Voyant qu'Artorias n'avait absolument rien trouvé, il continuait encore une fois de fouiller. Mais malheureusement, on dirait que sa chance l'a définitivement lâché. Une nouvelle fois, la caisse qu'il ouvrit était complètement vide.

Vraiment hors de lui, Arthorias s'allongea par terre, dos contre le sol. Il n'avait plus envie de rien. Ni de bouger, ni de continuer à faire des recherches.

Son escouade n'avait eu aucunes réponses pendant cette aventure. Non, cela n'est pas forcément vrai. il a découvert son pouvoir.

C'est déjà pas mal, non ?

Résumé:

Copiant son mari, Rebecca ouvrit une deuxième caisse. Une forte odeur d'alcool s'en échappa.

Des bouteilles d'alcool ! Au moins, ils pourront se mettre une mine...


Après l'ouverture de sa deuxième caisse, la jeune femme décida de s’asseoir à côté de son mari, et de commencer à lire le carnet qu'elle avait récupérer précédemment.

Résumé:

Des caisses vides et de l'alcool. Un garde-manger, donc. Ou plutôt, une cave à vin. Ses compagnons exténués assis contre le mur, Zahria décapsule l'une des bouteilles et en goûte une petite gorgée, avant de grimacer en sentant le liquide corsé traverser son œsophage en la réchauffant. C'est bon, et ça fait du bien par où ça passe. Elle tend l'outre à Rebecca, ne sachant pas trop si Arthorias peut boire et manger dans sa condition.

« Vas-y bois, ça te fera du bien. On ferait bien de manger un bout aussi, autant reprendre des forces. Les noirauds n'ont l'air de s'intéresser plus que ça à nous, profitons-en pour nous remettre d'aplomb. »

Sortant des rations de nourriture de son sac, Zahria entame un petit repas improvisé. Ça fera plus de place pour y mettre de l'alcool, en plus, vu que c'est la seule chose qu'ils ont réussi à trouver dans le bâtiment. Après un repas consistant, qui leur permet aussi de prendre le temps de lire le carnet ramené par la créature d'ombre de Rebecca durant le combat avec le noiraud, Zahria se relève.

« Je vais aller ouvrir l'autre porte, on aura peut-être plus de chances là-bas. »

Se saisissant de l'une des nombreuses bouteilles d'alcool, elle en déverse le contenu sur les gonds et toutes les parties mécaniques de la porte encore verrouillées, dans l'optique d'en atténuer le bruit à l'ouverture, puis crochète la porte comme la première, dans l'espoir de trouver autre chose que de l'alcool dans cette pièce...

Résumé:

Résultat des dés:

Inventaire:

Un lieu de culte, ou d'apprentissage ? Dans les deux cas, ça correspond à sa théorie: les noirauds ont une forme de civilisation très proche de la leur. Après tenté de mettre la main sur le carnet, Zahria se frotte le poignet un petit moment pour essayer de le désengourdir, tout en observant l'objet. Rien ne montrait de signes de magie jusqu'à maintenant dans la Cité, et en voir ici lui paraît étrange. D'autant plus que ces orifices sur le pupitre semblent correspondre à un mécanisme. Peut-être ne s'agit-il donc pas de magie mais de... technologie ?

Revenant dans les pièces précédentes, Zahria se demande ce qu'elle a bien pu rater. Et soudain, la voilà. Posée sur le rebord de la fenêtre de la première pièce visitée, une étrange baguette métallique, tenant une boule en bois à son bout, sertie de pierres précieuses. Si l'objet en soit semble déjà avoir une certaine valeur pour les chercheurs à qui elle va pouvoir la ramener, c'est la boule sertie qui intéresse plus l'espionne. La taille et le dessin formé par les pierres précieuses semble correspondre à ce qu'elle a vu sur le pupitre. Elle y revient donc, et insert la boule dans l'orifice le plus ressemblant à sa forme, en espérant qu'il se passe quelque chose...

Résultat du dé:

Résumé:

Après avoir parcouru le carnet et lu à ses camarades les passages importants, Zahria le referme et le glisse dans sa sacoche, ainsi que la baguette. Elle revoit ses suppositions différemment. Le peuple qui habitait sous terre ne devait pas être bien différents d'humains, peut-être même des habitants d'Aryon envoyés en expédition et oubliés depuis longtemps. Ils semblaient avoir un calendrier et des coutumes différentes, néanmoins, malgré le fait que l'écriture soit identique. Les Wardäns, ces créatures qu'elle appelait noirauds jusqu'à maintenant, ont été ramenés par un "Légitime" et sont devenus incontrôlables, ce qui explique donc qu'ils soient les seuls à peupler ces lieux. Les humains sous terre ont certainement tous été tués par les Wardäns. Alors, est-ce vraiment eux qui ont traumatisé le prince ?

