Sous le coup de l'idée les yeux de Yuduar s'écarquillèrent de surprises. Cette phrase il l'avait oublié depuis belle lurette, c'est tout juste si il avais relevé sa présence après avoir touché le sol de la toute première salle. Il n'était même pas sûr que les autres l'ai entendue à vrai dire. Mais fort heureusement pour eux, petit rat de bibliothèque qu'il était, le savant Cassiel avait eu la riche idée d'immortaliser l'incantation dans son calepin. Un geste de mémoire qui permis d'éclairer la situation une bonne fois pour toute. Ne masquant pas sa joie, Yuduar rassembla ses affaires pour repasser son sac à l'épaule et alla rejoindre les jeunes pouces en attentes au milieu des runes. L'archiviste s’exécuta. Tout se renversa.
L'obscurité à nouveau.
Décidément ça commençait à devenir une sale manie de poireauter pendant des plombes dans le noir en attendant que la terre ferme se fasse ressentir à nouveau. Si leur théorie du portail tenait vraiment la route, cette tour devait dater d'un sacré paquet d'années pour avoir des temps de transit aussi interminable. Yuduar prenait son mal en patience, incapable de définir si Marc-Antoine ou Cassiel étaient à portée de main. La suite ne devrait pas tarder à arriver. Quelle surprise cette fois? Un ennemi? Une énigme? Une découverte? Y'a t-il seulement une fin logique à cette Tour, un point final aussi mystérieux soit-il? Difficile à dire pour le moment. Sans compter que cette fois la phase ténébreuse semblait longue. Très longue.
Trop longue.
Le Capitaine ne sentait pas son corps, n'entendait pas sa voix, n'était que conscience -ou inconscience- dans l'obscurité. Combien de temps maintenant? Ce néant devenait presque insupportable. Est-ce que tout allait bien? Etait-il mort? Cassiel et Marc-Antoine étaient-ils arrivés eux? Impossible de répondre à aucune de ces questions. Quand soudainement une voix s'éleva. Faible. Indistincte. Un homme parle seul. Les intonations ne laissent pas deviner leur propriétaire, ce n'est pas un voix connue par le militaire, aussi murmurée soit-elle. Oui, il pouvait entendre, entendre cette voix et rien que cette voix, rien d'autre, aucun sons, juste cette voix. Pouvait-il parler? Non, aucune bouche, aucun son, juste cette voix. Penser peut-être?
"Vous m'entendez?"
"Ahem... Mon brave?"
"J'ai l'air con là."
"Monsieur?"
"Il dit la même phrase en boucle ce bougre."
"Mon brave, est-ce que vous m'entendez?"
"Zerbah Usla je sais plus quoi!"
"Non pas ça!"
"Marmita, enfin un truc comme ça!"
"Zerbah Usla Machin-là"
"Mardmah oui voila!"
"Mar-A-dmah"
"Mais il le fait exprès ce con."
"Vous m'entendez?"
Ce domaine n'était pas son forte mais son honnêteté était présente, fidèle à lui-même. Il ne savait même pas si la voix mystérieuse pouvait l'entendre, quand bien même il lui semblai de hurler par la pensée à certains moments. En espérant qu'il n'entende pas la moindre pensée d'ailleurs. Manquerais plus qu'il se sente insulté.
HRP:
- Spoiler:
- -Après avoir discuté avec son groupe, Yuduar laisse Cassiel maitre de la formule final.
-Ravi de voir que le plan à marché, il est de retour dans le noir et prend son mal en patience.
-Il attend.
-Il attend toujours.
-C'est long.
-Il entend une voix! Il tente de communiquer avec la voix en "essayant de penser" comme si il voulais entrer en conversation et corriger les fautes entendues. Tant bien que mal.
Une formule magique. C’est précisément ce qu’il fallut aux signes pour s’illuminer de plus belle. L’archiviste avait eu la présence d’esprit de citer les mots entendus plus tôt dans cette tour. Ce charabia en apparence incompréhensible avait donc un sens. En l’occurrence, il permit au groupe d’aventuriers de poursuivre son périple. De nouveau, les trois hommes furent plongés dans l’obscurité. Une obscurité qui leur était dorénavant bien familière. Marc-Antoine, légèrement anxieux la fois précédente, garda son calme. Il savait le processus long et prit son mal en patience. Dans quelques minutes voire heures, ce téléporteur les mènerait vers une autre pièce. D’après les théories de Cassiel, il était peu probable qu’un tel portail puisse les mener à une dimension démoniaque. Rassuré par les dires du savant, le grand blond patienta le sourire aux lèvres. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne se réveille de se mauvais rêve se répétait-il naïvement.
