Empyrée
Célauteam
Le forum est constitué de plusieurs stands et, outre celui de Dozud que vous avez déjà aperçu, vous pouvez en voir un avec plusieurs oiseaux mécaniques qui virevoltent à proximité de leur créatrice, un autre où vous apercevez un homme qui montre fièrement un golem qui peint. Bien que la peinture puisse être jugée trop « abstraite » et, franchement, pas si belle que ça, l’homme n’en démord pas et continue de vanter les mérites de sa création. Sur un autre stand, vous apercevez un homme qui appuie sur un bouton pour allumer une lampe connectée à un gros câble, puis il allume une autre lampe reliée, toujours par un câble, à une autre boîte grise qu’il allume elle-même grâce à un autre boîtier gris mais, cette fois, vous ne voyez aucun câble entre les deux boîtes*. Et puis, là-bas un peu plus loin sur la droite, vous voyez un stand avec une femme qui montre des mélanges chimiques qui oscillent entre deux couleurs de manière régulière. Ce stand-là attire beaucoup l’attention et plusieurs personnes se pressent pour observer cette prouesse.
Si vous regardez plus en détails la foule, vous distinguez deux types de visiteurs -sans vous compter vous : les citoyens curieux et les potentiels riches investisseurs.
- Oui, exactement monsieur. Avec une telle boussole, même derrière des mètres de roche, l’aiguille sera capable de pointer vers le matériau recherché !
Cette voix provient d’un stand collé à celui de Dozud. Il parle si fort que sa voix passe par-dessus le brouhaha ambiant. Cet homme sort ensuite une boussole, qui est exposée sous une cloche de verre, et il la pointe vers un faux mur monté sur un support à roulettes.
- L’aiguille est très sensible. Je la garde donc isolée quand je ne m’en sers pas. Derrière ce mur est disposé un filon de phosophorite pur ! Imaginez maintenant que je suis un mineur au fond d’une des mines du cracheur et que je cherche spécifiquement la dite-phosphorite.
Et, en effet, si pendant une fraction de seconde l’aiguille semble hésiter à pointer le mur, elle se tourne ensuite directement vers votre groupe et se met à trembler, comme si elle était vraiment très attirée dans cette direction. Elle tremble si fort qu’elle finit par se détacher de la boussole et fonce droit dans votre direction. Elle se plante dans le premier obstacle qu’elle rencontre : l’épaule d’Enola. Aucune blessure grave, on tient plus de la fléchette que de la flèche, mais c’est embêtant et, accessoirement, ça peut faire mal.
Dans cette partie du forum, le brouhaha cesse subitement. Tout le monde semble très choqué par ce qui vient de se passer et personne ne bouge. Sauf Colbert qui, après quand même deux bonnes secondes, vient se placer devant vous en demandant ce qui vient de se passer. Le créateur, lui, a l’air très confus et même un peu agacé. C’était impossible qu’une telle chose se produise. Il s’approchera lui aussi de votre groupe pour récupérer son aiguille…
- Qui êtes-vous ? Qu'avez vous sur vous ? Vous cachez de la phosphorite sur vous ?
Il lève un sourcil, suspicieux, l'air de penser que si vous en avez, vous en avez sûrement des tonnes dans vos poches alors...
*note HRP : c’est comme si c’était de la wifi/du bluetooth très rudimentaire.
- Le créateur:
Précisions
PROCHAINE APPARITION MJ : Afin de rendre les échanges plus limpides, rapides et agréables pour les joueurs comme le MJ, indiquez-moi vos actions/vos dialogues avant de poster. Je vous donnerai ainsi des éléments de réponse pour étayer vos textes et vous donnerai le « la » pour poster. Vous pouvez même m’envoyer les passages clés de votre post déjà rédigé pour que je vous dise quoi ajouter en réaction de PNJ. N’hésitez pas non plus à poser un maximum de questions et à communiquer entre vous !
DÉLAI MAXIMUM : 15 octobre (inclus)
ft. Luz Weiss & Naëry Wig
« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda une grosse voix venant se planter, solide sur ses appuis, en face d'elle.
C'était Colbert qui, ne manquant pas un moment pour montrer ses gros bras, exprimait publiquement son agacement devant la situation. Et en effet, la situation était sûrement agaçante de son point de vue puisque ces aryonnais qu'il était sensé surveiller faisaient à nouveau sensation. Enola leva son regard, puisque la jeune aiguille qu'elle tenait ne semblait rien vouloir lui avouer, et eut le temps d'apercevoir un public chuchotant, inquiet, parfois hautain, scrutant la jeune femme du regard ou en contraire n'osant pas la regarder dans les yeux. La jeune femme qui parlait avec Dozud il y a quelques instants avait tiré son petit garçon contre elle.
