites par exemple, les butineuses sont un peu plus imposantes. Y a de grandes chances que ça soit l’une d’elles, mais si jamais c’est un soldat… on sera forcés de ressortir les armes.
Il renifle un peu fort tout en coupant un morceau de bois ressemblant à une ronce, aux épines violettes, à portée de bras.
- Non pas que ça me dérange, mais votre amie étant légèrement blessée, on est que trois et vous ne connaissez pas encore bien la jungle. S’rait peut-être mieux de se contenter de l’héraclès pour aujourd’hui. Si vous revenez, on essaiera d’aller plus loin, z’êtes dégourdis ; du moins vous deux j’sais pas comment sont les autres aventuriers.
Vous faites marche arrière, d’autres faussherbes fuient alors que vous quittez la clairière. Certains se ruant vers la carcasse de l’héraclès pour se repaître de ce qu’ils peuvent glaner ça et là, sous la chitine. Il se doivent d’en profiter, d’autres nécrophages ne vont pas tarder à venir prendre leur part, dévorant peu à peu le cadavre pour le faire disparaître en une brochette d’heures à peine. Vous sortez de la jungle en rebroussant chemin et êtes récupérés par Vetle, ce dernier ayant décidé de faire marche arrière avec Sir Praline pour vous ramener également après avoir confié Nari auprès d’une infirmerie. Vetle vous informe que votre compagnon sera vite sur pieds et qu’elle n’a rien de cassé, l’hybride se reposant pour l’instant, avant d’être reconduite vers la frontière. Vous parvenez à revenir vers la Cité en un rien de temps et, plutôt que vous faire revenir au pôle du clan Meskos par lequel vous êtes passés, Velasco choisit plutôt de vous emmener chez lui.
- On va déposer ce qu’on a récupéré chez le forgeron en bas de chez moi, vous explique Velasco. Z’inquiétez pas, c’est un bon ami, il vous fera des bonnes armes, on ira les récupérer plus tard, le temps de se détendre un p’tit peu.
Velasco vous laisse lui indiquer ce que vous désirez comme armes avant d’entrer dans la forge en question. Sur l’enseigne, en forme d’enclume au-dessus de laquelle brille un aiguillon, vous pouvez lire en belles lettres, soignées et rutilantes : « JOSEICO - ARMES, ARMURES & ENTRETIEN ». Vous patientez quelques minutes et votre guide revient vite vous retrouver. Vous montez alors dans sa garçonnière, un petit appartement au second étage d’un immeuble juste à côté de la forge. Le parquet grince lorsque vous entrez et Velasco vous demande de bien vouloir faire attention, quitte à retirer vos chaussures et mettre des pantoufles. La pièce principale est un modeste salon avec plusieurs fauteuils de cuir craquelé, garnis de plusieurs coussins de velours avec diverses broderies en forme de fleurs ou de petits insectes. Le bruit du balancier d’une horloge se fait entendre alors que vous pénétrez dans la pièce et une agréable fragrance de lilas vient vous chatouiller les narines. Une chemise froissée laissée sur un siège lui laisse échapper un juron :
- Zut, il l’a oublié en partant ce matin… Tant pis.
Velasco froisse encore plus le vêtement, en une boule de tissu, avant de l’envoyer dans un coin, sous une table à manger. Se dirigeant vers un cabinet de bois, le Meskos sort une bouteille d’alcool pourpre, presque opaque et, saisissant trois petits verres, en verse une dose dans chacun.
- De la liqueur d’agrippine, ça a un petit goût acidulé, j’aime bien.
Il glisse les verres devant vous et commence à siroter le sien.
- Bon, on a un peu de temps avant que vos armes soient prêtes. On peut aller faire quelques emplettes si vous voulez partir avec un souvenir. J’veux bien vous payer un dernier p’tit truc avant que vous partiez vu que vous avez pas converti de monnaie.
Le jeune homme reprend une gorgée de liqueur.
- Y a pas mal de trucs sympas dans la rue, dites ce qui vous tente et j’vous emmène !
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Vous retournez voir le forgeron.
Vous en ressentez le besoin.
DÉLAI MAXIMUM : Mardi 20 Septembre - minuit.
Plus intéressant est cette histoire de forge une fois de retour dans l'enceinte de cette étrange ville souterraine. Après un moment de réflexion bien plus long, Sileas vient demander un exemplaire d'armes similaires à celles utilisées par Velasco. Si le matériau n'est peut être pas le plus adapté pour cela, elles auront au moins comme bienfait de l'aider à apprendre leur maniement et s'y habituer si jamais il doit en utiliser un jour. Après tout, à sortir avec une forgeronne, il n'a pas réellement de problèmes d'approvisionnement d'armes, juste d'idées sur ce qu'il pourrait utiliser. Et un peu d'espionnage industriel, ça ne fait jamais de mal.
