Si tu savais… Les gardes sont si jolies, en particulier ma petite Athena. Elle est… délicieuse.
Je me passe la langue sur les lèvres me remémorant le goût de sa peau lorsque je me suis amusée lors de son massage. Une peau si douce et si affriolante…
Mais il y a aussi de belles femmes dans la guilde, il suffit de chercher un peu.
Je lui fait un clin d’oeil complice en pensant à Kaïri mais il est hors de question de partager mes proies comme ça. Continuant à le taquiner, je soulève la possibilité qu’il puisse être un voyeur. Ce à quoi il répond avec un humour fort bien trouver. Ses mimiques et sa tentative pour faire le gentilhomme me font éclater de rire. A force de côtoyer des gens des nobles, j’en viens à prendre tout ça avec trop de sérieux, cela fait du bien de rire du ridicule de ces comportements. C’est finalement un mal pour un bien qu’Athena n’ait pas pu m’accompagner pour cette séance de shopping, la sortie aurait été fort plaisante sans aucun doute mais je n’aurai certainement pas rencontrer Ryuji. Continuant la conversation sur mon travail comme si de rien n’était, il essaye de redorer le blason de la garde royale et me questionne sur le roi et la reine. Roi et Reine que je n’ai toujours pas rencontré cela dit en passant…
Difficile à dire, je n’ai pas encore eu l’occasion de les rencontrer. Je suis principalement affectée aux rondes extérieures et dans les quartiers des servants. Mais à ce qu’il se dit à la Caserne, le Roi est un homme fort sympathique. Il s'arrête souvent discuter avec les gardes de service visiblement.
Il n’y a pas grand chose à dire de plus. Cela serait bien qu’un jour je puisse m’approcher suffisamment pour mémoriser l’odeur des différents membres de la famille au cas où il soit nécessaire de les retrouver pour une raison x ou y. Beaucoup plus sérieusement qu’il ne pourrait le croire, je lui pose une simple question pleine de sous-entendu à laquelle il répond sur le même ton. C’était peut-être un peu cavalier de ma part de lancer une telle proposition mais ce n’est pas comme s’il y aurait un quelconque lendemain. Juste un jeu entre adultes. Puisque le vrai jeu commence maintenant, je me colle contre lui faisant mine d’éviter un groupe d’enfants courant dans la rue. Je m’excuse promptement faisant exprès de jouer avec ses sens et des actions plus ou moins volontaires. Prenant de l’avance, je l’interpelle pour qu’il accélère tandis que je commence à pousser la porte avec mon dos. L’occasion est trop tentante pour la laisser passer. Alors qu’il arrive suffisamment près, je délaisse la porte et, après avoir écarter mes paquets du chemin, me plaque contre lui presque visage contre visage. Plus petite que lui, je profite de la situation pour mordiller vivement son trapèze avant de prendre la fuite dans la boutique. Ce jeu est de plus en plus amusant et cela me change un peu de mes proies habituelles.
Bonjour madame, je viens essayer ma robe !
Etant déjà venue plusieurs fois, je dépose mes achats sur le bureau de la tailleuse.
Ah, mademoiselle Grassim. Votre robe est prête, attendez, je vais la chercher.
Je sourie à la veille dame. Bien que agée, elle a encore des doigts en or quand il s’agit de coudre. Moi qui ne suit pas vraiment robe et tout ce qui va avec, je dois avouer que j’apprécie ce qu’elle m’a fabriqué. Quelque chose de simple mais élégant. Je me tourne vers Ryuji, l’invitant à s’approcher d’un signe évocateur de la main.
J’attend un avis constructif de votre part.
La femme revient sur cet entrefait avec une grande housse dans les bras.
T'en fais pas je sais les trouver et ce mêmes en ville. Disais-je avec un sourire taquin et charmeur en l'as regardant.
Sa réponse à ma question m'étonna beaucoup, une garde royale protégeant la famille royale sans l'as voir. Mhe pas mon problème même s'il est vrai qu'au final garde royal ou non ça ne change pas grand-chose de ce qu'elle me décrit.
Le roi sympa ok mais qu'en est il de la reine,rien a ce sujet?
Je souris en lui sortant cette question. La seule fois a j'ai pu entrevoir la reine fut à une déclaration du roi au public. Donc si elle est aussi intéressée par les hommes que les femmes je m'attends forcément a ce qu'elle me sorte une envie de l'as rencontrer d'une manière comme d'une autre. Même si je pense que beaucoup de personnes voudraient discuter avec elle ou même juste l'admirer.
Le trajet jusqu'à la boutique fut extrêmement surprenant pour ma part. Aube commençait à se mettre vraiment à ce jeu de séduction que l'on avait démarre sans se mettre d'accord. Au final je me demande si j'aurais dû le prendre a moiti sur le ton de l'humour ou être "l'homme"et accepter sans détour cet après shopping. Malgré ses actions et surtout le très surprenant plaquage m'ayant, je l'avoue, complément désavantage dans notre petit jeu. J'allais pas en rester cependant mais elle ne le savait pas encore ça.
J’attend un avis constructif de votre part.
Ça je peux par voyons tu m'as déjà charmé par ta beauté naturelle tu sais bien.
je vais aller dans son sens tiens ça me changera des différentes aventures que j'aurais déjà eu de faire un peu le soumis a là gent féminine.
C’est plus compliqué, la Reine est moins… Comment dire ? Accessible ? C’est pas trop mal comme mot. Il se dégage une certaine aura d’elle qui impose un certain respect. A choisir, la princesse semble plus ouverte et est un sacré bout de femme.
Pour avoir entrevue de loin la princesse, je dois bien avouer qu’elle est tout à fait mon genre de femme. Mais bon, une princesse, ça reste hors d’atteinte pour une personne comme moi. Bien que le défi soit appâtant, la récompense est à double tranchant.
Quant au prince, jamais vu, ni même aperçu.
Lui, je pourrais le croiser dans la rue que je ne le reconnaîtrais même pas. J’aurais plus de chance de reconnaître mes collègues par contre. Rien que pour l’embêter, je pends mes vêtements à la tringle du rideau lui donnant une idée de ma tenue actuelle.
