Un son étrange résonnait en moi, une sorte... D'appel ? Mon regard se posa sur Rebecca, puis sur Red... Non, il ne s'agissait ni de l'un, ni de l'autre. Mais alors... Qu'entends-je ? D'autant plus qu'il semblerait que je sois la seule à percevoir ce son étrange... Serait-ce la chaleur qui commence à me monter jusqu'au bout des oreilles ? Doucement, l'une de mes mains se tend vers mon conjoint, pour l'informer de ces hallucinations qui commencent à me gagner. Toutefois, je fus coupée par un nouvel appel, rompant ainsi ma gestuelle. Il valait mieux que j'attende un peu avant de leur parler de ça, en espérant que cela se dissipe dans quelques minutes. Je ne peux hélas que constater, l'ampleur que cela prenait au fur et à mesure que nous nous approchions de la zone de végétation. Trop attentive par ces sons, je ne pris réellement conscience de la flore qui venait peu à peu à nous entourer. Suivant mécaniquement mes partenaires de missions, mes doigts se referment sur la fleur en pierre semi-précieuse que je ramène près de moi. C'est pourquoi, je ne fus pas contre l'idée de Rebecca de nous arrêter un peu dans la zone. J'ai probablement besoin de repos, de boire et de manger encore un peu... Et surtout de sommeil.

De toute évidence, nous n'avions le choix, car dame Rebecca ne semblait peu enclin à vouloir bouger. Nous ne pouvions lui en vouloir, je suppose que dans son état, ses limites furent déjà bien poussées à bout. J'accepte donc, même si étrangement, les sons que je perçois sont d'autant plus virulents dans cette zone. Posant une main sur ma tempe, je ferme les yeux et tente de chasser ces fantômes de mon esprit. Ouvrant de nouveau mes paupières, mon intention se porta sur une fleur assez étrange, se trouvant à quelques mètres de nous. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais je compris que c'était ce qui m'attirait. Pourquoi donc ?

Curieusement, je m'approche de cette dernière, toujours la fleur en main. Cette fleur n'était certes pas le plus beau spécimen que j'ai pu voir, mais elle était étrange et particulière. Je compris alors, que ce n'était pas moi qui étais trop attisée, mais cette dite fleur que je tenais. Ses échos parvenaient à passer au travers de ma personne, elle possédait donc quelque chose de magique ? J'approche ma main de la fleur, révélant alors des fruits aux couleurs étranges. Au vu des appels que je reçois, il semblerait que je m'approche de la source.

Le désert volant

Nous avonçons continuellement vers ce que j’appellerai une oasis en plein désert, du moins ça y ressemble. Alors que le reste du désert est remplis de sable et uniquement de ces petits grains dorés, voilà que nous rentrions dans une zone plus clémente. D’abord peu verdoyante, le paysage désertique laisse place à de petits arbustes et des plantes sorties d’un livre exotique. Même la vie semble épargner par la chaleur accablante. Les oiseaux se font entendre, quelques insectes passent devant mes yeux sans se soucier des trois nouveaux individus qui ont mis le pied dans leur territoire. Je fais bien attention à mémoriser le moindre élément, la couleur des plantes, le nombre et type d’animaux ou d’insectes que l’on croise. Certains sont identiques à ceux que l’on trouve sur la terre ferme d’autres semblent par contre bien endémique de l’endroit.

Rebecca décide alors pour tout le monde qu’une pause s’impose. Bon je dois avouer que je ne suis pas trop contre. Nous avons marché une journée entière dans un sol meuble et sous la chaleur pour ma part. Autant dire que je suis légèrement fatigué de ma route. En plus nous n’avons pas encore manger convenablement et cela commence à faire gronder mon estomac. Pour autant ce n’est pas ce qui me préoccupe de suite : je suis plutôt curieux de la façon d’agir de Lulla. Elle semble captivée par une plante gigantesque...cela ne me dit rien qui vaille. Je connais des plantes carnivores qui mangent des insectes, il pourrait s’agir d’une cousine qui décide de se nourrir de créature plus imposante. Je me prépare donc à agir en conséquence.

“Lulla...? Fait attention veux-tu ? Nous ne connaissons rien de cette plante...”

Je ne sais pas quoi lui dire d’autre. Depuis le début de la journée c’est ma compagne qui est la plus modérée alors que la future maman et moi avions chercher les ennuie auprès d’une grosse bête. Et voilà qu’elle s’approche près d’un végétal dont nous ne savions rien ? Peut-être suis-je trop prudent. Après tout, j’ai déjà connu des situations bien pire…Pour ce qui est du camp, je ne m'en fait pas trop, il peut-être installer en quelques instants.

Codage par Libella sur Graphiorum

Je laisse mes partenaires se charger de la mise en place du campement. Il aurait été probablement mieux que je vienne les aider pour cela, mais ce mystère autours de cette plante m'attise bien trop pour que je puisse me mouvoir. Il fallait que je comprenne pourquoi cette fleur semi-précieuse, semblait si attirée par cette vraie plante. Tout cela, en parvenant à faire passer à travers moi cet appel. De toute évidence, si je faisais demie-tour, je serais targuée par cette dernière pour y revenir. J'entendis toutefois les recommandations de mon conjoint, tournant une oreille vers lui, mais gardant mon visage rivé sur la fleur. Évidement, je me doutais qu'il serait irrationnel de ma part d'agir sans prendre un temps de réflexion... Mais de toute évidence... Réfléchir ou non, ne m'avancerait à rien. Nous sommes en lieu inconnu, et nul connaissance de la faune et la flore. Nous ne pouvions savoir de quoi nous méfier ou non... Et puis, ma main semblait légèrement chauffer au contact de la fleur précieuse dans ma main. Elle voulait que j'agisse, et sans trop savoir pourquoi, je ne pouvais m'en dérober.

Doucement, j'approche ma main de la fleur, frolant ses pétales. Et si...? Mon autre main tenant la fleur précieuse, s'avance à son tour, lui faisant ainsi toucher l'autre fleur. Elles sont attirées l'une à l'autre, c'était peu être ce qu'il fallait faire ? Cette petite voix semble me l'intimer, mais je ne serais dire pourquoi.

Les personnes vivant dans ce désert, ne devaient pas être comme nous, pourvus de gourde fontaine. Cette fleur en pierre semi-précieuse, devait être un moyen pour eux de trouver de l'eau potable. Une chose me traversa soudainement l'esprit en contemplant cette fleur desséchée face à moi... Bien que son utilité puisse être bénéfique pour une personne assoiffée, son utilisation peu aussi se trouver dévastatrice à mauvais escient. Faire périr de la végétation n'était pas à mon sens, une bénédiction. Du moins... Si cela est fait à grande ampleur. Une question me taraude, ce phénomène serait-il possible sur un être vivant ? En étant tout à fait honnête, je préférerais ne pas avoir de réponse à cela. Et de toute évidence, malgré le fait que je la tienne dans la paume de ma main, elle n'a pas absorbé ma propre énergie. Ce n'était donc qu'une hypothèse, et ainsi la garder en sûreté.

Mon oreille se tendit en arrière, percevant les pas de Rebacca venir à moi. Mes doigts se pressèrent sur l'objet, que je ne souhaitais lui confier. Je ne sais pourquoi, mais je ne ressens pas une grande confiance envers elle. Probablement par le fait que nous ne nous connaissions que depuis peu... Quoi qu'il en soit, je refuse de lui laisser le fleur, préférant la garder près de moi. Je m'en voudrais, si cette dernière venait à dessécher une femme enceinte.

Contrariée, cette dernière s'éloigna de nouveau de moi, sans que je ne comprenne vraiment qu'elle ait une dent contre nous. M'imaginant qu'elle devait simplement être fatiguée... Il est vrai qu'il se faisait tard, et nous ne savions si la nuit ici serait reposante. Rangeant de nouveau la pierre dans ma poche, je retourne auprès de mon conjoint, l'aidant à monter le campement, tandis que Rebecca faisait le sien. Nous dormirons dans des tentes séparées, bien. Si elle préfère ainsi, nous ne pouvons la contraindre. Je laisse le soin à Red de monter sa tente, tandis que je sors de mon sac, quelques mets à nous mettre sous la dent. Viande séchée, fruits, pain... Ce que nous avions préparé avant de venir ici, et nous permettent de tenir au corps. En réalité, la chaleur avait pour effet sur ma personne de restreindre ma faim. Je grignote donc quelques petits bouts par ci et par là, prenant surtout soin de boire convenablement.

- Nous pourrions faire des tours de gardes, ça ne te dérange pas de prendre les premières heures ? Je prendrais la relève dans la nuit.

Ma question se tourna vers Red, il valait probablement mieux laisser Rebecca se reposer, elle serait surement de bien meilleur humeur.

Le désert volant

Voir ma compagne aspirer ainsi l’eau contenu à l’intérieur de la plante me laisse un peu pantois. Oh je sais, que si elle avait su ce qui se produirait, elle aurait réfléchi à deux fois avant de l’utiliser. Pour ma part, je pense que cela était un moyen de récolter de l’eau d’une façon peu commune, certes mais inoffensif dans l’intention de base. Sauf qu’entre les mains de personne sans scrupule, je ne doute pas du potentiel en tant qu’arme. Heureusement je sais que mon aimée est de nature douce et qu’elle est une âme d’une pureté presque absolue.

Je regarde la femme enceinte qui se rapproche de ma belle et je vois sans peine qu’elle est repoussée par ma féline amie. Je reste droit et sans expression à l’extérieur mais en voyant cette dernière repartir les mains vides, je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement. Je ne sais pas, ce que me chiffonne avec cette femme, mais nous n’avons décidément pas d’atome crochu, du moins pas encore. Le fait est que je ne la connais très peu et que cela pose peut-être problème. Mais ce n’est pas ce soir que cela va changer car celle-ci monte sa tente et visiblement, elle ne compte pas en faire profiter les autres.

Je sors mon empor’tout personnel et je le place un peu plus loin. Pas trop à l’écarte mais certainement pas sur le sentier classique qui risque d’être à un moment ou à un autre sur la route d’animaux qui ne prendront même pas la peine de se soucier de nous. Ce dernier se déploies donc en une tente qui ne paye absolument pas de mine de l’extérieur. Une simple tente sans accessoire, du moins d’apparence puisqu’à l’intérieur, il y a assez d’espace pour plusieurs personnes en plus de d’avoir un feu, plusieurs lits, des armoires avec des vivres non périssable. Bref, c’était plus un appartement qu’une simple bâche.

Mais leur n’est pas encore venu d’y rentrer. Nous mangeons en extérieur mais froid, inutile de nous faire connaître des bêtes environnantes. Nous ne savons pas ce qui nous attends et comment vas se passer la nuit.

“Je suis d’accord...Aeris sera de la partie, je n’ai pas ta vision, ni ton ouïe.”

C’est donc avec amusement que je fais venir à moi, une chouette effraie.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le désert volant

 
Voilà qu’une nuée d’insectes vient à ma rencontre. Je dois dire que pour un homme des bois, il y a certains animaux comme les moustiques qui m’horripile. Entendre les bruits d’ailes autours de mes oreilles m’ennuient fortement mais je suis conscient que ceux-ci sont chez eux et que je suis un intrus et un repas potentiel. Pour l’occasion, c’est moi qui prends le premier tour de garde. Je laisse ma compagne prendre du repos, après tout notre journée a été longue et épuisante.  

Je dois avouer qu’il ne fait pas très chaud. Le soleil étant partit, il ne reste que le vent, le sable et le froid. Certes, les températures ne sont pas polaires mais le contraste avec la journée est ahurissant. Heureusement pour moi, je ne me suis toujours pas débarrassé de mon équipement et donc de mon armure de cuir. Ce qui me tiens quand même au chaud. Ma capuche sur ma tête me permet également de ne pas trop sentir la morsure froide.  

Maintenant que la nuit est tombée, j’ai mis sur mon nez mes lunettes de jours. Après tout, je n’ai pas la faculté de voir dans le noir, du moins pas sans artifice magique. Aeris, elle est assez à l’aise et Morro à mes pieds semblent dormir d’un œil. Même si je suis sûr, le moindre bruit que l’oasis produisait ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd. Quant à moi, j’aime cette ambiance presque tropicale, j’ai l’impression de me retrouver dans une jungle, un peu comme celle où j’avais trouvé Tempête.  Un familier que j’avais laissé chez moi. En réalité, le seul petit bémol était les corbeaux présents en nombre et dont le regard était pénétrant. Mais là encore, il était dans leur droit alors je fis le gros dos.  

Soudain un bruit plus perceptible que les autres...dans la végétation dense. Je ne reconnais pas le bruit de ce dernier : je n’ai même aucune idée de la teneur de ce dernier, un cri de peur, de rage ou un cri d’amour ? Dans tous les cas, il me faut savoir si cela peut avoir un impact sur le repos de mes compagnons et surtout sur notre vie. Je décide donc qu’il est de mon devoir d’aller voir ce qu’il en est. Mais je ne suis pas autant irresponsable que cela...Je vais alors dans la tente jusqu’au grand lit où se trouve ma compagne.  

“Lulla...désolé de te réveiller en pleine nuit, j’ai entendu le bruit plus loin dans l’oasis, j’aimerais aller voir ce qu’il en est. Histoire de voir si un autre monstre redoutable risque de nous tomber dessus. Puis-je compter sur toi, pour me relayer à la garde du camp. Je te laisse Aeris, si jamais, j’ai un problème, elle te mettra directement au courant.”

C’est sur ces mots que je sortis de la tente me mettant en route vers la provenance de l’alerte. Mais je n’y vais pas seul et comme un bourrin. Collé à mes genoux, Morro c’était réveillé directement à mon appel. Quant à moi, je marche doucement car après tout, cela pouvait être un moyen pour un prédateur de faire venir une proie à soit.

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Je devais admettre que j'étais à bout de force, il me fallait du sommeil, même si celui ci ne se résume qu'à quelques heures. Pour cette raison, je remercie Red du regard lorsqu'il accepte de prendre les premières heures de garde, et fit comme Rebecca, en allant à mon tour me loger dans la tente pour y trouver un peu de repos. Le confort que cette dernière pouvait offrir, était très appréciable. D'autant plus que la température commençait à chuter à l'extérieur, me trouvant ainsi bien chanceuse de profiter de la chaleur de la tente. Je me défis de ma cape, et de mes vêtements, pour en mettre des propres. S'il y avait un soucis à l'extérieur, je devais être prête intervenir de suite. Après un petit rafraichissement, et un brin de toilette, je gagne le confort du lit, et ne mis que quelques secondes avant de clore les paupières. Comme à mon habitude lors de mission, je garde un demie sommeil et une oreille attentive à ce qu'il pouvait se passer autours de moi. Ce ne fut donc pas une surprise, lorsque j'entendis Red approcher. Mais la féline que je suis, avait bien sentie son odeur, et je savais donc qu'il n'y avais pas de danger. Pour cette raison, je ne m'éveillais pas de suite... Du moins, pas avant que mon conjoint ne vienne à me tirer de mon sommeil.

Ce dernier m'informe de mouvements qu'il juge suspect et préfère s'en assurer. De toute évidence, je n'allais certainement pas le laisser seul et continuer de dormir en sachant qu'il allait s'éloigner. J'accepte, et me relève en compagnie de la chouette, qui vient à se percher sur mon épaule. Doucement, je lève la main vers elle pour lui grattouiller le dessus de la tête, avec un fin sourire.

- Ne t'éloigne pas trop tout de même.

Dis à mon cher et tendre avant qu'il ne disparaisse hors de la tente. Bien. Mieux valait-il que je ne tarde pas et que je sorte veiller sur le campement durant son absence. Rebecca devait se reposer, et je ne voudrais qu'elle vienne se faire surprendre dans son sommeil par un affreux monstre dévoreur de femme enceinte ! Une fois sortie de la tente, je fis quelque pas entre nos deux tentes, veillant à l'environnement. Une oreille en arrière, et une autre tendue vers la direction empruntée par Red, pour intervenir en cas de soucis. Bien que j'étais assurée d'en être avertie par Aeris, et lui aussi s'il y avait du mouvement de notre coté.

Le temps passe, je ne sais ce qu'avait aperçu Red et où le mènerait ainsi sa traque. Je ne pouvais pas le discerner convenablement, ni ce qui nous entour. Le peu de luminosité ne rendant pas les choses faciles, je ne pouvais me fier qu'à mon ouïe et aux odeurs ambiantes, ce qui n'est déjà pas plus mal. Il m'était toutefois difficile de savoir si un danger rôde ou non, car ce lieu m'étant étranger, je ne serais véritablement interpréter une odeur nouvelle. Tels que les bruissements de la faune et de la flore autours de nous... A première vue, je dirais que rien ne semblait suspect, mais encore une fois, nous sommes ici en terre inconnue. Faisant ainsi craquer les banches, frissonner les buissons... je reste sur mes gardes, mais reste toutefois plus attentive aux sons en direction de Red. Rebecca elle, devait certainement continuer de dormir. Il sera agréable au petit matin, d'aller ensemble se rafraichir à la rivière.

Je reste debout, tournant autours des tentes durant ma garde. Rester statique m'était impossible, et au moins cela me permet d'avoir une meilleure vision d'ensemble. Je pourrais sortir ma pierre de feu pour avoir une meilleure vision, mais cela reviendrait à indiquer notre position à des prédateurs... Même si nos odeurs seraient déjà traitres. Curieuse, je dirige mon intention vers les bruissements, voulant connaitre ces petits curieux qui venaient à nous observer. De petits oiseaux, des insectes, mais pourrions nous trouver de plus gros gabarits ?

Le désert volant

Me voilà revenu au camp. Annonçant à ma partenaire de vie comme d'aventure que je ne savais tout simplement pas ce qui avait fait du bruit puisque la bestiole qui en était responsable n'était pas présent. Juste une empreinte dans le sable. Alors que je terminais ma phrase, je vois alors débouler Rebecca...Elle n'était normalement pas entrain de dormir ? Peut-être que dans ma précipitation je n'avais pas remarqué que nous nous étions rapprocher de sa tente...où alors c'était simplement ma compagne qui avait décidé de bougé lors de sa ronde. Peu importe la raison, voilà que maintenant nous étions trois à être réveiller et non un comme cela aurait dû être le cas.

"Excuse-nous Rebecca, Notre but n'était pas de te réveiller. J'avais entendu du bruit, j'ai du réveillé Lulla pour garder le camps. Je ne pensais pas avoir parler fortement à mon retour."

En réalité, c'était surtout une demi-excuse. Car cela faisait partit de travail de nuit de faire des tours de gardes et d'aller à la rencontre d'éventuelle problème. Si les hormones de l'aventurière, lui jouait des tours cela n'était mon problème que si cela mettait en péril notre aventure. Je n'en revenais toujours pas qu'elle soit venu alors qu'elle était enceinte jusqu'aux yeux.

"J'ai une question...sans vouloir émettre un jugement. Pourquoi est-ce que tu es venu dans ce désert alors que tu attends un enfant? Je peux comprendre le désir d'aventure mais tu portes une vie en toi..."

Je suis presque sûr que ma compagne est d'accord avec moi. Quand à ma panthère, elle grogne au vue du comportement visiblement agressive de la femme. Je la calme d'un geste lui intimement l'ordre de rester sur ces gardes. Après tout, le danger n'est as présent mais pourrait survenir n'importe quand.  

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Au retour de Red, mon corps semble se détendre, mes épaules s'abaisse, signe d'un petit relâchement. Même si je reste aux aguets, à présent je n'avais plus besoin de veiller à sa sureté. Nous ne connaissions pas les lieux, et j'étais plus tranquille de nous savoir groupé. Malgré sa proposition d'aller me recoucher, je me sentais apte de prendre le relais et de le laisser se reposer. Après tout... De nous trois, il était certainement celui qui dû le plus souffrir de la chaleur. Rebecca et moi avions une protection, lui non. La chaleur peut être assommante et fatigante, je ne voulais qu'il en pâtisse au point de ne pouvoir être en forme pour la prochaine journée qui débutera. Notre autre partenaire à la chevelure de nacre elle, avait tout aussi besoin de repos au vu de sa condition. Il était donc normal que je reprenne le relais... Bien que... Je n'eus le temps de le proposer à mon bien-aimé, lorsque je vis une petite tornade blanche sortir de sa tente. Furibonde, elle s'approcha de moi, me martelant de mots. Il semblerait que ma présence avait troublé son sommeil... J'en fus désolée. Mon regard curieux se pose sur elle, tandis que mes oreilles s'abaissent légèrement en arrière. Non pas par signe d'hostilité cependant... loin de moi l'idée de vouloir me chicaner avec elle.

Voyant que Red pose ses excuses pour nous deux, je me contente pour ma part de fixer la jeune femme dans les yeux. Quelque chose cloché avec cette dernière... Bien que je ne serais dire quoi. Je me montre rarement méfiante envers les autres, mais à présent je vais la garder du coin de l’œil.

- Nous ne sommes pas responsable de ta condition, il est évident que tu es besoin de plus de repos que nous. Mais en acceptant de venir ici, tu as dû songer que tu ne pourrais avoir le luxe ou le confort nécessaire pour ça...

Mon ton se voulait probablement plus sec, voire réprobateur. Mes sourcils légèrement froncé, il semblerait que je n'apprécie pas particulièrement que l'on me parle ainsi. Mon conjoint semble lui aussi ne pas comprendre cette décision de sa part... J'avoue ne pas mettre posé la question sur ma propre personne. Si j'étais à la place de Rebecca, enceinte, me serais-je lancée dans cette aventure ? Probablement, de part l'idée de ne vouloir y laisser Red partir seul... Mais en ce qui concerne la jeune femme, elle n'avait personne hormis nous.

- Je vais continuer le tour de garde, va te reposer à ton tour Red. Et toi Rebecca, tu devrais en faire de même, ou si tu le souhaites, rester avec moi.