Les trois compères font un dernier tour dans les lieux puis se préparent à partir, quand ils s'aperçoivent que deux Wärdans ont pénétré dans les lieux, rendant toute sortie inutile. Zahria pense immédiatement aux toits. Les créatures à l'intérieur, s'ils se font suffisamment discrets, elles ne se rendront même pas compte qu'ils sont montés. Mais Rebecca, si elle a repris des forces, ne semble pas prête à escalader le toit, et Zahria se souvient encore des cinq hommes nécessaires à faire descendre Arthorias dans la Cité un peu plus tôt, elle doute fortement que les deux femmes arrivent seules à le tracter jusqu'au toit. Mais alors, que faire ?

Si les habitants de la Cité Enfouie étaient réellement des humains, ils devaient avoir les mêmes réflexes que ceux de la surface. Et donc, construire des passages secrets dans les bâtiments importants. Celui-ci semble en être un... Posant un doigt sur sa bouche pour intimer le silence à ses compagnons, Zahria réfléchit à toute vitesse, scrutant le moindre défaut sur les murs, le sol ou le plafond. La statue en bas représentait un Wardän, son nom était écrit sur son talon gauche. La jeune femme revient dans la première salle crochetée et inspecte les gravures sur le mur, les caressant du bout des doigts pour chercher une accroche, un point sensible, un mécanisme quelconque, notamment au niveau des talons des Wardäns...

Résumé:

Rebecca écoutait en silence ce que Zahria lisait. A ce qu'elle a pu comprendre, les Wardans ont peur de la lumière. C'est parfait ! Avec leurs torches et le pouvoir de leur camarade, cela allait être plus facile de fuir les monstres.

Alors qu'ils étaient sur le point de sortir du bâtiment, deux Wardans avaient déjà pris le rez-de-chaussé. Ne sachant pas quoi faire, ils remontèrent tous les trois à l'étage et cherchèrent une autre sortie.

Rebecca s’aperçut qu'il y avait plusieurs trous au niveau du pupitre. Peut-être fallait-il mettre le bâton dans un de ces trous pour pouvoir ouvrir quelque chose. Elle demanda alors le bâton à Zahria, et commença à le mettre dans chacun des trous disponible

Résumé:

Heureusement, Rebecca a eu plus de chances qu'elle. Le courant d'air est parvenu jusqu'à elle, et la jeune femme se dépêche de rejoindre ses compagnons dans le boyau. Le passage secret est rudimentaire, mais c'est tout ce qu'on lui demande: une façon rapide de sortir de là sans passer par la porte d'entrée. Porte d'entrée d'ailleurs qui n'est pas bien loin, Zahria fait s'accroupir ses compagnons pour que les Wärdans ne les repèrent pas. Le groupe de Wärdans étant parti par l'artère principale, en direction du poste de sécurité, son instinct de garde lui crie de retourner vers celui-ci pour s'assurer que les créatures ne remontent pas à la surface. Mais la Cité Enfouie leur a déjà joué des tours, et elle imagine très bien que le cadavre de l'un d'entre eux sur la place en aura arrêté un ou deux, ils seront peut-même aux prises avec des charognards. Trop dangereux.

S'assurant que sa pierre de téléportation est toujours dans son sac, Zahria a un petit doute. Que faire ? S'ils sont bien affaiblis, leur escouade est encore assez en forme pour explorer les environs, et d'autres groupes sont certainement plus en danger qu'eux. Elle se souvient de l'éclair vu en direction du poste de sécurité, et de la lumière d'alerte un peu plus tard. Ils ne peuvent pas abandonner maintenant, alors qu'ils tiennent enfin la main sur quelque chose. Ils ne savent toujours pas comment tuer ces Wärdans, mais ils ont la confirmation que la lumière est leur ennemie. Et la lumière, c'est de l’acabit de Zahria.

Elle décide donc d'entraîner ses deux compères par les ruelles. L'ouest semble compromis, vu que ses récentes réflexions, mais elle voudrait tout de même ne pas rester trop loin du poste de sécurité si jamais il fallait y revenir rapidement. Elle essaye donc de se diriger, tant bien que mal dans les méandres des petites ruelles, vers le sud-ouest, histoire de contourner le poste de sécurité et se placer au sud de celui-ci...