Enola finit par regarder les sourcils fournis et froncés du garde devant lui et lui répondit d'un hochement d'épaules couplé d'un mouvement de tête qui avaient un petit air de défi. Le propriétaire de l'aiguille apparut subitement dans leur sphère personnelle, passablement agacé, afin de comprendre ce qui pouvait bien se produire.
« Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous sur vous ? Vous cachez de la phosphorite sur vous ?»
C'était un grand homme aux lunettes rondes, qui dépassait Enola d'une bonne tête et demie, ce qui n'était pas suffisant pour l'intimider. Cependant son style chevelu et plumé, alors que des plumes noires sublimaient le travail de détail de son vêtement sur ses épaules, adoucissait la crispation naissante que ressentait Enola au centre de l'attention.
« Je m'appelle Enola Jefferson, et non je n'ai pas de phosphorite sur moi, au risque de vous décevoir. répondit-elle en lui tendant son aiguille du bout des doigts.
- Comment ça vous n'avez rien sur vous, cette aiguille est calibrée pour pointer vers la source la plus chargée en magie et... Hm Il réfléchit un instant. Une civile, ça doit être trop compliqué pour elle, marmonna-t-il comme si elle n'était pas là, ce qui n'aidait pas Enola dans la gestion de son irritation. Bon, pour faire simple cette aiguille est aimantée et était sensée pointer vers cet aimant. Il montrait son mur du bras. Donc soit vous en avez sur vous soit vous êtes vous même... Il s'arrêta et recula d'un pas. Attendez un instant, pourquoi il y a un milicien avec vous ?? »
Enola était agacée par tout ce qui provenait de cette personne (à l'exception du corsage de son vêtement, un travail d'une grande élégance). Sa façon de la prendre pour une imbécile, sa manière de parler, son habitude de remonter ses lunettes sur son nez frénétiquement lorsqu'il cherche ses mots, et surtout le fait qu'il n'ai pas pris l'aiguille qu'elle lui tendait, peut-être répugné à l'idée de toucher quelque chose qu'elle avait eut dans sa main. Elle aurait presque oublié qu'elle était ici en tant que représentante des sujets Aryonnais et qu'elle se devait de montrer le meilleur de sa nation. Mais il aurait été tellement plus satisfaisant de répondre comme il se devait à l'arrogance de ces empyréens.
« Car celui-ci nous suit depuis que nous sommes est arrivés ! » rétorqua alors Enola, laissant à ses compatriotes le soin de désescalader la situation.
Allons, rien n’avait encore dérapé de manière irrémédiable non ? Pressentant l’irritation croissante de sa partenaire, Luz posa une main apaisante sur son épaule intacte et vint se positionner à ses côtés par un adroit jeu de jambes. Il fallait bien cela pour esquiver les humeurs orageuses de Colbert et les piétons qui s’accumulaient dans un si faible espace… Convaincue malgré elle de l’existence ténue d’un espoir, la praticienne s’arma de son meilleur sourire amical, opposant tout son rayonnement solaire au chercheur outré.
Si ses camarades d’expédition s’étaient désormais habitués au véritable moulin à paroles qu’elle représentait, il n’en allait peut-être pas encore de ce digne représentant des Empyréens. Elle reprit donc quasiment sans interruption, ses prunelles affamées glissant sur l’aiguille publiquement arborée :
Elle retroussa l’empan de tissu qui masquait en partie son bracelet, dévoilant sa mystérieuse orfèvrerie aux yeux des locaux. L’objet, confié par la douane lors de leur passage à la frontière, avait une vocation de surveillance et de protection tout autant que de détecteur de magie. Elle ignorait tout de son fonctionnement, tâtonnant sur un postulat bancal. Ils avaient utilisé une poudre blanche particulière et certains minerais pouvaient tout à fait se travailler sous cette forme. Le chercheur avait de surcroit prononcé le mot « phosphorite », et si Luz en croyait ses propres études, le matériau recherché devait éventuellement présenter des propriétés lumineuses une fois placé dans certaines conditions. Était-ce similaire au phosphoria aryonnais, ce minerai propre au milieu aquatique ? A tout le moins, la poudre, la luminosité, et la détection de la magie constituaient suffisamment de points communs avec son bracelet personnalisé pour soulever une interrogation dans son esprit…
Peut-être qu’accentuer sa fascination suffirait à dompter cet homme irrévérencieux et la foule attenante ? Et, en effet, l’homme avait tout d’abord paru consentir à se laisser apprivoiser une fois son statut de scientifique présenté… Cela ne dura néanmoins qu’un temps navrant, car à la seconde où elle brandit son bracelet, le chercheur recula d’un nouveau pas en arrière.