A mesure que les heures passaient, le sourire du de l’Épée s’estompa, laissant bientôt place à une moue désorientée. Il y avait un problème, un pépin quelque part qui empêchait le processus de « téléportation » – en supposant bien sûr qu’il s’agisse de cela – d’avoir lieu. Au loin, à travers cette pièce infinie plongée dans les ténèbres, un murmure était audible. La mystérieuse voix mentionnait des mots compris dans la formule magique citée plus tôt par le rat de bibliothèque, celle-là même qui avait permis de faire s’illuminer les signes. Étant privé de la plupart de ses sens, il ne parvint pas à répondre à ces murmures. A défaut, il se concentra, fit un effort colossal de mémorisation puis esquissa un sourire. La formule magique … Peut-être était-ce la clé. C’est en tout cas ce que la voix tentait de faire comprendre à Marc-Antoine. Ce dernier pouvait citer l’incantation à l’envers. Ou en interchangeant des mots. Bref, il allait s’adonner à son jeu favori : Le « Je fais n’importe quoi en priant pour que ça marche ».
« Zerbah Usla Maradmah Zernih.
Zerbah Uslah Maradmah Zboub. Ah non. Mince. C’est pas ça.
Zernih Maradmah Usla Zerbah. »
S'il fallait continuer, il continuerait. Zernih puis Usla puis Zebah puis Maradmah. Maradmah Zerbah puis Usla et enfin Zenih. Zebah, Uslah puis un mot inventé s’il le fallait. Sans mauvais jeu de mot, l'apprenti chevalier avait l'éternité devant lui. Il n’était pas très doué en mathématiques et avait une flemme monstre de compter le nombre de combinaisons possible avec ces différents mots mais, tôt ou tard, si la solution résidait dans le fait de citer une formule, il réussirait. Du moins c’est ce qu’il croyait. Peut-être que là encore, il fit preuve d’une trop grande naïveté.
- Spoiler:
M-A est dans les ténèbres et se met à réciter les formules dans l'ordre, puis dans le désordre et enfin en faisant un peu n'importe quoi.
- Maradmah dans le bon sens...essayer l'inverse...l'inverse de Zernih, mais dans quel sens?
Il se grattait la tête en entendant ces mots, la voix parlait-elle de l'inverse de Zernih ou bien l'inverse du sens...si seulement il pouvait se rappeler ses connaissances sur cette langue archaïque ça l'aiderait beaucoup.
- Qui que vous soyez, s'il vous voulez vraiment aider, bah il faudra être plus clair parce que là je dis non.
Il détestait ne pas comprendre et les réponses vagues. Hors cette situation remplit les deux critères. Les variables inconnues de leur situations le faisait réfléchir encore plus sur la situation dans laquelle il avait fait tombé ses compagnons.
- Peut-être sommes-nous coincés entre deux dimensions? Je me demande si l'entrée qu'on a ouverte l'es encore justement...
Il continuait de se poser des questions à voix haute, comme si quelqu'un allait lui répondre ou le fait de les énoncer à voix haute l'aidait à se concentrer.
Peu à peu les ténèbres se dissipèrent, laissant place à la lumière. N’émanant pas du soleil, l’intensité des rayons était faible. La lune éclairait le plateau tandis que des voix venaient d’en bas. Par curiosité, Marc-Antoine se pencha et vit ses collègues de la garde prêter main forte aux aventuriers ayant exploré la tour. Il fit des signes de main aux guerriers du royaume, signes qui furent très vite ignorés.
▬ Au moins ils sont là, soupira-t-il.
Il tourna les talons, retourna au centre du plateau et remarqua – un peu tardivement – que ses deux acolytes, eux, n’étaient toujours pas rentrés. Une once d’anxiété gagna le jeune homme. Les présences de Yuduar et de Cassiel le rassuraient. Il ne savait pas quels étaient les prochains obstacles à affronter mais il préférait ne pas avoir à y faire face seul.
Le de l’Épée se gratta la tête et médita de longues secondes. Il imputait son retour aux formules magiques et espérait en son for intérieur que ses collègues s’adonnent eux aussi à cet exercice de style. Il aurait pensé qu’en sortant de cette dimension sombre, il amènerait avec lui ses camarades mais il n’en était rien en vérité.
Etant dans l’incapacité d’entrer en contact avec les deux bougres, Marc-Antoine se contenta d’espérer qu’ils parviennent à trouver la solution par eux-même. De son côté, il cherchait toujours un moyen de redescendre. Il pouvait bien sûr appeler au secours mais doutait d’être entendu. La distance les séparant était grande et les aventuriers revenus de la tour plutôt bruyants. Comme toujours, il ne pouvait compter que sur lui-même. L’interne se frotta les yeux avant de sortir de son sac la fameuse lampe de poche que lui avait confié le garde quelques heures auparavant. Il voulait vérifier une théorie précédemment citée et passa les différents éléments du décor sous cette lumière. Avant toute chose, il fit un signal lumineux aux hommes situés en contrebas dans l’espoir d’être vu. Ceci-fait – et ne sachant pas quelle allait être leur réaction –, il utilisa sa lampe afin d’éclairer la lune puis le plateau ainsi que les signes tracés.