Enfin, tout cela ne sera pas dit a voix haute, bien sur. C'est une nouvelle nation avec qui les liens diplomatiques sont à peine tissés, cela est impensable de déjà vouloir copier leur équipement et leurs techniques. Si impensable que le borgne pourrait se flageller d'avoir eut une telle idée tandis qu'ils finissent dans la garçonnière que l'homme partage... Probablement avec le forgeron. Les verres sont servis, et avant que le blond n'en prenne une gorgée il vient renifler, avant de gouter du bout des lèvres. Ce n'est pas trop fort mais effectivement, le gout est bien plus exotique que ce qu'ils ont l'habitude de consommer. Et quand il vient l'affaire des derniers achats avant de rentrer, c'est l'occasion parfaite pour soulever un point déjà évoqué.
-"Justement, comment se passe le transfert ? Que je sache si jamais je suis amené à revenir, car effectivement je n'avais pas pensé que nos cristaux pourraient avoir cours ici. Quel genre de monnaie utilisez-vous ?"
Puis, rapidement enchainé par l'aventurier qui n'aime pas l'idée de devoir quelque chose à quelqu'un, surtout qu'il ne va probablement pas revoir avant un bon moment. Et qu'il n'avait absolument pas pensé à prendre des cristaux pour ce voyage dans l'inconnu.
-"Sinon votre hospitalité est déjà bien suffisante, je ne voudrais pas en abuser alors que je ne sais pas quand je reviendrais ici pour pouvoir vous rembourser. Quitte à visiter un peu, je crois que ma collègue était intéressée par les différents jardins et zoos que vous pourriez avoir ? Je me trompe, Yellana ?"
Tout en finissant de parler, l'homme tourne son regard vers sa comparse qui est surement plus curieuse que lui en cet instant précis. Sileas attend plus de pouvoir tester ses nouvelles armes, après tout...
- Résumé:
- Profitant de ce moment un peu plus calme, Sileas pose quelques questions sur la monnaie locale, avant de laisser Yellana décider de leur prochaine visite avant le départ.
Dans tous les cas, nous finissons par rejoindre l'enceinte de la ville d'où nous étions parti seulement quelques heures auparavant. Le temps étant à la réflexion pour décider quoi faire de cette chitine finalement. Des pointes de flèche quand même ? Ce serait toujours utile alors pourquoi pas. Il ne restera qu'à voir quel sera l'entretien à avoir avec ce matériau qui est bien méconnu par chez nous. J'imagine que nous aurons le temps d'en discuter au moment de récupérer l'ensemble du matériel. Alors, pendant leur préparation, nous revoilà sortis dans les rues sous les regards des empyréens qui n'ont pas changé depuis et se focalisent plus sur moi maintenant que Nari n'est plus parmi nous.
Le verre nous est proposé et, me rappelant de la dernière fois que j'ai bu quelque chose d'alcoolisé, j'hésite un long moment alors que l'odeur de la boisson s'immisce dans mes narines, attirant mon palais qui aimerait bien goûter à ceci. Bon. On tente. Un peu. Et surtout, essayer de ne pas boire trop vite comme la dernière fois. Je trouverai bien de l'eau sinon si c'est vraiment nécessaire.
– Non tu ne te trompes pas, cela m'intéresserait, mais si c'est trop long ou loin selon les différentes possibilités… J'étais aussi intéressée par ramener un plant qui fait les perles de tapioqueen chez nous. Est-ce que vous savez si ça pousse facilement dans tout environnement ? Le temps a l'air bien différent ici, alors dans un lieu plus frais, est-ce que ça poserait problème ?
Même si le zoo est un lieu que j'aimerais visiter, je ne sais pas trop quel temps il accepterait encore de nous escorter alors, s'il le souhaite, on peut toujours faire au plus rapide. Cela lui laisse les deux possibilités, mais ça dépend aussi du temps qu'il va falloir pour s'occuper des chitines qui ont été déposées au forgeron.
- Résumé:
- - Hésite à boire.
- Confirme que le zoo ça l'intéresse
- Voudrait repartir avec un plant de tapioqueen
Empyrée
Siellaris
- Pour transférer votre argent il suffit de vous présenter dans un bureau de banque, des guichets ont été installés pour convertir vos cristaux. Quand vous arrivez, vous y aller pour changer votre monnaie et en repartant vous repassez pour reconvertir ce qu’il vous reste en cristaux pour retourner sur Aryon.
Pour parfaire son explication, Velasco sort une petite tablette d’un étrange minerai bleuté ainsi qu’un pot d’encre dorée, presque huileuse, qu’il pose juste à côté.
