Bien évidemment cette dernière s’était moquée d’elle et même si Jaina avait pris quelques instants pour le réaliser, elle ne comprenait pas comment cette dernière en était arrivée à le dire même s’il s’agissait d’une blague. Elle s’était confondue dans les excuses et les explications pour mentionner que ce ne serait pas possible de toute façon, sauf qu’avec tout cela, elle avait donc parlé d’un sujet dont elle n’aurait jamais pensé avouer à qui que ce soit par le passer et encore moins sa sœur. La jeune femme candide qu’elle était, n’était plus de ce monde, il semblerait bien. Elle n’avait pris que quelques minutes pour se remettre de ses émotions et cette dernière avait cru bon de préciser à son tour que ce n’était pas dans ses intentions de le faire tout en échappant une information qui piqua simplement sa curiosité. Bien que débutante dans le domaine, Jaina n’avait jamais ressenti une préférence envers un genre. Arthorias l’avait ébloui tout comme la belle médecin qui avait réussi à la faire rougir et cafouiller des compliments des plus généreux face à sa beauté lorsqu’elle l’avait vu dans son costume de belle dragonne. Même encore aujourd’hui, elle ne se lassait pas de la vision qu’elle lui avait laissée. Bien évidemment, à cette époque n’avait pas compris que cette dernière avait tenté de la draguer, mais elle était bien trop pure pour avoir compris ce genre de parole. Encore aujourd’hui, elle s’y prendrait peut-être mal, mais quand elle pensait à ce genre de chose, cela ne la gênait plus du tout.
« J’espère bien! Enfin, j’aurais dû me douter que tu plaisantais. » Ajouta-t-elle en plaçant sa main contre son front découragé de sa propre réaction.
La curiosité de Jaina poussa cette dernière à demander quelques précisions supplémentaires sur le pouvoir de sa sœur et elle ne put cacher sa moue de déception. Enfin, c’était quelque chose qui ne pouvait être contrôlé seulement elle n’avait pas envie que cette dernière s’amuse à jouer avec son esprit déjà bien trop tourmenter. D’ailleurs elle eut une légère crainte lorsqu’elle affirma que tout ce qu’elle avait fait sous son déguisement pouvait être effacé de son esprit. Valeera était-elle un personnage de sa création? Était-ce son vrai nom, était-ce réellement elle, sa sœur de chair et de sang? Elle ne voulait pas l’oublier et ne désirait pas avoir cette petite voix qui lui rappellerait que cette dernière pouvait disparaître à tout moment. Ce n’était pas ça le pire, non! C’était le fait qu’elle ne le réaliserait même pas parce que selon les dires de sa sœur, son esprit trouvera le moyen de combler ce trou.
Valeera crut bon d’ajouter quelque chose en plus, comme s’il s’agissait d’une mise en garde. Trahis-moi et je disparaîtrai. Sa tête se leva d’un coup alors qu’elle plongea son regard océan dans celui de sa sœur. C’était une question difficile, parce que tant que cette dernière ne la tenait pas au courant de ses agissements ou de ses méfaits, Jaina n’avait pas raison de le faire. Elle allait fermer les yeux sur ce qu’elle avait appris, mais dans tous les cas, elle n’allait pas remettre aux autorités sa sœur. Elle tendit alors sa main cherchant à entrer en contact avec la sienne et elle poussa un léger soupir.
« Je ne veux pas qu’on en arrive là Valeera. Notre sens moral n’est clairement pas le même et même si je ne suis plus de la garde, certains actes n’ont pas lieu d’être, si je peux le dire ainsi. Mais tu es ma sœur et bien que nous venons juste de nous retrouver, je ne veux pas que tu disparaisses de ma vie ou que tu aies peur à cause de moi. Tant que je ne saurai rien sur tes agissements, je fermerai toujours les yeux. »
Elle resserra légèrement son étreinte sur sa main, la peur ayant envahi ses entrailles.
