Il ne se tourna pas furtivement partout en privilégiant les mouvements ciblés plutôt qu'impulsifs... Il crut entendre comme une indication, il n'était pas sûr que ce fut pour lui tant son attention se faisait intense. Il se retourna pour planter le sabre sur ce qui se présenterait derrière lui. La lame déjà bien engagée, elle ne fut pourtant pas assez vive pour anticiper une morsure d'une Tissenuit venue dans son dos. Elle avait mordu en plein dans sa botte. C'étaient des bottes qu'il avait trouvées par hasard, il faudrait qu'il pense à remercier le cordonnier... s'il le trouvait bien sûr. Il espérait juste que l'animal soit touché par le coup qu'il lui avait asséné tout en continuant de son autre main à produire des rafales pour ralentir l'avancée de l'autre en face de lui... De toute façon s'il l'avait eu, elle relâcherait ses crochets et alors il se projetterait pour s'éloigner de ce terrain dangereux. Même si ce n'était pas le cas, il l'enverrait faire un petit vol en hauteur, le mouvement la surprendrait sans doute au point de la faire lâcher qui sait...
- Lancer de dés et résumé:
- 3: Le Tissenuit emprisonne ta cheville mais le cuir de ta botte te protège plutôt bien et 3 ??.
Zoran essaie de repousser la première araignée pour ralentir son avancée. La seconde araignée lui a piégé la jambe sans briser sa cheville. Il s'est retourné pour attaquer celle qui venait dans son dos après avoir cru entendre quelque chose... Il espère l'avoir bien touchée.
Mais nan, à la place, il se fait bouffer sur un toit, et Fane se fait croquerau sol, pendant qu’à moi tout seul je tiens en respect l’ensemble des autres tissenuits du monde, au bas mot.
Celles que j’empêche d’avancer sont visiblement agitées, j’sais pas trop par quoi. Probablement la possibilité de croquer un morceau de Fane, parce que moi j’compte pas, hein ? Résultat, elles se mettent à me cracher dessus. J’déteste me faire cracher dessus, ça m’est arrivé une fois dans une ruelle et…
J’reviens à mes pensées quand quelques toiles atterrissent pile sur ma main gauche, celle qui commençait à envisager l’utilisation de la pierre de téléportation. Bon, voilà qui simplifie considérablement les choses. Première étape, virer la toile. Seconde étape, survivre. Pas de troisième étape.
J’recule tout doucement vers Fane, mon couteau en main. Ça aime probablement pas la lumière, mais Zoran a essayé sans succès tout à l’heure. Pas de quoi faire des flashs lumineux, en plus, avec ce que j’ai sous la main, j’pense, le briquet suffira pas.
Putain, situation de merde, d’où c’est pas le boulot de la garde, ça ?
- Dé:
Source : Clic
Dé à 10 faces : 5
Dé à 6 faces : 5 - 2-5 : une toile atteint par hasard la main qui tâte ta pierre de téléportation
Dé à 6 faces composition inconnue pour le déplacement : 3
Résumé : Vrenn recule prudemment vers Fane pour se préparer à l’aider
Mine de rien l'animal pesait son poids... Rien à dire ... c'était dans ces moments là où tous les réflexes venaient là où la tête ne réfléchissait pas par manque de temps. Il profita de cette chute pour envoyer une impulsion suffisante pour s'éloigner du toit et retourner vers ses acolytes. Son passager ne lui facilitait pas la trajectoire qui se traduisait par une manœuvre très incertaine. Ses lunettes ne lui traduisaient que très peu son environnement. Pour compléter le tableau, il avait même failli lâcher son sabre. Fort heureusement, il le tenait toujours. N'ayant aucune notion de la proximité avec le sol, il put ralentir sa chute peu de temps avant l'impact en choisissant toute fois de se servir du cadavre comme d'... un amortisseur. L'idée de se coller contre cette bête velue ne l'enchantait pas, mais après tout... quelles étaient ses alternatives ? Aucune à présent qu'il allait percuter le sol. Même en ralentissant, leur poids commun lui était anormal, aussi l'impact allait être moins doux que d'habitude.... A y bien réfléchir dehors, il aurait bien ri de cette cascade grotesque, mais les conditions n'étaient pas réunies pour une belle plaisanterie.
- Lancer de dés et résumé:
- 3 : Le choc est violent. Tellement violent qu’il envoie le cadavre plus loin. Et manque de chance toi-aussi. Pas de bol jusqu’au bout, il commence à glisser vers le bord du toit en entraînant. Si tu ne fais rien, la chute risque d’être rude.
