Découverte animalière

─ avec Luz

Ma tendre et charmante ne met pas longtemps à réagir, la voilà déjà en tête de peloton en train de me lancer une corde que je ne manque pas d’attraper malgré le peu de mouvements qu’il met accordé de faire par ce Luto Zona. Tandis que je suis tracté je tente de me souvenir ce qui caractérise cette espèce sans y parvenir. J’ai beau fouillé ma mémoire d’éléphant, je ne trouve rien à ce sujet. Pour l’heure je me sens soulevé dans les airs par un Renkhi des plus délicats, achevant de me sortir complètement d’affaire.
Loupiac chante son soulagement en virevoltant autour de moi. Il n’ose pas se poser sur mon épaule pleine de boue … Quel poisse, à peine la quête entamée me voilà aussi propre qu’un souillon. Je m’ébroue pour enlever un maximum de ce limon avant de remercier Luz d’un regard des plus reconnaissant. Je déposerais bien un baiser sur ses lèvres mais dans cet état … Au final la belle à la chevelure de feu descends de sa monture pour m’embrasser avant de m’examiner, s’assurant de mon entièreté.

- Je vais bien Luz la rassuré-je d’un ton amusé.

Elia ne nous rassure pas en observant un grand nombre de luto nous attendant sur le chemin. Cette fois on ne m’y prendra pas à deux fois, je serai bien plus vigilant.

- Laissez moi deux minutes que je change mes affaires, me voilà averti nous ne tomberons plus dans leur piège. Loupiac et Renkhi m’épauleront.

Je calme ma jument toujours nerveuse qui a eu la bonne idée de ne pas partir au galop je ne sais où, restant prêt des siens mue par l’instinct grégaire. J’attrape mes affaires dans mon sac accroché à la selle et me voile derrière un arbuste qui ne laisse entrevoir que la partie haute de mon corps au reste du groupe. Je prends bien soin d’éviter la « boue » par un grand détour avant de remonter en selle, laissant mes affaires sales pendre de chaque côté du croupion de ma monture.

- Allons-y doucement. entrepris-je de poursuivre. Je ne connais pas du tout cette espèce, comment fonctionne-t-elle ? Leur système de capture est-elle une sorte d'estomac qui digère ensuite leur proie ? Ça peut se déplacer ?

La curiosité l'emportant c'est bien rare que je pose autant de questions d'affilés.

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Résolution enigme:

Résumé:

Découverte animalière

─ avec Luz

C’est avec lenteur que nous progressons, je suis comme dans un bulle, j’ai donné l’ordre à Loupiac de veiller sur le reste du groupe une nouvelle fois et de m’avertir en cas de danger tandis que mes yeux restent rivés sur les menaces que représentent les lutos. Concentré, je n’en demande pas davantage aux vétérinaires sur cette espèces. Renkhi est à mes côtés, Luz a dû l’envoyer à mes côtés pour me prêter main forte, je n’ai pas pris le temps de la rassurer, j’imagine que me voir engloutir dans cette boue n’a pas dû être une partie de plaisir. Nous en discuterons ce soir, pour l’heure il faut avancer, la forêt, du moins ce qu’il en reste, va s’assombrir rapidement lorsque le soleil déclinera.

Nous nous arrêtons rapidement quelques heures plus tard pour nous sustenter et laisser les montures se reposer un peu. Le champs de Luto quasiment derrière nous. Je ne me détends que lorsque je prends Luz dans les bras tandis qu’Elia s’extasie devant une pouse survivante et que son frère prend des notes.

- J’ai eu peur pour toi. me souffle la belle flamboyante.

Je la ramène un peu plus contre moi tout en caressant son visage.

- Je ne suis jamais seul en quête, je peux toujours compter sur mon partenaire comme toi aujourd’hui. Ça ira.

Je l’embrasse tendrement, ses lèvres aimantant les miennes. Nos dextres s’entremêlent avant que nos corps ne se sépare. Dans un signe de tête je lui propose de rejoindre nos vétérinaires, mon sourire se veut rassurant et apaisant.
A quelques pas d’eux j’observe la petite plante.