Et du côté de la guilde, vous avez vos célébrités ? Des aventuriers célébres pour des hauts-faits au moins.
Sortant la robe de la housse, j’admire le travail de la tailleuse. Simple, épurée et pratique, tout ce que je souhaitais. Je vérifie rapidement les emplacements prévus pour cacher quelques fourreaux. Je serais peut-être en plein milieu d’une foule de noble, je n’en resterai pas moins assignée à la protection d’un haut dignitaire du royaume.
La robe enfilée, je me regarde rapidement. Robe blanche parsemée de rubans noir, je réussi l’exploit de me trouver pas mal dans une robe. Elle ne fait pas trop “femme” de la haute société mais plus travail. J’en suis contente. Quittant ma cachette, je rejoint Ryuji afin qu’il puisse admirer la robe. Je tourne un peu pour qu’il puisse la voir sous toute les coutures. Pendant quelques minutes, je défile devant lui paradant dans cette accoutrement caractéristique des femmes.
Alors, qu’en penses-tu mon bel aventurier ?
Je tourne une dernière fois avant qu’il ne réponde. Le design de la robe est simple et surtout conçu pour ne pas trop dévoiler mon corps. Moins on s’intéressera à moi pendant les soirées mondaines, plus je serait libre de faire mon travail.
- Spoiler:
- Si tu veux un petit aperçu de la robe, c’est par ici
C’est plus compliqué, la Reine est moins… Comment dire ? Accessible ? C’est pas trop mal comme mot. Il se dégage une certaine aura d’elle qui impose un certain respect. A choisir, la princesse semble plus ouverte et est un sacré bout de femme.
J'sais pas je me souviens pas avoir aperçu la princesse en tant que simple citoyen de ce royaume.
Ni même entendue parler du prince d'ailleurs et ces paroles me confirment que je suis loin d'être tout seul, a vrai dire je me demandais même s'il y avait réellement un prince héritier au royaume. La princesse épouserait certainement une personne noble et il deviendrait héritier a la couronne par alliance j'imagine.
Et du côté de la guilde, vous avez vos célébrités ? Des aventuriers célébres pour des hauts-faits au moins.
hum je sais par je me tient pas forcément au courant sur les autres aventuriers et leurs faits d'armes. Tant que je peux vivre ma vie tranquillement côtoyer de belles femmes comme toi, avoir de bonnes boissons fraiches et tuer celui que je recherche pour me venger les autres m'importent peu tu sais.
Elle m'aurait demandé si moi j'était célèbre j'aurais pu faire preuve d'une fausse modestie en disant que je ne savais pas. Je n'en avais réellement aucune idée même si je pense qu'on me remarque facilement par la singularité de mon arme.
Attendre avec le regard intensif d'une vendeuse enragée braqué sur soi ralentit le temps à un point incroyable j'avais l'impression qu'Aube prenait son temps le dedans sérieusement, j'avais réellement l'impression que le don de cette vendeuse été de contrôler le temps d'une personne pour l'as faisait craquer c'est alors que la garde royale se décida à sortir de sa cabine vêtue de sa magnifique robe.
Alors, qu’en penses-tu mon bel aventurier ?
Le bel aventurier a envie de retirer cette magnifique robe et dévorer la jeune femme surpassant la beauté de cette robe.
Je lui souris d'une manière indiquant que c'était loin d'être de simples paroles en l'air après toute cette robe lui allait parfaitement et s'accordait en harmonie avec son corps. Puis ça me permettrait de passer le jeu à un niveau supérieur et être sûr que madame s'investisse
Je sais pas pourquoi est cette robe mais tu feras de l'ombre aux nobles la dedans tu sais.
J'espère qu'elle me trouvait pas trop pompeux quand même, ces compliments sont sincères et même si son attirance ne se porte pas sur des hommes tels qu ils soient des compliments n'ont jamais fait de mal a quelqu'un n'est ce pas?
Après avoir écarté le rideau, je joue un peu avec lui avant de recueillir son avis sur ma nouvelle robe. J’aime déjà bien cette robe mais il finit de me la faire apprécier avec son commentaire salace. Pas le moins du monde choquée, je cherche dans son regard s’il est sérieux ou s’il ne fait que jouer le jeu. Mine de rien, cela fait longtemps que je n’ai pas eu de partenaire masculin… Deux ? non, trois ans, je crois… De temps en temps, ça change de jouer à la femme “normale” avec un homme amusant. Il a l’air plutôt sérieux, le jeu en valait donc la chandelle. Avec un sourire coquin, je me contente de doucher son envie d’arracher ma robe et de lui rappeler que nous ne sommes pas seuls.
Désolé, j’en ai besoin bientôt. Madame ne pourra pas m’en refaire une d’ici là.
Faisant un pas en direction du rideau, je l’écoute me demander à quoi la robe va me servir. Je me retourne vers lui et lui explique la situation.
Je dois accompagner un dignitaire pour une soirée officielle à la ville aquatique. Malheureusement, je dois jouer la garde du corps pendant la soirée tout en faisant bonne figure. Et forcément, on oublie l’uniforme officiel pour celle-là…
Me ravisant, je me rapproche de lui et me dresse sur la pointe des pieds pour lui murmurer à l’oreille.
Peut-être à mon retour...
Je m’échappe rapidement et tire le rideau entre nous pour me remettre ma tenue usuelle. La robe est simple à enlever et l’habitude fait que je ne prend pas trop longtemps pour remettre mes vêtements pourtant pas simple à enfiler.
Écoutant son explication sur le but de cette robe, je me rappelle qu'elle est avant tout une garde et surtout une garde royale, sachant que je considère leur mission plus "importante". Forcement défendait la veuve et l'orphelin en gardant la paix avec ça. Mais je veux même ne pas imaginer les problèmes qui découleront d'un problème a un noble puissant.
Et tu auras aucun problème à en parler à un simple aventurier que moi. Peut-être que je ferais un coup en apprenant ces informations, les infos valent chères tu sais?
