Les quais du Grand Port sont en pleine effervescence. Pour cause, l'activité reprend de plus belle pour la dernière lune de la saison chaude ! Käalfera, tu as été missionnée par la Guilde pour veiller à la sécurité de la cargaison d'un navire de tissus et de bijoux. Celui qui a réclamé cette assistance n'est autre que Gildas qui, au vu de l'importance capitale que représente cette livraison ferroviaire, a aussi décidé de venir lui-même s'assurer que tout était en ordre.
Sauf que rien ne va. Quand vous arrivez sur place, vous découvrez que tout l'équipage a été transformé en animaux marins ! Qui est donc l'auteur de ce méfait ? Allez-vous réussir à leur rendre leur apparence humaine ? Pour Gildas, il en va de son activité professionnelle et pour Käalfera, des cristaux qu'elle pourra récupérer à la fin de sa mission... Si cette livraison ne part pas avant demain, c'est la catastrophe assurée !
Participants : @Gildas Argawaen et @Kaälfera Llysywen
Thème actuel : Rentrée des classes
Arrivant à la destination sur les quais, un homme s'y trouve déjà en train d'attendre. Ça tignasse est le seul trait distinct que Kaäl porte son attention, elle en est presque jalouse. Il faudra définitivement qu'elle lui demande des conseils capillaires! Sans plus attendre elle s'approche de la personne en supposant qu'il s'agisse du client. L'hôtesse de la guilde lui avait fait un briefing en lui donnant le nom du noble à qui appartient la cargaison vu qu'il allait être sur place.
-J'imagine que vous devez être monsieur Argawen. Je suis Kaälfera Llysywen et on m'a confié le mandat de surveiller la marchandise. Vous verrez la sécurité est garantie avec moi! On monte ?
Elle fît une révérence en guise de salutation avant de se diriger sur l'embarcation sans l'attendre. Elle est estomaquée dès qu'elle pose sur le pont du navire. L'ambiance énergique des préparatifs de voyage que les membres d'équipages auraient dû apporter est totalement inexistante. Est-ce qu'ils se sont trompées d'embarcation et celui-ci est simplement accosté au mauvais quai d'attribution? Définitivement peu probablement. Elle scrute rapidement les lieux pour essayer de trouver ce qui cloche quand elle remarque une bordé d'animaux marins. Un léviran , un polum , une rugh, un tortugram, etc... un vrai cirque aquatique devant ses yeux. Qu'est-ce que ses animaux font hors de l'eaux ? Elle s'approche de l'un d'eux pour investiguer, pas la moindre malice en vue, cependant elle a un ressentie de confusion provenant de la bête. C'est à n'y rien comprendre sauf qu'on peut clairement qu'il y a problème. Sa mission paisible est totalement tombé à l'eau...Adieu la belle vie. Elle se questionne déjà si elle a les compétences pour régler ce type de situation. Elle se tourne vers son accompagnateur qui a également constaté cette scène pour le moins mystérieuse.
-Je crois bien que nous avons un petit problème à l'horizon à moins que vous aviez une annonce à me faire sur ce phénomène. Ce n'est pas toutes les jours qu'un noble engage un troupeau pour voyager.
La blondinette préfère rire un peu des circonstances plutôt de montrer son insécurité. Elle ne sait décidément pas ce qu'elle doit faire, mais ce n'est pas en ce prenant la tête qu'elle va trouver.
-Je vais aller mener l'enquête dans la partie intérieur du navire. Peut-être qu'on va trouver quelque chose d'anormal ou quelqu'un pour nous renseigner. Est-ce que vous voulez m'accompagner ou vous préférez rester ici ?
Passant une main molle sur son visage abimé par le manque de sommeil, Gildas se mit à relire pour la troisième fois la même ligne de son rapport comptable. Chaque année, à la même période, le stress et l'insomnie l'attendaient à son chevet pour le tourmenté dans une boucle infernale en lui rappelant sans cesse que la rentré mondaine allait de pair avec la fin des vacances.
Vacances : f.p. ; Escapades campagnardes ou forestières visant un travailleurs acharnés à se reposé. Mot inconnu du dictionnaire des Argawaen depuis plus de dix générations.
Le jeune homme poussa un soupir las. Son père lui avait pourtant insisté pour qu'il prenne du repos cette année. Depuis qu'il avait réussit à anoblir sa famille Léandre comptait bien lui permettre de profité des quelques avantages que cela lui conférait. Cependant, son fils lui ressemblait beaucoup trop pour délégué ses responsabilités à quelqu'un d'autre et profité de quelques semaines de repos bien mérité.