▬ Je vais quand même pas devoir reciter ce charabia ?
Zerbah machin chose. Marc-Antoine se souvenait de la formule et des mots à citer mais préféra s’abstenir de peur de retourner dans ce monde obscur. Il s’agissait peut-être là de de l’unique solution à son problème … Dans tous les cas, pour l’heure, il souhaitait éviter de jouer aux apprentis sorciers. Cela lui avait certes souris jusqu’à présent néanmoins il préférait laisser cette tâche au rat de bibliothèque.
▬ Illumine toi grands signes, ouvre-toi petit portail, escalier viens à moi, sois gentille petite lune.
Allez savoir pourquoi, il se mit à parler seul, quémandant au destin des actions invraisemblables. Comme si sa torche possédait des pouvoirs magiques ou que la lune allait l’aider.
- Spoiler:
Il utilise la lampe pour faire un signal lumineux au garde en bas puis tente d'illuminer les différents éléments du décor en faisant une petite invocation à la lune. Sait-on jamais. Peut-être qu'elle lui répondra /padutoo/
Puis a un moment, le Capitaine se décida lui aussi de se prêter au petit jeux des formules hasardeuses. A force d'entendre les mêmes mots en boucle, les quatre piliers de la formule magique commençaient à s'être inscrits dans sa tête à la manière d'une évidence. Sur la base d'une chanson de taverne propre à faire danser n'importe quelle assoiffé, il poussa ce que son esprit pensait être une chansonnette au ton ma foi plutôt juste.
"Zernih, Usla Maradmah, Zerbah!
Usla, Usla, Maraaadmah, Zernih, Zerbah!
Maradmahmaradmahmaradmahmaradmah USLA ZERNIH zerbah!
Zerbah Maradmah Usla Zernih!
Zernih Zerbah Usla Maradmaaaaah
Usla Zerbah, Zernih Maradmaaaaah
Zerbah Zernih, Maradmah Zeerbaaaah
ZERNIH MARADMAH, USLA ZERBAH!"
La chansonnette alla bon train, animant la journée du Capitaine au sein de ces abysses interminables. Quitte à poireauter dans le vide, autant le faire en chantant. Si en plus de ça une bonne vieille mousse pourrait apparaitre devant lui pour gratifier son gosier de ses bulles rafraichissantes, là ce serais parfait. Au moins tout cela réclamait moins d'effort que de devoir foncer tête bêche face à un Kerberus Alpha remonté d'avoir été réveillé au milieu de sa sieste. Toujours voir la vie du bon côté comme dirait l'autre.
HRP:
- Spoiler:
- -Perdu dans les ténèbres et sans réponses de la voix qui murmure, Yuduar se tait.
-Il attend à nouveau, on ne sais jamais.
-Au bout d'un moment, ça devient encore long en fait.
-Du coup il se décide à pousser la chansonnette en mettant les mots dans tout les sens pour voir si ça fait bouger quelque chose!
- Advienne que pourra...
Il commença à prononcer la formule, mais il en dit deux: la première fois en inversant des mots et l'autre fut la même qu'il avait prononcée pour entrer. Il n'aimait pas trop le toit de la tour, mais au moins l'air libre lui ferait du bien.
Évidemment cela n’avait pas fonctionné. La lune avait ignoré ses demandes. Marc-Antoine observait les autours dans l’espoir de dénicher un indice ou un moyen de descendre mais il ne vit rien de tel. Il resta là de longues, très longues, minutes. Le jeune adulte commençait à avoir faim. Il sortit donc de son sac un morceau de viande séché qu’il engloutit en un temps record puis prit une grande inspiration. L’épéiste était seul dorénavant et ne pouvait plus compter sur ses acolytes pour l’assister ou le conseiller. De fait, il lui fallait faire preuve de bon sens et prendre les décisions qui s’imposaient.
Les hommes en contrebas avaient répondu à ses signaux luminaux par d’autres signes. Si cela avait eu pour effet quasi immédiat de donner du baume au cœur au de l’Épée, il déchanta vite en constant que rien de concret n’était fait pour l’aider. D’un naturel bougon, il se mit à pester :
▬ Évidemment, personne parmi ces gens-là ne sait voler ou ne peut se transformer en dragon. Évidemment. Ils ne servent vraiment à rien. Paie tes sauveteurs.
Pour lui, il était tout bonnement hors de question de sauter. Aussi, il continua ses recherches, encore et encore, inlassablement. Jusqu’à ce que jaillisse de nulle part ses deux camarades qu’il pensait disparu à jamais. Cassiel et Yuduar étaient parvenus à quitter la dimension ténébreuse afin de retrouver le monde réel. Soulagé, Marc-Antoine poussa un long soupir avant de présenter la situation au capitaine ainsi qu’à l’archiviste.
▬ Vous voilà enfin. Je suis presque heureux de vous voir ici.