Son petit murmure m'arrache un énorme sourire plus ou moins évocateur je l'avoue.
Pourquoi attendre c'est surtout ça la question? La journée n'est pas terminée.
Je l'as regarde regagner sa cabine et en sortir assez vite, plutôt impressionnante cette vitesse d'habillement tout de même. Mais c'est vrai que la ville aquatique, c'est loin tout de même. Surtout si on compte le voyage, le séjour diplomatique où je sais pas quoi est le retour. Ça fait un bon moment quand même
Pouvez-vous la faire envoyer directement à la Caserne ? Chambre 201. J’ai les bras déjà un peu chargé.
Pour appuyer mon propos, je montre du doigt l’arc emballé et la couveuse posés sur le bureau.
Bien entendu, mon petit-fils se chargera de la livraison dans la journée, mademoiselle.
Parfait, au passage, le garçonnet récoltera une petite pièce au service du courrier. Pièce qui me sera retiré de ma solde mais c’est le prix à payer pour que les jeunes acceptent de s’approcher des régiments de soldats plus ou moins inquiétants. La robe étant déjà payée, je récupère mes paquets en remerciant la tailleuse.
Parfait. Merci pour cette magnifique robe, je vous tiendrai au courant concernant l’effet obtenu.
Je voulais une robe pratique mais qui fasse suffisamment habillée pour me fondre dans la masse des soirées mondaines auxquelles je pourrait devoir assister en tant que garde rapprochée. Me faire remarquer, voir courtiser, par un nobliau ne fait aucunement partie de mes attentes dans ces soirées, je n’y vais que pour faire mon travail… Je sens que cette mission va être longue et ennuyante… Je n’aurai certainement même pas le temps d’aller faire un petit tour en ville pour changer d’air. Quittant la boutique, je questionne l’aventurier sur notre potentielle prochaine destination.
J’ai fini mes achats du jour. Il y a un endroit précis où tu voudrais aller ?
J’ai bien des idées en tête mais une est à oublier tout de suite. Zeldris n’est pas en service, rentrer à la Caserne à deux est donc une mauvaise idée. Reprenant la discussion où nous l’avions arrêtée, je me défend de lui vendre des informations utiles.
Si tu arrives à vendre une information comme celle-ci, je veux la moitié des bénéfices compte tenu qu’au moins la moitié du royaume est au courant de cette soirée et du déplacement de mon “client”. Si quelqu’un lui voulait du mal, ne t'inquiètes pas, il n’a pas besoin de ça pour savoir qu’il part en voyage.
Baissant la voix pour garder un peu plus secret, je lui fait signe de se rapprocher.
Quand à m’arracher ma robe ou un quelconque vêtement, tu es prié d’attendre que j’ai de quoi repartir habillée.
Chose qui n’arrivera certainement jamais compte tenu que cette aventure n’aura pas de lendemain mais cela m’amuse de le chauffer. Devoir attendre la nuit et se faufiler à la faveurs de la nuit dans la Caserne est une aventure que je voudrais éviter de revivre. A seize ans, cela m’avait amusé. Aujourd’hui, nettement moins.
Hum j'ai quelques idées mais tu sais ça me derange pas de passer à la caserne pour que tu décharges tout ce que tu as avant d'aller autre part.
J'aurai bien mis une légère intonation à connotations charnelles mais je me retins avant d'ouvrir la bouche. Pas sur qu'une garde ramenant un homme juste pour faire son affaire à la caserne est bien vue,tolèré et encore moins autorisée. Elle revint sur cette histoire d'informations que j'avais lancer sur un ton plaisantin en reprenant quasiment le même.
Si tu arrives à vendre une information comme celle-ci, je veux la moitié des bénéfices compte tenu qu’au moins la moitié du royaume est au courant de cette soirée et du déplacement de mon “client”. Si quelqu’un lui voulait du mal, ne t'inquiètes pas, il n’a pas besoin de ça pour savoir qu’il part en voyage.
Sérieux je suis quand même par le seul mec à ne pas savoir c'est qui ou même que ça allait se passer quand même?
Mon ton légèrement plaintif et orienté encore une fois vers la plaisanterie montrait au moins que j'était pas du tout au courant de tout ce qui entourait la ville, et pour cause, qu'est-ce que je m'en fichais que je sais pas qui allait barboter à la ville aquatique pour une soirée mondaine dont seule les nobles ont le secret.
Avec un peu de chance j'arriverais à me faire payer un verre au bar par un ivrogne n'ayant pas tous ces neurones connectés. Ils sont facilement manipulables pour du saké une bière ou juste une autre boisson plus ou moins alcoolisée à vrai dire.
Je savais pas si elle avait l'habitude d'aller dans des bars et côtoyer cette ambiance festive d'ailleurs. Peut-être qu'ils avaient leur propre fête à la caserne, après tout j'était pas rester assez longtemps pour le savoir ça. Je me rapprochai après qu'elle me fit son signe.
Quand à m’arracher ma robe ou un quelconque vêtement, tu es prié d’attendre que j’ai de quoi repartir habillée.
J'en ai peut être pas l'air mais je peux être aussi doux que du velours tu sais.
Forcement je ne comptais pas lui détruire une partie de sa garde-robe, je suis sadique mais pas au point de l'as forcer à se balader en ville dans son plus simple appareil. Surtout qu'habitant à la caserne ça serait le meilleur moyen de se faire une réputation que peu de personnes souhaiteraient se coltiner, et s'a raison bien entendue.
ça ira, cela fait faire un gros détour pour rien. Ce n’est pas très lourd.
Raison fort valable en plus de celle de préserver ma réputation de coureuse de jupons. Si on pouvait aussi éviter les patrouilles, ce sera parfait. Mais il ne faut pas réver… L’excuse ultime étant que c’est “interdit”. Interdiction que je n’ai jamais vraiment respectée cela dit en passant, comme les autres. Revenant sur un sujet plus futile, il s’offusque gentiment de ne pas être au courant du déplacement de mon noble à la ville aquatique. Son mauvais jeu de théâtre me fait éclater de rire alors qu’il m’annonce quand même qu’il arrivera bien à soutirer un verre à un alcoolique avec ça.
