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Formalités de la quête
MDJ : @Nayru DalmascaPARTICIPANTS :
@Tayra Arivelo Aventurière - Chasse/Attaque
@Cassiel Shaitan Noble - Futur Archiviste Royal
@Kayn Véga Noble - Conseiller
@Yuduar Al Rakija Garde - Capitaine
Objectifs : Amener le prisonnier à 1km de la frontière et s'assurer qu'il ne revienne pas sur vos traces.
Récompense : 700 Cristaux à partager
ORGANISATION DE LA QUÊTE : Le maître du jeu va vous donner quelques instructions au fur et à mesure du déroulement de la quête et vous devrez répondre chacun votre tour (l'ordre est libre) une fois ou plusieurs fois… Une fois cet objectif atteint, le MDJ fera une nouvelle apparition pour vous en donner des nouvelles et ainsi de suite.
Il vous faudra escorter un condamné à l'exil en dehors des frontières. Son nom est Manolo Pablossa, un tristement célèbre pilleur qui s'en prenait à des bateaux et des petites îles dans l'Archipel. Il fut attrapé rapidement et mis sous les verrous. La Royauté a pris la décision de l'exiler en dehors des frontières, au milieu du froid intense et des monstruosités présentes en dehors du pays. C'est un homme très intelligent mais taciturne. Son pouvoir lui permet de marcher sur toutes les surfaces et y adhérer sans prendre en compte sa masse ou sa gravité (comme l'eau, les murs, la neige...)
Vous devez le laisser à plus d'un kilomètre de la frontière et revenir. En vous assurant que l'homme exilé ne revienne pas sur vos pas pour Aryon.
Cette quête est très dangereuse et vous demandera de redoubler de prudence, d'efforts et d'ingéniosité. Préparez-vous.
Début de la quête
Vous démarrez votre quête à La Forteresse, une cité un peu plus petite que la capitale mais avec énormément de vie et de commerces pour les nombreux voyageurs. Le prisonnier à été escorté par la garde de la Capitale jusqu'aux cachots de la Forteresse. Vous devez le récupérer à l'entrée du poste de la garde demain matin dès l'aube.
On met environ deux jours à pied pour aller de la Forteresse à la Frontière en marchant 5 heures par jour dans les montagnes.
Vous avez un jour pour vous préparer. De nombreux commerces sont ouverts et le gîte vous est offert au poste de la Garde. Vous allez vous rendre dans un lieu très froid et austère, tout aventurier sait qu'il est préférable de se préparer en conséquence avant de quitter le pays...
Prochaine apparition du MDJ lorsque vous serez prêts à embarquer le prisonnier avec vous. N'hésitez pas à rajouter HRP que vous êtes prêts pour que le MDJ intervienne.
Il s'était préparé comme il pouvait en emportant son épée et sa besace sans-fond remplie de papier et de quelques petits trucs pour les cas d'urgence, mais il ne pouvait pas s'empêcher de papillonner autour des divers boutiques pour voir ce qui pourrait être utile à leur expédition. Il parlait de tout et de rien avec Kayn, ne se préoccupant pas trop de la conversation à sens unique dont il était l'unique participant, mais il ne s'en offusquait pas, car le conseiller était connu dans les couloirs du palais comme quelqu'un de peu de mot et d'assez froid avec ceux autour de lui. C'est alors qu'un produit attira son attention.
- C'est combien pour ce manteau?
D'un blanc pur avec quelques dorures composés de matériaux semblants légers, mais qui étaient spéciaux, car ils pouvaient protéger des températures extrêmes et ça c'était toujours utile là où ils allaient. Par chance, il avait pensé à amener de l'argent au cas où. Tout content de son achat, il enfila son nouveau manteau avec fierté et le trouvait déjà très confortable. Le sourire aux lèvres, il se tourna vers Kayn.
- Dites-moi conseiller Véga, où est l'endroit où l'on doit se rendre pour le rendez-vous?
