Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Méfiants des oiseaux, vous décidez de continuer votre avancée en les gardant à l’œil. Dahlia goûte une chouquette pimentée et fait l’erreur de boire de l’eau ensuite : les papilles de sa langue se dilatent et la brûlure n’en devient que plus intense. Pas de chance.
A mesure que vous vous rapprochez du mur rocheux, vous constatez qu’il est bien plus grand que ce que vous pouviez penser initialement : il dépasse assez largement des dunes de sable, et semble constitué d’un mélange de grès rouge et d’une pierre sombre que vous ne connaissez pas. Si vous observez à la longue-vue, peut-être distinguerez-vous, blottis dans son ombre, ce qui ressemble indéniablement à un ensemble de constructions humaines. A vue de nez, il y en aurait une vingtaine ou une trentaine, ce qui en fait un village de taille respectable.
Elles sont construites d’un mélange de brique et de pierres, venant sans doute de l’affleurement. Il ne semble y avoir personne.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 17/04 – 11h
Dahlia n’avait toujours pas rangé sa longue vue depuis qu’ils avaient croisé le groupe de volatiles écailleux. Elle avait l’air plutôt inquiète et semblait vouloir la conserver afin d’être à l'affût du moindre obstacle ou potentiel animal qui les devancerait. La garde avait gardé un œil attentif sur les ptérodactyles pour être certaine qu’ils n’allaient pas les suivre. Mais, en se retournant pour scruter leur route, s’exclama étonnamment fort si bien que ses trois compères relevèrent promptement la tête comme s’ils étaient en train de se faire attaquer. L’annonce d’un village était une bonne nouvelle, si bien que Klarion sortit à son tour la paire de jumelles qu’il avait emporté dans son sac. C’était une paire de jumelles de théâtre décorée de nacre sur une monture plaquée or que le jeune homme avait réussi à chaparder un soir à la sortie d’une représentation. Passant ses yeux face aux lunettes, Klarion arrivait à distinguer les formes du village repéré par Dahlia. Mais les jumelles qu’il avait ne lui permettaient pas de voir aussi loin et net que la garde…
- Effectivement, ça y ressemble. Je n’arrive pas bien à voir, mes jumelles sont de mauvaise qualité…
- Il n’y a pas plus d’une trentaine de maisons, à vue de nez. Mais je n’arrive pas à voir qui que ce soit.
- Le village serait… mort ?
- Je ne sais pas, ça y ressemble.
- Comment un village aurait pu s’implanter et vivre ici de toute façon ? Il n’y a pas d’eau, peu de plantes et d’animaux, juste une mer de sable et ce grand mur.
- On va dans cette direction, on verra bien sur place je suppose.
- Ça m’intrigue aussi. Ce mur et ce village, ça évoque une civilisation inconnue. Mais restons sur nos gardes, si ce village est bien mort ça veut bien dire que quelque chose est responsable de sa disparition.
Plusieurs scénarios commençaient à émerger dans l’esprit de Klarion et il n’appréciait pas trop ce à quoi il songeait. Peut-être que ce peuple et ce village arrivaient à vivre en terre hostile grâce à une forme de magie inconnue ? Ou alors cette immense mer de sable était peut-être autrefois aussi verdoyante qu’Aryon et a été désolée suite à un terrible cataclysme ? Cette idée qui venait de lui traverser la tête expliquait tant bien que mal la présence d’un village dans un environnement aussi peu enclin à une quelconque forme de vie. Mais il préférait garder cette idée pour lui pour le moment en attendant d’avoir plus de preuves pour l’étayer davantage. Ce village constituait un nouveau mystère des plus singuliers et captivants. Et quand bien même Klarion fut obnubilé par la flore, il devait admettre qu’une curiosité pareille attisait son intérêt.
- Je me demande s’il y a encore des gens cachés là-bas. Et si oui, s’ils parlent la même langue que nous… Et ce qu’il y a aussi derrière ce grand mur. Pensa Klarion à voix haute, attirant un coup d'œil de Louise.
Ce mur imposant leur faisait face depuis plusieurs heures déjà et ils n’avaient toujours pas réussi à comprendre à quoi il servait. Permettrait-il aux villageois de ne pas tomber dans le vide ? Ou servait il à protéger le village d’une menace située de l’autre côté ? Cette île volante était-elle bien une île ou un morceau arraché du sol et dérivant dans les nuages depuis des terres inconnues et lointaines d’Aryon ? Le groupe aurait bientôt davantage d’éléments pour démêler la fiction de la réalité. Mais ils risquaient de se retrouver avec tout autant de questions que d’éventuelles réponses, si ce n’était plus. Dahlia ne leur avait d’ailleurs pas encore décrit à quoi ressemblait l’architecture des maisons vers lesquelles ils approchaient. Rien que cela pouvait donner des indications supplémentaires sur le mode de vie des habitants, comment ils agençaient leur extérieur ou la forme de leur village. La garde semblait d’ailleurs bien captivée par leur nouvelle trouvaille, de même que la chasseresse et la rouquine.
