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Escouade 1 - Le Dessert Volant
Klarion BrandoSouverain de la flore
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Entre cette espèce de sangsue des sables et les corbeaux qui croassaient de plus en plus en dardant Louise des yeux, Klarion ne sentait plus vraiment à l’aise dans ce village abandonné. Le ver brun s’était aussitôt détaché d’Aelith pour retomber sous le sable où il s’était empressé de s’enfouir tandis que les léopards lapins étaient déjà partis. Cependant, cette chose aux allures insectoïdes pouvait bien ressurgir du sable et s’attaquer à un autre membre du groupe. Et malgré la petitesse de cet être, Klarion n’avait pas envie qu’il en soit la cible. Il fit quelques pas aux avants du groupe pour pointer la direction que prenaient les traces de pas, comme pour inciter les trois femmes à prendre la marche.
- Allez, on avance ! Des sangsues dans le sable, des corbeaux dans le ciel, j’aime de moins en moins cet endroit. Plus vite on aura rejoint celui qui aura fait ces traces, mieux ce sera. Il ne doit pas être si loin, je l’espère. Mais ce n’est pas en restant plantés là qu’on aura quoi que ce soit.
Le jeune homme scrutait le sol pour faire attention à ne pas se faire surprendre. Ensuite, il leva le nez pour regarder ce qu’il en était des corbeaux et constata que ces derniers continuaient de fixer Louise. Pourquoi elle ? Qu’avait-elle fait de si captivant pour qu’ils soient à ce point intéressés par elle ? Et surtout, que faisaient-ils là ? Le groupe n’avait pas vu d’oiseaux pareils dans leur exploration et ils ne les avaient même pas entendu arriver. Qu’étaient ces êtres sortis de nulle part, au beau milieu du désert ?
- Aelith, tu es bonne pisteuse, tu devrais ouvrir la marche. Pressa Klarion qui voulait vraiment que les choses s’activent. On a plus de temps à perdre, allons-y !
Il refit quelques pas, espérant qu’elles le suivent vers la sortie du village vers la direction que prenaient les traces de pas. Il y avait également cette étrange faille par laquelle ils pouvaient sans doute passer, elle avait l'air suffisamment grande pour leur permettre de progresser. Sans doute trouveraient-ils des choses plus concluantes en traversant cet étrange mur qu’ils voyaient depuis leur arrivée sur cette île volante…
- Je ne veux pas paraître agaçant ou autoritaire, mais j’aimerais vraiment éviter qu’on se fasse dévorer par des sangsues. Ou ces corbeaux…
- Allez, on avance ! Des sangsues dans le sable, des corbeaux dans le ciel, j’aime de moins en moins cet endroit. Plus vite on aura rejoint celui qui aura fait ces traces, mieux ce sera. Il ne doit pas être si loin, je l’espère. Mais ce n’est pas en restant plantés là qu’on aura quoi que ce soit.
Le jeune homme scrutait le sol pour faire attention à ne pas se faire surprendre. Ensuite, il leva le nez pour regarder ce qu’il en était des corbeaux et constata que ces derniers continuaient de fixer Louise. Pourquoi elle ? Qu’avait-elle fait de si captivant pour qu’ils soient à ce point intéressés par elle ? Et surtout, que faisaient-ils là ? Le groupe n’avait pas vu d’oiseaux pareils dans leur exploration et ils ne les avaient même pas entendu arriver. Qu’étaient ces êtres sortis de nulle part, au beau milieu du désert ?
- Aelith, tu es bonne pisteuse, tu devrais ouvrir la marche. Pressa Klarion qui voulait vraiment que les choses s’activent. On a plus de temps à perdre, allons-y !
Il refit quelques pas, espérant qu’elles le suivent vers la sortie du village vers la direction que prenaient les traces de pas. Il y avait également cette étrange faille par laquelle ils pouvaient sans doute passer, elle avait l'air suffisamment grande pour leur permettre de progresser. Sans doute trouveraient-ils des choses plus concluantes en traversant cet étrange mur qu’ils voyaient depuis leur arrivée sur cette île volante…
- Je ne veux pas paraître agaçant ou autoritaire, mais j’aimerais vraiment éviter qu’on se fasse dévorer par des sangsues. Ou ces corbeaux…
- Résumé:
- Klarion tente d'ouvrir la marche et presser le groupe pour suivre les traces ou se diriger vers la faille.
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Accolée contre la paroi ombragée de la demeure derrière laquelle ils s'étaient réfugiés en hâte, le souffle court et la poitrine tambourinant d'un entrelacs d'excitation et de peur mêlées, Dahlia détourna le regard de la traînée de sable dispersée par la cavalcade éperdue des lapins-guépards, leur clameur de jappements et sifflements stridents résonnant encore à ses oreilles. Leur comportement leur demeurait toujours inexpliqué, et un autre mystère résidait dans cette seconde nuée sableuse non loin de là, qui ne dévoilait aucune autre présence mais exsudait une menace sourde et latente… Dahlia n'eût cependant le temps d'y réfléchir davantage, que son regard accrocha l'immonde intrus annelé ancré dans l'épaule d'Aelith.
Un cri de surprise aux accents pour le moins aigus jaillit alors de ses lèvres, et la garde s'empara de son épée, prête à asséner un coup de pommeau au ver dans le but de l'assommer, mais ce dernier rejoignait déjà le sol pour s'y ensevelir.
« Brrrrr, c'était quoi ça… ? Ça fait vraiment froid dans le dos… Rassure-moi, Ael', il n'a pas atteint ta peau… ? »
Qui savait quelles maladies pouvait bien transmettre la morsure d'une telle créature… Heureusement que l'aventurière était bardée d'une armure de cuir, à même de protéger son épiderme de ce type d'intrusion. Tout en sondant le sol des yeux afin de vérifier si des ondulations suspectes sillonnaient la surface du sable, témoignant du retour du ver, Dahlia acquiesça aux paroles impérieuses de Myosotis. Il leur fallait en effet avancer, sous les croassements implacables de ces corbeaux qui les couvaient de leurs regards à l'acuité bien trop déstabilisante. Louise, en particulier, semblait faire l'objet de leur jugement inquisiteur. La garde n'aurait guère aimé se trouver à sa place…
« Je propose que nous allions voir ce qu'il se trouve de l'autre côté de cette faille, ce village est de moins en moins accueillant… »
Retrouver la piste de l'inconnu à l'origine des traces de pas semblait en effet compromis, et l'existence de ce passage effilé se découpant dans le rempart rocheux offrait de nouvelles perspectives de découverte. Dahlia était donc plus que tentée de s'y glisser.
Un cri de surprise aux accents pour le moins aigus jaillit alors de ses lèvres, et la garde s'empara de son épée, prête à asséner un coup de pommeau au ver dans le but de l'assommer, mais ce dernier rejoignait déjà le sol pour s'y ensevelir.
« Brrrrr, c'était quoi ça… ? Ça fait vraiment froid dans le dos… Rassure-moi, Ael', il n'a pas atteint ta peau… ? »
Qui savait quelles maladies pouvait bien transmettre la morsure d'une telle créature… Heureusement que l'aventurière était bardée d'une armure de cuir, à même de protéger son épiderme de ce type d'intrusion. Tout en sondant le sol des yeux afin de vérifier si des ondulations suspectes sillonnaient la surface du sable, témoignant du retour du ver, Dahlia acquiesça aux paroles impérieuses de Myosotis. Il leur fallait en effet avancer, sous les croassements implacables de ces corbeaux qui les couvaient de leurs regards à l'acuité bien trop déstabilisante. Louise, en particulier, semblait faire l'objet de leur jugement inquisiteur. La garde n'aurait guère aimé se trouver à sa place…
« Je propose que nous allions voir ce qu'il se trouve de l'autre côté de cette faille, ce village est de moins en moins accueillant… »
Retrouver la piste de l'inconnu à l'origine des traces de pas semblait en effet compromis, et l'existence de ce passage effilé se découpant dans le rempart rocheux offrait de nouvelles perspectives de découverte. Dahlia était donc plus que tentée de s'y glisser.
