Oh c’est vrai, je n’ai pas envie de mourir à ma prochaine mission...j’aimerais profiter un peu plus que de 25ans de vie...et puis j’ai encore temps de chose à découvrir dans le monde. J’ai envie de retourner sur les îles pour les découvrir une à une. J’aimerais escalader toutes les montagnes, une à une. J’aimerais aussi voir des animaux légendaires...voir une créature tel que les dragons, le phœnix, voir même ces êtres que l’on dit de dimension titanesque derrière la frontière nord ! Oh oui, j’ai encore beaucoup trop de rêve....
“Il y a dans le monde t’en de chose qu’on voit sans les comprendre, car le temps bat son chemin...”
Je me déplace finalement récupérant peu de temps après mon acolyte contre mon torse. Je dois bien avouer que mon cœur s’emballe encore un peu mais très vite, je retrouve mon calme. Il ne faut pas que je m’emballe, pas tout de suite. Ce soir, je dois simplement profiter de sa présence pas question de tout cacher parce ce que je me serais précipité sans réfléchir. Je fini tout de même par l’enlacer. Ce que je suis bien avec la féline ainsi...tout contre moi ! Je sens notre contact comme une certaine promesse...elle est si fine...si attirante pour la carcasse de muscle que je suis...
“C’est avec plaisir que je te tiendrais aux courants de mes péripéties. A condition que tu en fasses autant...Comme je n’ai pas encore d’endroit fixe pour l’instant, je te propose de passer par le bureau de la guilde de la capitale. Je demanderai à l’un des hôtes de nous mettre à disposition, un casier qui nous servira de boîte aux lettres”
L’idée me plait assez je dois dire, nous pourrons ainsi nous parler même si nous sommes à plusieurs lieux l’un de l’autre. Après, je suppose qu’il ne faudra pas s’attendre à recevoir des lettres toutes les semaines après tout, il fallait déjà revenir à la capitale pour récupérer le courrier et puis seulement écrire pour que l’autre récupère sa propre littérature et tout cela en sachant que parfois nous serions en mission bien loin de là. Mais peu m’importait, si je recevais déjà une lettre de sa part cela serait une délivrance. Je veux ouvrir ses yeux, aux délices et aux merveilles de mes voyages...je veux lui faire découvrir mon monde plein de couleur...ou personne ne nous dira c’est interdit...
“Pour cette soirée aucune...pour le reste, j’avoue que je me demande parfois ce que serait ma vie sans avoir fait un certain choix...après...celui-ci fait partis de ma vie sans eux. S’il n’y avait pas eu cette décision et bien je ne serais probablement pas devenu aventurier...Tout comme je me dis après coup, que j’aurais dû partir de chez mes parents adoptifs bien plus tôt.”
C’est vrai je me suis déjà imaginé en noble, en train de faire des affaires, vivant dans une opulence relative. Sans soucis d’argent avec des hommes et des femmes qui m’auraient servi dans des plats d’étain, de cuivre et d’argent. Avoir un lit repasser nickel avec une tasse de thé directement servis au lever du soleil. Avoir une bibliothèque remplit de bouquins et gérer les terres en notre possession. Oh oui, tout cela, je l’avais imaginé mainte fois durant toutes ses années pourtant bizarrement je pense que je ne voudrais pas revenir en arrière ou plutôt si mais avec la même finalité. La seule différence aurait été de pouvoir retourner dans un endroit plutôt richissime et non une chambre dans une auberge du coin.
“Et toi, y a-t-il quelque chose que tu voudrais changer dans ta vie ? “
J’entends alors un bruit familier du mien quand cela venait de mon gros chat pour l’instant sous forme de tatouage. La demoiselle ronronnait ? Cela voulait-elle dire qu’elle affectionnait ce moment autant que moi ?
“Nous partageons ce rêve bleu à deux...sous le ciel de cristal...”
Un murmure sortant de mes lèvres. Réponse aux quelques réactions féline de la jeune femme.
Nous continuons à échanger sur bien des choses, jusqu’au lever du soleil. Celui-ci pointe le bout de son nez à l’est à l’opposé du port mais cela importe peu. Ce qui compte c’est que toute la nuit, nous sommes restés l’un contre l’autre. Oh pour ma part, je n’ai pas dormi, à vrai dire, il n’y avait pas moyen surtout pas avec l’exquise présence à la longue chevelure.
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