« Presque » car en soi, leur présence ne réglait rien. Ils étaient toujours bloqués et, ça, Marc-Antoine ne tarda pas à leur faire comprendre :
▬ Cela fait plus d’une heure que je cherche un moyen de redescendre. Je pense qu’il n’y a rien, pas de trappe, pas de passage secret, pas d’escalier magique qui va apparaître de nulle part. Il y a des lumières en bas. Je leur ai fait signe mais … Je ne crois pas qu’ils viendront nous chercher. Ils doivent juger la manœuvre trop risquée.
Un tantinet pessimiste, Marc-Antoine estimait que les membres de la garde étaient fréquemment considérés comme « du matériel périssable ». Le prince n’était plus avec eux et il voyait mal un capitaine ou un haut gradé envoyé des sauveteurs pour eux.
▬ Je crois qu’on doit …
Il déglutit difficilement avant de plonger ses yeux dans le vide.
▬ Sauter.
Marc-Antoine ne voulait pas le faire. En soi, il était tout à fait possible de rester ici quelques heures de plus en espérant l’arrivée de secours.
▬ J’ai vraiment mais alors vraiment pas envie de le faire.
Vraiment. Pourtant, il le fallait. Il aurait aimé parvenir à une autre conclusion mais c’était la seule issue qu'il voyait. Leur stock de vivre n’était pas infini. Le trio ne pouvait simplement rester là et faire comme s’ils avaient l’éternité devant eux.
D'un côté ... Il y avait une forêt, des arbres. Peut-être que les feuillages pouvaient retenir leur chute ?
▬ Capitaine ?
Écouter les instructions de ses supérieurs n'était pas dans ses habitudes mais il consentit à faire une exception pour cette fois. En espérant bien sûr que le danseur du nord ait une idée digne de ce nom, digne d'être écoutée.
- Spoiler:
M-A fait un rapport à ses collègues. Il flippe et ne veut surtout pas sauter mais bon. Il se doute que c'est la seule solution et attend les instructions de Yuduar.
Quelques instants? Le ciel était désormais noir du manteau de la nuit, la lune haute dans le ciel, rien à voir avec le temps qu'ils avaient laissés en suspend avant leur petite escapade dans les ténèbres. Un regard circulaire autour de lui suffit a repérer Marc-Antoine qui était déjà présent. Puis, a peine l'espace de quelques secondes après, la silhouette de Cassiel se matérialisa à son tour. Ils étaient de retours, tous, entiers, valides.
La flegme naturelle de la recrue officia en guise de salut et le Capitaine répondit d'un large sourire habituel. Il était content de retrouver ses gars, content de voir que personne n'y avait laissé la vie pour le moment. Le jeune garde partagea ses observations, arrivé ici depuis apparemment plus longtemps qu'eux. Ce qui impliquait directement qu'il avait trouvé la solution à la sortie plus rapidement aussi, un bon point pour sa vivacité d'esprit. La situation était sommes toutes assez simple: rien n'avait changé, ils venaient simplement de perdre plusieurs heures à errer sans but dans les ténèbres, une patrouille d'hommes était en bas de la Tour, ils venaient de répondre aux signaux de Marc-Antoine par la positive. Aucune nouvelle alternative, aucun cercle de téléportation en plus, aucune ouverture, rien.
Les trois hommes firent un sommaire tour des environs pour s'en assurer mais le constat fut très vite dressé. Lorsque Marc-Antoine aborda l'idée de sauter, son ton hésitant et à demi-mot indiqua clairement la couleur quant à son vrai ressenti face à sa propre idée. Puis, contre toute-attente, son attention se dirigea vers Yuduar pour attendre les directives de son supérieur. Une attitude qui ne lui ressemblait pas depuis le début de leur aventure. Le capitaine accusa gravement le regard rempli de questions du jeune garde, soupira puis marcha jusqu'à son sac qu'il avait posé vers le centre du plateau de pierre.
"Je dois dire que... les idées commences à me manquer aussi. Nous sommes dans une impasse, les runes et la formule formaient notre dernière carte à jouer et elle nous à menée dans un cul de sac de ténèbres." s'accroupissant devant son bagage, il dénoua la corde qui liait le tout et s'affaira à chercher le dernier acteur en qui il avait encore foi "La seule alternative que je vois serait de trouver un autre point d'entrée en façade de la tour. Une fenêtre, un balcon, une coursive, quelque chose." il extirpa une corde. Longues de plusieurs mètres elle serait insuffisante pour permettre la descente complète de la tour. S'en suivit une tête grappin qu'il attacha à l'un des bouts "Voila ce que je vous propose. On en arnache un, on fixe la tête au niveau d'une rainure et les deux autres restent en haut pour sécuriser une descente en rappel." relevant la tête de son sac il scruta ses deux compères avec un air partagé entre gravité et malice "De là on tourne autour du plateau, on cherche, on avise. Si un rebord se montre suffisamment large, on peut envisager de se regrouper et de tenter encore plus bas et ainsi de suite. Je vous proposerai bien d'être celui qui jouera avec le vide mais je suis aussi le plus lourd de nous trois. Mais si aucun de vous deux ne se sent d'y aller je le ferais."