Excuse-moi, j’ai oublié de préciser que je parlais de la moitié du royaume blindé de fric et de la garde. C’est pour un mariage, j’escorte la mère de la mariée. Mère qui est une importante personne d’un ministère obscure. Rien de bien excitant si tu veux mon avis, je vais me faire chier comme un rat mort pendant trois jours et c’est tout…
Cette mission me paraît de moins en moins plaisante… Au début, je n’ai pensée qu’au terrain de chasse vierge mais maintenant, je me dis que je n’en verrai même pas la couleur. Tant pis, c’est pas comme si j'avais le choix de toute façon. S’approchant de moi à ma demande, quelques idées me passent par la tête en plus de le taquiner sur sa proposition de m’arracher ma robe. J’ai bien envie d’en finir avec ce jeu et que l’on passe aux activités plus intéressantes mais on s’amuse bien pour le moment… Prenant un expression béate, je le remercie.
Merci pour cette sollicitude, j’attend maintenant de voir cette main de velour alors.
Jouant avec mon oreille, je caresse sa tempe et continue avec une intonation équivoque.
Parce que la douceur, je connais bien.
Je pars dans un éclat de rire amusée par ma propre blague. L’idée de jouer avec lui est séduisante, je pense qu’on pourrait bien s’éclater ensemble au final. La question étant maintenant de savoir ce que nous faisons entre continuer un peu la balade et notre jeu tacite de séduction ou passer à la suite logique directement. Pourquoi ne pas profiter encore un peu de cette journée finalement ?
On va boire un verre ?
Ma proposition se veut sans aucune arrière pensée, je n’ai aucunement l’envie de m'alcooliser jusqu’à ne plus pouvoir marcher mais on pourra discuter un peu pendant ce temps. Prenant les devants, je prend une direction au hasard. S’il a un autre plan ou envie, il a tout le temps pour le faire savoir. Il m’a suivie pendant mes emplettes, je peux bien le laisser décider un peu de la suite à donner à cette journée.
Excuse-moi, j’ai oublié de préciser que je parlais de la moitié du royaume blindé de fric et de la garde. C’est pour un mariage, j’escorte la mère de la mariée. Mère qui est une importante personne d’un ministère obscure. Rien de bien excitant si tu veux mon avis, je vais me faire chier comme un rat mort pendant trois jours et c’est tout…
Ha donc la paye est vachement bonne par conséquent.
Je souris comme un enfant qui aurait fait une betise, je sais très bien que la garde roule pas non plus sur l'or même si la royale devrait avoir plus logiquement, mais comme madame la renarde m'a dit que ça changeait pas grand-chose j'imagine que la paye n'est pas fulgurante non plus. Ce qui est aussi marrant c'est qu'on peut très bien discerner le dégoût sur son visage, je lui lançai alors une pique là-dessus.
Chouette trois jours à garder des fesses riches tu vas t'amuser. Je ricane légèrement et enchaîne. Si tu as du temps libre passé a la sirène noyée ils ont des boissons absolument géniale.
Son petit jeu de sensualité ne peut m'empêcher de me faire sourire, c'est bien simple pour une femme de jouer avec un homme mais l'inverse n'est pas inexistant pour autant. Je l'ai rejoint après qu'elle se soit éloignés en riant et accepte avec plaisir sa proposition. Il était assez tot donc pas l'heure de s'arroser d'alcool à s'en imbiber le corps entier. Je me mis à la suivre, elle avait l'air de savoir ou aller et comme j'ai accepté elle me mènerait certainement à une taverne. Je prétextai de laisser plus de place à un chariot remplie de marchandise afin qu'il passe pour enrouler mon bras droit autour des hanches de la garde et lui susurra légèrement.
C'est bien dommage que l'uniforme recouvre toute la peau car je t'en aurais bien fait profiter en avance de ces fameuses moi et cette toute en vérifiant la fameuse douceur que tu connais
Assez de me laisser taquiner grâce à ces membres supplémentaires. Mettre un coup de pied dans la fourmilière ne pouvait qu'être bon pour le futur de cette soirée. Je retirai mon bras en souriant mais gardant mon visage assez proche du sien. Je suis bon joueur, je lui laisse la proximité de nos corps pour répondre avec encore une fois j'imagine un jeu sensuel de son corps.
Comme c’est dommage, si j’avais su que cela te démangeait autant, je t’aurai inviter derrière le rideau.
Repérant une petite ruelle sombre sur ma droite, j’entraine mon compagnon du jour à l’abri des regards pour le taquiner un peu. Tenant d’une main mon oeuf et l’arc, je pose l’autre délicatement sur son torse. Jouant avec mes doigts, je remonte lentement jusqu’à caresser sa mâchoire. Me dressant sur la pointe des pieds, je l’embrasse. Un simple baiser sur les lèvres fort chaste, un avant-goût.
Il va falloir patienter un peu pour avoir plus Ryuji, on doit boire un verre, tu te souviens ?
Un chuchotement à peine plus élevée que le bruit du vent. Presque une promesse d’un moment intime. Me décollant de lui, je m’en retourne vers la rue plus passante.
Il va falloir patienter un peu pour avoir plus Ryuji, on doit boire un verre, tu te souviens ?
Désoler mais comment puis-je résister en compagnie d'une telle beauté naturelle?
Son murmure se perdit dans le vent contrairement aux miens mais plusieurs points positifs pointèrent le bout de leur nez. Ce baiser délicieux est d'une douceur incroyable prouvant qu'en effet elle savait de quoi elle parlait en évoquant sa douceur. Une promesse de beaucoup plus concluant finalement notre petit jeu de séduction par une conclusion extrêmement plaisante et pour finir un tutoiement inédit de sa part a mon attention. Je me remis à l'as suivre en direction de la grande rue en direction de la taverne qu'elle voulait. Il y en avait quelques-unes où je suis déjà passé dans le temps donc je me demande bien laquelle va-t-elle choisir.