- Si on continue à cette allure, on peut l’atteindre d’ici quelques dizaines de minutes je dirais. En espérant que rien ne vienne nous faire dévier…
- Résumé:
- Le village est repéré par Dahlia, toujours avec sa longue vue. Klarion l'écoute le décrire et réfléchit à ce que la présence de ce village peut bien signifier.
Se remettant tant bien que mal de ses émotions après cette tribulation inopinée – nul doute qu'elle tâcherait de trouver un moyen de rendre la monnaie de son cristal à Astrid, quand l'occasion se présenterait – Dahlia essuya d'un revers de sa manche les liserés salés sillonnant ses joues, puis s'efforça de se recentrer sur leur périple. Ils avaient laissé les volatils bariolés derrière eux – ceux-ci n'avaient, heureusement, entretenu aucune velléité de les pourchasser – et s'approchaient de plus en plus du rempart rocheux, qui s'imposait à leurs yeux de par sa hauteur démesurée. Le franchir s'annoncerait difficile, à moins de disposer de la capacité de voler. Enfin, s'ils souhaitaient découvrir ce qui pouvait bien se déployer de l'autre côté…
Mue par une habitude de plus en plus ancrée en elle, Dahlia plaqua son œil contre sa longue-vue, dont elle ne se séparait plus. Cet objet, qu'elle ne regrettait assurément pas d'avoir acheté avant son départ, n'avait en effet de cesse de démontrer son utilité. La garde put ainsi remarquer les constructions anthropiques nichées dans l'ombre de la falaise, ébauchant ce qui semblait être un village. Sa surprise fut telle qu'une exclamation jaillit de ses lèvres, quand elle s'attacha à prévenir le groupe de sa découverte.
Le plus étrange, en revanche, était l'absence de vie manifeste y régnant, du moins depuis la distance les séparant du hameau. Klarion évoqua le fait que quelque chose devait être à l'origine de la disparition des habitants, et qu'ils devaient faire montre de prudence. Dahlia doutait toutefois cependant que la cause de leur désertion s'y trouvât encore.
« Les habitants de ce village, qui semble résolument désert, ont peut-être simplement migré face à la raréfaction de leurs ressources... » avança-elle, peut-être pour se rassurer un peu elle-même. « En tout cas, si nous prenons un peu de temps pour inspecter les lieux une fois sur place, nous trouverons sûrement des indices sur les raisons de leur départ. »
Une idée qui la tentait grandement, tant elle peinait à réfréner la curiosité enflant en elle face à cette nouvelle trouvaille.
« Qu'en pensez-vous ? Il serait dommage d'éluder la visite d'une telle zone par excès de méfiance, non ? » Tout en posant cette question, elle impulsa un regain d'élan dans ses foulées, soudainement aiguillonnée par une impatience difficilement contenue.
- Résumé:
- Dahlia s'assure que ses comparses sont bien tentés pour fouiller le village désert, tout en se dirigeant dans sa direction.
Louise tiqua lorsque Myosotis se montra curieux à propos de ce que le mur pouvait leur cacher - curiosité que la rouquine ne pouvait que partager. Et pourquoi pas tenter de prendre de la hauteur à l'aide de son masque de Phénix, l'un de ses partenaires équipé de la longue vue fermement coincé entre ses serres ? La jeune fille se tourna vers Dalhia, avant de lever un doigt pour accompagner son explication :
- J'peux me transformer en Phénix de lune et prendre l'un d'entre vous entre mes serres ou sur mon dos. » commença-t-elle, s'assurant que tout le monde l'avait entendue. Si on prend suffisamment de hauteur, la personne avec moi pourrait sans doute apercevoir, avec la longue-vue, une bonne partie des secrets que cache ce gigantesque mur. S'il y en a véritablement...
Elle fit une pause durant laquelle elle décrocha le masque de sa ceinture.
- Bien sur, j'peux pas prendre quelqu'un d'trop lourd - fit elle sans croiser le regard de Myosotis - et vaut mieux pas que vous ayez une appréhension du vide, ça va d'soi. Vous seriez partantes, mesdemoiselles ? Cela pourrait, en prime, nous permettre d'avoir une meilleure vision de ce village. Peut être aurons nous la surprise de découvrir quelques âmes qui y vivent encore.
Si le groupe approuvait, elle n'aurait plus qu'à se métamorphoser et prendre son envol, accompagnée de l'une des deux femmes.
- Résumé:
- Louise propose de se transformer pour prendre de la hauteur avec l'un de ses compagnons, et apercevoir ce qu'il y a au delà du mur / avoir une meilleure vision du village
Le regard brillant d’envie, Aelith se dandinait tant bien que mal pour tenter d’apercevoir le village que Dahlia leur décrivait. Un soupir las s’échappa de ses lèvres. Comment avait-elle pu envisager de partir en exploration sans emporter une longue-vue avec elle ? L’un des essentiels de tout aventurier qui se respecte, pourtant !