Et sur ces mots il se releva, corde en main, prêt à en découdre.
"Après si vous avez d'autres idées qui n'impliquent pas le risque de faire une chute libre de cinquante mètres, je suis toujours preneur."
Ce ne serait pas sa première descente en rappel à jouer avec la mort à dire vrai mais ce serais la première fois que deux enfants d'a peine vingt ans assureraient ses arrières pendant qu'il se rit du vide. Si seulement l'un d'eux était pourvu du don de lévitation, l'affaire en serait bien plus simple. Il eu un pincement au coeur à cette idée et l'image de sa fille lui vint en tête. Quelques jours avant de partir en mission pour découvrir les secrets de cette tour, une lettre de ses parents lui était arrivé à la Caserne de la Capitale. Yanesh venait de découvrir son pouvoir: celui de voler. Ironie du sort.
HRP:
- Spoiler:
- -Yuduar arrive sur le sommet de la tour, heureux de retrouver ses compagnons.
-Après avoir partagé les informations de Marc-Antoine, il fait un tour pour envisager d'autres solutions possibles.
-Il termine en proposant la suivante: accrocher quelqu'un avec la corde et le faire descendre en rappel le long de la façade en recherche d'un éventuel passage ou mécanisme.
- C'est vrai que de passer par-dessus bord semble être la seule solution que l'on est pour maintenant. Je commence à être à cours d'idées aussi.
Au moins, le Capitaine Al Rakija semblait avoir eu une idée intéressante, mais dont la perspective terrifiait le jeune archiviste. Juste se remémorer le vide aurait suffit à le faire frissonner. Le plus loin il s'en tenait, le mieux il se portait.
- De cette hauteur, je ne serais d'aucune aide, il vaudrait mieux que Marc-Antoine y aille.
Il s'en voulait un peu de lui imposer ça, mais autant utiliser celui qui avait le plus de chances de réussir non? Il se réconfortait avec cette idée.
- Je serais plus utile ici qu'en bas.
C'est ainsi que tout fut décidé et que le plan se mit en route. Bientôt, le jeune garde avait les pieds qui pendaient dans le vide de la nuit avec seulement deux paire de bras pour le retenir.
- HRP:
- Cassiel est d'accord avec le plan de Yuduar, mais son vertige l'empêche de descendre et c'est donc Marc-Antoine qui s'y collera. Après Préparation, Cassiel et le capitaine le font descendre...
Le de l’Épée ne souhaitait pas descendre mais comprit bien vite que c’était leur meilleure option, voire même leur seule option en vérité. Étonnement, le plan du capitaine n’était pas si mauvais. Comme il le soulignait lui-même, la manœuvre n’était pas dénuée de risque mais avait-il vraiment le choix ? Après avoir écouté ses collègues puis pesé le pour et le contre, Marc-Antoine accepta de descendre le premier. Sans être plus léger que l’archiviste, il était assurément plus habile de ses mains que ce dernier. Le jeune homme avait l’habitude de l’escalade et s’était déjà adonné à cette activité en plein air la semaine passée – avec Terry notamment, au détour d’un voyage ayant mal tourné.
Il prit ses dispositions afin d’être retenu en cas de pépin puis commença la descente. La corde ne mesurant pas cinquante mètres, Marc-Antoine scruta du regard la moindre pierre, espérant trouver un mécanisme ou un passage. Entre deux prises, il tâtait la roche, observait en bas. Ses yeux passaient grossièrement en revue la totalité des murs qui composaient cette tour.
L’ouverture tant recherchée, le de l’Épée ne la manqua pas. Il leva les yeux au ciel et, avant de s’y engouffrer, hurla à ses camarades :
▬ IL Y A QUELQUE CHOSE ! UN PASSAGE. JE VAIS VOIR DE QUOI IL EN RETOURNE. DESCENDRE N’EST PAS SI DIFFICILE EN VÉRITÉ. VOUS DEVRIEZ Y ARRIVER CAPITAINE. FAISONS DESCENDRE L’ARCHIVISTE MAINTENANT.
Et sur ces mots, l’apprenti garde rejoignit la terre ferme. Il défit les nœuds autour de sa taille puis chercha du regard un élément pouvant faciliter la descente de Cassiel. Malheureusement, il n’y avait rien de tel à disposition, ni échelle, ni quoi que ce soit du genre. Juste un puits et des ruines. Cet élément du décor attisa la curiosité de Marc-Antoine. Il se montra néanmoins patient et fit le nécessaire pour permettre à Cassiel de redescendre en toute sécurité. En effet, il maintint l’extrémité de la corde fermement puis hurla quelque chose qui sonnait à ses oreilles comme étant étonnement familier :
▬ C’EST BON POUR MOI. CASSIEL. C'EST A TON TOUR !