- On paye en utilisant ces deux objets. Si je veux payer, j’inscris le montant à débiter et le destinataire sur la tablette. Elle est taillée dans un minerai spécial qui est lié à une seconde moitié stockée en banque. Ce que j’inscris sur cette moitié apparaîtra sur l’autre, et le personnel bancaire répertorie ainsi les transactions financières. Considérez que l’encre est notre monnaie et la tablette notre moyen de l’utiliser !
Il vous sourit avant de ranger l’attirail qu’il vient de vous montrer dans son escarcelle, dans laquelle vous pouvez remarquer une seconde tablette, celle-ci légèrement rosée.
- On peut utiliser ces tablettes pour communiquer aussi. La moitié avec nous, l’autre dans un centre de communication où est retranscrit le message que l’on veut envoyer sur la moitié de notre destinataire.
Le chasseur, enjoué, s’apprêtait à saisir un pinceau dans sa trousse mais s’arrête subitement dans son élan, tordant la bouche et vous regardant d’un air navré.
- Zut, je comptais vous montrer, mais on a pas la même écriture. Vous ne comprendriez rien… Ceci dit, vous pourriez écrire n’importe quoi je pigerais rien non plus, comme ça pas de jaloux !
Velasco se tourne alors vers Yellana pour répondre à sa question concernant les tapioqueens :
- Hmmm si vous voulez un pot, pas de problème. Mais j’ai pas la main verte faudra demander au fleuriste. Bon, vous voulez voir des animaux, allons-y. Y a une animalerie pas loin, à l’étage d’en dessous, y aura bien un fleuriste pas loin. Puis avec un peu de chance on vous laissera p’tet toucher un ou deux animaux !
Vous suivez le Meskos alors qu’il quitte nonchalamment son domicile et se met en route vers une cage d’escalier. Vous n’avez pas à marcher bien longtemps, après à peine quatre minutes vous vous engouffrez à l’intérieur à la suite du jeune homme. Quelques minutes plus tard vous êtes en dessous, au beau milieu d’un quartier résidentiel avec, ça et là, quelques commerces. Vous remarquez un primeur dont la devanture déborde d’étranges fruits de toutes les couleurs. Une dame enveloppée dans un grand châle à broderies inspectait des fruits violets, à coques pleines de picots, en les humant légèrement. La dépassant, vous remontez l’allée pour arriver jusqu’à la fameuse animalerie dont vous parlait Velasco. Il n’y a personne à l’intérieur, à part une vendeuse rouquine au visage constellé de tâches, ses cheveux noués avec un charmant ruban de soie vermeil. Habillée d’une tunique crème, de braies grisâtre et de bottines de cuir, elle avait attaché un grand tablier dont vous peinez à distinguer la couleur vert bouteille tant il y a des touffes de poil par-dessus. Et, tout autour de vous, vous remarquez une multitude d’animaux confinés dans divers espaces derrière des plaques vitrifiées.
À la droite de Sileas, dans un premier box, se trouvent trois créatures de la taille de petits chiens. Leur pelage aux différentes nuances de vert semble posséder une texture similaire à du gazon et des pattes palmées qu’ils agitent vers vous en les passant sur la vitre. Presque immédiatement, du bruit se fait entendre depuis un autre box, de l’autre côté de la pièce, un oiseau mesurant comme un index se met à cogner contre la vitre à l’aide de son grand bec pointu. Juste à côté de lui, dans l’espace voisin, un reptile aussi jaune qu’un canari dresse deux oreilles mutines, avant d’ouvrir grand la gueule pour bailler allègrement, manifestement réveillé par les tapements de son comparse à plumes. Enfin, à droite de Yellena, un étrange rongeur au corps couvert d’écailles sort d’une maisonnette de bois installée là par le personnel pour lui servir de terrier, sautillant doucement vers une gamelle d’eau dans laquelle il manque de trébucher. La vendeuse rousse se trémousse en se dirigeant vers vous, vous gratifiant d’un grand sourire, ne manquant pas de s’exclamer de surprise en voyant la figure hybride de Yellana.
- Oh… euh…
- Oui, mes amis ici sont étrangers, d’Aryon ! S’écrie Velasco. Et madame ici présente voulait découvrir des animaux de chez nous ! Et quoi de mieux qu’une animalerie pour ça ?
- Une ménagerie ? S’enquit modestement la rousse.
Velasco marque une pause, fronçant les sourcils, pensif.
- Hm, ouais. Mais j’ai la flemme de croiser des gosses dans les zoos populaires là, et j’ai laissé mon attirail de combat chez moi donc j’irai pas m’aventurer dans les ménageries des bourges là. La dernière fois, j’ai pas cédé le passage à la Bérénilde, j’ai cru que les peintres mirages allaient m’étriper sur place.