Mon choix se porte sur une taverne d’apparence plutôt rustique avec une façade mêlant pierre et bois. Ce que je peux deviner de l'intérieur me semble pas mal. On dirait qu’il y a des alcôves assurant un peu d’intimités aux clients. J’entre la première cherchant une place intéressante pour notre tête à tête. Mes oreilles tressautent lorsque je repère la table parfaite. Une alcôve sombre tout au fond de la salle à peine visible de l’entrée. Non seulement, on y sera au calme mais il y a moins de chance qu’une personne connue ne me reconnaisse. Me saisissant de la main de l’aventurier, je l’entraine entre les tables pour nous installer à cette table.
Viens, on va à celle-là.
Quelque chose me frappe d’un coup, ne suis-je pas trop directive et dominante avec lui… Depuis tout à l’heure, je surenchérit dans notre jeu et le promène à ma guise. Et il ne dit rien qui puisse me faire penser que je suis trop dominante. Est-ce que ça lui plaît ? Mes anciens partenaires masculins avaient du mal avec mon caractère mais pas lui on dirait… Je me pose peut-être trop de questions maintenant… M’installant sur une des banquettes, je l’invite à s’asseoir à côté de moi, aucun intérêt qu’il soit en face alors que le jeu se veut plus intense et tactile. Après avoir posé mes emplettes au bout de la table, je l’attire contre moi pour un baiser plus appuyé, nettement moins chaste comme je le voulais au début. Un serveur s’invite pendant ce baiser en se raclant la gorge. Je libère mon compagnon et commande un saké comme si de rien n’était. Aprés que le serveur soit reparti, je m’affale un peu sur la table ne perdant pas de vue l’homme et le questionne.
Alors, dis m’en plus sur toi. D’où tu viens ? Comment tu vis ?
Des banalités mais un intérêt non feint. J’apprécie le temps que l’on passe ensemble, peut-être que j’aurai finalement envie de le revoir plus tard… Sait-on jamais.
N'ayant pas pu me référer à la carte pour savoir à quoi faire appel afin de me rafraîchir, je suivis le pas en prenant la même chose qu'Aube s'affalant sur la table avec un air légèrement déçue ce qui me fit sourire. Elle s'intéressa plus en profondeur à ma personne en me questionnant le germent.
Alors, dis m’en plus sur toi. D’où tu viens ? Comment tu vis ?
J'ai toujours vécu dans la capitale avec mes parents jusqu’à ce qu'il y ait plusieurs années quand ils se sont fait assassins par celui-ci m'ayant donné l'outil agricole derrière moi. Depuis j'essaie de me tenir au courant et de me venger en vivant paisiblement dans une petite maison qui paye pas de mine.
C'était un résume assez concis et clair de ma vie. Ce n'était pas pour ça que je ne cherchais qu'à me venger d'ailleurs. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu d'informations, on peut même dire depuis que j'ai commencé à le "traquer". Un véritable fantôme ayant disparu du jour au lendemain. Je me doute qu'il faudrait que je m'enfonce dans le côté obscur de la capitale pour être vraiment efficace mais bon le jeu en vaut-elle la chandelle? Quittant mon air pensif je reposai mon attention sur ma séduisante compagne et lui retourna la question.
Et toi? qu'est-ce qui peut pousser une si belle femme à l'art du combat et surtout t'amener garde royale.
Je me doutai qu'on le devient pas juste en étant gentille et en faisant la routine d'un garde tout court. Un fait d'armes, une recommandation ou même un patrimoine prouvant sa valeur. Je n'étais pas à l'abri d'apprendre que madame est une personne noble ou autre même si son nom ne me dit absolument rien, je ne me tiens pas forcément au courant de tous les nobles de la capitale.
Hum… Si la maison est à l’image de l’habitant, j’ai bien envie de la voir...
Pour le coup, c’est vraiment peu subtile comme approche mais, à moins d’aller dans une auberge, il n’y a que chez lui que nous pouvons nous rendre. Mon sourire revient, et mes oreilles frétillent, lorsqu’il me retourne la question. Que dire sur moi qui ne lui fera pas prendre la fuite ? A peu prés tout non ? C’est un aventurier, une femme soldat, ça ne lui fait pas peur non ?
Que dire ? J’ai grandi dans la nord du royaume dans un petit village au pied des montagnes. Je suis la troisième et dernière fille de la famille. Mon père, ancien garde, voulait un garçon pour lui transmettre le flambeau. Du coup, c’est sur moi que c’est retombé. Au décès de mon père, j’ai émigré vers la capitale pour poursuivre la voie qui m’était tracée. D’abord garde civile, j’ai voyagé pendant 3 ans en changeant de garnison. Et depuis un mois, je fais partie de la Royale.
Je soupire en repensant à ma famille. Enfin, à mes soeurs… Elles n’ont pas hésitées un instant à me mettre à la porte de la maison familiale. Je n’ai jamais remis les pieds là-bas, peut-être que je devrais le faire un jour…
Pour l’instant, j’habite à la Caserne. L’ambiance y est sympa. Il faut juste oublier l’idée d’avoir un semblant d’intimité. Tout le monde sait ce que font les autres. Mais on cela évite un loyer.
Je pourrais me permettre de vivre hors de la Caserne mais à quoi bon ? Nous n’avons déjà pas vraiment de contrainte et on tolère nos petits écarts. Comme d’invité parfois des extérieurs pour la nuit… Cela m’éviterait peut-être les alertes de nuit causées par un certain noble. Cela m'éloigne de la belle Athena par contre. Cessant de réfléchir à cette problématique, je me redresse et m’étire. Notre serveur refait son apparition pour déposer notre commande sur la table en faisant une grimace. Je le fixe pendant qu’il ouvre les bouteilles, il pourrait faire un sourire au moins. Je fronce le nez lorsqu’il repart sans avoir sortie un mot. Attrapant une bouteille, je remplie la coupelle de Ryuji puis la mienne. Je soulève la mienne et la tend à mon collègue.
A notre rencontre Ryuji.
