Accueil
Connexion
Un bon chasseur sait chasser la Directrice
Luz WeissCroc de foudre
Informations
[PV @Chrystielle Keyser]
Luz grelotait près de la porte nord de la Capitale, ne quittant pas des yeux le large chemin de pierre qui lui délivrerait prochainement son invitée. Elle attendait de pieds fermes depuis quarante minutes de peur de rater cet événement porteur d’un nombre considérable de ses espoirs. Elle jetait de temps en à autre des coups d’œil inquiets en direction du ciel, vaste miroir d’un gris flamboyant dont les nuages lourds étaient vraisemblablement porteurs de neige. Il faisait un froid mordant et Luz n’aurait guère été étonnée de découvrir des flocons danser sous ses yeux avant la fin de la matinée. Cela n’entamerait de toute façon pas sa détermination à recruter Chrystielle Keyser au sein de l’Astre de l’Aube, cela donnait même par certains aspects un air plus festif à la Capitale, songea-t-elle !
Autour d’elle, une kyrielle de marchands arrivaient fraichement de contrées lointaines pour déballer leurs paquets et s’installer sur les diverses places du marché. Bientôt, les rôtissoires tourneraient paisiblement dans la fraicheur du jour, leur odeur alléchante attirant immanquablement une nuée de touristes désœuvrés. Ah, que les toits seraient splendides, recouvert d’une nappe blanche scintillante… Avec nostalgie, elle repensa à la fête du solstice de l’an 1000. Elle espérait que l’an 1001 serait tout autant porteur de surprises. Qu’ils avaient changé depuis un an !
Elle se reconcentra, apercevant au loin la chevelure si caractéristique de la jolie Chrystielle. Rencontrée précédemment pour tenter d’éduquer Alraqs, Luz était au fait de son pouvoir et escomptait bien ne pas décrocher ses prunelles de cette si précieuse vétérinaire. Elle lui avait après tout envoyé un peu plus tôt par courrier une demande officielle de recrutement au sein de l’Astre de l’Aube, qui aurait pour but de la place au poste de Directrice de la Deuxième branche. A son plus grand bonheur, la vétérinaire avait accepté de lui rendre visite à la Capitale afin qu’elles éclaircissent ensemble le sujet. Un très bon premier point, se répéta-t-elle, tout en agitant la main bien haut dans le but de se signaler à son invitée.
Image de profil : 
Succès : 
Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
En ce début de troisième lune de saison fraîche, je ne m'attendais pas à recevoir une lettre de la part de mademoiselle Weiss. Je l'avais rencontré quelques temps plus tôt pour l'aider à comprendre et à dresser un petit Rarwük de quatre ans particulièrement turbulent.
Maman me criait de descendre rapidement dans le salon. Encore en pyjama et réveillée en à peine cinq minutes, je lui baille presque dessus en essayant de me faire chauffer de l'eau.
- Tu sais, maman, ce n'est toujours pas ta maison ici.
- Mais comprends nous, notre cristal de feu à rendu l'âme. Et avec le froid qui s'installe...
- Comment ça, "on" ?
Je jette un œil rapide vers le fauteuil du salon pour voir mon père avachit à l'intérieur, un livre sur les genoux. Je souffle bruyamment, essayant de leur montrer mon mécontentement.
- Vous avez appelé quelqu'un pour le réparer j'espère.
- Bien sûr, il devrait venir la semaine prochaine.
- Et donc, en attendant...
- En attendant, on habite ici ! Surprise !
Pour une surprise, s'en est une, oui. J'essaye tout de même de rester optimiste, et prend la fameuse lettre des mains de maman. Je lis un peu de travers, mais en retient les principales informations : Directrice d'un centre vétérinaire à la capitale. Moi ? Directrice ? Hahaha...
Je vais tout de même lui répondre. Pourquoi pas, oui, mais j'ai tellement de travail ici..mais il y a tellement de familiers et d'animaux en tout genre qui attendent d'être soigné, à la capitale... De ma plus belle écriture de mâtinée, j'écris que je serais à la capitale d'ici une semaine, en espérant que la météo ne me joue pas de vilains tours.
- Et au faite, vous comptez me payer comment, pour le logement ?
- On doit payer ?
- J'ai peut-être une idée...
***
Une semaine plus tard, me voilà sur la route me menant à la capitale. Le froid s'est bien installée. Même, quelques flocons pointent le bout de leur nez, signe qu'une neige persistante aller bientôt arriver.
De loin, je peux voir quelqu'un qui ressemble au docteur Weiss. Mais ayant peur de me tromper de personne, je préfère être sûr avant de crier au et fort son nom pour qu'elle puisse me voir. Elle ne verra donc qu'un cheval, sans cavalier.
Arrivée à cinq mètre de l'entrée de la capitale, je me permes de prendre la parole.
- Docteur Weiss !
C'est la première fois que je viens à la capitale. C'est tellement grand ! Il me tarde de tout visiter. Mais avant tout, nous avons une histoire de direction à régler.