« Effectivement, on devrait y jeter un œil, répondit-elle à Dahlia. Ce village regorge à coup sûr d’informations précieuses. Une civilisation humaine, ou du moins humanoïde, ayant vécu ici… ça pourrait impliquer beaucoup de choses. »
De multiples questions fusaient dans l’esprit d’Aelith. Depuis quand l’île abritait-elle une forme de vie intelligente ? Etaient-ils réellement les premiers explorateurs à fouler cette terre céleste ? La population qui y prospérait s’était-elle développée en toute autonomie, ou était-elle originaire d’Aryon ? Il était envisageable qu’un incident magique – volontaire ou non – ait pu un jour séparer l’îlot du continent, condamnant ses habitants à un exil forcé. L’aventurière espérait qu’une observation minutieuse du mystérieux village, et notamment de son architecture, lui permettrait de répondre à cette dernière question.
« Il arrive que certaines civilisations conservent des objets typiques de leur époque dans des cryptes ou dans des boîtes scellées, pour conserver une trace de leur histoire. Ces boîtes sont supposées perdurer durant des millénaires, jusqu’à ce qu’une civilisation future les découvre. Avec un peu de chance, nous pourrions peut-être trouver l’une d’elles, et comprendre un peu mieux les raisons qui ont poussé la population à déserter le village. »
Ses espoirs étaient maigres ; la plupart du temps, ce type d’initiative était pris dans des cités prospères et puissantes et non pas dans des hameaux. Toutefois, des archives étaient peut-être encore présentes sur les lieux, même si, comme Myosotis l’avait souligné, rien ne garantissait que le langage utilisé soit connu.
Le bourg n’était pas le seul à attiser la curiosité du groupe. Louise prit les choses en main en proposant une audacieuse envolée aux jeunes femmes.
« Je suis partante ! s’exclama aussitôt Aelith. »
- Résumé:
- Aelith se porte volontaire pour être portée par Louise.
Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Observant le village de loin, vous décidez de vous en approcher prudemment. En prime, Louise se transforme en phénix de lune et s’envole en portant Aelith sur son dos.
Aelith et Louise
De haut, il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. Si vous êtes munis d’yeux assez puissants, vous constatez que les maisons, davantage des cases, profitent de l’ombre apportée par l’affleurement rocheux autant que possible, et sont groupées autour d’un genre de petite place. Il ne semble pas y avoir âme qui vive : pas de fumée, pas de mouvement que vous puissiez distinguer d’où vous vous êtes.
De l’autre côté de l’affleurement rocheux, il y a une pente relativement douce, assez banale et fracturée de crevasses plus ou moins remplies de sable. Et, de l’autre côté, du désert, encore et toujours du désert.
Par contre, en vous envolant, vous vous êtes séparées du groupe et rapprochées des cinq oiseaux qui vous surplombaient depuis quasiment le début de votre expédition. Alors que votre attention est sur votre destination, un concert de piaillement stridents vous fait tourner la tête et constater que les carnivores se dirigent droit vers vous.
Dahlia et Klarion
D’en bas, vous voyez le village de plus en plus nettement. Si vous regardez ce qui arrive à l’autre binôme, vous vous rendez compte qu’après avoir viré sur une aile, les cinq oiseaux se précipitent vers vos collègues. Même si vous criez, ce sera trop tard : elles ne pourront pas éviter la confrontation.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 26/04 – 21h
Les doigts plongés dans le plumage duveteux de Louise, l’aventurière se sentait l’âme d’une conquérante. Chacun des battements d’ailes la faisait frissonner, lui donnant l’impression de valser dans un ballet aérien, aussi légère qu’une bulle de savon. Bien plus à l’aise sur le dos de l’oiseau majestueux qu’en tant que passagère du Ballon-Voyageur, elle savourait pleinement chaque sensation. La rêverie fût néanmoins de courte durée, et elle ne tarda pas à se munir de la longue-vue que Dahlia lui avait gentiment prêté pour se concentrer sur l’observation du paysage qui défilait devant ses yeux.
« Eh bien, je n’aperçois rien de particulier, déclara Aelith à Louise, une pointe de déception perçant sa voix. Une pente crevassée descend doucement de l’autre côté du mur. Et ensuite, comme tu peux le voir, du sable, du sable et encore du sable… »
L’œil droit plaqué contre la lunette, elle pivota lentement dans la direction du village.
« Les maisons entourent une petite place. Je ne discerne aucun mouvement . Comme nous l’avions supposé tout à l’heure, le village paraît désert. »
Alors que l’aventurière s’évertuait tant bien que mal à régler sa longue-vue pour distinguer davantage de détails, un piaillement strident la fit sursauter.
« Charogne de moineau ! jura-t-elle en constatant que les volatiles colorés filaient vers elles à toute vitesse. Je me suis toujours méfiée des rapaces... »
De sa main libre, elle attrapa fermement son arc, tandis que Louise les éloignait tant bien que mal des oiseaux agressifs à grands coups d’ailes. Ainsi prise au piège, l'aventurière ne pouvait se permettre de prendre le temps de viser avec précision. Elle se contenta donc de cibler le centre de l’essaim bariolé, espérant, si ce n’était blesser l’un des prédateurs, au moins disperser les volatiles en détruisant leur formation. Elle encocha aussitôt une seconde flèche, puis une troisième, pour éloigner du mieux qu’elle le pouvait les oiseaux qui s’approchaient d’un peu trop près.
- Résumé:
- Arc en main, Aelith tire tant bien que mal sur les oiseaux.