- Résumé:
- Dahlia suggère d'emprunter la faille.
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Un frisson parcourut l’échine d’Aelith lorsqu’elle aperçut la sangsue luisante jaillir du sol. De sa main gauche, elle empoigna sa dague pour chasser le parasite d’un rapide mouvement circulaire. A son plus grand regret, sa lame heurta durement le mur dans un crissement aigu. Avant qu’elle ne puisse l’effleurer, le ver s’était laissé retomber au sol.
« Non, elle s’est juste accrochée à mon armure, rassura-t-elle Dahlia, la mine sombre. »
Ce type de créatures était l’un des plus nuisibles, aux yeux de l’aventurière. Bien moins imposante et vigoureuse que les animaux qu’Aelith chassait habituellement, la sangsue n’en était pas moins beaucoup plus vicieuse. Ses attaques étaient aussi silencieuses qu’ardentes, les rendant difficiles à prédire. A cela s'ajoutait son camouflage dans le sable, qui n’envenimait que davantage la situation. La jeune femme avait déjà rencontré des problèmes similaires avec des serpents, et elle n’avait pas hâte de réitérer l’expérience.
Attirée par les croassements, l’aventurière posa un œil intrigué sur le nuage de corbeaux qui surplombait leur groupe, visiblement concentré sur Louise. Un soupir agacé s’échappa de ses lèvres. Ces arrogants volatiles n’auraient-ils pas pu leur faire le plaisir de picorer les parasites qui émergeaient du sol, au lieu de jouer aux vautours ?
Aelith secoua sa tête et reporta son attention sur la proposition de Myosotis. Prendre le temps de pister l’inconnu, malgré l’état alarmant de leur situation ? Initialement, retrouver des traces de pas dans un sable balayé par le vent relevait déjà du miracle. Après le piétinement de la zone par les lapins-guépards qui s’en était suivi, la tâche paraissait impossible. Peu optimiste, Aelith préféra se concentrer sur la faille qui entaillait la façade rocheuse. Elle était suffisamment large pour qu’ils puissent s’y glisser chacun leur tour sans encombre.
« Je suis d’accord, traversons d’abord la faille. Ce qui poursuit les lapins-guépards ne pourra peut-être pas nous suivre là-bas. Nous improviserons ensuite. »
Sur ces mots, elle prit la tête du groupe et progressa en direction de la crevasse, plaquée au mur pour ne pas être repérée par les félins.
- Résumé:
- Aelith se dirige vers la faille.
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Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Les lapins-guépards ont déguerpi depuis longtemps alors que vous commencez à rapidement aller vers la faille dans l’escarpement rocheux. Par contre, le nuage de sable, sans rien dessous, ou, en tout cas, sans rien au-dessus du sable, s’arrête légèrement sur place, et la poussière commence à retomber doucement.
Puis, brusquement, le sable est à nouveau soulevé, et vous voyez comme des vaguelettes par terre, avec parfois un genre de dos pâle de ver qui surnage, mais plusieurs dizaines de fois. A plusieurs mètres de vous, une douzaine au moins de sangsue jaillit du sol, gueules tournées dans votre direction avec leurs dents pointues. Elles sont heureusement encore trop loin, et s’écrasent à nouveau mollement au sol, avant de s’y renfouir immédiatement.
Votre rythme de course s’accélère probablement, et vous n’entendez plus rien si ce n’est les cris des corbeaux qui en l’espace d’un instant sont devenus au moins cinq fois plus nombreux, une multitude qui vous entoure, posés sur les toits des maisons, ou à voler autour.
A la traîne derrière, Louise jette un regard derrière elle sur le nuage sableux qui se rapproche très rapidement, et les oiseaux de mauvais augure qui tournent et sont de plus en plus proches.
Aelith en tête, vous vous glissez par l’ouverture, un peu moins large qu’une porte normale, et arrivez dans un vestibule de pierre avec un peu de sable qui jonche le sol. En vous retournant, vous pouvez voir Louise avec un nuage de sangsues autour d’elle, et quelques-unes déjà collées sur ses épaules, ses bras, lorsque les corbeaux se jettent également sur elle et vous ne voyez plus qu’un amas de becs et de plumes noires.
Quand les oiseaux s’envolent dans un concert de croassements, il n’y a plus la moindre de trace de votre camarade, qui a totalement disparu. Emportées par leur élan, et la suite de votre poursuite, une trentaine de sangsues rentre par l’ouverture. Certaines s’accrochent peut-être à vous, sur la peau ou sur vos vêtements. S’ils se sont pas suffisamment épais, leurs dents traversent et les créatures s’accrochent à vous, commençant à ponctionner votre sang. Les autres tombent au sol, cherchent à s’enfouir dedans, mais ne parviennent pas à se cacher dans la pierre, donc elles se tournent et gigotent vers le sable du désert, à l’extérieur.
Autour de vous, il fait sombre, et le vestibule continue manifestement plus loin dans le monument géologique naturel. Il y a une certaine pente qui vous fait dire que vous allez passer sous terre, définitivement.
Que faites-vous ?
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Avertissements du Corbeau : Louise sort de l’event, c’est ça, le truc corbeau, stressez pas IRL (mais vous pouvez inRP).
PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 04/07 – 11h
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Succès : Cristaux : 3891MESSAGES : 362COULEUR : #Klarion BrandoSouverain de la flore
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C’est le regard horrifié que Klarion, depuis l’ouverture de la faille, regardait Louise se faire submerger par le flot de corbeaux et de sangsues. Ces dernières se faisaient aisément balayer par les volatiles comme si elles n’étaient que de vulgaires bouts de gravier et rebondissaient sur les ailes noires, battant frénétiquement la mesure, avant de disparaître dans le sable. Furieux, les corbeaux tournoyaient autour de la jeune femme en croassant comme jamais le phytomancien n’avait entendu des corneilles crier. Il ignorait ce que Louise avait fait pour attiser leur colère, mais il savait qu’ils ne pourraient pas la sauver. Leur groupe était contraint de la regarder de loin, impuissant. Klarion ne voyait ni Aelith, ni Dahlia, mais il se doutait qu’elles ne devaient pas être dans un meilleur état que lui. Entre les rares sangsues qui ne s’étaient pas focalisées sur Louise pour les poursuivre, et le châtiment horrible qui arrivait à leur équipière, il y avait de quoi être démoralisé.
- Elle est…
Les corbeaux se dispersèrent pour s’envoler au loin à tire-d’aile. À leur grande stupéfaction, Louise avait tout bonnement disparu. Il n’y avait pas de trace de son corps, pas le moindre bout de chair, pas un éclat d’os, absolument rien. Un nœud se forma dans le ventre de Klarion, il ne voulait pas subir le même destin. Ils se devaient d’éviter les corbeaux si jamais ils revenaient batifoler au-dessus de leurs têtes. Mais vu ce qu’ils avaient fait à l’aventurière, il y avait peu de chance de les esquiver. Peu d’être magiques avaient cette aura d’omnipotence que dégageaient ces oiseaux de mauvais augure, apparus de nulle part, évanoui dans la nature aussi vite qu’ils étaient venus.
- Descendons. Déclara solennellement Klarion en dépassant les deux femmes.