D'un autre coté, Gildas se félicitait de ne pas avoir écouté son paternelle, car grâce à cela - et à sa quatrième relecture de son rapport comptable - il était certain que sa cargaison de tissu de première qualité et de bijou issue des meilleurs orfèvres lui rapporterait une fortune une fois arrivé à destination. Le jeune noble posa son rapport sur son bureau, signa et apposa son sceau avant de se masser les yeux, puis de se lever pour aller se préparer.
Il revétis une tenue confortable, mais luxueuse, sur laquelle des broderies de fils d'or soulignaient chaque extrémités du tissu. Il revéti un pantalon en toile noir qu'il rentra dans des bottes confortable, mit à sa ceinture sa rapière, et enfila la bague portant ses armories tout en se dirigeant vers le hall d'entré du manoir familliale.
- Où vas-tu de si bon matin ?
Un regard en arrière il remarqua son père qui se penchait par dessus la balustrade menant au première étage dans sa robe de chambre.
- Vérifier que le convois est prêt à partir et que l'aventurier que j'ai engager est bien présent pour l'escorter.
Sans attendre de réponse de sa part, Gildas quitta les lieux, alors que Léandre secouait la tête.
Le rouquin glissa une de ses longues mèches de cheveux derrière l'oreille tout en regardant d'un air impatient sa montre à gousset. Il était arrivé en avance au lieu de rendez-vous au pied du bâteau et il s'impatientait de voir l'aventurier arrivé. Il commençait à tapper du pied sur les pierres blanches du Grand Port, regardant autour de lui dans l'espoir qu'une personne avec un style de baroudeur en vadouille s'approche de lui.
Quand une jeune femme s'approcha de lui avec un air juvénille et une bonne humeur éclatante il crut qu'il allait défaillir. Tant de gaieté et de spontanéité de bon matin, surtout après une mauvaise nuit, lui donnait des vertiges. Alors qu'elle déballa toute sa présentation, Gildas jeta un oeil à sa montre à gousset pour vérifié son heure d'arrivé avant de la ranger dans la poche intérieur sa chemise.
- Vous êtes pile à l'heure. - fut tout ce qu'il répondit à l'aventurière d'un ton froid avant de s'engager sur la passerelle.
Quand ils posèrent les pieds sur l'embarcation, et que le vent salé la mer vint s'engouffré dans leurs poumons, le silence fut la première chose que les choqua tout d'eux. Gildas eut le coeur qui se mit à battre avant même de constaté qu'un Globack se promenait sur le pont supérieur. Son visage passa par plusieurs teinte. D'abord blanc, quand il se dit que cette créature pourrait endommagé la cargaison de tissu, puis rouge, quand Kaälfera lui demanda si c'était normal qu'un troupeau avait été engager pour transporter la marchandise, puis violet quand il prit réellement conscience qu'en lui et place d'un équipage de vaillant marin se tenait un zoo.
Il se massa les yeux, cligna des paupières et regarda autour de lui pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Rien n'avait changer, si ce n'était son avis sur le fait de prendre des vacances étaient, finalement, pas une si mauvaise idée que cela.
- C'est une blague ... - maugréa-t-il.
- Je vais aller mener l'enquête dans la partie intérieur du navire. Peut-être qu'on va trouver quelque chose d'anormal ou quelqu'un pour nous renseigner. Est-ce que vous voulez m'accompagner ou vous préférez rester ici ?
Il se tâta à l'envoyer brouter des algues avec le Globack, mais se ravisa. Gildas inspira profondement, puis lacha d'un air résigné :
- Allons dans la partie inférieur. Je veux m'assurer que la cargaison n'a rien avant toute chose. - Il passa sous silence que si une seule de ses créatures avaient manger les tissus qu'il avait eut tant de mal à se procurer, il en ferait un steack. - Dépêchons nous, le bâteau devrait partir dans une heure.
Connaissant le bâteau pour avoir assisté à la mise en câle de ses marchandises, Gildas guida Kaälfera vers le pont inférieur.