« Valeera existe réellement n’est-ce pas? Elle est la vraie toi? Tu ne risques pas de disparaître de mes pensées? Prenant une pause, elle se mordille légèrement la lèvre hésitant à poser cette autre question. Est-ce qu’il y a moyen que tu me dises qu’il s’agit de toi si jamais tu dois user d’un costume en ma présence? »
La jeune femme balançait ses jambes au dessus canal, sifflotant un air connu avec un air angélique. Ce n'était pas par plaisir qu'elle disait cela, mais la vipère savait pertinemment ce que des gens tenteraient de faire avec cette sœur retrouvée.
Son pouvoir était en quelque sorte une solution ultime, un décret à appliquer en cas d'urgence, pour retrouver une vie dans la clandestinité, même s'il supposait de tout recommencer.
-Tu les sauras pourtant, par moi ou par quelqu'un qui voudra t'utiliser contre moi. Je le sais, et c'est quelque chose qui me travaille depuis nos retrouvailles.
Tu ne sais pas encore quel genre de personne peuvent m'en vouloir. Certains seraient prêt à tout pour m'avoir
Et par "avoir", tout était sous entendu, que ce soit un prétentieux en manque de compagnie, une raclure avec des dettes, ou un criminel avec un peu trop d'ambition pour son propre bien.
Sans être une légende, l'Hydre avait sa réputation. Et si son identité était demeurée un mystère, tous s'accordaient à dire qu'elle était efficace, et bien des gens avaient connus une fin abrupte par sa faute. En un sens, Valeera était navrée de ce qu'allait devoir subir sa sœur.
-Je sais qu'un jour viendra ou quelqu'un te dira tout. Peut être pour t'éloigner de moi, ou me faire du mal. Et ce sera à ce moment là qu'il te faudra faire ton choix.
Sache simplement que les choses les plus évidentes ne le sont pas. Autant tout te dire avant que quelqu'un ne le fasse à ma place non ?
Le choc serait peut être moins rude. Et même si elle ne donnerait ni lieux, ni dates, ni noms, mieux valait expliquer. On ne possédait pas un manoir en centre ville en vendant des fleurs.
Du moins pas des fleurs naturelles.
Meurtrière, voleuse, maitre chanteur... La liste des crimes de la jeune femme pouvait s'étendre sur un long parchemin, et avait touchée toutes les strates de la société.
Et quand elle demanda si elle existait vraiment, la jeune femme eut un grand rire, qui ne s'estompa qu'après quelques dizaines de secondes.
-Cela rendrait ta vie plus facile si ce n'était pas le cas ?
Rassure toi petite sœur, j'existe, au grand dam de certains nobles du grand port, et à celui de la garde. Et si je ne laisse que peu de traces, je suis bel et bien ta sœur.
Les Arkhinams pouvaient en être témoins, surtout leur manoir vide d'ailleurs. Depuis le temps personne n'avait songé à continuer l'enquête preuve en soit qu'on ne pouvait pas se fier à la garde pour quoi que ce soit.
Ou peut être l'avaient ils fait, reste qu'elle n'avait jamais entendu parler rien.
-Il existe un moyen, mais c'est un moyen que tu devra graver dans ta mémoire et le maintenir vivant.
Ce faisant, elle produisit un petit bracelet de sa poche, un bracelet simple sur lequel était fixée une petite plaque, gravée d'un serpent se mordant la queue.
Elle le passa au poignet de sa sœur avant d'appuyer sur un petit loquet dissimulé et en retirer la moitié laissant du rond reptilien qu'un demi.
-Si la plaque que tu porte au poignet est tronquée et que tu aperçoit avec ce même bracelet tronqué, tu saura que c'est moi, c'est simple, mais tu ne trouvera pas d'objets de la sorte ailleurs.
Tout en parlant, elle prit un autre bracelet qu'elle passa au poignet, de façon assez visible pour que sa soeur le remarque mais assez discrète pour ne pas les trahir l'une ou l'autre.