Je prend la gorgée d’alcool avant de me rapprocher de lui. Assise ainsi, je regrette de ne plus pouvoir le taquiner avec ma queue. J’opte alors pour une autre méthode pour continuer le jeu, le tenter. Et rien de mieux pour ça que je jouer sur son envie de me toucher. Je retire ma veste rouge prétextant avoir un peu chaud. J’hésite un instant à me débarrasser également du corset pour ne garder que mon fin chemisier pour pouvoir sentir ses mains sur ma peau. Plus tard peut-être.
Cela se passe comment à la guilde ? Il y a beaucoup de travail pour les aventuriers comme toi ?
Je ne me suis pas vraiment intéressé à la vie d’Aventurier lors de ma rencontre avec Kaïri. J’était trop occupé à essayer de la séduire.
Hum… Si la maison est à l’image de l’habitant, j’ai bien envie de la voir...
Eh bien elle t'ouvre ses portes sans attendre. Elle est plus grande qu'on peut le penser et tout est extrêmement confortable, tout particulièrement le lit.
Ça avait l'air de lui remonter le moral et rebooster l'ambiance le fait que je lui réponde sur la même subtilité. J'avoue que maintenant que je m'en rends compte le fait que j'en parle ouvertement puis ruiner n'importe quelle ambiance. Durant ma réflexion intérieure, elle répondit à la question que je lui avais retournée sans vraiment réfléchir. Cela ne voulait cependant pas dire que cela ne m'intéressait pas bien au contraire.
Que dire ? J’ai grandi dans la nord du royaume dans un petit village au pied des montagnes. Je suis la troisième et dernière fille de la famille. Mon père, ancien garde, voulait un garçon pour lui transmettre le flambeau. Du coup, c’est sur moi que c’est retombé. Au décès de mon père, j’ai émigré vers la capitale pour poursuivre la voie qui m’était tracée. D’abord garde civile, j’ai voyagé pendant 3 ans en changeant de garnison. Et depuis un mois, je fais partie de la Royale.
Je pris un instant avant de répondre, vue comment elle a sous-entendu qu'elle avait deux sœurs et pas de frère, j'imagine que ce n'est pas la joie entre elles. Après la raison peut être une infinité de choses mais a vrai dire cela n'est pas mes affaires.
Wow ça devait pas être simple d'y habiter et d'avoir une éducation qui j'imagine été pas super souple non plus.
Elle enchaîna ensuite sur son choix de vivre a la caserne.
Pour l’instant, j’habite à la Caserne. L’ambiance y est sympa. Il faut juste oublier l’idée d’avoir un semblant d’intimité. Tout le monde sait ce que font les autres. Mais on cela évite un loyer.
Ça c'est sur que ça a ces avantages donc ça doit forcément avoir ces inconvénients même si dépendant de la personne ça a plus ou moins son importance.
Je vivais aussi à la caserne lors de mon brève passage dans la garde. Le fait de pouvoir économiser sa bourse aide pas mal. Après pour quelqu'un comme moi ça posait plus problème qu'autre chose, n'aimant pas pouvoir faire comme je veux quand je veux, cela ne m'allait vraiment pas de vivre la bas.
Notre serveur peu aimable revenu plus rapidement que prévu, même s'il n'avait que des bouteilles de saké à ramener. Après son caractère peut se comprendre. Cette taverne était spécialisée dans les relations plus adultes et non pas une énorme ambiance générale. Et je sais que personnellement je ne supporterais pas de devoir servir dans une ambiance comme ça. À peine retourné et le regard posé sur notre commande qu'Aube nous servait déjà. Je me saisis de ma coupelle et trinquai avec elle.
A notre rencontre Aube.
Je bus ma coupelle d'un coup à cause d'une mauvaise habitude, mais ce saké été plus doux et agréable que je ne le pensais. D'ailleurs, encore une fois avant même que je m'en rende compte, Aube renchérit avec une approche beaucoup plus tactile en se déshabillant très légèrement. Je sais pas ce qu'elle croit faire mais c'est loin de m'acculer ma chère. J'enroule mon bras droit autour d'elle en souriant et pose ma main sur sa hanche en tenant ma coupelle dans l'autre.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un cadre aussi agréable avec un bon alcool, une ambiance aussi douce et tamisée avec une magnifique demoiselle a mes côtés.
Je me reservie le germent du délicieux breuvage quand elle me réassailli avec une nouvelle question.
Cela se passe comment à la guilde ? Il y a beaucoup de travail pour les aventuriers comme toi ?
Assez pour pouvoir bien vivre en y mettant de la volonté, après je suis différent des autres j'ai mon petit caractère on va dire.
Un coup je n’étais pas chez moi pendantes plusieurs semaines et l'autre j'hibernant comme un grognours mal léché. Cette petite part de mystère n'avait pas vraiment à se faire savoir, j'ai une image à entretenir moi.
Et toi pas trop compliqué de gambader dans l'enceindre du palais et protégés des nobles durant des fêtes auquel tu peux même pas profiter. Disais-je en grimaçant légèrement.Plus j'y pensais et moins il y avait de risque que je rentre dans leurs rangs.
Je l'as caressai légèrement le long de ses côtes en l'interrogeant, il ne fallait pas oublier ce petit jeu qui ne cessait de devenir intéressant en intensifiant le degré de taquinerie que l'on pouvait utiliser.
Je frissonne lorsqu’il se met à caresser mon flanc à travers mes vêtements. J’apprécie particulièrement ce genre d’attention, mes compagnes d’un soir sont rarement aussi habituées que moi à caresser le corps d’une femme. Elles ont beau être elles aussi des femmes, elles n’osent pas faire à une autre ce qui leur plaît. S’il continue comme ça, je vais devoir lui concéder la victoire pour notre petit jeu… Me retournant la question, sa main continue de me distraire. Imperceptiblement, mon corps se cambre pour continuer à ressentir la douce sensation produite par son contact.
Le palais, c’est sympa. Il y a plein de bonnes odeurs à suivre. Pour les fêtes, cela dépend lesquelles. Parfois, on s’y amuse bien comme celles où je vais aller à la Ville Aquatique. Une fois ma cliente en sécurité, je pourrais y retourner pour profiter de la fin de soirée.