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Luz sursauta et se tourna vivement vers la source de bruit : Chrystielle elle-même qu’elle découvrait présentement à tout juste quelques mètres plutôt qu’au bout du chemin. Interloquée, Luz refit volteface et détailla la personne à la chevelure rousse qu’elle avait aperçue plus loin. Pas de doute, si elle ressemblait effectivement comme deux gouttes d’eau à son invitée, ce n’était de toute évidence pas elle. Un air désolé sur le visage, la praticienne inclina légèrement la nuque à l’intention de Chrystielle et s’excusa platement dans un demi bafouillement :
« Excusez-moi, je n’avais point vu que vous étiez si prêt… »
Elle faillit préciser la nature du quiproquo mais réalisa soudainement que son interlocutrice devait avoir l’habitude de ce type de situation. Son don magique consistait après tout à passer totalement inaperçue tant qu’elle ne se signalait pas… Elle fit la moue puis une idée la traversa.
« Oh, vous savez quoi ? »
Elle lui tendit son bras à la manière d’un prince charmant, trop heureux d’inviter sa princesse à saisir son bras :
« Me feriez-vous l’honneur… ? Ainsi en contact physique, je risque moins d’être la cible de votre pouvoir. Je tiens après tout à vous guider personnellement jusqu’à mes bureaux, le quartier général de l’Astre de l’Aube, afin que nous puissions parler plus avant de ma proposition. Vous pourrez tenir sans mal votre cheval par la bride. »
Elle se fendit d’un sourire lumineux, sa grâce quelque peu cavalière pour toute arme contre l’oubli programmé de son invitée. Elle n’entendait pas en effet se laisser mener par le bout du nez par quelque magie problématique… Rien ne l’empêcherait de questionner Chrystielle et de mieux découvrir quel type de personne elle était ! Car extrêmement discrète au demeurant, la vétérinaire était pourtant la petite-fille du célèbre capitaine Nottsen. Luz qui travaillait régulièrement avec la Garde et que l’éducation noble avait poussé à apprendre par cœur les faits d’armes des familles importantes, connaissait de nom le Capitaine du régiment qui protégeait le Village Perché.
« Avez-vous fait bonne route ? Le voyage ne fut pas trop long ? s’enquit-elle pour tâcher de détendre son invitée par une ouverture facile. Alraqs est un véritable amour depuis que je l’ai mené jusqu’à vous, je ne regrette pas un seul jour d’avoir fait appel à vos services ! »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
- Oui, la méprise est facilement faisable
On apprend vite que quand on me voit de loin, ce n’est pas moi. Mais cela ne fait depuis si longtemps que ça que je connais le docteur, il est normal qu’elle fasse encore se genre de faute.
C’est alors qu’elle me prend pas le bras. Voilà quelque chose de parfaitement inattendue! Mais qui, aussi bizarrement que cela puisse être, ne me gêne pas plus que nécessaire. Nous nous dirigeons gentiment dans la capitale. Mon cheval dans la main droite et le docteur Weiss accrochée au bras gauche, me voilà bien entourée !
- Mieux que je ne l’aurai pensé ! A part le brouillard les matins et les très douces températures...
Et puis je m’arrêtes de parler, complètement subjuguée par la beauté de la capitale. Tant de grands bâtiments, de rues pavés, de marchands ambulants et de monde à chaque coin de rue. Mais une question arrive rapidement.
- Mais...mais où sont tous les arbres ? Et l’herbe ? Les animaux sauvages ? N’y a-t-il pas des parcs ?
Comment peuvent-ils vivre aussi loin de la nature ? C’est inimaginable. Mais j’ai vite vu que, malgré cette absence de verdure, les gens sont aussi gentils qu’au village perché. Une vieille dame, qui tient une petit échoppe de boissons, nous tends à toutes les deux deux grandes tasses d’un liquide marron qui, je pense, est du chocolat chaud. Je la remercie chaleureusement, et laisse le liquide passer mes lèvres. Sa douce chaleur se répand très rapidement dans mon corps, me faisant presque oublier toutes les heures que j’ai passé dans le froid pour arriver jusqu’ici.