Comme un couperet au milieu d'une journée remplie de quiétude, un membre de la Commission de la Garde était entré dans le bureau du Capitaine Al Rakija lors d'une réunion avec son Lieutenant nouvellement recruté, Emeor Calyx. La nouvelle frappa Yuduar avec autant de surprise qu'une gifle de bon matin. Il était demandé pour escorter un prisonnier condamné à l'exil, un ordre non-discutable et impérieux, arrivé à la Garde par demande du couple royal. En temps normal la mission n'aurait rien eu de bien particulier si ce n'est un long voyage éprouvant impliquant quelques péripéties mais pour Yuduar ce genre d'annonce comportait plusieurs points aussi gratifiants que mystérieux. Premièrement il n'était pas habitué à recevoir des missions d'aussi haute importance depuis son retour à la Capitale, à croire que la Capitaine Millegarde et le Capitaine de l'Epée ne devaient pas être disponible pour s'acquitter de la tâche et que Yuduar était donc le dernier choix de qualité avant de commencer à regarder à de plus bas grades. Deuxièmement la Garde devait nécessairement être au courant du passé qui liait la Frontière et Yuduar. Emeor se dressa et, avec sa justice habituelle, se proposa en renfort aux côtés du Capitaine. Une proposition qui fut aussi vite refusée par le dit Capitaine en question.
"J'ai besoin de vous ici Emeor, c'est pour ces instants là que je vous ai choisi. Occupez vous de sélectionner des recrues et de passer en revue les états de services des hommes disponibles pour former un nouveau régiment régulier. En mon absence, vous héritez de mes droits pour cette tâche."
Le Lieutenant en avait été tout abasourdi, surpris du sérieux dont faisait face son Capitaine d'habitude cabotin. Son regard d'ambre avait quelque chose de différent.
Ils traversèrent plaines et fôret.
A mieux y réfléchir avec un peu de recul, peut-être que la décision de la Commission découlait d'une logique des plus simples. La région de la Forteresse était bien connu de Yuduar et son passif de l'autre côté de la Frontière garantissait une expérience des lieux que peu d'autres hommes aurait pus avoir.
Le criminel condamné à l'exil se nommait Manolo Pablossa, pilleur de renom qui avait sut se faire un nom dans le crime organisé jusqu'à imposer une presque main-mise sur la zone de l'archipel. Un homme décrit comme dangereux, renfermé, stratège, perfide et à juste titre redoutable. Il ne s'agissait pas là d'une brute écervelée mais d'un homme minutieux et patient.
La première partie du voyage se passa sans encombre, encadré par une troupe réduite de Garde il ne s'agissait que de transférer le prisonnier de la Capitale jusqu'à la Forteresse pour ensuite attendre l'escorte qui s'occupera de finir le tronçon plus délicat de l'exil. De l'ordre qu'il avait reçu il remarqua vite que cette mission était placée sous le signe de la collaboration avec la Guilde des Aventuriers, un fait notable de part sa rareté. Yuduar allait donc être le visage officiel d'une première éventuelle collaboration ouverte entre deux pôles qui, historiquement, ne s'étaient pas toujours entendus pour le mieux. Un fait qu'il connaissait mieux que beaucoup d'autres Gardes, ayant appartenu aux deux groupes au fil de sa vie. Ainsi soit-il, tant que les Aventuriers envoyés en escortes ne sont pas des gens à la morale douteuses et à l'intégrité qui vacille au moindre tintement de cristaux, la mission n'avait pas de quoi mal se dérouler après tout.
La Forteresse.
Toujours aussi belle, impérieuse, il avais appris à l'aimer avec les années cette maudite ville froide. Un sourire éclaira son visage à la vue de ses épais murs d'enceintes et de ses toits à l'architecture acérées et anguleuses. Les lumières dorées qui émanaient de la ville, de ses tavernes, de ses commerces, rappelaient l'adage que les habitants de la Forteresse ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas toujours dehors. Enfin arrivés, sans chahut notable si ce n'est quelques animaux sauvages un peu zélés lors de leur passage par la fôret, Yuduar se dirigea vers la Garnison Nord et laissa le soin à ses hommes de s'occuper du transfert du prisonnier vers des cachots plus appropriés. Pablossa n'avais pas pipé mot depuis le début du transfert, une attitude aussi respectable que mystérieuse.