Un mélange soigneux de peur et de dégoût se constitua sur son visage, tel un acteur personnifié de drames antiques. Allons, il y avait peut-être plus terrible et écœurant que deux donzelles perdues dans un forum ? La main de Colbert surgit alors dans son champ de vision pour mieux attraper son poignet. La paume de sa main engloutit en un instant la vision du bracelet, refermée comme une serre sur l’avant-bras de la Rouge.
Misère par Lucy et les Astres, pour qui les prenaient-ils au juste ? La Sainte Désolation annonciatrice de la fin du monde ? Bien évidemment – sans quoi leur interlocuteur n’aurait pu prouver l’acquisition de son diplôme en matière de stupidité -, l’échauffé ignora royalement les tentatives d’apaisement de Colbert et de Luz.
… A sa MACHINE ? Sa machine ?! Et l’être humain face à lui, qu’il venait de blesser à cause des défaillances de sa création ? Luz coula un regard alentour. La foule commençait à s’amasser autour d’eux, attirée par l’odeur d’hémoglobine et d’adrénaline tels de sombres charognards avides. Elle recomposa son visage, laissa filer un profond soupir agrémenté d’un mouvement de désappointement de la tête. Ses premiers propos furent pour Colbert, prête à suivre calmement ses consignes :
Cette fois, ses prunelles se rivèrent à celles du chercheur, affutées en lames glaciales :
Sa voix atteignait des tonalités de grave peu coutumières. Fort heureusement, Colbert eu le mérite d’avoir l’air aussi agacé qu’elle par les regards hostiles qui gagnaient progressivement leurs pathétiques spectateurs. Ce pseudo scientifique n’avait pas que les vêtements de son rôle : il était parmi ses ouailles le roi des vautours.
Il pointa du menton les bracelets parfaitement vierges de toute utilisation magique. Et ce simple aveu d’une franchise désarmante, geste gratuit qui risquait de lui attirer les foudres de ses confrères, suffit à émouvoir le cœur imprévisible de la praticienne. Cette fois le coup d’œil qu’elle lui décocha fut matinée d’une admiration étonnée d’elle-même exister, pailletée d’une pointe de reconnaissance. Colbert cessa de faire partie des « ils » pour devenir un « nous », aussi expéditif que cela puisse paraitre. Luz n’avait jamais eu grand besoin de discours pour s’amouracher de la première personne qui daignait la surprendre positivement. Ledit Colbert qui sembla foutrement gêné de cette nouvelle attention, balaya l’air de sa main pour chasser au loin ce regard d’un pétillant douteux :
« Pardon ? beugla malheureusement l’autre abruti, interrompant la cavalcade de ses émotions. Et puis quoi encore ? Vous venez chez nous, vous ruinez mon travail, vous insultez la communauté scientifique et je devrais m'excuser ? Je rêve ! Les Grimere ont raison, vous n'avez aucune tenue. »
Luz manqua s’esclaffer, retenant difficilement ce qui se serait apparenté à un gloussement. Les « ouais ! » qui s’ensuivirent dans la foule achevèrent de l’impressionner. Personne ici n’était-il donc rationnel ? Les Empyréens étaient-ils éduqués dans la boue et la chanvre, aidés d’ombres sur les murs pour leur apprendre à ne plus craindre leurs propres pets ? Beaucoup d’autres visiteurs s’étaient détournés de cette navrante pièce de théâtre pour mieux retrouver le confort trépident de leurs journées d’animaux souterrains – n’en restaient pas moins plusieurs belligérants qui n’en démordaient pas, bruyants et soudés autour de leur messie illuminé.
Allez, pour Colbert, se morigéna-t-elle.
Voilà qu’il était trop tard pour ce pauvre bougre. Il avait désormais une praticienne foudroyante définitivement attachée à lui. Elle dut faire appel à la totalité de ses leçons politique, en réalité de la noblesse de haute voltige dans les salons mondains, pour travailler une expression de calme trompeur sur son visage. Quelles seraient autrement les potentielles répercussions pour la carrière de Colbert… ?
Sur ces dires, elle pivota gracieusement vers Naëry et Enola :
L’autre tête de gloot émit certes des borborygmes derrière elle, elle n’en entendit qu’un marmonnement inintelligible à cause du bruit croissant dans la pièce. Nul doute qu’il devait être absolument ravi de son stratagème, désormais au cœur de l’attention locale à la manière d’un Maître de la piste, Monsieur dé-Loyal s’il fallait le nommer. Luz choisit pour sa part d’ignorer les regards mauvais qui les environnaient, franchissant la foule en proue de leur petit groupe. Je n’entends pas les rageux. Sa curiosité avait cependant été asticotée, et c’est discrètement qu’elle murmura à Colbert tandis qu’ils avançaient :
« Une des grandes familles... Plutôt ancienne et très attachée aux textes anciens. Donc tout ce qui est étrangers, Aryon, magie... »
Il serra brièvement son bras, ceux-ci entrecroisés sur son torse dans une posture close.