La vendeuse devint blême avant d’écarquiller de grands yeux hagards, laissant tomber sa mâchoire.
- V… vous avez déjà vu dame Bérénilde ?!
- Ouep. Me demande comment elle peut bouger avec tous ses diamants sur la tronche, m’enfin bref. On vient pour la d’moiselle là oh ! Montrez lui des animaux !
Sur ces entrefaites, la rousse se tourna vers Yellana, se ressaisissant quelque peu, mais la scrutant toujours, à la fois intriguée et dérangée par son hybridation. Ou alors était-ce une forme de curiosité professionnelle… ?
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Vous en ressentez le besoin.
DÉLAI MAXIMUM : Vendredi 30 Septembre - minuit.
Nous commençons de nouveau à nous déplacer suite à la demande de Sileas, nous dirigeant vers leur animalerie. Ils ont donc aussi des petites créatures qu’ils doivent utiliser comme animaux de compagnie. Ceux-ci doivent aussi avoir leurs propres caractéristiques, nous verrons bien cela une fois sur place.
Une fois à l’intérieur, ne m’attardant que moyennement sur la vendeuse après l’avoir rapidement saluée, je me suis tournée vers les petites créatures qui font du remue-ménage depuis notre entrée. L’endroit étant bien calme, cela nous laisse au moins la possibilité de les observer tranquillement sans pour autant se marcher sur les pieds. Etrangement, tous ces petits animaux m’en rappellent d’autres, comme s’ils étaient des chimères ou des cousins plus ou moins proches de ceux que nous avons l’habitude de voir. Je les observe attentivement chacun leur tour, me déplaçant dans la pièce pour voir ceux qui ont bougé depuis que nous sommes entrés dans ce lieu. Un tout vert qui ressemble à une mouffette aquatique, un petit oiseau qui me fait penser à une souris verte, un lézard qui possèdent lui aussi des oreilles de souris, et puis un petit rongeur… un hérisson taupe ? Non, non. Enfin, leurs odeurs ne me rappellent rien de connu et ont sûrement été trouvés dans la nature. Une fois le petit tour terminé, je me rapproche à nouveau de la responsable du lieu, visiblement intriguée et très curieuse par toutes ces petites créatures inconnues. Notamment celle qui me semble être une mouffette aquatique et le petit rongeur.
– Excusez-moi. Pouvez-vous me renseigner à propos des noms de chaque espèce ainsi que de leurs conditions de vie ?
– Ces trois-là sont des époustifleurs. Ils peuvent nager grâce à leurs palmes et utilisent leur queue pour masquer leurs traces et leur odeur pour échapper aux prédateurs ! Ils savent nager mais passent un peu plus de temps sur terre, restant près des cours d’eau. Elle me montre ensuite l’oiseau. Lui c’est un colibrat, il adore le nectar des fleurs alors il le chasse avec son long bec et se défend en fouettant avec sa queue ! Puis au tour du lézard. Ce petit-là est un iguane à miellat, il produit du miellat comestible avec sa bave. Parfait quand on a plus de pot pour le petit déjeuner ! Et enfin le rongeur. Et voici une gerboise blindée, c’est un rongeur qui creuse grâce à ses griffes et sautille. On en trouve autant dans la jungle que dans les terres volcaniques. Ils sont très débrouillards !
Je reste un instant pensive, observant les petits animaux enfermés ainsi que nos deux interlocuteurs, réfléchissant, avant de finalement reprendre la parole.
– Et quelles sont les conditions par chez vous dans le cas d'une adoption ?
Simple curiosité de premier abord. De toute façon, je doute que ce soit accepté que nous puissions ramener l'un d'entre eux avec nous alors qu'il s'agit de notre première visite. Mais, sait-on jamais…
– Il y a quelques documents d'usage à remplir, rien de très complexe sur des créatures comme celles ci.
Velasco enchaîne :
– Ceci dit, votre gouvernement et le notre n'ont pas encore signé d'accord sur l'introduction de créatures sur nos territoires respectifs. En attendant vous ne pourrez pas adopter d'animal de chez nous.
– C'est bien ce qu'il me semblait. Merci pour votre réponse. Je pense que l'on a fait le tour de mon côté. Il te restait quelque chose à voir, Sileas ?
Contente d'avoir pu en avoir un peu plus mais probablement un peu déçue aussi. L'espoir fait vivre dit-on. Autant enchainer pour pouvoir penser à autre chose. Mais, avant de bouger, j'en profite pour graver les petites bouilles observées dans cet endroit avant d'envisager de quitter ce lieu, gardant ainsi un souvenir de notre rencontre.
- Résumé:
- - Rentre dans l'animalerie. En fait le tour.
