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Profiter de la vue et du silence ... ou pas
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Timide, le mot résonne dans ma tête. J'en suis conscient, un peu trop peut-être même, mais ça n'arrange en aucun cas mon affaire. Petit, je ne sortais tout simplement pas de chez moi, hormis quelques escapades interdites. Ce n'est qu'un peu plus tard que je pu réellement sortir, c'est là qu'un jour j'ai rencontré mon amie, mon unique amie de toute une période de ma vie. Je ne prononcerai pas son nom, même dans mon esprit, son départ m'a trop blessé. Mais quoi qu'il en soit, c'est elle qui pour la première fois prononça ce mot pour me désigner. Je ne le connaissait même pas. Mais elle me l'apprit, et j'eu à peu près la même réaction que celle que j'essaie de contenir en ce moment. J'avais envie de me cacher, mais c'est impossible, qui plus est, la personne qui vient de le dire n'est autre que Fedora, ma geôlière, m'emprisonnant de sa petite main.
Je murmure alors un peu dans une barbe imaginaire le fond de mes pensées. Technique secrète de timide ! J'ai l'impression d'être à l'abri des oreilles tendues, et en même temps, une petite voix bien enfouie profondément, espère que ces mots ne se seront pas perdu dans le vent avant d'avoir été captés.
« Chui pas timide... je suis plus âgé que toi en plus... j'ai pas peur des gens... »
Alors que ces mots étaient prononcés, c'est une sorte de moue qui se dessine sur mon visage, un peu à la manière d'un enfant contrarié.
C'est alors que la poupée abat sa carte piège. Se tournant et m'éblouissant de son sourire tout en se voulant rassurante. Quelle attaque peut rivaliser face à cela ? Aucune en ma possession en tout cas. Je me contente alors d'encaisser en tournant légèrement la tête de côté pour éviter son regard. Son enthousiasme disparaît un instant, un nouveau coup de maître, du moins pour un esprit torturé comme le miens, comment ne pas compatir face à de tel mots.
« Je, ce n'est pas que je ne veux croiser personne, c'est juste que je ne suis pas habitué à en fréquenter »
La conversation continue alors que notre course se poursuit. Vient alors le moment où j'attends une réponse de la petite brune. Quelque peu surpris de celle-ci d'ailleurs, moi qui mettais les formes pour me tenir au protocole de la noblesse, me voilà traiter d'idiot par elle.
« Très bien, excuses moi »
Cependant j'ai du mal avec ce mot, ami. Pour moi, il n'est associé qu'a deux personnes, cela représente beaucoup pour moi. Des personnes que je suis prêt à soutenir quoi qu'il arrive, et qui me soutiennent en retour. Des personnes à qui je peux me confier si j'en ai le courage, avec qui je passe et j'ai passé de bons moments. Je ne pouvais nier que la compagnie de Fedora n'est pas déplaisante. Mais ce n'est pas non plus au niveau de ce lien que j'ai forgé avec ces personnes. Elle poursuit en me posant cette question, je me contente de hocher la tête, je ne sais pas si elle l'a vu, mais dans tout les cas, cela m'arrange vu qu'elle vient de se répondre à elle même. Partons donc dans cet endroit génial si se remettre en mouvement nous éloigne de cette question.
Ma question fut sans réponse, verbale, puisque la demoiselle y répondit en me conduisant en plein cœur du port. Les festivités, je les avais évité sur le chemin, en venant dans ce que j’espérais être mon havre de paix. Elle me conduisit vers un stand. Le chemin n'était pas aisé, devant presque bousculer les autres personnes pour se frayer un chemin. Par chance, Fedora m'ouvrait la voie, son dynamisme repoussant n'importe qui voulant se mettre en travers de sa route menant au divertissement. Le jeu en question me faisait penser à l'un des jouets de mon frère, mais il était peu partageur. La petite brune me demande alors vivement de participer. Après tout, au moins ces anneaux ne pas réussir eux aussi à me prendre par la main ou je ne sais quoi, alors, pourquoi pas ?
« Oui ne t'en fais pas, par contre n'en n'attend pas trop de moi, je n'ai jamais essayé »
[Je regarde alors les tentatives de l'impatiente petite poupée. Cela semble simple, ce n'est que de l'adresse, pourtant, son résultat me met en doute. Il est vrai que lancer une pierre sur quelque chose, c'est facile, mais un anneau, une autre histoire à première vue. Je sens alors à son ton que tout ses espoirs reposent sur ma performance, rien de bien stressant n'est-ce pas ? J'échauffe alors mes mains par des frictions, comme si cela allait changer quelque chose. Je m'empare du premier anneau, puis le lance. Celui-ci se met alors à danser autour du petit poteau de bois. Avant de m'emparer du second un peu gêné je lâche tout en grattant ma nuque.
« C'est la chance du débutant ... »
Effectivement, le deuxième lancé fut un échec. Je me doute alors, que Fedora doit prier pour ma réussite. La regarder serait une erreur, je reste alors concentré. Le troisième anneau vint alors s'empiler sur le premier. Si j'avais su que j'aurais une telle pression pour un tel jeu. Je n'ai plus que deux chances pour ne pas avoir à subir le courroux de la demoiselle. J'imagine ses petits poing se heurter contre moi. Un très discret rire s'échappe alors. Il laissa alors un sourire tout aussi léger sur mon visage alors que je lance l'avant dernier anneau. Le tour tomba sur le poteau, s’arrêtant quelques secondes avant de glisser pour rejoindre les deux autres.]
« Oui ! »
Très surprenant de ma part. Un petit cri de victoire. Je m'étais pris au jeu à priori, un peu trop peut-être. En tout cas, je tente alors de réprimer cet accès de non-timidité en renfermant mes épaules sur moi et m’apprêtant à recevoir je ne sais quelle attention de Fedora.
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Elle voudrait rire mais se retient, peut-être cela serait-il impoli ou offensant? Pourtant il faut avouer qu'il est marrant avec cette façon de murmurer dans sa barbe tel un enfant prit sur le fait qui refuse d'avouer la vérité. Pourtant il n'y a aucun mal si? Ce n'est pas comme si la jeune poupée pouvait reprocher à qui que ce soit d'avoir un problème avec la foule vu sa propre situation après tout mais, elle préfère ne rien dire pour cette fois, du moins par sur ce point! Il y en a un autre par contre sur lequel elle est intransigeante et le laisse bien savoir! Elle déteste cela, cette manière qu'on les autres de se classer ou de la classer dans une catégorie différente uniquement à cause de son nom ou son rang social. Fedora n'a jamais eu l'impression d'être supérieure à qui que ce soit, bien au contraire, pourtant ils sont toujours ainsi à vouloir mettre des formes qu'il n'y a pas lieu de mettre! Tous? Plus particulièrement Faolan en réalité qui semble voir en son statut de noble un obstacle à... À quoi d'ailleurs? Elle préfère ne pas le dire! À la place, elle fait une légère remontrance à Kell, le traitant d'idiot sur le coup comme si cela était tout naturel! Elle regrette que cette situation se produise, ne comprenant pas pourquoi les gens accordent une telle importance à quelque chose dont elle a juste héritée : un nom!
Elle et son nouvel ami - car il est normal de considéré ainsi une personne qui passe outre son apparence - arrivent finalement à une petite fête érigée spécialement pour fêter le solstice. Bien-entendu toute personne normale aurait envie de se jeter sur les boissons chaude ou la nourriture de saison fumante et aux odeurs si alléchantes! Mais pas la poupée, après tout, elle n'a même pas la capacité de manger ou boire ni même de humer ces différents parfums! Une chance en soit, elle ne va pas dépenser une fortune pour tout goûter c'est une certitude! À la place, elle repère immédiatement un jeu de lancer d'anneau des plus intéressant notamment pour la récompense : une peluche de Ribec blanc! Un animal rare est ô combien magnifique représenté ici de manière magistrale! On voit que c'est une création de grande qualité et, bien qu'elle soit âgée de dix-neuf saison douce maintenant, elle doit bien avouer qu'elle a un faible pour les peluches! C'est donc déterminée qu'elle tente sa chance sans grand succès malheureusement! Se tournant vers Kell avec toute l'attitude dont une poupée humaine peut faire preuve afin de se rendre mignonne au possible, elle lui demande de tenter sa chance.
Il accepte affirmant qu'elle ne doit cependant pas attendre grand chose de lui pourtant, bien malgré elle, la demoiselle met tout ses espoirs en son ami! Le premier anneau tourne autours de la tige, s'enfilant comme si cela était la chose la plus naturelle au monde alors que la poupée affiche un grand sourire! Kell par contre ne semble pas spécialement croire en ses chances puisqu'il affirme que ce n'est que cela : de la chance! Ce manque de confiance doit sans aucun doute jouer sur le second jet qui rate la cible et fait rater un bon au coeur de notre poupée. Naturellement, la demoiselle joint ses mains l'une à l'autre en ne lâchant pas le jeu de son regard inexpressif. Elle s'évertue pourtant à ne pas faire le moindre bruit par peur de déconcentré le jeune aventurier qui réussi son troisième lancé. Plus qu'un et deux chances pour cela! Elle ignore ce qu'il imagine alors qu'il se met à rire mais elle, reste les yeux rivés sur cette maudite tige qu'elle a raté par quatre fois personnellement et son grand, beau et effrayant sourire est plus grand que jamais lorsqu'elle voit le troisième anneau rejoindre les deux autres.
"Oui!" S'écrie-t-elle en même temps que l'aventurier avant de faire un pas vers l'avant. Le propriétaire de l'attraction tend la magnifique peluche au jeune homme et Fedora fait un pas vers lui le regardant de ses petits - ou plutôt grands - yeux suppliants - ou plutôt inexpressifs - "Dis, tu me l'offres pas vrai?" Demande-t-elle d'une petite voix et lorsqu'effectivement il la lui donne, la petite poupée s'avance une nouvelle fois pour se rapprocher, se met sur la pointe des pieds et dépose un petit baiser amical et plein de gratitude sur sa joue. "Merci Kell!" Dit-elle avant de serrer cette représentation de familier qu'elle imagine si douce contre elle. Elle attrape alors la main de Kell dans la sienne et tourne les talons regardant les nombreuses activités qui s'offrent à eux. "Alors? Que fait-on maintenant? C'est ton tour de choisir!"
Elle et son nouvel ami - car il est normal de considéré ainsi une personne qui passe outre son apparence - arrivent finalement à une petite fête érigée spécialement pour fêter le solstice. Bien-entendu toute personne normale aurait envie de se jeter sur les boissons chaude ou la nourriture de saison fumante et aux odeurs si alléchantes! Mais pas la poupée, après tout, elle n'a même pas la capacité de manger ou boire ni même de humer ces différents parfums! Une chance en soit, elle ne va pas dépenser une fortune pour tout goûter c'est une certitude! À la place, elle repère immédiatement un jeu de lancer d'anneau des plus intéressant notamment pour la récompense : une peluche de Ribec blanc! Un animal rare est ô combien magnifique représenté ici de manière magistrale! On voit que c'est une création de grande qualité et, bien qu'elle soit âgée de dix-neuf saison douce maintenant, elle doit bien avouer qu'elle a un faible pour les peluches! C'est donc déterminée qu'elle tente sa chance sans grand succès malheureusement! Se tournant vers Kell avec toute l'attitude dont une poupée humaine peut faire preuve afin de se rendre mignonne au possible, elle lui demande de tenter sa chance.
Il accepte affirmant qu'elle ne doit cependant pas attendre grand chose de lui pourtant, bien malgré elle, la demoiselle met tout ses espoirs en son ami! Le premier anneau tourne autours de la tige, s'enfilant comme si cela était la chose la plus naturelle au monde alors que la poupée affiche un grand sourire! Kell par contre ne semble pas spécialement croire en ses chances puisqu'il affirme que ce n'est que cela : de la chance! Ce manque de confiance doit sans aucun doute jouer sur le second jet qui rate la cible et fait rater un bon au coeur de notre poupée. Naturellement, la demoiselle joint ses mains l'une à l'autre en ne lâchant pas le jeu de son regard inexpressif. Elle s'évertue pourtant à ne pas faire le moindre bruit par peur de déconcentré le jeune aventurier qui réussi son troisième lancé. Plus qu'un et deux chances pour cela! Elle ignore ce qu'il imagine alors qu'il se met à rire mais elle, reste les yeux rivés sur cette maudite tige qu'elle a raté par quatre fois personnellement et son grand, beau et effrayant sourire est plus grand que jamais lorsqu'elle voit le troisième anneau rejoindre les deux autres.
"Oui!" S'écrie-t-elle en même temps que l'aventurier avant de faire un pas vers l'avant. Le propriétaire de l'attraction tend la magnifique peluche au jeune homme et Fedora fait un pas vers lui le regardant de ses petits - ou plutôt grands - yeux suppliants - ou plutôt inexpressifs - "Dis, tu me l'offres pas vrai?" Demande-t-elle d'une petite voix et lorsqu'effectivement il la lui donne, la petite poupée s'avance une nouvelle fois pour se rapprocher, se met sur la pointe des pieds et dépose un petit baiser amical et plein de gratitude sur sa joue. "Merci Kell!" Dit-elle avant de serrer cette représentation de familier qu'elle imagine si douce contre elle. Elle attrape alors la main de Kell dans la sienne et tourne les talons regardant les nombreuses activités qui s'offrent à eux. "Alors? Que fait-on maintenant? C'est ton tour de choisir!"
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Un simple jeu pour une peluche. Pourtant, à voir ma réaction, on pourrait croire que je viens de remporter un pari ou une compétition. Je n'aime pas me faire remarquer, mais il est trop tard. Surtout que la demoiselle toute excitée avait partagée la même réaction. Me voilà avec une peluche d'une créature que je n'avais jamais vu encore, et je ne verrais pas la récompense pendant bien longtemps, étant donné que Fedora me la quémande. Je ne peux évidement pas lui refuser ce présent, après tout je ne vois pas ce que j'en ferais, et cela m'étonnerait que Léina puisse être intéressée par cela. Aussitôt récupérée, aussitôt tendue.
« Bien sûr que je te l'offre, elle te sera bien plus utile »
Dis-je alors, souriant, tout en lui donnant l'objet de son intérêt.
Sans prévenir, une fois son bien acquis, elle s'avance vers moi et dépose un remerciement sur ma joue. D'ordinaire, un homme ne refuserait une telle attention. Je ne l'avais point refusée non plus, mais je ne l'avais pas demandée. J'étais de nouveau figé sur place. Un petit "merci Kell" entra dans une oreille puis ressorti de l'autre. Malgré le léger froid ambiant, je sentais mes joues chauffer légèrement, je savais ce que cela signifiait. En plus de cela, si je me met à rougir, de petites flammèches risquent de pointer leur nez d'ici peu, dansant sur ma chevelure. Je ne sais plus où me mettre. Problème, je ne peux me mettre nul part à cause de la foule, et il est évident que je ne vais pas fausser compagnie à la petite brune. Pourtant mon regard fuit le sien. Pire en encore, il vient de croiser un regard qui ne m'est même pas destiné, mais je l'interprète comme tel. Je profite alors d'une magnifique vue sur mes bottines pendant quelques instants. Je suis affolé, mais je ne doit pas le montrer, ce qui m'affole encore plus bien sûr.
Ma main est alors soudainement happée par celle de Fedora. Je relève timidement la tête, par chance, son regard est perdu dans la diversité des stands qui nous entourent. Que fais-on ? Une idée m'est alors chuchotée, par qui ? Rien d'autre que moi-même. Et si je devenait invisible ? Ce serait marrant non ? Ce serait trop simple... Non, il faut que je réponde, et vite, sinon la poupée risque de poser ses yeux sur moi d'un instant à l'autre et tout remarquer si ce n'est pas déjà le cas.
Alors, nous avons déjà une belle peluche assez encombrante, je suppose que les jeux à lots sont à exclure. Je regarde alors moi-même autour de nous. Mon œil, s'arrête subitement sur sa cible. Il vient de distinguer sur un stand à quelques mètres, de petites boules luisantes aux couleurs brunes y sont présentées. La délivrance, une pensée bien plus forte que les autres fit son entrée en scène. Les portes de mon esprit furent fracassées, timidité, gêne et peur balayées. Gourmandise, venait de faire son entrée.
Mon bras se tendit alors en direction du stand sur lequel se trouvaient des marrons glacés. Cela faisait trois années que mon palais n'avait pas profité de cette saveur. Cela remonte au dernier solstice que j'avais passé avec ma famille. Plus jeune, c'était bien là le seul caprice que je pouvais avoir en publique, du moins le seul caprice tout court. Cette saveur sucrée, fondant en bouche. J'en salivais déjà.
« Les marrons glacés, je choisis les marrons glacés. J'espère que tu aimes ça, moi c'est... ce que je choisis »
Sans m'en rendre compte, j'avais commencé à me diriger vers le centre de tout mes désirs. Je dépasse même la jeune noble alors que je finis ma phrase, commençant à l'entraîner avec moi. Mon regard était resté figé sur les petites denrées dorées par la lumière environnante.
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Décidement, Kell est réellement trop gênée! Ce n'était rien de plus qu'un petit signe de sa joie, témoin visible de son appréciation et un geste échangé en remerciement. Pas de quoi en faire toute une histoire n'est-ce pas? Pourtant, elle se rend vite compte de son erreur en voyant le regard et le sourire du forain qui vient juste de leur remettre leur lot! Par sainte Lucy, c'est peut-être bien à cause de cela que Faolan se fait toujours des idées! La petite poupée est-elle responsable des crainte du jeune cuisinier? Non! Sans doute pas... Après tout il sait qu'elle ne fait pas cela avec une quelconque intention! Lui mieux que quiconque sait ce qu'elle pense d'elle-même et ce que cela a comme conséquence. Elle secoue vivement la tête, bien consciente que même s'il le sait cela ne change rien! S'il a vent de cette affaire, il va imaginer des choses, même si le comportement de la demoiselle n'est pas en cause! Il suffit qu'un mot soit prononcé pour qu'il parte dans des scénarios dignes des meilleures pièces de théâtres alors... Cependant pas le temps d'y penser beaucoup plus en réalité, elle est tiré de ses pensées par la réponse du jeune homme qui désigne un point droit devant lui...
Relevant la tête sur le dos de son nouvel ami, il lui semble déceler une petite flamme qui danse dans sa chevelure et elle sourit de plus belle, véritablement de belles flammes même s'il est évident qu'il a du mal avec ses émotions! Elle ne va cependant pas le taquiner avec cela, elle sait ce que cela fait d'être embêtée à cause d'un pouvoir que l'on n'a pas choisi! Elle a été bien trop longtemps victime et n'aura jamais l'intention de devenir bourreau! Loin de là même! Cette constatation et cette affirmations bien claires dans son esprit de demoiselle pas totalement humaine, elle tourne la tête pour voir ce qui attire tellement l'attention de l'aventurier, qu'est-ce qu'il peut bien désirer à cet instant précis? Et soudain, elle la voit : une douceur plus ou moins ronde que l'on voit couramment durant la période du solstice! des marrons glacés! C'est donc son ventre qui guide ses pas?
Et le terme guider est ici bien choisi puisque, alors que depuis le début elle doit le tirer pour le mener ci et là, cette fois c'est lui qui prend les devants, le regard fixé sur son objectif avec toute la détermination du monde! Elle le suit, tant bien que mal d'ailleurs! On pourrait croire qu'il a oublié l'existence de cette jeune fille derrière lui si ce n'est pour les mots qu'il lui adresse! "Pardonnez-nous!" Dit-elle en évitant deux personnes venant à contre sens. "Mon ami a vraiment faim!" Affirme-t-elle en se penchant pour présenter ses excuses à un homme qu'elle vient de bousculer. ÉOh! Votre fourrure est magnifique! Vous aimez ma robe?" Demande-t-elle à une dame - sans doute noble - qui la regarde en souriant un enfant dans les bras...
Finalement, après encore quelques esquives, les voici finalement devant le graal, objet de toutes les convoitise du jeune homme de flammes noires! Elle lâche donc sa main, il aura besoin des deux s'il désire payer et prendre son bien, et elle se plante à ses cotés en enserrant sa nouvelle peluche de ses deux bras pour la tenir tout contre elle. Ses grands yeux regardent Kell alors qu'elle sourit doucement. "Tu n'es pas si timide quand tu veux quelque chose Kell!" Dit-elle en riant légèrement. Par contre, il lui a posé une question plus tôt, certes peut-être qu'il se moque de la réponse vu son avancée jusqu'à son sésame cependant, elle n'est pas du genre à laisser une question en suspend! Ah non alors! "Si tu aimes prends-en, moi je vais juste te tenir compagnie!" Affirme-t-elle avec son grand sourire. "Je ne bois pas et je ne mange pas non plus... Ça vient avec l'apparence!" Affirme-t-elle en haussant les épaules. "Être une poupée ça n'a pas que des désavantages! Je n'ai pas faim, pas soif, ne suis pas fatiguée, ne ressens pas le froid... Même pas besoin de moufle pour ne pas avoir froid au mains!" Conclue-t-elle en riant doucement avant que soudain, son regard ne se perde dans le vide, son rire ne devienne moins sonore et qu'elle imite le geste de soupirer sans qu'aucun air ne passe. Ses pensées se tourne naturellement vers quelque chose - quelqu'un - en particulier. "Mais bon... Il y a aussi des choses que j'aimerai bien qui me sont interdites malheureusement..."
Relevant la tête sur le dos de son nouvel ami, il lui semble déceler une petite flamme qui danse dans sa chevelure et elle sourit de plus belle, véritablement de belles flammes même s'il est évident qu'il a du mal avec ses émotions! Elle ne va cependant pas le taquiner avec cela, elle sait ce que cela fait d'être embêtée à cause d'un pouvoir que l'on n'a pas choisi! Elle a été bien trop longtemps victime et n'aura jamais l'intention de devenir bourreau! Loin de là même! Cette constatation et cette affirmations bien claires dans son esprit de demoiselle pas totalement humaine, elle tourne la tête pour voir ce qui attire tellement l'attention de l'aventurier, qu'est-ce qu'il peut bien désirer à cet instant précis? Et soudain, elle la voit : une douceur plus ou moins ronde que l'on voit couramment durant la période du solstice! des marrons glacés! C'est donc son ventre qui guide ses pas?
Et le terme guider est ici bien choisi puisque, alors que depuis le début elle doit le tirer pour le mener ci et là, cette fois c'est lui qui prend les devants, le regard fixé sur son objectif avec toute la détermination du monde! Elle le suit, tant bien que mal d'ailleurs! On pourrait croire qu'il a oublié l'existence de cette jeune fille derrière lui si ce n'est pour les mots qu'il lui adresse! "Pardonnez-nous!" Dit-elle en évitant deux personnes venant à contre sens. "Mon ami a vraiment faim!" Affirme-t-elle en se penchant pour présenter ses excuses à un homme qu'elle vient de bousculer. ÉOh! Votre fourrure est magnifique! Vous aimez ma robe?" Demande-t-elle à une dame - sans doute noble - qui la regarde en souriant un enfant dans les bras...
Finalement, après encore quelques esquives, les voici finalement devant le graal, objet de toutes les convoitise du jeune homme de flammes noires! Elle lâche donc sa main, il aura besoin des deux s'il désire payer et prendre son bien, et elle se plante à ses cotés en enserrant sa nouvelle peluche de ses deux bras pour la tenir tout contre elle. Ses grands yeux regardent Kell alors qu'elle sourit doucement. "Tu n'es pas si timide quand tu veux quelque chose Kell!" Dit-elle en riant légèrement. Par contre, il lui a posé une question plus tôt, certes peut-être qu'il se moque de la réponse vu son avancée jusqu'à son sésame cependant, elle n'est pas du genre à laisser une question en suspend! Ah non alors! "Si tu aimes prends-en, moi je vais juste te tenir compagnie!" Affirme-t-elle avec son grand sourire. "Je ne bois pas et je ne mange pas non plus... Ça vient avec l'apparence!" Affirme-t-elle en haussant les épaules. "Être une poupée ça n'a pas que des désavantages! Je n'ai pas faim, pas soif, ne suis pas fatiguée, ne ressens pas le froid... Même pas besoin de moufle pour ne pas avoir froid au mains!" Conclue-t-elle en riant doucement avant que soudain, son regard ne se perde dans le vide, son rire ne devienne moins sonore et qu'elle imite le geste de soupirer sans qu'aucun air ne passe. Ses pensées se tourne naturellement vers quelque chose - quelqu'un - en particulier. "Mais bon... Il y a aussi des choses que j'aimerai bien qui me sont interdites malheureusement..."
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C'est le pas déterminé que j'avance. J'entends à peine Fedora s'adressant aux passants derrière moi. Pour ma part, je n'avais pas de problème avec la foule, peut-être que les gens font plus attention aux grands comme moi, ou peut-être que l'on prend juste plus de place dans leur champ de vision. Au passage, j'entend la petite brune se justifier par mon envie, je n'aime pas que l'on attire l'attention sur moi. Je ne l'ai jamais aimé d'ailleurs, plus nombreuses sont les personnes face à moi, moins je trouve les mots, et plus je me ridiculise. Je me dis alors que si nous accélérions le pas un peu, les gens n'auraient pas le temps de nous remarquer. J'effectue alors les derniers mètres presque en trottinant, réalisant tout de même que j'étais à la limite de tirer Fedora. Aussi, je fis donc attention à ne pas lui ôter son bras comme je pu le faire plus tôt.
Une fois devant le vendeur, nos mains finissent par se séparer. Je remarque alors, que certes, la demoiselle ne dégage aucune chaleur corporelle, mais la matière dont elle est constituée réchauffe un peu à la manière d'un gant. Ce n'était pas désagréable. Je me tourne alors vers la jeune noble presque cachée derrière sa peluche, attendant une réponse à ma question posée précédemment. Je réalise alors que à peine ma question posée, mon départ fut un peu précipité, j'avais l'impression d'avoir brusqué la jeune poupée. Elle commence alors par une petite remarque m'étant destinée à laquelle je rétorque.
« C'est ce que j'ai essayé de dire tout à l'heure... comment dire... certaines situations sont plus compliquées que d'autres pour moi »
Viennent ensuite des explications sur sa situation. À l'écouter, beaucoup d'avantages, surtout utilitaires. Mais, je pense alors à tout les inconvénients qui suivent, aucune sensation. J'ai vraiment beaucoup de mal à me l'imaginer. Je vois alors une certaine force mentale en cette jeune fille. Pour ma part, je m'imagine difficilement être capable de garder le sourire comme elle le fait. Ne pas sentir la brise fraîche le soir, le vent chaud sur le sable, les saveurs. Saveurs, m'extirpant de mes pensées pour écouter la dernière réplique de la demoiselle. Lourde de sens, presque l'écho des pensées que je venais d'avoir. En quelque sorte, j'avais un peu de peine pour elle, mais aussi beaucoup de respect pour avoir su rester autant positive. Certes, ce ne doit pas être facile tout les jours, nous avons tous des hauts et des bas.
J'avais en quelque sorte envie de la réconforter, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. Je me contente alors d'une phrase énergique, espérant qu'elle fasse son effet.
« Très bien, dans ce cas, je vais les savourer pour nous deux ! J'espère que mon sourire pleins de sucre te régalera ! »
J'eu un peu de mal à réaliser que je venait de prononcer cela, mais c'était bien le cas. Quoi qu'il en soit, plus de temps à perdre, je m'adresse alors au vendeur après avoir installé un léger sourire sur mon visage.
« Je vais vous prendre quatre petites pépites dorées ! »
Je décroche alors ma bourse de ma ceinture, pendant que le vendeur réuni les marrons dans un petit sac.
« Tenez messieurs dames, n'hésitez pas à revenir si cela vous a satisfait »
Nous faisons alors l'échange, lui tendant les cristaux indiqués sur une petite pancarte, contre mes précieuses denrées. Le marchand avait le sens des affaires, le prix était correcte, et il incite le client à revenir si le produit est plaisant. Et franchement ? Qui n'aime pas les marrons glacés ? Si une telle personne existe, elle ne doit pas être humaine.
À présent, en possession de mon petit caprice, j'invite alors Fedora à s'éloigner un peu de la foule, désignant du doigt un banc libre, tranquille, mais non loin de l'ambiance chaleureuse du lieu.
« Ça ne te dérange pas si l'on s’assoit le temps que je mange ? »
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Elle rit doucement alors qu'il affirme que certaines situations sont plus difficiles que d'autres, elle peut aisément comprendre ce principe ayant elle-même plus de mal avec certaines personnes que d'autres ou dans certains contextes. Impossible de lui faire la moindre reproche sur ce point pourtant, avec son sourire habituel - grand beau et effrayant - elle tape doucement sur son épaule en haussant les épaules. "Oui oui..." Dit-elle. "J'ai bien compris que tu as plus de mal avec moi qu'avec les marrons!" Plaisante-t-elle simplement. Genre de chose qu'elle n'aurait jamais fait précédemment lorsqu'elle y pense! Quoi qu'il en soit, elle ne dérange pas plus que cela le jeune homme, lui laissant l'occasion de prendre et de savourer son achat alors qu'elle se tourne vers l'horizon après avoir quelque peu parlé de sa condition... Pour elle, le solstice ne change pas grand chose malheureusement, d'un certains point de vue ce n'est pas plus mal elle suppose, après tout elle a quelques avantages qu'elle a déjà énoncés cependant, les inconvénients sont également bien présent : ne pas pouvoir gouter le moindre plat, ne pas pouvoir boire la moindre boisson chocolatée, ne pas pouvoir sentir la chaleur d'un câlin d'une personne que l'on apprécie... Sans doute ne jamais connaître l'amour non plus!
Un fardeau plus qu'un bénédiction en réalité qui la retient loin de tout ce dont elle pourrait rêver! Cependant, elle sort de sa léthargie suite à l'affirmation du jeune homme, hochant la tête avec un sourire - de façade plus qu'autre chose - comme greffé sur son visage de tissu. "Oui! Profites-en bien!" Dit-elle de sa petite voix chantonnant tâchant, comme souvent, de cacher ce mal-être qui la ronge doucement. Bien-sûr elle y arrive parfaitement, après tout elle a l'habitude! Sourire quoi qu'il arrive, ne pas laisser le monde voir sa peine, souris à la vie et la vie te souriras! Au final c'était vrai d'une certaine façon, elle a retrouvé son père, n'a plus peur de sortir seule ou de croiser des gens, ne crie plus - trop souvent - seule dans sa chambre cette peine qu'elle ne peut pleurer cependant, il lui manque encore une chose pour réellement être heureuse : son humanité qu'elle a, d'une certaine manière, perdue il y a déjà longtemps, quand son pouvoir s'est activé et lui a ôté toute chance d'être humaine réellement.
Mais qu'importe? Sourire est plus simple que d'avouer qu'elle se sent mal au fond, après tout si jamais elle l'avoue alors la vie ne lui sourira plus n'est-ce pas? Elle est forte notre poupée, du moins elle tente de l'être, le mieux pour cela c'est simplement de ne pas trop penser! Alors elle laisse le jeune homme acheter ses marrons, hoche la tête lorsqu'il demande s'ils peuvent s'asseoir et prends les devant vers un petit banc installé non loin. Elle s'installe sur ce-dernier, s'assurant de remettre correctement le plie de sa robe, et regardant les gens qui passent sans se soucier de la présence de cette poupée étrangement mélancolique depuis peu de temps! C'est étrange mais, en parlant avec Kell de son pouvoir, son humeur a changé! C'est bien une chose qui n'était jamais arrivé! Elle a l'habitude de parler de sa condition, d'expliquer qu'elle ne peut pas manger ou ne pas boire, généralement cela ne la dérange plus, elle le fait en souriant sincèrement trouvant même les bonnes paroles pour en rire! Cette fois pourtant, c'est différent! Elle ne saurait expliquer pourquoi mais, il lui semble que quelque chose coince et elle ne sait pas exactement quoi... Ou, peut-être le sait-elle mais n'arrive-t-elle juste pas à le dire? Un regard vers Kell, et ses lèvres s'ouvrent, sa voix se fait entendre, elle qui n'a jamais su se taire n'y arrive pas plus aujourd'hui! Sa question va sans doute paraître étrange, surtout dit ainsi mais, elle ne voit pas que faire d'autre.
"Dis Kell... Tu crois que tu serais capable d'aimer une poupée?" Demande-t-elle avant de se rendre compte que cette question pourrait porter à confusion. "Enfin... Je veux dire... Tu crois qu'il est possible d'aimer quelqu'un qui n'est pas vraiment humain?" Car comme toujours, elle ne se considère pas comme réellement humaine...
Un fardeau plus qu'un bénédiction en réalité qui la retient loin de tout ce dont elle pourrait rêver! Cependant, elle sort de sa léthargie suite à l'affirmation du jeune homme, hochant la tête avec un sourire - de façade plus qu'autre chose - comme greffé sur son visage de tissu. "Oui! Profites-en bien!" Dit-elle de sa petite voix chantonnant tâchant, comme souvent, de cacher ce mal-être qui la ronge doucement. Bien-sûr elle y arrive parfaitement, après tout elle a l'habitude! Sourire quoi qu'il arrive, ne pas laisser le monde voir sa peine, souris à la vie et la vie te souriras! Au final c'était vrai d'une certaine façon, elle a retrouvé son père, n'a plus peur de sortir seule ou de croiser des gens, ne crie plus - trop souvent - seule dans sa chambre cette peine qu'elle ne peut pleurer cependant, il lui manque encore une chose pour réellement être heureuse : son humanité qu'elle a, d'une certaine manière, perdue il y a déjà longtemps, quand son pouvoir s'est activé et lui a ôté toute chance d'être humaine réellement.
Mais qu'importe? Sourire est plus simple que d'avouer qu'elle se sent mal au fond, après tout si jamais elle l'avoue alors la vie ne lui sourira plus n'est-ce pas? Elle est forte notre poupée, du moins elle tente de l'être, le mieux pour cela c'est simplement de ne pas trop penser! Alors elle laisse le jeune homme acheter ses marrons, hoche la tête lorsqu'il demande s'ils peuvent s'asseoir et prends les devant vers un petit banc installé non loin. Elle s'installe sur ce-dernier, s'assurant de remettre correctement le plie de sa robe, et regardant les gens qui passent sans se soucier de la présence de cette poupée étrangement mélancolique depuis peu de temps! C'est étrange mais, en parlant avec Kell de son pouvoir, son humeur a changé! C'est bien une chose qui n'était jamais arrivé! Elle a l'habitude de parler de sa condition, d'expliquer qu'elle ne peut pas manger ou ne pas boire, généralement cela ne la dérange plus, elle le fait en souriant sincèrement trouvant même les bonnes paroles pour en rire! Cette fois pourtant, c'est différent! Elle ne saurait expliquer pourquoi mais, il lui semble que quelque chose coince et elle ne sait pas exactement quoi... Ou, peut-être le sait-elle mais n'arrive-t-elle juste pas à le dire? Un regard vers Kell, et ses lèvres s'ouvrent, sa voix se fait entendre, elle qui n'a jamais su se taire n'y arrive pas plus aujourd'hui! Sa question va sans doute paraître étrange, surtout dit ainsi mais, elle ne voit pas que faire d'autre.
"Dis Kell... Tu crois que tu serais capable d'aimer une poupée?" Demande-t-elle avant de se rendre compte que cette question pourrait porter à confusion. "Enfin... Je veux dire... Tu crois qu'il est possible d'aimer quelqu'un qui n'est pas vraiment humain?" Car comme toujours, elle ne se considère pas comme réellement humaine...
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Un petit rire, suivit d'une phrase tout aussi légère. Fedora avait vu juste, mais j'avais toujours un peu de mal à l'accepter. Quelques fois, la vérité nous est évidente, mais difficile à accepter. Il faut dire aussi, qu'un marron ne vous tiens pas la main et ne vous embrasse pas la joue. Mais bon, cependant ces marrons font grommeler légèrement mon estomac, me rappelant qu'ils n'étaient pas encore en ma possession.
Lorsque la petite brune me répondit ensuite, ce fut avec entrain. Cela me satisfaisait, j'avais l'impression d'avoir apporté un petit peu de réconfort à la jeune noble, dont le pouvoir restreignait ses plaisirs. Mon sourire s'agrandit alors de nouveau, sans exagération tout de même.
L'achat réalisé, et Fedora acquiesçant d'un petit geste de la tête, nous nous dirigeons alors vers le banc. Je m'installe sur ce dernier après la demoiselle, par politesse. À cette heure plus tardive, le froid se faisait sentir, du moins mon postérieur le ressenti en m'asseyant. Je m'empare alors du sachet, puis l'ouvre afin de découvrir de nouveau les petites douceurs que je venais d'acquérir. Ma main plonge alors, et disparaît avant de ressortir avec une première victime. Un regard de quelques instants, puis il vient embrasser mes lèvres avant de disparaître dans ma bouche. Des souvenirs remontent alors, cela faisait du bien. Alors que je savoure le moment, je réalise que Fedora n'avait pas parlé depuis que nous étions installés. Je me dit alors que c'est normal, je profite d'une chose qui lui est interdite, et dont elle à très certainement envie. Je serais tout aussi silencieux à sa place.
Silence qui fut finalement brisé. Une question, à en supposer par le début. Une question, qui me coupa net dans ma mastication. Mon oreille vient-elle de me jouer un tour ? J'eu la réponse très rapidement, car reformulée par la poupée assise à mes côtés. Regardant toujours droit devant moi, mes yeux s'écarquillent à mesure que je réalise. Je déglutis alors, comme pour avaler les paroles que je venais d'entendre. Mais, un facteur n'avait pas été pris en compte. Je n'avais pas fini le marron encore présent dans ma bouche. Celui-ci fut comme aspiré au fond de ma gorge, et bien sûr, se trompa de direction. Une toux se déclencha alors, je viens d'avaler de travers. Courbé en deux pour aider le captif à se libérer, mes expectorations se poursuivaient. De l’extérieur, Fedora devait croire que sa question n'avait pas réussi à passer comme elle l'entendais. Mais, la seule chose qui préoccupait mon esprit en ce moment, ce fut l'expulsion du clandestin. Je finis alors par m'asséner un coup dans la cage thoracique, le résultat fut immédiat. Après une dizaine de secondes de combat, les restes du marron furent éjectés du ring, ou plutôt... recrachés sur le sol.
Toujours plié en deux, je reprends mon souffle avant de me redresser. Je secoue alors la tête, avant de me tourner vers mon accompagnante qui avait observé la scène. Une dernière toux de réflexe survint avant que je ne puisse prononcer un mot.
« Excuse moi je, j'ai avalé de travers »
Tiré de ce mauvais pas, je me rappelle alors la raison de tout ce raffut. Ah.. la question. Pourquoi une telle question là maintenant ? Nous sommes un peu à l'écart et seuls me dis-je. Non non non, pourquoi moi ? Mon esprit s'embrouille de nouveau comme en début de soirée. Elle avait modifié la manière d'avancer sa question, mais aucun doutes, qu'elle était dirigée sur elle. Le chaos, il faut remettre de l'ordre dans ces pensées.
« Donne moi un instant veux-tu, je me remet de ça et je te réponds »
L'excuse n'était qu'à moitié vraie, ce n'était pas du marron que je voulais me remettre, mais de la question. Plus j'essaye de comprendre le pourquoi, plus des idées saugrenues me viennent à l'esprit. Non non, elle ne peut quand même pas, quoique, elle m'a considéré très rapidement comme un ami, se pourrait-il que... Non ! Je dois mal comprendre quelque chose. Alors que des idées s'entrechoquent avec d'autres, je ne m'aperçoit pas que de nouveau, de petits indices viennent traduire le conflit intérieur en cour. Les flammèches apparaissent les unes après les autres, comme si elles résultaient d'explosions venant de mon esprit. Une idée tend alors à s'imposer, elle veut connaître mes sentiments à son égard. Que dire ? Je n'en sais rien, tout va bien trop vite. J'étais déjà incapable, plus jeune de décrire quel genre de fille pourrait me plaire, lorsque mon amie me questionnait à ce sujet. Alors, qu'une jeune femme me le demande directement.... J'ai alors l'image de mon crâne explosant. Un peu exagéré, mais pas non plus loin de la réalité, impossible de savoir si mes joues avaient rougies, car ma tête s'était de nouveau parée d'un noir aux reflets bleutés. Cette fois j'en étais conscient. Je dois vite répondre ! Sinon elle risque d'interpréter cela à sa manière ! Et je le savais, qu'elle tire des conclusions hâtivement. Comme moi d'ailleurs. Sincèrement qu'est-ce que je pense au fond de moi ? Je n'en avait aucune idée, qu'est-ce que l'amour ? Une réflexion de mon père adressée à mon frère, me vint alors à l'esprit. "Si tu n'arrive pas à savoir ce qu'est l'amour, c'est que tu n'es très probablement pas amoureux.". C'est ça, ça devait être ça n'est-ce pas ?
« Je ne... »
Mais non idiot ! Ce n'était pas la question qu'elle m'avait posé. Elle me demandait si cela m'étais possible. Rapidement, je tente de réfléchir aux mots que m'évoque la jeune noble. Souriante, énergique, attentionnée, mi...mignonne ?! Je ne savais pas, j'étais perdu. À chaque mot, les flammes progressaient un peu plus, descendant maintenant sur mon torse, recouvrant mes habits sombres. Plus je réfléchis plus, plus ma confusion grandit. Je dois dire quelque-chose, mais quoi ?
« Oui ! »
Sans prévenir, c'était sorti. Sans prévenir et un peu trop fort d’ailleurs. Les traces blanches imitant les gestes de mes yeux au cœur de ces flammes noires s’élargirent. Mais qu'est-ce que je venais de dire. Je me tourne enfin vers la jeune noble pour constater l'effet de mes dires. Mais en vérité, je n'étais pas très sûr de ce que je voyais, aveuglé par ma confusion. Continuer, je ne pouvais pas juste dire cela et rester sans voix ensuite.
Et là, c'est le drame. Mon oreille, elle, n'était pas brouillée. J'entend alors une voix féminine venant des festivités, mais pas tellement loin de nous.
« Ooooh mais regarde les c'est mignon, tu pense que c'est ..? »
Puis une autre voix, plus discrète, mais audible répondit.
« Mais oui enfin, tu vois bien qu'il vient de lui déclarer sa flamme »
La première pouffa de rire à la boutade de son amie.
Si mon cerveau aurait pu exploser, ce fut à cet instant. Comment j'ai pu en arriver là. Ma vue se troubla un peu, les flammes couvrirent un peu plus, je ne me sentais pas bien. Soudainement j'avais chaud, pourtant mes flammes n'ont jamais eu pour effet de me réchauffer. Puis après, une sensation froide me parcouru l'échine, jusqu'à stagner sur mon front. Mes yeux clignaient, mais je n'y voyait pas plus clair. J'eu soudainement l'impression de basculer, et sentit lourdement mon dos heurter le dossier du banc.
« Je crois que.. je me sens.. pas bien là.. »
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Soudain, après cette simple question, Kell commence à tousser comme si la surprise l'empêchait de respirer. "Kell? Est-ce que ça va?" Demande-t-elle en s'inquiétant quelque peu. "Tout va bien voyons! Respire calmement! Ce n'est rien de plus qu'une question! Tu n'es même pas obligé de répondre! Je suis désolé je suis stupide de te demander cela! Je suis sûr qu'on s'est encore mal comprit! Je m'excuse sincèrement si cela te fait paniquer! Reprends-toi! Est-ce que ça va? Oh je sais de l'eau! Il te faut de l'eau! Je vais courir en chercher et je reviens, ne bouge pas! Je fais aussi vite que possible! D'accord? Oh je suis bête tu ne peux pas répondre... Oh mais pourquoi je reste là à parler? Je reviens!" Se perd-t-elle dans ses paroles. Et alors qu'elle s'apprête à partir, Kell frappe sa cache thoracique et expulse le coupable de son étouffement : l'un de ses précieux marrons. Soupirant - ou faisant en tout cas le geste - la poupée se réinstalle.
Kell demande un instant pour répondre, elle le regarde en silence, se demandant pourquoi il hésite tant et soudain son visage semble devenir brasier. "Tout va bien Kell! Ne t'en fais pas, tu n'es pas obligé de répondre tu sais! Je ne veux pas te mettre dans une position désagréable! Ton pouvoir me fait bien voir que cette question te mets dans une situation délicate! Je comprends que tu ne veuilles pas brusquer mes sentiments mais ce n'est rien! Oublions cela d'accord? Ce n'est pas très important de toute façon... Après tout il n'a pas..." Et soudain : oui... "Oui? Tu crois vraiment que c'est possible?" Demande-t-elle son visage s'illuminant. "Alors tu penses que c'est possible? Qu'on peut réellement aimer une personne qui n'est pas vraiment humaine? Tu crois qu'il pourrait m'aimer?" Car bien-sûr cette question concerne une personne bien particulière... "J'espère que tu as raison! J'aimerai beaucoup cela mais, j'ignore si c'est vraiment possible! Après tout, je ne suis qu'une poupée! Et puis il est idiot! Il n'arrête pas d'imaginer des choses ou de dire que parce qu'il est cuisinier et moi noble il ne faut pas nous voir ensemble... Qu'on ne peut pas faire certaines chose, qu'on lui a apprit à respecter la noblesse ou ce genre de chose mais moi... Moi c'est mon ami! Quand je suis avec lui, tout va toujours mieux, il me fait sentir belle et humaine mais j'ai bien peur qu'il ne me voit jamais autrement que comme cette noble poupée... Tu en penses quoi toi?" Demande-t-elle en se tournant vers son nouvel ami qui semble fébrile! Il le dit d'ailleurs : il ne se sent pas bien! Fedora fait de son mieux pour l'empêcher de s'écrouler, le soutenant comme elle le peut.
"Kell? KELL? AIDEZ-MOI! Mon ami ne se sent pas bien! Je ne sais pas ce qu'il lui arrive on dirait qu'il fait un malaise! S'il vous plait quelqu'un! Il a besoin d'aide!" Heureusement qui dit fête dans les rues dit également service de secours pour les cas urgent : deux personnes arrivent donc à leur rencontre. "S'il vous plait! On discutait tranquillement et il s'est soudain senti mal! N'ayez pas peur de ses flammes, il m'a affirmé qu'elles ne sont qu'esthétique et ne peuvent pas lui faire du mal! Pitié aidez-le! C'est mon ami je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose! Oh il mangeait des marrons avant et il en a avalé un de travers! C'est peut-être à cause de cela? Il s'appel Kell et..."
" Mademoiselle s'il vous plait, reculez on s'en occupe."
"Oh oui bien-sûr... Pardon... Je vous laisse faire..." Dit-elle en reculant d'un pas, visiblement inquiète.
Kell demande un instant pour répondre, elle le regarde en silence, se demandant pourquoi il hésite tant et soudain son visage semble devenir brasier. "Tout va bien Kell! Ne t'en fais pas, tu n'es pas obligé de répondre tu sais! Je ne veux pas te mettre dans une position désagréable! Ton pouvoir me fait bien voir que cette question te mets dans une situation délicate! Je comprends que tu ne veuilles pas brusquer mes sentiments mais ce n'est rien! Oublions cela d'accord? Ce n'est pas très important de toute façon... Après tout il n'a pas..." Et soudain : oui... "Oui? Tu crois vraiment que c'est possible?" Demande-t-elle son visage s'illuminant. "Alors tu penses que c'est possible? Qu'on peut réellement aimer une personne qui n'est pas vraiment humaine? Tu crois qu'il pourrait m'aimer?" Car bien-sûr cette question concerne une personne bien particulière... "J'espère que tu as raison! J'aimerai beaucoup cela mais, j'ignore si c'est vraiment possible! Après tout, je ne suis qu'une poupée! Et puis il est idiot! Il n'arrête pas d'imaginer des choses ou de dire que parce qu'il est cuisinier et moi noble il ne faut pas nous voir ensemble... Qu'on ne peut pas faire certaines chose, qu'on lui a apprit à respecter la noblesse ou ce genre de chose mais moi... Moi c'est mon ami! Quand je suis avec lui, tout va toujours mieux, il me fait sentir belle et humaine mais j'ai bien peur qu'il ne me voit jamais autrement que comme cette noble poupée... Tu en penses quoi toi?" Demande-t-elle en se tournant vers son nouvel ami qui semble fébrile! Il le dit d'ailleurs : il ne se sent pas bien! Fedora fait de son mieux pour l'empêcher de s'écrouler, le soutenant comme elle le peut.
"Kell? KELL? AIDEZ-MOI! Mon ami ne se sent pas bien! Je ne sais pas ce qu'il lui arrive on dirait qu'il fait un malaise! S'il vous plait quelqu'un! Il a besoin d'aide!" Heureusement qui dit fête dans les rues dit également service de secours pour les cas urgent : deux personnes arrivent donc à leur rencontre. "S'il vous plait! On discutait tranquillement et il s'est soudain senti mal! N'ayez pas peur de ses flammes, il m'a affirmé qu'elles ne sont qu'esthétique et ne peuvent pas lui faire du mal! Pitié aidez-le! C'est mon ami je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose! Oh il mangeait des marrons avant et il en a avalé un de travers! C'est peut-être à cause de cela? Il s'appel Kell et..."
" Mademoiselle s'il vous plait, reculez on s'en occupe."
"Oh oui bien-sûr... Pardon... Je vous laisse faire..." Dit-elle en reculant d'un pas, visiblement inquiète.
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La poupée avait beau parler, elle pouvait essayer de son mieux de me tirer de ces pensées, mais dans une telle situation, elles constituent une véritable prison dont on ne peut s'échapper. Elle essaye de me rassurer, mais rien n'y fait. Et puis, quand un mot finit alors par s'échapper de cette geôle, ce ne fut que pour en renforcer les barreaux ensuite.
Puis, je perdis pied petit à petit, les informations arrivant trop rapidement sans pouvoir être traitées. Et pour finir, la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Deux jeunes femmes nous observant, suite à mon intervention trop bruyante. La sentence tomba, une crise de panique, bien en règle. Par chance la jeune noble, fut tirée de son discours, mon pouvoir en action, la mettant certainement sur la voie de mon état déplorable. Dans un dernier effort, je confirme mon état, avant de glisser un peu plus le long du dossier. La petite brune, affolée, ne perdit pas pied, tentant d'empêcher ma chute. Elle appelait à l'aide, un appel qui fut entendu. Je n'ose imaginer si la scène s'était produite là où nous nous trouvions en début de soirée, isolés du l'activité tardive.
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le cas, et je me sens toujours aussi lourd, mes paupières restant de plus en plus longtemps closes à chaque battement. Les deux personnes qui avaient entendu la détresse de la demoiselle étaient arrivées à nos côtés. J'entend alors la discussion, mais c'est comme si Fedora s'était éloignée. La petite voix finit par être coupée, remplacée par une voix plus grave m'étant inconnue. La voix masculine qui s'était adressée à la jeune noble, approcha alors sa main avec précaution, s'assurant que les flammes n'émettent aucune chaleur.
Je ressenti alors comme, un écho provenant du fond d'une grotte, partant de droite à gauche. Une fois, deux fois, trois fois.
« .. Kell c'est bien ça ? »
Demanda alors l'homme jetant un coup d’œil à la poupée déconcertée.
« Kell, gardez les yeux ouverts ! »
La voix se faisait plus vive, plus aisée à distinguer.
De nouveau la même sensation, une fois, deux fois, puis j'arrive à ouvrir mes paupières qui semblaient peser un poids démesuré. Trois fois, je vit la main de l'homme en face de moi heurter ma joue droite.
« Voilà, Kell gardez les yeux ouverts comme ça ! »
Malgré la directive qui m'était adressée, je sentais à nouveau ma tête vaciller en arrière. Elle fut maintenue. Mes yeux, non. Et la série reprit de plus belle, une, deux, trois et quatre !
« Non, non jeune homme, on garde les yeux ouverts, est-ce que vous respirez normalement ?! »
J'avais la sensation, d'être à la fois présent, et à la fois absent.
Une deuxième voix inconnue s'adressa alors à l'homme.
« Je vais voir si je peux lui trouver quelque chose à manger, je reviens »
« Je.. je respire bien.. je me sens lourd.. »
« ça va aller mon gars, rien de grave respire calmement, ça me semble être une petite crise d'angoisse »
Une crise d'angoisse, cela faisait bien longtemps. Cela ne m'avait pas manqué. J'essaye alors de ralentir ma respiration, avec difficulté, mais j'y parvenais. L'homme quant à lui tenta de détendre l'atmosphère, craignant peut-être que Fedora tombe dans les vaps aussi, ce qui n'est pas peu fréquent.
« Dis-donc mademoiselle, il faut croire que vous lui avez fait de l'effet »
L'homme gardait toujours un œil sur moi, j'arrivais à peine à distinguer son visage, mais sa voix devenait de plus en plus claire. J'essaye alors de me redresser légèrement sur mes pauvres appuis, mais je sens instantanément que la terre se remet à tourner. La prise de l'homme, me maintenant se renforce un peu pour éviter que je ne m'affale plus. La catastrophe semble évitée.
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Peur, hésitation, inquiétude... Voilà sans aucun doute les différentes émotions qui pourraient se lire dans le regard de Fedora si elle était un peu plus humaine alors qu'elle observe avec attention, ses mains devant sa poitrine, ses doigts joins entre eux, son nouvel ami qui est entre les mains de ces deux hommes. L'un des deux, celui qui a prit sa place dans l'action de soutenir et parler au jeune aventurier demande confirmation du nom de ce-dernier et sans un mot, la petite poupée hoche rapidement et intensément la tête, au point que celle-ci manque de se décrocher. Ce n'est sans doute pas le bon moment mais son esprit ne lui permet pas de faire attention, bien trop concentré sur son ami et ce qu'il peut bien lui arriver.
Dans la tête de la demoiselle tous les scénarios sont possibles : est-ce son pouvoir? Peut-être que les flammes ne sont pas si inoffensive qu'il le pensait? Peut-être que cela a un effet sur son corps mais qu'il l'ignorait car jamais encore il n'avait été dans cette situation? Après tout, les pouvoirs sont parfois surprenants! Mais non, apparemment les flammes ne sont pas en cause puisque l'homme, vérifiant les dires de la jeune noble concernant leur aspect purement esthétique, dépose sa main sur la joue du jeune inconscient sans se brûler. Une, deux, trois... Des petites claques sur le côté du visage pour tenter de ramener le jeune homme parmi eux! Rien de bien violent bien-sûr pourtant, Fedora détourne doucement la tête, voilà un spectacle qui meurtri un peu plus son petit coeur déjà bien abimé. C'est qu'elle ne comprend pas! Ne pouvant rien faire elle se repasse en boucle la discussion qui vient d'avoir lieu, pourquoi? Elle voulait juste savoir si Faolan pourrait un jour ressentir quelque chose pour elle, autre que de l'amitié cela s'entend! Kell est timide elle l'a bien comprit, elle a remarqué ce que ses actions et sa proximité pouvait provoquer chez lui mais là? Parler des sentiments potentiel d'un autre homme?
Et soudain, une réalisation : alors qu'elle entend les claquements de la main contre la joue du jeune homme : sa manière de poser la question! Est-ce que Kell s'est imaginé des choses? Il semble aussi doué qu'elle ou même que le jeune cuisinier - ce qui n'est pas peu dire - pour tirer des conclusions hâtives! Alors ce serait sa faute? Soudain, il semble revenir à lui alors que le second homme décrète qu'il va chercher un verre d'eau, le premier se retourne et arrive à la même conclusion que la poupée : c'est sa faute! Certes il ne le dit pas de cette manière, il n'y a pas spécialement d'accusation dans sa voix mais elle le sait : elle est responsable! Elle hoche simplement la tête pour toute réponse. Triste? Sans doute! Coupable? Certainement! Pourquoi ne peut-elle pas simplement réfléchir aux conséquences avant de parler sans cesse comme elle le fait? Il faudra sans doute qu'elle explique à Kell, qu'elle parle de Faolan, de sa relation - inexistante et difficile - avec ce jeune homme et qu'elle le rassure concernant le fait qu'elle ne se jette pas sur le premier venu même s'il est aussi gentil que Kell! Mais en même temps, est-ce que ce ne serait pas la pire des idées? Mettre Kell face au fait qu'il a mal comprit? N'en serait-il pas plus gêné encore? Décidemment elle ne sait plus quoi faire!
Elle est cependant tiré de ses pensées par l'arrivée du second homme avec le verre d'eau. Il le donne au premier qui maintient toujours Kell et la petite poupée regarde la scène sans oser approcher, jouant nerveusement avec ses doigts elle ne peut que murmurer sans savoir si quiconque l'entendra. "Désolée..."
Dans la tête de la demoiselle tous les scénarios sont possibles : est-ce son pouvoir? Peut-être que les flammes ne sont pas si inoffensive qu'il le pensait? Peut-être que cela a un effet sur son corps mais qu'il l'ignorait car jamais encore il n'avait été dans cette situation? Après tout, les pouvoirs sont parfois surprenants! Mais non, apparemment les flammes ne sont pas en cause puisque l'homme, vérifiant les dires de la jeune noble concernant leur aspect purement esthétique, dépose sa main sur la joue du jeune inconscient sans se brûler. Une, deux, trois... Des petites claques sur le côté du visage pour tenter de ramener le jeune homme parmi eux! Rien de bien violent bien-sûr pourtant, Fedora détourne doucement la tête, voilà un spectacle qui meurtri un peu plus son petit coeur déjà bien abimé. C'est qu'elle ne comprend pas! Ne pouvant rien faire elle se repasse en boucle la discussion qui vient d'avoir lieu, pourquoi? Elle voulait juste savoir si Faolan pourrait un jour ressentir quelque chose pour elle, autre que de l'amitié cela s'entend! Kell est timide elle l'a bien comprit, elle a remarqué ce que ses actions et sa proximité pouvait provoquer chez lui mais là? Parler des sentiments potentiel d'un autre homme?
Et soudain, une réalisation : alors qu'elle entend les claquements de la main contre la joue du jeune homme : sa manière de poser la question! Est-ce que Kell s'est imaginé des choses? Il semble aussi doué qu'elle ou même que le jeune cuisinier - ce qui n'est pas peu dire - pour tirer des conclusions hâtives! Alors ce serait sa faute? Soudain, il semble revenir à lui alors que le second homme décrète qu'il va chercher un verre d'eau, le premier se retourne et arrive à la même conclusion que la poupée : c'est sa faute! Certes il ne le dit pas de cette manière, il n'y a pas spécialement d'accusation dans sa voix mais elle le sait : elle est responsable! Elle hoche simplement la tête pour toute réponse. Triste? Sans doute! Coupable? Certainement! Pourquoi ne peut-elle pas simplement réfléchir aux conséquences avant de parler sans cesse comme elle le fait? Il faudra sans doute qu'elle explique à Kell, qu'elle parle de Faolan, de sa relation - inexistante et difficile - avec ce jeune homme et qu'elle le rassure concernant le fait qu'elle ne se jette pas sur le premier venu même s'il est aussi gentil que Kell! Mais en même temps, est-ce que ce ne serait pas la pire des idées? Mettre Kell face au fait qu'il a mal comprit? N'en serait-il pas plus gêné encore? Décidemment elle ne sait plus quoi faire!
Elle est cependant tiré de ses pensées par l'arrivée du second homme avec le verre d'eau. Il le donne au premier qui maintient toujours Kell et la petite poupée regarde la scène sans oser approcher, jouant nerveusement avec ses doigts elle ne peut que murmurer sans savoir si quiconque l'entendra. "Désolée..."
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Ouverts, enfin je peux maintenir mes yeux ouverts. Comme j'avais pu le voir avec mon dernier mouvement, mon équilibre lui était toujours en congés. Le bras qui me maintient pour empêcher toute chute, me redresse contre le dossier. Je peux de nouveau tenir la position assise. De son autre main, il me tend le verre que l'on venait de lui apporter. Ma main cherche, un peu le rafraîchissement avant de l'atteindre. Il faut dire que je vois plus clair, mais c'est comme si il y avait un léger décalage entre ce que je vois et ce que je fais. Si j'avais plus d'énergie, la dernière phrase prononcée par l'homme m'aurait certainement extirpé un rire, mais une simple toux pris la place.
Je porte alors le verre à mes lèvres, l'eau rafraîchit mes entrailles et aida à faire passer l'étrange sensation me prenant au crâne. Au moment de baisser le verre, je vit Fedora dans l'axe, juste derrière l'homme à mes côtés. Sa posture traduisait une certaine inquiétude, à peine je commence à recouvrir mes esprits, que je culpabilise pour la jeune noble. Je m'étais à quelque peu évanouit dans ses petits bras, à cause de simples paroles. Pathétique. Je vois alors ses grandes dents se mouvoir très légèrement, sans pouvoir entendre quoi que ce soit.
Une main se pose soudainement sur mon épaule.
« Bon, ben c'est qu'on est de retour parmi-nous, vous devriez manger un petit truc maintenant »
Il retire sa main puis se relève de sa position accroupie.
Le deuxième secouriste qui avait un peu de recul eu un geste similaire envers la jeune noble.
« Ne vous tracassez pas trop, ce n'étais qu'un petit malaise, vous feriez mieux de retourner à ses côtés, si jamais il y a quoi que ce soit, on est toujours dans le coin. Je vois souhaite une bonne fin de soirée »
Après un salut de la main, il se dirige vers la foule occupée par les festivités.
J'essuie alors mon front, comme pour finir de chasser cette sensation gênante. Mes sens sont à présent tous revenus il me semble. Je cherche alors d'une main, le sachet de marrons glacés censé se trouver le banc. En même temps, j'envoie un geste de la tête à celui qui s'était occupé de moi.
« Merci bien, ça devrait aller je pense »
Un léger salut de la main, comme s'il relevait un couvre-chef qu'il ne possède pas, et l'homme s'éloigne à son tour.
« La fête n'est pas encore finie, profitez en ! »
Au passage, il croise les deux jeunes femmes qui étaient toujours en retrait et étaient restées pour observer la scène.
« On circule les pies, si vous avez jamais vu ça, s'avez qu'à vous rendre dans un dispensaire ... »
Puis il disparaît dans la foule à son tour.
Les derniers spectateurs, éloignés, je vis la petite brune se rapprocher de moi. Les premiers mots qui me vinrent à l'esprit, furent des excuses. Sacré soirée.
« Je.. suis désolé, j'ai dû bien t’inquiéter »
Ma main vient écarter quelques cheveux s'étant mis en travers de mon regard, dans cette situation imprévue. Je ne l'avais pas remarqué non plus, mais la majeure partie de mes flammes, s'étaient dissipées avec mon retour au calme. J'étais tracassé, certes, pour avoir inquiété la demoiselle qui me tenait compagnie depuis le début de la soirée, et qui m'avait tiré de ma solitude. Une solitude qui me plait tout à fait, mais se détendre de divers autres manières, est aussi plaisant. Mais ce tracas était loin du chaos précédent, c'est comme si cette crise passagère m'avait remis les idées en place, et m'offrait un départ plus serein avec Fedora.
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Kell a l'air d'aller mieux, du moins elle l'espère très sincèrement! Inquiète? Bien-sûr qu'elle l'est! Après tout, elle est sans aucun doute responsable de l'état de son nouvel ami! *Idiote!* Se maudit-elle. *Il faut réfléchir parfois!* Se reproche-t-elle. Malheureusement, il est impossible de revenir en arrière et le mal est déjà fait. Enfin, au moins maintenant le jeune homme semble capable de tenir en position assise, plus encore : d'après l'un des deux hommes, elle peut se rapprocher de lui... Juste un malaise? C'est tellement simple de le croire pourtant, elle se sent tellement responsable de son mal... Si elle avait été plus claire? Si elle n'avait pas posé cette question, tout cela ne serait pas arrivé pas vrai? C'est qu'elle a du mal à trouver les mots, elle a aussi beaucoup de mal à comprendre qu'une simple phrase peut prendre une tournure tout autre! Elle devrait le savoir pourtant, surtout elle... Elle se rapproche doucement du jeune homme, n'osant pas encore rejoindre le banc. Après tout, l'homme qui s'occupe de l'aventurier est toujours avec lui et elle n'ose pas réellement les déranger.
Pourtant, Kell lui affirme que tout va bien et il s'écarte également, non sans signaler aux deux idiotes qui faisaient de l'esprit plus tôt de circuler... Si elles ne le font pas, c'est Fedora qui va s'en charger et elles ne risquent pas d'apprécier! Pour l'instant pourtant, il convient de revenir auprès de Kell, s'excuser sans doute? S'assurer qu'il va bien en tout les cas! Elle approche donc, pas réellement hésitante mais d'une démarche tout de même timide! Lui en veut-il? C'est possible, après tout il voulait juste de la tranquillité et c'est elle qui l'a mit dans cette situation inconfortable, qui a poussé jusqu'à ce qu'il fasse un malaise avec sa stupidité! Pourtant, alors qu'elle s'attend à ce qu'il lui en veuille, voir même qu'il lui demande de partir, c'est tout le contraire : il s'excuse? Elle le regarde un moment - interdite - de ses grands yeux et se reprend bien vite en secouant la tête.
"Non!" Dit-elle. "Ne t'excuses pas!" Continue-t-elle. "Tu n'es pas responsable..." Affirme-t-elle. "C'est ma faute! J'ai été stupide! Pas claire non plus! Je sais que tu as du mal avec moi et je te pose une question comme celle-là sans même te dire pour quelle raison! Je suis désolée! J'imagine à peine ce que tu as dû penser et le malaise que cela a dû provoquer..." Elle s'incline légèrement, n'osant même pas le regarder. "Pardonne moi Kell c'est entièrement ma faute!" Après quoi, elle se rapproche pour venir se rasseoir sur le banc, il faut qu'elle trouve quoi faire! Certes elle s'est excusé mais ensuite? Lui parler de Faolan? Lui dire la raison de cette question? Peut-être que cela pourrait aplanir la situation? Cependant comment parler de ce genre de chose alors qu'elle-même ignore exactement ce dont il est question? Elle est une vulgaire poupée! Pourquoi se faire des illusions? Et pourtant... Pourtant il a répondu oui à sa question! Elle voudrait lui demander s'il était sincère mais, cela serait prendre un risque inutile de repartir une situation désagréable... Soudain, elle remarque un enfant qui a une tasse en main et sourit de son beau grand et effrayant sourire.
"Je sais! Tu veux un chocolat chaud? Avec un chamallow dedans? C'est toujours bien pour accompagner les marrons non?" Demande-t-elle en souriant. "Je reviens! Ne bouges pas Kell!" Dit-elle avant de se lever et de partir en courant... Elle revient quelques secondes plus tard en marchant lentement, la boisson chaude entre ses mains. "Et voilà!" Claironne-t-elle en lui tendant la tasse. Elle s'installe ensuite à côté de lui, balançant ses jambes et regardant le ciel. "Tu crois qu'il va bientôt neiger? J'espère que oui! J'aime la neige... Mais je préfère la pluie! Tu trouve ça étrange Kell? La pluie me rend heureuse! Elle me fait penser à lui..." Dit-elle distraitement avant de s'en rendre compte. "Oh pardon! Je pensais à voix haute..." S'excuse-t-elle avant de sourire doucement. "Tu vas mieux? Je ne t'ai même pas demandé! Quelle idiote je suis parfois!"
Pourtant, Kell lui affirme que tout va bien et il s'écarte également, non sans signaler aux deux idiotes qui faisaient de l'esprit plus tôt de circuler... Si elles ne le font pas, c'est Fedora qui va s'en charger et elles ne risquent pas d'apprécier! Pour l'instant pourtant, il convient de revenir auprès de Kell, s'excuser sans doute? S'assurer qu'il va bien en tout les cas! Elle approche donc, pas réellement hésitante mais d'une démarche tout de même timide! Lui en veut-il? C'est possible, après tout il voulait juste de la tranquillité et c'est elle qui l'a mit dans cette situation inconfortable, qui a poussé jusqu'à ce qu'il fasse un malaise avec sa stupidité! Pourtant, alors qu'elle s'attend à ce qu'il lui en veuille, voir même qu'il lui demande de partir, c'est tout le contraire : il s'excuse? Elle le regarde un moment - interdite - de ses grands yeux et se reprend bien vite en secouant la tête.
"Non!" Dit-elle. "Ne t'excuses pas!" Continue-t-elle. "Tu n'es pas responsable..." Affirme-t-elle. "C'est ma faute! J'ai été stupide! Pas claire non plus! Je sais que tu as du mal avec moi et je te pose une question comme celle-là sans même te dire pour quelle raison! Je suis désolée! J'imagine à peine ce que tu as dû penser et le malaise que cela a dû provoquer..." Elle s'incline légèrement, n'osant même pas le regarder. "Pardonne moi Kell c'est entièrement ma faute!" Après quoi, elle se rapproche pour venir se rasseoir sur le banc, il faut qu'elle trouve quoi faire! Certes elle s'est excusé mais ensuite? Lui parler de Faolan? Lui dire la raison de cette question? Peut-être que cela pourrait aplanir la situation? Cependant comment parler de ce genre de chose alors qu'elle-même ignore exactement ce dont il est question? Elle est une vulgaire poupée! Pourquoi se faire des illusions? Et pourtant... Pourtant il a répondu oui à sa question! Elle voudrait lui demander s'il était sincère mais, cela serait prendre un risque inutile de repartir une situation désagréable... Soudain, elle remarque un enfant qui a une tasse en main et sourit de son beau grand et effrayant sourire.
"Je sais! Tu veux un chocolat chaud? Avec un chamallow dedans? C'est toujours bien pour accompagner les marrons non?" Demande-t-elle en souriant. "Je reviens! Ne bouges pas Kell!" Dit-elle avant de se lever et de partir en courant... Elle revient quelques secondes plus tard en marchant lentement, la boisson chaude entre ses mains. "Et voilà!" Claironne-t-elle en lui tendant la tasse. Elle s'installe ensuite à côté de lui, balançant ses jambes et regardant le ciel. "Tu crois qu'il va bientôt neiger? J'espère que oui! J'aime la neige... Mais je préfère la pluie! Tu trouve ça étrange Kell? La pluie me rend heureuse! Elle me fait penser à lui..." Dit-elle distraitement avant de s'en rendre compte. "Oh pardon! Je pensais à voix haute..." S'excuse-t-elle avant de sourire doucement. "Tu vas mieux? Je ne t'ai même pas demandé! Quelle idiote je suis parfois!"
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Responsable, à vrai dire, je ne saurais affirmer qui de nous deux l'était. En effet, la jeune noble m'a posé toutes ces questions, mais qui a eu une réaction disproportionnée ? C'est moi. Et puis, après tant d'inquiétude, je ne peux me permettre de laisser culpabiliser d'avantage la demoiselle.
« Trop tard, je me suis déjà excusé »
Pas le temps de souffler, elle reprend la parole. Voilà que je suis calme, et la demoiselle semble affolée. En y réfléchissant après explications, je me rappelle soudainement qu'elle avait commencé à m'expliquer quelque chose, lorsque j'ai commencé à me sentir mal. Impossible de m'en souvenir. Mais encore une fois, hors de question qu'elle prenne tout la responsabilité sur elle, alors que je suis celui qui n'a pas supporté une question certainement mal interprétée.
« Je vais me répéter, mais ce n'est pas de ta faute, maintenant que c'est plus clair, je pense que nous pouvons dire que nous sommes également responsable »
Alors qu'elle s'installe de nouveau à mes côtés, je pose le sachet que j'avais en main sur mes genoux. Après tout, je failli presque oublier que l'on m'a conseillé de manger quelque chose. Tout le sucre glacé sur les marrons devrait faire amplement l'affaire. Je plonge alors ma main dans le sachet, quand Fedora semble soudainement avoir un éclair de génie. Un chocolat chaud, oui pourquoi pas, mais avec un chamallow ? Je n'étais même pas sûr d'avoir déjà mangé une de ces choses. De toute manière, pas le temps de discuter, la petite brune se lève déterminée.
« D'accord, je reste là »
Et puis ce n'est pas comme si j'allais bouger. Je ressors donc ma main du sac. Premier moment "posé" depuis que j'ai croisé Fedora. Un peu de silence, couvert par quelques éclats de rire venant de la direction dans laquelle avait disparu la demoiselle dans la hâte. Je me penche alors sur moi-même, comment j'ai pu en arriver là ? Dans mon enfance je ne côtoyais presque personne, mon père me pousser à faire quelque chose qui ne me plaisait pas. Je me suis renfermé sur moi-même. Puis, la seule personne en qui j'avais confiance disparu. Je me suis retrouvé isolé, de plus en plus pris par le travail, à contrecœur. Aucune vie sociale. Et voilà à quoi j'en suis réduis. Être paniqué par de simple questions posées par une femme. Le pire dans tout cela, c'est que j'en suis plus ou moins conscient, mais c'est plus fort que moi. C'est comme si, une force supérieur prend le contrôle dans ces moments là.
Je relève la tête, et me redresse, le mouvement faisant craquer quelques vertèbres au passage. Face à moi, la poupée refait surface, tenant précautionneusement ce qu'elle m'avait promis. Je la saisit alors qu'elle me la tend, douce sensation brûlante sur la paume de mes mains. De quoi mettre en éveil les sens. Je plonge mon regarde dans la tasse pour y voir une sorte de cube mou blanc comme neige, flotter. Non, je n'ai jamais rien mangé de la sorte.
« Merci »
Alors que la jeune femme commence à commenter ce qu'elle observe, je goutte la boisson qui m'est offerte. Un petit goût sucré en plus de celui du chocolat. Ce n'est pas mauvais, mais j'ai une préférence pour le chocolat pur et amer. Fedora, fait alors une pause. Ça y est, ça me revient maintenant ! Ses explications évoquaient un homme auquel elle est attachée. Les détails, je ne les ai plus cependant. Elle s'excuse, pensant certainement que cela pourrait me refaire plonger. Mais maintenant que tout est clair dans ma tête, pourquoi donc serais-je gêné d'aborder le sujet, au contraire, il semblait lui tenir à cœur, mais voilà qu'elle s'interdit de l'évoquer.
« Oui oui, je me sens mieux, et puis le chocolat est très bon ! »
Par ailleurs, j'en reprends une gorgée avant de poursuivre.
« Par contre, je suis désolé mais tu n'es pas idiote. Mais sinon, si tu me parlais de celui qui hante tes pensées ? Ne t'en fais pas, maintenant que j'ai compris de quoi tu voulais me parler, cela devrait bien se passer. Ou bien ... »
Je penche alors soudainement la tête sur le côté, levant les yeux au ciel et tirant la langue dans le vide. Très mauvaise imitation de moi quelques minutes plus tôt.
Je range ma grimace après quelques secondes pour laisser place à un sourire et des yeux plissés. Toutes ces vives émotions, avaient finies par me détendre en la compagnie de la poupée. Je m'empare enfin d'un des trois survivants, puis le met en bouche, en espérant cette fois le manger en entier. Je finis par me tourner pour faire face au visage de la demoiselle.
« Allez, dis-moi tout »
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Ils ont l'air malins à s'excuser l'un l'autre, à croire qu'ils sont en train de se battre non pas pour savoir qui est coupable mais pratiquement pour faire admettre qu'ils ont plus de fautes sur les épaules que leur interlocuteur... Ridicule et sans aucun doute le mot qui leur convient le mieux à cet instant et pourtant, comment pourraient-ils faire autrement? Ils ont tout deux l'air d'avoir du mal avec le sociable à un point différent cela dit : Kell timide qui a du mal à discuter correctement avec la poupée uniquement à cause de son genre et Fedora, adorable et gentille mais persuadé que tous les maux du monde sont sa responsabilité car elle se considère plus comme un monstre que comme une humaine - même si cela va mieux sur ce point, les habitudes et les insultes ont la vie dure - une belle paire d'inadaptés si l'on y pense réellement ce qui, d'un certain point de vue fait sourire la jeune poupée...
Une idée, éclair de lucidité qui traverse son esprit alors qu'elle exige de son nouvel ami qu'il ne bouge pas ce qu'il affirme faire, de toute manière si elle y avait pensé cinq secondes elle se serait sans doute rendu compte qu'il ne risquait pas d'aller bien loin! Une bonne chose en soit, il vaudrait mieux qu'il ne disparaisse pas alors qu'ils sont en pleine conversation! Elle préfère ne pas savoir comment elle se sentirait le cas échéant. Coupable sans doute? Compréhensive également? Après tout, ce serait sans aucun doute sa faute comme absolument tout le reste! Heureusement il tient sa promesse alors qu'elle revient en lui tendant la tasse fumante de chocolat chaud! Il va sans doute aimer! Elle se souvient qu'elle adorait cela petite, à l'époque durant laquelle elle n'était pas un monstre, à l'époque durant laquelle les rêves étaient le seul horizon qu'elle avait du haut de ses quatre ans! S'installant aux côtés de l'aventurier elle le regarde avec un grand sourire, attendant de voir sa réaction lorsqu'il boit la première gorgée! Apprécie-t-il cela? Elle l'ignore mais il n'est pas nécessaire de lui demander, après tout elle est tel un papillon - ou une petite fée selon Melta - et va de fleurs en fleurs dans son esprit, ses idées passant du coq à l'âne sans forcément de logique...
Ses paroles lui échappe! Prononcées uniquement pour faire la conversation à moins qu'elle apprécie d'avoir quelqu'un qui l'écoute pour vider ce qu'elle a sur son petit coeur empli d'inquiétude? Difficile de le dire mais trop tard pour faire marche arrière! Bien malgré elle c'est le même sujet qui revient sur le tapis! Elle devrait sans doute l'oublier, l'enfuir dans un petit coin de son esprit et se contenter de cette amitié - parfois étrange mais bien présente - qu'elle a la chance de vivre! Le reste lui sera interdit de toute façon, elle sait ce qu'elle est, ce à quoi elle ressemble! De grandes dents effrayante, des yeux rouges perçant et à peine une présence de lèvres pour cacher cette dentition cauchemardesque? Tous les espoirs sont permis lorsqu'on est humain dit-on? Malheureusement, il faut croire que Lucy lui a définitivement tournée le dos sur ce point, elle n'est plus humaine depuis longtemps, plus vraiment du moins! Pourtant, même si elle s'excuse, même si elle tente habillement de changer le sujet, son nouvel ami refuse de laisser noyer le poisson, il revient à la charge après une blague douteuse qui fait froncer les sourcils à la poupée il demande de tout lui dire? En est-elle seulement capable.
"C'est à dire que..." Commence-t-elle sans même savoir comment continuer cette phrase. "Il y a quelqu'un qui..." Continue-t-elle s'arrêtant comme pour chercher ses mots! Un geste presque automatique qui consiste à imiter le fait de soupirer, comment dire cela en réalité? "C'est mon ami et plus que cela même, enfin je crois? Il est si gentil, attentionné aussi! Il m'a aidé à venir ici depuis la capitale, on s'écrit, parfois... Souvent...Il me fait sentir belle et je suis heureuse quand il est là je crois que..." Hésite-t-elle, si elle pouvait rougir elle serait sans doute ne train de le faire. "Enfin je... Je l'aime bien! Seulement..." Elle baisse les yeux, triste? Sans doute! Résolue? Également... "Seulement je ne suis pas vraiment humaine... Il n'y a aucune chance qu'il me voit "comme ça" pas vrai?"
Une idée, éclair de lucidité qui traverse son esprit alors qu'elle exige de son nouvel ami qu'il ne bouge pas ce qu'il affirme faire, de toute manière si elle y avait pensé cinq secondes elle se serait sans doute rendu compte qu'il ne risquait pas d'aller bien loin! Une bonne chose en soit, il vaudrait mieux qu'il ne disparaisse pas alors qu'ils sont en pleine conversation! Elle préfère ne pas savoir comment elle se sentirait le cas échéant. Coupable sans doute? Compréhensive également? Après tout, ce serait sans aucun doute sa faute comme absolument tout le reste! Heureusement il tient sa promesse alors qu'elle revient en lui tendant la tasse fumante de chocolat chaud! Il va sans doute aimer! Elle se souvient qu'elle adorait cela petite, à l'époque durant laquelle elle n'était pas un monstre, à l'époque durant laquelle les rêves étaient le seul horizon qu'elle avait du haut de ses quatre ans! S'installant aux côtés de l'aventurier elle le regarde avec un grand sourire, attendant de voir sa réaction lorsqu'il boit la première gorgée! Apprécie-t-il cela? Elle l'ignore mais il n'est pas nécessaire de lui demander, après tout elle est tel un papillon - ou une petite fée selon Melta - et va de fleurs en fleurs dans son esprit, ses idées passant du coq à l'âne sans forcément de logique...
Ses paroles lui échappe! Prononcées uniquement pour faire la conversation à moins qu'elle apprécie d'avoir quelqu'un qui l'écoute pour vider ce qu'elle a sur son petit coeur empli d'inquiétude? Difficile de le dire mais trop tard pour faire marche arrière! Bien malgré elle c'est le même sujet qui revient sur le tapis! Elle devrait sans doute l'oublier, l'enfuir dans un petit coin de son esprit et se contenter de cette amitié - parfois étrange mais bien présente - qu'elle a la chance de vivre! Le reste lui sera interdit de toute façon, elle sait ce qu'elle est, ce à quoi elle ressemble! De grandes dents effrayante, des yeux rouges perçant et à peine une présence de lèvres pour cacher cette dentition cauchemardesque? Tous les espoirs sont permis lorsqu'on est humain dit-on? Malheureusement, il faut croire que Lucy lui a définitivement tournée le dos sur ce point, elle n'est plus humaine depuis longtemps, plus vraiment du moins! Pourtant, même si elle s'excuse, même si elle tente habillement de changer le sujet, son nouvel ami refuse de laisser noyer le poisson, il revient à la charge après une blague douteuse qui fait froncer les sourcils à la poupée il demande de tout lui dire? En est-elle seulement capable.
"C'est à dire que..." Commence-t-elle sans même savoir comment continuer cette phrase. "Il y a quelqu'un qui..." Continue-t-elle s'arrêtant comme pour chercher ses mots! Un geste presque automatique qui consiste à imiter le fait de soupirer, comment dire cela en réalité? "C'est mon ami et plus que cela même, enfin je crois? Il est si gentil, attentionné aussi! Il m'a aidé à venir ici depuis la capitale, on s'écrit, parfois... Souvent...Il me fait sentir belle et je suis heureuse quand il est là je crois que..." Hésite-t-elle, si elle pouvait rougir elle serait sans doute ne train de le faire. "Enfin je... Je l'aime bien! Seulement..." Elle baisse les yeux, triste? Sans doute! Résolue? Également... "Seulement je ne suis pas vraiment humaine... Il n'y a aucune chance qu'il me voit "comme ça" pas vrai?"
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Le petit regard que m'envoya la demoiselle, me fit comprendre que j'étais de retour, le "moi" qui ne s'évanouit pas. Le "moi" taquin, il n'est pas pour autant très sûr de lui, mais c'est que qu'il fait croire. J'insiste un peu, face au silence de Fedora qui ne lui ressemble pas vraiment, de ce que j'ai pu voir. Elle finit par commencer, elle semble hésitante, mais le moment n'est pas choisi pour une petite blague ou remarque pour essayer de la relancer. Je la laisse donc prendre son temps, tandis que moi je prends une nouvelle gorgée de la boisson offerte par la petite brune à mes côtés.
Elle semble soudainement prendre de l'énergie, avant de prendre la parole pour de bon. En effet, en repensant à ce que j'ai pu imaginer plus tôt, je juge vraiment trop vite sous l'effet de la panique. Cette personne qu'elle semble connaître depuis un moment, elle a du mal à accepter elle -même ses sentiments pour lui, et j'ai osé croire qu'en une soirée elle m'aimait. Si mes deux mains n'étaient pas prises, l'une d'elle heurterai mon front en ce moment. Pour le moment, je me contente simplement de l'écouter, bien analyser pour ne pas faire d'erreur. Quoi de mieux pour réfléchir qu'un peu de sucre. L'avant dernière pépite en ma possession finit engloutie dans mon estomac.
Bon, toutes les pièces du puzzle s'assemble. Elle m'a donc posé la question parce qu'elle est persuadée que personne ne peut l'aimer à cause de son apparence. Il faut dire que les traumatismes du passé nous mènent la vie dure.
« Pas vraiment humaine, ça ne veut rien dire. Tu sais, il existe pleins d'hybrides avec des animaux en ce monde et je suis persuadé qu'ils trouvent l'amour sans problème. Alors, je ne vois pas pourquoi une demoiselle comme toi, ne pourrais pas. Je n'ai pas besoin que tu ai une peau douce ou je ne sais quoi pour t'apprécier. Même si je n'ai probablement aucune idée de ce qu'est l'amour, je pense que l'on aime une personne, et non un humain ou un glooby »
Je m'arrête pour laisser un peu de temps à Fedora de cogiter ces paroles. J'en profite aussi pour finir ma tasse de chocolat chaud, ne laissant au fond que le chamalow imbibé. Je reprends assez vite la parole pour finir mon petit discours.
« Et puis, qui sait peut-être qu'un jour tu réussira à contrôler ton pouvoir, mais de toute manière, il est important que l'on t'aime tel que tu es, et non tel que tu deviendra. Enfin tout ça c'est ce que je pense, je sais pas si tu es d'accord avec ça »
Mes mots sont accompagnés par un petit sourire chaleureux de ma part, adressé à la jeune noble.
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Parler de cela est... Compliqué! Est-ce le cas pour tout le monde? Elle l'ignore mais elle se doute que c'est sans doute pire à cause de sa condition! La plupart des gens doivent sans doute se poser des question concernant le fait de plaire à leur partenaire, le fait de savoir si telle coupe de cheveux leur va mieux qu'une autre et pourra plus séduire, s'il est mieux de mettre un peu de maquillage pour souligner leurs yeux ou encore simplement s'ils sont compatibles dans leur façon d'être... Des questionnements bien humains en quelques sortes! Pour Fedora, c'est plus compliqué que cela! Elle ne peut pas changer de coupe de cheveux, elle ne peut pas se maquiller, elle a des dents longues. pointues et effrayante, des grands yeux inexpressifs qui restent constamment ouvert, des membres qui peuvent se détacher partiellement de son être! Définitivement, peu importe sa manière d'y penser, elle se voit plus comme un monstre que comme un humaine - sans doute à cause des nombreuses fois qu'on le lui a répété - et c'est sans aucun doute cela le véritable problème : comment imaginer que quelqu'un puisse l'aimer alors qu'elle ne s'aime sans aucun doute pas elle-même?
Pourtant elle écoute la réponse de Kell avec attention : oui, effectivement il existe plein d'hybride animaux! Elle ne peut pas dire le contraire cependant, elle n'a jamais rencontré le moindre hybride qui ressemble à un objet! Ce qu'il dit est sans aucun doute vrai cependant, il existe également une grande différence entre elle et un hybride animal! Certes, elle n'en connait pas réellement, elle connait bien une personne capable de se changer partiellement en animal - elle se souvient parfaitement de son amie centaure qui lui a offert le bijou qu'elle porte en permanence - et c'est sans aucun doute cela qui l'attriste le plus d'une certaine manière : elle est belle! Peu importe de quelle manière elle la regardait c'est la seule chose qu'elle se disait : la jeune femme était radieuse, même sa transformation n'avait rien d'effrayante! Certes, son corps changeait mais à aucun moment elle n'en devenait plus repoussante!
"Les hybrides animaux restent humains... Ils ont toujours une peau chaude, ils ont toujours des dents "normales" et ils possèdent toujours des yeux munis de paupières! Ils respirent, ils pleurent, ils ont du sang dans les veines... Leur caractéristiques animales sont soit pratiquent, soit mignonnes, soit les deux! Des belles oreilles douces que l'on veut caresser, des petites queues touffus... Moi, j'ai des dents effrayantes, pas de nez car je ne respire même plus, pas d'organe vu que mon corps n'est pas alimenté en sang, mes membres ne tiennent même pas à mon corps si ce n'est par des chaines! Les hybrides ressemblent au moins à des humains là ou moi, je ressemble à un objet! On aime une personne mais je ne ressemble pas à une personne... Dit-elle avec une certaine tristesse qu'elle ne peut même pas laisser transparaître.
Kell est gentil, elle voit bien qu'il tente de lui remonter le moral, sans doute a-t-il raison en plus! Il est vrai que, peut-être, certaines personnes pourraient la voir comme une humaine! Faolan lui a déjà dit qu'elle était belle après tout mais, dans le même temps, il avait eut un mouvement de recule - mouvement systématique - lorsqu'on la rencontre! Peu importe la raison, le premier geste est tout le temps le pas vers l'arrière avec elle! Même Kell l'a fait et s'il affirme que c'est à cause de son genre plutôt que de son apparence, même si elle veut réellement le croire, il y a toujours cette petite voix dans sa tête qui lui rappelle les coups, les injures, la peur, le dégoût qu'elle peut lire dans les yeux des autres... Cela ne l'avait jamais réellement dérangé! Certes, elle pleurait - ou plutôt hurlait - seule dans sa chambre à s'en briser ses cordes vocales inexistantes - d'ailleurs elle ignore toujours comment elle peut entendre et parler vu son état et son absence d'autres sens - mais ici il est question de Faolan, de ses rêves, de ses espoirs, et de sentiment qu'elle aurait sans doute préféré ne jamais connaître! Voilà bien une déception qu'elle aurait aimé ne jamais risquer de connaître.
"Je n'ai pas réellement d'espoir de contrôler mon pouvoir! J'ai déjà essayé, j'ai vu des spécialistes, mon grand-père a payé les plus grand expert en pouvoir récalcitrant et malheureusement, rien n'y fait! Je suis bloquée dans cette forme depuis si longtemps que je pense que c'est devenu ma forme unique! Certes, tu as raison cependant : Il est important que l'on m'aime pour ce que je suis, plus encore parce que c'est également ce que je serai toujours cependant... Je suis pratiquement certaine que cela est impossible malheureusement! Sans doute suis-je en train de me torturer toute seule inutilement..."
Pourtant elle écoute la réponse de Kell avec attention : oui, effectivement il existe plein d'hybride animaux! Elle ne peut pas dire le contraire cependant, elle n'a jamais rencontré le moindre hybride qui ressemble à un objet! Ce qu'il dit est sans aucun doute vrai cependant, il existe également une grande différence entre elle et un hybride animal! Certes, elle n'en connait pas réellement, elle connait bien une personne capable de se changer partiellement en animal - elle se souvient parfaitement de son amie centaure qui lui a offert le bijou qu'elle porte en permanence - et c'est sans aucun doute cela qui l'attriste le plus d'une certaine manière : elle est belle! Peu importe de quelle manière elle la regardait c'est la seule chose qu'elle se disait : la jeune femme était radieuse, même sa transformation n'avait rien d'effrayante! Certes, son corps changeait mais à aucun moment elle n'en devenait plus repoussante!
"Les hybrides animaux restent humains... Ils ont toujours une peau chaude, ils ont toujours des dents "normales" et ils possèdent toujours des yeux munis de paupières! Ils respirent, ils pleurent, ils ont du sang dans les veines... Leur caractéristiques animales sont soit pratiquent, soit mignonnes, soit les deux! Des belles oreilles douces que l'on veut caresser, des petites queues touffus... Moi, j'ai des dents effrayantes, pas de nez car je ne respire même plus, pas d'organe vu que mon corps n'est pas alimenté en sang, mes membres ne tiennent même pas à mon corps si ce n'est par des chaines! Les hybrides ressemblent au moins à des humains là ou moi, je ressemble à un objet! On aime une personne mais je ne ressemble pas à une personne... Dit-elle avec une certaine tristesse qu'elle ne peut même pas laisser transparaître.
Kell est gentil, elle voit bien qu'il tente de lui remonter le moral, sans doute a-t-il raison en plus! Il est vrai que, peut-être, certaines personnes pourraient la voir comme une humaine! Faolan lui a déjà dit qu'elle était belle après tout mais, dans le même temps, il avait eut un mouvement de recule - mouvement systématique - lorsqu'on la rencontre! Peu importe la raison, le premier geste est tout le temps le pas vers l'arrière avec elle! Même Kell l'a fait et s'il affirme que c'est à cause de son genre plutôt que de son apparence, même si elle veut réellement le croire, il y a toujours cette petite voix dans sa tête qui lui rappelle les coups, les injures, la peur, le dégoût qu'elle peut lire dans les yeux des autres... Cela ne l'avait jamais réellement dérangé! Certes, elle pleurait - ou plutôt hurlait - seule dans sa chambre à s'en briser ses cordes vocales inexistantes - d'ailleurs elle ignore toujours comment elle peut entendre et parler vu son état et son absence d'autres sens - mais ici il est question de Faolan, de ses rêves, de ses espoirs, et de sentiment qu'elle aurait sans doute préféré ne jamais connaître! Voilà bien une déception qu'elle aurait aimé ne jamais risquer de connaître.
"Je n'ai pas réellement d'espoir de contrôler mon pouvoir! J'ai déjà essayé, j'ai vu des spécialistes, mon grand-père a payé les plus grand expert en pouvoir récalcitrant et malheureusement, rien n'y fait! Je suis bloquée dans cette forme depuis si longtemps que je pense que c'est devenu ma forme unique! Certes, tu as raison cependant : Il est important que l'on m'aime pour ce que je suis, plus encore parce que c'est également ce que je serai toujours cependant... Je suis pratiquement certaine que cela est impossible malheureusement! Sans doute suis-je en train de me torturer toute seule inutilement..."
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
Obstinée, c'était le terme pour définir la jeune noble argumentant. J'avais beau dire ce que je voulais, elle semble se trouver des excuses, pour continuer à avoir les mêmes idées sur sa propre personne. C'est indéniable, elle s'interdit d'atteindre ce qu'elle convoite. Elle voit dans les autres tout les aspects positifs, mais ne voit en elle que du négatif. Des hybrides à fourrure et aux caractéristique classiques, une simple partie de leur population, quelques exemples vu de mes propres yeux me venaient à l'esprit, mais la poupée semblait être emportée par ses paroles. Je préfère la laisser poursuivre plutôt que de l'interrompre. Au moins, la demoiselle est consciente de certaines choses que j'ai soulevé, mais elle reste pessimiste face à cela.
« En effet, tout ce que tu dis me semble de la torture vaine. Tu ne vois que les aspects positifs de chaque choses, tu me parles de peau chaleureuse, mais a tu pensé aux hybrides reptiliens ? Je me rappelle d'un client de mon père, sa peau était parsemée d'écailles froides, un jour, j'ai eu le malheur de tirer sur sa queue... et.. Enfin voilà, et puis, même si j'ai du mal à le dire pour certaines raisons que tu connais maintenant, ne dis pas que tu est froide. Lorsque nous nous tenions la main.. je.. j'ai apprécié ce contact, c'était comme sentir sa main réchauffée par une moufle. À t'entendre, tu n'est qu'un simple jouet, mais si c'était vraiment le cas, dis-moi comment je ferais pour ressentir en ce moment même, la tristesse dans tes paroles ? Des sentiments, tu en as, alors pourquoi un autre ne pourrait pas en avoir à ton égard ? »
J'étais devenu bien bavard, la situation de la poupée m'avais touché. J'ai l'envie de lui venir en aide. Du moins, c'est ce que j'essayais avec mes mots pour l'instant. Je la laisse méditer quelques instants. Je profite pour attraper le chamalow se trouvant au fond de la tasse. Encore tiède, un peu mou, et hop d'un petit geste, je l'engloutis dans ma bouche. Ça colle aux dents, je ne sais pas si c'est habituel, ou si le chocolat chaud a provoqué cela. Je relève la tête vers les étoiles, d'ici on les distingue bien moins que sur les quais, mais elles percent quand même les nuages pour parvenir jusqu'à nous. Pourquoi une telle chose serait possible, mais l'amour convoité par Fedora non ?
« Et puis, ce garçon à l'air de t'apprécier non ? Tu dis qu'il te rend heureuse et te fais te sentir belle. Penses-tu qu'il soit indifférent ? Peut-être qu'il ne te considère que comme une amie, ou peut-être plus, après je ne connais pas la nature de vos discussions. Mais selon moi, rien n'est impossible, je suis certainement le plus mal placé pour dire cela, mais si l'on à confiance en soit, tout est réalisable »
Ce que me répétait tout le temps, la personne qui me tenait compagnie durant mon enfance. C'est peut-être cela qui à réussi à me pousser à poursuivre mon rêve.
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Se torturer en vain? C'est exacte, sans doute, après tout c'est un art dans lequel elle est passé maîtresse depuis bien longtemps! Qu'elle le veuille ou non elle est incapable de voir le positif dans son pouvoir et cela depuis toujours! Il faut dire aussi que sa première expérience traumatisant est survenue le lendemain même de sa transformation! Elle se souvient la cruauté, les rires, ses hurlements et personne qui ne venait l'aider! Elle revoit encore l'air dégoûté de celles qui étaient ses amis jusque là, le regard fier de celui qui avait provoqué la situation, elle se souvient des rires des enfants qui tiraient sur sa tête pour voir jusqu'à quel point la chaine pouvait s'étendre, si elle était solide, si elle allait se briser, s'il était possible de définitivement séparer la tête du corps de ce monstre... Oui les enfants sont cruels, on se dit que c'est parce qu'ils ne se rendent pas spécialement compte du mal qu'ils font... Les adultes sont parfois pires! Après tout, ce sont une fois adultes qui l'ont agressé à nouveau en riant et en réessayant de tirer sur sa tête! Heureusement Inaros était intervenu mais sans cela, que serait-elle devenue?
"Parce que l'apparence est importante... Je sais comment les gens me regardent, ce geste de recule qu'ils ont les premières fois... C'est difficile de ne pas se voir comme un monstre lorsque le monde renvoie cette image! J'ai vécue toute ma vie avec uniquement les gens travaillant pour ma famille, ce sont les seuls qui me connaissaient avant et qui savent que je suis humaine! Pour le reste du royaume, je suis ce pantin qui marche, ce mystère qu'ils ne s'expliquent pas, cet automate qui porte des robe en dentelle... On a déjà demandé à ma mère si j'étais un objet crée par son pouvoir, on a déjà demandé si on pouvait me démonter pour comprendre mon fonctionnement... Sais-tu combien de fois j'ai finis par me retrouver dans ma chambre, bercée par les paroles de ma mère alors qu'elle m'emmitouflait dans un plaid et que je hurlais parce que je ne comprenais même pas ce qu'il m'arrivait?" Explique-t-elle avec tristesse.
Elle lève les yeux vers les étoiles, se surprenant elle-même d'être capable de parler aussi ouvertement de cela. Elle a bien évoluée depuis son départ craintif de la capitale, elle est maintenant capable de discuter d'événements qu'elle voulait pleurer auparavant cependant, il y a des traumatismes que l'on ne peut chasser si aisément, des douleurs qui restent encrées en elle comme des tâches d'encre sur une page blanche que plus rien ne pourra récupérer. Ce n'est pas seulement sa crainte ou sa peine qu'elle doit combattre, c'est aussi la faiblesse de l'Homme d'une certaine façon! Faire confiance aveuglément à quelqu'un, croire qu'il va faire le choix de marcher fièrement à ses côtés? Oui, Faolan s'est interposé alors que la boulangère la regardait étrangement, elle s'en souvient, elle sait parfaitement que son ami est sincère cependant, il y a une différence entre se mettre devant elle pour empêcher une personne de la dévisager et marcher main dans la main avec elle en acceptant le même traitement. Et au fond, veut-elle réellement que quelqu'un d'autre subisse cela?
"Tu es gentil Kell, tes paroles sont emplies de sagesse cependant, je préfère rester avec peu d'espoir... Car évidemment l'espoir est présent, je ne t'aurais pas posé cette question dans le cas contraire cependant, mieux vaut sans doute ne pas rêver trop grand! On ne confond pas un hybride avec un objet contrairement à moi et, même si au fond j'aimerai y croire, je doute que qui que ce soit puisse s'imaginer avec une fille qui ne pourra rien lui apporter. On ne pourra pas partager de repas, on ne pourra pas dormir ensemble, il ne pourra pas lire mes expressions et... Enfin..." Commence-t-elle en baissant la tête avec une gêne évidente. "Il y a bien des choses qui seront impossibles!" Conclue-t-elle en secouant la tête! "Je doute que quiconque puisse me choisir moi par rapport à une fille qui est faite de chaire et de sang!"