-C'est plutôt simple comme méthode, mais c'est ce qui restera le plus efficace.
Et si le besoin s'en fais sentir, nous pouvons utiliser un mot de passe qu'en pense tu ? Une idée ?
Jaina n’aimait pas ce que sa soeur lui disait. Même si elle voulait fermer les yeux sur les crimes qu’elle avait commis, cela finirait par venir jusqu’à ses oreilles dans le seul but de causer du tort à cette dernière. Qu’avait-elle fait d’aussi horrible pour qu’on en veuille à ce point à sa vie. Ce n’était donc pas seulement des vols, mais il y avait plus. Jaina poussa un soupir alors que cette dernière poursuivit. Bien évidemment que cela allait être difficile pour elle de choisir ce qu’elle ferait au moment où la vérité éclatera. Elle venait à peine de se retrouver et bien qu’elle ait passé la nuit dans la même demeure et que depuis Valeera s’occupait de Jaina, leur lien n’était pas aussi fort. Seulement, elle espérait qu’au moment de la vérité celui-ci le soit pour que lorsqu’elle devra choisir ce qui lui semblait être le meilleur choix, elle ne regrette pas par la suite. Même aujourd’hui, elle ne saurait pas quel choix faire. Enfin, dans tous les cas, si elle prenait la mauvaise décision, Valeera disparaîtrait très certainement de sa vie…
Bien évidemment, Jaina sentit une crainte naître en elle. Et si Valeera était un simple rôle et que tout ceci n’était qu’une douce illusion qui pouvait se briser à tout moment? La question ne put s’échapper de ses lèvres. Était-elle la véritable personne qui se cachait derrière tous ses masques? À sa question, Jaina fit un simple non de la tête. Bien sûr que ça n’allait pas lui simplifier la vie, parce qu’elle ne voulait pas que cela arrive justement. Elle ne voulait pas vivre avec cette crainte de perdre le seul membre de sa famille. Leur ressemblance ne pouvait pas mentir à ce sujet. Elle était clairement sœur jumelle puisqu’elles avaient le même âge.
« Peut-être que tu vois ton existence comme une source de malheur, mais à mes yeux c’est tout le contraire, Valeera. Tu es cette flamme qui éclaire mon monde et je suis heureuse que tu sois là et je ne veux pas que tu disparaisses de ma vie. Du moins, si tu n’as vraiment pas le choix, je veux le savoir, je veux être au courant. Je veux garder des traces de toi dans ma mémoire. Je ne veux pas que tu disparaisses comme si tu n’avais jamais existé à mes yeux. »
Et pour cela, elle avait demandé à cette dernière s’il y avait un moyen pour elle de savoir qui elle était à tout moment. Elle voulait reconnaître sa sœur, peu importe dans quel déguisement elle se trouvait. Elle en avait besoin et ne voulait pas embrouiller davantage sa mémoire qui faisait déjà des siennes. Celle-ci mentionna une solution qu’elle devrait garder en mémoire et ne jamais l’oublier. L’utilisation d’un bracelet discret semblait être une bonne idée à ses yeux puisqu’il s’agissait d’un objet personnel à elle seule, mais assez pour qu’on ne les relise pas. En tout cas, Jaina étudia un moment l’objet qu’elle avait mis à son poignet gauche pour s’imprégner de ce dernier.
« Un code, dis-tu? » Elle observa un moment devant elle, portant par réflexe sa main à l’objet qui ornait dorénavant son buste jouant de ses doigts sur l’ancre qui lui avait été offerte par sa sœur un peu plus tôt. Puis elle pencha doucement la tête pour l’observer.