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Luz s’esclaffa. La candeur de Chrystielle était tout bonnement charmante, et l’espace d’un court instant la praticienne fut tentée de l’asticoter – Oh qu’elle adorait les personnes naïves, elles étaient si délicieuses à taquiner ! Elle se demanda brièvement si ses contorsions verbales feraient naître une jolie couleur rosée sur les joues de son invitée, ce qui serait du plus bel effet avec la rousseur de sa chevelure. Luz fit néanmoins un effort pour se tenir et rejeter ses élans prédateurs. Il n’était pas temps de prendre le risque de la faire fuir ou de l’offusquer, et la praticienne ne la connaissait pas encore assez bien pour juger convenablement la dose d’humour tordu qu’elle accepterait. Aussi tapota-t-elle gentiment la main qui reposait sur son bras, un sourire aimable sur les lèvres et une réelle curiosité dans les prunelles :
« Vous n’êtes jamais venue à la Capitale ? Vous n’avez jamais voyagé en dehors du Village Perché ? La ville a son lot de parc, rassurez-vous, toutefois je crains qu’ils ne puissent souffrir la comparaison avec la merveilleuse nature de votre Village Perché… »
Elle eut un simulacre de soupir et tâcha d’expliquer plus avant sa pensée :
« Les Hommes qui vivent ici ont rejeté la nature à son plus simple appareil et la végétation restante n’a plus qu’un rôle décoratif. Cela dit, la Capitale regorge de bien d’autres splendeurs ! Si cela vous intéresse, je me ferais un plaisir de vous proposer une visite des lieux cette après-midi. »
Ce qui leur laisserait entièrement le temps de discuter de l’Astre de l’Aube jusqu’à midi, de manger tranquillement, puis de repartir à l’assaut des rues. Qu’il était étrange d’ailleurs de marcher avec Chrystielle ! Dès que son regard se posait sur les devantures de magasin, elle sentait un vague flottement l’envahir, une fraction de seconde peu sûre de ce qu’elle faisait ici. Et puis, la chaleur de la jeune femme contre elle lui rappelait brutalement sa présence, entraînant par instant une forme de perplexité trainante dans son discours.
« A votre gauche, vous pouvez apercevoir l’hippodrome royal ainsi que l’arène, source de divertissements et de nombreux spectacles pour les habitants. Avez-vous déjà combattu ou regarder des hommes combattre ? ajouta-t-elle malicieusement. »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
Le docteur Weiss est prête à me faire la visite de la Capitale ? Mais ça serait tellement magnifique ! Je la questionne donc sur les différents lieux qu’on pourrait croiser.
- Y a-t-il un lieu pour les familiers ?
La question est complètement normale, pour la vétérinaire que je suis ! Cela semble tout à fait normale qu’une ville comme la capitale possède un centre de soin pour les familiers.
- Et y a-t-il aussi un centre pour les adopter ?
Ca aussi pour moi, c’est normal ! Je ne peux pas imaginer qu’il n’y en ai pas un seul par ici.
- Ho ho ! Et des endroits pour danser ?
Oui, je ne l’ai jamais dit, mais la danse fait partie d’un de mes petits pêchés. Cela aide tellement à se sentir mieux ! Ca nous fait transpirer, ça nous fait rirer. Ca nous apporte tellement de chose !
- Et oserais-je demander les lieux pour des livres à acheter ?
Il faut que je me documente encore sur les différents œufs de familier. Mes connaissances commencent à me faire défauts...
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Si Luz avait eu les mains libres, elle se serait tapoté pensivement le menton. Elle eut plutôt une exclamation à demi surprise, sa curiosité sans égale frappée de foudre face aux quelques bribes d’informations que Chrystielle venait de délivrer sur elle :
« Vous aimez danser ?! »
La jeune femme avait l’air de mourir de timidité, il était donc difficile de l’imaginer en train de volter dans une pièce surchauffée à proximité ténue d’autres êtres humains. Pourtant… Ce nouvel aspect de sa personnalité plaisait grandement à la praticienne et donnait davantage encore de complexité à la vétérinaire. Oui, décidément, elle était parfaite pour le poste de Directrice ! Elle lui faisait la sensation d’un joyau à peine taillé qui regorgeait de mille et un trésors que personne n’avait jamais pris la peine de mettre au grand jour. Hé bien, cela tombait bien, Luz se sentait l’âme d’un chasseur de trésors !
« Oh à l’occasion, je vous en prie, laissez-moi vous emmener au Cheval fou, un cabaret extrêmement réputé de la Capitale. Ils organisent des soirées dansantes tout bonnement incroyables et leur buffet est à tomber. Quant à votre librairie, je vous présenterai ça cet après-midi ! »
Elle réfléchit aux autres questions qui lui avaient été posées, tandis qu’elles franchissaient le pont XVI, les eaux de la Luisante se réfléchissant dans la lumière crue du jour.
« Je ne pense pas qu’il y ait de grands centres pour animaux par ici… Je vois mal de gros mammifères et reptiles avoir l’espace de vivre en pleine Capitale. Peut-être des centres d’adoption pour chiens, chats, perroquets… ? »
Elle se pencha malicieusement vers elle et prit un ton de conspiratrice :
« C’est justement pour ça que je fais appel à vous. Les centres vétérinaires sont bien trop rares et disparates à travers tout Aryon. Quelle est votre spécialité Docteur Keyser ? Les espèces que vous préférez soigner ? »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
- Oui...l-la danse est très diver-vertissante...
Je me souviens de toutes les soirées que j'ai passé au village perché pour les différentes fêtes ! Qu'est-ce que je pouvais m'amuser avec papy, qui me faisait tourner dans tous les sens ! Mais vu les paroles du docteur, il fallait que j'éclaircisse un point important.
- Pas les da-danses serrées, hein ! Je...je ne peux pas être co-collée aux au-autres...