Zoran est expulsé hors du toit et a juste le temps de se servir du tissenuit pour mieux garantir sa chute.
Putain, la toile m’immobilise la sénestre, mais elle devrait aussi me protéger si jamais on essaie de me mordre les doigts… je crois ? Donc si jamais j’décide d’être aussi idiot que Fane et mettre des coups de poing à des araignées géantes, j’serais au top. Bon, évidemment, le plan, c’est de pas en arriver là. Un coup d’œil derrière, Zoran s’amuse pas des masses mais un des tissenuits a clamsé. C’est déjà ça de pris. Il en a un autre dans les pattes par contre.
Fanounet continue à se rouler par terre avec le sien, sans que ça donne grand-chose. Un des tirs de toile l’a touché à l’épaule, mais c’est pas pire, j’suppose : ça aurait pu lui arriver sur le nez et la bouche, et là on aurait plus été que deux. C’est des choses qui arrivent, et j’aurais pas versé une larme si ça n’avait baissé nos chances de nous en sortir d’autant.
Nan, alors que j’essaie d’aller aider mon acolyte à se dépatouiller du tissenuit qui le chevauche, y’en a un qui me suit au niveau de la rue tandis que l’autre reste soigneusement accroché à son mur, à tout bombarder comme des gamins de huit ans à la kermesse. J’ai presqu’envie de dire qu’il vaut mieux ça plutôt qu’elle se jette sur moi pour me boulotter.
Mais le plan d’aider l’autre vient de prendre du plomb dans l’aile.
J’me contente de rester sur mes gardes face au tissenuit qu’est descendu, en gardant un œil sur celui qui tire, et un regard derrière moi quand j’entends Zoran tomber du toit. Bon, au moins, on est tous par terre, maintenant ?
Dans le noir, p’tet qu’un flash de ma pierre de feu droit dans les huit mirettes calmerait le tissenuit. Mais quand Zoran a essayé, c’était pas hyper concluant. J’me mets en garde, centre de gravité bas, couteau dans la pogne, et j’me tiens prêt à répondre à toute attaque des deux tissenuits qui me font face en espérant que les autres vont réussir à faire quelque chose.
Putain.
Ce qui s’passe derrière moi perd vachement de son intérêt, j’crois que Fane s’apprête à tâcher de se rendre utile mais j’suis pas sûr. C’est que, pour être honnête, j’suis vachement distrait par ce qui se passe devant moi : un des tissenuits s’approche avec vachement d’agressivité, les mandibules qui claquent de façon menaçante, probablement pour m’faire subir le même sort qu’à mon collègue.
J’distingue un peu plus loin quatre autres araignées, et la distance n’empêche pas de remarquer qu’elles sont vachement plus grosses que les nôtres. Chez des humains, on pourrait supposer qu’elles bouffent trop et qu’à part rester sur leurs culs, elles font pas grand-chose, genre courir après des proies. Mais chez ces saloperies, j’y crois pas trop. Ça voudrait dire qu’on est en train de se faire bouffer par… des enfants tissenuits ?
Au-delà de toute question de fierté et d’orgueil, finalement assez secondaire, la perspective du pire est assez gênante.
« Y’en a quatre autres qui se ramènent, et elles ont l’air vachement plus grosses et méchantes, que j’lâche aux autres. »
Allez, j’me casse, ils se démerdent, putain, j’en ai marre.
Mais c’est le moment que choisit le tissenuit le plus proche pour m’attaquer. Si la patte gauche fait rien, en sifflant dans le vide, la patte droite me tape au côté, et j’manque de me casser la gueule. Chancelant, sur le point de tomber, j’lance mon couteau droit vers les yeux de la bestiole. Elle en a un paquet, j’vais bien en toucher un ? Puis merde, lancer les couteaux, ça fait un peu partie de mon métier.
J’pose ma main libre au sol pour rétablir mon équilibre, et j’me prépare à détaler dès que possible, dans la première direction potable que j’distingue.
- Spoiler:
Dé : 5, la patte me fauche et je chancèle
Résumé : je lance mon couteau dans les yeux du tissenuit, je préviens que y’en a d’autres, je me prépare à fuir
"Laissez moi... me taper l'incruste !!!" fit-il en s'abattant sur la bête.