Louise soupira, déçue. Si elle ne s'attendait pas à faire la découverte du siècle, elle aurait en revanche souhaité mettre la main sur des choses un peu plus croustillantes. Tant qu'à être perdue en plein désert...
Elle releva brusquement la tête lorsqu'elle entendit derrière elles ce qui ressemblait à des cris d'oiseaux. Et pour cause : le groupe de prédateurs précédemment esquivé semblait les avoir repéré et s'approchait dangereusement, près à attaquer. Au vu de leur vitesse, la Phénix sut qu'elle ne pourrait guère s'échapper sans qu'un combat soit engagé ; il était toutefois possible de conserver pour un temps un brin de distance durant lequel sa passagère pourrait tenter sinon de les tuer, d'au moins les effrayer. Sans qu'elle n'ait besoin d'échanger avec sa camarade, elle sentit celle-ci lâcher sa prise dans son plumage pour, vraisemblablement, s'équiper de son arme et tenter de toucher les volatiles. De son coté, elle tentait tant bien que mal d'allier vitesse et confort pour la jeune femme sur son dos, espérant lui donner un maximum de stabilité tout en retardant l'instant ou ces maudits oiseaux allaient être à portée d'attaque.
« Je vais essayer de nous rapprocher du sol ! » hurla-t-elle en espérant se faire entendre. « Peut être qu'elles nous lâcheront si on rejoint les autres, ou qu'on se met à l'abri dans le village. »
Elle continua ainsi le vol en direction du groupe laissé au sol, lui même en route vers les premières habitations à leur portée.
- Résumé:
- Louise continue à voler en gardant un maximum de distance entre elle et le groupe d'oiseaux. Elle entame une légère descente pour rejoindre leurs camarades / le village.
Klarion s’élançait à travers la dune et incitait Dahlia à faire de même et se hâter. Les ptérodactyles se montraient assez hostiles vis-à-vis de leurs deux compagnes de route montées dans les airs en tant qu’éclaireurs. Le village était si proche, ils avaient une chance d’éviter encore l’affrontement. Ils se devaient de l’éviter, ils n’avaient rien fait pour attiser la colère des êtres écailleux. En plus de ça, ni Dahlia ni Klarion ne pouvaient faire quoi que ce soit face à des bêtes ailées. Klarion ne pouvait pas faire pousser de plantes sur leur corps et il ne pensait pas qu’elles allaient risquer de se poser sur le sable, l’air était après tout leur terrain de prédilection. Quant à Dahlia, à moins qu’elle ne possédait un objet lui permettant de flotter, elle demeurait aussi impuissante que lui. Ils n’allaient tout de même pas rester comme des idiots sur le sable à regarder leurs camarades se faire harceler !
- On se met à couvert dans une des maisons du village. Louise et Aelith nous rejoindront, on leur fait signe pour qu’elles puissent nous voir !
Klarion n’avait jamais pensé qu’il allait un jour défendre une membre de la Garde avec autant de ferveur. Mais il se disait que s’il voulait survivre et s’échapper de ce désert, il fallait que ces femmes restent en vie. Il n’avait pas vraiment le choix, il fallait qu’il agisse réellement de concert et comprenait que n’importe quelle filouterie ou traîtrise n’était pas de rigueur. Les cinq créatures volantes étaient, pour l’instant, bien trop dérangeantes. Peut-être qu’elles les laisseraient tranquilles une fois qu’ils seraient dissimulés dans une des maisons du village. En plus, ça leur donnerait la possibilité de se restaurer et reposer un peu, un moment d’accalmie qui serait bienvenue après cette rude marche sous un soleil de plomb. Klarion vint se rappeler qu’il avait, en plus de ça, menti auprès des femmes au sujet de son pouvoir. Elles se poseraient des questions s’il se mettait à faire pousser des plantes pour se défendre, et il n’avait pas encore réfléchi à une parade au cas où il se révélait.
Il pressa le pas, toujours en regardant Dahlia d’un air mal assuré, il fallait qu’ils partent s’abriter et atteindraient les maisons dans peu de temps.
- Vite, il faut y aller !
- Résumé:
- Klarion presse Dahlia pour se mettre à l'abri au village pour attendre Aelith et Louise et se cacher des ptérodactyles.
Une crainte que ne semblait pas nourrir Aelith, au regard de l'accord enthousiaste qui l'anima. Après lui avoir prêté sa longue-vue, Dahlia la regarda s'envoler sur le dos de Louise, transformée en un magnifique phénix de lune dont le plumage miroitait d'un éclat lunaire, non sans une boule lui nouant la gorge. Elle priait intérieurement que tout se passât bien pour elles.
Mais son appréhension ne fit que croître, pour s'épanouir en une peur absolue, lorsqu'elle vit la nuée chamarrée formée par les volatils précédemment aperçus se mettre à pourchasser ses deux amies. Les airs s'avéraient être un environnement dangereux, sillonnés par des créatures visiblement disposées à y régner en maîtres incontestés, et voilà que les deux hardies exploratrices le découvraient à leurs dépends.