Oui, j'avais déjà essayé de faire ce genre de danse, où tout le monde se touché. Mais le problème, c'est que personne ne me voyait, et je finissais rapidement sur les fesses en plein milieu de la piste.
Nous passons sur un bon, et je ne pu m'empêcher de me pencher un peu au-dessus de la rembarde pour voir l'eau couler.
- C'est super jolie...
Après le marchand de boisson, nous tombons sur un marchand de crêpes. La bonne odeur arrive rapidement jusqu'à mes narines, et je ne peux pas m'empêcher de l'humer. Tellement pressée d'en goûter une, je tire le docteur Weiss par le bras pour que nous nous dirigions vers le marchand. De ce que je vois, en plus de proposer des crêpes, nous pouvons acheter des petits objets de fin d'année. Ho ! La jolie écharpe !
- B'jour ma p'tite dame ! Qu'est-ce qu'il vous faut !
- Je...je vais vo-vous prendre...deux...hmm hmm...DEUX CRÊPES S'IL VOUS PLAÎT
J'ai dû crier un peut trop fort, car le vendeur s'adresser au docteur et non à moi. Aaaah, quel pouvoir problématique...
- Pa-pardon...On va vous prendre deux crêpes s'il vous plait...
S'en dire un mot de plus, l'homme se mit au travail et pose les deux crêpes sur le comptoir, voyant que j'avais de nouveau disparu. Je paye pour nous deux et tend un des crêpes à ma compagne du jour.
- Tenez ! C'est po-pour vous.
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Luz ressentit une profonde compassion pour ce pauvre vendeur. Il faisait les frais du pouvoir de Chrystielle, tout comme n’importe qui en ce monde… Pauvre jeune femme, songea-t-elle, que cela devait être difficile de grandir et de vivre dans la société actuelle avec une magie telle que la sienne ! Vivre oubliée de tous dès que l’on détournait le regard ! Ses propres parents l’oubliaient-elle également… ? Luz espéra de tout son cœur que non. La jolie vétérinaire était pleine de générosité et d’altruisme qui ne demandait rien en échange, il aurait été dommage de lui infliger une enfance malheureuse.
« Oooh merci beaucoup, la remercia Luz avec enthousiasme. »
Elle attrapa la crêpe bien chaude entre ses doigts maladroits en un petit cirque de contorsions – du sucre imbibé de citron avait glissé sur son index qu’elle engouffra rapidement dans sa bouche avant que cela ne vire au désastre. Le goût sublime lui arracha un frisson heureux. Il n’y avait pas meilleur nourriture que les friandises chaudes que l’on achetait à même la rue les matins de saison froide !
« Je vais aussi vous prendre ceci, intima-t-elle alors au vendeur. »
Celui-ci revint avec une splendide écharpe brodée dans un tissu chaud de qualité. L’objet était recouvert d’une panoplie de petites fleurs ciselées et de cœurs non moins stylisés. Parfait pour ce qu’elle souhaitait en faire. Ayant reposé un instant sa crêpe dans son emballage sur le comptoir, Luz paya et s’empressa d’enrouler l’écharpe autour du cou de Chrystielle en un geste ample, un immense sourire aux lèvres :
« Et voilà pour vous, vous me donniez froid aussi peu chaudement habillée. Un souvenir de votre premier séjour à la Capitale ! »
Elle fit un joli nœud final pour protéger son décolleté du vent avec cette attitude toute maternelle des mères inquiètes pour leurs enfants qui partent jouer dans la neige.
« Nous ne sommes plus qu’à dix minutes de l’hôpital, juste le temps de finir nos crêpes. »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
Je me laissais mettre l'écharpe autour du cou, totalement pétrifiée par ce cadeau. Mais comment a-t-elle sur que l'écharpe me plaisait autant ?! ET EN PLUS ELLE EST TELLEMENT DOUCE ! Ah non non non, c'est pas normal d'être aussi douce...
Une fois que le docteur eu fini de la nouer autour de mon cou, je fourrais mes mains à l'intérieur, et humais sa bonne odeur. Elle sent la châtaigne et le sucre d'orge. Un mélange bien particulier ! Mais quand on voit tout ce que le vendeur vend comme nourriture, cela ne m'étonne pas que ces objets en vente prennent certaines odeurs.
- mercibeaucoup...
Ma voix est complètement étouffé par les épaisseurs d'écharpe. Aaaaah elle est tellement belle et elle tient tellement chaud...Aaaaah et elle est si douce...J'ai déjà dit que j'aimais beaucoup cette écharpe ? Je sens mes joues rougir quand j'essaye de poser les yeux sur le docteur. Mais impossible ! Je replonge donc dans la douceur et la chaleur de son cadeau. Aaaah elle sent tellement bon...
- Vous êtes mignonne, toutes les deux. Tenez, prenez ces macarons. Un autre cadeau, mais de ma part !