Il ne voulait plus penser à Louise ni à ce qu’il venait de lui arriver. Le jeune homme s’était tourné vers le vestibule, tournant le dos au désert, pour presser le pas et entamer sa descente. Il faisait plus sombre, et il ne pouvait décemment pas faire pousser de plantes pour s’éclairer tout seul, il n’avait pas de quoi contenir le végétal pour lui assurer un bon transport. Peut-être que la garde ou l’aventurière avait une lanterne ou un cristal de lumière dans leur barda ?
- Si l’une de vous à une source lumineuse, je pense qu’il serait temps de la sortir. Le chemin descend plus bas sous la terre, on va manquer de visibilité. L’honneur d’ouvrir la marche revient donc à celle qui a de quoi éclairer !
Néanmoins, Klarion se concentra pour tenter de détecter une quelconque trace de flore dans ce souterrain. Peut-être arriverait-il à prévoir quelque chose en entrant en communication avec l’une d’entre elles et en faire part à son groupe. Se focalisant sur sa tâche, il attendit qu’une de ses équipières n’agisse et se mit à l’ouvrage.
« Plantes. M’entendez-vous ? Y a-t-il quelqu’un ? Je suis un étranger, je viens de la surface avec deux autres humains.
Êtes-vous là ? Où mène ce souterrain ? »
- Elle est…
Les corbeaux se dispersèrent pour s’envoler au loin à tire-d’aile. À leur grande stupéfaction, Louise avait tout bonnement disparu. Il n’y avait pas de trace de son corps, pas le moindre bout de chair, pas un éclat d’os, absolument rien. Un nœud se forma dans le ventre de Klarion, il ne voulait pas subir le même destin. Ils se devaient d’éviter les corbeaux si jamais ils revenaient batifoler au-dessus de leurs têtes. Mais vu ce qu’ils avaient fait à l’aventurière, il y avait peu de chance de les esquiver. Peu d’être magiques avaient cette aura d’omnipotence que dégageaient ces oiseaux de mauvais augure, apparus de nulle part, évanoui dans la nature aussi vite qu’ils étaient venus.
- Descendons. Déclara solennellement Klarion en dépassant les deux femmes.
Il ne voulait plus penser à Louise ni à ce qu’il venait de lui arriver. Le jeune homme s’était tourné vers le vestibule, tournant le dos au désert, pour presser le pas et entamer sa descente. Il faisait plus sombre, et il ne pouvait décemment pas faire pousser de plantes pour s’éclairer tout seul, il n’avait pas de quoi contenir le végétal pour lui assurer un bon transport. Peut-être que la garde ou l’aventurière avait une lanterne ou un cristal de lumière dans leur barda ?
- Si l’une de vous à une source lumineuse, je pense qu’il serait temps de la sortir. Le chemin descend plus bas sous la terre, on va manquer de visibilité. L’honneur d’ouvrir la marche revient donc à celle qui a de quoi éclairer !
Néanmoins, Klarion se concentra pour tenter de détecter une quelconque trace de flore dans ce souterrain. Peut-être arriverait-il à prévoir quelque chose en entrant en communication avec l’une d’entre elles et en faire part à son groupe. Se focalisant sur sa tâche, il attendit qu’une de ses équipières n’agisse et se mit à l’ouvrage.
« Plantes. M’entendez-vous ? Y a-t-il quelqu’un ? Je suis un étranger, je viens de la surface avec deux autres humains.
Êtes-vous là ? Où mène ce souterrain ? »
- Résumé:
- Klarion propose d'organiser la descente et tente de localiser des plantes dans la galerie pour leur demander des renseignements.
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Focalisée sur la brèche qui entaillait la paroi rocheuse, Aelith filait à toute allure. La sueur perlait sur son front déjà rougi par les rayons ardents de l’astre du jour. A chacune de ses impulsions, la jeune aventurière avait l’impression de s’enfonçer davantage dans les dunes, comme si l’environnement même s’opposait à leur fuite. Néanmoins confiante vis-à-vis des capacités de ses compagnons, elle ne jeta pas un regard en arrière et se fia aux martellements de leurs pas pour s’assurer qu’ils la suivaient bel et bien.
Ce ne fut qu’en atteignant le vestibule de pierre qu’elle comprit son erreur. Visiblement malmenée par les corbeaux, Louise avait perdu en vitesse, et peinait à maintenir une distance raisonnable entre elle et les sangsues. Aelith amorça un mouvement vers elle pour lui venir en aide, mais il était déjà trop tard. Assaillie de toute part, la jeune fille s’effaça derrière un nuage de plumes et de sable.
« Louise !? clama l’aventurière, en vain. »
Sous le choc, elle se dégagea mollement des quelques vers assoiffés de sang qui se jetaient sur elle. Sans laisser aucune trace, Louise avait disparu. Envolée ! Evaporée ! La jeune femme peinait à en croire ses yeux. La gorge nouée et les mains moites, elle suivit Myosotis qui descendait dans le vestibule.
« J’ai ce qu’il nous faut, lui répondit-elle en extirpant sa lampe magique de son sac sans fond. »
Effleurant l’orbe de ces doigts, elle fit jaillir une auréole de lumière autour d’eux. Sa voix était bien plus fluette qu’à son habitude et dépourvue de vivacité. Aelith posa un regard morne sur la voie souterraine ainsi illuminée qui s’ouvrait à eux, se contentant de voir sans réellement regarder. Rongée par la culpabilité, elle ne cessait de se remémorer les derniers gestes désespérés de Louise avant sa déchéance. Elle enroula nerveusement une mèche de ses cheveux autour de ses doigts en songeant à sa propre conduite. Pourquoi ne s’était-elle pas retournée plus tôt ? N’aurait-elle pas dû s’assurer de la sécurité de chacun, avant de bondir vers la faille ? Si elle avait simplement porté Louise sur son dos, n’aurait-elle pas pu la sauver ? Peu attentive aux paroles échangées par Dahlia et Myosotis, Aelith ne parvenait pas à contenir la vague de regrets qui déferlait en elle.
- Résumé:
- Aelith éclaire le vestibule grâce à sa lampe magique. Secouée par la disparition de Louise, elle prête peu d'attention à ce qui l'entoure.
Dahlia DelancyBeeeh
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Comme Dahlia l'avait redouté, la sangsue qui avait jeté son dévolu sur Aelith n'était pas une abomination isolée. Elles étaient plusieurs dizaines, en réalité, ondoyant sous la surface du sable dans un roulis fluide d'où émergeait, çà et là et par intermittence, leurs immondes dos annelés. Avec une appétence manifeste, ces créatures jaillissaient parfois de leur océan ocre pour se précipiter vers leur groupe, leurs crocs avides dardés vers eux. Réprimant le dégoût qui lui givrait les reins à leur vision, Dahlia suivit au pas de course Aelith et Myosotis jusqu'à l'embrasure de la faille, les oreilles de plus en plus malmenées par les paillements des corbeaux qui continuaient de s'amonceler aux alentours.
Et bientôt, le dégoût de Dahlia se mua en horreur indicible et absolue. Dès le vestibule atteint, la garde avait jeté un regard en arrière, s'attendant à voir arriver Louise, ayant supposé que la pirate les talonnait. Mais la scène qu'elle découvrit fit faire une violente embardée à son cœur. La jeune pirate était entravée, à une certaine distance d'eux, ensevelie sous une nuée de sangsues et de corbeaux qui bourdonneraient autour d'elle dans un tumulte mouvant de plumes et de becs. Lorsqu'enfin ils se retirèrent, dans une bourrasque d'ailes crépitantes, il ne restait plus trace aucune de la jeune fille.
L'impuissance happa Dahlia avec une telle force qu'elle sentit ses jambes chanceler, fauchées par cette disparition impromptue qui amputait leur groupe d'un précieux membre. Une main bêtement tendue dans le vide, la garde resta frappée d'immobilisme un certain moment, plongée dans une torpeur sans précédent. Ce fut la voix solennelle mais impérieuse de Myosotis, qui la força à s'en extraire pour les suivre plus avant dans l'entrelacs souterrain.