- Poste des questions sur les animaux présents et demande les conditions d'adoption.
- Enregistre chacune des créatures rencontrées dans son livre mémoire.
- Envisage de partir et demande son avis à Sileas.
Il semblerait donc qu'un travail de recherche et d'information soit nécéssaire à l'homme une fois qu'il sera rentré en terre connue. Mais avant cela, une petite visite de courtoisie de la ville et d'une animalerie pour assouvir la curiosité de Yellana. Cette dernière voit une partie de sa curiosité assouvie par la tenancière des lieux, avant de voir ses espoirs d'adoption essorés, ce qui est assez logique. Il suffit parfois de quelques couples introduits dans un milieu sans prédateur naturel pour détruire un écosystème entier. Si adoptions il y aura un jour, ce sera surement après des tests méticuleux. Surtout que, si la société Empyréenne semble ouverte aux premiers abords, elle semble brusquement se refermer quand l'on passe du rang de touriste à celui de curieux qui l'est un peu trop. Mais cela n'est peut être qu'une impression née des questionnements du blond grognon.
Ce dernier finit par se masser la joue en réfléchissant, portant son regard sur leur guide improvisé. De ses dires, les zoos ne sont pas réellement une possibilité, et l'homme lui même n'est pas sur de vouloir côtoyer des hordes d'enfants, surtout avec sa comparse hybride qui risque d'être le cœur de l'attention. Avec un soupir défait, Sileas pivote vers Velasco avant de lui demander, sans grand espoir.
-"J'aurais bien aimé pouvoir trouver un bestiaire pour étudier votre faune et votre flore une fois rentré de l'autre coté des montagnes, mais cela ne semble pas possible pour le moment. Savez-vous si il existe déjà des dictionnaires de traduction ou quelque chose du genre, pour comprendre votre écriture ?"
La réponse du meskos ne se fait pas attendre, et hélas, elle est aussi prévisible que l'aventurier pouvait s'en douter. Mais cela ne lui coutait rien de demander, il n'aurait pas été à l'abri d'une bonne surprise.
-"Hé bien... devrait y en avoir, un jour. Vous comprenez pas notre écriture, mais nous non plus on comprend pas la votre. Le gouvernement bosse pour que des programmes d'apprentissage puissent ouvrir histoire qu'on puisse se lire mutuellement !"
Ses espoirs douchés telle une chandelle sous la pluie, le blond réfléchit à ce qu'il pourrait bien souhaiter pour son retour. La nourriture, l'on repassera, il faut savoir se montrer sérieux. Les bestiaires, c'est impossible. Reste une dernière chose qu'il pourrait tenter de ramener, de quoi faire plaisir à Sia, quand il la recroisera. Bon, le fait qu'il risque de rentrer de manière précoce risque déjà de lui plaire, mais autant le faire avec un petit cadeau.
-"En ce cas, peut être la dernière chose dont je pourrais être curieux en ce moment, pour ma part. Vous faites des armes et surement des armures à partir de carapaces, mais vous avez surement des minerais et des alliages métalliques ? Pensez-vous qu'il serait possible de repartir avec un petit lingot pour pouvoir l'étudier en rentrant chez moi et peut être en apprendre un peu plus sur votre façon de forger ?"
-"Je suppose que Joseico doit avoir des pierres un peu moins pures dont il se servira pas, il pourra vous en filer une ou deux. Faudra repasser le voir. Sur nos techniques de forges, je connais pas trop les votre, mais on doit avoir un savoir-faire qui se ressemble sur certains points, à en juger par vos armures et armes.
Mais je suppose qu'on travaille les matériaux insectoïdes avec un peu plus de finesse, à mi-chemin entre la forge, le tannage et l'orfèvrerie."
Cette réponse la est déjà un peu plus encourageante. Étudier les pierres et les minéraux qu'ils utilisent pourrait au moins donner une idée des alliages qu'ils manipulent. Hochant la tête et offrant un léger sourire à leur guide, le blond finit par clore.
-"Cela pourrait ravir une forgeronne que je connais, je vous remercie. Pour ma part, je n'ai plus grand chose à voir. Enfin si, encore beaucoup, mais pas lors de cette première découverte de votre culture du moins."
- Résumé:
- Sileas, comprenant qu'il ne pourra pas repartir avec un bestiaire des créatures régionales finit par demander à Velasco si il serait possible d'au moins repartir avec des échantillons de leurs métaux et alliages à rapporter à Sia, histoire de tirer quelques informations utiles.