Mais Sainte Lucy, pourquoi tous les gens de la Capitale sont si gentil ?! Je n'arrive même pas à remercie le vendeur, je prend le macaron et part comme une voleuse. Mes joues deviennent énormément chaudes, et ce n'est pas qu'à cause de la superbe mignonne écharpe.
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Luz ne put s’empêcher de rire à nouveau, un son cristallin dans la fraicheur du matin.
« Vous êtes bien bons avec nous, nous tâcherons d’en faire bon usage. Je ne manquerai pas non plus de conseiller votre échoppe à mes proches ! »
Elle lui offrit un clin d’œil amusé et se tourna à nouveau vers Chrystielle, presque surprise de la découvrir là. Nom d’un gnrgnnnrnn… Elle ne s’y ferait décidément jamais, à ce désarroi qui la saisissait chaque fois qu’elle quittait des yeux la vétérinaire plus de quelques secondes ! Elle mettait ainsi un point d’honneur à masquer son étonnement sous une couche placidité naturelle, comme s’il ne s’était absolument rien passé et qu’elle n’avait pas manqué de la perdre à l’instant.
« Il y en a six, on fait moitié moitié ? »
Progressivement mise à l’aise par la spontanéité candide de sa compagne, Luz en perdait ses tournures de phrase interminables de la cour royale. Elle reprit de droit son bras, tenant pour sa part la boite de macarons de son autre main pour laisser Chrystielle se saisir de la nourriture à sa guise. Elles ne firent qu’une dizaine de pas avant qu’un homme emballé dans des couvertures crasseuses ne tende subitement la main vers elles, le regard mi absent mi fou :
« Un p’tit cristal mes d’moiselles ? La fin des temps arrive… La FIN DES TEMPS ARRIVE ! Sauvez votre âme, donnez-moi des cristaux… On pourrira tous d’main dans la terre ! »
Il n’attendit pas qu’elles réagissent, alerté par le son métallique d’un cristal rebondissant dans l’urne qu’il avait laissé à un mètre de là, sur le sol. Il s’empressa de bondir vers le passant qui avait fait preuve de générosité pour s’égosiller sur son compte au sujet de la fin prochaine du monde. Luz eut un sourire d’excuse à l’égard de Chrystielle pressentant qu’il était nécessaire de mettre des mots sur cette expérience désarçonnante :
« Malheureusement, la Capitale ne réussit pas non plus à tout le monde… »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
Quand je vois l'homme habillé de simples couvertures plus sales les une que les autres, je dois retenir des larmes. Mais comment les gens puissent vivre comme cela ?
Je sens que le docteur Weiss essaye de me pousser plus loin, tandis que l'homme est déjà passé à quelqu'un d'autre. Mais je ne peux décidemment pas le laisser comme ça.
Je me défait rapidement de son bras, et viens me plaquer devant l'homme.
- Monsieur, tenez, prenez donc ces vêtements. Vous allez mourir de froid, sinon !
Je joins le geste à la parole. Je me retrouve donc presque en sous-vêtement dans la rue. J'ai tout de même gardé mon écharpe, hein ! Mais adieu manteau, pull et pantalon.
L'homme me remercie grandement. Mais maintenant, je commence à avoir un peu froid. Juste un peu...Je me souviens alors que j'ai pris quelque vêtement de rechange. J'ouvre donc mon sac et en sort une grande robe rouge, ainsi qu'un manteau en fausse fourrure blanche, que j'enfile dans la minute. Avec ça, j'ai beaucoup plus chaud qu'avant !
Je me retourne vers le docteur.
- Je...je suis dé-désolée...Ne pou-pouvais pas rester sans....sans ri-rien faire...
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Ah qu’il était beau de découvrir une âme restée pure malgré les avancées de la civilisation et le dédain généralisé qui s’était installé à la Capitale ! Déjà, la foule alentour observait les agissements de Chrystielle avec de grands yeux ronds, et une adolescente avait même sorti son cadre magique pour conserver une preuve de ce qu’il venait de se passer. Peut-être la jeune vétérinaire finirait-elle dans la presse le lendemain… ? … Probablement pas, puisque les témoins l’oublièrent sitôt qu’elle se tut et qu’elle rejoignit Luz, comme si elle n’avait jamais existé. La perplexité se lisait sur leurs traits et la petite citadine allait se demander le soir même ce que foutait la photo d’une illustre inconnue dans son cadre magique, s’en amusa Luz. Au moins n’avait-elle jamais été tiraillée par des élancements de biens communs pour sa part, ni assez bonne ni assez mauvaise pour cela – juste indifférente au reste du monde en réalité.
« Vous avez bien fait, lui dit-elle pour autant, davantage pour la rassurer. Votre geste vous honore d’autant plus que le pauvre homme ne se rappellera vraisemblablement pas de vous ! Sauf si… Conserver un objet que l’on sait vous appartenir aide-t-il à contrer votre pouvoir ? »
Elle était sincèrement curieuse. Elle espérait que des failles existaient dont Chrystielle puisse se servir pour conserver tout de même un cercle familial proche.