Elle fronça les sourcils, comme toujours lorsqu’elle réfléchissait à un problème épineux. Heh, ils avaient également leur lot de cheveux blancs sur Aryon !
Pour sa défense, il n’avait pas l’air d’être intellectuellement capable de considérer grand-chose.
N’était-ce pas juste là chez Colbert une petite mine fière ?
« Je soigne Eno’ en priorité, s’empara-t-elle du diminutif avec tout le naturel du monde. Est-ce que tu vas bien ? reprit-elle donc à l’intention de la garde, la moue inquiète. Tu as mal ? Tu saignes ? Veux-tu que j’y jette un coup d’œil ? »
Sans magie bien sûr. Inutile de faire accourir toutes les forces armées du pays. Son rapport de voyage final serait suffisamment acrimonieux comme cela sur la nature des Empyréens ! Erreur de politique ou clivage impossible à franchir, ils avaient eu tort d'ouvrir leurs frontières aux premières délégations civiles. Leurs citoyens n'avaient absolument pas été préparés et aucune communication n'avait été réalisée sur le sujet. Etaient-ils même au courant de leur visite ou découvraient-ils leur existence comme l'on trouverait soudain une bête mythique de conte sur son porche... ? Colbert en était un parfait exemple malgré lui. On lui avait affecté une énorme responsabilité sans le moindre entrainement et il ne ressemblait pas exactement à un garde de métier. Le fameux Conseil des Empyréens avait-il touché des pots de vin pour ouvrir en vrac les premières transactions entre les deux pays, en dépit du fait que personne n'était de toute évidence ni prêt ni prévenu ni formé... ? Dozud s'en serait sans doute étouffé. Mais en cet instant elle préférait la couronne royale et décisionnaire des Renmyrth, qui pour leur part avaient toujours accueilli très respectueusement les Empyréens sur le territoire aryonnais. Quel était l'intérêt du respect s'il n'allait que dans un seul sens... ? Si l'on pouvait blesser impunément un représentant étranger tel qu'Enola, sans la moindre conséquence politique ?
- Inventaire :
- En rouge, les éléments cachés à la douane.
Améliorations
- Pouvoir initial : Manipulation de l'électricité sous la forme d'un bouclier défensif -
• Polarisation
Peut aimanter ou repousser des matières conductrices et accélérer de même ses mouvements.
• Salves électriques offensives
Peut utiliser l'électricité de manière offensive.
• Haute tension
Peut se rendre immatérielle 10 secondes toutes les 20 minutes.
• Rebonds
Peut se téléporter une fois toutes les 30 secondes.
NB : elle n'a pas dit pas que ses tatouages étaient sources de ses amélios, mais a impliqué vaguement les effets de celles-ci dans la présentation de son pouvoir normal.Objets de pouvoir
• Vol vie
Peut puiser de l'énergie vitale dans un être vivant pour la redonner à un autre être vivant et le soigner.
• Métrique
Peut créer six grands champs de force/boucliers sensibles à l'électricité, maniés par télékinésie.
• Nuit agile
Permet à Luz de se transformer en hybride ange dragon jusqu'à 3h par jour. Plus forte, plus agile, plus vive et dotée d'ailes.
• Katars Jumeaux du Changeforme
Deux katars magiques à trois formes possibles.
• Armure Malepeste du Changeforme
Armure mobile capable de changer de forme jusqu'à 3h par jour.
• Miséricorde
Lui permet de booster les capacités magiques de ses alliés.Sac de voyage traditionnel
- Étui à "coutelas" (achat tourisme)
- Ouvre-bouteille spécial (achat tourisme)
- Matériel de prise de notes
- Nécessaire de premiers secours
- Rations séchées
- Fioles de Vif'Éclat (fonctionne avec Vol vie)
- Potion de soin x3
- Antidote x1
- Multi-couteau
- Gourde fontaine
- Pierre de feu
- Crochet-Foreur
- Fumerolles x3
- Aquafuseur (petite sphère qui dispense de l'eau)Tatouage de rangement
- Terreure (petit talisman)
- Spray eupho-oubliant x2
- Potion Ray'ponce x2
- Potion d'invisibilité x1
- Cristal de communicationVêtements
- Protège-arrière (broche accrochée à ses vêtements)
- Chaussures de marche magiques
- Tenue de voyage en tissu anti-climat + cuir traditionnel
- Anneau de pensée