Paralysée par la stupeur qui l'avait soudainement étreint, ce fut la voix aux accents empressés de Myosotis qui sortit Dahlia de sa torpeur momentanée. Secouant la tête, elle lui emboîta le pas dans le sable, accélérant ses foulées sous l'urgence, sans réussir toutefois à détacher ses yeux du ciel. Des javelots fusèrent vers l'essaim, lancés par Aelith, et la garde se demanda si cela suffirait à tenir leurs belliqueux poursuivants à distance. Au sol, Myosotis continuait de l'exhorter à se hâter vers le village, afin qu'ils rejoignent l'une des bâtisses et s'y réfugient en attendant les deux jeunes femmes, qui avaient quant à elle amorcé leur descente vers la terre ferme.
Mais parviendraient-elles à la rallier à temps ?
« Tu as raison, allons nous mettre à l'abri. » concéda-t-elle finalement à Myosotis, avant d'ajouter : « Mais si Aelith et Louise rencontrent des difficultés à nous rejoindre, je me tiens prête à utiliser la potion anti-gravité dont je dispose. »
Ce faisant, elle plongea une main dans son sac pour y piocher la fiole, la tenant fermement en main et disposée à la déboucher en cas de besoin.
- Résumé:
- Dahlia se hâte avec Klarion en direction du village, mais se tient prête à utiliser sa potion anti-gravité en cas de besoin.
Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Alors que les oiseaux attaquent Aelith et Louise, elles tentent de se défendre en s’éloignant en direction du village, en diminuant d’altitude, et en décochant des flèches. Dahlia et Klarion, eux, courent vers le village pour se mettre à l’abri dans une maison et vérifier le terrain.
Aelith et Louise
Les flèches décochées fastidieusement, à cheval sur Louise qui fuit, ne touchent malheureusement aucun des oungoparadis. Elles semblent même avoir pour effet de les énerver davantage, et, plus à l’aise dans les airs, deux d’entre eux parviennent à profiter de la diversion de leurs camarades, beaucoup plus proches maintenant, pour entailler votre chair : Aelith, tu es touchée au bras ; Louise, tu es touchée sur une aile. Heureusement, si la douleur est présente, les blessures ne sont clairement pas mortelles, bien qu’elles handicapent vos actions, a fortiori dans la position dans laquelle vous vous trouvez.
Le vol devient d’autant plus malaisé en raison de la blessure et, pour la deuxième fois de la journée, vous commencez une chute qui s’achèvera vraisemblablement dans le sable, avec les oiseaux de proie qui continuent à vous harceler.
Dahlia et Klarion
Alors que vous vous rapprochez au pas de course du village, celui-ci semble toujours aussi désert. En tout cas, les maisons sont sommaires, construites comme vu précédemment dans un mélange de brique et de pierre. Du sable s’est déposé contre les murs et les parois, et certaines sont manifestement plus délabrées que les autres, avec des ouvertures qui correspondraient à des portes s’il y avait un battant de bois qui sont effondrées.
Sans doute par le passage d’une créature trop large qui aura ébranlé le chambranle.
Au-dessus, vous constatez que Louise et Aelith ont entamé une descente rapide en direction du village, les oungoparadis sur les talons, et que cette partie du vol a l’air sensiblement moins contrôlée que la précédente.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 03/05 – 16h
Elle décide alors, sans consulter sa partenaire, d'entamer un piqué plus franc que celui engagé précédemment - bien qu'il devrait leur permettre de s'en tirer sans complications. Prenant en vitesse, elle voit le sable se rapprocher très rapidement et se redresse au dernier moment, profitant du dénivelé d'une dune qu'elles finissent par dévaler toutes deux lors de l'atterrissage.
A peine remise de ses émotions, Louise se redresse et aide sa camarade à se faire de même tout en gardant un œil sur les bestioles. Peu enclines à imiter leurs proies, celles-ci semblent avoir ralentit leur course mais sont toujours présentes dans les parages, sans doute en train de "planifier" - autant qu'un animal en est capable - leur prochaine attaque. C'est à ce moment que la médecin repère la blessure d'Aelith ; au vu des circonstances, elle refrène l'envie de la prendre en charge pour lui suggérer de prendre leurs jambes à leurs cou.
- Rejoignons vite les autres.
Lui dit-elle dans l'urgence. Les excuses concernant sa mauvaise idée seront à formuler dans d'autres circonstances...
- Résumé:
- Louise effectue un piqué vers le sol (en épousant la forme d'une dune pour éviter que ce soit trop violent) et suggère de rejoindre le groupe)
Bien évidemment, il n’y avait absolument personne, pas l’ombre d’un rat ni d’une mouche et encore moins celle d’un autre être humain. Qui pouvait bien avoir élu domicile dans de pareilles conditions ? Et surtout, pourquoi avaient-ils disparu ? Voilà un mystère que Klarion voulait résoudre, ou du moins en connaître la raison. De même que la présence de cet énorme mur juste à côté. Devait-il les protéger de quelque chose ? Ou les empêcher de passer de l’autre côté ? Tant de questions auxquelles il n’avait aucune réponse, ne faisant que renforcer sa frustration d’être impuissant dans pareille situation. Il n’avait aucun élément de réponse, ni de réflexion. Outre le fait qu’il n’ait pas encore vu de plante unique, à part des cactus qu’il connaissait déjà, cette terre volante qui faisait pleuvoir de l’or ne s’avérait que peu généreuse en secrets, de ce qu’il en avait vu jusqu’à présent.