"Parce que l'apparence est importante... Je sais comment les gens me regardent, ce geste de recule qu'ils ont les premières fois... C'est difficile de ne pas se voir comme un monstre lorsque le monde renvoie cette image! J'ai vécue toute ma vie avec uniquement les gens travaillant pour ma famille, ce sont les seuls qui me connaissaient avant et qui savent que je suis humaine! Pour le reste du royaume, je suis ce pantin qui marche, ce mystère qu'ils ne s'expliquent pas, cet automate qui porte des robe en dentelle... On a déjà demandé à ma mère si j'étais un objet crée par son pouvoir, on a déjà demandé si on pouvait me démonter pour comprendre mon fonctionnement... Sais-tu combien de fois j'ai finis par me retrouver dans ma chambre, bercée par les paroles de ma mère alors qu'elle m'emmitouflait dans un plaid et que je hurlais parce que je ne comprenais même pas ce qu'il m'arrivait?" Explique-t-elle avec tristesse.
Elle lève les yeux vers les étoiles, se surprenant elle-même d'être capable de parler aussi ouvertement de cela. Elle a bien évoluée depuis son départ craintif de la capitale, elle est maintenant capable de discuter d'événements qu'elle voulait pleurer auparavant cependant, il y a des traumatismes que l'on ne peut chasser si aisément, des douleurs qui restent encrées en elle comme des tâches d'encre sur une page blanche que plus rien ne pourra récupérer. Ce n'est pas seulement sa crainte ou sa peine qu'elle doit combattre, c'est aussi la faiblesse de l'Homme d'une certaine façon! Faire confiance aveuglément à quelqu'un, croire qu'il va faire le choix de marcher fièrement à ses côtés? Oui, Faolan s'est interposé alors que la boulangère la regardait étrangement, elle s'en souvient, elle sait parfaitement que son ami est sincère cependant, il y a une différence entre se mettre devant elle pour empêcher une personne de la dévisager et marcher main dans la main avec elle en acceptant le même traitement. Et au fond, veut-elle réellement que quelqu'un d'autre subisse cela?
"Tu es gentil Kell, tes paroles sont emplies de sagesse cependant, je préfère rester avec peu d'espoir... Car évidemment l'espoir est présent, je ne t'aurais pas posé cette question dans le cas contraire cependant, mieux vaut sans doute ne pas rêver trop grand! On ne confond pas un hybride avec un objet contrairement à moi et, même si au fond j'aimerai y croire, je doute que qui que ce soit puisse s'imaginer avec une fille qui ne pourra rien lui apporter. On ne pourra pas partager de repas, on ne pourra pas dormir ensemble, il ne pourra pas lire mes expressions et... Enfin..." Commence-t-elle en baissant la tête avec une gêne évidente. "Il y a bien des choses qui seront impossibles!" Conclue-t-elle en secouant la tête! "Je doute que quiconque puisse me choisir moi par rapport à une fille qui est faite de chaire et de sang!"
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Profiter de la vue et du silence... ou pas
L'apparence est importante, je le sais bien. C'est pour cette même raison que je la soigne afin de renvoyer l'image que je souhaite montrer. Quelqu'un d'attentionné, dont on ne se méfie pas forcément au premier au regard. La jeune noble poursuivit par des faits difficiles à nier. Le regard des autres est cruel. Que ce soit pour une apparence ou des actions. Moi aussi j'avais eu le droit à quelques mouvements de recul. J'étais l'enfant qui a brûlé son père, qui va-t'il brûler ensuite ? Personne..
Les paroles de la poupée étaient lourdes à encaisser, son passé aussi semblait l'être. Je ne savais plus trop quoi répondre. Je ne sais pas le quel est le pire à supporter, être considéré comme un tueur ou un objet.. aucun des deux ne devrais l'être. En soit, nous sommes un peu pareil, tout deux victimes de notre pouvoir. Fedora me décrit des hurlements et des pleurs, moi je me renfermais dans le silence et la solitude, espérant seulement ne blesser personne.
Voilà que des compliments me sont adressés, je n'ai pas l'habitude d'en recevoir. Un peu gêné, je me gratte la tempe. Cela fait plaisir à entendre, mais me donne aussi l'envie d'être invisible, certainement pour cacher ma gêne. Mais c'est une sensation de malaise qui s'empara de moi ensuite. Toutes ces choses énoncées, je n'était pas entièrement d'accord, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde. J'aimerai bien dire qu'il y a des alternatives, d'autres possibilités.. Mais les mots ne sortent pas. Je reste silencieux face à ma tasse vide.
J'essaye alors de trouver les bons mots. Mentir est loin d'être une solution, des promesses, elle a dû en entendre, mais combien ont été tenues ? Hors de question d'en ajouter une de plus. Autant être sincère.
« Tu as raison, des choses te seront impossible, je n'en avais pas réellement pris conscience. Alors pourquoi t'interdire ce qui est à ta portée ? Pourquoi décider à la place de l'autre ? Même si je pense que cela est dur à imaginer, peut-être que tout cela importe peu à cette personne. Si tu éprouves des sentiments pour lui, exprimes les. De toute façon, tu n'as rien à perdre, au moins tu en auras le cœur net. Et puis, tu as bien des amis qui seront là pour toi »
Je n'étais pas certains de ce que je venais de dire. Le soutiens d'un ami, ne vaut certainement pas l'amour d'un être cher. Mais je pense tout de même qu'elle devrait faire ce que je lui ai suggéré. Il vaut mieux avoir des remords, que des regrets. Je m'en serais voulu d'être resté à la forge, même si j'ai été vite déçu par la dureté de la vie, je n'ai aucun regrets. Enfin, inutile de penser à ça, mes malheurs ou non, ne sont pas le sujet de la discussion. La tasse étant désormais complètement vide, je la dépose sur le banc pour me libérer les mains. J'en profite pour refermer les sachet contenant une ultime provision. Je me la conserve pour plus tard.
La question à présent, c'est que faire ? Rester sur ce banc à parler de choses.. tristes ? Je pense que le sujet arrive à son terme, je ne vois pas d'autres choses à ajouter. C'est pourtant simple, pour quelle raison étions-nous ici ? La ville aquatique, je n'en connais presque rien, hormis que.. c'est une ville sous l'eau. Cela me semble une bonne idée, et cela devrait adoucir l'atmosphère.
« Mais dis-moi tu m'avais amené ici pour une raison non ? En y repensant, je ne sais rien de cette ville aquatique, je ne sais même pas par quel moyen s'y rendre.. »
Fedora SanwardI'm a Barbie girl, in the Barbie world
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Chapitre Onzième : Profiter de la vue et du silence... Ou pas.
Le silence... Elle ne l'a jamais aimé! C'est peut-être pour cela qu'elle parle toujours? Petite elle ne connaissait pas le silence, son grand-père et sa mère étaient toujours avec elle et leur demeure était emplie de rire. Ensuite, son pouvoir s'est déclenché et le silence à commencé : d'abord ses amis qui ont disparus, ensuite son grand-père qui s'est littéralement tué à la tâche pour trouver un moyen de contrôler ce pouvoir, s'épuisant jusqu'à avoir cette maladie qui a finit par se vaincre, ensuite sa mère qui a dû reprendre la direction de la société et qui avait donc moins de temps pour la poupée jusqu'à ce que cette même maladie ne la frappe également... À partir de là, ce fut le silence le plus pesant pour la poupée! Alors, elle le comblait comme elle le pouvait, discutant avec qui le voulait, criant quand il devenait trop insupportable, courant tard la nuit puisqu'elle ne pouvait pas dormir embêtant ce pauvre Wilfred qu'elle réveillait à force de vacarme et qui pourtant ne lui en tenait pas rigueur... Définitivement, elle déteste le silence!
Celui-ci est sans doute pire encore d'une certaine manière, il est lourd de sens, il décrit bien plus qu'une quelconque parole la situation : Kell ne peut pas la contredire, elle le sait! Elle n'a rien à offrir, jamais elle ne sera humaine, elle a perdu depuis longtemps l'espoir que son pouvoir ne s'arrête, elle n'a aucune chance de le voir s'annuler soudainement et de ce fait, il y a de nombreuses choses que les humains peuvent avoir qu'elle n'aura pas! Et oui, à cet instant plus que jamais, elle n'ose employer le terme d'humain pour parler d'elle-même! Alors qu'elle hurlait à Faolan qu'elle était humaine quelques mois auparavant, cette vérité lui semble plus difficile à affirmer aujourd'hui, sans doute parce qu'elle se rend compte des limites de sa condition? Peut-être aussi parce qu'elle se découvre des sentiments sans aucun espoir qu'il ne soient réciproques?
Les paroles de Kell, encore une fois, sont censées pourtant, elle n'arrive pas à le voir ainsi! *Qu'ais-je à perdre?* Se demande-t-elle. La réponse lui apparaît pourtant ô combien évidente : Faolan! C'est lui qu'elle risque de perdre. "Je pourrais le perdre lui... Il est mon ami parce qu'il ignore tout de mes sentiments! S'il apprend ce que je ressens en sa présence, comment je me sens avec lui, l'effet qu'il fait à mon cœur de poupée... Il risquerait de se détacher de moi! Je suppose que je préfère le garder égoïstement dans ma vie plutôt que de le voir partir?" Stupide? Peut-être! Mais rien ne permet de dire qu'elle se trompe, il est difficile de savoir comment le jeune homme réagirait, lui qui ne sait jamais comment réagir avec la demoiselle, s'il réagissait mal ce serait sans doute la pire chose qui puisse arriver à la jeune noble. Surtout que Kell relève un autre point : des amis? Automatiquement sa main se porte jusqu'à son collier, cadeau d'une magnifique centaure qu'elle espère revoir... Des amis... Il y a Lin bien-entendu mais excepté elle et Faolan? En a-t-elle réellement? Malgré son cadeau Aelith avait peur de la poupée, Inaros a promis de passé la voir mais ne l'a toujours pas fait... Peut-elle seulement se targuer d'avoir des amis? Et la voilà qui se mure dans ce silence qu'elle haït tant!
Heureusement, Kell change de sujet! S'est-il rendu compte du mal-être de la demoiselle? Est-ce que lui tiendra sa promesse d'aller à la ville aquatique avec elle? Sera-t-il son ami ou juste une illusion de plus qui abandonnera ce monstre dès qu'elle sera assez loin pour ne pas risquer de le mordre - ce qu'elle n'aurait jamais fait mais les gens ont tendance à le croire à cause de sa dentition - ou de l'attaquer simplement? Malheureusement elle ne peut répondre mais plutôt que de broyer du noir, elle fait ce qu'elle fait le mieux! Elle se force à sourire, de toute manière personne ne peut voir dans ses yeux ce que son coeur meurtri refuse de montrer. "La ville aquatique oui! Il y a une navette qui part depuis les quais! C'est un lieu touristique qui est absolument magnifique! Le dôme la nuit est sublime et le marché aux coraux brille toujours de mille éclats! Il faudra qu'on aille voir cela ensemble Kell!"
Celui-ci est sans doute pire encore d'une certaine manière, il est lourd de sens, il décrit bien plus qu'une quelconque parole la situation : Kell ne peut pas la contredire, elle le sait! Elle n'a rien à offrir, jamais elle ne sera humaine, elle a perdu depuis longtemps l'espoir que son pouvoir ne s'arrête, elle n'a aucune chance de le voir s'annuler soudainement et de ce fait, il y a de nombreuses choses que les humains peuvent avoir qu'elle n'aura pas! Et oui, à cet instant plus que jamais, elle n'ose employer le terme d'humain pour parler d'elle-même! Alors qu'elle hurlait à Faolan qu'elle était humaine quelques mois auparavant, cette vérité lui semble plus difficile à affirmer aujourd'hui, sans doute parce qu'elle se rend compte des limites de sa condition? Peut-être aussi parce qu'elle se découvre des sentiments sans aucun espoir qu'il ne soient réciproques?
Les paroles de Kell, encore une fois, sont censées pourtant, elle n'arrive pas à le voir ainsi! *Qu'ais-je à perdre?* Se demande-t-elle. La réponse lui apparaît pourtant ô combien évidente : Faolan! C'est lui qu'elle risque de perdre. "Je pourrais le perdre lui... Il est mon ami parce qu'il ignore tout de mes sentiments! S'il apprend ce que je ressens en sa présence, comment je me sens avec lui, l'effet qu'il fait à mon cœur de poupée... Il risquerait de se détacher de moi! Je suppose que je préfère le garder égoïstement dans ma vie plutôt que de le voir partir?" Stupide? Peut-être! Mais rien ne permet de dire qu'elle se trompe, il est difficile de savoir comment le jeune homme réagirait, lui qui ne sait jamais comment réagir avec la demoiselle, s'il réagissait mal ce serait sans doute la pire chose qui puisse arriver à la jeune noble. Surtout que Kell relève un autre point : des amis? Automatiquement sa main se porte jusqu'à son collier, cadeau d'une magnifique centaure qu'elle espère revoir... Des amis... Il y a Lin bien-entendu mais excepté elle et Faolan? En a-t-elle réellement? Malgré son cadeau Aelith avait peur de la poupée, Inaros a promis de passé la voir mais ne l'a toujours pas fait... Peut-elle seulement se targuer d'avoir des amis? Et la voilà qui se mure dans ce silence qu'elle haït tant!
Heureusement, Kell change de sujet! S'est-il rendu compte du mal-être de la demoiselle? Est-ce que lui tiendra sa promesse d'aller à la ville aquatique avec elle? Sera-t-il son ami ou juste une illusion de plus qui abandonnera ce monstre dès qu'elle sera assez loin pour ne pas risquer de le mordre - ce qu'elle n'aurait jamais fait mais les gens ont tendance à le croire à cause de sa dentition - ou de l'attaquer simplement? Malheureusement elle ne peut répondre mais plutôt que de broyer du noir, elle fait ce qu'elle fait le mieux! Elle se force à sourire, de toute manière personne ne peut voir dans ses yeux ce que son coeur meurtri refuse de montrer. "La ville aquatique oui! Il y a une navette qui part depuis les quais! C'est un lieu touristique qui est absolument magnifique! Le dôme la nuit est sublime et le marché aux coraux brille toujours de mille éclats! Il faudra qu'on aille voir cela ensemble Kell!"
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