- Déjà c’est bon de savoir que le sol n’est pas mort et contient toujours les ressources nécessaires à la vie. Une fois le mal trouvé nous pourrons organiser une mission de reforestation. Qui pourra se faire bénévolement qui plus est.

Nous en discutions une dizaine de minutes avant de reprendre la route, direction l’épicentre du drame. Lorsque je vois le soleil décliner grandement je finis par arrêter le cortège pour proposer de faire un campement. Mieux vaut tout préparer pendant qu’on y voit à la lueur du jour et sécuriser les périmètres que tout faire à la va-vite dans le noir nocturne.
Expert dans l’art du bivouac je donne à chacun quelques tâches à effectuer, faire un feu, avec le bois mort qui nous entoure ce ne sera pas compliqué, je laisse ma pierre de feu à ma compagne. Je lance ma pièce de loir qui se transforme en tente pouvant accueillir l’équipe en son ensemble, je laisse le soin aux vétérinaires de s’occuper des montures. Je commence à sortir le matériel de cuisine pour nous mijoter quelques vivres dans une casserole que je remplie avec l’eau de ma gourde fontaine. Moi qui aime utiliser la végétation pour agrémenter les plats je vais pouvoir oublier pour cette fois. Je demande à Elia sa carte pour voir à combien est le premier cours d’eau. Pas plus d’un kilomètre d’après elle.

- Donnez moi vos récipients, gourdes, je vais faire le plein d’eau pour ce soir. J’en profiterai pour laver mes vêtements.

Je demande à Luz de rester sur place avec Renkhi pour veiller sur tout le monde après avoir moi-même fait le tour du campement sur une cinquantaine de mètres autour pour m’assurer qu’aucun danger imminent ne viendra ternir cette douce soirée. Je sens l’inquiétude de la flamboyante de me voir partir seul, je la rassure comme je peux.

- Loupiac est avec moi, au moindre danger en plus de m’avertir il viendra ici vous quérir de l’aide, et j’y vais avec ma monture, elle portera l’eau au retour et au besoin je laisse tomber ma mission pour galoper jusque là, d’accord ? Il faut bien que quelqu’un veille sur eux. finis-je doucement en parlant de nos commanditaires.

C’est à contre cœur que Luz me laisse partir et que je m’éloigne vers la fine rivière forestière. Quelques centaine de mètres plus loin, une goutte s’éclate sur mon front.

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Résumé:

Découverte animalière

─ avec Luz

La rivière est bien plus loin qu’Elia l’a prétendu. Certes les obstacles n’ont pas aidé à m’y rendre rapidement, je soupçonne tout de même la distance erronée. Toujours est-il que me voilà devant le cours d’eau et je n’en suis pas mécontent. La pluie devenue plus régulière ne me permettra pas de sécher les habits, foutu pour foutu, je lave quand même mon déguisement magique plein de bout, je trouverai bien une solution sur le camps.

J’essaie d’aller au plus vite mais le temps file malgré moi, remplir les gourdes n’est pas aussi rapide que je le pensais. Loupiac est très bavard et gazouille à côté de moi tout en m’envoyant un flot incessant d’images télépathiques. Je comprends par là qu’il me considère comme son père, enfin … sa mère Chantelune. Il est mignon à se blottir dans mon cou de contentement. Il s’envole de nouveau, se posant sur une branche avant de chanter une mélodie guillerette de son crue. La jument qui broutait de l’herbe jusque là relève la tête, oreilles tournées vers l’oiseau, et l’écoute paisiblement, le chant de Loupiac semble apaiser les mœurs.

Je ne sais combien de temps je suis là mais le vêtement bien humide je charge tout l’attirail sur les flanc de ma monture avant de reprendre la route. Je la laisse marcher plutôt que trotter, l’incitant tout de même à garder un rythme soutenu jusqu’à ce qu’une vague de détresse m’envahisse. Je mets quelques secondes à comprendre qu’elle vient du collier jumeau, et ni une ni deux je talonne la jument pour la lancer au trot, le galop serait trop inconscient avec les Luto qui sillonnent la route. Maudits soient-ils. J’ordonne à Loupiac de retourner au camps fissa, jouant les éclaireurs pour moi le temps que je revienne.