Un indice, une histoire, un semblant de preuve… n’importe quoi d’autre que ce maudit sable, par pitié !
Il commençait à s’agacer, donnant un léger coup dans une petite pierre à ses pieds. La pierre roula sur le sol avant de se perdre sous un monticule de sable. Derrière lui, il entendait les trois femmes s’approcher, elles l’avaient sans doute déjà vu, elles n’étaient pas si loin après tout et il était seul à l’entrée du village, elles ne pouvaient pas le rater. S’avançant vers une des maisonnées, Klarion décidait d’en inspecter l’intérieur par une lucarne sans vitre, peut-être verrait-il quelque chose d’intéressant ? En tous cas, il continuait de l’espérer…
- Résumé:
- Klarion entre dans le village et inspecte une maison
Dans un crépitement confus d'ailes, Dahlia les vit alors plonger vers les dunes en contrebas, dans une chute qui ne semblait qu'à moitié maîtrisée. Devant elle se précisait le tracé du village vers lequel elle courait toujours, ainsi que Myosotis qui l'avait devancée. Son regard accrocha les contours de plus en plus distincts des maisonnées rougeâtres – sans doute façonnées à partir de la roche de l'affleurement, de ce qu'elle pouvait déduire sommairement - avant de se reporter sur le binôme en difficulté dans le ciel.
Il pivota encore une fois, durant quelques secondes qui s'égrenèrent dans la plus parfaite indécision, puis Dahlia finit par faire demi-tour, courant vers le point de chute des deux jeunes femmes, tout en rangeant sa potion qui ne lui serait finalement d'aucune utilité.
* Si je parvenais à détourner ne serait-ce qu'un peu l'attention des créatures… *
La garde n'était pas du genre à demeurer attentiste, mais ses choix n'étaient pas pour autant toujours les plus avisés. Encore moins dans une situation d'urgence, alors qu'une panique bien trop difficile à endiguer la gagnait, à l'idée que ses deux amies se fassent engloutir par ces maudits oiseaux. Quelques respirations plus tard, Dahlia balaya ses dernières hésitations et empoigna sa lame retour, et qu'elle projeta avec force vers la trachée de l'un des oiseaux hargneux.
- Résumé:
- Dahlia fait demi-tour pour se rapprocher de Louise et Aelith, puis lance sa dague retour vers l'un des oiseaux.
Aelith enchaina flèche sur flèche, dans l’espoir de blesser, ou au moins d’effrayer, les oiseaux courroucés. Malheureusement, elle eût tôt fait de constater que ses tentatives envenimaient la situation plus qu’elles ne l’apaisaient. Assaillie de toutes parts, la jeune femme ne parvint pas à éviter le sournois coup de bec de l’un des volatiles qui, fondant sur elle, lui entailla le bras gauche. Un grognement de douleur s’échappa de ses lèvres, mais fût vite étouffé par les cris stridulant des rapaces. Ainsi diminuée, l’aventurière se délesta de son arc pour se munir d’un javelot de son bras valide. Effectuant de vifs mouvements circulaires avec celui-ci, elle tenta d’éloigner du mieux qu’elle le pouvait les prédateurs.
Obnubilée par ses assaillants, elle ne remarqua pas que l’un des oiseaux s’était détourné de sa personne pour fondre sur l’une des ailes de Louise. Sans crier gare, cette dernière fondit en piquet sur le sol, forçant Aelith à se plaquer contre son plumage pour éviter de chuter. Voyant le sol se rapprocher à toute allure, la jeune femme fût prise d’un instant de panique, craignant que la phœnix n’ait été touchée bien plus gravement qu’elle ne l’imaginait et ne soit dans l’incapacité de voler. Fort heureusement, Louise sembla parvenir à se redresser au dernier moment, favorisant ainsi l’amortissement de leur chute.
Aussitôt relevée, Aelith approuva d’un signe de tête les paroles de Louise. Sans perdre de temps, elle amorça sa transformation semi-équine. Il leur serait bien plus aisé de distancer les boules de plumes au galop !
« Grimpe ! enjoint-elle à Louise, lui tendant une main amicale pour l’aider à monter sur son dos. »
Dès que la jeune fille fut installée, l’aventurière fusa en direction du village dans un tournoiement de grains de sable. A l’approche des habitations, elle balaya du regard les maisons aux alentours, tentant de repérer un abri qui pourrait les protéger des rapaces.
- Résumé:
- Aelith active sa métamorphose et prend Louise sur son dos pour foncer en direction du village.
Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Après un atterrissage plus ou moins maîtrisé, Louise et Dahlia foncent au galop vers le village, soutenues par Dahlia. De son côté, Klarion est déjà parti mener l’enquête.