« Nous arrivons, lui précisa-t-elle en désignant l’immense bâtiment qui se dessinait au bout de la rue. Je vous propose de visiter nos locaux puis de nous installer en terrasse. Nous serons certes dérangées par l’animation ambiante, mais il me semble important que vous ayez un avant-goût de notre communauté enthousiaste. »
Le hall principal, celui qui n’était pas dédié aux urgences mais à l’entrée du personnel et des personnes qui disposaient de revendications administratives, trônait dans la rue de toutes ses couleurs splendides. Une nuée de personnes s’affairaient déjà dans cet espace, s’interpellant ou se saluant à cette heure de la matinée.
« Des commerces se sont également installés en face, peut-être attirés par nos activités. »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
- Non...malheureusement, je...personne ne peux déjouer mon pouvoir...
Et c'est bien dommage ! J'ai dû apprendre à vivre avec : dire bonjour de loin, ne toucher personne...C'est normal pour moi, mais j'ai toujours encore un peu de mal...
- Maman m'entend arriver, donc cela ne lui pose pas de problème. Et pour mon père, c'est comme une sixième sens, il sait toujours quand je suis là. Mais...Je...je pe-peux faire ça...
Je me concentre en tenant fermement le bras du docteur, et puis la magie s'opère. Pas de grand changement sur elle, cela va de sois, mais on peut déjà voir les résultats.
- Personne ne peux vous voir également...Maintenant, vous êtes aussi invisible que moi !
Certaine personne se retourne, et se demande avec qui je parle. Aaaah, c'est donc comme ça que les gens regardent mes interlocuteurs ? C'est très rigolo !
Après cette petite démonstration de pouvoir, nous rentrons dans le hall d'un bâtiment. Qu'est-ce que c'est grand ! ET QU'EST CE QUE C'EST BEAU ! La pièce est assez immense, mais il y a beaucoup de passage. J'essaye de me coller le plus possible au docteur, pour ne pas me faire bousculer.
Un peu au fond, on peut apercevoir une cheminée, d'où quelques chaussettes décorées avec soin y tombe.
- Aïe !
Comme je pouvais m'y attendre, quelqu'un met rentrer dedans. Mais cette fois-ci, bien accrochée au bras du docteur, je ne tombe pas. Miracle ! Mes fesses sont sauver. Quand je me retourne, l'homme ne me prête aucune attention. Il ne se demande même pas ce qu'il a heurté. Non, il continue son chemin, comme un somnambule. Bizarre...
Luz WeissCroc de foudre
Informations
Luz était tout bonnement fascinée. Elle n’avait jamais fait l’objet d’un semblable pouvoir et découvrait pour la première fois la sensation d’être oubliée du monde, elle qui était plutôt d’ordinaire taillée pour prendre la parole en public et se faire voir. Quelle étrange sensation ! A petite dose et de manière provisoire, ce pouvoir était d’une puissance exquise. Le nombre de bêtises innombrables que Chrystielle était libre de faire sans que la justice ou quiconque puisse mettre la main sur elle ! Elle ne savait plus trop où elle avait lu ça, mais un grand pouvoir impliquait décidément bien de grandes responsabilités… Heureusement que la jolie vétérinaire était aussi douce qu’un chiot et d’une absence totale de sournoiserie. Enfin, de ce qu’elle pouvait constater. Peut-être cachait-elle un monstre obscur sous cette apparence aimable et timide, mais Luz en doutait fortement.
« Nous avons fait installer quelques décorations en prévision du Solstice 1001, cela ravie les patients. »
Elles traversèrent le hall pour déboucher sur l’immense cour intérieur qui reliait les différents bâtiments. Des ponts suspendus et des chemins pédestres directs permettaient d’aisément contourner l’eau paisible qui avait été créée au centre sous la forme d’un étang. Des poissons colorés aux multiples reflets s’y chamaillaient sans discontinuer.
« Nous devons encore faire poser des bancs ici et là suite à de nombreux retours du personnel. Comme vous pouvez le constater, notre travail est loin d’être terminé et beaucoup d’arrangements et d’installations doivent encore être effectués. »
Elle lui désigna par leur nom les multiples bâtiments qui se dressaient autour d’elle, divisés par types de médecine.
« Le dernier est alloué au personnel administratif. Vous voyez, nous avons fait l’acquisition d’un matériel magique haut de gamme auprès de la compagnie Murmevent dont vous pourriez aussi bénéficier gratuitement grâce à nos financements. »
Elle lui montrait l’imposant matériel qui se devinait de l’extérieur derrière la vitre d’une fenêtre.
« Docteur Keyser, si vous n’aviez pas de limite financière et tous les moyens à votre disposition, comment verriez-vous l’établissement vétérinaire de vos rêves ? »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
Le docteur Weiss me fait la visite en m'énumérant tous les noms des différents bâtiments que nous pouvons voir. Mais je dois bien l'avouer, je n'y prête pas beaucoup d'attention. Je suis complètement subjuguée par la beauté du lieu. Comment un endroit aussi magnifique peut exister en plein coeur de la Capitale ? Est-ce la norme ? Peut-on en voir d'autre ?