Yuduar tenait la corde en haut, Marc-Antoine en bas. L’archiviste n’avait rien à craindre. Il n’avait même pas besoin d’escalader en vérité. Il lui suffisait de descendre le long de cet épais fil tendu. Pour sa part, le Capitaine allait devoir trouver un élément du décor permettant de fixer la corde au plateau s’il voulait utiliser la même technique de descente. A défaut, il lui suffirait d’escalader. Ce n’était pas impossible pour un homme de son agilité.***
Une fois tous ce beau monde en bas, l’attention de Marc-Antoine se porta de nouveau sur le puits.
▬ Je ne sais pas pourquoi, je sens que si nous le touchons ou si nous nous approchons trop, il va nous arriver des misères.
Il aurait pu être lumineux, blanc, doré à la limite mais en l’occurrence il était sombre et austère. Cela ne présageait rien de bon pourtant le chevalier – qui n'était pas spécialement vaillant – fut le premier à s’en approcher. Il y avait peut-être quelque chose au fond du puits. Un moyen de descendre plus encore. Dans tous les cas, Marc-Antoine fit quelques pas et s'approcha de la masse noire. Il se pencha, comme pour en voir le fond. Ou comme pour y trouver quelque chose. Quelque chose qui, peut-être ne lui plairait pas.
- Spoiler:
Il aide Cassiel et Yuduar à descendre puis s'approche. Il se penche vers le "puits" afin d'y voir quelque chose.
- B-bon...s'il le faut
Avec l'aide du capitaine, il se prépara a descendre rejoindre le De l'Épée tout en commençant à s'imaginer des scénarios improbables. La descente commençait et il regardait obstinément droit devant lui. Ce fut définitivement plus long que le trajet de Marc-Antoine, mais le Shaitan ne voulais prendre aucun risque quant à sa sécurité dans ce genre d'environnement. Finalement, au bout de plusieurs minutes qui lui semblèrent une éternité, il arriva à la hauteur du garde et ce qu'il vit le fit se crisper encore plus: le De l'Épée se tenait debout grâce au rebord d'un mur effondré. S'il avait pu faire une syncope, il l'aurait sûrement fait.
- Est-ce vraiment prudent?
Aidé par le De l'Épée, il se hissa sur le rebord en s'agrippant presque au mur comme à une bouée de sauvetage. Il ne manquait plus que le capitaine. Il ne regardait rien d'autre que l'horizon pour ne pas être tenté de regardé en bas. Dans la position précaire dans laquelle il se tenait, il préférait ne pas commencé à paniquer pour de bon.
- Est-ce que tu vois quelque chose?
- Spoiler:
- Cassiel descends et attends que Yuduar descende en étant pas bien
Les musclés bandés par l'effort, coup par coup le premier passage se fit sans trop d'encombre. De temps à autres les cris fusaient pour échanger les informations, s'assurer de l'état de l'un ou de l'autre. Yuduar prenait très à coeur de faire en sorte que les deux jeunes se sentent en sécurité à travers cette épreuve plutôt délicate. Jusque là tout se passait pour le mieux.
Au bout d'une poignée de minutes, un mou se fit sentir au niveau de la corde. Marc-Antoine venait de poser pied sur un rebord effondré de la tour qui pouvait permettre au groupe d'organiser une descente groupée pour ensuite aviser de la suite des événements. Le blondin assura sa position, détacha la corde qui le maintenait jusque là et assura une tension stable pour que l'archiviste puisse se laisser guider jusqu'à lui. Avec Yuduar à l'autre extrémité, Cassiel n'aurait que peu d'effort à fournir pour s'assurer une arrivée certaine. D'une tape d'encouragement entre les omoplates, le Capitaine Al Rakija tenta de rassurer le jeune homme dont le regard fuyant commençait à lourdement hésiter. Quelques mots furent échangés, son grand sourire soutenu par ses yeux brillants de vaillance, la jeune tête blanche se décida à lui aussi prendre son courage à deux mains pour rejoindre son camarade de la garde.
Ce fut enfin au tour de Yuduar d'y aller.
"Marc-Antoine, assure la corde de ton côté et trouve un appui solide, je vais m'arnacher et descendre en escaladant la façade!" un appel qui fut retourné par l'affirmative et qui donna le départ du Capitaine.
La corde nouée autour de la taille, la tête grappin accrochée à sa ceinture, sac sur le dos, Yuduar entama sa descente. Jambe dans le vide, assis sur le bord du plateau, l'appel de la hauteur l'attirait avec force vers le plancher des vaches. Il avait déjà fait pire, certainement par le passé, mais ce n'était jamais une expérience des plus agréables de savoir qu'il allait risquer sa vie à la moindre mauvaise prise. Puis il se retourna et d'une torsion de reins, aggripa l'angle du plateau. Une pierre après l'autre, lentement mais surement, l'agilité native du capitaine se faisait ressentir au rythme de sa descente. A un moment son pied dérapa, dégageant une nuage de poussière qui alla se perdre dans le vide de la nuit, un juron, une tension, puis la descente repris son cours.