Aelith, Dahlia et Louise
Entre les flèches, les javelots et, finalement, la lame retour de Dahlia, les oungoparadis décident après avoir tourné dans un cercle restreint, à quelques mètres du sol, et dans un grand concert de piaillements rauques, qu’ils en ont eu assez. Battant frénétiquement des ailes, ils s’enfuient à nouveau vers les hauteurs, avant de tous virer dans un ensemble quelque peu chaotique vers le nord, vous laissant sans autre bruit que celui du vent qui fait bruisser le sable, vos respirations et les battements de vos cœurs respectifs. Le village est à quelques dizaines de mètres.
Klarion
Fonçant vers le village en ignorant tes collègues du moment, tu constates effectivement que, si les bâtiments ont relativement bien tenu le passage du temps, ce dernier est difficile à estimer. De même, il est difficile d’estimer si les briques et la pierre ont été abîmées par les années, ou si le vent et son sable abrasif sont les causes de l’arrondi de certaines maisons. En tout cas, les portes, si elles ont existé un jour, mais cela semble être le cas au vu des embrasures, ne sont plus là, de même que les fenêtres, de minces ouvertures faites pour laisser entrer la lumière tout en filtrant la chaleur.
La case dans laquelle tu entres ne fait donc pas exception. A part quelques débris organiques de couleur brune, tout secs, dans un coin, tu ne vois qu’une gravure, assez sommaire, d’une femme qui pourrait être humaine si elle n’avait pas de longues oreilles pointues qui la rapprochent davantage d’un animal ou d’un hybride. Au-dessus de sa tête, ce qui semble être, dans ton référentiel, un soleil et une lune, flottent. Est-ce le style qui est minimaliste ou le sculpteur qui était limité par ses talents ? Impossible à estimer, sans que tu aies un regard affûté pour l’art. Si c’était le cas, tu te rendrais compte que c’était probablement un peu des deux.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 12/05 – 18h
Klarion fit signe à ses camarades d’infortune avant d’entrer dans la maison en ruines pour qu’elles soient certaines de voir où il s’était abrité afin qu’elles puissent rapidement le rejoindre.
Dans la demeure, il n’y avait plus rien, ou alors tout ce qui avait été présent ici avait été enfoui sous le sable depuis des lunes. Le sol était tapissé de sable, ici plus tiède, parfois frais. Il ne dégageait pas cette aride chaleur désagréable qu’avait celui du désert et Klarion se disait que la case pouvait bien servir de lieu de repos temporaire au groupe après cette éprouvante traversée. Une masse brune informe attira son attention, n’arrivant pas à déterminer ce que c’était pour autant. Dissimulée dans l’ombre au fond de la salle et dépassant du sol, Klarion était certain qu’il s’agissait de quelque chose d’organique. Mais il n’arrivait pas à déterminer s’il s’agissait d’excréments séchés, d’une mue en décomposition ou d’un tronc mort depuis longtemps. Dans les trois cas, il n’avait pas plus de réponse…
Tournant le regard, le jeune homme tomba nez-à-nez avec une tablette gravée posée contre le grand mur du fond de la demeure. S’avançant prudemment, le phytomancien passa sa main sur la pierre pour en faire tomber le sable et admirer la gravure, ou du moins ce qu’il en restait. Klarion devinait les traits d’une femme aux traits fins, drapée dans une immense robe à la peinture écaillée. Le temps avait estompé sa couleur originelle depuis des lustres, impossible de savoir si elle avait été blanche, dorée ou jaune. Le plus curieux restait la paire de grandes oreilles pointues se dressant au-dessus de sa tête. Elle ressemblait à des êtres hybrides qu’on pouvait rencontrer parfois sur Aryon, à cause de leur magie leur permettant de se métamorphoser partiellement en créatures. Cette femme avait cette allure, avec ses oreilles qui rappelaient celles d’un lapin ou d’un renard. Au-dessus de sa tête trônaient deux symboles, un cercle orangé et, à côté, un cercle contenant un croissant sombre.
Le soleil et la lune, je suppose…
Ne comprenant pas vraiment qui était représenté sur cette gravure, Klarion réfléchissait sur la nature de cette femme. Était-elle la déesse vénérée dans ce village, responsable du cycle du jour et de la nuit ? Ou était-elle la souveraine du désert, élevée au rang de divinité pour être représentée au même niveau que les astres célestes ? Si cette dame n’était pas réelle, alors il était de retour à la case départ et n’avait pas vraiment de réponse à ses questions. Peut-être n’était-elle personne, finalement, et juste une représentation artistique et hédoniste d’un artiste mort depuis longtemps.
Entendant du bruit derrière lui, Klarion se préparait à accueillir les trois femmes, elles devaient être là à présent…
- Résumé:
- Klarion inspecte la case et voit la gravure
« Vous allez bien ? » leur demanda d'emblée Dahlia en arrivant à leur encontre. Un pli d'inquiétude s'esquissa alors au niveau de son front, en constatant les blessures dont elles étaient affligées – heureusement mineures, à première vue. Elle poursuivit : « Allons nous mettre à l'abri, et vous soigner. »
Il allait en effet être nécessaire de désinfecter et prodiguer des soins sommaires à ces entailles, afin qu'elles ne s'aggravent davantage. Se dirigeant vers la maison à l'orée de laquelle Myosotis leur avait fait signe avant de s'y engouffrer, Dahlia en profita pour détailler l'architecture des bâtisses les environnant. Elle nota notamment, au-delà de leurs toits émoussés et de leurs chambranles parfois étrangement esquintés - à se demander ce qui avait pu vouloir les franchir - l'absence de porte pour sceller la discrétion de leurs intérieurs. Une certaine déception la gagna, en réalisant qu'elle ne pourrait hélas donc pas employer sa clef dimensionnelle pour le moment, qu'elle avait liée à une pièce emplie de ressources. Bien dommage.