Alors que le halo de la lampe magique d'Aelith les nimbait de sa lumière crue, Dahlia entreprit de revêtir ses lunettes de jour, désireuse d'augmenter davantage la portée de sa vision dans l'obscurité. La gorge encore nouée par ce nœud tissé de remord et d'impuissance, elle articula avec peine :
« J'ai cette carte spéléologique, qui va nous aider à entrevoir les ramifications de ce souterrain… »
Y trouveraient-ils leur salut, à présent libérés de leurs récents agresseurs, ou une plus grande menace encore ? Seul l'avenir pourrait leur révéler.
Et bientôt, le dégoût de Dahlia se mua en horreur indicible et absolue. Dès le vestibule atteint, la garde avait jeté un regard en arrière, s'attendant à voir arriver Louise, ayant supposé que la pirate les talonnait. Mais la scène qu'elle découvrit fit faire une violente embardée à son cœur. La jeune pirate était entravée, à une certaine distance d'eux, ensevelie sous une nuée de sangsues et de corbeaux qui bourdonneraient autour d'elle dans un tumulte mouvant de plumes et de becs. Lorsqu'enfin ils se retirèrent, dans une bourrasque d'ailes crépitantes, il ne restait plus trace aucune de la jeune fille.
L'impuissance happa Dahlia avec une telle force qu'elle sentit ses jambes chanceler, fauchées par cette disparition impromptue qui amputait leur groupe d'un précieux membre. Une main bêtement tendue dans le vide, la garde resta frappée d'immobilisme un certain moment, plongée dans une torpeur sans précédent. Ce fut la voix solennelle mais impérieuse de Myosotis, qui la força à s'en extraire pour les suivre plus avant dans l'entrelacs souterrain.
Alors que le halo de la lampe magique d'Aelith les nimbait de sa lumière crue, Dahlia entreprit de revêtir ses lunettes de jour, désireuse d'augmenter davantage la portée de sa vision dans l'obscurité. La gorge encore nouée par ce nœud tissé de remord et d'impuissance, elle articula avec peine :
« J'ai cette carte spéléologique, qui va nous aider à entrevoir les ramifications de ce souterrain… »
Y trouveraient-ils leur salut, à présent libérés de leurs récents agresseurs, ou une plus grande menace encore ? Seul l'avenir pourrait leur révéler.
- Résumé:
- Dahlia enfile ses lunettes de jour et sort sa carte spéléologique qu'elle active une fois sous terre.
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Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Sous le choc de la disparition de Louise, peut-être allez-vous vous rappeler qu’elle disposait, tout comme vous, d’une pierre de téléportation. Avec un peu de chance, malgré la magie qui imprègne les corbeaux, c’est cette première qui s’est déclenché, et la jeune femme n’aura pas été dévorée vivante par les créatures étranges. En tout cas, vous êtes à peu près certains que les sangsues, même en nombre, ne sont pas capables de faire disparaître quelqu’un aussi vite. Si vous en avez, vous constatez que la lueur de vos sceaux magiques diminue petit à petit.
Vous vous tournez alors vers le tunnel, qui descend vers les profondeurs et s’éloigne des sangsues des sables, dont une partie continue de ramper désespérément vers la sortie pour retrouver sa meute. Equipés de votre lampe magique et, pour ceux qui en ont, de vos lunettes, vous faites l’inventaire des possibilités.
Klarion
Tu ressens la présence de plantes autour de toi, de la mousse et des champignons surtout, habitués à vivre dans l’obscurité et dont le monde est très restreint : pour peu qu’ils comprennent ta question, ils sont incapables d’y répondre, leur univers étant si étréci. Mais la présence de vie sous-entend la présence d’eau, peut-être pas à proximité, mais en tout cas, quelque part. C’est logique, si on considère qu’un village se trouvait là, même si le puit tel qu’il est placé est maintenant asséché.
Dahlia
La carte spéléologique te permet effectivement de savoir ce qui vous attend : l’endroit est manifestement au moins en partie artificiel : les couloirs sont droits, de taille égale, et certains se finissent par des pièces rondes, rectangulaires, carrées. Au bout de ta perception, tu sens que le chemin continue derrière ce qui serait l’escarpement rocheux.
Certains chemins sont des culs-de-sac, c’est certain, mais aucun n’est très loin.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 13/07 – 9h
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- Des plantes, qui ne disent rien, pour changer. Au moins on se doute qu'il y avait de la vie ici. Au cas où la présence du village nous serait passé à côté…
Klarion souffla, marchant aux côtés de Dahlia et Aelith. Le choc de la disparition de Louise passé, il se rendit compte qu’il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de faire connaissance avec la demoiselle. Néanmoins, il allait falloir qu’il masque son indifférence si jamais les deux femmes se mettaient à s’apitoyer sur le sort de leur ex-compagnon. La garde et l’aventurière avaient l’air plus proches de Louise, au moins Dahlia en tout cas. Sous terre, les plantes de l’île étaient aussi apathiques que l’arbre qu’il avait croisé dans le désert. L’absence de vie les atteignait elles aussi et elles ne répondirent absolument rien. Avaient-elles au moins entendu ? Ou compris ce qu’il leur avait demandé ? Peu importait, elles étaient restées complètement muettes, il n’obtiendrait pas de réponses d’elles pour l’instant.
- Bien donc, je récapitule. On s’est écrasés au milieu de nulle part à cause d’une tempête. On a traversé un désert aride, nous sommes fait attaquer par des animaux volants, avons fouillé un village vide pour finir par tenter de suivre des traces de pas et avons été forcés de nous réfugier là. Sans parler de la disparition de Louise, envolée après l’attaque des corbeaux. Est-ce qu’on va cesser de se faire balloter par tout et n’importe quoi ?
Klairon laissait sa frustration s’exprimer. Il n’avait que ça à faire de toute façon. Il n’était pas celui qui portait la carte, ni les lampes, et les plantes ne lui répondaient pas non plus. Il ne pouvait, pour l’instant, qu’entretenir le peu de conversation qui pouvait se faire. Ils n’avaient vraiment pas eu l’occasion d’échanger beaucoup depuis leur arrivée en catastrophe. Dahlia leur nota un fait intéressant alors qu’elle lisait sa carte. Les galeries s’arrangeaient en couloirs plus droits, mieux structurés et organisés. Tout portait à croire qu’ils se dirigeaient vers un réseaux de tunnels façonnés par la main de l’homme.
Où allaient-ils arriver ? Des catacombes ? Un tombeau ? Ou juste des tunnels les conduisant ailleurs ?
Klarion l’ignorait, il n’avait d’autre choix que de se laisser porter…
Klarion souffla, marchant aux côtés de Dahlia et Aelith. Le choc de la disparition de Louise passé, il se rendit compte qu’il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de faire connaissance avec la demoiselle. Néanmoins, il allait falloir qu’il masque son indifférence si jamais les deux femmes se mettaient à s’apitoyer sur le sort de leur ex-compagnon. La garde et l’aventurière avaient l’air plus proches de Louise, au moins Dahlia en tout cas. Sous terre, les plantes de l’île étaient aussi apathiques que l’arbre qu’il avait croisé dans le désert. L’absence de vie les atteignait elles aussi et elles ne répondirent absolument rien. Avaient-elles au moins entendu ? Ou compris ce qu’il leur avait demandé ? Peu importait, elles étaient restées complètement muettes, il n’obtiendrait pas de réponses d’elles pour l’instant.