Empyrée
Siellaris
Après votre escale à l’animalerie, vous repartez en compagnie de Velasco, non sans que la vendeuse de la boutique ne vous offre à chacun un petit sachet de confiseries au miellat d’iguane, fait maison. Elle déplorait de ne pouvoir vous laisser adopter un petit compagnon et tenait absolument à vous voir repartir avec quelque chose de chez elle, en guise de souvenir. Aucun des bonbons ne possède la même forme, ne sont ni harmonieux ni spécialement jolis à regarder, comme des petits graviers de sucre qu’on aurait glissé dans une pochette. Néanmoins, si vous tentez d’en prendre une bouchée, vous pourrez rapidement vous rendre compte que, malgré leur aspect repoussant, les friandises ont un agréable goût et une texture semblable à celle d’un berlingot, avec quelques notes de fruits rouges. Velasco, désireux lui aussi de déguster un peu de sucré, se prend au passage une brioche feuilletée en forme de coccinelle cornue à un vendeur ambulant, dans la rue. Et, sur ces entrefaites, votre guide vous remmène chez le forgeron Joseico afin de voir si celui-ci peut céder quelques matériaux indésirables pour Sileas. Ne voulant pas paraître impoli, le forgeron lui emballe quelques gravats magmatiques provenant des terres volcaniques. Multicolores, les pierres luisent par endroit, comme si des morceaux terreux de gneiss venaient subitement d’être fusionnés avec du bismuth.
- Ça vient du Faiseur d’Arc-en-ciel, explique Joseico en déposant les pierres dans un petit coffret en le tendant à Sileas. On s’en sert pas vraiment, ces gravats là ont pas de propriétés particulières. Des pierres plus nobles peuvent en avoir, mais j’peux pas vous en donner comme ça. Je vous ai quand même donné les meilleurs gravats, vous pourrez en forger une lame aussi résistante que du fer, je gage.
Il va de soi que ces pierres peuvent être enchantées une fois de retour en Aryon, mais Joseico a bien pris soin de ne pas mentionner cela, faisant tous les détours possibles pour ne pas aborder le sujet de la magie et ne souhaitant pas imaginer l’usage d’arcanes sur ses propres matériaux. Et, pour Yellana, afin de ne pas paraître impoli, Joseico lui offre un petit morceau de quartz irisé, lui expliquant qu’il s’agit d’une gemme à sertir ayant poussé après qu’une gouttelette de lave ait suinté sous la terre. Celle-ci n’a beau pas être une pierre noble non plus, elle brille néanmoins d’un éclat ravissant et ressemble à une étoile qu’on aurait décroché de la voûte céleste. Le minage et le commerce de joyaux est un business très sérieux au sein d’Empyrée et Joseico vous partage qu’il serait ravi d’en parler un peu plus si jamais vous revenez le visiter, quitte à vous rendre également sur les terres brûlantes du volcan. Velasco ponctue cela en vous disant que le travail des Meskos est bien différent là-bas de celui qu’ils effectuent dans la jungle et qu’il serait bon de vous voir à l’œuvre sur ce terrain-ci.
- Aller, on te dérange pas plus Joseico, je vais les raccompagner doucement vers le poste-frontière, à petits pas.
Sortant de la forge, Velasco soupire en lorgnant à nouveau sur vos confiseries et entame la marche en se position à votre centre. Sur la marche retour, vous aurez tout loisir de lui adresser sans doute vos dernières impressions ou interrogations pour ce périple…
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DÉLAI MAXIMUM : Samedi 15 Septembre - minuit.
Il a fallu que l’on rentre dans la forge à nouveau pour que mon intérêt pour le sucre se dissipe et que j’observe avec attention ces pierres que l’on ne verra probablement pas ailleurs. D’ailleurs, c’est avec surprise que j’accepte cette gemme que je ne m’attendais pas à recevoir. J’ai intérêt à la garder précieusement, cela me fait un souvenir supplémentaire. Et, même si ça ne compensera probablement pas l’absence d’un petit animal, cela garde un intérêt non négligeable en plus des pointes de flèches que je récupère à ce moment-là.
– Merci beaucoup, j’en prendrai soin.
Après avoir récupéré tout ce que nous étions venus faire ici et les questions enfin répondues, nous sommes de nouveau sortis, sans avoir oublié de dire au revoir à cette personne. Peut-être aurons-nous l’occasion de revenir une prochaine fois. Dans tous les cas, cette journée aura été bien complète et même si nous avons pensé pouvoir rester plus longtemps, il est maintenant temps d’envisager de partir de cet endroit. Le voyage qui nous aura permis de venir jusqu’ici aura donc été plus long. Mais ce n’est pas pour autant que nous devons négliger leur hospitalité. Nous continuons donc de suivre Velasco qui nous guide, refaisant le chemin inverse, pour nous rapprocher de la porte permettant de sortir de ce lieu qui est loin de tout nous avoir révélé.