L’oiseau n’est pas téméraire, mais pour sa maman chantelune il ferait n’importe quoi. Il n’oublie pas qui l’a élevé et qui le protège. Il ne fait pas la connexion entre l’ordre et la raison de celui-ci, son petit cerveau d’animal ne le lui permet pas. Cependant il s’exécute, sentant la détresse dans l’instruction de son protecteur. Alors il bat des ailes du plus vite qu’il puisse dans la direction inverse qu’ils avaient emprunté quelques temps plus tôt. Oui ça il s’en souvient. Il reconnaît les végétaux, la courbe des chemins, mue par un gps interne il revient au camps bien plus vite que sa maman chantelune. Alors il voit Luz, il connaît Luz, il aime Luz. Parfois sa frivolité l’affole un peu mais il voit bien que sa maman chantelune est heureuse avec Luz, alors il est heureux avec Luz aussi. Et là Luz elle est en face d’homme que l’oiseau ne reconnaît pas. Ils sont impressionnant et le Chantelune n’en mène pas large. Il pense à son bienfaiteur, et s’oblige à retrouver Luz. Il se pose sur son épaule alors que le grand gaillard penche la tête sur le côté en l’apercevant, alors Loupiac siffle de son chant le plus aiguë pour tenter de le faire fuir. Il n’obtient pour seul résultat que de le faire sourire. Il se peut que le petit oiseau se soit oublié sur l’épaule de sa deuxième maman chantelune. Il ne sait pas trop. Ce qui est sûr, c’est qu’il prévient sa maman adoptive en lui envoyant les images par télépathie de cet homme grand aux allures monstrueuses ...

Une image se dessine dans mon esprit, une large masse noir, floue. Ça ressemble bien à un message de Loupiac. La distance m’empêche-t-elle de distinguer nettement ce qu’il tente de me montrer ? Il a toujours communiquer comme ça, pas par des mots, mais des images. Et celle-là m’inquiète. Je pousse encore la jument fatiguée à garder son trot soutenue et quelques dizaines de minutes plus tard je reconnais les abords de notre camps. Je ralentie jusqu’à stopper ma monture que j’attache rapidement à l’orée du lieu de repos. Je m’oblige à observer avant de me jeter dans la gueule du loup, les hommes ne semblent pas agressifs. Je ferme les yeux rapidement pour partager la vue avec Loupiac, ma main posée sur le tronc mort d’une arbre pour m’ancrer là où je suis.
Je peux apercevoir une dizaine d’hommes, arme au ceinturon, attendre derrière la fameuse silhouette massive que mon Chantelune a dû vouloir me montrer. Cette fois je ne me fais pas attendre plus longtemps, la position de chaque homme bien définie dans mon esprit. Je remonte en scelle et pénètre sur le lieu prêt à dégainer les armes rangées dans mon harnais.

- Ola ! Que se passe-t-il messieurs ? On peut vous aider?

De ma voix la plus imposante je détourne l’attention, voyons si ma présence les dérange. Luz m’explique rapidement que ces hommes souhaites un logis sous l’emport’tout pour la nuit, lancant un regard de méfiance je leur annonce que la capacité de ce dernier ne pourra abriter tout le monde, loin de là.

- Nous sommes déjà quatre à y dormir, vous comprenez. Echo insouciant de Luz, j’insiste. Que faites-vous ici dans ce paysage désolé ?

Je lance un regard aux vétérinaires, aurions-nous trouver la cause de ce désastre ? Ces hommes peuvent-ils en être l’origine ?

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Découverte animalière

─ avec Luz

Quel drôle de fanfaron s’amuse à défier en rime ? Je lèverai bien les yeux au ciel mais je préfère les garder sur cette bande de lurons qui osent menacer mon escorte, pire encore, ma moitié ! Tous les regards sont rivés vers moi, serais-je la seule menace à leurs yeux ? Du coin de l’œil j’aperçois les vétérinaire disparaître dans l’Emport’tout, c’est très bien, cela m’étonnerait fort qu’ils soient vaillants combattants. Quoi qu’Elia est assez revancharde … Toujours est-il que les mouvements de Luz m’indiquent qu’elle se prépare à l’affront, et avec la pluie sont pouvoir pourrait se révéler dévastateur pour les truands.