Dahlia enjamba finalement le monticule de sable amassé devant l'embrasure de la maison où Myosotis les attendait, et s'y engagea accompagnée de ses amies. L'intérieur leur offrait une fraîcheur bienvenue, les protégeant des arcs incandescents du soleil sévissant toujours dans le ciel. Avisant Myosotis, Dahlia porta ensuite son regard sur la gravure qu'il inspectait. Cette dernière ébauchait les contours d'une jeune femme aux oreilles effilées, surplombée par ce qui semblait être des astres.
« Étrange représentation que voilà… Peut-être un artiste ayant cherché à immortaliser sa muse ? » suggéra-t-elle, tout à fait ignare en matière d'art, il fallait bien le dire.
- Résumé:
- Dahlia rejoint la maison où se trouve Klarion, accompagnée de Louise et Aelith, et prend connaissance de la gravure.
Elles remarquèrent bien assez vite que les volatiles avaient abandonnés leur poursuite, sans doute peu intéressés par le déploiement d'effort que la traque de leurs proies demandait. Pour le peu de chair à se mettre sous la dent, les vautours avaient sans doute jugé plus intéressant de se dégoter d'autres victimes... L'entrée du village atteinte, Louise posa pied à terre et fit un premier examen des blessures qu'elles avaient toutes deux enduré. Fort heureusement, aucune ne semblait grave ; en tout cas rien qui ne puisse être soigné grâce à ses compétences et du repos !
Quand Dalhia les rejoignit et proposa de rentrer à l'intérieur de l'une des maisons pour se soigner, Louise accepta derechef et pénétra dans le bâtiment. Myosotis rallié, elle s'installa sur le sol pendant que ses compagnons examinaient les différents vestiges environnants, tentant d'en comprendre l'origine et la signification. Louise, après avoir reprit forme humaine, prit quant à elle le temps de soigner et panser sa blessure avant de se pencher sur le cas d'Aelith. Elle en profita pour s'excuser, lui glissant un timide "Désolée" lorsqu'elle passa un bandage sur la plaie de sa camarade.
« Après cette aventure, laisse cette zone un maximum au repos. La blessure ne devrait pas s'infecter, elle se soignera d'elle-même. N'hésite pas à me signaler une douleur qui te parais anormale... »
Elle fit alors silence, laissant le soin à ses partenaires de décrypter l'environnement.
- Résumé:
- Après avoir rejoint le village avec Aelith puis Dalhia, Louise et le groupe rejoignent Myosotis. La rouquine s'occupe des blessures qu'elles ont reçu précédemment.
Légèrement haletante, Aelith s’arrêta aux côtés de Dahlia.
« J’me porte comme un charme, répondit-elle à son amie, un sourire au coin des lèvres. C’est pas deux-trois touffes de plumes qui vous nous arrêter, quand-même. »
Louise mit pied à terre, et les trois jeunes femmes s’engouffrèrent dans l’une des habitations pour se soigner. Tandis que la jeune rousse préparait quelques bandages, l’aventurière jeta un coup d’œil à la maisonnée dans laquelle elles avaient pénétré. Ses doigts glissèrent sur les chaleureuses briques rougeâtres qui constituaient la plupart des parois. Une belle construction, sans conteste, qui était très certainement capable de protéger ses occupants de nombreuses intempéries. Elle se mordilla la lèvre inférieure, tentant de repérer un indice dans la pièce qui pourrait les renseigner sur le temps qui s’était écoulé depuis le départ des villageois.
« Ne t’inquiète pas, ça ira, répondit-elle à Louise venue la soigner. Merci. »
Une fois bandée, la jeune femme rejoignit Dahlia et Myosotis, vraisemblablement intrigués par une gravure dans un coin de la pièce. Dubitative, elle se pencha sur l’objet.
« Mouais, c’est joli… »
Même si elle avait toujours apprécié de se barbouiller de peinture, l’aventurière n’avait jamais développé de réel sens artistique. Le symbolisme des astres qui y été représentés la dépassait au plus au point, et elle ne ressentait pas vraiment le besoin d’en apprendre davantage.
« En tout cas, ce que j’en retiens, c’est qu’une population extrêmement similaire à la nôtre a bel et bien vécu ici. »
Sans réelle conviction, elle tapota la gravure, tentant de repérer une fente qui pourrait indiquer la présence d’un éventuel mécanisme caché.
« Je propose de sortir et d’essayer de repérer un bâtiment qui se démarque des autres. On pourrait p’tet tomber sur la maison d’un habitant influent, qui serait un peu plus fournie que celle-ci. »
- Résumé:
- Aelith examine de plus près la gravure puis propose de sortir pour explorer d'autres bâtiments.
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