- Bien donc, je récapitule. On s’est écrasés au milieu de nulle part à cause d’une tempête. On a traversé un désert aride, nous sommes fait attaquer par des animaux volants, avons fouillé un village vide pour finir par tenter de suivre des traces de pas et avons été forcés de nous réfugier là. Sans parler de la disparition de Louise, envolée après l’attaque des corbeaux. Est-ce qu’on va cesser de se faire balloter par tout et n’importe quoi ?
Klairon laissait sa frustration s’exprimer. Il n’avait que ça à faire de toute façon. Il n’était pas celui qui portait la carte, ni les lampes, et les plantes ne lui répondaient pas non plus. Il ne pouvait, pour l’instant, qu’entretenir le peu de conversation qui pouvait se faire. Ils n’avaient vraiment pas eu l’occasion d’échanger beaucoup depuis leur arrivée en catastrophe. Dahlia leur nota un fait intéressant alors qu’elle lisait sa carte. Les galeries s’arrangeaient en couloirs plus droits, mieux structurés et organisés. Tout portait à croire qu’ils se dirigeaient vers un réseaux de tunnels façonnés par la main de l’homme.
Où allaient-ils arriver ? Des catacombes ? Un tombeau ? Ou juste des tunnels les conduisant ailleurs ?
Klarion l’ignorait, il n’avait d’autre choix que de se laisser porter…
- Résumé:
- Pas grand chose. Rien de folichon. Klarion parle et ils avancent. :|
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Dans la tourmente de ses pensées dévastées, suite à la disparition bien trop abrupte de son amie et au vide laissé par cette dernière, qui perçait sa poitrine d'une plaie béante et douloureuse, Dahlia eut soudain l'éclair d'une réminiscence. Ils n'avaient point embarqué à bord de la nacelle du ballon sans se prémunir un minimum, devant l'inconnu qui les attendait sur cette île céleste, et disposaient chacun d'une pierre de téléportation. Il demeurait donc une chance que Louise s'en fût servie, lorsqu'elle était aux prises avec ses assaillants ailés et annelés, et se fût téléportée sur le continent, saine et sauve.
Rassénérée par le regain d'espoir que cette pensée lui insuffla soudainement, Dahlia s'efforça d'aiguillonner sa motivation quant à la suite de leur mission. Ils étaient venus pour explorer ce désert, et elle escomptait bien en percer certains mystères avant de le quitter à son tour. Ce qui, pour l'heure, n'avait guère été le cas, comme leur rappela Myosotis. Son résumé était à la fois réaliste et édifiant, et la garde ne pouvait que comprendre et partager la frustration tangible qui teintait sa voix.
« Espérons que le pire soit derrière nous… En tout cas, il semble y avoir une issue au devant, ou en tout cas un chemin qui se poursuit derrière l'escarpement. »
Sa carte spéléologique lui dévoilait en effet, en marge de son rayon de perception, ce qui semblait être la voie de sortie, débouchant derrière l'imposante falaise rocheuse qu'ils traversaient. Ils allaient donc possiblement pouvoir explorer ce qu'il se trouvait au-delà, et se confronter à son lot de mystères, de menaces mais surtout d'espoirs.
« Je propose que nous allions droit au but, et empruntions la voie la plus directe pour dépasser l'escarpement et en sortir… À moins que vous ne souhaitiez explorer un peu plus longuement les tunnels ? Certains chemins semblent mener vers des salles, de différentes tailles et configurations, façonnées par l'homme indubitablement. Elles pourraient peut-être receler des traces de leur passage, voire des trésors qu'ils auraient laissé derrière eux… »
Dahlia préférait plutôt la première option, mais elle se rallierait à l'avis de la majorité.
Rassénérée par le regain d'espoir que cette pensée lui insuffla soudainement, Dahlia s'efforça d'aiguillonner sa motivation quant à la suite de leur mission. Ils étaient venus pour explorer ce désert, et elle escomptait bien en percer certains mystères avant de le quitter à son tour. Ce qui, pour l'heure, n'avait guère été le cas, comme leur rappela Myosotis. Son résumé était à la fois réaliste et édifiant, et la garde ne pouvait que comprendre et partager la frustration tangible qui teintait sa voix.
« Espérons que le pire soit derrière nous… En tout cas, il semble y avoir une issue au devant, ou en tout cas un chemin qui se poursuit derrière l'escarpement. »
Sa carte spéléologique lui dévoilait en effet, en marge de son rayon de perception, ce qui semblait être la voie de sortie, débouchant derrière l'imposante falaise rocheuse qu'ils traversaient. Ils allaient donc possiblement pouvoir explorer ce qu'il se trouvait au-delà, et se confronter à son lot de mystères, de menaces mais surtout d'espoirs.
« Je propose que nous allions droit au but, et empruntions la voie la plus directe pour dépasser l'escarpement et en sortir… À moins que vous ne souhaitiez explorer un peu plus longuement les tunnels ? Certains chemins semblent mener vers des salles, de différentes tailles et configurations, façonnées par l'homme indubitablement. Elles pourraient peut-être receler des traces de leur passage, voire des trésors qu'ils auraient laissé derrière eux… »
Dahlia préférait plutôt la première option, mais elle se rallierait à l'avis de la majorité.
- Résumé:
- Dahlia leur propose d'emprunter le chemin le plus direct pour sortir des souterrains, de l'autre côté de l'escarpement.
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Plus Aelith se remémorait les derniers événements, plus l’étrangeté de la disparition de Louise la frappait. Si la jeune fille avait succombé à l’assaut des sangsues et des corbeaux, des traces auraient été visibles sur les lieux. L’évaporation complète de sa silhouette ne pouvait signifier qu’une chose : de la magie était à l’œuvre. Louise aurait-elle eu l’occasion d’utiliser sa pierre de téléportation ? Ou était-ce là l’œuvre d’une force extérieure qui leur était inconnue ? En l’état, il lui était impossible de trancher.
Les constatations amères de Myosotis extirpèrent Aelith de ses pensées. Elle plongea sa main dans son sac sans fond, et, aidée par la lumière de sa lanterne, en sortit sa thermos de vin chaud.
« Envie d’une gorgée ? demanda-t-elle à Myosotis, en lui tendant la bouteille. »
Rien de mieux qu’une lichée d’alcool pour calmer les nerfs ! Cela pouvait sembler déraisonnable de s’enivrer dans leur situation, mais l’aventurière était persuadée que l’état de frustration du jeune homme leur porterait davantage préjudice qu’une légère ébriété. Après avoir elle-même bu quelques lampées de vin qui lui réchauffèrent le cœur, elle se pencha sur les diverses pistes que Dahlia mettait en avant.
« Je serai bien tentée de jeter un œil à certaines salles, mais étant donné les conditions dans lesquelles nous nous trouvons, il me paraît plus raisonnable d’emprunter le chemin le plus court. Nous pourrons toujours garder cet emplacement en tête pour y revenir par la suite, une fois que nous aurons rallié les autres escouades. »
Réfréner sa curiosité n’avait pas été facile, mais la disparition de Louise avait suffisamment miné le moral d’Aelith pour qu’elle ne souhaite pas se risquer à commettre plus d’imprudences.
- Résumé:
- Aelith accepte d'emprunter le chemin le plus direct.
Le CorbeauCompte PNJ
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Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Toujours choqués par la disparition impromptue de Louise, vous vous rappelez toutefois la pierre de rappel dont vous êtes tous munis, et qui pourrait expliquer le fait qu’elle ait semblé se volatiliser aussi subitement. Il est vrai que les corbeaux et les sangsues devraient bien laisser quelque chose, un cadavre le cas échéant, mais avec les oiseaux manifestement magiques du Désert Volant, vous seriez bien en peine de l’assurer…
Vous décidez finalement, munis de la carte de Dahlia, d’essayer d’aller au plus droit à travers l’escarpement. De ce que vous constatez, il n’y a pas de sortie immédiate à proximité, mais certains tunnels se poursuivent plus ou moins en profondeur, et plus ou moins en ligne droite. Dehors, le nuage de sable rôde toujours aux environs de l’entrée, diminue parfois en intensité avant de revenir. La lumière commence également à baisser, signe que la fin de journée approche.