L'atmosphère du pont intérieur est la même que celle l'extérieur. Pas le moindre signe de présence humaine et le son ambiant se résume aux cris des animaux aquatiques de temps en temps pour exprimer leurs besoins primitifs. Tel que prévu l'homme l'amène dans l'une des pièces où se retrouve une partie de sa marchandise. Des caisses à perte de vue y sont entreposés pour dire que ça doit valoir une petite fortune. Il s'exécute directement à son objectif de vérifier que tout est en ordre, mais l'aventurière ne peut pas l'aider. Ce n'est pas comme si elle connaissait la qualité et les quantités initiales de ses objets. À vue d'oeil, il ne semble rien avoir eu aucun évènement malencontreux qui s'est produit, mais il est normal qu'il tienne à s'en assurer. Néanmoins, elle n'a aucune envie de rester ici les bras croisés à le regarder pendant qu'il s'occupe de faire son inventaire et de vérifier s'il n'y a aucun bris ou quoi.
-Je vais aller faire un tour pendant que vous faites ce que vous avez à faire. Je doute que vous voulez de mon expertise. Si vous vous sentez en danger, vous n'avez qu'à crier mon nom et j'accourrai à votre secours tel une princesse guerrière. Dit-elle avec un petit clin d'œil transmit pour le taquiner un peu.
Elle glousse un peu à sa réaction avant de partir de son côté. Il est temps de mettre la main à la tâche. Elle enquête pièce par pièce en s'assurant de bloquer les portes d'accès à l'aide d'objets lourds trouvés en guise d'aide-mémoire pour se souvenir des traces de son passage. Le temps est limité donc elle ne va pas prendre le risque de travailler en double. C'est plutôt répétitif bien que normal … cela va de nombreuses salles de stockages de provisions ou marchandises diverses, aux cabines de couchage n'ayant même pas un mètre pour bouger ou parfois des exceptions telles qu'un semblant de salon surement pour les jeux de tables ou avoir un espace pour savourer leur bière. Il faut quand même divertir un tant soit peu la populace lors de long voyage s'il voulait qu'ils reviennent travailler pour eux. Cela ne donne tout de même pas envie de devenir marine. En tout cas, à la grande déception de Kaäl, elle ne trouve rien de surnaturel. Tous les endroits sont aussi platoniques les un que les autres. Elle n'a pas de détecteur de magie, sauf qu'elle avait espoir de trouver une particularité…
Ravi d'enfin trouver quelque chose digne de son d'intérêt, elle se précipite dans la cuisine ! En réalité, cette pièce est plus que normal à part peut-être sont état délabré, mais il y a de quoi manger. Elle s'approche d'une caisse remplie d'orange pour se servir. Ni vue ni connue, aucun témoin alors elle ne peut pas se faire réprimander pour ce petit vol d'encas. Pendant l'épluchette, la blondinette remarque un manta qui la fixe un peu trop à son goût. Leur combat de regard dure un moment comme s'il lui reproche ce qu'elle fait et c'est à cet instant quelle frisonne à l'idée que cette chose était peut-être humaine au départ. Est-ce qu'il est possible qu'elle devienne également une de ses bestioles aquatiques si elle s'attarde trop dans ce bateau !? Son instinct lui disait de partir malgré cela, sa curiosité semble être dominante. Elle secoue la tête pour se sortir ses pensées absurdes de la tête en se disant que c'est seulement quelqu'un qui a oublié de fermer l'enclot et qu'il n'y a pas de complot à tous les coins de rues. Ses animaux avaient une destination précise à la base. Cependant, ce raisonnement n'explique pas pourquoi il n'y a aucun signe de présences humaines…
-Arrête de me regarder comme ça toi ! Je ne fais rien de mal. Dit-elle en faisant une grimace.
Elle n'a plus envie d'être seule à présent alors il est grand temps qu'elle rejoigne monsieur Argawaen pour voir ses progrès. Elle rebrousse chemin tout en dégustant son petit festin juteux. Environ un quart d'heure s'est écoulé depuis qu'ils se sont séparés. Lorsqu'elle l'aperçoit enfin, il semble toujours concentrer dans ses affaires alors la jeune aventurière l'aborde à nouveau.
-Aucun danger à signaler à l'horizon, on se croirait presque dans un bateau fantôme… mais il est hanté par des animaux lui… Je crois qu'il ne reste plus que la cale à vérifier. Je sens que ça va être charmant.
Elle garde le silence un petit moment pour le regarder agir un instant.
-Et vous de votre côté, est-ce que toutes vos biens sont intacts ? Ou peut-être avez-vous fait une trouvaille ? Un artéfact brillant qui s'est glissé parmi vos possessions pour maudire ce navire !? Ou une lampe pour appeler le fameux génie !? Dit-elle en feignant la stupéfaction.
Au même moment qu'elle prononce ses mots, elle remarque un collier qui étincelle à ses yeux dans l'un des caissons ouverts. Elle décide de la prendre pour l'essayer et se sentir vraiment comme une princesse.