« Pourquoi pas quelque chose qui implique le mot ancre? Après tout, c’est un cadeau que tu m’as offert et qui nous relit. Je ne pourrai pas oublier qui me l’a offert! »
C’était la seule idée qui lui était venue en tête pour le moment, mais la demoiselle commençait à fatiguer. Elles s’étaient baladées une bonne partie de la journée dans la capitale à la recherche de boutique intéressante, puis elle avait essayé une panoplie de vêtement avant de discuter toutes les deux ici pendant un bon moment. Cela avait été une journée bien mouvementé pour ce qu’elle avait été habituée à faire ces derniers jours. Puis il leur faudrait encore marcher pour se rendre jusqu’à la demeure de Valeera.
« Je commence à fatiguer… On rentre? »
Elle préférait aviser sa sœur avant de se remettre sur ses pieds pour ne pas la surprendre. Jaina avait besoin de repos et si sa sœur lui apportait la quiétude, elle profiterait de tous les moments qu’elle pouvait pour se régénérer. Combien de temps cela allait durer par la suite, elle l’ignorait, mais une longue route allait très certainement l’attendre par la suite et elle devra encore préparer son voyage. Elle avait encore du temps devant elle, tant qu’elle n’avait pas conclu tous ses rendez-vous.
Devant le désarroi de sa petite sœur, Valeera posa une main affectueuse sur sa tête, tachant de la rassurer au mieux. Elle n'avait jamais été très douée avec les contacts humains. Comme le prouvait ses paroles. Elles étaient dures, mais strictement vraie
Valeera ne se voyant pas mentir à quelqu'un comme Jaina. C'était presque une preuve d'amour chez elle que de dire strictement la vérité. Peu pouvaient s'estimer heureux de l'avoir déjà entendue de sa bouche.
Certains cadeaux pouvaient être généreux et cruels à la fois...
-Tu le saura ne t'en fais pas, je ne t'abandonnerais pas à ce monde injuste. Même si tu ne me vois pas, je serais là. D'une manière ou d'une autre. Alors ne t'en fais donc pas.
Et elle finit même par l'étreindre doucement, s'essayant d'elle même à ce genre de geste d'affection familial auquel elle avait toujours voué un certains mépris.
Sous ses airs d'être sans cœur, Valeera était entrain de changer, lentement... mais surement. Avoir de l'affection pour quelqu'un d'autre qu'elle même était nouveau et nul doute qu'elle passerait par tout les stades qu'elle avait raté depuis qu'elle avait acquis une conscience d'elle même, et ce en accéléré.
Mais qu'importe, pour le moment, elle avait retrouvée celle avec qui elle avait partagés ses premières secondes, celle qui était en soit, nul autre qu'une copie d'elle même.
Quand le code revint elle hocha doucement la tête, tachant de trouver une phrase assez simple pour qu'elle s'en rappelle sans soucis.
Après quelques instants, elle finit par lever une main
-Que dirais tu de "Même le vent et le temps ne saurait déplacer ce que cette ancre à mit en place". Je doute que quelqu'un d'autre que moi puisse te le dire un jour.
Ou alors c'est que le hasard fait mal les choses. A ce moment là, demande lui simplement son prénom, et si ce n'est pas celui qui sera marqué dans ton pendentif... C'est que ça ne sera pas moi
Délicatement, elle glissa un petit bout de papier dans un compartiment de la petite ancre, un papier sur lequel était écris son véritable nom avant de le laisser retomber contre le cou de sa soeur
-Avec ça, tu es sure de ne pas m'oublier petite sœur
Voyant sa sœur fatiguer, la vipère se releva et prit la main de Jaina, commençant le périple qui les amènerait chez elles.