Sur le premier couloir que vous empruntez, vous ignorez donc les premiers embranchements qui conduisent à de simples alcôves, vides si vous décidez toutefois d’aller voir à une dizaine de mètres tout au plus. Toutefois, vous notez les mêmes traces de passage, si vous avez les yeux suffisamment aguerris et entraînés, et un moyen de voir dans l’obscurité de plus en plus importante.
Par contre, là où vous n’aviez noté qu’une seule semelle de chaussure, vous en notez trois maintenant, dont une qui traîne manifestement la patte, ou qui a été brouillée par quelqu’un… ou quelque chose.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 22/07 – 22h
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Suivant Dahlia et Aelith d’un pas prudent, Klarion continuait de percevoir plusieurs plantes souterraines en état frôlant l’apathie. Certaines ne lui répondaient même pas, mais la plupart se contentaient d’onomatopées timides ou rauques exprimant soit la surprise, soit une incompréhension totale. Il n’obtiendrait rien de ces plantes, laissées seules trop longtemps dans un monde gouverné par le silence. Quant à ce que le jeune homme pouvait voir, il n’y avait rien de plus concluant. Des galeries et des tunnels s’enfonçant vers des ténèbres insondables. Le trio n’avait plus vraiment le choix, ils devaient avancer et suivre la piste qu’ils avaient prise en chasse avant de fuir le village. Aelith fut d’ailleurs la première à noter la présence d’une troisième empreinte alors qu’ils continuaient de progresser dans la pénombre. La personne qu’ils talonnaient n’était pas seule et ce second protagoniste avait l’air d’être blessé ou soucieux de ne pas être suivi.
-Que voulez-vous qu’on fasse d’autre ? Fit Klarion, désabusé et sarcastique. On a rien d’autre à suivre et on ne peut pas rebrousser chemin. On a qu’à continuer…
Le détail qui dérangeait le phytomancien était l’inexactitude des pas de ce deuxième individu. Si ce dernier était blessé, il avait dû l’être par quelque chose dans la galerie ou possiblement les sangsues à l’extérieur. Cela signifiait qu’il y avait donc un potentiel danger proche. À l’inverse, s’il voulait brouiller ses traces, ça voulait dire donc qu’il avait les raisons de se méfier de quelque chose et que cette chose était sans doute également proche. Klarion fit part de ses craintes aux deux femmes, mais quel choix avaient-ils ? Les embranchements ne les conduisaient nulle part et repartir vers le village leur était impossible à cause des sangsues.
- Cet imbécile et son compagnon boiteux ont intérêt à en valoir la chandelle. Je commence à en avoir assez d’avancer à l’aveuglette ! Lâcha Klarion à voix haute.
-Que voulez-vous qu’on fasse d’autre ? Fit Klarion, désabusé et sarcastique. On a rien d’autre à suivre et on ne peut pas rebrousser chemin. On a qu’à continuer…
Le détail qui dérangeait le phytomancien était l’inexactitude des pas de ce deuxième individu. Si ce dernier était blessé, il avait dû l’être par quelque chose dans la galerie ou possiblement les sangsues à l’extérieur. Cela signifiait qu’il y avait donc un potentiel danger proche. À l’inverse, s’il voulait brouiller ses traces, ça voulait dire donc qu’il avait les raisons de se méfier de quelque chose et que cette chose était sans doute également proche. Klarion fit part de ses craintes aux deux femmes, mais quel choix avaient-ils ? Les embranchements ne les conduisaient nulle part et repartir vers le village leur était impossible à cause des sangsues.
- Cet imbécile et son compagnon boiteux ont intérêt à en valoir la chandelle. Je commence à en avoir assez d’avancer à l’aveuglette ! Lâcha Klarion à voix haute.
- Résumé:
- On avance, eeeeet c'tout. Klarion en a un peu marre aussi.
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Plus elle y progressait, plus Dahlia ne pouvait se départir d'une chape troublante de malaise, venant l'éteindre dans l'écrin humide et sombre de ces boyaux souterrains. Car ces derniers, enfouis dans les profondeurs du désert, ne lui rappelaient que trop sa précédente aventure spéléologique, qui avait été émaillée de son lot de désagréments, et… rencontres fortuites et indésirées. En l'occurrence, des êtres laiteux, informes et désarticulés, et un dragon façonné à partir des os de leurs prédécesseurs. Sans parler de la méfiance aigüe qui avait investie leur groupe, dès les prémices de l'expédition, et qui avait contribué à l'ambiance déplorable de celle-ci.
Aussi, Dahlia ne pouvait s'empêcher de darder des œillades inquiètes vers les alcôves emplies de ténèbres qu'ils croisaient parfois sur leur chemin, la peur d'y trouver quelque présence belliqueuse nichée au creux de son estomac. Mais ces dernières s'avérèrent entièrement vides. Cela avait un côté rassurant, mais une autre crainte finit par s'immiscer dans l'esprit de Dahlia : les tunnels ne faisaient que s'enfoncer et se déployer, sans jamais amorcer une avancée vers la surface. Leur permettraient-ils bien d'atteindre l'autre côté de la falaise ? Plus le temps passait, et plus elle commençait à en douter. Or rebrousser chemin était tout sauf engageant, la garde n'ayant guère envie de retrouver la nuée de sangsues les y attendant sûrement, drapées dans les féroces volutes de la tempête de sable sévissant au dehors.
Ce fut la découverte de nouvelles traces de pas par Myosotis qui sortit Dahlia de ses pensées, qui sursauta presque à son ton courroucé. La patience de ce dernier s'étiolait à vue d'œil, et elle pouvait le comprendre, ses propres espoirs s'amincissant peu à peu. Inspectant les empreintes à son tour, elle nota la présence de trois semelles distinctes, indiquant la présence en ces lieux d'un groupe similaire au leur.
« Tentons de suivre leurs traces, avec un peu de chance elles nous mèneront vers la sortie… »
La plupart d'entre elles étaient en effet intactes, n'ayant pu être balayées par le vent, à cette profondeur. En revanche, l'une d'elle semblait avoir été dispersée par… quelque chose. Dahlia n'aurait su dire quoi, et peut-être ne valait-il mieux pas le savoir. Ils le découvriraient peut-être bien assez tôt.
Aussi, Dahlia ne pouvait s'empêcher de darder des œillades inquiètes vers les alcôves emplies de ténèbres qu'ils croisaient parfois sur leur chemin, la peur d'y trouver quelque présence belliqueuse nichée au creux de son estomac. Mais ces dernières s'avérèrent entièrement vides. Cela avait un côté rassurant, mais une autre crainte finit par s'immiscer dans l'esprit de Dahlia : les tunnels ne faisaient que s'enfoncer et se déployer, sans jamais amorcer une avancée vers la surface. Leur permettraient-ils bien d'atteindre l'autre côté de la falaise ? Plus le temps passait, et plus elle commençait à en douter. Or rebrousser chemin était tout sauf engageant, la garde n'ayant guère envie de retrouver la nuée de sangsues les y attendant sûrement, drapées dans les féroces volutes de la tempête de sable sévissant au dehors.
Ce fut la découverte de nouvelles traces de pas par Myosotis qui sortit Dahlia de ses pensées, qui sursauta presque à son ton courroucé. La patience de ce dernier s'étiolait à vue d'œil, et elle pouvait le comprendre, ses propres espoirs s'amincissant peu à peu. Inspectant les empreintes à son tour, elle nota la présence de trois semelles distinctes, indiquant la présence en ces lieux d'un groupe similaire au leur.