Son inquiétude allait vers Vrenn dont il ne doutait pas du savoir-faire. A ses yeux, il était capable de s'en tirer... Peut-être avait-il mal jugé la situation... Il se préparait en prenant appui sur la créature à se propulser à nouveau pour venir en aide à son.. "ami" s'il en jugeait par ce bout de papier.
" ... Va falloir se tirer.... " murmura t-il plus à regret qu'autre chose. Il venait un moment où il fallait être lucide et juste rester en vie.
- Résumé:
- Zoran vient en aide à Fane et tente d'aider à la mise à mort de son Tissenuit.
Où que vous soyez, quoique vous fassiez, l'air semble soudainement changer au coeur de la Cité Enfouie. Simple mauvaise impression ou annonciateur d'un changement à venir?
Des tréfonds de la Cité, loin dans l'obscurité, un cri commence.
Seul, de rage, de douleur. Tout juste audible.
Puis très vite, d'autres hurlements similaires s'élèvent, faisant grimper en flèche l'intensité de la cacophonie pour recouvrir toutes les ruines d'un son strident et vengeur. Une dizaine, une centaine, impossible à définir, les sons se détachent et se rejoignent comme une chorégraphie d'ondes sonores qui se sépare tant dans les graves que les aigües avec le lot de dissonances qui vas avec.
Quand soudainement, un autre son s'invite dans ce concerto d'apocalypse. Un autre cri ou plutôt... un grondement? Bien plus grave, sombre, impérial, d'une puissance à même de faire vibrer l'air par compression. Celui-là est issu d'une seule créature, le doute n'est pas de mise. Mais quel est donc sa puissance ou même sa taille pour faire montre d'une telle intensité? Recouvrant entièrement l'unisson de dissonances stridentes qui s'arrête au compte-goutte, le grondement sombre se transforme en véritable rugissement suintant de haine primordiale, de quoi arracher un frisson de terreur aux plus braves des explorateurs.
La terre tremble sous vos pieds, de la poussière et quelques maigres gravats chutent par endroit, l'air devient étouffant, oppressant.
Puis le silence. La terre ne tremble plus. L'air redevient respirable.
Tout cela n'était donc que les conséquences de ce seul hurlement?
Qu'est-ce qui sommeil dans le coeur de la Cité Enfouie?
... Désirez vous encore le savoir?
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Finalement, mon opération s’est pas si mal déroulée. Malgré la posture totalement aléatoire, si j’ai pas touché les mirettes, j’ai frappé assez fort pour que la lame s’enfonce. Dommage, j’aimais bien ce couteau. J’rétablis mon équilibre, et constate avec tristesse mais sans déception que le tissenuit a pas décidé de s’enfuir, impressionné par mes acrobaties. Bah, ça se saurait si c’était impressionnable. Pas le temps de regarder ce que font les autres, j’m’occupe de surveiller les autres araignées géantes, qu’elles se rapprochent pas trop, et par où elles arrivent.
J’veux me préparer à prendre mon avenue de fuite quand des cris se mettent à retentir. Ils viennent de plus profondément, j’pense, mais j’suis pas foutu de dire d’où. La réverbération sur les parois en pierre, le fait d’être dans une ville souterraine qui semble totalement vide à part nous… ça fait des trucs bizarres en termes de sonorité. En tout cas, c’est sacrément moche, on dirait moi quand j’étais encore à la chorale. Qu’est-ce que des parents feraient pas pour leurs chia…
La cacophonie est remplacée, ou plutôt couverte, par un grondement sourd, grave, bas, primal. J’le ressens jusque dans ma cage thoracique, et le palpitant qui battait déjà bien se met à cadencer encore davantage. J’suis à peu près sûr que j’deviens livide, ce qui convient bien à mes affaires : mon instinct me dit de m’barrer, mon cerveau m’disait de m’barrer, pas le temps de niaiser.
Dès que le bruit s’arrête, plus le temps de réfléchir. J’sais d’où viennent les bestioles, j’sais à peu près où sont mes deux collègues mais pas du tout ce qu’ils sont en train de foutre.
« Par ici ! »
Puis j’file à fond dans une rue proche, censément vide de ce que j’ai pu voir. J’crois qu’ils se sont débarrassés de la tissenuit de Fane, mais qu’il est encore allongé. Toutes ces considérations sont clairement au second plan de mon esprit, cela dit : d’abord les araignées, puis la bête bizarre, une seule conclusion, je reste pas là.
Ça m’arrangerait qu’ils réussissent à me suivre sans entraîner les tissenuits, cela dit.
- Spoiler:
Résumé : Vrenn s’enfuit dans une direction dans laquelle il n’y a pas de tissenuit, de ce qu’il a pu voir grâce à ces lunettes.
Sinon il pouvait perdre la vie et il n'était pas prêt pour s'engager dans cette voie. Peut-être pourrait-il lui venir en sitôt la horde passée... S'il se cachait sous ce corps sans vie, peut-être ne serait t-il pas attaqué... Des questions sans réponse auxquelles il ne voulait plus songer. Il partait vers Vrenn avant qu'il ne soit trop tard en sachant qu'il venait à nouveau de condamner une personne... Il soupira en usant de son pouvoir pour mieux se propulser et rattraper Vrenn.
Le jeune homme essayait de le rejoindre de son mieux, mais il ne voyait pas ... Il avait pris la plus proche, celle que Vrenn avait prise... Il l'espérait. Bientôt il rejoignit son compagnon de galère fort heureusement... Il sentait des frissons le parcourir... En vrai, il souriait, mais il se serait bien fait dessus. Et pourtant il aurait bien relevé le défi, mais son manque de visibilité changeait la donne... Il fit signe à Vrenn pour ne pas prononcer un seul mot de peur d'attirer les monstres vers eux... De toute façon, ils ne pouvaient rien faire d'autre...
- Résumé:
- Zoran tente de défaire la toile, puis décide d'abandonner Fane. Il tente de faire une diversion en sacrifiant sa lanterne pour l'envoyer le plus loin possible grâce à une bourrasque importante. Il rejoint Vrenn en faisant le moins de bruit possible.
"Ben alors on est précoce ? Je viens juste d’y mettre les mains !"
Oui bon ok c’était pas très classe, mais au moins le truc était mort et Fane poussa le cadavre lui servant de couverture sur le côté. Il pouvait sentir un poids du côté de son épaule et, des bruits qui en résultaient, il pouvait deviner que c’était son allié qui tentait de l’aider, visiblement en vain. Et puis il y eut ce bruit. Ça faisait "bim", "bam" ou encore "boum". Dans la tête de Fane y’a tout qui tourne. Visiblement, ils étaient pas si mal lotis ici avec les tissenuits. Après, souvent c’est les petits chiens qui gueulent le plus fort, donc on ne pouvait être sûr de rien. Enfin si, il y avait bien un truc dont Fane était à peu près sûr, c’était qu’il devait virer cette foutue toile. Usant de son pouvoir et de sa main libre, il essayait de lentement tirer dessus pour tenter de se désolidariser du sol. Autant l’avoir qui traîne sur l’épaule il ferait avec, mais être collé au sol c’était un poil chiant.
Et puis tiens tant qu’à faire, quitte à faire de la lumière… Il y avait bien la lanterne que Zoran venait de balancer, mais c’était pas super utile pour Fane. Ce dernier attrapa alors ce super bâton d’alerte que la garde lui avait passé. Autant alerter les autres il s’en foutait un peu, de toute façon ici ça devait sûrement être chacun sa merde, mais si ça pouvait faire un peu de lumière en plus, ça ferait pas de mal. Et puis bon, difficile de faire moins que zéro. Mais bref, retour à la toile. On vire ça, et après on avise avec ce qu’on a. Au pire, se planquer quelques instants sous le cadavre de feu sa bien aimée tissenuit, ça s’envisageait aussi, à voir.
- résumé:
- Fane pousse le cadavre sur le côté et tire son bâton d'alerte pour essayer d'avoir un semblant de lumière, du moins plus que rien du tout. Il essaye ensuite de décoller la toile du sol avec sa main libre, en utilisant son pouvoir et tirant doucement.
Zoran me suit, j’le vois grâce à ces lunettes, et j’lui choppe l’avant-bras pour le guider à travers les ruelles de cette putain de cité de merde. Pas de signe de Fane, par contre. J’crois qu’il a pas réussi à s’extirper du cadavre de l’araignée que Zoran avait pourtant tué pour lui. Tout ça parce qu’il a pas voulu fuir direct. J’espère quand même qu’il s’en sortira.
Pas que j’aurai sa mort sur la conscience, mais c’est con, quoi.
En tout cas, courir comme ça me remet les idées en place après la petite crise de panique que j’ai eue suite au cri qu’on a entendu. D’ailleurs, le hurlement primal est remplacé par les cris de Fane, mais ce qu’il dit est indistinct. Bon, ça a pas l’air de se passer hyper bien pour lui. Mais j’note qu’il gueule comme un cochon qu’on égorge, ce qui est probablement en train de lui arriver.
Avec un peu de bol, il va attirer tous les tissenuits sur lui et nous sauver les miches. J’essaierai de pas oublier de l’écrire dans le rapport, en tout petit dans un coin, qu’il est mort sur une dernière action héroïque. La Guilde lui refilera une médaille à titre posthume à mettre dans son petit cercueil vide, ça fera sûrement plaisir à sa maman.
La toile d’araignée géante qui nous bloque le chemin est bien casse-couilles, en tout cas. Mais j’crois que le feu enflamme brusquement ce genre de trucs, alors c’est l’occasion. J’fous la pogne dans mon petit sac sans fond pour en exhumer une pierre de feu. J’peux pas dire que j’m’en serve souvent, j’avais presque oublié qu’elle y était.
J’l’allume sur un bord de la toile, en essayant de chauffer les fils de soie jusqu’à ce que ça crame pour nous ménager un passage.
- Spoiler:
Résumé : Vrenn essaie de mettre le feu à la toile avec sa pierre de feu.
"Tu sais ce qui me fout les boules... t'imagine si ça c'est leur nid. On laissera Fane se faire bouffer en entrée et nous en plat... " continua t-il plus prudemment en chuchotant.
Franchement Zoran qui détestait être attaché, il ne voulait pas finir en cocon et dévoré tranquillement comme un sandwich en plein midi. Cette idée le révoltait et l'idée que Fane crève ainsi ... Finissait par l'agacer tout autant. Au moins la lumière de la fusée de détresse brillait encore, assez pour le faire douter et les cris étaient suffisamment pour qu'il identifie leur origine. Il pouvait pas se la boucler le Fane... il pouvait pas avoir cette décence... Entre les hurlements effrayants et les siens, l'aventurier commençait à avoir son flegme érodé... Il essayait de travailler au même endroit que Vrenn pour mieux progresser. Il se focalisait sur sa respiration pour perdre son agacement. Il espérait que dans toute cette obscurité Vrenn saurait les guider au mieux. Les fils étaient vraiment résistants... jamais il n'aurait pu le libérer de sa prison sans risquer sa vie...
" On s'éloigne pas.. hein..."
Le calme s'en était allé au profit d'une attitude beaucoup plus tendue. Franchement, entre le savant fou et cette antre où des araignées vous sautent dessus, c'était vraiment des moments chanceux. Il s'évertuait à tendre sa pierre tout en faisant des petits gestes. Le feu devait prendre de l'ampleur et vite il rêvait d'être dehors.... Genre là maintenant tout de suite.
- Résumé:
- Zoran essaie tant bien que mal de faire abstraction des cris. Il aide Vrenn à cramer la toile.
Visiblement, ça n’avait pas l’air d’être le genre de la maison. Ils avaient plutôt l’air agressifs, comme si c’était sa faute. Il n’y pouvait rien si un autre trou de balle d’aventurier lui avait fait sa fête, il en était le premier chagriné. Mais bon, visiblement un tissenuit c’est pas hyper futé, donc il allait falloir régler le soucis à l’ancienne. Niveau mobilité, avec toute la toile qui commençait à lui faire un petit nid douillet, ce n’était pas trop ça. Tout ce qu’il avait à sa disposition pour se défendre, c’était l’utilisation de son pouvoir pour mieux encaisser les coups. Cela dit, ça venait d’un peu partout et il ne pouvait pas le maintenir comme ça comme une fleure intégralement pendant des heures. Il se concentrait donc sur les points les plus sensibles, à savoir le torse et la tête. Il faisait de son mieux pour bouger le moins possible afin d’en maximiser l’effet, mais la douleur ne rendait pas la chose aisée. Surtout pour la tête en fait, les cris de douleurs sortant de sa bouche n’étaient pas l’affaire d’un ventriloque professionnel, mais bien d’un homme qui s’égosillait la gueule ouverte.
Mais même avec ça, la douleur devenait difficilement supportable. Cela dit, il était encore vivant. Peut-être qu’il allait ressortir de ce cocon en tant qu’homme araignée. Il deviendrait alors leur chef et les guiderait au combat contre… Le trou du cul qui s’était tiré sans lui, par exemple.
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