Au bout de plusieurs longues minutes, il arriva enfin à bon port sur le rebord du mur effondré. Avec presque un mètre d'épaisseurs, les pierres usées par le temps offraient un repos salvateur et une vue imprenable sur l'intérieur et l'extérieur de la Tour.
"Bien, nous y voila. Alors qu'es-ce qu'on a de beau là-dedans..." Yuduar se pencha vers l'intérieur obscur en plissant les yeux "Bordel c'est presque aussi noir que les ténèbres du portail bizarre de tout à l'heure." reportant son attention sur les deux comparses avec lui, les questions se bousculaient dans ses yeux d'ambres "Hm, ça n'as aucun sens. Je ne sais pas combien de personnes sont passés dans cette tour depuis le début de la journée mais on ne doit pas être loin d'une centaine. Or nous n'avons croisés aucun groupe et pourtant les salles où nous sommes allés étaient de belle taille. Même de cette hauteur... On devrait apercevoir une trace d'architecture quelque part, impossible de loger autant de monde avec un vide si creux." Un silence posa sa chape de plomb quelques instants, brisé par le claquement de langue du gradé "J'ai une idée, Cassiel prêt moi un bras le temps que je fouille s'il te plait." installant son sac entre ses jambes, il se pencha pour extirper un étrange objet "Un Folumière, avec ça on devrait y voir plus clair là-dedans. Ecartez vous un peu on sais jamais."
L'objet en question ressemblait à un étrange bâton grisâtre, épais et long d'une vingtaine de centimètres. D'une main ferme et assuré, Yuduar secoua vivement le tout et le cogna contre la paroi intérieur pour ensuite le lâcher dans le vide. Aussitôt, deux généreuses flammèches aux couleurs vives fusèrent de chaque côté du bâtonnet qui chuta librement dans l'obscurité de la mystérieuse tour.
Avec un peu de chance, un nouvel élément allait apparaitre pour résoudre cette énigme.
HRP:
- Spoiler:
- -Yuduar assure la descente de Marc-Antoine puis celle de Cassiel.
-Il s'affaire à escalader la façade pour rejoindre les deux autres sur le rebords.
-Face au vide, il fait part de ses étranges réfléxions sur ce qu'il imaginais de la structure interne de la Tour.
-Il décide d'utiliser l'un de ses trois bâtonnets alchimique pour éclairer la voie, dans l'espoir de voir apparaitre une solution moins dangereuse.
▬ Pas grand-chose, non. C’est noir. Très noir.
Yuduar se pencha à son tour puis énonça des évidences. En effet, cette tour avait abrité des centaines et des centaines d’aventuriers. Des salles toutes plus vastes les unes que les autres avaient été explorées. Tout ceci n’était pas compatible avec ce vide qui s’offrait à eux. Marc-Antoine resta pensif un long moment et vit son supérieur faire usage d’un bâton d’alchimiste. Curieux, il plongea de nouveau ses yeux dans la masse sombre. Le puit s’illumina tandis que l’item poursuivit sa chute. Il vint finalement rejoindre le sol après dix bonnes secondes de descente.
▬ Hm. C’est sombre et austère mais le bâton a survécu. Au fond … C’est … Un sol. Je pense qu’on peut descendre. Doit bien y avoir vingt ou trente mètres. Ça ne va pas être évident mais c’est faisable. Allons-y, regagnons le campement.
Marc-Antoine et ses acolytes s’affairaient. De la même façon qu’ils avaient dévalés les vingt premiers mètres afin d’observer le puits obscur, ils descendirent le long de la tour. Il faisait nuit et la fatigue commençait doucement à gagner l’apprenti chevalier. Il n’était pas évident de descendre sans risque mais Marc-Antoine avait escaladé d’autres murs, plus humides, plus haut et avec des prises moins espacées. Après une bonne demi-heure de manœuvre, Marc-Antoine regagna la terre ferme. Il était le premier de son groupe à s’être attelé à la tâche et convia Cassiel à faire de même.
Une fois en bas, il tourna les talons, se frotta les yeux puis balaya les environs du regard. La tour était en ruines, et ne paraissait en rien magique. Pourtant il était catégorique, ce qu’il avait vu n’était pas le fruit de son imagination. En tout et pour tout, il avait dû passer quelques heures dans une autre dimensions ténébreuses. De la même façon, il avait entendu un homme parler distinctement. La voix en question appartenait-elle à un individu retenu prisonnier ? Quoiqu’il en soit, il lui fallait garder en mémoire le moindre détail afin d’en faire part aux autorités compétentes.
Ses deux collègues ne tardent pas à le rejoindre encore une fois. Il poussa un soupir de soulagement et demanda :
▬ Nous sommes revenus sur la terre ferme. Ce n’était pas gagné mais nous l’avons fait. Je pense que nous aurons des choses à consigner et des rapports à faire.