« Tentons de suivre leurs traces, avec un peu de chance elles nous mèneront vers la sortie… »
La plupart d'entre elles étaient en effet intactes, n'ayant pu être balayées par le vent, à cette profondeur. En revanche, l'une d'elle semblait avoir été dispersée par… quelque chose. Dahlia n'aurait su dire quoi, et peut-être ne valait-il mieux pas le savoir. Ils le découvriraient peut-être bien assez tôt.
- Résumé:
- Dahlia propose de suivre les traces de pas.
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En tête de file et sa lampe magique en main, Aelith ne tarda pas à repérer les traces de pas ancrées dans la poussière. En se penchant de plus près, elle constata que l’une d’entre elles dénotait et en avertit le groupe. Guidée par Dahlia, elle poursuivit son chemin en ignorant les alcôves creusées dans la pierre.
« Au moins, nous sommes en supériorité numérique par rapport à ceux que nous suivons. Et puis, les souterrains ne semblent pas peuplés par les bestioles qui gargouillent dehors, fit remarquer Aelith dans une tentative d’apaiser Myosotis. »
L’aventurière n’avait jamais apprécié les profondeurs, mais celles-ci lui paraissaient préférables à l’extérieur. Le petit groupe était hors de portée de créatures menaçantes rencontrées un peu plus tôt, et à l’abris des rayons cuisants du soleil. A une telle température, la jeune femme préférait progresser dans une obscurité fraiche et humide, malgré la monotonie du trajet. Cela leur permettrait d’avancer plus vite et de reprendre quelques forces avant leur prochaine rencontre fortuite.
« Quant aux traces de pas… Si l’une d’elles appartient à la même personne que celle que nous avons repéré plus tôt, on ne devrait pas tarder à les rattraper. Les empreintes dans le sable semblaient restantes, ils ont pas pu aller bien loin. D’autant plus si l’un d’entre eux a des difficultés à avancer. Du nouveau sur la carte, Dahlia ? »
- Résumé:
- Aelith essaie de voir le bon côté des choses et progresse dans la direction des traces de pas.
Le CorbeauCompte PNJ
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Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Vous décidez de continuer à avancer en suivant les traces de pas et en émettant des hypothèses sur leur origine et les raisons de ce troisième pied qui traîne toujours. Dehors, le soleil doit maintenant s’être couché alors que vous avancez prudemment dans les tunnels. Peut-être que la fin et la fatigue commencent toutes deux à se faire sentir.
Alors que vous arrivez au bout de la carte spéléologique de Dahlia, vous distinguez sur le plan le début d’une salle plus grande, de laquelle vient un étrange éclat bleuté. Klarion peut sentir de la flore à l’intérieur, assez proche des champignons qu’il a contactés télépathiquement auparavant. Si vous pénétrez dans la salle en ignorant toujours les embranchements, vous constaterez la présence de plantes phosphorescentes qui diffusent justement la lumière qui vous permet de vous affranchir des lunettes de jour ou des torches que vous utilisez peut-être.
Les plus hauts vous arrivent environ à mi-cuisse, les plus bas au-dessus des chevilles, et le tout est ponctué par le bruit de gouttes qui tombent de trois stalactites dans un petit bassin creusé dans la pierre par l’eau qui s’infiltre, avant de partir dans un mur par un trou qui n’accepterait qu’une souris. Aucune menace ne semble présente, et les phospholumis sont les seuls occupants de cette caverne qui doit faire environ cent mètres carrés.
Ici plus qu’ailleurs, vous pouvez distinguer que les traces de pas ont prudemment longé un bord sur lequel il y avait moins de champignons, mais en en écrasant un certain nombre, avant de continuer leur route. Dans tous les cas, vous ne ressentez rien de particulier, si ce n’est que la lumière a un effet apaisant sur vous.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 02/08 – 10h
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- Personne ne bouge, ordonna Klarion aux deux femmes sans même leur laisser le temps d’avancer.
Devant eux se dressait un grand jardin de champignons corolles dont les membranes supérieures diffusaient une faible lueur bleutée. Scrutant entre les plantes, Klarion distinguait les traces qu’ils suivaient, longeant soigneusement une paroi pour ne pas gêner les végétaux. Les connaissances de Klarion étaient suffisantes pour se douter que les champignons cachaient quelque chose, leurs spores étaient peut-être dangereuses ? Ou alors leur lumière ? Peu de végétaux étaient capables de s’illuminer, et cette lumière était généralement provoquée par une réaction chimique au sein même du végétal. Parfois, il était possible que cette réaction soit magique, et si c’était le cas alors la lumière de ces champignons devait posséder une étrange capacité.
- Je ne sais pas si ces champignons seront plus loquaces que les autres plantes des tunnels, mais ils ont vu passer les gens que l’on suit. Ils doivent avoir des détails. Dans tous les cas, ne touchez à aucun champignon, le moindre spore inhalé pourrait être fatal.
Klarion sortit un mouchoir en tissu de sa poche pour se l’appliquer sur le visage en guise de masque. Décidant d’ouvrir la marche, le jeune homme prit le même chemin que les traces de pas, sans doute le plus sûr pour le moment. La lumière azurée des corolles calmait un tant soit peu leurs nerfs, et, tout en s’avançant prudemment, Klarion se concentrait pour s’adresser aux champignons.
*Dites moi, amis, pouvons-nous passer ? Nous promettons de ne pas vous déranger, ni vous effleurer. Nous voulons juste suivre les humains passés il y a peu. Les avez-vous vu ?*
Klarion formulait ses pensées doucement, pour ne pas brusquer les végétaux. Il lançait parfois de brefs coups d’œil à Dahlia et Aelith pour s’assurer qu’elles ne touchaient pas les champignons en progressant contre la paroi.
- Ne fixez pas trop la lumière, je ne sais pas encore ce qu’elle fait, mais ça pourrait agir sur nos nerfs, un peu comme le lys qui entête. Et, au risque de me répéter, ne les touchez pas ! Vous leur feriez mal…
Klarion s’était montré autoritaire, mais le bien être des plantes était on ne pouvait plus cher à son cœur. La moindre imprudence de ses deux équipières pouvait les mettre dans une situation critique… et provoquer la colère du phytomancien. Il espérait qu’elles n’en arriveraient pas là…
Devant eux se dressait un grand jardin de champignons corolles dont les membranes supérieures diffusaient une faible lueur bleutée. Scrutant entre les plantes, Klarion distinguait les traces qu’ils suivaient, longeant soigneusement une paroi pour ne pas gêner les végétaux. Les connaissances de Klarion étaient suffisantes pour se douter que les champignons cachaient quelque chose, leurs spores étaient peut-être dangereuses ? Ou alors leur lumière ? Peu de végétaux étaient capables de s’illuminer, et cette lumière était généralement provoquée par une réaction chimique au sein même du végétal. Parfois, il était possible que cette réaction soit magique, et si c’était le cas alors la lumière de ces champignons devait posséder une étrange capacité.
- Je ne sais pas si ces champignons seront plus loquaces que les autres plantes des tunnels, mais ils ont vu passer les gens que l’on suit. Ils doivent avoir des détails. Dans tous les cas, ne touchez à aucun champignon, le moindre spore inhalé pourrait être fatal.
Klarion sortit un mouchoir en tissu de sa poche pour se l’appliquer sur le visage en guise de masque. Décidant d’ouvrir la marche, le jeune homme prit le même chemin que les traces de pas, sans doute le plus sûr pour le moment. La lumière azurée des corolles calmait un tant soit peu leurs nerfs, et, tout en s’avançant prudemment, Klarion se concentrait pour s’adresser aux champignons.