Quelques visages familiers l'accueillirent, de ses anciens hommes qui étaient restés en fonctions au coeur de la Forteresse après que le démantèlement de son ancien contingent ait été officialisé par la Commission. Le rendez-vous pour la suite de l'exil était au lendemain matin avec la nouvelle escorte, les gardes qui l'avaient accompagné de la forteresse jusqu'ici pouvaient désormais vaquer à leurs occupations en l'attente officielle d'un laissé passé par portail. Le chariot fut entreposé dans une grande écurie de la garnison et déjà des hommes s'occupaient de faire le plein en vue du voyage plus difficile qui allait attendre le Capitaine. Yuduar quant à lui profita de sa fin d'après-midi pour se reposer puis retrouva ses anciens camarades le soir. Il resta sobre et respectable, un comportement qui lui fit écoper de quelques quolibets bien trouvés relatant de ses exploits passés. Les rires étaient franc et chaleureux, l'ambiance bon enfant mais Yuduar restait concentré sur sa mission, quelque chose de désagréable l'habitant de plus en plus. Serait-ce de la peur?
Le matin du départ, aux aurores.
Le chariot avait été attelé dans la grande cour. Les chevaux furent remplacés par des bourrins plus adaptés au climat rugueux des montagnes, plus petits mais plus trapus que leurs semblables typique de la Capitale, les bêtes de bats étaient habitués à des voyages harassant. Yuduar, qui était entrain d'appliquer de l'huile minérale sur ses armes afin d'éviter la lame gèle au sein du fourreau, termina sa tâche et vérifia les attaches de son armure. D'un vert émeraude et souligné par des ornements carmin et dorés, elle était pour l'occasion renforcée aux jointures, épaules, coudes et poignets, par d'épaisses fourrures rattachées aux mailles sous-jacentes. Son gambison, plus lourd et plus chaud qu'à son habitude garantissait la cohésion de sa chaude tenue relevé par un épais col, en fourrure lui aussi, qui laissait tomber une cape de voyage noir et or agrémentée d'un capuchon en cas de tempête de neige. Il termina les soins de son épée, savant hybride entre cimeterre et yatagan, rengaina l'arme et rejoignit les écuyers qui tournaient autour du chariot.
Les chevaux étaient couverts de renforts en cuir épais et doublés de fourrure pour les maintenir au chaud durant leurs efforts. La partie arrière se composait en deux segments bien distincts. La première, pouvant accueillir jusqu'à deux personnes, servait de repose-barda pour alléger les montures qui avaient déjà fort à faire. On y retrouvait le matériel nécessaire pour un campement, une large tente pouvant accueillir jusqu'à trois personnes sans encombres, des provisions et de l'eau en quantités suffisantes pour quatre hommes qui sauraient se rationner en cas de coup dur, de larges couvertures en peau de bête pour se tenir au chaud durant le voyage, quelques pierres pour amorcer un amadou avec un lot de bois sec au cas où aucun pyromancien ne soit de la partie, de la graisse animale pour les roues ou armures ainsi que la nourriture des bêtes. Quant au second segment du chariot, il s'agissait de la cage du prisonnier. En acier de qualité, les barreaux permettaient de passer un demi-bras suffisant pour nourrir le futur exilé, une tâche dont Yuduar se chargera personnellement. Une épaisse toile était enroulée contre elle au centre du véhicule, présente pour recouvrir la cellule de fortune lors du bivouac à mi-chemin afin que la nuit ne lui soit pas fatale.
En parlant du prisonnier, ce dernier était toujours aussi muet, sa barbe désordonnée et ses cheveux gras renforçant son air oscillant entre désabusé, arrogant et fataliste. Quelque chose ne tournait pas rond chez ce prisonnier mais Yuduar se refusait à entamer la conversation au vue de la réputation du pilleur. Un dernier tour, une dernière vérification, les sacoches et sangles semblaient solides.
"Toi là, vas me chercher quelques mètres de cordage à rouler dans cette sacoche de selle. On ne sais jamais si nos amis de la Guilde n'ont pas le pas sûr en bord de falaise."
Le jeune garde ne se fit pas prier et courut jusqu'à l'écurie voisine pour s'acquitter de sa tâche au plus vite. Les premières lueurs de l'aube teintaient le ciel d'une aura bleutée, Yuduar souffla dans ses mains pour les réchauffer et enfila une paire de gants en cuir. L'escorte n'allait pas tarder à arriver, tout semblait prêt. Tout du moins en ce qui concerne la logistique de base.
HRP: C'est bon pour moi! Je me réserve un petit RP une fois que tout le monde aura posté pour faire un court briefing avant qu'on décolle et laisser la place au MJ.
Je suis distraitement Cassiel voguant de boutique en boutique. Je ne vois pas bien l’intérêt de telles flâneries et, par dessus le marché, Cassiel à le don de bien trop parler. Ne faisant pas défaut à mes habitudes je ne daigne offrir une réponse à mon confrère qu’en de rares occasions, réponses de courtes tailles soit dit en passant. La conversation tourne donc très vite au monologue pour Cassiel.
La pipelette se décide enfin à rendre un tant soit peu utile ce temps perdu dans les boutiques de la ville en achetant quelque chose. J’espère que ça lui suffira et que nous pourrons enfin passer à autre chose, se rendre au lieu de rendez-vous par exemple. Je profite tout de même de l’occasion pour acheter une veste, moi aussi. Un manteau légèrement différent de celui de Casiel dans leurs couleurs cependant, le mien simplement et entièrement noir. Sobriété, simplicité. Ces manteaux sont censés résister aux intempéries, ça ne peut qu’être utile. Cassiel visiblement ravi de son achat se tourne vers moi, il semblerait qu’il soit enfin prêt. Je ne peut cependant m’empêcher de lever les yeux au ciel à sa question. Essaye-t-il désespérément de lancer une conversation avec moi ou ne s’est-il réellement pas renseigné sur le lieu de rendez-vous ?
Au poste de la garde.
Sans m’attarder plus longtemps sur de pareilles évidences, je prend les devant et entame la marche vers le fameux poste de la garde. J’ai prit le soin avant de venir ici de me renseigner sur la localisation de notre point de rendez-vous. Cela nous permet de le trouver sans encombres et ainsi de ne pas perdre de temps.
Nous arrivons enfin au lieu de rendez-vous après plusieurs minutes de marche et j’indique d’un signe de main à mon confrère de passer le premier. Je crois qu’il est plus doué que moi pour le côté social alors si nous devons nous présenter ou quelconque autre formalité administratives autant que ce soit lui qui s’en charge.
Si monsieur veut bien se donner la peine.
J'ai vu qu'il allait y avoir des gardes, j'ose espérer qu'ils sauront tenir leur langue et garder le sang-froid; je n'ai pas envie de supporter des remarques d'écervelé tout le voyage.
Sachant les températures auxquelles j'allais m'exposer, ma résistance naturelle ne suffirait certainement pas. J'avais donc pris un manteau épais, et solide. Pas le plus chaud que je puisse trouver, car j'accorde une certaine importance à ma liberté de mouvement. Comme d'habitude, à ma ceinture, un tomahawk et un couteau long, aiguisés pour la mission, je n'aime pas les armes à rallonge. Dans mon sac, une gourde, des vivres, et le nécessaire pour dormir.
Je marchais vers La Forteresse, déjà bien équipée, sur la route je tressais mes cheveux au cas où le gel serait intense, ce sera plus pratique. La meilleure chose que je puisse faire est d'espérer tomber sur des gens efficaces, mais vu l'importance de la mission, ça ne devrait pas être un souci.
En arrivant, je ma balade entre les rues marchandes encore très animées, comme j'aime le faire. À l'exception que cette fois, je pense acheter quelque chose... Une arme que je n'avais jamais vue, il s'agit d'une paire de griffes en acier, rattachées à des tiges qui venaient jusqu'au poignet pour mieux tenir. Ça risque d'être bien pratique lorsque je deviendrai toute rouge. Mes griffes naturelles finissent toujours par casser. Avec ça, les monstres à écailles pourront me craindre.
Puisque la garde me propose un lit, c'est sans me faire prier que je me jette dedans. Un lit douillet pour une nuit agréable avant le départ... Bon, faut avouer que la garde n'a pas les lits les plus confortables qui soient, mais c'est toujours mieux qu'un branche. Je m'endors assez tôt, et après un sommeil profond, plein de rêves qui feraient mieux de rester dans ma tête, je me réveille alors que le soleil attend timidement pour montrer ses premiers rayons.
Je me rends donc aux écuries après m'être rapidement préparée et avoir vérifié que tout était en place. C'est l'heure de rencontrer mes camarades... Et notre exilé.
Deux hommes arrivèrent en premier. Ils ne payaient pas de mine, le premier qui semblait mener la marche avait plus l'air d'un garçonnet à en juger par son visage rempli de candeur. Tenue légère, presque aucune bagage, une formalité au vue des préparatif que le garde avait mené depuis la veille. Le second quant à lui, d'une allure plus discrète, semblait être un homme plus mûr à l'allure renfrognée. Équipé d'un paquetage des plus sommaires, Yuduar approuva intérieurement si ce n'est pour la tente qui ne semblait pas vraiment appropriée au climat auquel ils allaient avoir à faire. Une autre formalité.
"Messieurs." salua t'il de manière concise "Vous êtes les premiers sur places, une autre personne doit encore nous rejoindre."
Des mages à première allure. Le plus jeune portait une épée à la taille mais sa carrure ne semblait pas refléter celle d'un spadassin aguerri. Toujours est-il que si il savait s'en servir, cela serais plus que bienvenue dans le pire des cas. Yuduar eu à peine le temps de se retourner que la dernière silhouette fit son apparition quelques secondes plus tard. Une femme cette fois, à l'allure singulière. Le rose de ses cheveux lui rappelait vaguement quelque chose, une jeune fille qu'il est presque sûr d'avoir déjà un jour aperçu quelques années plus tôt. Une enfant à la Guilde des Aventuriers peut-être. Difficile à cerner, il laissa cette impression de déjà-vue derrière lui et la mis sur le compte de toute ces silhouettes croisées lors de ses années d'aventuriers. L'heure n'était pas aux souvenirs.
"Et voila notre dernière arrivante."
Il salua l'aventurière d'un signe respectueux de la tête et l'invita à les rejoindre. Son équipement semblait préparé, ses lignes guerrières, tout en elle soulignait la combattante qu'elle ne se cachait pas d'être. En cas de coup dur, elle sera un élément central de ce groupe aux premiers abords éclectique.
"Avant que l'on partes, j'aimerais faire un point sur le déroulement de la mission. Je me présente, Capitaine Yuduar Al Rakija, j'ai été commissionné par la Garde afin d'encadrer cet exil en collaboration avec la Guilde des Aventuriers." il marqua un temps puis invita l'escorte à se rapprocher du chariot. "Notre homme se nomme Manolo Pablossa, dangereux criminel et pilleur des archipels. Les échanges, physiques ou comme la parole, sont proscrit en dehors des cas de forces majeurs."
Le prisonnier ne daigna même pas tourner la tête pour jauger son escorte, le regard vide et fixe sur le plancher de sa prison roulante. Ses mains étaient cernées de métal au niveau des poignets par un bloc uniforme empêchant le moindre mouvement tandis que deux autres anneaux de fontes enserraient ses mollets en se reliant par une lourde chaine qui s'enfonçaient dans un caisson pour ensuite se relier à l'attache même du chariot de transport.
"Notre convoi se fera en deux jours, une halte est prévue ce soir où nous dresserons un campement sommaire qui sera défaits aux aurores du lendemain. Suite de quoi nous finiront le chemin jusqu'au poste de garde de la Frontière. Un court repos nous attendra sur place pour ensuite franchir le pont puis nous enfoncer dans les territoires sauvages. Nous établirons la meilleure marche à suivre en route selon le climat. Si vous avez des questions capitales c'est maintenant que ça se passe sinon..." il posa une main ferme sur le col d'un des chevaux de bât "Les questions se feront en route."
Alors qu'il allait prendre appui sur le marche-pied pour s'installer à l'avant du chariot afin de mener les chevaux, Yuduar ravisa son élan et se retourna vers le petit homme habillé tout de noir.
"Ah oui, je vous invite à laisser votre tente ici. A vue d'oeil la toile ne me semble pas adaptée, vous pouvez bien sûr garder le reste." il monta pour de bon au poste de conducteur et attrapa les rênes à la suite "Et ma foi si vous désirez la garder, faites comme bon vous semble mais il est préférable de tous dormir sous la même tente, j'ai préparé le nécessaire. Plus de chaleur humaine. Bien, c'est quand vous voulez."
Son visage se trancha d'un sourire étrangement solaire au milieu de la froideur matinale tandis qu'il invitait ses compagnons de voyage à le rejoindre. Il n'était pas encore pleinement serein mais la nuit avait portée ses conseils. La Frontière, cette amante maudite qui lui avait provoquée tant de tort, il était temps d'y retourner.
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HRP: c'est bon pour moi!
Voyage jusqu'à la frontière
Vous êtes donc partis pour de nombreuses heures de marche jusqu'à la frontière, votre chariot avance lentement mais prudemment sur les chemins escarpés et sinueux de la montagne avec les chevaux sélectionnés par Yuduar. La pluie est un élément gênant en montagne, rendant les passages difficiles. Le bruit des gouttelettes d'eau tombant sur la roche n'aide pas non plus à entendre le plus grand nombre de choses. Vous pouvez vous rendre compte qu'il fait de plus en plus froid également à force d'aller vers le nord.
Cela fait deux heures que vous marchez. Par chance, la pluie reste ce qu'elle est, des gouttelettes tombant sur votre visage et vous faisant sentir le chien mouillé, mais ça pourrait être bien pire. Vous poursuivez donc votre avec la pluie qui vous tombe sur la tête. L'homme que vous escortez ne dit toujours rien, il se contente de fixer chacun de vous du regard. L'air hagard.
*Par la chance de Lucy, vous n'avez pas eu de soucis à gérer pour l'instant, vous avez donc un peu d'avance sur ce que vous aviez prévu* Vous pouvez profiter de ce tour où rien ne se passe pour prendre des mesures et des décisions quant à votre voyage.
Vous pouvez choisir l'un des bonus suivants :
- Accélérer pour tenter d'arriver plus vite, le soir même à la Frontière, cela vous permettra d'observer l'autre rive pendant un jour entier et anticiper vos mouvements.
- Ralentir le pas pour économiser vos forces et vous épuiser moins vite. Peut-être qu'en ralentissant vous serez plus attentif à ce qui vous entoure.
- Se réfugier dans l'une des nombreuses grottes ou crevasses sur votre chemin pour attendre que la pluie cesse.
- Continuer normalement.
Prochaine apparition du MDJ quand les trois conditions suivantes seront réunies :
- Vous avez décidé de la marche à suivre
- Tout le monde a posté au moins une fois
- Le dernier joueur précise en HRP que vous êtes prêts pour la suite.
Petite astuce : N'hésitez pas à utiliser un spoiler nommé "Action INRP" pour tenter quoi que ce soit durant votre quête. On ne sait jamais ce qui pourrait vous arriver ! Si vous l'utilisez, le MDJ prendra en compte (ou pas) votre action et sa résolution lors de son prochain post.
Bon courage !