Enfin, ce sera seulement s’il y a de jolies femmes à séduire… Sinon, je tenterai l’adresse qu’il m’a donné. Doux et attentionné, voilà qui caractérisait bien Ryuji selon moi et cela me plait beaucoup. Tout à fait le genre d’homme avec qui j’aime avoir des aventures de temps en temps… Ces hommes ont le don pour trouver ce qui échauffe mon sang et me donne envie de passer un moment avec eux. Un peu comme les femmes lorsqu’on leur montre qu’elles ont aussi le droit de s’amuser, beaucoup de barrières tombent lorsque l’on se retrouve dans l’intimité entre femmes. Notre jeu de séduction est plus un jeu préliminaire à des activités plus physiques maintenant… Un jeu que je suis clairement en train de perdre contre mon propre corps et Ryuji. Le corps échauffé par sa caresse et son invitation à partager son lit, j’hésite à envoyer voler notre boisson pour que l’on passe à la suite.
Essayant de raisonner un peu mon corps, je glisse une main sous son haut caressant lentement ses muscles. J’explore à l’aveugle son corps découvrant avec plus de précision le corps de guerrier de Ryuji. Sous mes doigts, il a l’air bien plus musclé que ce que pourrait laisser croire sa tenue. De l’autre main, je sirote ma coupelle essayant de faire comme si de rien n’était.
Je suis une femme curieuse, combien de fois as-tu cru ne pas revenir de ta mission d’aventurier ? Cela doit être nettement plus dangereux qu’un travail de garde.
Autant la température grimpait déjà dehors, autant je commence déjà à avoir très chaud ici… Je m’écarte de l’aventurier et commence à déboutonner mon corset en cuir.
Désolé, je crève de chaud, c’est une mauvaise saison qui approche pour la renarde polaire que je suis. Je préfère l’hiver, j’ai une préférence pour la fraîcheur.
Mon corset de cuir est une simple protection mais il tient chaud. Lorsque les températures sont basses, il est parfait… Mais maintenant, il est de trop. La pièce de cuir rejoint sans plus de cérémonie ma veste rouge. Je défait également quelques boutons de mon chemisier ne gardant fermé que ceux au niveau de ma poitrine. Une mauvaise habitude que j’ai prise à la Caserne pendant mon passage à l’académie lorsque nous n’étions pas en entrainement ou enseignement. Je soupire me sentant nettement plus à l’aise maintenant et reprend ma place contre lui en replaçant ma main sous son haut.
Mon côté renard ne se résume pas seulement à mon apparence physique, je suis plus renarde que l’on ne le pense généralement.
Mes oreilles et ma queue ne sont que la partie émergé de mon pouvoir. Je me demande même parfois si cette partie renarde ne s’étend pas jusqu’à ma personnalité même…
Le palais, c’est sympa. Il y a plein de bonnes odeurs à suivre. Pour les fêtes, cela dépend lesquelles. Parfois, on s’y amuse bien comme celles où je vais aller à la Ville Aquatique. Une fois ma cliente en sécurité, je pourrais y retourner pour profiter de la fin de soirée.
Les fins de soirée aux tavernes sont marrantes avec tous les ivrognes complètement cuits mais une fête entre nobles je pense pas que dame comtesse des coquelicots se mette à danser sur la table une choppe a la main.
Cela dit le spectacle pourrait être incroyablement marrant. Même si personnellement je n'ai absolument aucune idée d'à quoi ressemblent les fêtes de ce type pour moi ces discussions autour d'un verre de vin exorbitant mais qu'est-ce qu'il doit être bon. Je me remis à penser à la jeune femme autour de mon bras en ce moment. Comment été t-elle en mission puis pourquoi retourner à une fête remplie de nobles? Certes elle a l'air forte ne se laissant pas marcher sur les pieds même si elle a quand même ces petits réflexes et réactions propres aux femmes. Elle décida d'ailleurs enfin de "répliquer" en glissant sa main sous mon haut en ne faisant signe de rien ce qui me tira un léger sourire.
Je suis une femme curieuse, combien de fois as-tu cru ne pas revenir de ta mission d’aventurier ? Cela doit être nettement plus dangereux qu’un travail de garde.
Hum pas si souvent mais quand ça m'arrive je ne suis pas à moitir en danger, mais je les compte par je préfère les raconter en histoire aux petits dans mon voisinage quand ils sèchent les cours et forcement t'as déjà eu à résoudre une histoire d'obscurcis mangeant des récoltes près des montagnes et tomber au final nez à nez contre un warg noir?
Pendant que je m'exprimai elle avait eu le temps de se décaler légèrement et d'enlever une couche de vêtement supplémentaire et de reprendre la même position qu'auparavant en s'excusant de ça.
T'en fait pas ça me dérange pas du tout que tu te mettes encore plus a l'aise,bien au contraire...
Je repris une gorgée de saké tout en posant ma tête contre la sienne profitant de ses douces caresses. Ses mains étaient d'ailleurs beaucoup plus douces que lorsque je les avais dans les miennes à me faire traîner d'un endroit à l'autre par la renarde à mes cotes.
Moi aussi je préfères l'hiver,plus facile de se chauffer que se rafraîchir, c'est d'ailleurs pour ça que je fais en sorte que l'intérieur de ma maison il fasse assez frais ça fait un bien fou durant les grandes chaleurs
D'ailleurs en parlant de chaleur, mes caresses y étaient peut-être pour quelque chose maintenant que je me fais cette réflexion. Dans tous les cas qui suis-je pour lui interdire de se mettre à son aise. Cependant il fallait que je réagisse à ses caresses proprement. Je passe donc ma main sous son chemisier et caresse tendrement et lentement ces cotes et sa hanche.
Mon côté renard ne se résume pas seulement à mon apparence physique, je suis plus renarde que l’on ne le pense généralement.
Tu es donc maligne joueuse et te laisses approcher si on te propose à manger en plus d’être magnifique .
Je me mis à rigoler légèrement, Ce n'était pas la première personne avec des attributs animaux que je rencontrais mais la première avec laquelle je faisais autant connaissance et qui m'avoue ça.
