– Freesia, si tu veux manger des noix je t’en achèterais des meilleures que les siennes.
Grognement.
— Tu me montres toujours ses parties là.
Geignement plaintif.
— Je regarde s’il n’y a pas de piège, je n’ai pas le temps avec tes envies de viande humaine.
Grognement boudeur.
— Désolé, mais c’est comme cela. Après il faut faire des rapports à la commission pour les blessures faites et c’est toujours une galère à justifier.
Claquement de langue rageur.
— C’est compliqué de fouille si tu me montres la même chose sans arrêt… Mais je ne veux pas sentir l’odeur de sa sueur !
Rire étrange.
— Non, ce n’est pas drôle, on est en mission. Au travail. Et… D’accord, tu as trouvé la dague du gars, mais ce n’est pas une raison pour laquelle tu auras le droit de manger cette partie de lui.
Nouveau grognement boudeur.
Non, parce que ce n’est pas parce que cela ne parle pas directement que les familiers cela ne communique pas. Parfois tu te demandes si c’est vraiment une bonne idée de donner parole humaine a certain familier quand tu vois déjà de comment sans s'était déjà prise de tête en te comprenant visiblement très bien.
Par acquit de conscience tu mets tout de même la dague de l’homme dans un sachet dans ton sac sans fond, comme les dagues que Violette a laissées au sol. Il faut aussi pouvoir lui rendre ensuite. En continuant la fouille de l’homme, tu trouves quelques cristaux que tu mets dans le même sachet que la dague prise. C’est une perquisition et reste ses affaires, à rendre une fois l’homme jugé pour ses actions. La garde n’est pas des voleurs. Enfin, souvent.
Le son en bas continue, mais rien qui t’inquiète. La confiance en Jack et Violette est totale en même temps. Donc tu finis de fouiller les lieux à la recherche d'un possible indice ou surtout piège, histoire de ne pas te faire avoir plus tard. Il n’y a rien de tout cela, le seul truc que tu remarques c’est qu’il y a beaucoup d’affaires pour un homme vivant en ermite dans un phare qu’on pense abandonné. Qui est-ce qui peut bien le fournir et pourquoi exactement ? Ça sera certainement à demander plus tard.
Une fois le tour fini et Freesia ne boudant plus, tu descends enfin pour voir de comment s’en sortent Violette et Jack et tout ce que tu peux sortir en regardant la scène sous tes yeux c’est…
— Depuis quand ça a commencé à être partouze étrange ce combat ?
- Résumé:
Petite discussion sur l'avenir de noix d'un homme ainsi que fouille de la pièce pour trouver de possible piège, mais il n'y a rien. du coup, descente pour voir la partouze improvisé du jour.
- MAJ inventaire:
- Poignard et cristaux d'un bandit mis dans un sac. Perquisition des biens à remettre à la garde en même temps que l'arrestation des bandits.
C’est nul, parce-que c’est compliqué à ouvrir, et que souvent elles sont fermées, alors qu’il y a aussi souvent de la nourriture derrière. Par exemple, là, c’est nul, parce-qu’il y avait Freesia derrière, et que Lumi, elle, aurait bien aimé débarquer en héroïne pour sauver la situation. Mais évidemment, c’était Violette qui en avait profité pour venir sauver tout le monde, et c’était plutôt injuste. Parce-que Lumi aussi, elle aurait bien aimé sauver tout le monde.
S’il y a un de ces gredins qui ose mettre les pieds dehors pour fuir, Lumi leur fera sentir sa justice! On ne fait pas de mal à Freesia tant que Lumi est là! Mais pour le moment, la justice à dispenser se trouvait encore derrière une porte nulle. Mais, qu’ils ne daignent pas ouvrir cette porte. Parce-qu’une laïum remontée observe dehors. Et personne ne s’échappera en bateau sous sa vigilance!
A l’intérieur, Violette avait échangé avec son ombre pour se retrouver en bas des escaliers, et débarqua sur une scène des plus... perturbantes. Elle pensait tomber sur un combat épique, alors que le conseiller montrait à ces brigands que dans la guilde, même les gratte-papier méritaient le titre d’aventuriers. A la place, elle tomba sur une sorte d’orgie un peu étrange. Avec des types à poil bizarres qui se ressemblaient un peu tous. Pas vraiment un truc trop sympathique à voir. Elle s’immobilisa un instant. Ils étaient un de plus? Bon, encore des gens qui n’étaient pas beaucoup allés à l’école dans leur jeunesse - Violette ne pouvait pas les blâmer pour ça. Si elle avait pu, elle ne l’aurait pas fait non plus.
Elle allait d’ailleurs dire quelque chose, lorsqu’elle fut accueillie par un couteau de lancer, qui alla se planter au milieu de son buste dans un très beau lancer. L’aventurière tomba en arrière, plus sous la surprise que sur l’impact en laissant échapper un petit cri. Heureusement, son armure de cuir bouilli avait absorbé le choc et, si le couteau était resté planté, il n’avait pas vraiment fait de dégâts.
« Hyaaah! Ca fait maaaal ! »
Non, et elle n’était pas la meilleure des comédiennes, à mettre la main sur la poignée de l’arme, laissant son arbalète de poing chargée à côté d’elle, gigotant un peu sur l’escalier en faisant mine de geindre dans la poussière de l’endroit. Juste histoire de faire diversion, pendant que son ombre se faufiler vers le type habillé duquel avait l’air de venir les clones. Certainement le plus dangereux à éliminer histoire de se retrouver avec un combat plus équilibré en nombre - si Violette était douée en duel, les gros groupes d’ennemis étaient loin d’être sa spécialité.
« Jack... Je... Compte sur toi! »
Dit-elle théatralement de façon faussement désespérée, avant d’échanger de place d’un coup avec son ombre et d’abattre son Teizeur sur le type habillé qui faisait ses clones... Qui ne broncha pas du tout suite à la décharge. Une petite seconde de flottement le temps de constater son échec, et que les deux gredins réalisent ce qui venait de se passer, et Violette essaya de mettre en joue avec le couteau de lancer sa cible qui n’avait pas été étourdie. Elle commença à peine, que l’autre s’était rué vers elle, la taclant de toute sa vitesse, coupant à moitié son souffle. Son couteau, près de la gorge de son adversaire, sous le choc, traça une ligne sanglante au niveau de l’épaule de sa cible avant que l’aventurière ne le lâche, alors qu’elle roulait un peu plus loin sur le sol. Son plan ne s’était pas vraiment déroulé comme prévu, et, alors que du coin de l’oeil elle voyait deux clones venir aider à la maîtriser alors que les autres tentaient de retenir le conseiller, elle décida de faire encore un nouvel échange. Echanges qui commençaient un peu à peser sur son état mental, mais l’adrénaline l’aidait à tenir.
De son autre main maintenant libre, elle reprit en main son arbalète de poing, et décocha le carreau droit sur l’ennemi qui venait de la tacler, visiblement très soucieux de son camarade. Il venait à peine de se relever confus, il était environ à cinq mètres, et Violette était un peu surélevée dans son escalier, c’était un tir facile. C’était sûrement là leur point faible.
« Jack, le type habillé doit être important. Enfin, les types tout nus, c'est important aussi et j'aurais aimé ne pas avoir à voir ce genre de trucs là mais je suppose que c'est aussi un peu ça, l'aventure. »
Profitant de rester assez loin et de l’effet de surprise de ces deux transpositions, suivie d’un carreau qui venait de faire mouche, elle se tourna rapidement vers le conseiller aux prises avec des hommes tout nus, ce qui n’était peut-être pas si désagréable que ça à regarder, au final.
« Je... Hum... Te laisse les types tout nus. D’ailleurs, y en a deux qui ont l’air de rester un peu en retrait. Tu peux aller les goumer. »
Violette leva le bras un instant, avant de redisparaître dans un voile d’ombre, alors que son ombre s’était faufilée derrière celle de celui qui l’avait taclé avant et qui était blessé par un de ses carreaux. Bras et coude levé, elle l’abatit de toutes ses forces vers la tête de son ennemi qui avait eu le temps de se retourner à moitié. Elle avait visé l’arrière de la tête, mais elle avait eu droit au côté seulement. Ils commençaient à comprendre... Mais son attaque avait été plutôt dévastatrice. Sûrement serait-il un peu sonné. Son Teizeur avait encore une charge d’ailleurs, elle ferait peut-être bien de le sonner ici et maintenant et laisser les hommes tout nus à Jack. Et pas parce-que c’était plaisant à voir. Enfin. Si. Parce-que c’était plaisant à voir aussi.
- Spoiler:
- Violette se prend le couteau de lancer, heureusement arrêté en grande partie par son armure de cuir. Elle joue la comédie, avant d'échouer à assomer le type qui fait les clones au teizeur et de se faire tacler par son camarade. Profitant de ses transpositions, elle commence un peu à goumer l'autre adversaire par surprise, laissant les hommes nus à Jack. Elle se prépare à mettre la dernière charge de Teizeur au type avec le pouvoir de soin.
Que je dis entre une clé de bras parfaitement exécutée par Bouche et une patate envoyée dans la figure par Nez qui a failli toucher son allié. Il est important de donner des noms à ces adversaires pour les identifier sinon, on n’en a pas fini. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que les gestes effectués par le brigand ne l’ont pas été par hasard et que les différents clones sont associés à chacun de ces sens, ce qui en fait un pouvoir particulièrement redoutable. Imaginez s’il avait toutes ces améliorations ? Parce qu’au moment de donner un coup de pied haut à Toucher, je me suis posé une question plutôt logique et à la réponse assez utile : peuvent-ils souffrir ? Pas que je veuille les faire souffrir gratuitement, hein, mais c’est la sensation de douleur dans votre corps qui vous prive de toute velléité de combattre. Et la sensation de douleur, ce ne serait pas dans le domaine de Toucher, non ? Ce qui fait que infliger des dégâts à tous les autres est sans effet. Ils sont invulnérables à mes coups. C’est vraiment un pouvoir puissant.
Ils sont heureusement handicapé par l’utilisation unique d’un de leur sens, ce qui les rend dépendants les uns des autres. Si Nez et Bouche font plus office de chair à canon obéissant aux ordres bien qu’incapables de les écouter ou de les voir, étant dépourvu de ces sens. A l’inverse, Loreille et Yeux sont les tours d’observations du groupe, venant combler les lacunes de leurs homologues totalement aveugles avec un certain avantage pour Yeux. Derrière, Toucher est celui qui devrait ressentir le plus mes coups, mais il parait sans danger, car incapable de me viser avec précision. L’instant d’après, je me fais attraper par Yeux qui tourne la tête vers Toucher qui se met alors à viser son couteau dans ma direction avant de lancer d’une main experte dans ma direction et je ne dois mon salut que par l’intervention salvatrice de Bouche qui n’a pas bien compris ce qu’il se passait, on le comprend, et qui m’a fait trébucher, et Yeux avec, d’une balayette bien placé.
Autant vous dire que mes théories sur les différents clones tremblent. Comment peuvent-ils me viser sans rien voir, sans rien entendre ? Partagent t’ils des sens, tout de même ? Ça n'a pas de logique, puisque Bouche ne serait pas intervenu s’il avait vu ce qu’il se passait. Je me relève précipitamment, puis j’envoie valser les deux sourds-aveugles avant de me saisir d’une planche pour faire office de massue et de bouclier de fortune face à l’acrobate des couteaux. La situation est plus que critique. Échapper aux interventions des différents clones m’a beaucoup fatigué et je ne dois que ma survie jusque là aux bourdes des uns et des autres qui prennent des initiatives sans avoir de vue d’ensemble, car c’est dans ces moments là que l’on se rend compte que les sens, c’est pas mal quand on les a tous. Fatigué, blessé à plusieurs reprises, il me faut en finir d’un coup d’éclat si je ne veux pas finir par tomber de tout mon long, laissant Violette seul face à tous ces adversaires et très clairement, elle n’a pas l’air capable de les vaincre seuls quand a deux, nous en serions incapables. Je m’inquiète d’autant plus que Xylia n’est pas apparu. Serait-elle tombée ? Ce serait un drame. Si jeune. Jin l’apprécie beaucoup, il me décollerait la tête des épaules s’il apprenait que c’est par ma faute qu’elle est morte.
Enfin, ça n’a d'importance que si l’on survit.
Mon regard finit par se poser sur le créateur des clones. Enfin, la version originale. Il semble plongé dans une grande concentration comme s’il lui était difficile de réfléchir. Il me vient à penser que si quelqu’un doit permettre aux clones d’obtenir des informations des autres autres clones, ça vient de lui. Même s’il est privé de ses sens, il peut faire office de liaison entre tous. Alors, je tente le quitte ou double et je passe à travers les lignes, écopant de deux surinages au passage qui manque de me faire perdre l’équilibre, mais je tiens bien. L’arrivée soudaine de Violette m’a tout de même fourni un regain d'énergie. C’est l’esprit de la guilde ça. Le conseiller en moi a envie de protéger l’aventurière. J’arrive à porter de Toucher et je fais fi des ripostes pour asséner une volée de coups à mon adversaire qui plie sous la douleur. L’instant d’après, je vois Collin plier sous la douleur et encore un instant après, les autres clones réagissent à un degré moindre. Il essaie de se contenir, mais il n’arrive pas à retenir toute la douleur soudaine et il finit par en transmettre aux autres, ce qui ne doit pas être agréable. Vous imaginez ? Souffrir alors qu’on n’a qu’une bouche ? ça doit être désespérant.
Alors je bourre. Je frappe autant que je le peux. J’anesthésie tous ses sens par une accumulation de souffrance de mes coups. Tous les clones sont sur moi. Ils me retiennent. Leurs gestes sont désordonnés. Bouche tombe au sol, incapable de supporter la douleur qui passe à travers toutes les brèches de l’esprit de Collin. Je me fais tabasser autant que je tabasse, mais le flux décroît autant que celui de mes coups. C’est un combat d’endurance, celui qui donnera le dernier coup sera celui qui gagnera.
- Spoiler:
- Jack comprend comment les sens et les clones fonctionnent et cherchent à abreuver de coups le clone du toucher pour mettre un KO à Collin et aux clones associées. Quitte à être KO soi-même, malgré le up de force de la présence de Violette.
Quinzième tour
Quel combat !
Le jeu d’acteur
De son côté, Jack faisait honneur à la Guilde avec ses brillantes déductions. Foncer sur le clone du toucher était une très bonne idée, puisqu’il était effectivement le seul à ressentir la douleur. Malgré tous leurs efforts (et coups de surin), ils ne purent empêcher Jack d’atteindre sa cible. En temps normal, Macrae aurait utilisé son pouvoir sur Collin et aurait diminué la douleur transmise aux clones. Mais, puisqu’il venait d’être mis KO par Violette, Collin ne put supporter la douleur et les quatre autres clones subirent les mêmes dégâts que celui du toucher.
Ainsi, puisque la charge mentale avait été trop importante, il s’effondra sur le sol, inconscient, et tous ses clones s’évaporèrent.
Il ne semblait plus y avoir de menaces dans la pièce et le calme était revenu. Enfin, le calme… Dans tout ce foutoir, vous n’aviez pas entendu que la tempête avait continué d’approcher et faisait maintenant pleinement rage sur le phare. Depuis combien de temps ventait-il ainsi ? Il commençait aussi à pleuvoir.
Là-haut, Jaiden et Marley commencent doucement à se réveiller et à sortir des vapes. En voyant que la jeune garde a récupéré la plupart de leurs affaires, ils commencent tous les deux à protester.
Ne serait-il pas temps de commencer à éclaircir ce mystère ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Selon ce que vous décidez de faire.
Venez me voir en MP si vous décidez de les interroger, pour que je puisse vous donner du grain à moudre. Je pourrais passer après une seule réponse si vous vous êtes arrangés entre vous pour l’interrogatoire. Dans les autres cas, après une réponse chacun.
Venez me voir en MP si vous décidez de sortir dehors et que vous avez une idée particulière en tête.
Répondez normalement si vous jugez que vous avez assez d’éléments pour ce faire.
Un petit regard autour d’elle, et Violette constata que l’endroit semblait être revenu dans un certain calme. Du moins, plus de bruits, plus d’ennemis en vue, la menace semblait éradiquée.
« Quelqu’un a vu le vioc? »
* Dehors, devant porte fermée. Lui pas aimer portes fermées non plus. Lumi pas aimer portes fermées. *
Violette releva les yeux vers le regard accusateur de Lumi qui boudait au niveau de la fenêtre en observant le combat et les évènements, et qui avait visiblement aussi eu envie de s’amuser, mais n’en avait pas vraiment eu l’occasion alors qu’elle avait été enfermée dehors.
« Lumi me dit qu’il est dehors devant la porte. »
L’aventurière se retourna rapidement vers Xylia, la détaillant légèrement, son souffle encore un peu court après ce combat.
« Pour la partouze, c’était comme ça quand je suis arrivée… Heureuse de voir que tu vas bien. Je me suis inquiétée. »
Elle repassa rapidement vers l’étage, histoire de ramener tout ce beau monde en bas au même endroit pour mieux pouvoir les surveiller et les interroger. Il ne manquerait plus qu’il y en ai un capable de se défaire de liens avec son pouvoir pour mettre un joyeux bordel à nouveau. Elle laissa aussi à Xylia et Jack le temps de se remettre, même si Violette en avait aussi besoin, elle n’était jamais du genre à s’arrêter une fois lancée.
« Bon, maintenant que tout le monde est réuni, vous l’avez bien amarré, le bâteau? Avec la tempête qui arrive, ce serait dommage que personne ne puisse partir d’ici. Et puis quand y aura plus de soupe de champignons aux croûtons bizarres à manger, et bien ce sera sûrement les gens attachés les suivants. »
Silence, bon, ils n’étaient que deux réveillés, et ils se regardaient un peu bizarrement face à cette brune qui parlait tranquillement de cannibalisme devant eux alors qu’ils étaient ligotés.
« Toi, répond, ou tu seras le premier à la casserole. »
« Euh… Ouais. On l’a bien attaché. On savait que y allait avoir une tempête. T’nous a pris pour des amateurs? Et puis? C’est quoi ces menaces là? »
« J’sais pas, c’est juste que j’avais faim. J’vais vérifier, mais vous restez sages. Et vous répondez aux questions du grand brun, là. Et de la brune aussi. »
Aux yeux de Violette, le conseiller était vraiment cool, et elle ne connaissait personne à la guilde qui le critiquait. C’était vraiment un chef en or, à vrai dire, et à le voir distribuer des pains comme à la dernière boulangerie ouverte de tout le Royaume, il montait encore plus dans son estime. Assurément qu’il saurait leur tirer les vers du nez face à la prise qu’ils cherchaient. Même si le dessin commençait à prendre forme dans l’esprit de Violette. Visiblement en cherchant une prise bien particulière, ils mettaient un bordel sans nom dans l’écosystème, ce qui perturbait ensuite la pêche de Dunkirk. Après, quoi exactement, et pourquoi l’autre con d’Haddock s’était barré, elle ne savait pas vraiment. Dans tous les cas, ils seront sûrement livrés à la justice.
Avec une petite commande mentale à Lumi par télépathie, et la sortie de Violette du phare, elle en profita pour ramasser le vieux, peut-être un peu brusquement, mais, au moins, il ne résista pas trop en voyant que les maîtres de la situation venaient de changer. Ce fut donc Lumi, qui, enfin, pu rentrer, qui le traîna en haut dans la salle avec les autres, pour le faire rejoindre le groupe des suspects, sûrement coupables.
Violette avança difficilement sous le vent violent, laissant son ombre à l’intérieur du phare, se protégeant des éléments avec son bras alors que les embruns fouettaient son visage et sa tenue sous le vent fort qui se levait. Le bâteau, sur la grève, avait été solidement amarré en effet, les voiles bien repliées. Le mat ne se brisera donc pas, ni les voiles, à priori. L’intérieur du bâteau, très sommaire, était tout de même rempli de pas mal de poissons, ou plutôt de gros appâts pour attrapper visiblement une grosse prise. Mais pas grand chose de plus de grand intérêt ne semblait se trouver sur le navire, à part des banalités. Pendant ce temps, Lumi était partie faire la folle avec Freesia dans le phare. Ce n’était qu’une question de temps avant que Freesia ne lui ancienne la technique ancestrale du mordage de bijoux de famille…
Finissant le tour du navire, recherchant un potentiel compartiment secret sans réussite et après quelques minutes de fouille, Violette retourna dans le phare en se transposant avec son ombre.
« Tout va bien! Par contre… Je crois que j’ai besoin d’une petite pause… Qu’est-ce-qu’ils racontent de beau? »
L’aventurière déclara ses derniers mots avec un petit haut le coeur, s’adossant contre un mur, un peu désorientée et pâlotte alors que cette dernière transposition avait encore un peu aggravé son état. Elle ne devrait pas rendre son repas, normalement, loin de là, mais elle n’était plus trop en état de courir partout, ni de mener un interrogatoire poussé. Alors elle s’adossa tranquillement au mur de pierres froides et un peu humides - peut-être pas le meilleur coin pour ça. Et elle profita de la suite, voir de la fin des évènements. Après tout, ils avaient une tempête à passer ici avant de rejoindre les côtes.
- Spoiler:
- Violette rassemble les prisonniers au même endroit, et s'enquiert de l’état de l'amarrage du bâteau alors que la tempête se pointe, pour ne pas que leur moyen de revenir sur la terre ferme ne s’en aille.
En sortant, elle permet à Lumi de revenir, et d’escorter le vieux qui était en bas devant la porte, et ne trouve rien de très intéressant à part de très gros appâts. Elle revient ensuite dans le phare.
— J’avais complètement confiance en vous deux pour gérer la situation et j’avais raison. Je vais aller récupérer les deux amis de notre homme amateur de partouze.
— Je ne suis pas amateur de partouzes !
— Bien sûr, l'homme qui aime montrer ses parties à des parfaits inconnus avant de les combattre.
Un grognement et un haussement d’épaules plus tard, te voilà qui descend ses copains un à un de l’étage. Ils sont très obéissants, visiblement la peur des crocs de Freesia sur leur partie aide particulièrement bien.
— Vous nous avez volé nos affaires !
— Mais te plains pas de ça crétin…
— Ce n’est pas parce que cela travaille pour la garde ou je sais quoique je ne vais pas me plaindre d’un vol.
— Ce n’est pas un vol, c’est une perquisition.
— Hein ?
— Ce n’est pas un truc qui se mange en tout cas.
— Cela veut dire qu’on vous les a retirés temporairement et que selon votre jugement et amende on vous les rendra après si ce ne sont pas des affaires volées ou illégales.
— Vraiment ?
— Bha, oui, vraiment. La garde ça respecte la loi, même pour des voleurs qui attachent et attaquent des gens.
— Et là vous allez vous faire passer pour une bonne personne en nous disant qu’on ne sera pas torturé peut-être ?
— Et, bien, vous savez quoi ? Totalement. Nous ne faisons pas dans la torture et si en plus vous aidez à l’enquête en répondant correctement aux questions pour aider dans notre enquête, il sera envisageable de plaindre une réduction de peine.
— Hein ?
— Ça vous coûtera moins cher en cristaux et vous passerez moins de temps dans les cachots.
— On ne va pas être exilé ?
— Vous avez tué des gens ?
— Non ?
— Mais dis le pas comme une question !
— Je n’en sais rien de ce que toi tu as déjà fait ou pas.
— Parce que ton non il est fiable peut-être ?
— C’est que des menteurs de toute manière.
— Ne vous inquiétez pas pour cela, les interrogateurs de la garde ont des orbes de vérité pour vérifier après coup que vous n’avez pas menti.
— Mais c’est injuste de faire ça !
— Nous y passerons aussi pour une parfaite équité des chances.
— Oui, bha, tant tous les cas je me ferais pas avoir par une putain de bonne femme.
Ils t’agacent déjà et tu as une forte envie de mettre un coup dedans, mais tu es en mission officiel et le faire sera mal vu. Là, tu dois être responsable et adulte.
— Ne vous inquiétez pas c’est un homme viril et sympathique qui va s’occuper des questions, je vais simplement noter vos dépositions.
Et tout en disant cela, tu sors un cahier et une mine pour noter les points importants qui seront dits par la suite.
- Résumé:
- Xylia fait descendre les deux bandits de l'étage, puis leur explique plus ou moins leur droit et les avantage que ça peut donner de donner des information. Elle laisse l'interrogatoire à Jack comme les bandit semble plus à l'aise avec un homme qu'une femme pour répondre et décide de prendre des note des points importants.
- MAJ inventaire:
- Poignard et cristaux d'un bandit mis dans un sac. Perquisition des biens à remettre à la garde en même temps que l'arrestation des bandits.
-Collin, c’est ça ? Sacré pouvoir. Et tu sais bien cogner.
-Ah merci. Mais vous êtes un malin, ils ne trouvent pas aussi rapidement d’habitude.
-C’est que nous, les fonctionnaires, on est plutôt cérébrale. On sait compenser nos faiblesses physiques par une plus grande vitesse à reflechir.
-Ouai, nous, c’est l’inverse.
-Il y a pas de mal. Une gorgée ?
Avec le fameux combo de la gourde magique et de la choppe magique, on se retrouve avec une production modérée d’une bière pas trop bonne, mais qui fera l’affaire dans la situation présente. Ma choppe passe de main en main pour apprécier le goût du houblon.
-Désolé, c’est pas fameux.
-Marley a déjà tenté de brasser la sienne. Elle était pire…
-Ta gueule !
-Ahahah !
-Ahah !
-Il y a pas de mal à essayer de brasser, c’est un noble art.
-Il y a pas grand chose de noble chez Marley.
-Mais je vais t’éclater !
-Notre noble, c’est pas la bière qui l’intéresse.
Je sens qu’on vient de filer une information importante. C’est un peu le but de la conversation. Laisser les gens causer pour qu’il fasse une erreur et qu’on s’y engouffre dans le sens de la conversation.
-Votre noble ?
-Ouai, notre commanditaire. C’est un nobliau du sud. Pas très honnête, si vous voulez mon avis.
-Et on s’y connaît en honnêteté !
-J’imagine bien, mes gaillards. Et du coup, il voulait quoi votre gars ?
Leurs yeux se mettent à briller de la lueur de ceux qui vont révéler quelque chose de secret et qui survient souvent quand on a trop bu à la tablée d’une taverne quand on veut impressionner le public à leur lèvres.
-On traque un Faungupta.
Jamais entendu parlé. Mais j’écarquille les yeux pour faire genre que je sais. Ils sourient.
-Ouai ! Et pas n’importe lequel. Un très gros ! Rapport au fait que les squelettes des Faungupta géants sont tellement costaud qu’ils sont très résistants et c’est joli à regarder.
-Ouai, c’est pour faire des genres de colifichets à offrir à leur régulière, ça leur fait plaisir. Par chez moi, il parait que ça influe sur la virilité. J’suis sûr que notre gars, il a des problèmes de ce côté là.
-Ahahahah !
-Ouai, j’crois bien;
-Puis, le crâne d’une créature de sept ou huit mètres, ça fait pas mal dans la salle à manger.
-Le truc que t’expose en disant que tu l’as tué à main nu après une chasse de trois jours alors que t’as rien glander.
-Ouai, totalement ça.
On est interrompu par Violette qui revient en prenant la place de son ombre. Toujours un peu surprenant ça. Elle a pas l’air bien, alors je demande à Xylia de s’occuper d’elle. Les criminels ont presque oublié ce qu’il faisait là tellement ils déconnent avec moi. J’en profite même pour dégoter un saucisson et quelques autres bières dans une caisse et je commence à découper ; je vais pas leur filer le couteau, pas bête. Les deux filles peuvent écouter et sûrement parler Faungupta, elles doivent avoir plus de connaissances que moi. Ça semble être un truc des profondeurs marines. Je m’intéresse à ce qui reste en surface, personnellement.
-Du coup, qu’est ce que vous faites pour le chopper ?
-On pêche. Beaucoup ! Et on largue en pleine mer pour essayer d’en attirer. Et si on en voit un gros, on le choppe.
-ça doit pas être rapide.
-Ah non. Surtout qu’on sait pas si ça existe d’aussi gros. Mais il a payé une partie d’avance, les frais, tout ça. On ne crache pas dessus. Les nobles qui ont de la thune pour financer leur petit plaisir coupable, ça fait marcher les petits artisans comme nous.
-Vous êtes artisans ?
-Peut-être pas…
-Le village d’à côté à du mal à pécher, vous avez pas de problème ?
-Ah si, c’est de plus en plus compliqué ces derniers temps. On a peut-être trop péché…
Les enlever de l’équation, ça devrait régler le problème. Violette nous a qu’on avait un bateau. On va pouvoir ramener tout ce beau monde. Mais il me reste une dernière question.
-Il vous reste d’autres gars ? ça serait bête qu’ils profitent pas du saucisson.
Histoire d’avoir tous les poissons dans le même filet.
- Spoiler:
- Jack interroge les malfrats qui, à l’aide du sympathique conseiller, de bières et de saucisson, se mettent à table et donnent la majorité des informations nécessaires à comprendre ce qu’il se passe. Puis Jack essaie de s’assurer qu’ils ont tout le monde sous la main.
Seizième tour
Le calme est enfin revenu. Surtout à l’intérieur, dehors c’est une autre histoire.
Après les vérifications de Violette et le duo Jack et Xylia pour mener l’interrogatoire et noter tout ce que disent les bandits, vous avez toutes les clés en main pour résoudre cette affaire. Car, c’est très important, les bandits vous ont assuré qu’il n’y avait qu’eux et d’ailleurs, si vous décidez de jeter un coup d'œil aux alentours, vous pourrez constater que c’est vrai. Visiblement, ils ne s’attendaient pas à trouver quelqu’un d’autre que le vieil homme sur cette île abandonnée…
Parlons-en, tiens, de ce vieillard. Il est dehors. Il ne bouge plus malgré le mauvais temps. Assis contre la porte d’entrée du phare, il rumine. Il paraît être très embêté. Et il l’est. Il l’est parce que ses collaborateurs sont maintenant dans l'incapacité de lui retrouver sa promise. Sa sirène. Celle qu’il a attendu toute sa vie. À vrai dire, vous n’en tirerez rien de plus… Est-il simplement fou ou un homme sain qui cache bien son jeu ? Vous pourrez probablement en savoir plus si vous l’emmenez avec vous. Ce choix est le vôtre.
Vous attendez tous la fin de la tempête, qui ne dure pas aussi longtemps que prévu. Une fois que la mer s’est calmée et grâce aux précautions de Violette, tout le groupe peut enfin rentrer sur la côté à l'aide du bateau des malfrats.
Après plusieurs heures de navigation, vous apercevez enfin le village de Dunkirk. Lorsque vous arrivez, le capitaine vous fait de grands signes. N'avait-il pas fui ? À peine posez-vous le pied à terre qu’il se rue vers vous.
- « Oh les jeunes ! Vous êtes vivants ! » Il semble bouleversé et prend quelques secondes pour se ressaisir avant de continuer. « Tout à l'heure… Sur l’île… Le vieil homme m’a menacé… Enfin pas vraiment moi… Mais le village ! Il a dit que des dizaines de brigands allaient attaquer le village ! J’ai voulu aller aider au plus vite. Je savais que vous géreriez de votre côté… » Il regarde dans la direction de sa cabane, où se trouve probablement sa petite-fille, celle dont vous avez sauvé le meilleur ami ce qu’il semble être une éternité auparavant. « Je pouvais pas la laisser toute seule… Mais quand j’ai compris que c’était pas le cas, je me suis dit que vous étiez en danger ! On a pas de poste de gardes dans les alentours… Alors j’ai demandé de l’aide à des volontaires. »
« - Ah bah vous êtes revenus ! » crie, au loin, une voix familière. Vous voyez le grand Sam, le premier à vous avoir accueilli dans le village, équipé de tout un attirail comme s’il partait en guerre. C’était peut-être ce qu’il espérait. En tout cas, ce n’est sans doute pas avec ça qu’ils auraient pu vous aider… Tout ce qu’il a semble même presqu’émoussé. Il faut dire que c’est un village de pêcheurs, pas de guerriers. « C’est bon Cyrhilla, plus besoin d’y aller ! »
Cyrhilla, qui le talonne, pousse un soupir de soulagement en voyant toute la petite équipe qui est revenue avec plusieurs autres hommes ligotés en compagnon. Elle a déjà un million de questions à vous poser…
Le capitaine Haddock vous sourit, avant d’ajouter : « Y’a pas eu grand monde qui s’est porté volontaire comme vous le voyez mais… On aurait pu être utile. »
« - Si la tempête ne s’était pas pointée, ils n’auraient eu aucune chance contre moi ! » s’exclame alors une voix féminine que Jack reconnaît bien…
« - Jeanne enfin ! Je ne t’aurais jamais laissé partir avec nous, ça va pas ! »
« - Et de quel droit ? Ce jeune homme m’a aidé à couper mes légumes. Une éducation comme ça ne doit pas se perdre. J’aurais été très contrarié qu’il ne rentre pas. »
Et ils continuent de parler, tandis que Cyrhilla en a profité pour s’approcher de vous. Elle attend avec impatience que vous lui racontiez tout ce que vous savez et ce qu’il faut faire maintenant…
PROCHAINE APPARITION MDJ : Une seule réponse peut suffire. À vous de voir, pinguez-moi pour que je passe. On touche au but !
EDIT : les fameux faungupta qu'ils ont mentionné !
Quand le calme revient, on prend la mer. On n’est pas marin, mais heureusement, on a un équipage corvéable à merci. Après l’apéro, ils sont un peu moins enclins à obéir, mais la présence intimidante de Xylia et de ses menaces clairement pas très civiles suffisent à motiver le minimum syndical pour avancer le rafiot dans la bonne direction, surtout qu’il faut faire gaffe à ce que personne saute par-dessus bord dans l’espoir d’échapper au courroux de la Justice. On veille. Les autres sont solidement enfermés à l’intérieur, attachés fermement entre eux. Il y a bien que le vieux fou qu’est en liberté et on aurait pu croire qu’il allait se jeter à l’eau, à un moment donné, dans l’espoir fou de revoir sa sirène, mais il ne fit pas cette erreur. Ce qui aurait, même si c’est toujours dommage de voir quelqu’un ce noyer, rendu quelques services pour ceux qui vont devoir s’occuper de son cas.
Je passe sur les évènements à notre arrivée. On se demande encore pourquoi le capitaine n’a pas pris cinq minutes pour demander notre aide contre l’attaque des bandits. C’est que des aventuriers d’exceptions et des gardes d’Elite, il n’y en a pas cinquante à la ronde. On aurait été clairement à notre place. Surtout les deux autres, hein, soyons modeste. On se retrouve rapidement face à notre employeur et on voit bien dans son regard qu’elle attend de sérieuses explications parce qu’à la fin, c’est elle qui paie et vue la situation en ce moment, je pense qu’elle aimerait bien que cet argent serve réellement. Les demoiselles laissent parler le fonctionnaire que je suis, habile de la synthèse à voix chaude et réconfortante. Vraiment tout moi ça.
La situation n’est pas très compliquée quand on a les clés. La lubie d’un noble. Des gars peu scrupuleux qui viennent pécher à outrance pour attirer des créatures des profondeurs marines. Il est peut-être étonnant que la pèche se soit autant rarifier, mais les experts du village parlent que les créatures maritimes tirés de leurs profondeurs sont peut-être restées dans les eaux peu profondes, boulottant tout ce qu’il passait à leur portée, accélérant le processus de raréfaction de la ressource maritime. J’suis pas expert, alors j’hoche du menton sans comprendre en faisant des « je vois ». Au milieu, le vieux fou sert à couvrir un peu les activités. Qui s’inquiéteraient d’un vieux monsieur aux premiers abords ? Pas moi, certainement. En tout cas, en l’absence de brigands qui lâchent des tonnes de poissons pour attirer les créatures des profondeurs, celles-ci devraient finir par retourner dans leur ténèbres, les récalcitrantes étant naturellement voué à disparaitre dans un univers qui ne leur correspond pas. C’est qu’il y a d’autres prédateurs dans ces eaux, pour eux. Les poissons devraient revenir et tout rentrera dans l’ordre.
Qu’est ce qu’on fait de tout ce petit monde ? Il y a un commun accord pour livrer les gaillards à la garde. De mon avis, il y a un petit vide juridique sur leur activité. Il ne doit pas être interdit de faire ce qu’ils font, si leur défense se limite sur leur absence de connaissance des conséquences de leurs actes, ils peuvent s’en tirer à bon compte. En revanche, sur la séquestration et nos agressions, c’est moins facile à justifier. La garde fera son boulot. On est aussi pas mal d’accord pour que cette histoire ne s’ébruite pas trop, surtout si d’autres gars peu scrupuleux entendent cette histoire de prime aux créatures marines. D’autres abrutis pourraient venir réitérer l’opération. Faudra aussi voir ce qu’il peut être fait du côté de ce noble, même si là aussi, les moyens juridiques sont limités, celui-ci pouvant toujours feindre la méconnaissance des conséquences. Ou même qu’il ne savait vraiment rien. On s’engage donc à les ramener jusqu’à la caserne la plus proche. Pour le vieux, il s’en occupe. Ils ont un peu de travail pour nettoyer l’ile de sa présence, c’est toujours ça à prendre. Peut-être qu’on peut encore lui trouver une famille éloignée pour s’occuper de lui. Faut voir. C’est dans ces moments là où se demande si on a des services sociaux efficaces dans le Royaume.
Enfin, concernant la Guilde, je rassure la cliente. Elle peut faire un paiement différé, le temps qu’ils se refont une petite trésorerie. Il vaut mieux que leur argent permette au village de se tirer de cette mauvaise passe. Quand ils iront mieux, ils pourront s’acquitter de leur dette. En attendant, la guilde prendra sur ces comptes pour payer la quête. Parce que la Guilde, ce n’est pas qu’une entreprise comme une autre. On bosse pour l’intérêt général. Ne l’oubliez pas. De toute façon, quand on connait les taxes que l’on met sur les revenus de quêtes, on peut clairement se permettre de payer de notre poche de temps en temps.
Mais ceci est une autre histoire qui n’a pas sa place ici.
- Spoiler:
- Bla bla bla. Fin.
Dernier tour
Dunkirk est sauve ! Votre enquête a porté ses fruits et vous avez brillamment réussi à comprendre tous les tenants et aboutissants de cette histoire. Comme l’a souligné le Conseiller Callahan, qui n’avait point encore été anobli à cette époque, c’est à la garde de prendre le relais et nul doute que le rapport que fournira le soldat Mavrocordato aidera à lancer une prochaine enquête sur l’instigateur de tout ce cirque - qui a quand même faillit coûter la vie d’un village. L’aventurière Lehnsherr a sûrement aussi pris un peu de galon grâce à la réussite de cette quête.
Cependant, avant que vous ne quittiez le village et après avoir écouté les mille excuses du Capitaine Haddock, deux enfants s’approchent de vous en courant. Vous les reconnaissez, il s’agit d’Anassa et de Basile ! Tous guillerets, ils vous remettent des fabrications artisanales, enfantines et dénuées de magie. Il s’agit de collier de coquillages et d’ossements - un chacun - en remerciement de l’aide que vous leur avez apportée mais aussi : « Pour ne pas nous oublier, hein ! Parce que sinon on va se fâcher tout rouge. Vous êtes vraiment les personnes les plus cool du monde ! Vous avez sauvé Basile ET le village ! »
Maintenant, et après avoir fait vos rapports respectifs à vos supérieurs, vous ne rêvez sans doute que d’une seule chose : vous reposer. Ou bien… Déjà repartir à l’aventure ?
PROCHAINE APPARITION MDJ : Jamais. C’est fini !
RÉCOMPENSES HRP: 200 cristaux pour @Violette Lehnsherr / 200 cristaux pour @Whiskeyjack Callahan et 65 cristaux pour @Xylia Mavrocordato
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