-Wouaaa vous en avez de belles possessions, vous me ferez un discount dans votre boutique si votre cargaison part à l'heure prévue ?
Elle se doute qu'elle joue probablement avec le feu en touchant à ça, pourtant ce n'est pas ce qui est du genre à l'arrêter
Gildas jeta un regard attentif aux alentours une fois la cale atteinte. Fort heureusement pour ses nerfs, les créatures à peaux musqueuses n'étaient pas descendu jusqu'ici. Il s'approcha des caisses de marchandise, vérifia leurs scellements en passant la main sur les jointures, puis caressa le bas de bas des caisses pour s'assurer de leurs étenchéités. Tout allait bien, visiblement.
Si ce n'était que l'équipage du bâteau se résumait à une horde d'animaux sauvage.
- Je vais aller faire un tour pendant que vous faites ce que vous avez à faire. Je doute que vous voulez de mon expertise. - Lui annonça l'aventurière. - Si vous vous sentez en danger, vous n'avez qu'à crier mon nom et j'accourrai à votre secours tel une princesse guerrière.
Les épaules de Gildas s'affésèrent et il la détailla avec un air circonspect, puis en reprenant contenance se passa une main sur le visage. Ce que les jeunes aventuriers pouvaient être présomptueux.
Alors que l'aventurière s'en allait vérifier les salles communes dans l'idée de trouver des indices sur la disparition de l'équipage, Gildas s'appuya sur l'une de ses caisses de marchandise et, tout en se caressant le menton, cherchait à comprendre la situation.
Concrètement, aucun animal marin ne devaient se trouver sur le bâteau. Si quelques oiseaux se perchaient sur les rembardent du bâtiment, le zoo en lui-même ne devaient pas se trouver sur le bâteau qui proposait une qualité de transport similaire, car la présence d'animaux marin risquait d'abimé les soiries présent dans la cale.
Tout en réfléchissant à la raison possible de la présence de ses créatures, Gildas se mit à arpenté la cale. Il y règnait un silence diffus, où on entendaient les cris lointain des Globack se chamaillant, et où raisonnait le son des bottes de Gildas sur le plancher. Ses prunelles écarlates arpentairent les lieux d'un air distrait à la recherche de cage qui aurait prouver au noble la mauvaise foi des marins, mais il dut se faire à l'idée qu'aucun des animaux qui se trouvaient à bord n'avaient été introduit illégalement.
Quand l'aventurière le rejoins, les réflexions du négociant le poussèrent à croire qu'une piste magique était à privilégier.
- Aucun danger à signaler à l'horizon, on se croirait presque dans un bateau fantôme… mais il est hanté par des animaux lui… Je crois qu'il ne reste plus que la cale à vérifier. Je sens que ça va être charmant. - Gildas ne l'entendit qu'à moitié, ses mimiques et sa façon d'être commençaient à le fatiguer.
Kaälfera représentait tout ce qui l'agaçait chez les jeunes aventuriers. De nature curieuse et audacieuse, elle pouvait faire preuve d'un sans-gêne qui rendrait jaloux un enfant de dix ans. Gildas croisa les bras sur son torse, lui adressa un regard aigre et lui répondit d'un ton tout aussi acide :
- C'est déjà chose faite. Aucune de mes caisses de marchandises n'a été desceller, que ce soit les tissus ou les bijoux, du moins à ce que j'ai vu. De plus, je m'attendait à trouver des cage rentré illégalement à bord, mais le capitaine était visiblement un homme honnète quand il m'a affirmer ne transporter aucun animal à bord.
Au fur et à mesure de son discours, il ferma les yeux pour parler d'un air solennel. Puis, le cris aigue de Kaälfera le fit sursauté et il tourna vers elle des yeux exorbité :
- Wouaaa vous en avez de belles possessions, vous me ferez un discount dans votre boutique si votre cargaison part à l'heure prévue ?
Ses cheveux se dressèrent sur sa tête en même temps que la colère se mit à gronder en son sein. Ce n'était pas une aventurière qu'on lui avait envoyer, c'était une petite pouilleuse à peine sorti de son apprentissage ! Il s'avença vers elle, la saisit au col et lui arracha le collier des mains.
- Avant de demander quoi que ce soit, fait ce pour quoi je t'ai engagé. - lui demanda-t-il d'un ton très sec. Il lança le collier dans la boite où la jeune fille l'avait retirer et la referma sans lui adresser un regard de plus. - On ne t'a jamais appris à faire un rapport correctement ? Ni de mener une enquête avec sérieux ? Comment veux-tu que quiconque t'offre des faveurs si ....