Et quitte à les attirer vers moi, autant y aller à fond. Ma senestre actionne  discrètement le papyrus vitae accroché à ma ceinture, une sorte de lien me lie aux origamis proches de Luz dans le petit sac sans fond que j’ai laissé à mon arrivé au campement. D’un rapide mouvement je tourne l’anneau du papyrus titanium rendant mes origamis plus durs que le fer. Je garde toujours un œil sur la bande qui se met à charger, mon attention se reporte sur mes création qui s’envolent prestement sur l’avant du groupe, les déroutant de surprise.

Profitant du divertissement j’attrape l’arc resté sur la selle de ma jument et encoche une flèche foudre pour la tirer sur le premier venu. La pluie n’aidant pas mes origamis volatiles finissent par se déliter sous l’action humide du temps. Abandonnant mon arme à distance j’ai recourt à mes traditionnelles dagues, dont l’une dotée de la magie retour. Au cas où on en vienne au moins, l’anneau tazer sera de la partie.

Place à l’action de ma Luz dont le temps latent je suis certain lui a permis de concocter une petite attaque sournoise. Messieurs, vous apprendrez à ne jamais sous estimer la plus innocente des créatures, il vous en coûtera.

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Découverte animalière

─ avec Luz

L’efficacité de Luz n’est plus à démontrer. Activant son pouvoir, elle fait un véritable barrage et me protège tandis que j’enchaîne les attaques. Ses brigands n’en sont sûrement pas à leur premier coup, mais ils ne sont pas non plus des combattants chevronnés. Je lis parfaitement la moindre de leur attaque et j’arrive facilement à les blesser. Je dois avouer qu’avec l’aide de ma partenaire il est bien plus aisé de faire mouche.

Un œil toujours rivé sur ma belle je ne vois pourtant pas le chef conteur se faufiler jusqu’à elle pour la menacer d’un couteau sous la gorge lorsque deux hommes m’assaillent. L’alerte sonne lorsque les panneaux métrique ne me protègent plus. Cela ne m’empêche pas d’éloigner les deux bougres qui d’un sourire en coin ne font que renforcer l’impression de mauvais augure. Je tourne le visage et je me fige lorsque je vois le filet de sang couler sur la gorge de ma douce Luz.

Personne. Ne. Touche. À. Luz.

Tandis que le forban use de sa langue en prose, ma main se glisse subrepticement dans mon dos, attrapant le poignard empoisonné. Un regard pour ma tendre Luz et nous n’avons besoin d’aucun mot pour nous comprendre. Mon geste ne sera qu’une petite distraction qui en coûtera à notre cher Merlin avec le temps. Je ne suis pas assez sûr de moi pour risquer de toucher mon amour, mais bien assez pour ne pas la laisser aux mains de bientôt le Merlin des fuyards.

La brume à mes côtés se condense de plus en plus, je sais ce que cela signifie. Et alors que Renkhi apparaît, j’arme bon bras d’un vif geste et envoie ma lame sur l’extrémité de l’homme, loin du corps de Luz. Le chef rit de l’égratignure qu’il vient à peine de subir avant que le courant de Luz ne vienne calmer ses moqueries. Bientôt le poison agira, en attendant je me dois de protéger notre équipe, et Luz s’en sort plutôt mieux que moi de se côté là.

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Lancé de dés:

Découverte animalière

─ avec Luz

Le duo Luz/Renkhi est d’une efficacité redoutable, les canailles déguerpissent la tête basse, laissant même sur place leur chef, convulsant aux pieds de ma douce. Je savais qu’ils ne sont guère plus que de piètre voleur s’en prenant à plus faible. Sauf que cette fois, ils n’avaient pas prévu cette tournure des événements. Ça leur apprendra à discriminer le sexe féminin. Je me précipite vers Luz pour m’assurer que tout va bien, mon pouce s’attarde sur l’estafilade de son cou en essuyant les gouttes de sang qui s’y écoule.

- Je suis désolé. lui soufflé-je au creux de l’oreille tout en la prenant dans mes bras.