La chasse mon cher Ryuji, je laisse les alcooliques à leur verre. Je m’intéresse plus aux demoiselles fort mignonnes qui pullulent dans ces soirées.
J’imagine le métier d’aventurier déjà dangereux, alors celui d’exterminateur encore plus. Sa réponse ne se montre pas forcément rassurante. Une reconversion dans l’aventure est peut-être une mauvaise idée pour l’avenir. Le danger ne me fait pas vraiment peur mais je n’aime pas me mettre en danger volontairement. Continuant d'engranger les informations qu’il me donne sur lui, je note qu’il semble avoir une certaine aisance avec les enfants. Pas comme moi… Ils me hérissent le poil là plupart du temps à toujours hurler. Reprenant ma place contre lui avec plus ou moins une couche de vêtement en moins, je répond à sa question qui se veut plus une remarque concernant peut-être la fois où il a été le plus en danger.
Pas vraiment, je chasse uniquement du petit gibier, lapins, pinplumes, Ribous. J’évite en général la trace des gros prédateurs.
Pas désarçonner du tout, il s’amuse presque du fait que je me dévétisse un peu. Je reprend une coupelle de saké à sa suite continuant à caresser doucement son ventre musclé. Je me voulais plus douce essayant de ne pas essayer de prendre l’ascendant sur lui comme je le fais habituellement avec mes conquêtes. Je ris doucement lorsqu’il évoque la fraîcheur de sa maison. Cela n’est pas pour me déplaire, le froid vivifie mon corps. En attendant, je sens sa main revenir sur moi mais cette fois directement sur ma peau. Un soupire m’échappe lorsque sa main se rapproche doucement de ma poitrine puis s’en éloigne. Chaque passage se main sur ma peau me laisse comme un brûlure, une irrésistible envie de continuer sur cette lancée. Mon aveu à Ryuji se voulait plus ou moins sincère et surtout avait pour vocation de le préparer à ce que je le morde un peu. Instinct que j’essaye de réprimer avec ces dames mais que je laisse s’exprimer avec les hommes que j’ai pu côtoyer. Les femmes n’apprécient pas les marques de possessivités comme celles-ci… Les hommes les arborent avec fierté. Un mystère que je n’ai pas encore résolu. Sa réponse humoristique m’arrache un sourire. Je hausse les épaules.
Pas vraiment.
Je choisi de changer de position pour lui faire une petite démonstration de ce que je suis. Je pousse un peu la table avant de m'asseoir à califourchon sur ses genoux face à lui. Guidant ses mains, je l’incite à continuer à caresser mes flancs espérant qu’il fera preuve d’un peu moins de retenue qu’avant. Je pose mes mains sur le dossier de la banquette et me penche vers son visage nous isolant derrière un rideau de cheveux. Fixant Ryuji dans les yeux, je me mordille la lèvre hésitant sur ce que je devrait faire. Mon corps m’incite à l’embrasser, goûter plus intensément ses lèvres mais le jeu voudrait que je me montre plus subtile.
Bien que je paraisse fortement humaine, les instincts de la renarde sont bel et bien présent en moi. Et les renards sont possessifs.
Et joueur aussi. Je quitte son regard pour caresser sa nuque du bout de mon nez. San prévenir, je me permet de mordiller sa peau marquant pour quelques heures ma propriété. Je leche légèrement la marque par pur envie de le taquiner.
J'imagine bien qu'au niveau des "proies", il y a de l'excellent gibier dans des soirées mondaines des aristocrates.
Souvent quand je mets sur le tapis où je suis exterminateur, on rêve de combat épique et autre mais souvent les grosses bestioles se font rares. c'est souvent des meutes de créatures plus petites qui viennent poser problème. Par contre les mômes aux alentours de ma maison adorent entendre mes aventures, même si je censure forcément ce qui se passe après, que ce soit la taverne ou l'après coups.
Pas vraiment, je chasse uniquement du petit gibier, lapins, pinplumes, Ribous. J’évite en général la trace des gros prédateurs.
Tu arrives quand même à aller à la chasse avec tes activités de gardes royales?
Les gardes ne sont pas connus pour être aussi libres que nous les aventuriers. Après tout s'il y a moyen qu'on se prévoit d'autre chose dans l'avenir ça ne me dérange pas le moins du monde. Même une reconversion en aventurière ça serait avec plaisir, même si ça n'a pas l'air d'être dans c'est plan d'après son passé ou même son expression faciale en ce moment même...
Malgré ses douces caresses je sentais que madame se retenait à un point assez impressionnant. Je commençais peu à cerner son caractère. Si être avec des hommes ne lui déplaisait pas forcément, la preuve en est la situation dans laquelle nous sommes en ce moment, mais nous ne sommes pas son attraction favorite. Nan son terrain de jeu était bel et bien des femmes, ça expliquerait sa retenue. Je vais cependant en profiter encore un peu, la femme qu'elle se retienne pour ne pas dominer même si le fait qu'elle le fasse ne me dérange pas du tout. L'exploration de son corps exécuté par ma main se poursuit avec grand plaisir pour l'un comme pour l'autre. Cependant elle me surpris énormément en se mettant sur moi et guidant mes mains. Après tout qui de mieux qu'elle pour me guider et voyant le chemin qu'elle me fait parcourir, elle cherche à accélérer les choses. Soit, il ne faut pas me le montrer deux fois.
Mes mains se glissent du bas de ses hanches au milieu de son dos en passant par tout son flanc et frôlant sa poitrine, je passe mes mains entre ses deux omoplates et rapproche nos deux corps
Bien que je paraisse fortement humaine, les instincts de la renarde sont bel et bien présent en moi. Et les renards sont possessifs.
Et a quelle moment cela est censé me déranger au juste?
Si elle est possesive et bien qu'elle exerce ce trait d'esprit à son bon vouloir. Je lui laisse du terrain mais reprendrai vivement la direction de ce petit jeu préliminaire à un tout autre type de jeu.Tant que c'est du donnant donnant bien entendue...