Résumé:

Ses lunettes de jour supérieures lui offrant une meilleure vue que celles de ses camarades, Zahria guide la marche rapide à travers le dédale de ruelles, certaines parfois ne méritant pas plus que le nom de couloir, dans lesquelles Arthorias ne passe que de justesse. Ils arrivent finalement dans un cul-de-sac qui fait pousser à l'espionne un juron dans sa barbe, avant qu'elle ne s'apercoive qu'un trou de terrier leur fournit un chemin providentiel. Jetant un coup d'oeil à l'intérieur, elle peut même apercevoir la pièce de l'autre côté. Quelle aubaine.

Elle se tourne alors vers Arthorias, qui passait tout juste dans les boyaux étroits qu'ils viennent de traverser, et n'a aucune chance de rentrer dans l'ouverture, puis lui jette un regard compatissant.

« Je suis désolée, tu vas pas forcément apprécier ce que je vais faire, mais on a pas le choix. Rebecca, ajuste tes lunettes, on passe en nuit. »

Et sans plus de cérémonie, Zahria absorbe la lumière des deux torches encore tenues par le capitaine de la garde royale. Heureusement qu'elle l'a malencontreusement transformé en tas de ferraille dès son réveil, sinon elle n'aurait pas su quoi faire. Rattrapant les torches qui fondent vers le sol en même temps que les morceaux d'armure, Zahria confie les deux branches au feu noir à Rebecca.

« Vas-y passe de l'autre côté. Attention à ne pas te brûler, on ne distingue plus les flammes mais elles sont toujours là. Je vais m'occuper de transvaser ton mari... »

Laissant la citoyenne passer devant, Zahria fait comme elle a dit, embarquant les morceaux d'armure un à un dans le passage jusqu'à ce qu'elle ait enfin reconstitué l'armure d'Arthorias au complet. C'est essoufflée par l'effort qu'elle rend enfin leur lumière aux deux torches pour laisser Arthorias se recomposer. S'adossant au mur, elle prend un moment pour reprendre son souffle, laissant la découverte de la nouvelle pièce à ses camarades.

Résumé:

Tout se déroulait vite, et Arthorias était d'avantage préoccupé par la survie que par les mystère d'un endroit qui semblait tout faire pour les tuer.
Et, suivant son groupe, il tacha de faire au plus vite, serrant son fauchard contre lui, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant un mur, son armure frottant de chaque côté du mur.

Et alors qu'il regardait le trou dans le mur, clairement trop petit pour lui, il eut un moment d'hésitation, se préparant déjà à faire demi tour quitte à affronter les Wardans une nouvelle fois.
Qui sait, peut être que son pouvoir leurs permettrait de survivre ?

Mais Zahria avait une autre idée apparemment et avant qu'il ne puisse lui répondre, il vit la lumière disparaître.
Il ne reprit connaissance qu'une fois de l'autre côté du mur, ses yeux d'or s'ouvrant sur une nouvelle pièce qu'il n'avait pas vu jusque là. Et brièvement, l'offcier se demanda combien de temps il avait été inconscient. Mais au vu du trou, cela ne devait pas faire plus d'une minute.
Intrigué par cette nouvelle pièce, le soldat s'avança, inspectant les différentes statues et leurs bols, approchant sa torche de l'un deux pour tenter de comprendre de quoi il en retournait

Résumé:

Toujours un peu essoufflée par l'effort, Zahria finit par se relever et s'approcher des piédestaux à son tour. La lumière des torches mettant en évidence un liquide rouge sombre dans les bols, l'espionne se tourne vers son colocataire.

- Du sang, tu crois ?

Prenant son haussement d'épaules - Peut-on vraiment hausser des épaules quand on est une armure ? Sujet à creuser... - pour une sorte d'affirmation, la jeune femme se dit qu'elle n'est pas arrivée aussi loin pour abandonner face à la première pièce vaguement ressemblant à un indice sur les spécificités de cette Cité pour repartir les bras ballants. Elle se saisit d'une dague et entaille légèrement la paume de sa main, fermant délicatement un peu de sang dans chacun des bols pour voir si cela les fait réagir. Luttant contre la douleur, elle attend d'avoir fait le tour des bols pour s'appliquer un pansement à la main.

Résumé: