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La fête du 1er de l'an 1002
Harald BriveLe Kirin
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Les fêtes du solstice et l'arrivée du nouvel an avaient des airs de périple, désormais. Parcourant Aryon avec des raisons qui n'ont rien à voir avec son métier. Escorté par des gardes, mais ayant cette fois une tranquillité bien confortable maintenant qu'il est à la Capitale, il ne se rendit pas compte à quel point il était bon de prendre une bouffée d'oxygène ailleurs qu'au Nord. Il avait un timide sourire, et le cœur réchauffé par l'affection et la nostalgie lorsque Zahria avait pris contact avec lui. Le problème était de quitter le Village Perché pour être dans les temps vers la Capitale. Alors, après cette soirée beuverie avec Tasyaen, il n'a pas traîné longtemps avant de se mettre en route. Il lui a même souligné qu'il allait faire un tour chez une amie, à la Volière Aux Dragons, sa demeure. Faire la fête c'est amusant, mais mine de rien, plutôt usant lorsqu'il s'agit d'aller chez les copains. Heureusement, les accès aux portails de téléportation étaient exceptionnellement gratuits, ce qui lui permit de gagner énormément de temps.
Mais le début de son parcours nécessitait une tenue modeste. Résistant pour ses voyages. Une tunique anthracite, cintrée à la taille par une ceinture de cuir, des braies marrons, solides, moulant ses jambes râblées, chaussées par des bottes hautes qui enserrent ses tibias par des cordelettes et des fourrures. Ses larges épaules couvertes par une grande cape, le col est entouré par une fourrure grise, comme le rappel qu'il était un Loup de la citadelle. Le chef de meute en plus de cela. Arrivant à la lisière de la grande maison, il prit une seconde pour la détailler de sa position, assez loin pour l'avoir tout entier sous ses yeux admiratifs d'une telle construction. Les grandes fenêtres crachent leurs lumières, comme les sons de foule qui trahissent déjà un certain nombre de personnes. Harald avait l'impression d'être en retard. Le pas plus pressé, il s'approcha vers le battant, derrière un groupe de personnes qui venaient juste d'entrer, avant de planter les talons sur le seuil.
Une rapide utilisation de pouvoir pour comprendre ce qu'il se ressent à l'intérieur. Tellement d'émotions. Mais notamment de la lassitude chez une, probablement à force d'ouvrir et de fermer la porte chaque fois que ça frappe. Même lui ne serait pas assez patient pour le supporter. Alors délicatement, il prit l'initiative de l'ouvrir lui-même avant de poser un pas à l'intérieur. Le hall débouche sur un couloir et il venait de voir le groupe qui le précédait entrer dans un grand salon. Un peu gêné, de peur d'avoir été intrusif, il marcha doucement vers ladite pièce pour se présenter. Espérant faire la surprise en plus de cela. Il avait en bandoulière cordelée un petit tonneau d'hydromel, une spécialité locale, mais il se retrouva déjà très très vite embêté lorsqu'il perçut une table qui alignait plusieurs boissons, la plupart entamées.
Un rapide coup d'œil pour détailler l'assemblée, il remarqua très vite trois individus. La Première Ministre et femme d'une très grande famille proche de la Couronne, le Maître-Espion Ahlysh et... Le Fiel. Son regard toujours aussi perçant, toujours aussi élégant, cette impassibilité dans son visage semblable à un chat véhiculant rien d'affectueux, ternissait pour lui toute cette aura si charismatique. A son sens. Il avait l'air d'être dans une discussion qui avait l'air intéressant pour lui, ses iris verrouillés sur son vis-à-vis en témoignent. Et, il ne le reconnut pas tout de suite, mais il y avait également un disciple qui a grandi déjà si vite.
« Adam... ? »
Pas assez fort dans sa voix, pourtant sa voix rauque, grave et caverneuse, avait transpercé les barrières épaisses du brouhaha ambiant. Ce jeune homme qui n'avait pas l'air rassuré d'être ici d'ailleurs. Il sourit de nouveau, amusé, sans savoir si cela l'avait interpellé et préféra s'annoncer officiellement en allant voir Zahria après avoir posé son tonneau contre le buffet.
« Va falloir que tu m'expliques comment tu fais pour ne pas prendre une ride depuis nos classes. Tu es splendide. » Qu'il susurre d'un ton taquin, son index soulignant sur sa propre tête, ses quelques mèches grises qui décorent ses tempes endurcis par les coups, les bourrasques hivernales, tout comme son âge. « Je suis très heureux de te revoir, j'espère ne pas être en retard ? »
Il ne voulait pas courir derrière les autres, mais il savait qu'un chat dresserait ses oreilles lorsque le Kirin frappera ses sabots dans les environs. Pour le reste, il n'attendait que de multiplier les rencontres et surtout savoir comment sa collègue de longue date allait. Car bien longtemps qu'il n'avait pas eu de nouvelles... L'impression d'être le Grognours qui a bien trop longtemps hiberné. Une déconnexion sociale dont il en paie le prix fort ce soir.
Mais le début de son parcours nécessitait une tenue modeste. Résistant pour ses voyages. Une tunique anthracite, cintrée à la taille par une ceinture de cuir, des braies marrons, solides, moulant ses jambes râblées, chaussées par des bottes hautes qui enserrent ses tibias par des cordelettes et des fourrures. Ses larges épaules couvertes par une grande cape, le col est entouré par une fourrure grise, comme le rappel qu'il était un Loup de la citadelle. Le chef de meute en plus de cela. Arrivant à la lisière de la grande maison, il prit une seconde pour la détailler de sa position, assez loin pour l'avoir tout entier sous ses yeux admiratifs d'une telle construction. Les grandes fenêtres crachent leurs lumières, comme les sons de foule qui trahissent déjà un certain nombre de personnes. Harald avait l'impression d'être en retard. Le pas plus pressé, il s'approcha vers le battant, derrière un groupe de personnes qui venaient juste d'entrer, avant de planter les talons sur le seuil.
Une rapide utilisation de pouvoir pour comprendre ce qu'il se ressent à l'intérieur. Tellement d'émotions. Mais notamment de la lassitude chez une, probablement à force d'ouvrir et de fermer la porte chaque fois que ça frappe. Même lui ne serait pas assez patient pour le supporter. Alors délicatement, il prit l'initiative de l'ouvrir lui-même avant de poser un pas à l'intérieur. Le hall débouche sur un couloir et il venait de voir le groupe qui le précédait entrer dans un grand salon. Un peu gêné, de peur d'avoir été intrusif, il marcha doucement vers ladite pièce pour se présenter. Espérant faire la surprise en plus de cela. Il avait en bandoulière cordelée un petit tonneau d'hydromel, une spécialité locale, mais il se retrouva déjà très très vite embêté lorsqu'il perçut une table qui alignait plusieurs boissons, la plupart entamées.
Un rapide coup d'œil pour détailler l'assemblée, il remarqua très vite trois individus. La Première Ministre et femme d'une très grande famille proche de la Couronne, le Maître-Espion Ahlysh et... Le Fiel. Son regard toujours aussi perçant, toujours aussi élégant, cette impassibilité dans son visage semblable à un chat véhiculant rien d'affectueux, ternissait pour lui toute cette aura si charismatique. A son sens. Il avait l'air d'être dans une discussion qui avait l'air intéressant pour lui, ses iris verrouillés sur son vis-à-vis en témoignent. Et, il ne le reconnut pas tout de suite, mais il y avait également un disciple qui a grandi déjà si vite.
« Adam... ? »
Pas assez fort dans sa voix, pourtant sa voix rauque, grave et caverneuse, avait transpercé les barrières épaisses du brouhaha ambiant. Ce jeune homme qui n'avait pas l'air rassuré d'être ici d'ailleurs. Il sourit de nouveau, amusé, sans savoir si cela l'avait interpellé et préféra s'annoncer officiellement en allant voir Zahria après avoir posé son tonneau contre le buffet.
« Va falloir que tu m'expliques comment tu fais pour ne pas prendre une ride depuis nos classes. Tu es splendide. » Qu'il susurre d'un ton taquin, son index soulignant sur sa propre tête, ses quelques mèches grises qui décorent ses tempes endurcis par les coups, les bourrasques hivernales, tout comme son âge. « Je suis très heureux de te revoir, j'espère ne pas être en retard ? »
Il ne voulait pas courir derrière les autres, mais il savait qu'un chat dresserait ses oreilles lorsque le Kirin frappera ses sabots dans les environs. Pour le reste, il n'attendait que de multiplier les rencontres et surtout savoir comment sa collègue de longue date allait. Car bien longtemps qu'il n'avait pas eu de nouvelles... L'impression d'être le Grognours qui a bien trop longtemps hiberné. Une déconnexion sociale dont il en paie le prix fort ce soir.
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Cristaux : 1693MESSAGES : 83COULEUR : #Mysora WeissCroque Chance
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« Sachez, mademoiselle, que vous pouvez me faire part de tout vos tracas. Si vous le souhaitez. »
Mysora releva à peine l'intervention de la femme de chambre, continuant ses allers et venues dans l'immense salon du manoir Veriano comme si la solution à son problème dépendait de la distance qu'elle pouvait y parcourir. Ignorée royalement, la domestique baissa la tête et prit la décision de rester silencieuse, trop peu téméraire pour retenter à nouveau d'adresser la parole à la rouquine. L'on racontait, parmi les autres employés, que la personne qui occupait autrefois son poste avait eu l'impudence de la conseiller sur de simples choix vestimentaires. Cela n'aurait pas plu à la demoiselle et la concernée aurait été mise à la porte quelques jours plus tard, renvoyée pour motif "d'incompatibilité"... La rumeur était très certainement exagérée - quoique l'on disait aussi, parmi les plus anciens et expérimentés, que la demoiselle était l'une des pires personnes pour qui l'on pouvait travailler à la capitale. Peut être même en tout Aryon.
Mais les Veriano payaient bien...
« En fait. »
Surprise, la femme releva la tête. Mysora était maintenant immobile, tournée vers elle. Visiblement intéressée. Son regard croisa le sien et la jeune fille ne put maintenir le contact visuel, baissant à nouveau la tête en priant de ne pas lui paraître grossière.
« Qu'offririez-vous à quelqu'un ? » demanda-t-elle le plus simplement du monde.
« Pardon ? »
« Qu'offre-t-on à quelqu'un ? »
« Pardon ? »
« Qu'offre-t-on à quelqu'un ? »
La servante cligna des yeux plusieurs fois, visiblement perturbée par l'étrangeté de la question. Où plutôt, par la flagrante absence de détails de la question. Néanmoins, elle fut rassurée par ce premier "contact" avec sa patronne et réussit à reprendre un peu contenance.
« Cela dépend de la nature de votre relation avec ce quelqu'un. Qui est-il ? Vous en êtes proche ? »
« Nous avons eu quelques différents, mais ça va mieux entre nous. On se ressemble. »
Elle crut déceler dans les yeux de Mysora une sorte de petite lueur, comme celle que l'on perçoit chez une personne passionnée. Passionnée, ou amoureuse... Elle sourit.
« J'ai compris. Je ne dirais rien à personne ! » rigola-t-elle, avant de poursuive. « Pourquoi pas de simples chocolats ? Ce n'est pas le plus original, mais ça plaît toujours. »
« Des chocolats ? Oui, ça c'est une idée. C'est parfait. Je sais où en trouver. »
« Des chocolats ? Oui, ça c'est une idée. C'est parfait. Je sais où en trouver. »
Dans toutes les boutiques de chocolats de la ville, voulu rajouter la femme de chambre, amusée par l'innocence de la demoiselle. Mysora s'empressa d'aller s'habiller chaudement, récupéra quelques affaires dans sa chambre et piocha une poignée de cristaux de ses réserves personnelles. Elle redescendit ensuite les marches avant de s'engouffrer dans le froid, visiblement pressée.
« Je sors. Tachez de prévenir de mon absence. »
« Ce sera fait. » lui répondit la jeune fille, ravie d'avoir pu rendre service.
« Ce sera fait. » lui répondit la jeune fille, ravie d'avoir pu rendre service.
►◄
On lui tendit une boîte en bois de belle facture entourée d'un tissu d'aussi bonne qualité, préalablement ouverte pour que l'on puisse en observer le contenu.
« C'est tout ce que j'ai pu fabriquer en ce laps de temps. Tu sais pertinemment que ce genre de commande se fait à l'avance, pourtant ! Une chance que j'avais justement des ingrédients sous la main... »
Mysora attrapa du bout des doigts l'un des chocolats sous ses yeux, prenant soin d'en observer le moindre détail, la moindre finition. Le travail était de qualité, comme toujours avec Lint. Satisfaite, elle replaça la friandise à son ancien emplacement, ouvrit la bourse attachée à sa ceinture et déposa le montant demandé dans la main de son camarade.
« Pas de poison pour cette fois-ci, on est d'accord ? » préféra-t-elle vérifier.
« Non, juste du bonheur à croquer. Tu sais, on dit que le chocolat rend heureux. Ou joyeux. Voir même festif. »
« Non, juste du bonheur à croquer. Tu sais, on dit que le chocolat rend heureux. Ou joyeux. Voir même festif. »
Il ravala sa salive le plus silencieusement possible. Devait-il lui avouer que sa préparation contenait des champignons hilarants ? Peut être aurait-il mieux valut lui dire qu'il ne pouvait pas réaliser sa commande en un temps aussi court... Mais il aurait alors du dire adieu à une grande quantité d'argent facilement gagné, et ce alors que le produit était déjà prêt à être consommé et allait être perdu...
« A qui sont-ils destinés, si j'peux me permettre ? » demanda Lint, cherchant à se rassurer.
« A ma sœur. Merci ! » lui cria-t-elle après s'être mise à courir.
« A ma sœur. Merci ! » lui cria-t-elle après s'être mise à courir.
Il paniqua, voulut la rattraper, constata qu'elle n'était déjà plus là. Il comprit alors qu'il s'était bien foutu dans la merde.
►◄
Après s'être mieux apprêtée pour rendre visite à Luz, s'être délestée de toutes les choses suspicieuses qu'elle pouvait porter et avoir succombé à l'envie de manger deux ou trois chocolats, Mysora se présenta à la porte de la volière aux dragons, un grand et étrange sourire aux lèvres. Elle ricana une première fois en apercevant la porte, puis une seconde fois en constatant que le prénom de Luz était composé de trois lettres.
Dix minutes passèrent où elle s'indigna que personne ne vienne lui ouvrir, puis elle prit la décision de frapper à la porte. Un visage familier fit son apparition quelques instants plus tard, et elle tendit les mains pour lui offrir son cadeau.
« Bon anniversaire ! » lui dit-elle, hilare.
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Cristaux : 1354MESSAGES : 316COULEUR : #Lunar Le FayCitoyen
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- Monsieur Lune ?
« Les invités arrivent au compte-goutte, chacun dévisageant à chaque fois les précédents arrivants. La plupart n’affichent pas des signes de quelconque familiarité, mais la maîtresse de maison, la sergent Zahria Ahlysh, a trouvé judicieux de former des paires pour faciliter l’introduction… »
- Dis monsieur Lune ?
« Cette manœuvre est une tactique qui peut faire ses preuves, mais le Manuel du savoir vivre de l’Hôte pour une bonne soirée en société par Donatien de Montbazillac fait état de meilleures stratégies de mise en relation pour mieux faire participer ces invités. La sergent Ahlysh ne semble pas versée dans l’art de recevoir. »
- Monsieur Lune c’est quoi le « lard de recevoir » ?
- Note à moi même, continuait de dicter Lunar à sa plume, penser à glisser des idées à la sergent Ahlysh pour ses futures réceptions, notamment sur la liste d’invités et le choix du pain pour les petits fours. Loutre, énonce ton besoin.
- J’ai trouvé de l’eau. Mais pas rafraichi.
- C’est normal, ce n’est pas de l’eau, mais une bouteille de vodka.
L’académicien jeta un coup d'œil à K’awill, le familier ressemblait à un enfant pris la main dans le sac alors qu’il venait de faire une grosse bêtise. Penaud, il pose la bouteille d’alcool sur un guéridon à côté de lui avant de considérer qu’elle était trop voyante. Voyant un vase débordant de gerbes de fleurs, la loutre vida le contenu à l’intérieur avant de poser la bouteille par terre, derrière un pied de commode avant de partir derrière un rideau pour se cacher, ses joues et oreilles devenant bien rouges. Lunar s’en retourna vers la réception en soupira, sa plume écrivant bruyamment sur le parchemin. Il remarqua la chevelure de feu de Luz Weiss alors qu’elle arrivait enfin, en retard pour sa propre fête. Le jeune homme s’apprêtait à fondre sur elle pour s’entretenir avec elle mais se stoppa net quand il vit l’invité se pointant quelque peu après.
C’était lui, il était là, le Loup de la Citadelle. Sa chevelure et barbe de jais aussi noire que de l’encre, son regard rustre aussi glacial que l’hiver, ses joues tendues comme des tambours. Il était bien apprêté, ses atours dénotant de la tenue que Lunar avait vu dans son bureau, bien plus austère que lors de cette soirée. Il était bien beau, charmant même, comme un seigneur-guerrier que l’on ne voit que dans les légendes et les épopées sur les Terres Sauvages. Il avait l’air tout droit sorti d’une fiction, magnifique et majestueux. Et en le voyant émerger au beau milieu de la foule, entre les paillettes et les lumières, Lunar aurait pu lever des armées et lui livrer Aryon sur un plateau s’il le lui demandait.
Lunar se mit en mouvement, passant devant chaque personne qui se trouvait sur sa route, ne se gênant même pas pour fendre les groupes pour arriver près du capitaine. Il dit à sa plume de cesser d’écrire, la prenant entre deux doigts avant de ranger son porte-documents dans sa cape. Pour l’instant, Luz n’existait plus, K’awill pouvait bien faire un coma éthylique derrière son rideau, Lunar ne voyait plus qu’Harald. Zahria, il était allé la voir. Peu importait, Le Fiel patienterait. Il avait toute la soirée. Et pour Harald, il aurait toutes les suivantes…
Passant derrière Harald, Lunar passa sa plume dans son dos, chatouillant légèrement sa nuque avant de le dépasser, lui et Zahria. Si la demoiselle aux cheveux crépus tournait son regard vers lui, elle pourrait voir quelque chose que peu d’être vivants avait eu l’occasion d’admirer. Lunar levait vers Harald des yeux étincelants et, au lieu de se ses lèvres pincées et son rictus narquois, un magnifique sourire en demi-lune, lunaire et épanoui.
- Bonsoir, fit-il simplement de sa voix de velours.
Lunar se posa à quelques mètres d’eux, juste à côté de l’âtre, et ne quittait plus le Capitaine de son regard félin.
« Les invités arrivent au compte-goutte, chacun dévisageant à chaque fois les précédents arrivants. La plupart n’affichent pas des signes de quelconque familiarité, mais la maîtresse de maison, la sergent Zahria Ahlysh, a trouvé judicieux de former des paires pour faciliter l’introduction… »
- Dis monsieur Lune ?
« Cette manœuvre est une tactique qui peut faire ses preuves, mais le Manuel du savoir vivre de l’Hôte pour une bonne soirée en société par Donatien de Montbazillac fait état de meilleures stratégies de mise en relation pour mieux faire participer ces invités. La sergent Ahlysh ne semble pas versée dans l’art de recevoir. »
- Monsieur Lune c’est quoi le « lard de recevoir » ?
- Note à moi même, continuait de dicter Lunar à sa plume, penser à glisser des idées à la sergent Ahlysh pour ses futures réceptions, notamment sur la liste d’invités et le choix du pain pour les petits fours. Loutre, énonce ton besoin.
- J’ai trouvé de l’eau. Mais pas rafraichi.
- C’est normal, ce n’est pas de l’eau, mais une bouteille de vodka.
L’académicien jeta un coup d'œil à K’awill, le familier ressemblait à un enfant pris la main dans le sac alors qu’il venait de faire une grosse bêtise. Penaud, il pose la bouteille d’alcool sur un guéridon à côté de lui avant de considérer qu’elle était trop voyante. Voyant un vase débordant de gerbes de fleurs, la loutre vida le contenu à l’intérieur avant de poser la bouteille par terre, derrière un pied de commode avant de partir derrière un rideau pour se cacher, ses joues et oreilles devenant bien rouges. Lunar s’en retourna vers la réception en soupira, sa plume écrivant bruyamment sur le parchemin. Il remarqua la chevelure de feu de Luz Weiss alors qu’elle arrivait enfin, en retard pour sa propre fête. Le jeune homme s’apprêtait à fondre sur elle pour s’entretenir avec elle mais se stoppa net quand il vit l’invité se pointant quelque peu après.
C’était lui, il était là, le Loup de la Citadelle. Sa chevelure et barbe de jais aussi noire que de l’encre, son regard rustre aussi glacial que l’hiver, ses joues tendues comme des tambours. Il était bien apprêté, ses atours dénotant de la tenue que Lunar avait vu dans son bureau, bien plus austère que lors de cette soirée. Il était bien beau, charmant même, comme un seigneur-guerrier que l’on ne voit que dans les légendes et les épopées sur les Terres Sauvages. Il avait l’air tout droit sorti d’une fiction, magnifique et majestueux. Et en le voyant émerger au beau milieu de la foule, entre les paillettes et les lumières, Lunar aurait pu lever des armées et lui livrer Aryon sur un plateau s’il le lui demandait.
Lunar se mit en mouvement, passant devant chaque personne qui se trouvait sur sa route, ne se gênant même pas pour fendre les groupes pour arriver près du capitaine. Il dit à sa plume de cesser d’écrire, la prenant entre deux doigts avant de ranger son porte-documents dans sa cape. Pour l’instant, Luz n’existait plus, K’awill pouvait bien faire un coma éthylique derrière son rideau, Lunar ne voyait plus qu’Harald. Zahria, il était allé la voir. Peu importait, Le Fiel patienterait. Il avait toute la soirée. Et pour Harald, il aurait toutes les suivantes…
Passant derrière Harald, Lunar passa sa plume dans son dos, chatouillant légèrement sa nuque avant de le dépasser, lui et Zahria. Si la demoiselle aux cheveux crépus tournait son regard vers lui, elle pourrait voir quelque chose que peu d’être vivants avait eu l’occasion d’admirer. Lunar levait vers Harald des yeux étincelants et, au lieu de se ses lèvres pincées et son rictus narquois, un magnifique sourire en demi-lune, lunaire et épanoui.
- Bonsoir, fit-il simplement de sa voix de velours.
Lunar se posa à quelques mètres d’eux, juste à côté de l’âtre, et ne quittait plus le Capitaine de son regard félin.
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Succès : Cristaux : 1044MESSAGES : 111COULEUR : #InvitéInvité
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Qu'est-ce que c'est chiant, tout ce monde. Trop de bavardage partout, faut crier plus fort que les autres pour se faire entendre, donc le niveau sonore augmente encore un peu plus chaque seconde. Toujours avec son verre d'alcool dans sa main droite, Rebecca regarde Zahria prendre la parole pour commencer à faire des groupes. Elle aurait tellement aimée rester seule toute la soirée, assise dans un des fauteuils
du grand salon, ou bien encore aller dehors prendre l'air, et pourquoi pas un peu d'opium libérateur. Mais non, elle va devoir faire la causette avec trois nouvelles personnes, qu'elle n'a pas forcément envie de connaître. Surtout quand on commence à lui demander si elle a des liens avec le capitaine de la garde royale. Des liens ? Ouais, on peut dire ça. Il est entrain de faire je ne sais pas quoi avec sa nourrice, à dormir ou à beugler comme un veau.
Pour toute réponse, l'aventurière reprendre un peu de liquide, avant de sortir un pauvre oui. Ah bah, compter pas sur elle pour faire la conversation. Elle est retombée dans ses vieux démons, à se murer dans un silence de mort. Déjà qu'elle a dû se faire violence pour sortir un peu de sa demeure. Ses dons sont plus tournés vers l'écoute et l'analyse. Elle apprend donc que la première ministre et ce Jin sont ensemble. Et bien soit, elle ne va pas critiquer les choix de partenaire de lit quand une de ces dernières partenaires fait l'accueil des invités. Un aventurier, de surcroit. Ils ne se sont pas "encore" croisés, peut-être commencer à faire des quêtes ensemble oui. Parce que les cristaux commencent à manquer dans les coffres, surtout avec un gosse qui le vide en sept lunes, en couche et en nourriture spécialisées.
L'autre partenaire fournie par Zahria est une femme à cornes, aventurière également. Les propriétaires de la maison connaissent beaucoup de monde, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Comment trouve-t-elle le temps, ça, c'est une autre question.
Pendant leur conversation, les deux aventuriers parlent de l'expédition du désert volant. Donc eux aussi ont dû y aller. Faut-il vraiment lui rappeler ce souvenir ? Bon, il est vrai que c'était une des ses meilleures expéditions, d'un point de vue combat. Mais en même temps, elle était enceinte jusqu'au coude, et n'était pas forcément maîtresse de ces mouvements. Ses yeux se plissent légèrement au souvenir désagréable du chadal qu'elle n'a pas peu ramener. Mais au moins maintenant, elle va pouvoir le refaire en ombre. L'entraînement n'avait pas encore commencé cela dit, mais cela ne serait tarder. Une fois que l'autre boule sera assez grand pour rester avec la nourrice pendant une semaine, elle partira loins dans les plaines.
- Non.
Il n'est pas venu, et ne comptez pas trop sur sa présence. Selon les rumeurs, il va se re-marier, après avoir partager son lit avec...avec combien de femme après elle ? La blanche ne compte pas, ou du moins, ne veut plus compter. Après tout, elle aussi avait eu sa période chaude, mais elle avait toujours eu l'espoir de le revoir toquer à sa porte, lui pardonner sa folie passagère et revenir auprès d'elle jusqu'à la fin de ses jours. Mais non, le protagoniste a préféré refaire sa vie avec quelqu'un d'autre, une autre elle. Aaah, qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour la rencontrer, seule dans une zone loin de tout, désarmée. Elle serait là, avec ces ombres, ses armes et sa magie. Elle lui fera passer l'envie de se mettre avec son homme, son âme soeur. Oui...elle lui fera passer toute envie.
L'aventurière Lilith aborde le sujet de Zahria. De ce que Rebecca peut comprendre, beaucoup de personne ici ont été invité par la doctoresse, et non pas par la garde. Cela ne l'étonne qu'à moitié. Les deux femmes se sont rencontrées lors de l'expédition de la cité Enfouie, et se sont revues d'innombrable fois ensuite, notamment en rêve et en homme. Une trop longue histoire qui date d'un ancien temps, évidemment.
- Garde.
Zahria, à la Guilde ? Rebecca a un peu du mal à l'imaginer, même si son pouvoir serait totalement utile lors de quête.
La blanche continue à boire, et se rend compte que son verre se vide beaucoup trop rapidement, et se remplit tout aussi vite. En tournant le regard, elle se rend compte que c'est Luz qui les remplit à l'insu de nombreuses personnes. Son but est-il de rendre tout le monde saoule ? Et bien qu'importe en soit, la blanche n'allait pas refaire de soirée avant longtemps, et au lieu de boire toute seule, n'est-il pas mieux de le faire entouré de personne de confiance ? Confiance, c'est un bien grand mot, mais elle en connaît au moins deux sur lesquelles elle pourra se reposer si l'envie lui prend de recracher tout ce qu'elle a avalé. Il en faut au moins une pour lui tenir les cheveux.
Jin HidoruLe Châtieur Ardent
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Alors que la soirée a l'air de sérieusement commencer, la chevelure flamboyante de Luz flotte dans l'air, dans une tenue qui égalait toute la beauté qui la caractérise. Une entrée digne d'une magnifique Reine. Ouaw. Ouais, elle est canon. Ma bouche va s'ouvrir à moitié, et j'vais aussi lever mon verre pour lui répondre, avant de griller que j'en avais pas depuis le début de la soirée. L'air débile en levant une main vide ? Oui, certainement. Mais le clin d'œil n'avait pas l'air de m'être destiné.
- Ah ? Tu connais Luz ? On a bossé ensemble une ou deux fois, c'est elle qui m'a réparé le nez en prison.
Elle va donner du renfort à une Zahria déjà dépassée par le foutoir qu'on est en train de mettre. P'tete qu'elle s'attendait pas qu'il y aurait autant de personnes. Ça veut dire que ça a réussi, non ? Fallait juste se rendre compte dans l'équation que les amis arrivent toujours avec leurs amis. Certainement le cas du groupe des 4 lascars qui viennent d'entrer. D'ici j'vois déjà les yeux paumés de deux d'entre eux, ça donne la couleur. Et en parlant de personnes qui ont l'impression de rien à foutre là, j'vais y assister au premier rang avec Rebecca. Réponse sèche et désintéressée, offrant plus d'attention à ce qu'elle canoche qu'autre chose. Moi qui étais content de rencontrer une personne de son calibre. J'aimerai pouvoir dire que j'en ai quelque chose à carrer maintenant, mais nan. J'en ai sérieusement plus rien à tartiner.
Sauf une chose. J'en fronce les sourcils. Et ça va répondre à la question de Liltih. J'vais tout d'abord sourire à l'Ailée sur ses félicitations, une inclinaison timide du buste, avant de regarder amoureusement Haru, puis avec un regard assuré sur le duo.
- Zahria Ahlysh est un sergent de la garde, oui. Assez compétente pour être sur la majorité des fronts. Elle sait se battre, s'infiltrer, diriger des opérations, une grande stratège en plus de ça. Je l'ai vu commander des hommes qui ont une confiance aveugle en elle. J'ai eu l'honneur d'être son partenaire régulier dans la plupart de mes quêtes pour la guilde. Elle n'est pas "que" garde. Donc, pour te répondre Lilith, j'en serai pas là sans elle aujourd'hui. C'était pourtant très mal parti, mais maintenant, on est très proche, tous les deux.
En gardant bien en tête que Lilith ne l'a jamais croisé réellement au Désert Volant, qu'elle ne sait pas qu'elle est espionne, et que maintenant j'dois me coltiner ce fardeau pour la couvrir. Putain si je l'appelle une seule fois par Luciole, j'suis cramé. Comme je l'ai utilisé plusieurs fois durant l'expédition. Un regard paradoxalement froid sur La Belluaire. Bizarre, elles avaient l'air proche toutes les deux pourtant. Bref, pas mes oignons.
- Allez, bonne picole. Que j'crache.
Une quête ensemble ? Mon fion, j'lui prêterais même pas ma pierre de feu, pourtant Lucy sait que j'en ai pas besoin. Hors de question de traîner une alcoolique en mission. Ma main droite va venir se réfugier dans le creux du dos de mon amante, une voix plus légère à ses oreilles.
- Je m'en vais prendre un verre, si tu veux quelque chose, n'hésite pas. Puis, ça te laisse l'occasion de faire plus ample connaissance avec d'autres personnes ? Ou de les revoir ? Luz, par exemple ? Je l'ai côtoyé de près, elle est géniale. Lilith, c'était sympa.
Un clin d'œil à la concernée et j'tourne le dos au p'tit monde et prend la tangente vers le sapin. Cherchant dans mon petit sac sans fond dissimulé sous mon manteau, j'vais sortir mon cadeau destiné à Haru. Un Manteau de Saint. Un vêtement qui lui permettra d'être protégé si j'suis pas là pour le faire. Ouais, je sais, j'passe mon temps à mettre tout en place pour qui ne lui arrive rien, mais il suffit d'une seconde pour tout changer. Je le glisse sous l'arbre décoré et lis au passage un petit nom dans le tas.
Le mien, sur un paquet.
J'serais le premier à me servir ? Arf, attendons p'tete le déballage général. Mais j'suis bien curieux. J'vais contenir cette frustration en m'avançant plus tard sur le buffet et commencer à gober des amuse-bouches qui ne font qu'ouvrir davantage mon appétit. Pas de jus, mes yeux vont balayer les boissons, et va falloir miser sur une bouteille qui ne va pas me transformer en lance-flamme humain.
Chiant, hein ? Ouais, j'suis d'accord.
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Mais qu'est-ce que c'est nul, ces portails de téléportation en période de fête ! OUI JE RÂLE UN PEU ! Et oui, ça arrive... non mais vraiment, il y a une file d'attente pas possible, on vous bouscule de tous les côtés pour être le prochain à passer, et ça ne dit même pas pardon ! En même temps, ce n'est pas sûr qu'ils puissent me voir... Je me fais toujours encore plus petite que d'habitude dans ce genre de moment, parce que j'aime pas du tout le monde. Je vous passe les détails mais...mais j'arrive au niveau de leurs aisselles, et franchement, c'est pas fou fou quand ils sortent tous du travail ! Exception faite pour ce jour, où la plupart sont magnifiquement bien habillé. Jour de fête oblige, j'ai également quitté ma salopette et mes bottes contre une robe rouge avec, à sa fin, une fausse future de couleur blanche. De quoi rendre joyeux quiconque arriva à la voir, c'est sûr !
Je suis sûr que vous vous dîtes : "Mais pourquoi Chrystielle a donc quitté son village haut perché pour se rendre dans la capitale ? Ce n'est clairement pas son habitude !" Et bien détrompez vous ! Je sors de plus en plus du village pour rejoindre la grande ville. Depuis que je suis amie et collègue de mademoiselle Luz, je ne fais que ça. Il faut dire que le temps est calme de mon côté, que ce soit pour le centre de soin ou celui d'adoption. Beaucoup de famille sont partis à la campagne pour les fêtes, et offrir un vieux familier comme cadeaux de Solstice, ça n'intéresse pas grand monde.
Donc me voilà, déambulant dans les rues de la capitale, mon petit carton d'invitation dans les mains. J'ai laissé Séraphine et Charlotte s'occupaient des centres pendant mon absence. Avec toutes les fois où je leur ai demandé, je leur fais désormais entièrement confiance ! Je n'ai jamais retrouvé de cadavre dans un placard, ou même des tripes éparpillés sur la table d'opération. Il faut bien se satisfaire de ce qu'on a, non ?
Alors oui, je déambule dans les rues de la grande ville parce...parce que je ne sais pas du tout où je suis, ni comment trouver la maison de mademoiselle Luz et de mademoiselle Zahria. J'ai compris qu'elles habitaient ensemble, en colocation. Je ne sais pas pourquoi, mademoiselle la doctoresse a assez les moyens pour vivre seule...peut-être qu'elles doivent s'occuper toutes les deux d'une personne âgée, ou même de quelqu'un qui a des difficultés pour se débrouiller toute seule ! Je savais qu'elles étaient gentilles.
Après plus d'une dizaine de minutes à marcher sans but précis, et en suivant des personnes qui me semblaient aller là où il fallait, j'ai tout de même oser demander à quelqu'un de m'indiquer le chemin. Et oui ! Les progrès commencent enfin à être vu, mais je ne vous cache pas que les sursauts de peur sont toujours présents...
Devant les grandes portes en bois, je me concentre pour faire descendre mon coeur. C'est que c'est la première fois que je suis invitée à ce genre de fête ! Habituellement, je passe la soirée avec mon papa et ma maman. Qu'est-ce qu'ils m'ont fait comme histoire quand je leur ai dit que je partais et ne comptais pas passer la soirée avec eux ! "Nooon mais hop ! Qu'est-ce que ça veut diiire ! Blabla blaaa". Je ne suis plus une enfant, tout de même, j'ai bien le droit d'aller voir des personnes que eux, ne connaissent pas. Heureusement que je n'ai pas attendu leur accord pour rejoindre l'Astre de l'Aube, hein...
Je prend finalement mon courage à deux mains, et tape trois petites fois sur le bois. Quelques minutes s'écoulent, et j'ai peur qu'on ne m'ai pas entendu. Il faut dire que j'arrive assez tard, et que tous les invités doivent déjà être présent. Mais non, c'est mademoiselle Zahria qui ouvre la porte, et qui regarde de gauche à droite, ne me voyant pas.
- Ma...mademoiselle ?
Elle baisse finalement les yeux dans ma direction, et me fait un large sourire avant de m'inviter à entre. La chaleur à l'intérieur de la demeure m'enveloppe instantanément. Qu'est-ce qu'il fait bon vivre, ici ! Je suis à la lettre ce qu'une des maîtresses des lieux m'indique : tout droit dans le couloir, et bin dans le grand salon. Grand salon qui est prit d'assaut par beaucoup beaucoup BEAUCOUP trop de personne. Et je n'en connais aucune... Allez Chrystielle ! Sociabilise toi un peu, bon diou ! Mais...mais avec qui ? J'ai l'impression qu'il y a des groupes déjà fait, ils parlent entre eux, rigolent tout en buvant un verre. Je ne vais quand même pas les interrompre en essayant de me présenter, non ?
Puis je vois un couple qui s'éloigne un peu de leur groupe, et je me dis que c'est bon, je les connais tous les deux. Ou du moins, j'en connais un avec qui je suis partie en quête, et l'autre pour qui je suis partie chercher un familier assez particulier. Je m'approche alors, gardant tout de même la "distance de sécurité d'apparition surprise", la fameuse DSAS.
- Mon...monsieur Jin ? Vo-Vous vous sou...souvenez de moi ?
Les mains devant la bouche, les yeux cherchant une accroche autre que son regard. Est-ce que j'ai bien fait de mettre une robe aussi voyante ? Oulalala... J'essaye également de dire bonjour à la première ministre, mais comme d'habitude, ça finit en barbouillage d'enfant de 2 ans.
- Bo...bonj-bonjour ma..madame la...la première...première ministre.
C'est bien Chrystielle ! Tu fais des progrès !
Whiskeyjack CallahanLe glooby de toutes les femmes et la femme de tous les glooby
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-Salutations, délicieuse demoiselle. Vous m’attendiez ?
-...
-Non… plutôt… J’espère que je n’eusse pas trop en retard, le trafic est une CA-LA-MI-TE aujourd’hui.
-...
-Peut-être alors …Mes hommages, madame. Que cette soirée soit placée sous le signe de la prospérité et des bonnes relations cordiales.
Je jette un regard à mon assistance. Les deux chats me jettent un regard en biais, attendant que je leur file un truc à manger, seule explication logique à leur yeux à mon petit manège depuis quelques minutes. Derrière moi à moins de cent mètres, la volière s’anime de plus en plus de visiteurs dont certains que j’ai aperçu en chemin. Notamment Jin en compagnie de la première ministre, ce qui, il faut le dire, m’a fait augmenter mon niveau de stress d’un cran ou deux. Même si celle-ci vient certainement dans un cadre privé, qui plus est en compagnie de son amoureux ; un secret qui a volé en éclat lors des événements du désert volant dont personne ne parle des conclusions, n’est ce pas un peu étrange, vous ne trouvez pas ; et bien, je ne me sens pas rassuré. Depuis un an, j’ai plus souvent été Jack le gaffeur dans les réunions de la haute société et si la soirée de Zahria et Luz semble davantage partir de quelque chose de plus sympathique, loin des protocoles et des jeux de dupes dans lesquels j’ai dû y laisser des plumes, la perspective de la passer en compagnie de gens tout aussi influents n’est pas pour me rassurer. J’espère que la famille royale ne compte pas faire un saut, quoique la présence du Prince ne me dérange pas après tout le travail qu’on a accompli lors de ces derniers mois.
Faut dire aussi que c’est ma première sortie officielle depuis mon anoblissement. J’ai eu énormément de boulot ces derniers temps. J’ai même pas eu le temps d’aller aux festivités du Solstice. Je n’avais participé à aucun événement de ce genre l’année dernière, aussi. Il y avait eu la kermesse des aventuriers pour ma nomination au Conseil. Et avant ça, le solstice de l’année mille éveille encore aujourd’hui des souvenirs que l’on préfère garder enfoui sous quelques mois de dépression. ça vaut mieux. Vous savez ce que c’est, la fin d’année, pour le conseil de la guilde. Les budgets, les bilans annuels, les objectifs de l’année suivante, les axes de développements principaux. Des tas de réunions pour conclure l’année passée et prévoir l’année future. Tout ça pour le bien de la guilde. Tout ça pour le bien de nos aventuriers. Qu’ils puissent roucouler tranquillement sans se soucier de tout cela.
N’est ce pas, Jin.
Bref, je suis à la bourre. Et mon cadeau vient d’arriver.
Je remercie mon public et je fais demi-tour, mes mains enfoncées dans les poches de ma redingote bleu nuit et j’avale les mètres qui me sépare de ma destination après être sorti de ma ruelle en vérifiant de tous les côtés que personne ne m’a vu, qu’on vienne pas à avoir un invité qui m’a vu tenter de rester discret et dire à tout le monde que je m'entrainais à me comporter en noble avant le moment fatidique. J’arrive donc. Je patiente un peu que la dernière invité en date se fasse introduire dans la demeure ; un petit bout de femme que j’ai douté que j’ai un doute si c’est une adulte ou pas, et si c’est une gosse, ça promet une soirée plus tranquille, c’est sur ; puis je finis par frapper. La porte. J’hésite entre les différentes options, mais tout me paraît incongru. Alors, je fais simple.
-Salut Zah.
J’ai assimilé qu’entre elle et Truelle, c’est fini. Je sais, c’est difficile à croire, mais c’est ainsi. ça me rend triste et peut-être que c’est plus pour ma santé mentale à moi que je voulais pas voir la vérité. Maintenant, c’est acceptable. Je lui ouvre mes mains, vides.
-Je vous aurais bien offert quelque chose, mais j’ai pas de ticket.
Ne cherchez pas à comprendre.
-Par contre, j’ai pensé à ramener ça.
C’est que leur cave est plutôt connue pour le vin et les spiritueux. Et c'est des trucs qui font bien noble, ça. Mais, quand même, je dis pas non à de la bière bien de chez nous. C’est pour ça que j’ai fait une petite folie. Il y a un chariot derrière moi, dans la rue, avec trois énormes tonneaux et l’installation adéquate pour tirer des pressions comme il faut. Il y a même de la blonde d’Ollainbourg. ça nous rappellera le bon temps, quand tout était plus simple, quand nous étions plus insouciants.
-J’installe ça dans l’écurie ? La bière et le foin, c’est un bon mélange.
Difficile d’abandonner ces habitudes de bouseux, ouai.
-...
-Non… plutôt… J’espère que je n’eusse pas trop en retard, le trafic est une CA-LA-MI-TE aujourd’hui.
-...
-Peut-être alors …Mes hommages, madame. Que cette soirée soit placée sous le signe de la prospérité et des bonnes relations cordiales.
Je jette un regard à mon assistance. Les deux chats me jettent un regard en biais, attendant que je leur file un truc à manger, seule explication logique à leur yeux à mon petit manège depuis quelques minutes. Derrière moi à moins de cent mètres, la volière s’anime de plus en plus de visiteurs dont certains que j’ai aperçu en chemin. Notamment Jin en compagnie de la première ministre, ce qui, il faut le dire, m’a fait augmenter mon niveau de stress d’un cran ou deux. Même si celle-ci vient certainement dans un cadre privé, qui plus est en compagnie de son amoureux ; un secret qui a volé en éclat lors des événements du désert volant dont personne ne parle des conclusions, n’est ce pas un peu étrange, vous ne trouvez pas ; et bien, je ne me sens pas rassuré. Depuis un an, j’ai plus souvent été Jack le gaffeur dans les réunions de la haute société et si la soirée de Zahria et Luz semble davantage partir de quelque chose de plus sympathique, loin des protocoles et des jeux de dupes dans lesquels j’ai dû y laisser des plumes, la perspective de la passer en compagnie de gens tout aussi influents n’est pas pour me rassurer. J’espère que la famille royale ne compte pas faire un saut, quoique la présence du Prince ne me dérange pas après tout le travail qu’on a accompli lors de ces derniers mois.
Faut dire aussi que c’est ma première sortie officielle depuis mon anoblissement. J’ai eu énormément de boulot ces derniers temps. J’ai même pas eu le temps d’aller aux festivités du Solstice. Je n’avais participé à aucun événement de ce genre l’année dernière, aussi. Il y avait eu la kermesse des aventuriers pour ma nomination au Conseil. Et avant ça, le solstice de l’année mille éveille encore aujourd’hui des souvenirs que l’on préfère garder enfoui sous quelques mois de dépression. ça vaut mieux. Vous savez ce que c’est, la fin d’année, pour le conseil de la guilde. Les budgets, les bilans annuels, les objectifs de l’année suivante, les axes de développements principaux. Des tas de réunions pour conclure l’année passée et prévoir l’année future. Tout ça pour le bien de la guilde. Tout ça pour le bien de nos aventuriers. Qu’ils puissent roucouler tranquillement sans se soucier de tout cela.
N’est ce pas, Jin.
Bref, je suis à la bourre. Et mon cadeau vient d’arriver.
Je remercie mon public et je fais demi-tour, mes mains enfoncées dans les poches de ma redingote bleu nuit et j’avale les mètres qui me sépare de ma destination après être sorti de ma ruelle en vérifiant de tous les côtés que personne ne m’a vu, qu’on vienne pas à avoir un invité qui m’a vu tenter de rester discret et dire à tout le monde que je m'entrainais à me comporter en noble avant le moment fatidique. J’arrive donc. Je patiente un peu que la dernière invité en date se fasse introduire dans la demeure ; un petit bout de femme que j’ai douté que j’ai un doute si c’est une adulte ou pas, et si c’est une gosse, ça promet une soirée plus tranquille, c’est sur ; puis je finis par frapper. La porte. J’hésite entre les différentes options, mais tout me paraît incongru. Alors, je fais simple.
-Salut Zah.
J’ai assimilé qu’entre elle et Truelle, c’est fini. Je sais, c’est difficile à croire, mais c’est ainsi. ça me rend triste et peut-être que c’est plus pour ma santé mentale à moi que je voulais pas voir la vérité. Maintenant, c’est acceptable. Je lui ouvre mes mains, vides.
-Je vous aurais bien offert quelque chose, mais j’ai pas de ticket.
Ne cherchez pas à comprendre.
-Par contre, j’ai pensé à ramener ça.
C’est que leur cave est plutôt connue pour le vin et les spiritueux. Et c'est des trucs qui font bien noble, ça. Mais, quand même, je dis pas non à de la bière bien de chez nous. C’est pour ça que j’ai fait une petite folie. Il y a un chariot derrière moi, dans la rue, avec trois énormes tonneaux et l’installation adéquate pour tirer des pressions comme il faut. Il y a même de la blonde d’Ollainbourg. ça nous rappellera le bon temps, quand tout était plus simple, quand nous étions plus insouciants.
-J’installe ça dans l’écurie ? La bière et le foin, c’est un bon mélange.
Difficile d’abandonner ces habitudes de bouseux, ouai.
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LA FÊTE DU 1ER DE L'AN 1002
Finalement, tu n’as pas trouvé Luz. Ni Amaryllis. En fait, tu n’as trouvé personne au palais. Un peu triste, tu retournes alors chez toi. La nuit avait été longue, bien qu’intéressante, il était temps de retrouver la chaleur de ton lit. Pourtant, tu n’as pas envie de dormir. Trop de choses traînent dans ta tête. Tu repenses au phénomène qui a plongé plusieurs personnes dans un sommeil. Tu essaies de penser au plaisir que tu as eu durant le festival. Tu tentes de penser à n’importe quoi autre que ta sœur. Mais alors que le soleil se lève, tu réalises que le jour est déjà arrivé et tu n’as pas fermé l’œil. Tu soupires. Les nuits blanches ne te sont pas étrangères. Elles étaient presque tes meilleures amies. Toutefois, tu ne peux pas sortir avec un air de fatigue. Alors tu sautes dans la douche pour te rafraîchir. Puis, tu t’habilles. Dans le miroir, tu inspectes ton apparence. Elle doit être parfaite, sinon tu ne sors pas. Tu souhaites aller à la Volière aux dragons. Tu avais été invité et il serait impoli de ne pas se présenter. Tu te doutais aussi que beaucoup de gens fût invité. Tu devais être sûre que tes habits étaient parfaits. Ton œil aiguisé cherche les quelconques plis indésirables. Mais tu n’en trouves pas. Très bien. Maintenant tes cheveux. C’est une cause perdue. Même peigner et attacher, ta chevelure reste indomptable. Alors tu soupires encore une fois. Tu as fait de ton mieux.
Une fois satisfait, tu réalises avec horreur que tu n’as aucun cadeau. Impardonnable. Avant de montrer le bout de ton nez à la Volière, tu te dépêches de faire un tour au marché. Peu de chose sont ouvertes. Mais tu aperçois une boutique encore ouverte. Parfait. Tu t’empresses de trouver un cadeau, mais tu n’es pas sûre quoi offrir. Tu finis par choisir une bouteille d’alcool et une boite de chocolat qui complémentait parfaitement la bouteille. Une fois les cadeaux achetés, tu peux aller retrouver la Volière. Tu cognes à la porte et attends anxieusement que l’on réponde.
« Bonsoir, j’espère que je ne suis pas trop tard. Je ne pouvais pas arriver les mains vides, alors voilà pour vous. »
Tu tends les cadeaux et entres dans la maison. Tu avais raison de croire que la demeure de Luz serait pleine. Il y a tellement de gens que tu ne connais pas, tu te demandes si tu devrais rester. Tu vois beaucoup de personnes que tu ne connais pas. Mais tu remarques aussi des visages familiers. Ils étaient là au festival.
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Succès : Cristaux : 1217MESSAGES : 105COULEUR : #0000ffZahria AhlyshOmbre
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L'ambiance commence enfin à prendre, les arrivées continuent, les verres se remplissent et les langues se délient. Warren Richter a vite échappé à ma conversation, mais je suis obligée de virevolter entre les invités et je ne peux réussir à lui soutirer les informations que je souhaiterai. Quatre nouvelles personnes que je n'ai pas rencontré, et que je soupçonne être des invités de Luz, ou d'un autre invité - après tout, ne dit-on pas que les amis de nos amis sont nos amis ? Une phrase qu'en tant qu'espionne, j'ai très souvent eu à mettre à mal, mais passons - font leur entrée timide dans notre demeure, qui commence vraiment à être trop petite.
Je remarque malgré tout l'absence de certains de nos plus proches amis, la preuve que cette année a chamboulé pas mal de choses. Xylia n'est toujours pas arrivée, quoi que je ne doute pas du fait qu'elle viendra. Naëry non plus, mais entre sa rupture avec Luz et l'aventure que nous avons vécu tous les deux pendant la saison chaude, ça se comprend. Jack, l'habituel pilier de soirée et de comptoir, n'a pas montré le bout de son nez non plus, mais peut-être que ses nouvelles obligations de noble l'accaparent. Mais évidemment, c'est l'absence de Calixte et de Vrenn que je regrette le plus, même si je n'oserai me l'avouer. C'est toujours compliqué avec les deux, et peut-être ont-ils estimé qu'il était plus convenable de ne pas passer. Ou alors ils sont juste en retard, et je me fais des idées. C'est bien probable.
J'ai d'ailleurs une fausse joie quand débarque Liory, que je manque de prendre pour Calixte. Si j'avais entendu parler de ce fameux cousin devenu récemment aventurier, je n'avais pas encore eu la chance de faire sa connaissance. Est-ce le frère, ou un autre cousin, du fiancé de Xylia ? Je m'y perds, parmi tous ces Alkh'eir. Il est néanmoins très séduisant, dans son style, et je comprends que Luz fasse régulièrement du commerce avec lui...
L'entrée de ma flamboyante copropriétaire, comme un éclair venant frapper l'étincelle de cette soirée pour l'embraser en un véritable feu de joie, fait apparaître sur mes lèvres un sourire qui grimpe jusqu'à me faire plisser les yeux. Emmenant avec elle un souffle frais et quelques flocons du jardin, ainsi qu'un Dohlio maladroit qui passe entre ses jambes, je comprends qu'elle était en train de discipliner notre ménagerie. Je jette un coup d'oeil par la fenêtre, pour regarder les autres continuer à chahuter dans le jardin. Puis je réalise que Lilith risque de reconnaître trois de mes familiers, et me dit qu'il va falloir gérer ça avec finesse. Ma douce Luz vient me remercier, et je pose mes lèvres sur sa joue dans une bise sonore.
Et ce que je vois après répond à toutes les questions que j'avais sur le requin que j'ai tenté d'aborder plus tôt et qui les avait esquivés. S'il pouvait encore s'agrandir, mon sourire le ferait, et cette fois-ci il s'emplit de malice. Ainsi donc, Croc de Foudre a trouvé nouvelle chaussure à son pied. Je me réjouis de la savoir heureuse et amoureuse, bien que je ne manquerai pas de lui demander confirmation au sujet de ces deux adjectifs. Et d'avoir une petite discussion avec ce fameux Warren, sur ce qu'implique d'être aimé par la plus précieuse de mes amies.
Je m'apprête d'ailleurs à aller leur parler, quand un grand musclé et barbu se présente de lui-même à moi. Je ne me souviens pas d'avoir ouvert la porte à Harald, mais cela me fait pour autant extrêmement plaisir de le voir ici. Le Kirin a fier allure, malgré sa remarque sur ses cheveux blancs, et je le prends dans mes bras pour le saluer familièrement. Heureusement que son lieutenant n'est pas parmi nous ce soir, sinon elle risquerait encore de se demander pourquoi le "sergent" Ahlysh est si proche des autres capitaines.
« Ce ne sont pas des cheveux blancs, mon cher Harald, tout juste un peu de neige que tu as dû ramener de la Forteresse avec toi. Tu devrais profiter des sources chaudes un peu plus souvent, il paraît qu'elles ont un bienfait sur la peau qui te ramène à tes plus belles années ! »
Pas le moment de lui demander des nouvelles du travail, je m'empresse de mettre un verre dans ses mains pour continuer à discuter un peu avec lui, échangeant quelques anecdotes du temps de l'Académie avec joie. Je manque néanmoins de m'étouffer en voyant entrer Luz avec un double d'elle-même, et croit à une mauvaise farce. Je dois pourtant me faire à l'évidence qu'elle doit avoir un sosie dans ce pays. Ou une soeur. Je ne sais pas ce qui me choquerait le plus, surtout qu'elles ont l'air de se connaître, et que Luz ne m'en a jamais parlé. Elles posent une boîte de chocolat ouverte sur la table, et je me promets d'en chiper un dès que possible.
La discussion avec Harald continue, et je remarque la présence d'un regard félin qui, tel un Balthazar, nous fixe d'un oeil émerveillé en prononçant un doux "Bonsoir". Je me rends vite compte que l'émerveillement est plutôt pour mon interlocuteur que pour moi, et j'ai la confirmation des dires de Lunar, il y a presque deux ans de cela... Il préfère les hommes. Et pas n'importe lesquels, oh non, Harald est un sacré spécimen. Avec malice, je saisis alors le bras du Kirin, attendant de voir où tout ceci va nous mener.
« Harald, tu sembles connaître Lunar, je ne vous présente pas. Tu dois néanmoins avoir peu d'occasions de sortir de la Citadelle, je serais ravie de te faire faire le tour de nos invités, pour que tu puisses socialiser un peu. Voulez-vous vous joindre à nous, monsieur Le Fiel ? »
Et sans leur laisser le choix, je les embarque pour leur présenter tous ceux que je peux avant de devoir à nouveau les abandonner pour aller ouvrir la porte. J'espère les avoir laissé en bonne compagnie, car je ne sais pas quand j'aurais à nouveau l'occasion de discuter avec mon ami Harald. Chrystielle, que j'ai du mal à remarquer à la porte, puis Lovis, le médecin rencontré la veille, font leur entrée, et je m'empresse de leur présenter quelques invités avant d'entendre Jin faire mon éloge à Lilith. Qu'il ment bien. Je suis fière de lui. Il ferait un parfait petit espion. Quoi que, à la réflexion... non. Il sera mieux en Saphir. Je décide néanmoins de venir le sauver de ce marasme dans lequel il s'apprête à s'enfoncer, même si cela m'aurait plu de le voir devoir cacher à Lilith mon surnom et mes familiers. Je m'accroche à l'enflammé qui s'apprêtait à partir chercher un verre, pour compléter sa présentation.
« Zahria Ahlysh, donc, sergent de la garde civile régulière stationnée ici à la Capitale mais toujours en vadrouille par monts et par vaux. Surnommée Luciole par la Flammèche ici présente, et vous ayant accompagné pendant un instant dans les tréfonds du Désert Volant. Excusez moi de ne pas avoir pu me montrer au grand jour à ce moment-là, mais diverses obligations et complications m'en ont empêché. »
Je lâche un Jin embarrassé, qui s'empresse d'aller chercher son verre pour fuir la conversation, après lui avoir fait un clin d'oeil de remerciement, puis me saisit de la main de Lilith pour la porter à mes lèvres dans un salut tout à fait intéressé.
« Ravie de faire officiellement votre connaissance, je vous sais amie avec Luz, et les amis de mes amis sont... »
Je suis interrompue par le carillon de la porte à nouveau, et me défile après une excuse, pour aller ouvrir. Je tombe dans les bras d'un Jack que je n'attendais plus, et de son présent tout à fait bienvenu. Puis je me reprends, me redresse et lui fait ma plus révérence.
« Monsieur Callahan, noble sieur, soyez le bienvenu dans notre humble demeure... »
J'éclate ensuite d'un nouveau rire avant de dépoussiérer la neige sur sa redingote.
« Tu es tout beau, Jack. Il risque de faire froid aux écuries, on devrait plutôt aller à la cave. Je dois avoir des pendentifs plume, attends, ça sera plus pratique pour trimballer les tonneaux. »
Je cours chercher ce qu'il faut dans mon sac posé dans le salon, et revient rapidement auprès de Jack. Avec quelques invités venus nous aider, nous parvenons à ramener les fûts à la cave, toute illuminée et décorée pour l'occasion, et je m'empresse de remercier le moustachu.
« Tu es parfait. Je te laisse commencer le service, je vais te chercher des verres en plus. J'ai aussi un cadeau pour toi, d'ailleurs ! »
Je m'apprête à remonter les escaliers, quand je m'interromps pour revenir vers le conseiller Callahan.
« Tu sais si Vrenn va venir ? Je l'ai invité, mais il ne m'a pas vraiment répondu et... enfin... ce n'est pas grave, après tout. Il est libre de faire ce qu'il veut. Enfin bref, les verres ! »
Je hausse les épaules avec une petite moue, et repart rapidement vers l'étage, autant pour saisir des verres qu'huer à la volée.
« Le stand de bière de haute qualité de Whiskeyjack Callahan est installé à la cave, j'invite tous ceux que ça intéresse à vous y rendre et à profiter de la présence de cette sympathique personne ! »
Puis je m'approche du sapin pour me saisir du cadeau de Jack, avant de faire une nouvelle annonce.
« Et puis il y a des petits cadeaux pour pas mal d'entre vous ici, n'hésitez pas à venir vous servir ! »
Un aller-retour plus tard, et une pinte à moitié vide à la main, je reviens enfin vers le groupe où se trouve Luz, avec Warren, mon frère et quelques autres personnes. Je prends le pull que j'ai préparé pour Inaros pour le lui tendre, ainsi que celui de Luz.
« Niko, c'est pour vous. Et tiens, ma belle, c'est pour toi. Ouvre-le, le temps que je détaille ton nouvel ami... »
Je marque une pause, avant de fixer Warren. Mon sourire se fait dur, même s'il faut être fin et bien me connaître pour apprécier le changement, ou se trouver aussi proche que lui. De loin, aucune différence. Mon regard perçant change vers une couleur ambrée.
« Si vous êtes proche de Luz, vous devez connaître sa propension à vouloir protéger ceux qu'elle aime. Je suis pareille. En moins gentille. Soyons amis, Warren. »
Je lui tends la main. Comme un contrat, que je lui demande de signer. Si tu lui brises le coeur, je te brise les couilles.
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Cristaux : 764MESSAGES : 1417COULEUR : #Warren RichterCitoyen
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Heureusement que Warren était de dos, au mieux, de trois-quart, à l’entièreté de l'assemblée. Voyez-vous, le requin est un animal sensible, tant de bruit, d'animations, ça perturbe tous ses sens. Les conversations allaient bon train autour de lui, mais il ne captait pas très bien tout ce qui pouvait bien se dire autour de lui, tristesse que tant d'informations lui glissent entre les doigts, surtout que la première ministre est présente. Pour peu, il en verserait des larmes de crocodiles. On ne peut pas dire qu'Amaryllis et Gwain soient de mauvaise compagnie ; loin de là, il ne saurait dire si la rouge avait bien prise la remarque sur ses cornes, elle ne semblait pas en prendre ombrage en tout cas, pour preuve ; il n'est pas encore empalé. Encorné ? Encornets ? Oui, il y en a, sur la table, là bas, mais fidèle à lui même, le blond ne touchait pas à la nourriture qui était présente, peu importe à quel point l'odeur est aguicheuse et le visuel aussi tentant qu'une virée nocturne avec Fauve. Rapport ? Aucun, mais la débauche qui semblait suivre avec ces amoncellements de nourriture et de boisson lui avait rappelé l'existence de cet homme de goût.
La discussion allait de bon train, même Gwain semblait pas trop stressé de la présence de son patron -en apparence ? Après tout, il ne devait pas s'y attendre. Tout comme le squale n'avait pas prévu la présence de deux de ses collègues, le premier étant son patron aussi bien officiel qu'officieux.
'' Niko. La surprise est partagée. Toujours avec ce langage aussi...Propre à toi. '' Il lui serra la main, comme la plupart des gens normaux feraient. Le fait qu'il soit présent est...Non, on va arrêter de se demander pourquoi tout le monde est là, un coup à se choper des migraines. Lui est là de base pour faire plaisir à une seule personne, qui n'a pas encore daignée se montrer. La peste soit d'elle ; il ne lui pardonnera pas si facilement. '' Oh, ne t'en fais pas. On ne faisait que discuter, faire connaissance. Gwain est actuellement un de mes employés. '' Le pauvre coursier devait penser qu'il en prenait pour son grade -inexistant au demeurant-, alors qu'il signifiait juste quelque chose à son ami. '' Pas juste la première ministre. La première ministre, et son plus un. J'ai rien de plus, tu sais très bien ce que je penses de ces rassemblements. ''
Alors qu'il pensait en avoir finit avec le boulot ; c'est non. Voilà que c'était le tour de la pire personne qui pouvait passer cette porte, non mais sérieusement, ils laissent vraiment n'importe qui rentrer dans cette putain de Volière ? OSCAR BORDEL, OSCAR ''SALE GOSSE'' GAUSS. V'la t'y pas qu'il vous lâche des courbettes, en plus, pour qui il se prend celui là jvous jure, agnagna jsuis un aventurier je tire à l’arbalète, MAIS PERSONNE NE T'AIME EN FAIT ESPECE DE GROS C-
'' Oscar Gauss. Que nous vaut le déshonneur de ta présence ? '' Il ricana, et passa sa main dans les cheveux de l'Archonte comme il ferait, eh bien, à un enfant, souriant néanmoins, d'un rictus presque sincère. '' Je rigole, petit bonhomme. Je me demande bien quand même qui tu pourrais accompagner... '' Il n'avait rien suivit, et le coup d’œil en arrière ne lui apporta aucune réponse, pire, le fit continuer d'angoisser face aux gens continuant de débouler. '' Non, pas une de ces demoiselles, quand même ? Le Gauss deviendrait Homme ? ''
Enfin tranquille ? Non, il arrivait presque à sentir de manière tangible ce cercle autour de lui, avec un espace limité, cette fameuse zone de confort que tout le monde chérit, même si certains ont un diamètre digne de l'envergure d'un Fenrir, celui de Warren était plus restreint, on peut partir sur un pinplume-tier. Cependant, pour rien au monde il n'aurait refusé à cette personne de se poster à ses côtés. Enfin là, flamboyante, rayonnante, elle pouvait bien l'emprunter tout le temps du monde, le retenir toutes les secondes qu'elle veut. Suite à son arrivée et le rapide baiser échangé, il n'hésita pas une seconde à passer son bras gauche autour de la taille de sa belle ; le troisième verre à moitié vide dans sa dextre n'étant sûrement pas inconnu à cet excès de frivolité de la part d'un Warren qui a encore bien du mal a être démonstratif. Allez, c'est bon ; il lui pardonne pour cette fois.
'' Tu as bien mis tout ton temps pour arriver, t'as presque l'air frigorifiée ! Oh, je fais à l'instant connaissance avec mademoiselle Tylwaen, Gwain est un de mes meilleurs coursiers, le petit est mon équivalent au Village Perché, et j'ai déjà eu l'occasion de croiser Niko. ''
Autant rester bref sur ses relations avec les deux. S'étendre, encore plus ici, s'il savait, était la pire des idées. Il semblait presque un homme nouveau, avec sa dame à ses côtés. A en voir la tête des gens autour de lui...Oscar n'avait levé qu'un sourcil interrogateur ; normal, en tant qu'Archonte, il doit avoir accès aux registres, et en tant qu'énorme nerd, doit déjà avoir mémorisé tous les noms des membres de l'Ordre, de près ou de loin. Gwain et Ama étaient indifférents, après tout, meh, Jin est bien avec Haru. Par contre, encore quelques millimètres et les yeux d'Inaros sortiraient de leurs orbites, et c'est bien drôle à voir. En plein milieu des discussions de comptoir, comme ''fé froi pour la sézon hin'', une annonce retentissante, l'antre des buveurs bas de gamme allaient pouvoir se la mettre délicatement au breuvage des pauvres dans la cave. Ca ressemble à un truc bien sombre, bien obscur tout ça, après, elle est sans doutes différentes de la cave de Warren, cela l'étonnerait d'y trouver des tâches de sang et des instruments, disons, exotiques.
La deuxième maîtresse de maison les rejoints bien rapidement. Que leur valait tous ces honneurs ? Oh, non, pardon, Warren est dans ce cercle, que lui vaut tous ces honneurs ? Déjà, il a pas de cadeau alors que même Niko a droit d'en avoir un, s't'impardonnable. Habitué, car il les connaît, depuis quelques temps, l'utilisation du vouvoiement pour désigner le mercenaire ne le choqua pas, alors qu'il aurait dû l'être. La resserrant toujours contre lui, Luz ouvrait son présent alors que l'homme se faisait juger par la garde. Il remarque bien un changement d'intention, une petite mimique qu'il ne saurait interpréter. Cool. Lui est avantagé par ses lunettes, qui empêchent à l'hôte de lire la sévérité de son regard. A dire vrai ; autant il n'apprécie pas les gardes, cette femme semble relativement directe, franche et digne. Si bien que ses phrases, son attitude, sa main tendue lui arrache un sourire, avant de surjouer la gêne ; son bras gauche était encore enroulé autour de Luz ; pas trop envie de la lâcher, sa dextre tenait encore le verre ; pas trop envie de le lâcher.
'' Enfin, vous me voyez bien embêté ! Attendez. Eh, tiens moi ça. '' Sans demander son avis, il posa son verre dans les mains d'Oscar. Il y toucherait pas ; l'alcool, c'est pas de son âge. Il regarda droit Zahria dans les yeux -pour ce que ça importe-, et lui serra la main. '' Rien ne me ferait plus plaisir ; je suis bien au courant de tout ça. Je suis surtout ravi d'enfin rencontrer cette colocataire et amie dont Luz m'a souvent parlé. Au point où nous en sommes, je penses que nous pouvons laisser tomber les politesses. Tu ne penses pas ? ''
Un peu cavalier, mais il verrait bien ou ça le mènerait. Vite rappelée à sa promesse d'aider sa colocataire, la rousse lui fit les yeux ronds au moment où de nouvelles personnes se présentaient à la porte. Un sourire, il la lâcha, lui décrocha un dernier baiser, lui promettant que oui ; ils se reverraient au cours de la soirée ; non, il ne compte pas partir comme ça ; oui, ça ira pour lui. Une fois partie, il avait l'impression d'accaparer toute l'attention du groupe, embarrassant pour certains, peut-être, jouissif pour lui. Il reprit son verre des mains d'Oscar, non sans le remercier, nous ne sommes pas tous des animaux. De sa senestre libre, il tira une petite boite à cigare de la poche intérieure de sa veste.
'' Ce n'est contre aucun d'entre vous, mais j'ai besoin de m'aérer un peu, je vous prierais de bien vouloir m'excuser. Nous avons tous nos petits défauts, certains sont chiants comme la pluie, d'autres ne savent même plus qui ils sont, lors de leur réveil. Le tabac, ça reste ma tare principale. Oh, vous êtes bien entendus les bienvenus pour me rejoindre ! Vous verrez ; ils viennent directement de l'Etoile du Sud, c'est un ré-gal ! Oh, et pensez à prendre un verre aussi. ''
Premièrement, il s'écarta du groupe, après l'insigne honneur qu'il leur fut laisser de partager un cigare et, soyons fous, une boisson alcoolisée avec lui. Quelle boisson ? Oh, n'importe, celle là, de toute façon, il était aussi discret qu'un chiraki dans une verrerie, tout le monde avait pu le voir se diriger, verre presque vide à la main, à une table aléatoire, prendre une bouteille qui l'était d'autant plus -elles ont presque toutes l'air bien, aucun soucis-, et se diriger vers le jardin. Nul doutes que Niko le suivrait ; les questions doivent lui brûler la langue. Gwain ne raterait pas l'occasion de partager des moments avec son grand patron, si ? Amaryllis semblait avoir les cheveux aussi rouges qu'elle aime la boisson, et par Lucy ; que ses cheveux sont rouges. Zahria...Sans doutes qu'elle aimerait. Du genre à l'asticoter pour protéger son amie, heh ? Oscar. Si il veut rester là, vraiment, il y aurait aucun soucis, il comprendrait totalement qu'il ne le suive pas, car après tout, à son âge, il ne doit pas fumer, ni boire hein, ET DE TOUTES FACONS IL A AUCUN GOUT, IL SAURAIT PAS APPRECIER UN BON WHISKY, VRAIMENT LA JEUNESSE DE NOS J-
La discussion allait de bon train, même Gwain semblait pas trop stressé de la présence de son patron -en apparence ? Après tout, il ne devait pas s'y attendre. Tout comme le squale n'avait pas prévu la présence de deux de ses collègues, le premier étant son patron aussi bien officiel qu'officieux.
'' Niko. La surprise est partagée. Toujours avec ce langage aussi...Propre à toi. '' Il lui serra la main, comme la plupart des gens normaux feraient. Le fait qu'il soit présent est...Non, on va arrêter de se demander pourquoi tout le monde est là, un coup à se choper des migraines. Lui est là de base pour faire plaisir à une seule personne, qui n'a pas encore daignée se montrer. La peste soit d'elle ; il ne lui pardonnera pas si facilement. '' Oh, ne t'en fais pas. On ne faisait que discuter, faire connaissance. Gwain est actuellement un de mes employés. '' Le pauvre coursier devait penser qu'il en prenait pour son grade -inexistant au demeurant-, alors qu'il signifiait juste quelque chose à son ami. '' Pas juste la première ministre. La première ministre, et son plus un. J'ai rien de plus, tu sais très bien ce que je penses de ces rassemblements. ''
Alors qu'il pensait en avoir finit avec le boulot ; c'est non. Voilà que c'était le tour de la pire personne qui pouvait passer cette porte, non mais sérieusement, ils laissent vraiment n'importe qui rentrer dans cette putain de Volière ? OSCAR BORDEL, OSCAR ''SALE GOSSE'' GAUSS. V'la t'y pas qu'il vous lâche des courbettes, en plus, pour qui il se prend celui là jvous jure, agnagna jsuis un aventurier je tire à l’arbalète, MAIS PERSONNE NE T'AIME EN FAIT ESPECE DE GROS C-
'' Oscar Gauss. Que nous vaut le déshonneur de ta présence ? '' Il ricana, et passa sa main dans les cheveux de l'Archonte comme il ferait, eh bien, à un enfant, souriant néanmoins, d'un rictus presque sincère. '' Je rigole, petit bonhomme. Je me demande bien quand même qui tu pourrais accompagner... '' Il n'avait rien suivit, et le coup d’œil en arrière ne lui apporta aucune réponse, pire, le fit continuer d'angoisser face aux gens continuant de débouler. '' Non, pas une de ces demoiselles, quand même ? Le Gauss deviendrait Homme ? ''
Enfin tranquille ? Non, il arrivait presque à sentir de manière tangible ce cercle autour de lui, avec un espace limité, cette fameuse zone de confort que tout le monde chérit, même si certains ont un diamètre digne de l'envergure d'un Fenrir, celui de Warren était plus restreint, on peut partir sur un pinplume-tier. Cependant, pour rien au monde il n'aurait refusé à cette personne de se poster à ses côtés. Enfin là, flamboyante, rayonnante, elle pouvait bien l'emprunter tout le temps du monde, le retenir toutes les secondes qu'elle veut. Suite à son arrivée et le rapide baiser échangé, il n'hésita pas une seconde à passer son bras gauche autour de la taille de sa belle ; le troisième verre à moitié vide dans sa dextre n'étant sûrement pas inconnu à cet excès de frivolité de la part d'un Warren qui a encore bien du mal a être démonstratif. Allez, c'est bon ; il lui pardonne pour cette fois.
'' Tu as bien mis tout ton temps pour arriver, t'as presque l'air frigorifiée ! Oh, je fais à l'instant connaissance avec mademoiselle Tylwaen, Gwain est un de mes meilleurs coursiers, le petit est mon équivalent au Village Perché, et j'ai déjà eu l'occasion de croiser Niko. ''
Autant rester bref sur ses relations avec les deux. S'étendre, encore plus ici, s'il savait, était la pire des idées. Il semblait presque un homme nouveau, avec sa dame à ses côtés. A en voir la tête des gens autour de lui...Oscar n'avait levé qu'un sourcil interrogateur ; normal, en tant qu'Archonte, il doit avoir accès aux registres, et en tant qu'énorme nerd, doit déjà avoir mémorisé tous les noms des membres de l'Ordre, de près ou de loin. Gwain et Ama étaient indifférents, après tout, meh, Jin est bien avec Haru. Par contre, encore quelques millimètres et les yeux d'Inaros sortiraient de leurs orbites, et c'est bien drôle à voir. En plein milieu des discussions de comptoir, comme ''fé froi pour la sézon hin'', une annonce retentissante, l'antre des buveurs bas de gamme allaient pouvoir se la mettre délicatement au breuvage des pauvres dans la cave. Ca ressemble à un truc bien sombre, bien obscur tout ça, après, elle est sans doutes différentes de la cave de Warren, cela l'étonnerait d'y trouver des tâches de sang et des instruments, disons, exotiques.
La deuxième maîtresse de maison les rejoints bien rapidement. Que leur valait tous ces honneurs ? Oh, non, pardon, Warren est dans ce cercle, que lui vaut tous ces honneurs ? Déjà, il a pas de cadeau alors que même Niko a droit d'en avoir un, s't'impardonnable. Habitué, car il les connaît, depuis quelques temps, l'utilisation du vouvoiement pour désigner le mercenaire ne le choqua pas, alors qu'il aurait dû l'être. La resserrant toujours contre lui, Luz ouvrait son présent alors que l'homme se faisait juger par la garde. Il remarque bien un changement d'intention, une petite mimique qu'il ne saurait interpréter. Cool. Lui est avantagé par ses lunettes, qui empêchent à l'hôte de lire la sévérité de son regard. A dire vrai ; autant il n'apprécie pas les gardes, cette femme semble relativement directe, franche et digne. Si bien que ses phrases, son attitude, sa main tendue lui arrache un sourire, avant de surjouer la gêne ; son bras gauche était encore enroulé autour de Luz ; pas trop envie de la lâcher, sa dextre tenait encore le verre ; pas trop envie de le lâcher.
'' Enfin, vous me voyez bien embêté ! Attendez. Eh, tiens moi ça. '' Sans demander son avis, il posa son verre dans les mains d'Oscar. Il y toucherait pas ; l'alcool, c'est pas de son âge. Il regarda droit Zahria dans les yeux -pour ce que ça importe-, et lui serra la main. '' Rien ne me ferait plus plaisir ; je suis bien au courant de tout ça. Je suis surtout ravi d'enfin rencontrer cette colocataire et amie dont Luz m'a souvent parlé. Au point où nous en sommes, je penses que nous pouvons laisser tomber les politesses. Tu ne penses pas ? ''
Un peu cavalier, mais il verrait bien ou ça le mènerait. Vite rappelée à sa promesse d'aider sa colocataire, la rousse lui fit les yeux ronds au moment où de nouvelles personnes se présentaient à la porte. Un sourire, il la lâcha, lui décrocha un dernier baiser, lui promettant que oui ; ils se reverraient au cours de la soirée ; non, il ne compte pas partir comme ça ; oui, ça ira pour lui. Une fois partie, il avait l'impression d'accaparer toute l'attention du groupe, embarrassant pour certains, peut-être, jouissif pour lui. Il reprit son verre des mains d'Oscar, non sans le remercier, nous ne sommes pas tous des animaux. De sa senestre libre, il tira une petite boite à cigare de la poche intérieure de sa veste.
'' Ce n'est contre aucun d'entre vous, mais j'ai besoin de m'aérer un peu, je vous prierais de bien vouloir m'excuser. Nous avons tous nos petits défauts, certains sont chiants comme la pluie, d'autres ne savent même plus qui ils sont, lors de leur réveil. Le tabac, ça reste ma tare principale. Oh, vous êtes bien entendus les bienvenus pour me rejoindre ! Vous verrez ; ils viennent directement de l'Etoile du Sud, c'est un ré-gal ! Oh, et pensez à prendre un verre aussi. ''
Premièrement, il s'écarta du groupe, après l'insigne honneur qu'il leur fut laisser de partager un cigare et, soyons fous, une boisson alcoolisée avec lui. Quelle boisson ? Oh, n'importe, celle là, de toute façon, il était aussi discret qu'un chiraki dans une verrerie, tout le monde avait pu le voir se diriger, verre presque vide à la main, à une table aléatoire, prendre une bouteille qui l'était d'autant plus -elles ont presque toutes l'air bien, aucun soucis-, et se diriger vers le jardin. Nul doutes que Niko le suivrait ; les questions doivent lui brûler la langue. Gwain ne raterait pas l'occasion de partager des moments avec son grand patron, si ? Amaryllis semblait avoir les cheveux aussi rouges qu'elle aime la boisson, et par Lucy ; que ses cheveux sont rouges. Zahria...Sans doutes qu'elle aimerait. Du genre à l'asticoter pour protéger son amie, heh ? Oscar. Si il veut rester là, vraiment, il y aurait aucun soucis, il comprendrait totalement qu'il ne le suive pas, car après tout, à son âge, il ne doit pas fumer, ni boire hein, ET DE TOUTES FACONS IL A AUCUN GOUT, IL SAURAIT PAS APPRECIER UN BON WHISKY, VRAIMENT LA JEUNESSE DE NOS J-
- Spoiler:
- J'ouvre le jardin ASAP du coup! Qui m'aime me suive
Vous allez me laisser seul du coup hein ? :angrydog:
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Succès : Cristaux : 2060MESSAGES : 112COULEUR : #DC143CCarciphona IxchelSaphir trop géniale
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A peine que j’ai fini de réparer les bêtises de K’awill, je le cherche des yeux pour voir où il a pu se mettre encore une fois. Ce n’est pas possible que je le perde déjà en début de soirée. Certes, en forme de loutre, il était assez facile de l’apercevoir dans une foule de gens mais maintenant qu’il était humain, je devais me concentrer un peu plus. C’est au bout de quelques coups d'œil que je l’aperçois avec l’homme qui ne souriait pas. Je ne sais pas pourquoi mon familier le trouve amusant mais je vois qu’il est en pleine discussion avec lui tout en tenant une carafe d’eau. C’est bien, qu’il boit de l’eau celui-là.
Je retrouve Lin qui vient de se faire abandonner par le mec que Luz a embrassé. Et beh, ça va tranquille. Nous sommes entourés de plus en plus de beaux-gosses ici. Maintenant nous avons le Capitaine du Nord, le Kirin, ce mufle à la force qui déborde de partout. Du moment que je ne regarde pas les femmes qui se trouvent ici, la Voilière n’explosera pas. Zahria, bah c’est Zahria. Luz bah c’est Luz quoi. Pas de souci à se faire, puis les autres, je ne les connais pas alors je ne vais pas leur parler sans que Lin ne soit à mon bras. D’ailleurs, je pars tout de suite l' attraper et lui poser un baiser sur sa joue.
- Tu survis ?
Puis Jack fait son apparition. Je sens que ma chérie se raidit un peu mais K’awill décide de faire son apparition.
- Tête d’oeuf là !
Est-ce que l’odeur que je sens… c’est de la vodka ?
- K’awill, tu as bu quelque chose ?
- Monsieur Lune, donner eau, moi !
- De l’eau ?
- Oui eau qui chauffe. Moi dragon !
- Tu as chaud ?
- Moi chaud. Moi content ! Moi faire calin tête d'œuf !
Jack partait vers l’arrière de la maison pour poser son tonneau. Je me doute qu’il saura s’occuper de K’awill. Un K’awill bourré…
- Tête d’oeuf !
La loutre humaine saute sur Jack. Presque de la même taille tous les deux, il décide de montrer ses nouveaux exploits à son ami.
- Regarde, moi faire pipi loin aussi avec deux jambes !
Il s’apprêtait à descendre, pantalon, ceinture et sous-vêtement quand le nouveau noble l’arrête aussitôt.
- Mais moi montrer. Moi faire contre toi, moi tout pareil. Moi gros serpent aussi !
Essayant de nouveau de montrer ses exploits. Jack tente de lui expliquer les choses et la loutre humaine finit par se dire qu’il ne pouvait pas faire ce genre de choses dans la maison mais aussi devant les gens.
- Moi montrer après. Tu as vu, moi comme toi. Moi pas poil nez mais moi beau, comme toi !
Montrant ses dents pour un sourire qui se voulait joyeux. On aurait cru qu’il bavait plus qu’autre chose. Alors que l’alcool montait peu à peu à la tête. Il décide d’attraper les chopes.
- Moi faire service.
Evidemment, tout ça, je ne le voyais pas car j’étais concentrée à tenir compagnie à ma chérie.
- Bon, on va embêter qui du coup ?
Je tourne la tête pour trouver la copie conforme de Luz.
- J’ai trouvé, tiens, on va voir elle. Je l’ai déjà croisé, je crois.
Tirant Lin avec moi, je pars en direction de la fameuse rouquine.
- Salut ! On ne s’est pas croisé quelque part ?
- K'awill Humain:
RESUME
- K'awill part retrouver Jack un peu bourré (vous pouvez faire ce que vous voulez de lui).
- Part dire bonjour à Myso avec Lin
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Cristaux : 1213MESSAGES : 1477COULEUR : #000000Haru Du LysPremière Ministre
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Verre à la main, me contentant de siroter doucement ce verre de vin qui n’était peut-être pas le plus raffiné que j’ai pu boire mais des notes boisées qui rendait le liquide surprenant, je continue de répondre poliment à toute personne qui s’approchait de nous. Il faut dire que j’ai eu le droit à diverses expressions en face de moi et ne connaissant personne dans les alentours, j’ai fini par activer mon pouvoir pour comprendre les intentions de chacun. Mes yeux prennent alors cette douce teintée et voit ainsi les émotions de chacun.
Les deux aventurières étaient peu bavardes et je comprends que l’une d’entre elle avait retrouvé Jin lors de cette mission dans le désert. Quand je vois l’état qu’est revenu mon amant, je me dis que cette femme cache beaucoup de son potentiel sauf si son Jin aimait particulièrement foncer dans le tas alors que certains préféraient le soutien. D’ailleurs, on a qu’à voir les différents aventuriers que nous avons là. Cette femme à la chevelure blanche n’avait pas ses énormes bras ainsi que la femme qui avait trouvé le moyen de transformer son familier en humain pour son simple plaisir. J’ai dû mal à comprendre cette façon de faire et surtout d’éduquer un familier de la sorte. La preuve en est, Jin était à deux doigts de l’étrangler quand celui-ci à tenter de me faire un calin. J’avoue que sur l’instant, voir un “ adulte “ s’approcher de moi, soi-disant pour une embrassade, m’a rendue anxieuse. Il suffirait que j’aille au cabinet d’aisance pour me retrouver un couteau dans le dos mais je doute que les amis de Jin soient de ce genre là. Dame Weiss était une personne respectable et je doute qu’elle ait de mauvaises fréquentations et ce Sergent ? Le travail n’est-il pas de mettre les méchants au cachot ? Je ne remets pas en question les connaissances de mon compagnon mais j’espère qu’il a bien conscience de cela. Ils parlent de leurs dernières missions et j’avais sur le coup, rien à raconter mise à part quelconque anecdotes de voyage. A côté d’eux, je n’ai vécu aucune grande aventure. Protégée la plupart du temps des remparts de la Capitale, je n’ai pas dormi à la belle étoile, affronter diverses créatures, je me suis contenté de suivre un convoi de gardes ou mercenaires pour m’escorter à un point voulu. Même dans ma jeunesse, mes expéditions étaient purement archéologiques ou scientifiques. Ca veut dire qu’une compagnie d’aventuriers de la Guilde s’assure des environs ainsi que quelques gardes des environs, bref, l’aventure était limitée à que je ne me torde pas les chevilles sur un trou que je n’ai malheureusement pas vu.
D’ailleurs j’ai failli faire un bond quand j’entends cette voix près de moi. Mais quelle idée d’apparaître comme ça sans se présenter. Mon verre est encore intact dans la main tout comme le liquide.
- Enchantée.
Un rapide coup d’oeil avec mes yeux magiques pour me rendre compte que la personne qui a le plus peur entre nous deux, c’est elle et non moi. Jin, prends aussitôt le relais en me racontant son aventure de récolte d’herbes.
- Vous avez donc pris soin de ce bon vieux Gromyr, est-ce que vous avez une solution contre les caractères belliqueux des catosorus ?
Bien entendu, j’essaye d’utiliser l’ironie mais je ne suis pas sûre que la jeune femme le prends de la même manière. Je glisse ma main dans le dos de Jin pour lui dire que je rigolais bien entendu mais il était totalement conscient des manières de sa monture. Le félin en faisait souvent à sa tête mais au fil des lunes, il a fini par s’adoucir. Je m’amuse la plupart du temps quand Jin essaye de lui faire quelque chose de standard. J’ai cru que la première fois qu’il tirait notre chariot qu’on allait finir dans Luisante par son mauvais caractère. Heureusement, il ne fit rien.
- J’ai également un gloot et un floki à mon cabinet. J’ai préféré leur donner le pouvoir de la parole. Ça me permet d’avoir un peu de compagnie au bureau, le soir quand je reste un peu trop tard. Ce sont deux farceurs et ils ont à plusieurs fois joué des mauvais tours à des gardes.
En plus de Natsu, le gloot qui s’amuse à faire peur à tout le monde dans la bibliothèque, Floki avait le don de s’allonger sur tous les genoux des invités qui finissent dans mon canapé. Plus d’une fois, ça a permis de détendre l’atmosphère avec certains notables puis au fil du temps même la Reine a fini par les apprécier et me les prendre pour profiter de leur bonne humeur communicative.
- Maintenant, j’ai une adresse au cas où. Je me ferai un plaisir de retrouver votre clinique au Village Perché.
De ce que j’ai compris entre les quelques mots qu’elle a pu prononcer. On continue ainsi notre conversation quand je vois Monsieur Callahan arriver. Un jeune conseiller qui a été anobli pour service rendu. Le prince Aeron à proposer sa candidature et après étude, la Reine a tout bonnement accepté. Je me rappelle que cet homme avait fait de nombreuses choses pour la Guilde et je n’ai jamais pris le temps de lui parler. Il faudrait que je corrige cet affront et qui sait, le poste de Ministre de la Guilde l’intéresserait. L’actuel commence à se faire vieux et une équipe jeune pourrait redynamiser le tout. Fait rare qu’un conseiller de la Guilde ne soit pas cheveux grisonnant et obligé de marcher avec une canne comme un vénérable ancien. Je continue le tour des invités, Dame Weiss était parti rejoindre le bel homme de tout à l’heure et on comprend bien assez vite le lien qu’il avait tous les deux. Je me souriais à moi-même, cette femme avait du goût et j’ai l’impression qu’elle obtenait un peu tout ce qu’elle voulait. Est-ce que les deux colocataires étaient ex-amantes ? Je serai bien curieuse de le savoir mais il faut dire que le petit clin d'œil qu’elle m’a adressé tout à l’heure m’a rappelé de doux souvenirs. Comme l’objet de notre discussion, je n’étais toujours pas certaine de me lancer dans cette relation avec l’aventurier et de regarder où je me trouve aujourd’hui ? Je pourrais limite la remercier de cet interlude et de ses bons conseils. Le ballet des invités continu et enfin je vois l’opportunité qui m’intéresse.
Me penchant délicatement de l’oreille de Jin, je finis par m’excuser.
- Je pars discuter un peu, rejoins moi après.
Glissant ma main le long de son bras, je finis par m’en aller et part en direction de la fameuse garde. Son interlocuteur vient de quitter le salon pour rejoindre une porte qui mène vers l’extérieur. Nous étions assez nombreux maintenant, le buffet était plein et maintenant que l’autre hôtesse était présente, elle aura un peu plus de temps pour elle.
Je réponds à quelques saluts sur la route et me retrouve devant cette jeune femme qui m’intrigue tant. Nous avons eu quelques moments désagréables. Finir en prison par sa faute m’avait permis de connaître son existence. Bien heureusement, le Maître-Espion avait réussi à me faire sortir de cette sale histoire.
- Mademoiselle Ahlysh, pouvons-nous parler quelques instants. Je crois que vous avez un peu de temps libre non ?
Affichant un sourire taquin, j’avais étudié un peu mon coup pour arriver à ce moment opportun.
- J’ai laissé Jin raconter pour une énième fois ses grandes aventures et comme ça, on pourra faire plus amples connaissances. Je crois que nous devons partir sur de bonnes bases non ?
Elle était là lors de cette mission du désert, elle était souvent en mission avec Jin quand ça devenait périlleux. Est-ce qu’elle attire les ennuis ou au contraire, lui permet de lui sauver ses fesses à chaque fois ? Seule Lucy pourrait y répondre mais elle avait droit, en tout état de cause, à des remerciements. Je lui montre un endroit un peu plus calme, dans un coin du salon. Pas besoin de rester toutes les deux au milieu.
- Merci encore pour l’invitation, cette demeure est magnifique. Très bien située, je suis presque jalouse de l’emplacement !
J’étais non loin, proche de la rive également mais j’avais choisi un terrain plus grand pour profiter d’avoir un énorme jardin.
- Enfin je crois que le plus important, c’est de passer cette soirée avec les personnes qu’on apprécie. J’avoue que je suis en territoire inconnu mais ça tenait beaucoup à Jin de me présenter alors me voilà.
Je ne pouvais l’expliquer mais parler avec cette femme me semblait naturel, familier. Elle me rappelait quelqu’un sans vraiment mettre le nom à ça.
Je finis par tendre mon verre.
- Alors enchantée, dois-je vous appeler Zahria? Je ne pense pas être prête pour Luciole par contre.
Un dernier clin d’oeil avant de trinquer ensemble.
RESUME
- discute avec Krystelle sur Gromyr et ses familiers.
- Part rejoindre Zarhia pour faire connaissance.
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Cristaux : 1867MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffAmaryllis TylwaenExaminatrice Adorée
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La soirée se promettait d’être agitée, alors même que très peu d’alcool avait déjà coulé. Ce qui laissait présager une agitation certaine pour la suite des évènements. Des petits groupes se constituaient déjà, un peu orientés par l’une des maîtresses de maison. Elle s’était faite placer en face d’un coursier - pas les plus intéressants d’un point de vue professionnel mais elle ne comptait pas trop parler de façon professionnelle cette soirée de tout de façon. Et puis, le petit blond semblait encore tout jeune, même s’il ne la connaissait pas.
« Et bien, c’est l’occasion. C’est Dame Weiss qui m’a invité à passer la soirée ici, vu sa popularité, je ne suis pas trop étonnée de voir des profils très divers. »
Elle-même s’était déjà présentée juste avant, et Zahria s’était chargée de donner son rôle. Elle n’avait pas grand chose de plus à dire que cela. Ils furent bientôt rejoints par Warren Richter, un personnage qu’elle trouvait plus intriguant - en plus d’avoir des bons goûts en matière d’alcool. Et même aussi assez ambitieux, de ce qu’elle pouvait en déduire. Un fin sourire sur les lèvres, elle laissa un de ses doigts doucement tracer le contour de ses cornes d’ébène, jusqu’à arriver jusqu’à la pointe.
« Avec une telle ouïe, je redouterais d’être une de vos employées. Il n’y a pas grand chose qui doit vous échapper. D’un autre côté, j’ai déjà pu goûter autrefois à votre présent, et je dois dire que cette bouteille là était exquise. »
Pas grand-chose n’échappait aux hommes d’affaires en général, ils avaient l'œil, et s’ils ne l’avaient pas, ils payaient des gens qui l’avaient. C’était souvent eux les requins de la jungle urbaine de la capitale. Des fréquentations dangereuses, mais aussi des alliés de choix. La rousse prit le temps de profiter d’un verre de vin, pas mauvais, mais avec une telle foule, mieux valait ne pas prendre du haut de gamme sous peine de finir ruiné en un rien de temps.
« Les cornes font toujours un bon complément à une silhouette, elle permettent de la démarquer, de rajouter un peu de tranchant à la finesse d’autres courbes. Il faut profiter des dons de sa naissance, et ces cornes-là déplaisent rarement. »
Elle garda un certain mystère sur cette dernière réplique, gardant un petit sens caché derrière celui-ci. Amaryllis se vantait rarement de son pouvoir et de ses capacités, bien au contraire même. Elle était même du genre à le tenir secret pour des questions assez évidentes. Si ce n’était pas une substance illicite reconnue, ses effets, par contre, mériterait son classement dans cette catégorie. Et se balader avec ça sur le haut du crâne, forcément, n’était pas des plus conseillés.
Mais d’autres ne tardèrent pas à se rajouter à ce petit groupe. Niko, un peu plus familier, dont les traits lui rappelaient quelqu’un. Sans qu’elle arrive vraiment à mettre le doigt dessus. Son regard acéré et ses impressions lui mentaient rarement, mais elle n’avait pas besoin de percer ce mystère à jour en cette soirée. Les enjeux étaient loin d’être des plus importants, elle pouvait juste se faire plaisir. Niko semblait plus surprise de la présence de la première ministre, ce qui étonnait bien moins Amaryllis vu la portée des relations de Luz, et certainement que sa colocataire n’était pas en reste de bons contacts.
Néanmoins, le blond semblait avoir aussi cette manie d’attirer du monde à lui, et un gamin ne tarda pas à faire son apparition parmi eux, suivi peu de temps après par la maîtresse de maison aux cheveux flamboyants elle-même qui s’empara de ses lèvres. Décevant, mais intéressant. Une soirée bien plus intense en ragots qu’elle n’aurait pu le penser. Ils s’offraient tous à elle, déjà, rien qu’avec la première ministre et son compagnon. Si elle avait complimenté les sens acérés de Warren, ceux d’Amaryllis n’était pas à sous-estimer non plus. Analyser les gens, c’était son métier, après tout. Et si cela ne dérangeait pas à Amaryllis de briller et de se faire remarquer, être l’observatrice était très loin de la déranger aussi. Et après tout, elle aurait bien le temps d’en apprendre un peu plus.
Warren, de son côté, les invita vers un endroit un peu plus calme. Au niveau de la bouteille - un bon choix - elle n’avait rien à redire. Au niveau du tabac, elle s’y connaissait un peu moins, mais rien ne lui empêchait de se laisser tenter. Tout ce qui intoxiquait son esprit était, après tout, bon à prendre. Alors elle s’empara d’une bouteille, elle aussi, puisqu’il n’y en aurait pas trop de deux, avant de suivre avec un peu de retard le blond.
« Et bien, c’est l’occasion. C’est Dame Weiss qui m’a invité à passer la soirée ici, vu sa popularité, je ne suis pas trop étonnée de voir des profils très divers. »
Elle-même s’était déjà présentée juste avant, et Zahria s’était chargée de donner son rôle. Elle n’avait pas grand chose de plus à dire que cela. Ils furent bientôt rejoints par Warren Richter, un personnage qu’elle trouvait plus intriguant - en plus d’avoir des bons goûts en matière d’alcool. Et même aussi assez ambitieux, de ce qu’elle pouvait en déduire. Un fin sourire sur les lèvres, elle laissa un de ses doigts doucement tracer le contour de ses cornes d’ébène, jusqu’à arriver jusqu’à la pointe.
« Avec une telle ouïe, je redouterais d’être une de vos employées. Il n’y a pas grand chose qui doit vous échapper. D’un autre côté, j’ai déjà pu goûter autrefois à votre présent, et je dois dire que cette bouteille là était exquise. »
Pas grand-chose n’échappait aux hommes d’affaires en général, ils avaient l'œil, et s’ils ne l’avaient pas, ils payaient des gens qui l’avaient. C’était souvent eux les requins de la jungle urbaine de la capitale. Des fréquentations dangereuses, mais aussi des alliés de choix. La rousse prit le temps de profiter d’un verre de vin, pas mauvais, mais avec une telle foule, mieux valait ne pas prendre du haut de gamme sous peine de finir ruiné en un rien de temps.
« Les cornes font toujours un bon complément à une silhouette, elle permettent de la démarquer, de rajouter un peu de tranchant à la finesse d’autres courbes. Il faut profiter des dons de sa naissance, et ces cornes-là déplaisent rarement. »
Elle garda un certain mystère sur cette dernière réplique, gardant un petit sens caché derrière celui-ci. Amaryllis se vantait rarement de son pouvoir et de ses capacités, bien au contraire même. Elle était même du genre à le tenir secret pour des questions assez évidentes. Si ce n’était pas une substance illicite reconnue, ses effets, par contre, mériterait son classement dans cette catégorie. Et se balader avec ça sur le haut du crâne, forcément, n’était pas des plus conseillés.
Mais d’autres ne tardèrent pas à se rajouter à ce petit groupe. Niko, un peu plus familier, dont les traits lui rappelaient quelqu’un. Sans qu’elle arrive vraiment à mettre le doigt dessus. Son regard acéré et ses impressions lui mentaient rarement, mais elle n’avait pas besoin de percer ce mystère à jour en cette soirée. Les enjeux étaient loin d’être des plus importants, elle pouvait juste se faire plaisir. Niko semblait plus surprise de la présence de la première ministre, ce qui étonnait bien moins Amaryllis vu la portée des relations de Luz, et certainement que sa colocataire n’était pas en reste de bons contacts.
Néanmoins, le blond semblait avoir aussi cette manie d’attirer du monde à lui, et un gamin ne tarda pas à faire son apparition parmi eux, suivi peu de temps après par la maîtresse de maison aux cheveux flamboyants elle-même qui s’empara de ses lèvres. Décevant, mais intéressant. Une soirée bien plus intense en ragots qu’elle n’aurait pu le penser. Ils s’offraient tous à elle, déjà, rien qu’avec la première ministre et son compagnon. Si elle avait complimenté les sens acérés de Warren, ceux d’Amaryllis n’était pas à sous-estimer non plus. Analyser les gens, c’était son métier, après tout. Et si cela ne dérangeait pas à Amaryllis de briller et de se faire remarquer, être l’observatrice était très loin de la déranger aussi. Et après tout, elle aurait bien le temps d’en apprendre un peu plus.
Warren, de son côté, les invita vers un endroit un peu plus calme. Au niveau de la bouteille - un bon choix - elle n’avait rien à redire. Au niveau du tabac, elle s’y connaissait un peu moins, mais rien ne lui empêchait de se laisser tenter. Tout ce qui intoxiquait son esprit était, après tout, bon à prendre. Alors elle s’empara d’une bouteille, elle aussi, puisqu’il n’y en aurait pas trop de deux, avant de suivre avec un peu de retard le blond.
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Succès : Cristaux : 1995MESSAGES : 198COULEUR : #cc0099Lilith CrabantillAventurière
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L’ambiance froide du début de soirée commençait à se réchauffer. Les groupes avaient été judicieusement formés par la femme aux cheveux crépus et les discussions se lançaient ça et là sur leurs points communs respectif. Un bon début pour faire connaissance. En revanche Lilith comptait bien bouger, ne pas rester éternellement avec le groupe qu’on lui avait attribué, et rencontrer tout un tas de nouvelles personnes. Probablement en profiter pour draguer un peu aussi ; une soirée sans un minimum de jeux de séduction étant à peu près aussi intéressante qu’une soirée sans alcool à ses yeux. Et l’hybride aimait beaucoup l’alcool.
Un courant d’air glacial s’empara du salon. Plusieurs convives, Lilith comprise, se retournèrent pour en observer l’origine et découvrirent que la deuxième hôtesse de la soirée était enfin là. L’hybride offrit son plus beau sourire à Luz, captant brièvement son regard, puis se retourna vers Jin et Rebecca. Elle avait toute la soirée devant elle pour rejoindre la rousse et avait toujours des questions en suspens pour le moment. Question réponses elle avait d’ailleurs un peu abandonné l’idée d’en apprendre beaucoup de la part de Rebecca mais elle espérait que Jin soit plus bavard et collaboratif. L’aventurière avait, certes, répondue aux questions de Lilith mais un mot seulement par réponse et avec un ton montrant clairement qu’elle n’avait pas envie de parler. Ou a minima pas envie de parler des sujets abordés par la cornue. Sa relation avec la capitaine de la garde royale pouvait être un peu trop personnelle venant d’une inconnue, elle le savait bien, mais ses questionnements sur Zahria ne l’étaient normalement pas. Cette Rebecca semblait ne simplement pas être du genre à s’ouvrir facilement aux inconnus. Soit, les convives étaient nombreuses, Lilith avait pleins d’autres personnes à qui parler.
Finalement Lilith apprit, de Rebecca d’abord avant que sa réponse ne soit complétée par Jin, que la dénommée Zahria était garde et non pas aventurière. Après tout la Guilde et la garde travaillaient ensemble de temps à autres, c’était donc compréhensible qu’elle et Jin se connaissent. D’après ses dires elle était plutôt compétente et avait fait beaucoup pour lui ce qui ne renforçait qu’encore plus l’envie de l’ailée d’apprendre à connaitre l’intrigante métisse.
Jin finit par s’éloigner et la principale concernée par leur petite discussion vint se présenter en personne. L’aventurière écarquille légèrement les yeux lorsque le puzzle prend enfin forme dans son esprit, à l’annonce du surnom de la femme : Luciole. Elle se souvint d’Ykhar qui avait partiellement trahi sa maitresse en l’appelant par son nom pendant l’exploration du désert volant mais jusque là Lilith n’avait jamais eu toutes les pièces manquantes pour recomposer le tableau. Et à vrai dire elle sentait bien qu’il lui en manquait encore quelques-unes. Pourquoi Zahria avait elle cachée son nom et son apparence notamment ? De ce qu’elle en comprenait l’histoire était complexe et elle décida donc de garder ses questions pour une autre fois. Elle n’était pas là pour enquêter mais bien profiter de la soirée après tout.
- Luciole et Flammèche… Luz m’avait parlé de vous deux. Vos surnoms prennent tout leur sens maintenant que je sais qui se cache derrière. Ravie de vous rencontrer véritablement cette fois. Un air enjôleur sur le visage, Lilith nota d’aller discuter avec Zahria. Au vu du baise-main et du regard de cette dernière, l’ailée semblait bien avoir trouvée avec qui s’amuser ce soir. Mais, pour l’heure, elle dût la laisser partir accueillir de nouvelles convives frappant à la porte. - Allez-y je vous en prie, mais comptez sur moi pour vous retrouver plus tard.
Lilith s’amusa d’être tombée sur deux anciens compagnons d’escouades en la présence de Jin et Zahria et du fait qu’elle devait beaucoup aux deux propriétaires de la Volière maintenant qu’elle savait qui était Luciole. Et, puisque le groupe se séparait, elle décida justement qu’il était temps d’aller trouver Luz qu’elle n’avait pas encore saluée de vive voix.
Repérant d’un rapide coup d’œil l’intéressée aux côtés de son sosie le plus parfait, Lilith arqua un sourcil, se demandant qui était la rousse inconnue ressemblant trait pour trait à la praticienne. Simple sosie ou sœur jumelle ? Luz ne lui en avait jamais parlé en tout cas. L’hybride traversa le salon de quelques pas agiles, esquivant les convives avec grâce, pour rejoindre sa doctoresse préférée.
- Luz ! Pendant un moment j’ai bien cru que tu allais poser un lapin à ta propre soirée. Contente de te revoir en tout cas. Oh et cette robe te va à ravir, tu es superbe. Et on est assorties visiblement. Elle plongea la main dans son sac et en sortit un paquet emballé. - Cadeau ! J’ai ramené une bouteille pour la soirée mais je tenais à t’offrir quelque chose en plus. J’espère que ça te plaira. Elle lui offrit un sourire et un clin d’œil taquin et plongea à nouveau sa dextre dans son sac pour en tirer cette fois le cristal de communication qu’elle avait récemment acquit. - J’ai déniché un cristal de communication y a quelques jours, si t’en as un aussi il faudrait qu’on les lient. Ça facilitera nos futurs rendez-vous. "Médicaux ou autre" faillit-elle ajouter. Mais elle n’était pas sûr que ce soit l’endroit ou le moment de parler de leurs rendez-vous privés, loin des soins et autres vérifications de son état de santé.
Un courant d’air glacial s’empara du salon. Plusieurs convives, Lilith comprise, se retournèrent pour en observer l’origine et découvrirent que la deuxième hôtesse de la soirée était enfin là. L’hybride offrit son plus beau sourire à Luz, captant brièvement son regard, puis se retourna vers Jin et Rebecca. Elle avait toute la soirée devant elle pour rejoindre la rousse et avait toujours des questions en suspens pour le moment. Question réponses elle avait d’ailleurs un peu abandonné l’idée d’en apprendre beaucoup de la part de Rebecca mais elle espérait que Jin soit plus bavard et collaboratif. L’aventurière avait, certes, répondue aux questions de Lilith mais un mot seulement par réponse et avec un ton montrant clairement qu’elle n’avait pas envie de parler. Ou a minima pas envie de parler des sujets abordés par la cornue. Sa relation avec la capitaine de la garde royale pouvait être un peu trop personnelle venant d’une inconnue, elle le savait bien, mais ses questionnements sur Zahria ne l’étaient normalement pas. Cette Rebecca semblait ne simplement pas être du genre à s’ouvrir facilement aux inconnus. Soit, les convives étaient nombreuses, Lilith avait pleins d’autres personnes à qui parler.
Finalement Lilith apprit, de Rebecca d’abord avant que sa réponse ne soit complétée par Jin, que la dénommée Zahria était garde et non pas aventurière. Après tout la Guilde et la garde travaillaient ensemble de temps à autres, c’était donc compréhensible qu’elle et Jin se connaissent. D’après ses dires elle était plutôt compétente et avait fait beaucoup pour lui ce qui ne renforçait qu’encore plus l’envie de l’ailée d’apprendre à connaitre l’intrigante métisse.
Jin finit par s’éloigner et la principale concernée par leur petite discussion vint se présenter en personne. L’aventurière écarquille légèrement les yeux lorsque le puzzle prend enfin forme dans son esprit, à l’annonce du surnom de la femme : Luciole. Elle se souvint d’Ykhar qui avait partiellement trahi sa maitresse en l’appelant par son nom pendant l’exploration du désert volant mais jusque là Lilith n’avait jamais eu toutes les pièces manquantes pour recomposer le tableau. Et à vrai dire elle sentait bien qu’il lui en manquait encore quelques-unes. Pourquoi Zahria avait elle cachée son nom et son apparence notamment ? De ce qu’elle en comprenait l’histoire était complexe et elle décida donc de garder ses questions pour une autre fois. Elle n’était pas là pour enquêter mais bien profiter de la soirée après tout.
- Luciole et Flammèche… Luz m’avait parlé de vous deux. Vos surnoms prennent tout leur sens maintenant que je sais qui se cache derrière. Ravie de vous rencontrer véritablement cette fois. Un air enjôleur sur le visage, Lilith nota d’aller discuter avec Zahria. Au vu du baise-main et du regard de cette dernière, l’ailée semblait bien avoir trouvée avec qui s’amuser ce soir. Mais, pour l’heure, elle dût la laisser partir accueillir de nouvelles convives frappant à la porte. - Allez-y je vous en prie, mais comptez sur moi pour vous retrouver plus tard.
Lilith s’amusa d’être tombée sur deux anciens compagnons d’escouades en la présence de Jin et Zahria et du fait qu’elle devait beaucoup aux deux propriétaires de la Volière maintenant qu’elle savait qui était Luciole. Et, puisque le groupe se séparait, elle décida justement qu’il était temps d’aller trouver Luz qu’elle n’avait pas encore saluée de vive voix.
Repérant d’un rapide coup d’œil l’intéressée aux côtés de son sosie le plus parfait, Lilith arqua un sourcil, se demandant qui était la rousse inconnue ressemblant trait pour trait à la praticienne. Simple sosie ou sœur jumelle ? Luz ne lui en avait jamais parlé en tout cas. L’hybride traversa le salon de quelques pas agiles, esquivant les convives avec grâce, pour rejoindre sa doctoresse préférée.
- Luz ! Pendant un moment j’ai bien cru que tu allais poser un lapin à ta propre soirée. Contente de te revoir en tout cas. Oh et cette robe te va à ravir, tu es superbe. Et on est assorties visiblement. Elle plongea la main dans son sac et en sortit un paquet emballé. - Cadeau ! J’ai ramené une bouteille pour la soirée mais je tenais à t’offrir quelque chose en plus. J’espère que ça te plaira. Elle lui offrit un sourire et un clin d’œil taquin et plongea à nouveau sa dextre dans son sac pour en tirer cette fois le cristal de communication qu’elle avait récemment acquit. - J’ai déniché un cristal de communication y a quelques jours, si t’en as un aussi il faudrait qu’on les lient. Ça facilitera nos futurs rendez-vous. "Médicaux ou autre" faillit-elle ajouter. Mais elle n’était pas sûr que ce soit l’endroit ou le moment de parler de leurs rendez-vous privés, loin des soins et autres vérifications de son état de santé.
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Gwain ne s’attendait pas à ce que son patron officiel soit présent à une telle soirée, surtout au vue de ce que lui avait dit Calixte : qu’il n’aimait pas avoir les gardes dans ses affaires. Était-il là pour se faire bien voir ? Le Chapardeur ne souleva pas l’intonation particulière sur le terme ‘employé’. Après tout, c’était le cas, lui n’était qu’un simple coursier.
« Je ne m’attendais pas non plus à vous voir ici, Monsieur Richter » dit-il en souriant, soulevant son verre pour le saluer.
Gwain avait désormais plusieurs personnes à jongler. Entre un membre de la Commission, et son patron, ça pouvait vite créer des problèmes. Et ses connections avec Zahria pouvaient être soupçonnée. Le jeune espion écouta le début de conversation, autour de l’alcool. Il allait pouvoir mentionner une des meilleures tavernes des environs !
Mais ils n’eurent pas le temps de commencer que Warren attira l’ensemble de la soirée. Un homme brun du nom de Niko arriva saluer le directeur d’Althair. Ils avaient l’air de plutôt bien se connaître. Ils furent bientôt également rejoints par un jeune individu aux yeux verts et le discours court, un certain Oscar, qui lui aussi connaissait Warren. Ce n’était pas surprenant que Warren connaissait autant de monde, mais il l’était plus encore de les voir tous présent à la même soirée. Le Chapardeur sourit poliment en saluant Niko et Oscar de son verre lorsqu’il fut, à nouveau, présenté comme employé. Au moins, sa couverture était sauve, mais ça risquait d’être difficile d’en placer une, vu son simple statuts, surtout qu’il y avait un autre directeur d’Althair. Il trouverait un moyen
Gwain sourit avec gentillesse à Luz lorsqu’elle arriva et accueilli tout le monde. Elle était vraiment des plus douces. Le Chapardeur avait parfois l’impression d’être vu comme le petit enfant des espions, entre la maternante Luz et le prévoyant Calixte. En pensant à lui, il se demandait s’il allait venir. Finalement, il n’y avait pas tant d’espion que ça. Cette fois-ci, Gwain allait devoir agir en solitaire et naviguer les discussions sociales pour glaner des informations. Ca lui rappelait les exercices lors de sa formation. Ce n’était pas son meilleur atout. Il cacha tant bien que mal la surprise de voir Luz leur piquer Warren pour un échange bref de baisers. Si y a bien une chose à laquelle il ne pouvait pas s’attendre, c’était bien ça…
Mais Zahria arriva pour mettre un coup de pression à Warren, d’un simple regard. Gwain se demandait s’il aurait un jour la stature et la puissance pour réussir. Mais il devait déjà réussir à survivre à cette soirée. Et aux vues du brouhaha général, la proposition de Warren était plus que bienvenue. Il vida rapidement son verre, et partit pour rejoindre le groupe. Il n’avait encore qu’à peine commencer à discuter.
« Je ne m’attendais pas non plus à vous voir ici, Monsieur Richter » dit-il en souriant, soulevant son verre pour le saluer.
Gwain avait désormais plusieurs personnes à jongler. Entre un membre de la Commission, et son patron, ça pouvait vite créer des problèmes. Et ses connections avec Zahria pouvaient être soupçonnée. Le jeune espion écouta le début de conversation, autour de l’alcool. Il allait pouvoir mentionner une des meilleures tavernes des environs !
Mais ils n’eurent pas le temps de commencer que Warren attira l’ensemble de la soirée. Un homme brun du nom de Niko arriva saluer le directeur d’Althair. Ils avaient l’air de plutôt bien se connaître. Ils furent bientôt également rejoints par un jeune individu aux yeux verts et le discours court, un certain Oscar, qui lui aussi connaissait Warren. Ce n’était pas surprenant que Warren connaissait autant de monde, mais il l’était plus encore de les voir tous présent à la même soirée. Le Chapardeur sourit poliment en saluant Niko et Oscar de son verre lorsqu’il fut, à nouveau, présenté comme employé. Au moins, sa couverture était sauve, mais ça risquait d’être difficile d’en placer une, vu son simple statuts, surtout qu’il y avait un autre directeur d’Althair. Il trouverait un moyen
Gwain sourit avec gentillesse à Luz lorsqu’elle arriva et accueilli tout le monde. Elle était vraiment des plus douces. Le Chapardeur avait parfois l’impression d’être vu comme le petit enfant des espions, entre la maternante Luz et le prévoyant Calixte. En pensant à lui, il se demandait s’il allait venir. Finalement, il n’y avait pas tant d’espion que ça. Cette fois-ci, Gwain allait devoir agir en solitaire et naviguer les discussions sociales pour glaner des informations. Ca lui rappelait les exercices lors de sa formation. Ce n’était pas son meilleur atout. Il cacha tant bien que mal la surprise de voir Luz leur piquer Warren pour un échange bref de baisers. Si y a bien une chose à laquelle il ne pouvait pas s’attendre, c’était bien ça…
Mais Zahria arriva pour mettre un coup de pression à Warren, d’un simple regard. Gwain se demandait s’il aurait un jour la stature et la puissance pour réussir. Mais il devait déjà réussir à survivre à cette soirée. Et aux vues du brouhaha général, la proposition de Warren était plus que bienvenue. Il vida rapidement son verre, et partit pour rejoindre le groupe. Il n’avait encore qu’à peine commencer à discuter.
- Spoiler:
Jin HidoruLe Châtieur Ardent
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Raisonnable, mais parce qu'en jour de fête il faut bien canocher, j'parviens à trouver un verre de vin qui passe bien en bouche. Oh, non, j'suis pas un pédant d'homme de salon capable de savoir ce qu'il boit en tournant son vin dans le verre comme un expert viticole ou j'sais pas quoi. J'suis même sûr que ça énerverais Haru de me voir lever le petit doigt lorsque je bascule le verre. J'retrouve d'ailleurs ma bien-aimée et une voix assez familière me traverse les esgourdes. Quelques secondes pour la détailler ; un véritable petit bout de femme dans une robe rouge - j'aime le rouge - ornée par une fourrure blanche sur le bout du tissu. Une bouille de poupée encadrée par une crinière bien rousse, des jades dans les mirettes et un visage adorablement mignon s'il n'était pas déformé par l'incertitude, quoi que, finalement, c'est p'tete adorable. Même si j'ai horreur des timides.
Et là, ça y est, ça me revient.
- Chrystielle, évidemment que j'me souviens. Notre troisième rencontre finalement depuis Gromyr et les herbes blanches.
Vrai qu'elle est peut-être pas vraiment au courant qu'Haru et moi sommes ensemble. Bon bah, voilà. J'ai jamais été très fortiche des étagères pour faire les présentations en bonne et due forme. Evidemment on remet sur le tapis nos situations passées et forcément il faut qu'Haru me lance une boutade. Mais, j'ai rien à dire. Gromyr est effectivement un sale con, c'est factuel et j'y peux rien. La main de ma bien aimée réchauffe ma colonne, ce à quoi j'réponds en enserrant sa taille avec une main affectueuse. Je laisse mon amie parler de ses familiers qui savent bien se défendre pour me faire vivre de cocasses situations dans son bureau, mais quand on les connaît, ça va mieux. Alors qu'elles échangent, j'peux voir que le grand Jack Callahan vient d'entrer avec une redingote qui dessine merveilleusement bien ses épaules. C'est moi ou il a prit du muscle ? Au club de la bagarre, il me semblait qu'il était moins imposant. Anobli depuis peu, il construit un destin qu'il n'a à envier à personne. La distinction ultime de la noblesse qui le propulse dans la cour des Grands. Mérité.
Les lèvres pulpeuses de ma douce viennent siffler un souffle chaud et parfumé à mon oreille. Elle s'en va, et j'en suis heureux, j'avais peur qu'elle n'ose pas se laisser porter par le courant.
- Oh, d'accord. A plus tard ma chérie.
Une caresse, un regard qui voulait dire mille choses... Eeeeet, me voilà avec Chrystielle. Bon, cassons le truc une bonne fois pour toute.
- Allez, respire, personne va te manger. Alors, qu'est-ce qui t'amène ? J'suppose que tu connais Luz ou bien Zah ?
Parce qu'il faut bien lancer la conversation ? Donc j'pose des questions débiles.
- On se bouffe un truc ? Le chocolat, ça détend y paraît, et m'est avis que t'en as bien besoin.
Je lui offre mon bras, presque galant.
- Tu suis ? On va pas rester planté comme des gadins huit lunes à se regarder, hé ?
La bouffe, ça crée des liens. Véridique. Demandez à Java, elle vous dira la même chose.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1750MESSAGES : 801COULEUR : #ff6600Luz WeissCroc de foudre
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Difficile de suivre le méli-mélo des conversations ainsi lovée contre Warren. Une promiscuité dont elle tira quelques bienfaits égoïstes, auparavant transie jusqu’aux os, à présent rassérénée par la chaleur omniprésente du bras autour de sa taille. Son équivalent au Village Perché ? Ce « petit », naturellement, devait être à la tête de la branche d’Althair locale. Et s’il était tout bonnement impossible pour Luz de deviner l’implication du jeune homme dans les affaires haut placées des Célantia, car ce secret n’avait jamais été éventé, elle perçut néanmoins ces accents caractéristiques que son squale réservait scrupuleusement à ceux dont il avait juré la honte sur cinq générations. Lui qui était un homme d’affaire carnassier, un commerçant habitué à éviter la moindre erreur verbale et coûteuse, ne pouvait décemment traiter un vis-à-vis de cette manière sans un passif chargé d’histoires croustillantes. Sa curiosité grandement attisée par ce mystère, Luz se fit la promesse d’alpaguer le-petit-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom avant le terme de cette soirée. Quant à Niko… C’est à peine si elle lui coula un bref regard de profil, préférant davantage noyer son indécelable grimace dans un franc sourire adressé à Gwain.
« Oui, j’ai déjà eu le bonheur de rencontrer Gwain, il mérite amplement sa place de meilleur coursier. »
Heh, n’était-ce pas là une pointe de fierté maternelle toute déplacée ? Allons, le squale était trop observateur pour ne pas manquer de remarquer à l’avenir les élans tendres de la rouge à l’égard du jeune espion, il aurait été saugrenu de mentir. Luz préférait davantage avouer une part de cette réalité masquée, ignorant que son compagnon avait abattu de semblables cartes pour justifier sa relation avec Niko. Elle n’eut cependant guère l’occasion de parfaire sa version des faits, attirée par les nouvelles voix et les déplacements périphériques qui s’égayaient dans la demeure. Un homme à la stature davantage proche de l’ours que de l’homme échangeait de chaleureuses salutations avec Zahria. Son nom fut certes noyé dans le brouhaha ambiant, de même que la nature de leur relation, mais elle put en revanche entendre avec évidence l’inconnu interpeller Adam. Pivotant derechef la tête dans la direction du timide forgeron, les sourcils froncés d’un pli soucieux, Luz fut soulagée de ne découvrir aucune hantise sur les traits de son ami : elle n’aurait donc pas à vivement franchir la foule, tempêtueuse hôte désireuse de s’interposer entre l’homme ours et un Adam torturé par son passé. Tant mieux, si le doux forgeron était entouré de davantage de ses connaissances. Elle n’aurait pas souhaité qu’il revive de tels cauchemars au sein de son propre territoire.
Toute adonnée à sa contemplation de la salle, elle put découvrir d’autres visages familiers parmi la houle, chacun issu de différentes strates de son existence. Si ce n’était pas Chrystielle qui avait de toute évidence ramassé son courage pour sauter au bas de la cage aux lions ! Les voix de la Première ministre et de Jin avaient fort heureusement attiré l’attention de Luz, lui permettant de découvrir sa collègue en proie à l’enthousiasme de ses interlocuteurs. Retenant un fin rire, la praticienne lui adressa un léger signe de la main. Cet exercice mondain l’aiderait peut-être à sortir davantage encore de sa coquille… ? Quant à Jack, ce sympathique Jack, elle leva son verre dans sa direction sitôt qu’elle le vit, le hélant à travers la foule d’un joyeux « Félicitations pour ton titre de noblesse ! ». Le Conseiller disparut bientôt en direction de la cave, accompagné de trois imposants tonneaux – de la bière, nécessairement, lorsqu’on connaissait un tant soit peu ledit bonhomme.
Enfin, dernier arrivé et non des moindres, Luz put remarquer le charmant minois de Lovis dans la pièce. La veille au soir avait été l’occasion d’une relative légèreté, ce n’était toutefois plus l’heure pour de telles étourderies : il était désormais murmuré sur chaque lèvre à la Capitale que l’une des sœurs Farley était la source d’une bien singulière altercation avec le Conseiller Callahan. Retenant un court instant son souffle, la praticienne se rassura en découvrant que ce dernier était déjà hors de vue de son collègue de l’Astre, épargnant aux deux une malencontreuse rencontre. A la place, une teinte plus triste vint happer ses prunelles tandis qu’elle les posait sur Lovis, notant d’aller le voir dès que possible. Elle ne connaissait bien sûr pas du tout les détails de cette affaire hormis que sa sœur demeurait introuvable, morte ou vive, et que Jack était terriblement impliqué dans ce résultat sordide. Une drôle de façon, peut-être, de débuter les premiers jours de sa noblesse ?
« Merci ma Zahria, répondit Luz, reconnectée à son environnement proche par l’arrivée de sa colocataire, un large paquet dans les mains. »
Elle déposa sur sa joue un prompt baiser claquant, non sans se livrer à une gymnastique ardue pour ne point déloger le bras aimé qui ceignait toujours ses hanches. Tout, plutôt que de donner la moindre raison au requin de renoncer momentanément à ce geste d’affection, inéluctable moment que Luz avait pour devoir de repousser autant que possible.
« Oh mais c’est une Laraclette ! Nous allons être dans l’obligation de tester ça dès demain soir, ma chère Zahria. »
Un enthousiasme croissant qui se figea dès qu’elle perçut le changement subtil d’atmosphère. Mince, mince, mince. Par Lucy, allait-elle devoir ramasser les morceaux éclopés de sa moitié et de Luciole ? Avec autant d’appréhension, sa surprise fut de taille lorsque Warren ne prit aucunement ombrage de l’attitude quelque peu cavalière de Zahria, parfaitement amical, du moins ouvert, serein, adorable. ... Dieu qu’elle aimait cet homme ! Battant un instant des cils, passant en une douce caresse le plat de son pouce sur la main du squale qui la tenait toujours, Luz tâcha de chasser au loin cette subtile pointe d’embarras. Nulle gêne, attention, dans sa relation au grand requin blanc, rien qu’une mutine renarde prise au dépourvu par une brusque émotion inhabituelle, toute échauffée de l’affection assumée de son partenaire. Avait-elle encore quinze ans ? Peut-être en cet instant. Heh, qu’importait, il était des instants rares à savourer ! De surcroit lorsque leurs devoirs se rappelèrent par trop vite à eux… Il fallut donc mettre un terme à cette étreinte, et faire confiance à Warren pour initier une première exploration du jardin en excellente compagnie.
Pour sa part, Luz pivota vers la porte avec une ferme obsession en mémoire. Mais Lucy étant d’humeur particulièrement taquine, ses pas durent s’éloigner une seconde fois de ce reflet d’elle-même, plusieurs coups discrètement toqués contre la porte d’entrée la convainquant d’une nécessité plus urgente. Les deux musiciens embauchés pour la soirée la saluèrent d’un mouvement théâtral, joyeux lurons dont les instruments entrainants ne manqueraient pas de rajouter une touche dansante dans le salon, la cave, où les astres seuls savaient où.
« Par ici Messieurs. La nourriture et la boisson sont bien entendu à votre disposition ! »
Elle leur présenta rapidement les rares consignes d’usage, privilégiant de prime abord une sonorité douce et basse pour laisser tout loisir à leurs invités de s’apprivoiser, le temps vraisemblablement que l’alcool coule à flot et que les langues se délient. Alors, délivrée de ses responsabilités passagères, Luz put enfin traverser la pièce pour se couler au côté du dernier membre viable de sa famille de sang, inespérée et stupéfiante visite au sein de la Volière aux Dragons.
« Mysora, l’interpella-t-elle une nouvelle fois, un murmure à peine, émotion voilée surtout, incapable de se lasser de prononcer ce nom surprenant. »
Elle lui avait ouvert un peu plus tôt, déposant l’offrande de chocolat sur la table principale du salon, abasourdie de découvrir sa sœur sur le pas de sa porte. Ses yeux miroitant, cette chevelure aussi rousse que la sienne, ce visage pour l’heure fendu d’un sourire rieur qui ne paraissait plus vouloir disparaitre… Elle-même plongée dans un état anormal par cette rencontre, Luz peinait à déceler clairement l’origine de l’hilarité omniprésente de Mysora. Elle qui avait décapité Ruth de sang froid, avait laissé la praticienne à demi morte et agonisante sur un toit, deux ans auparavant à présent, venait parfois à la demeure familiale pour reconstituer des liens abimés par le temps. Réalisant soudainement la dangerosité cosmique d’une telle situation, Luz saisit immédiatement les épaules de sa sœur, un air passablement perdu sur le visage.
« Myso tu… Tu… »
Elle fouilla son regard avec précipitation, alternant l’une et l’autre iris à la recherche d’une réponse inconnue. Par tous les saints réunis, que viens-tu foutre dans une maison remplie d’espions et de Gardes ? Sois prudente. Je t’adore. Ne pars pas. Fuis. Rapidement. Reste… ? Finalement, ses lèvres demeurèrent ouvertes sur un silence dépassé, juste avant qu’une voix familière ne lui signale l’approche de Carci. Retrouver contenance. Elle devait retrouver contenance ! Ignorer le danger, faire confiance à Mysora. Prétendre qu’absolument tout était normal. Adressant un premier regard interrogatif à la Saphir et à sa compagne, Luz fut vite détournée de sa panique par une troisième arrivée : Lilith dans toute sa splendeur charmeuse, présence immédiatement réconfortante.
« Je crois que ma colocataire serait venue me chercher par la peau du cou, rit-elle à sa première phrase d’accroche. Je suis heureuse de te voir ce soir, tu es éblouissante. As-tu pu parler un peu aux autres ? J’ai cru voir que tu connaissais déjà certains présents ! »
Elle se fendit d’un semi sourire espiègle, connaissant fort bien le tempérament dragueur de sa vis-à-vis, ne doutant pas un instant de son aptitude à nouer des liens. Son sourire s’élargit lorsqu’elle découvrit un cristal de massage flambant neuf dans le paquet tendu, gratifiant Lilith d’un clin d’œil complice.
« Merci infiniment, j’en ferai bon usage. Guette ton courrier dans les prochains jours, j’ai aussi préparé quelque chose pour toi ! »
Elles lièrent par la suite leurs deux cristaux de communication, Luz profitant de cette occasion pour inclure le reste du groupe dans leur conversation.
« … Mais laisse-moi surtout te présenter Carciphona Ixchel, Saphir de son état, Lin E. Gher, enchanteresse mondialement reconnue et Mysora… Weiss. Ma sœur aînée, précisa-t-elle, décidée après tout à mettre les pieds droit dans le plat pour mieux passer outre ce moment délicat. C’est… Une histoire familiale compliquée. Voici Lilith Crabantill, une amie et patiente de longue date, mais surtout Aventurière redoutable et sans peur. »
A la réaction qu’eut Carci, Luz lui glissa un prompt coup de coude joueur, s’empressant d’attaquer à son tour :
« Oh ça va, tu nous as bien caché aussi que tu avais une compagne aussi brillante que réputée ! Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? Comment vous êtes-vous rencontrées ? »
Elle adressa un vif hochement de tête à Lin, ayant eu l’heur de la rencontrer lors d’une précédente mission dans les souterrains de sa demeure familiale. Repérant également par extension la silhouette de Lovis, en périphérie de leur petit comité.
« Lovis, l’interpella-t-elle, tu es venu ! Joins-toi à nous. Comment vas-tu... ? s’enquit-elle un ton plus bas, posant une main compatissante sur l’épaule de son collègue. »
Pourvu qu'il ne croise pas la route de Jack ce soir !
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Cristaux : 1781MESSAGES : 2530COULEUR : #993300Lovis FarleyCitoyen
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LA FÊTE DU 1ER DE L'AN 1002
Tout le monde semble se connaître et semble être occupé à leur propre discussion. Un peu plus loin, il y a Luz qui semble bien occupé avec la multitude de personnes autour d’elle. Tu n’oses pas intégrer les conversations. Tu n’es pas certain de quoi les gens parlent et tu n’es pas sûre de ce que tu pourrais ajouter aux conversations déjà débutées. Tu préfères donc écouter. C’est difficile. Les voix se mélangent et tu ne sais pas à qui chacune d’elle appartient. Alors tu te diriges vers une table où est déposer nourriture et boisson. Tes yeux trouvent presque immédiatement du vin épicé et sans perdre une seconde, tu prends un verre. De la table, tu observes autant la maison que les invités. C’était une maison bien grande. Parfaite pour inviter beaucoup de gens. Tu peux aussi voir toutes les décorations. Cela a dû prendre du temps à faire. Tu devrais mentionner les décorations pour montrer que leur effort n’a pas été en vain.
Tu sirotes ton verre te demandant comment la fondatrice de l’astre peut connaître autant de gens. Aux citoyens se mélange des gardes, des aventuriers, et même des membres du gouvernement. Durant le festival, tu n’avais pas eu la chance de rencontrer la première ministre, mais tu crois entendre quelqu’un la mentionner. Elle devait avoir été invitée. Peut-être, tu essaierais de lui dire bonjour. Puis, la docteure vient à ta rescousse pour t’aider à rejoindre le petit groupe. Remarquant son ton plus bas, tu décides de faire de même pour ne pas interrompre personne.
« Je vais bien merci. J’ai vu que vous avez décoré la volière, vous vous êtes surpassé. »
Aujourd’hui était un jour de fête. Tu n’allais pas gâcher l’ambiance en mentionnant ta sœur. Elle aurait voulu que tu fêtes et que tu éprouves du plaisir durant cette soirée. Du moins, c’est ce que tu te dis. Elle n’aurait pas aimé savoir que tu avais décidé de doubler ta charge de travail pour éviter de penser aux rumeurs qui couraient. Tu te dis que Luz non plus n’aimerais pas savoir une telle chose. Alors tu ne dis rien.
« Je dois avouer que je suis impressionné par la quantité de personnes invitées. Une enchanteresse des plus connue ainsi qu’une saphir. Vous me surprenez toujours par vos connaissances. »
Tu ne mentionnes pas sa sœur. Elle avait dit que c’était une histoire de famille compliquée et tu préférais éviter les sujets compliqués. Ton regard se pose un instant sur le saphir et pendant un moment, tu as envie de savoir comment est la vie d’aventurier. Peut-être si tu en savais plus sur les aventuriers, tu aurais pu comprendre un peu plus ta sœur.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1217MESSAGES : 105COULEUR : #0000ffEris BelladonaCorneille
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Eris ouvrait lentement et difficilement les yeux. Elle jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre de sa chambre, cherchant à se faire une idée de l’heure qu’il était. A savoir bien trop tard. La garde avait visiblement dormi toute la matinée et même bien entamée l’après-midi. Pourquoi diable avait-elle bu autant la veille en même temps ? Ou plutôt pourquoi diable tenait-elle aussi mal la boisson alors qu’elle aimait autant la consommer ? Entre son métabolisme et les fabricants d’alcool rendant leurs boissons si délicieusement addictives, elle ne savait quoi maudire mais toujours était-il qu’elle ferait mieux de se lever. Elle avait rendez-vous à la Volière aux dragons quelques heures plus tard, non pas pour le travail mais pour y passer la soirée. Luz et Zahria ayant décidées de fêter dignement la nouvelle année en invitant leurs connaissances les plus variées ; autrement dit la moitié du royaume comme elle les connaissait.
Le temps de triompher du terrible duel l’opposant à ses couvertures, avaler trois verres d’eau pour décuver, se préparer, trouver un cadeau de dernière minute à offrir aux deux colocataires et se rendre jusqu’à la Volière, l’espionne n’allait assurément pas arriver en avance à la soirée. Probablement même en retard à vrai dire.
Enfin prête et, comme attendu, en retard, Eris se dirigeait vers la Volière aux dragons. Elle tenait en main le paquet cadeau qu’elle avait déniché. Derrière l’emballage se trouvait un assortiment de divers thés et autres infusions du royaume accompagné d’une boîte de chocolats aux divers goûts censés se marier parfaitement avec les différents thés. Arrivant enfin devant l’imposante maison Eris fut distraite par un corbeau perché non loin. De bonne humeur malgré le réveil difficile et l’esprit sûrement encore un peu embrumé par l’alcool, la jeune femme se fendit d’un demi sourire goguenard. - Attends devant la porte jusqu’à ce que j’entre. Le volatile s’exécuta et vint se placer juste devant la porte comme s’il était un invité attendant qu’on lui ouvre. La véritable invitée, elle, le rejoignit rapidement et frappa de quelques coups pour qu’une des maitresses de maison vienne ouvrir avant de rapidement se cacher sur le côté. Une plaisanterie digne d’une gamine mais, après tout, elle était bien là pour s’amuser. Elle attendit quelques instants que l’incompréhension s’installe avant de se montrer devant l’embrasure de la porte, juste avant que celle-ci ne soit refermée sous son nez.
- Attends ! C’est moi, désolée je suis en retard. Mais la fête est loin d’être finie hein ? Elle salua chaleureusement la propriétaire des lieux et entra dans le hall tandis que le corbeau relevé de son ordre s’envola aussitôt vers le perchoir qu’Eris lui avait fait quitter. Elle tendit finalement le paquet qu’elle avait en mains et se débarrassa de sa longue veste noire à capuche, dévoilant ainsi pleinement sa tenue. Une robe noire, courte et moulante au décolleté enjôleur. Préférant d’ordinaire les tenues pratiques, c’était bien rare de la voir en robe mais les grandes occasions méritaient bien qu’elle fasse un effort. - Un cadeau pour vous deux. Joyeux solstice !
La rousse balaya le grand salon du regard, se demandant qui elle pourrait connaître et avec qui discuter. Elle chercha notamment si elle ne voyait pas d’autres espions invités à la fête mais il ne lui sembla pas en repérer à première vue. Peut-être étaient-ils tous encore plus en retard qu’elle ?
Le temps de triompher du terrible duel l’opposant à ses couvertures, avaler trois verres d’eau pour décuver, se préparer, trouver un cadeau de dernière minute à offrir aux deux colocataires et se rendre jusqu’à la Volière, l’espionne n’allait assurément pas arriver en avance à la soirée. Probablement même en retard à vrai dire.
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Enfin prête et, comme attendu, en retard, Eris se dirigeait vers la Volière aux dragons. Elle tenait en main le paquet cadeau qu’elle avait déniché. Derrière l’emballage se trouvait un assortiment de divers thés et autres infusions du royaume accompagné d’une boîte de chocolats aux divers goûts censés se marier parfaitement avec les différents thés. Arrivant enfin devant l’imposante maison Eris fut distraite par un corbeau perché non loin. De bonne humeur malgré le réveil difficile et l’esprit sûrement encore un peu embrumé par l’alcool, la jeune femme se fendit d’un demi sourire goguenard. - Attends devant la porte jusqu’à ce que j’entre. Le volatile s’exécuta et vint se placer juste devant la porte comme s’il était un invité attendant qu’on lui ouvre. La véritable invitée, elle, le rejoignit rapidement et frappa de quelques coups pour qu’une des maitresses de maison vienne ouvrir avant de rapidement se cacher sur le côté. Une plaisanterie digne d’une gamine mais, après tout, elle était bien là pour s’amuser. Elle attendit quelques instants que l’incompréhension s’installe avant de se montrer devant l’embrasure de la porte, juste avant que celle-ci ne soit refermée sous son nez.
- Attends ! C’est moi, désolée je suis en retard. Mais la fête est loin d’être finie hein ? Elle salua chaleureusement la propriétaire des lieux et entra dans le hall tandis que le corbeau relevé de son ordre s’envola aussitôt vers le perchoir qu’Eris lui avait fait quitter. Elle tendit finalement le paquet qu’elle avait en mains et se débarrassa de sa longue veste noire à capuche, dévoilant ainsi pleinement sa tenue. Une robe noire, courte et moulante au décolleté enjôleur. Préférant d’ordinaire les tenues pratiques, c’était bien rare de la voir en robe mais les grandes occasions méritaient bien qu’elle fasse un effort. - Un cadeau pour vous deux. Joyeux solstice !
La rousse balaya le grand salon du regard, se demandant qui elle pourrait connaître et avec qui discuter. Elle chercha notamment si elle ne voyait pas d’autres espions invités à la fête mais il ne lui sembla pas en repérer à première vue. Peut-être étaient-ils tous encore plus en retard qu’elle ?
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Succès : Cristaux : 1731MESSAGES : 36COULEUR : #Harald BriveLe Kirin
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« J'en prends note, Zahria. Je n'ai pas encore eu l'occasion de retourner aux sources chaudes depuis ma promotion. Faut-il avoir le temps, mais je crois que tu connais ma position, non ? Ne pas avoir le temps… »
En restant implicite, car mis à part certains privilégiés elle ne porte la casquette que du "simple" sergent de la régulière. Ce n'est pas bien compliqué de tenir ce secret, car c'est bien la première fois que les deux protagonistes échangent réellement. Les yeux dans son travail au Nord, il pourrait presque oublier cette fonction si singulière qu'est l'espionnage. Un verre fini dans ses mains, accepté sans résistance, avant de trinquer en se plongeant dans les iris si particuliers de l'Ombre. C'était comme un bond dans le temps, le ton nostalgique avec l'Académie, des fois mélancolique, des fois dans le deuil de la perte des camarades, des sujets qui mettent en lumière toutes ses années qui ont passé.
Il n'avait bien sûr pas vu dans son angle mort un homme dont il a eu le plaisir de le recevoir dans son bureau malgré la joute verbale qui s'est glissée entre eux dans un débat presque frictionnel. Un "bonsoir" mielleux et presque miaulé. Un sourire ravageur, une élégance sans pareil. Impossible de l'imaginer dans l'Académie, en tout cas pas dans les sbires ou bien les employés. Non, il avait un aura qui prenait tellement de place qu'il serait de ceux qui tiendraient le soleil dans la main dans les grandes mosaïques. Contrastant avec sa voix bien plus rauque et caverneuse, elle était tout de même sifflée derrière un sourire ravageur.
« Bien le bonsoir, Lunar. »
La pupille de ses iris de givre se resserre sur lui comme si rien n'existait ailleurs, mais une concentration bien vite altérée par l'initiative de L'Ombre à lancer les présentations. D'une main courtoise, il invite le Fay à le suivre, s'assurant d'être à sa propre vitesse de marche, car il ne voulait absolument pas le perdre de vue. Ses raisons ? Hm, lui ne le sait pas vraiment. Finalement, alors qu'ils commencent leur circuit, Zahria est malheureusement forcée de les quitter pour assumer encore ses responsabilités d'hôte de la soirée.
Quel dommage, les voilà tous les deux ?
« Eh bien je ne m'attendais pas à vous voir ici, pour être honnête. Peut-être au Village Perché, comme il était écrit dans votre lettre. Et pour rester honnête, ce n'est pas déplaisant. Lunar Le Fay connaît donc des personnes de la Volière ? »
Il prit une gorgée avec une certaine délicatesse, pourtant toute son attention était portée sur son vis-à-vis. De toute manière, Harald aura bien le temps de rencontrer d'autres personnes.
En restant implicite, car mis à part certains privilégiés elle ne porte la casquette que du "simple" sergent de la régulière. Ce n'est pas bien compliqué de tenir ce secret, car c'est bien la première fois que les deux protagonistes échangent réellement. Les yeux dans son travail au Nord, il pourrait presque oublier cette fonction si singulière qu'est l'espionnage. Un verre fini dans ses mains, accepté sans résistance, avant de trinquer en se plongeant dans les iris si particuliers de l'Ombre. C'était comme un bond dans le temps, le ton nostalgique avec l'Académie, des fois mélancolique, des fois dans le deuil de la perte des camarades, des sujets qui mettent en lumière toutes ses années qui ont passé.
Il n'avait bien sûr pas vu dans son angle mort un homme dont il a eu le plaisir de le recevoir dans son bureau malgré la joute verbale qui s'est glissée entre eux dans un débat presque frictionnel. Un "bonsoir" mielleux et presque miaulé. Un sourire ravageur, une élégance sans pareil. Impossible de l'imaginer dans l'Académie, en tout cas pas dans les sbires ou bien les employés. Non, il avait un aura qui prenait tellement de place qu'il serait de ceux qui tiendraient le soleil dans la main dans les grandes mosaïques. Contrastant avec sa voix bien plus rauque et caverneuse, elle était tout de même sifflée derrière un sourire ravageur.
« Bien le bonsoir, Lunar. »
La pupille de ses iris de givre se resserre sur lui comme si rien n'existait ailleurs, mais une concentration bien vite altérée par l'initiative de L'Ombre à lancer les présentations. D'une main courtoise, il invite le Fay à le suivre, s'assurant d'être à sa propre vitesse de marche, car il ne voulait absolument pas le perdre de vue. Ses raisons ? Hm, lui ne le sait pas vraiment. Finalement, alors qu'ils commencent leur circuit, Zahria est malheureusement forcée de les quitter pour assumer encore ses responsabilités d'hôte de la soirée.
Quel dommage, les voilà tous les deux ?
« Eh bien je ne m'attendais pas à vous voir ici, pour être honnête. Peut-être au Village Perché, comme il était écrit dans votre lettre. Et pour rester honnête, ce n'est pas déplaisant. Lunar Le Fay connaît donc des personnes de la Volière ? »
Il prit une gorgée avec une certaine délicatesse, pourtant toute son attention était portée sur son vis-à-vis. De toute manière, Harald aura bien le temps de rencontrer d'autres personnes.
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