Je m'intéresse aussi particulièrement à l'étang que je peux voir en contrebas. Hoooo ! Que c'est tout jolie ! Il y a du vert ici et là, mais toujours pas assez pour me rappeler mon village à moi...
- L'établissement de mes rêves ? Je...je dirais...
Je regardais autour de moi, espérant trouver une source d'inspiration.
- Un endroit chaleureux, tout d'abord. Il faut que les clients et les familiers se sentent à l'aise. Un endroit pour qu'ils puissent jouer, se reposer, ou tout simplement être seul. Un endroit où ils seront le mieux traiter, le mieux bichonner.
Je repense à mon établissement. Oui, l'établissement parfait, je l'ai déjà trouvé.
- Calme et sérénité. Pour moi, le meilleur centre vétérinaire doit correspondre à chacune des exigences du familier : luminosité, température, bruit. Un familier anxieux est un familier malade, docteur Weiss.
Nous continuons notre route et nous arrivons à un espèce de croisement bizarre. Je ne saurais dire où je suis, comme j'étais plus concentré par l'architecture que par les sages paroles du Docteur... Une musique se met alors à retentir. Je peux reconnaître quelques instruments, mais pas plus. Mais ce qui est sûr, c'est que je connais cette chanson.
- Ho ! Je la connais ! JE LA CONNAIS !
Et sans comprendre trop ce que j'étais en train de faire, je me retrouve à chanter avec eux, devant les yeux de dizaines de personnes qui vont et viennent entre les couloirs.
- De jolie filles, coiffures en nattes,
Doux flocons blanc sur mon nez écarlate,
Les doux brouillards dans la plaine qui reviennent,
C'est là un peu de mes joies quotidiennes !
Je me retourne vers le docteur Weiss et lui fait de grands signes de la main, étant sûr à 100% qu'elle me voit.
- Allez venez docteur !
Luz WeissCroc de foudre
Informations
« Vous avez une si jolie voix, vous devriez en faire usage plus souvent ! lui répondit-elle avec un rire de gorge heureux. »
Elle trottina plus qu’elle ne marcha jusqu’à Chrystielle, ensorcelée sans qu’elle ne l’ait réalisé par son charme profondément naturel et spontané. Autour d’elles, les soigneurs et les patients leur jetaient des coups d’œil étonnés, masquant pour certains leur surprise en s’inclinant rapidement lorsqu’ils reconnurent la Fondatrice de l’Astre en personne. Que faisait-elle à batifoler autour de l’étang ? Qui était cette jeune femme qui l’accompagnait et qu’ils n’avaient absolument pas vue venir ? Sans hésiter, Luz joignit sa voix à celle de son invitée, savourant au passage les rayons chauds du soleil sur son visage. Celui-ci commençait à poindre timidement à travers des nuages ourlés de neige, peut-être seulement pour quelques minutes de répits.
Lorsque la musique s’étiola puis se tut, la praticienne en chercha la source des yeux : une vieille dame était chaudement installée sur un banc, ses pieds enfournés dans de gros chaussons et un violon contre son épaule dont elle faisait usage avec une grâce quasi féérique. Un dumctopus de bain était posé à côté d'elle et diffusait les autres instruments ainsi qu'un chœur de voix. Elle posait d’ailleurs sur elles un regard bienveillant, visiblement attendrie par les deux jeunes femmes qui devaient avoir l’âge de ses petits-enfants. Luz reconnut la tenue caractéristique des patients en convalescence – une opération peut-être. La vieille dame esquissa juste à cet instant une grimace et étendit la jambe visiblement problématique.
« Mon satané genou ne cesse de me faire souffrir. Il m’arrive de jouer pour me détendre, leur expliqua-t-elle. Cela chasse la douleur. »
Elle esquissa un sourire malicieux et massa son genou fautif. Luz qui avait invité Chrystielle à s’approcher avec elle lui offrit son plus beau sourire.
« Puis-je vous présenter notre future Directrice de la Deuxième branche ? dit-elle sur un coup de tête. »
Elle souhaitait voir comment Chrystielle était capable de sortir de sa chrysalide et de rebondir face à une personne extérieure. Après son merveilleux chant, Luz était persuadée qu’elle avait davantage de ressources que ce que sa timidité apparente laissait voir. La vieille dame posa aussitôt un regard curieux sur la vétérinaire :
« Oh, j’ai un adorable lapillon qui n’est plus tout jeune, comme sa maîtresse. Pourrais-je vous l’amener ? »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
- Puis-je vous présenter notre future Directrice de la Deuxième branche ?
Je regardais le docteur Weiss, grandement étonnée qu'elle dise déjà ça, devant tout le monde ! Je sentais mes joues rougir énormément.
- No-non ! Enfin....pa-pas encore hein...