Alors que nous nous approchons de la séparation, je m’arrête un instant pour observer cet endroit, et enregistre quelques images de plus dans le livre mémoire qui m’accompagne, cherchant à y graver les souvenirs les plus précis des lieux à côté desquels nous passons par ici, tout en essayant de ne pas ralentir les quelques personnes présentes, n’ayant pas d’autres interrogations pour cette fois-ci. Enfin, si, il m’en reste bien, mais cela risque de faire perdre du temps à Velasco alors que l’on ne pourra pas en apprendre beaucoup plus sans faire de détour supplémentaire. Alors, pour cette fois, je profite juste des derniers instants dans cette ville, me préparant à faire le trajet inverse.
- Résumé:
- Récupère la gemme + les pointes de flèches. + suit le guide sans poser plus de questions, enregistrant des "photos" de la ville dans son livre mémoire.?
-"Ne vous en faites pas, je vous remercie déjà sincèrement pour ces pièces qu'une amie pourra examiner. Je reviendrais sans faute si jamais j'ai l'occasion de repasser à Empyrée, et cette fois en pensant à prendre des cristaux pour les échanger contre votre monnaie locale et pouvoir vous prendre des pierres et pouvoir les étudier."
Car le blond ne cache absolument pas l'objectif souhaité, pouvoir étudier et si possible un jour ajouter les avantages de la forge Empyréenne à celle Aryonnaise. La magie du second avec les talents des premiers. Définitivement quelque chose à travailler pour obtenir un jour une armure ou des armes aux propriétés renforcées. Après tout, si il est possible de lier magie et propriétés naturelles, le résultat peut surement devenir explosif. Et à l'évocation des terres volcaniques, le sourire qui commençait à s'apaiser sur le visage de l'homme revient.
-"Et j'adorerais avoir l'occasion de visiter cette fameuse région volcanique. Je pensais venir pour plusieurs semaines et justement avoir l'opportunité d'y aller, mais ce sera surement pour la prochaine fois."
S'ensuit des salutations polies, et la reprise de la marche. Le trio commence à tranquillement se rapprocher du poste-frontière pour déjà regagner leur quotidien après cette journée trop courte mais bien chargée. Sa comparse aventurière occupée à prendre des derniers souvenirs des lieux avant leur départ, Sileas s'adresse à leur guide qui les aura ainsi occupés toute la journée.
-"Et merci à vous pour nous avoir guidés. J'espère avoir l'occasion de revenir, et cette fois ramener quelques spécialités de chez nous pour me rattraper des oublis de cette première visite."
Car outre les cristaux, des spécialités culinaires semblent toujours appréciées, surtout que le meskos semble lui même assez gourmand. Enfin, la fin du trajet s'annonce et arrive à portée de vue, pour les ramener à leur quotidien bien plus calme mais ensoleillé. En effet, si le blond doit noter une chose de ce voyage et de cette couverte, c'est définitivement la surprise de vivre quasi intégralement dans une ville troglodyte... Clairement quelque chose qu'il ne pense pas pouvoir faire.
- Resumé:
- Sileas récupère les pierres et son armure avant de discuter un peu avec le forgeron et accompagner le meskos sur la route retour jusqu'au poste-frontière.
Empyrée
Siellaris
Dans l’ascenseur qui vous reconduit vers le poste-frontière, Velasco ne parvient pas à tenir en place. Le chasseur Meskos se montre plutôt excité de vous revoir, au grand dam du milicien qui, finissant sa patrouille, avait choisi d'emprunter le même ascenseur que vous. Le pauvre semble regretter de ne pas avoir pris un masque avant de partir patrouiller ; l’infortuné aurait au moins pu lever les yeux au ciel en parfaite discrétion alors que la voix forte de votre guide l’exaspérait passablement. Malheureusement pour lui, Velasco n’a pas conscience de l’impact de son enthousiasme exacerbé et continue ses commentaires joviaux. Après vous avoir rassuré en vous apprenant que Nari se trouve déjà au poste-frontière et s’apprête à prendre le tunnel pour retourner en Aryon, le jeune homme reprend ses envies touristiques pour votre retour prochain. Il salive à l’idée de vous faire goûter des pochons larvaires ou des palettes de scaramouche, en passant par un encas à base de peluches du saurien céleste ou de rameaux d’yggdrasil. Mais, bien évidemment, ce qui le motive le plus reste de vous revoir en action, comme vous avez pu le faire dans la clairière de la jungle.
- Waaaah, bien sûr qu’il faudra aller sur les terres volcaniques ! S’exclame-t-il comme un enfant pressé. Va falloir choisir si on va s’aventurer dans les cavernes cristallines, ou les terres ardentes pour chasser les animaux des laves ! Hm… J’adorerais explorer un peu la contrée lacustre aussi, mais c’est assez loin, à trois ça risque d’être coton, mais pas impossible si vous vous débrouillez aussi bien que contre l’héraclès !