*Dites moi, amis, pouvons-nous passer ? Nous promettons de ne pas vous déranger, ni vous effleurer. Nous voulons juste suivre les humains passés il y a peu. Les avez-vous vu ?*
Klarion formulait ses pensées doucement, pour ne pas brusquer les végétaux. Il lançait parfois de brefs coups d’œil à Dahlia et Aelith pour s’assurer qu’elles ne touchaient pas les champignons en progressant contre la paroi.
- Ne fixez pas trop la lumière, je ne sais pas encore ce qu’elle fait, mais ça pourrait agir sur nos nerfs, un peu comme le lys qui entête. Et, au risque de me répéter, ne les touchez pas ! Vous leur feriez mal…
Klarion s’était montré autoritaire, mais le bien être des plantes était on ne pouvait plus cher à son cœur. La moindre imprudence de ses deux équipières pouvait les mettre dans une situation critique… et provoquer la colère du phytomancien. Il espérait qu’elles n’en arriveraient pas là…
- Résumé:
- Klarion guide dans la salle aux champis + parle aux champis
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Se stoppant net à l'entente de l'ordre impérieux tonné par Myosotis, au cours de leur avancée dans les tunnels, Dahlia manqua tout juste de s'écraser contre son épaule, emportée dans son élan, et ne s'arrêta qu'à quelques millimètres. Projetant son regard par dessus celle-ci, elle embrassa du regard la vaste salle sur laquelle ils venaient de déboucher. Cette dernière était emplie par une myriade de plantes, plus ou moins hautes et dont les corolles formaient des grappes luminescentes luisant chichement. Leur concentration nimbait la pièce d'une lueur bleutée irréelle, lui conférant une ambiance apaisante voire assez féerique, mais Myosotis les invita à la prudence.
Acquiesçant silencieusement, Dahlia porta également un mouchoir à son nez pour éviter de respirer toute émanation compromettante, puis louvoya entre les plants phosphorescents en veillant à ne pas les écraser, avant de s'accoler à son tour à la paroi pour la longer. Elle sentait le regard de Myosotis peser sur elle, à l'affût du moindre faux pas. Que risquait-il d'avenir, si elle venait à abattre son pied sur l'une des fleurs par mégarde ? Elle préférait ne pas y penser.
« Nous devrions peut-être songer à établir bientôt un campement, afin de prendre le temps de manger et de nous reposer. La journée a été longue et éprouvante, et il serait opportun de recouvrer nos forces avant de quitter ces tunnels et affronter à nouveau ce désert. »
Il valait en effet certainement mieux profiter de la quiétude de ces souterrains, et de l'abri qu'ils prodiguaient contre les éléments, pour reprendre leurs forces. Le groupe qu'ils poursuivaient ne gagnerait sûrement pas beaucoup de terrain s'il faisait de même, ce qui était fort probable au vu de l'état de l'un de leur membre.
Acquiesçant silencieusement, Dahlia porta également un mouchoir à son nez pour éviter de respirer toute émanation compromettante, puis louvoya entre les plants phosphorescents en veillant à ne pas les écraser, avant de s'accoler à son tour à la paroi pour la longer. Elle sentait le regard de Myosotis peser sur elle, à l'affût du moindre faux pas. Que risquait-il d'avenir, si elle venait à abattre son pied sur l'une des fleurs par mégarde ? Elle préférait ne pas y penser.
« Nous devrions peut-être songer à établir bientôt un campement, afin de prendre le temps de manger et de nous reposer. La journée a été longue et éprouvante, et il serait opportun de recouvrer nos forces avant de quitter ces tunnels et affronter à nouveau ce désert. »
Il valait en effet certainement mieux profiter de la quiétude de ces souterrains, et de l'abri qu'ils prodiguaient contre les éléments, pour reprendre leurs forces. Le groupe qu'ils poursuivaient ne gagnerait sûrement pas beaucoup de terrain s'il faisait de même, ce qui était fort probable au vu de l'état de l'un de leur membre.
- Résumé:
- Dahlia suit Klarion, sur la piste des traces de pas, en évitant de marcher sur les plantes et en proposant de faire une halte pour manger et dormir.
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Aelith haussa un sourcil en contemplant la pièce remplie de champignons qui leur faisait face. Les petits bulbes bleutés couvaient la pièce d’une lueur saphir, aussi singulière que rassurante. Les paroles tranchantes de Myosotis à leur entrée dans l’alcôve lui arrachèrent un sourire. Sa mère l’avait élevée dans le respect du vivant, mais jamais encore elle n’avait eu l’occasion de rencontrer une personne aussi dévouée aux végétaux. Cela lui semblait admirable, mais peu raccord avec leur mission. S’ils s’étaient rendus sur l'îlot en premier lieu, c’était non pas pour vadrouiller, mais pour explorer un territoire inconnu et amener le maximum d’informations aux peuples continentaux. Quoiqu’en dise Myosotis, il était difficile de récolter des informations fiables sans échantillons.
« Je comprends tes inquiétudes, Myosotis, et je ne me permettrais pas de remettre en doute tes compétences, affirma-t-elle doucement en couvrant son nez avec un bout de tissu. Néanmoins, comme tu peux le voir sur le côté, nos prédécesseurs ont visiblement écrasé quelques champignons sur leur route. Et… eh bien, il n’y a aucun corps étendu sur le sol qui indiquerait que ça leur a porté préjudice. »
L’aventurière n’avait jamais été très subtile, et elle espérait réussir à faire preuve de suffisamment de finesse pour ne pas froisser le jeune homme. Elle suivit prudemment ses deux compagnons qui serpentaient entre les végétaux.
« Donc, je pense qu’il serait judicieux qu’on prenne le temps de s’arrêter pour dessiner quelques-uns de ces organismes, comme Dahlia l’avait fait auparavant pour d’autres animaux. J’aimerais également récolter les champignons qui ont été écrasés sur le bas-côté. »
Elle aurait préféré cueillir un végétal en bon état, mais en présence de Myosotis, il lui semblait préférable de se contenter de spécimens morts. En cas de refus, elle envisageait d’attraper discrètement l’un des champignons et de le glisser dans son sac.
- Résumé:
- Aelith insiste pour cueillir les champignons écrasés et en faire quelques croquis.
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Le désert volant
Escouade 1 - EVENT 3
Méfiants, vous décidez de communiquer avec les champignons sans vous départir de toutes les précautions possibles avant d’aviser.
Dans cette caverne souterraine, en tout cas, s’il y avait un gaz toxique, il est probable qu’il serait déjà trop tard : il aurait déjà joué sur vos sens alors que vous avanciez prudemment dans les couloirs. Mais peut-être est-ce d’ailleurs le cas ? La lumière que les plantes émettent apaise vos sens, et le coin semble calme.
Klarion
Les champignons s’agitent doucement quand ton esprit les touche. Les plus proches se rétractent légèrement, et tu notes qu’ils peuvent, apparemment, se replier totalement dans un genre de base, de socle, avec leur lumière qui faiblit. Mais ceux qui sont un peu plus loin n’ont, eux, pas été affectés du tout.
En réponse à tes questions, tu ne reçois pas de mots, mais des images floues et des sensations : un courant d’air provoqué par le passage de quelque chose ou de quelqu’un ; une présence de magie faible et constante ; un sentiment d’acceptation et d’amitié ; et, surtout, une impression de sécurité, de paix, comme si, actuellement, aucun danger ne pouvait vous tomber dessus.
Que faites-vous ?
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PROCHAINE APPARITION MJ : Après une réponse chacun
DÉLAIS MAXIMUM : 11/08 – 9h
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