Cassiel en particulier allait avoir un travail monstre. Des centaines d’aventuriers avaient explorés les lieux. Tous n’avaient peut-être pas fait de séjour dans la dimension ténébreuses néanmoins, Marc-Antoine se doutait qu’il y allait avoir un travail de recensement considérable à effectuer. Chaque témoignage avait son importance. D’ailleurs, par curiosité, il souhaitait recueillir ceux des autres membres de la garde ayant foulé le sol de la tour.
- Spoiler:
M-A descend de la tour à la dur. Une fois en bas, il cause et songe à voir ses collègues de la garde (au campement) afin d'écouter les aventures des gens, comparer leurs histoires, etc.
- C'est la dernière ligne droite.
Il repensait aux mots du capitaine Al Rakija alors qu'il s'efforçait de descendre les derniers mètre derrière Marc-Antoine. Cette tour était définitivement pleine de surprises et il faut dire que son ascension n'avait pas été de tout repos. Il lui faudrait les autres témoignages des autres aventuriers y ayant pénétré pour voir s'il y avait eu des similitudes dans ce qu'ils ont vécus ou si cette était encore plus mystérieuse qu'elle ne le laissait penser.
- J'espère seulement que les autres groupes s'en sont sortis aussi, je vais avoir besoin de compiler leurs témoignages sur la tour. Le boulot n'est pas terminé pour moi.
Son grand-père lui avait confié cette tâche et il espérait seulement pouvoir ramener des pistes intéressantes sur cette tour et sur la civilisation dont elle est originaire dont ils ne savent que peu de choses. Il s'étirait un bon coup en baillant.
- Bon du coup, il est par où le campement déjà?
- HRP:
- Cassiel descends à son tour avant de discuter avec M-A et Yuduar sur la suite des choses et demande où se trouve le campement.
Ainsi débuta la longue descente, chacun arnaché à la manière d'alpiniste à la petite semaine, évoluant de prises en prises, de rebords en rebords. Marc-Antoine menait la marche, Cassiel était sécurisé au milieu tandis que le Capitaine était bon dernier. Tous éreintés, la fatigue commença à se faire entendre au rythme de ahanements essoufflés. Le capitaine particulièrement demanda une courte halte afin de réajuster son plastron qui avait tendance à lui remonter sur le cou et à faire pression sur les blessures qu'il avait reçu du Kerberus.
Une petite heure défila, les torches en contre-bas se firent plus rare. Puis finalement le sol, ferme, naturel, de terre d'herbe et de glaise, se fit sentir sous leurs pieds. Ils étaient arrivés à bon port et en un seul morceau.
"Ma foi, j'espère aussi que les autres s'en sortiront ou s'en sont sortis." annonça Yuduar en s'étirant, le front plissé de fatigue. Il regarda la tour aux côtés de Marc-Antoine, une moue sceptique sur le visage "En tout cas on a fait du bon boulot. Étrange pour sûr mais on pourra pas chercher plus loin pour ce qui est d'aujourd'hui." ajustant son sac de voyage chichement rempli il balaya la foret autour d'eux et aperçu quelques flammèches de torches au loin "Le campement doit se trouve un peu plus loin vers l'ouest, par là-bas. Continuons dans notre élan pour rentrer reposer nos carcasses."
Le petit groupe des trois hommes se mit en marche d'un pas mesuré, la fatigue commençant à peser lourd sur les jambes. Un silence pensif s'installa l'espace de quelques minutes, d'une qualité reposante avec les seuls bruits de la nature en toile de fond. Savourant l'instant, Yuduar respira l'air frais à plein poumon en se sachant désormais en sécurité.
"Je tenais à vous féliciter messieurs, que ce soit contre le Kerberus ou dans nos recherches, vous avez été vaillants. Je tenais à vous le dire." déclara t-il en se rapprochant pour poser une main amicale sur chacune des épaules des deux jeunes qui l'avait accompagné dans cette étrange aventure "J'espère que la viande est déjà entrain de tourner sur les broches et que tout les fût ne sont pas déjà vides. On a une journée à célébrer! Je compte aussi passer par les quartiers du Roi pour vérifier que le Prince soit bel et bien rentré au bercail." a la fin de sa phrase, son rire communicatif repris le dessus "La soirée s'annonce chargée mais au moins ça devrait se passer sans Alpha au détour d'une tente ou de voile de ténèbres en chemin pour se remplir une bière, ahahaha!"
Les flammes des torches en face d'eux étaient de plus en plus proche, surement une patrouille d'homme de la garde qui venait surveiller les pourtours de la Tour. L'heure était bientôt au repos, enfin.
HRP:
- Spoiler:
- -Après le fail du Folumière, le groupe décide de redescendre pour de bon!
-Une fois en bas, Yuduar partage de vagues observations et indique la décision approximative du camp.
-Puis ça blablate en chemin tout ça tout ça.
-ROLL THE ENDING!