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Confusion [pv Arya]
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Les caresses de Newt semblaient avoir raison du sommeil d'Arya, qui ouvrit doucement les yeux. Le brun reposa son regard sur la jeune femme avec un petit sourire. Arya se réveilla pleinement avant de le regarder, soufflant un petit bonjour.
- Bonjour, fit-il avec un grand sourire.
Elle se blottit brusquement contre lui, comme une enfant qui ne voudrait pas voir son calin raccourci. Newt déposa un baiser dans ses cheveux avant que la jeune femme ne s'empresse de lui demander quand devait-il partir en faisant glisser son doigt sur le torse de l'héritier, qui n'avait plus aucune envie de bouger. A vrai dire Newt n'avait pas vraies obligations pour la journée, il n'était pas en charge de quoi que ce soit, peut être seulement devait-il passer au port récupérer les comptes des marchands marins pour le compte de la trésorerie, qui passait par un contrôle du gouverneur.
Mais sans même avoir eut de réponse, la jeune femme s'éloigna brusquement de lui, se redressant quelque peu. Sans la connaitre profondément, Newt comprit rapidement qu'il s'agissait d'un caprice et qu'elle préférait avoir le contrôle. Il se redressa et s'adossa à la tête de lit.
- A vrai dire je crois que je dois seulement passer au port en fin de journée. C'est tout. Nivom n'a pas besoin de moi pour aller voler, donc je n'ai aucun impératif.
Il s'approcha subitement d'Arya pour lui voler un baiser rapide, et s'éloignant doucement, il souffla presque contre ses lèvres avec un sourire taquin :
- Après, si tu veux que je m'en aille...
Au moins, elle avait le choix.
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Confusion
feat. Newt d'Arpheos
Le soulagement de ne pas être abandonnée sitôt réveillée se fit ressentir chez la jeune femme. Il n’avait donc rien d’important à faire dans la journée. Ah, ces nobles… Enfin, ce n’était pas le moment de les critiquer, puisque cela arrangeait bien Arya et qu’elle ne se verrait pas penser du mal de Newt. C’était un garçon si tendre, ce serait idiot de le réduire à sa fonction. Elle l’avait bien compris grâce aux moments qu’ils avaient passé ensemble. Peut-être cela allait-il la rendre un peu plus laxiste à leur sujet…
Le baiser qui s’en suivit réveilla de plus belle la peintre et son désir insatiable de passer encore plus de temps avec lui. Ainsi, et sans même le contrôler, elle s’écria en réponse à sa question indirecte :
« Non, je ne veux pas que tu t’en ailles ! »
C’était un cri du cœur et elle avait été plus qu’honnête à ce moment précis. S’il pouvait se libérer rien qu’un peu pour elle, cette semaine serait probablement bien plus relaxante qu’elle l’aurait pensé la veille au matin. Elle se rapprocha de lui et enfouit son visage dans le creux de son cou. Contrairement aux apparences, Arya était une femme douce quand il s’agissait de ses compagnons. Elle embrassa sa peau délicatement, puis murmura à nouveau :
« Je ne veux pas que tu t’en ailles tout de suite, s’il te plaît. »
Elle se blottit de plus belle contre lui et fut une nouvelle fois apaisée en entendant alors Newt lui répondre :
« Alors je devrais bien pouvoir te consacrer un peu de temps. »
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Le fait qu'Arya ne voulait pas qu'il parte l'a fait resté auprès d'elle toute la semaine. Oh il s'était par moment occupé de ses obligations mais il la retrouvait toujours juste après. Leur idylle perdura toute la semaine, Arya s'endormant souvent dans les bras de Newt qui restait auprès d'elle toute la nuit.
Le jeune lui avait fait visité le coin, prenant parfois la voiture de son père qui ne nécessitait pas de conducteur - lui savait de toute façon guidé les chevaux. Ils avaient passés pas mal de temps sur les plages, à marcher où a juste regarder l'immense océan devant eux. Ils ressemblaient à deux amoureux attachés l'un à l'autre avec l'avenir devant eux mais le jeune homme savait parfaitement qu'une fois Arya à la capitale, il ne la reverrait sans doute jamais, lui qui commençait à s'attacher.
Et à s'attacher, la semaine passa bien vite. Arya avait pu parfois donner des cours à des enfants du Port, gagnant un peu de cristaux pour ne pas dépendre du jeune homme et la diligence qui la ramenait en ville vint rapidement. Ils ne s'étaient pas étendu en adieu ni en au revoir. Un baiser un peu plus long que les autres, un mot et voila la jeune femme dans le véhicule. Les chevaux partirent au trot et une fois au bout du chemin, Newt rentra dans la ville, monta sur Nivom et se lança à la suite du véhicule, qu'il survola un moment, moins d'une heure avant de laisser le dragon se poser pour regarder le véhicule partir. Il ne savait pas s'il se sentait triste de ce départ ou heureux de cette rencontre...
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