L’ascenseur s’arrête, le milicien en profita pour sortir immédiatement comme s’il faisait le départ d’une grande course. Depuis l’encadrure de la cabine, vous pouvez profiter de la mélodie entraînante d’un orgue de barbarie qui chantonne au gré des mouvements de manivelle de sa propriétaire, une saltimbanque aux cheveux de feu, un loup à voilette sur visage.
- Oh ! La musique me fait penser aussi… P’tet qu’on pourra aussi aller fureter dans les coins des bourges. Je sais que la Bérénilde compte inaugurer un musée de mirages un jour, avec des reproductions de paysages de chez vous. Vous pourriez m’expliquer un peu vos coins, me faire découvrir.
Les portes de l’ascenseur se referment et vous reprenez votre ascension. Personne n’est monté avec vous cette fois, il ne reste que le clerc qui, d’un air monotone, pousse le levier pour mener aux étages supérieurs. L’envie de Velasco d’en apprendre plus sur Aryon se faisait plus évidente, vous avez réussi à piquer son intérêt à vif en combattant devant lui. Il vous fait part des rumeurs qu’il a entendu sur vos activités, des monstres qu’il s’est imaginé vous voir combattre. Le chasseur vous demande s’il est vrai que vous affrontez des esprits, des dragons, femmes serpents et même des fantômes, n’écoutant que d’une oreille vos réponses et préférant tisser ses propres fantaisies. Il évite cependant toute mention de la magie ou d’un quelconque usage de vos pouvoirs, comme si ce non-dit le rassurait, s’imaginant que, peut-être, cela n’était pas si répandu chez vous qu’on le prétendait. Il change rapidement de sujet en abordant également votre écriture, pressé de pouvoir apprendre à vous lire, espérant que le gouvernement se dépêche d’organiser des programmes d’apprentissage.
- Si je viens sur Aryon, un jour, l’endroit que j’ai le plus envie de visiter c’est votre Archipel. Je rêve de voir en vrai ce qu’est « l’océan ». À l’ouest, notre mer est glacée, pleine d’icebergs. L’eau turquoise, le sable chaud, les îles… J’ai envie de voir ça de mes yeux.
Vous arrivez enfin à destination. Les portes de l'ascenseur s’ouvrent à nouveau et en sortez, Velasco marchant à vos côtés plutôt que de vous devancer. Vous avancez silencieusement, Velasco se taisant enfin alors que vous approchez du poste-frontière, ou du moins la salle dans laquelle il vous a récupéré, où vous avez pu croiser Regina Skeeter. D’autres citoyens habillés à la aryonnaise patientent dans l’antichambre donnant sur l’ascenseur menant au tunnel. Avec eux, leurs guides restent là, les surveillant d’un œil attentif. Certains papotent avec leurs protégés étrangers tandis que d’autres demeurent aussi discrets que des ombres ; écrivant sur des porte-documents en se mouvant au gré de gestes aussi mécaniques que ceux des golems de leur cité. Les portes de l’ascenseur glissent alors, révélant l’agent douanier qui vous avait emmené quand vous êtes arrivés. Toujours aussi peu souriant, l’armoire à glace fait signe à plusieurs personnes, dont vous, de s’avancer pour prendre place à ses côtés.
- Bon, je suppose que c’est le moment de vous dire au revoir… Fait Velasco, mélancolique. À la revoyure en tous cas, j’parlerai de vous aux gars du Clan. Allez, rentrez bien. Au plaisir !
Toujours aussi désinvolte, les mains dans les poches, Velasco vous observe alors que vous vous éloignez, rejoignant les autres aryonnais se serrant dans la cabine ; l’agent douanier prenant la majeure partie de l’espace tant il est massif. Depuis l’intérieur, vous pouvez toujours voir votre guide qui vous regarde en souriant alors que les portes se referment doucement. Le voyage retour vers Aryon débute alors, un retour au bercail qui promet de ne pas être forcément de tout repos. Après tout, vous n’avez pas fini de raconter votre périple aux curieux et avides qui n’ont pu être, comme vous, du voyage. Si vous n’avez pu repartir avec une créature de l’animalerie que vous avez visité vous revenez, cependant, avec les souvenirs que vous vous êtes forgés au cours de cette première visite de vos voisins étrangers. Un présent certes doucereux, mais néanmoins inestimable.
Règles
Votre MDJ : Olenna Belmont
A pinger en PV, sur votre fil d’escouade ou dans le salon #event-empyrée sur discord pour toute question ou demande de passage.
PROCHAINE APPARITION MJ : C’est finito !