Le jeune homme s'arrêta dans son discours en écarquillant les yeux quand il réalisa la chose affreuse que Kaälfera venait de découvrir.
- Attend, de quelle boite à tu tirés ce collier ?
Gildas tourna doucement la tête vers la boite sur laquelle sa main était encore posé. Il la retira prudement pour observer la boite plus en détail.
- Ce coffret ne m'appartiens pas.
Chaque bijou de la maison Argawaen était précieusement emballer, puis disposer dans une autre caisse de marchandise plus grande. Le coffret sur lequel Kaälfera avait mit la main avait un couvercle rond et sombre d'où ressortait le cuir clair qui couvrait extrêmité du coffre.
Voyant qu'il semble hésité à reprendre le coffret pour l'inspecter vu que ce n'est pas sa "propriété" donc non sécurisé, Kaälfera décide de prendre les devants en s'approchant pour le virer à l'envers. À part le fameux collier, le reste est bien des babioles anodines, ce qui fait qu'elle porte à nouveau son attention sur celui-ci. Lorsqu'on l'observe attentivement, on remarque de minuscules inscriptions qui y sont gravées. Bien évidemment, elle est loin d'avoir les compétences d'historienne pour déchiffrer le savoir. Elle ne peut même pas essayer d'y aller à la sonorité puisque qu'en réalité ce n'est qu'une panoplie de symboles.
Un grincement résonne dans la pièce la faisant sursauter et rapidement faire volteface pour voir ce qui s'y trouve. Une vieille dame qu'on pourrait clairement donner de qualitatif de sorcière les observait en silence. Est-elle apparue par magie ? Comment se fait-il qu'elle ne l'a pas croisé? L'heure des questionnements n'est pas là! Ne sachant pas si elle est hostile à cause de cette apparence marginale, l'aventurière se met sur ses gardes tout en prenant soin de se placer devant Gildas en guise de protection prête à attaquer au moindre geste suspecte.
-Calmez-vous donc jeune combattante, je ne suis pas vous affronter, mais pour juger vos âmes. Dit-elle avec sa voix grinçante tout en souriant pour afficher ses dents jaunîtes.
-Juger nos âmes !? Qu'est-ce que tu radotes !? S'exclame-t-elle en jetant un regard incertains aux nobles.
-Vous voyez ses animaux marins sont en fait l'équipage de ce bateau. Cupide et sans cervelles, ils n'ont pas été digne et on subit ma colère. Soit, si vous répondez correctement à mes trois énigmes, je serais prête à lever cette malédiction et vous en dire plus sur ce collier. Toutefois, si vous échouez, vous vous retrouvez dans les mêmes conditions que vos compatriotes.
Voilà un scénario quelque peu délicat. Il est évident que personne n'a envie de prendre un tel risque pour de l'information sauf qu'elle doute qu'elle leur laisse vraiment le choix. Elle hésite quand même à employer la force brute pour éviter d'avoir à réfléchir, cependant, même si la cible devient inconsciente, les effets négatifs ne vont pas nécessairement se dissiper. Elle peut même empiré la situation, alors il ne reste qu'une option malheureuse et c'est de prêter à son jeu. À deux on devrait arriver à s'en sortir … Malgré que toute une escouade a échoué…
-Une participation forcée ? Que de plaisir ! Alors qu'elle est cette première énigme ? J'espère que tu es raisonnable au niveau de la difficulté.
-Ne vous inquiéter pas et vous m'en voyez ravie … Ne perdons pas de temps.
Le hobbit - J. R. R. Tolkien a écrit:Sans voix, il hurle. Sans ailes, il voltige. Sans dents, il croque. Sans bouche, il chuchote.
Le néant est déjà dans la tête de la blondinette, elle ne trouve rien qui peut fonctionner rapidement. Elle n'est pas mauvaise au devinette, mais sous pression il s'agit d'une autre histoire. Une plume ? Non impossible ça ne peut pas hurler. Un pingouin ? Est-ce que sa croque vraiment ? Est-ce qu'un bec est considéré comme une bouche ? De toute façon, ça ne chuchote certainement pas. Une sauterelle, une dandelion, la pluie ? Non non non non et non ! Elle se retourne vers Gildas avec un visage de chien piteux en espérant qu'il connaisse la réponse. Elle est trop jeune pour être transformé en une bête !
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