- Oh, j’ai un adorable lapillon qui n’est plus tout jeune, comme sa maîtresse. Pourrais-je vous l’amener ?
J'ai eu un petit rire nerveux, quelque chose que je n'arriverai pas à maîtriser.
- A....avec plaisir, ma-madame...
Nous repartons toutes les deux, avec la certitude d'avoir déjà une cliente. J'aurai bien voulu lui dire de venir me rendre visite au Village Perché pour son familier. Mais vu son état, je ne suis pas sûr qu'un voyage aussi long lui ferait du bien.
La route ne fut pas longue, car quelques mètres plus loin à peine, un autre patient nous appelle.
- Bonjour mes dames ! Venez faire un petit jeu avec moi, cela ne sera pas long. C'est juste un petit pierre-feuille-ciseau pour passer le temps.
Je connais ce jeu, et c'est vrai que ce n'est pas très long. Je me retourne vers le docteur Weiss pour savoir si elle est d'accord. Avec son avis favorable, nous tendons tous nos mains et d'une même voix (presque) nous crions :
- Pierre, feuille, ciseaux !
Luz WeissCroc de foudre
Informations
« Je promets que je n’ai pas annoncé en douce votre venue à tout l’établissement au préalable, s’excusa-t-elle auprès de Chrystielle lorsqu’un autre patient les aborda. »
Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai. Ce n’était pas elle, mais Salem Heushard qui avait discrètement fait circuler le message parmi le personnel et les patients sous la forme de rumeurs. Impossible ainsi de remonter leur trace et d’identifier la patte coupable de la Direction… Luz n’aurait jamais pris le risque que Chrystielle soit mal accueillie lorsqu’elle désirait si ardemment parvenir à la recruter ! Elle n’avait encore eu aucune réponse positive de la jeune femme, après tout. A demi surprise par l’enthousiasme général des personnes qu’elles croisaient en cette matinée, elle accepta de très bon cœur la proposition qui leur était faite.
« Allons, rajoutons du piquant à ce jeu, le gagnant a le droit d’imposer un défi à la personne de son choix ! »
Elle se plaça en cercle avec eux et deux infirmières s’arrêtent même pour observer leur petit jeu. Ils tendirent tous trois la main et c’est avec une concentration amusée qu’ils donnèrent ensemble de départ des hostilités.
« Pierre, feuille, ciseau ! »
Luz observa son poing fermé, semblable à celui du patient qui avait également porté son choix sur pierre. Chrystielle, quant à elle hé bien… Elle arborait un splendide feuille qui les battait donc tous les deux à plate couture.
« Nous n’aurons même pas besoin d’une deuxième manche, vous nous avez corrigés chère Docteur Keyser ! »
Elle rit et ajouta avec un sourire renard caractéristique :
« Quel sera donc le défi que vous nous lancerez ? »
- Résultat des dés :
- 1-2 : Pierre
3-4 : Feuille
5-6 : Ciseau
Luz 2
Chrystielle 4
PNJ 2
Image de profil : Succès : Cristaux : 1778MESSAGES : 2530COULEUR : #993300InvitéInvité
Informations
Ah mince, pourquoi fallait-il que je gagne ? Bon, en même temps, je préfère donner le gage que de devoir le faire...
- A-alors...
- Non non non...pourquoi j'ai perdu ? POURQUOI ?
L'homme s'énervait de plus en plus, et, sans m'en rendre compte, je me suis endormie. Peut-on vraiment dire endormie ? Non, c'était plutôt une espèce d'évanouissement. Mais comment est-ce possible ? A cause du pouvoir de l'homme ?
Quand je réouvre les yeux, je me retrouve sur des terres enneigées. Au lieu, je peux voir qu'il y a de la fumée. Vient-elle d'une cheminée ? Bizarrement, malgré le froid qu'il doit faire, je me sens plutôt bien, j'ai même un peu chaud avec le manteau que je porte. A côté de moi, le docteur Weiss se réveille également.
- Docteur, tout va bien ?
Je l'aide à la remettre debout, et toutes les deux, nous nous dirigeons vers la fumée aperçue un peu plus tôt.
- Est-ce à cause de l'homme de tout à l'heure que nous sommes là ?
Nous arrivons rapidement à la nature de la fumée. Une petite maison, perdu au milieu de tout ce blanc, nous fait face. Une petite lumière fait penser que la bâtisse est occupée, mais en regardant par la fenêtre, aucune personne n'est en vu. C'est alors qu'un bruit se fait entendre derrière nous. En me retournant, j'aperçois deux traîneaux tirés par deux rennes. Ceux-ci sont remplis de cadeaux en tout genre. Des grands, des petits, des rouges, des bleus et même des jaunes. De l'un de, un gros bonhomme en descend, habillé de rouge et de blanc. Sa longue barbe blanche touche presque le sol.
- Ho ho ho ! Mais que vois-je ? Deux nouvelles invitées ! Mais venez ! Entrez dans mon atelier !
Contenu sponsorisé
Informations
|
|
|