-Rentrons alors, ce n'est que notre première journée ensemble, il va y en avoir bien d'autre
Devant son désarroi Valeera faisait de son mieux pour calmer l’ancienne garde qui se faisait très certainement les idées. Sentant sa main contre sa tête, Jaina se sentit un peu soulagé, mais ça n’empêchait pas l’angoisse qui s’était logée en son ventre. Elle accompagna son geste de parole lui affirmant qu’elle ne l’abandonnerait pas. Elle se sentait ridicule de s’accrocher à cette dernière comme une enfant à la jambe d’un parent. Était-ce le fait d’avoir toujours été seule de son côté qui lui faisait croire que ce moment n’était qu’un doux rêve avant qu’il ne se brise en mille morceaux? Combien de temps lui restait-il ainsi? Elle avait beau hoché la tête, la demoiselle était plutôt pessimiste actuellement bien le contraire de ce qu’elle était autrefois. Enfin, l’étreinte de sa sœur finit par calmer cette dernière qui passa un bras derrière elle. Cette dernière risquait gros en se dévoilant ainsi à l’ancienne garde et elle ne pourrait jamais assez la remercier de l’avoir fait.
Pour la suite, le code fut décidé et Valeera fit preuve d’intelligence. Enfin, elle pensait à tout et semblait bien méticuleuse à ce sujet. Cela paraissait qu’elle était habituée à utiliser ce genre de code secret pour connaître l’identité d’un allié. Enfin, elle était loin de se douter que cela faisait réellement. Enfin, il lui faudra tout simplement se montrer discret lorsqu’elle chercherait le bout de papier, pour vérifier le prénom. Enfin, il n’y a pas que ça qui l’avait surpris à ce moment-là, mais aussi le fait qu’on pouvait ouvrir l’ancre en deux pour y glisser quelque chose à l’intérieur. L’avait-elle repéré avant de l’acheter? Elle prit l’objet avec délicatesse et l’observa un moment avant de lever les yeux sur ceux de sa jumelle. Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres.
« J’espère bien. Même si ma tête me joue des tours, je ferai tout pour ne pas t’oublier. »
Leur du départ fut sonné et les deux jeunes femmes retournèrent ensembles jusqu’à la demeure de la vipère tout en se tenant la main. C’était si étrange qu’elles vivent si près, mais qu’elle ne se soit jamais vue ou reconnu avant cela. D’ailleurs, personne ne les avait confondus jusqu’à présent? Peut-être était-ce dû au fait que son pouvoir l’aidait, mais quand même. On ne pouvait pas douter de leur lien de parenté.
Une fois à la demeure, Jaina retira ses bottes et se rendit aussitôt à la cuisine. Elle avait envie de boire un petit thé bien chaud avant de se reposer. Bien évidemment, elle s’était procuré en chemin une petite variété tout en faisant quelques courses pour le repas de son lugnipus. Il ne mangeait pas de la moulée, mais bien une alimentation crue. Du coup, pendant que l’eau bouillait, Jaina prépara le repas de son loup, coupant les morceaux de viande de sorte qu’il n’aille pas le choix de mastiqué tout en garnissant le tout de quelques fruits et légumes. Elle fit bien attention à ne pas salir sa nouvelle tenue offrit le repas à son loup qui attendait bien sagement coucher contre le sol. La seule chose qui bougeait chez lui était ses deux sourcils qui suivaient le mouvement de ses yeux chaque fois que Jaina bougeait d’un endroit à l’autre.
« Aller, viens manger! »
Il se leva aussitôt que le plat fut sur le sol et on le perdit un moment. Jaina mit finalement l’eau avec le thé, mais ce permis tout de même une première gorgée avant que l’infusion ne soit complétée. Ne sachant pas si sa sœur appréciait cela, elle lui amena tout de même une tasse de thé.
« Un café à ce moment de la journée n’est pas suggéré, alors je t'ai fait la même chose que malgré tout. Si tu n’aimes pas, tu peux laisser de côté. Je pourrai toujours réchauffer le mélange infusé une prochaine fois. »
Elle prit donc la lettre qu’elle avait récupérée ainsi que les informations de la jeune noble qui cherchait une escorte pour se rendre jusqu’au grand-port et elle s’installa à la table. Elle devait s’occuper de cela au plus vite, histoire de ne pas retarder son rendez-vous avec Lin.
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