Je m’assure ensuite que les vétérinaires vont bien, sortant de leur cachette ils applaudissent la démonstration du mist, heureux d’avoir pu observer ce moment. Nous par contre … Ça ne m’étonne même pas ! Je les laisse avec le familier, attrapant le Merlin pour lui ficeler les bras dans le dos. Je tente d’établir une connexion mais les spasmes électriques empêchent le bougre de me répondre correctement.

- As-tu ne serait-ce remarqué que cette forêt est en train de mourir?!

Je prends son agitation pour un oui.

- Sais tu d’où ça vient ? Qui fait ça ? Ou quoi ?

Son corps se contracte et se convulse, je le traîne jusqu’à une souche morte, restant accroupi à son côté le temps que la magie cesse sont méfait. L’humidité est encore bien présente réveillant les odeurs d’humus de la terre. Des gouttelettes s’amoncellent sur mes mèches rebelles, je ferme quelques secondes les yeux, sentant la moiteur rafraîchir mes joues.

- Je crois que tu y as été un peu fort, m’adresse-je à Luz, enfin, ce ne le sera jamais assez à mon goût.

Je mets une petite claque au brigand en me relevant, une de celle qui ne fait aucun mal mais qui est humiliante à souhait quand on a l’égo rempli de fierté. Agacé, je demande aux vétérinaires de s’occuper du repas au lieu de tourner autour du mist qui fini de s’évaporer en brume, lui même dérangé par tant d’attention. La nuit tombe et nous ne sommes pas aux bouts de nos peines, bien que la forêt morte n’abrite plus autant d’espèces, qui sait quelles créatures peuvent encore rôder dans les parages. Un dernier regard autour de nous à la recherche d’éventuels complices venant à la rescousse de leur patriarche, mais rien.

- Et bien ils sont courageux tes sbires ... dis-je en retournant vers l’homme. Allez dis-moi tout, que sais-tu de ce méfait là? d’un vaste geste du bras je montre l’ensemble de la forêt.

Luz reste à mes côtés, faisant crépité du bout du doigt un zeste d’électricité qui a pour effet de paniquer notre homme.

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Résumé:

Découverte animalière

─ avec Luz

L’hurluberlu disparaît en vapeur de fumée. Bigre ! Néanmoins, il répond à nos questions et nous indique la source du mal tout en nous mettant en garde. Est-ce un piège ou est-il un tant soit peu attaché à cette forêt ?
Toujours est-il que les frangins sont prêts à s’y rendre et après une courte discussion nous restons sur place pour nous reposer. Je dois avouer sentir le coup de fatigue arriver, l’utilisation de plusieurs objets de pouvoir en simultanée est lessivant. Il me faudra me pencher sur une solution pour récupérer de l’énergie plus rapidement.

Toujours est-il qu’en voyant ma fatigue apparente Luz prend la sage décision de faire le premier tour de garde. Je la remercie de la plus douce façon qu’il soit, un baiser sur ses lèvres chaudes, mes mains rassurantes sur ses reins. Les vétérinaires ont l’amabilité de nous laisser ce petit moment intime. Avant que je n’aille m’allonger je susurre quelques mots à l’oreille de ma belle :

- Vivement notre retour… Ma main glisse dans une longue caresse le long de son dos, un baiser dans son cou et je m’éclipse.

Nous nous retrouvons que plus tard dans la nuit pour un échange fugace de nos rôles et une étreinte, jusqu’au matin où ses bras viennent m’entourer.

- Quel est le programme du jour Capitaine?

Je souris avant de répondre à son regard malicieux.

- Et bien je vais nous amener dans un petit coin sombre de la forêt ... dis-je tout en attrapant les hanches de ma dulcinée pour les ramener contre moi.

- Et nous allons découvrir se qui se trame ici. conclus-je moins narquois à l’approche des vétérinaires.

Nous rangeons nos affaires rapidement avant de reprendre les montures.

- Nous gardons la formation initiale, pas de précipitation surtout. N’oublions pas les paroles du trublion, cette histoire de battements, soyez attentif. Et au moindre bruit suspect, prévenez moi!

Je mets Loupiac en garde, lui demandant de prendre de la hauteur pour veiller sur le petit groupe. Je sais que Renkhi en fera de même dans la brume de son apparence. Le temps est venu de découvrir qui détruit notre forêt !

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