C'est alors que la pluie commença à tomber sur eux. Par chance, elle n'était pas dérangeante, mais il ne pouvait s'empêcher de faire visuellement le tour de ses compagnons de route, même si l'un en particulier attirait son attention: Yuduar Al Rakija. Son visage lui était étranger, mais son nom résonnait dans la tête du petit archiviste. Ce nom figure dans certains documents relatant des faits d'armes extraordinaires à ses yeux et il ne croyait jamais pouvoir le rencontrer. Par contre, soit c'était les documents qui avaient exagérés la bravoure de l'homme ou lui qui s'était dégradé avec le temps, mais il semblait trop...normal. Cassiel avait peut-être mis Yuduar sur un piédestal si haut que de le voir en vrai en était presque décevant. Mais il ne perdait pas espoir, le voyage venait de commencer et il n'était pas trop tard pour le voir en action!
Son regard dériva vers Kayn qui restait silencieux. Il était difficile de lire en cet homme tant il semblait en contrôle de lui-même et Cassiel en était un peu déçu. S'il n'avait pas la meilleure cote de popularité à la cour, le conseiller avait le mérite d'être l'un des plus honnête des courtisans. Dans un lieu où les coups bas et l'apparence jouait sur la survie d'un individu dans ce microcosme cruel qu'était le monde politique de la noblesse, il semblait flotter au-dessus de cette négativité avec flegme. Il n'était peut-être pas réellement comme ça, mais c'est l'image que le jeune homme s'était construite du conseiller Véga et celle qu'il enviait quelque peut. Être pleinement honnête avec soi-même...cela faisait longtemps que Cassiel ne l'avait pas été qu'il ne se souvenait même pas comment faire.
C'est alors qu'il regardait l'aventurière, la seule inconnue et une donnée manquante dont il manquait d'informations dessus, ce qui la rendait imprévisible et incertaine aux yeux du jeune noble. Comment allait-elle réagir en cas de problème? D'autres questions du même genre tournaient dans sa tête alors qu'il sortait une feuille de son sac. Alors qu'il la rendait imperméable, Cassiel n'arrivait pas à déterminer ce qu'il pensait d'elle. Intrigante, inquiétante et dont l'apparence un peu sauvage le rebutait un peu de faire connaissance.
La feuille était sous la pluie et flottait au-dessus de la main de Cassiel qui ne savait pas encore quelle forme lui donner et, alors qu'il se désintéressait de l'aventurière, il lui donnait l'apparence d'un cube flottant pour passer le temps. La pluie gâchait un peu le paysage et il fallait avouer qu'il avait hâte de s'arrêter pour se reposer un peu, mais il ne voulait pas passer pour un flemmard.
- Capitaine Al Rakija, on a un peu d'avance sur le programme et si l'on garde le même rythme, on pourrait arriver à la frontière ce soir je crois. Z'en pensez quoi?
Il s'était approché du gare, les yeux brillants et le ton enjoué, tranchant avec l'ambiance grave et silencieuse qui s'était installée avec la pluie. De tout le monde ici, il semblait le plus à même de prendre une décision d'autorité concernant leur progression.
De part cette découverte, Yuduar resta principalement silencieux et renfrogné aux premiers abords, tranchant radicalement avec le sourire solaire avec lequel il avait accueilli la compagnie de bon matin. Une fois le sentiment de frustration passé son esprit retourna à sa légèreté habituelle et tenta de trouver des rebondissements positifs à cette situation des plus cocasses.
"Si on suit le plan et que tout se passe sans encombre, pas de quoi s'alarmer au final."
Et dans le pire des cas il fera de son devoir la protection de ces messieurs. Une fonction indirecte de son statut de Capitaine. Heureusement que l'aventurière, une vraie pour le coup, avait l'air aussi robuste que déterminée. Pas du genre très causante mais elle semblait être de ceux qui privilégient l'action à la perpétuelle parlote. Si sa nature l'oriente à l'attaque, Yuduar s'occupera de la défense. Pour ce qui est des deux nobliaux, tant qu'ils ne sont pas des poids morts tout devrais bien se passer.
Le rude climat des montagnes ne se fit pas prier pour ajouter sa présence capricieuse à la liste des considérations actuelles. D'abord une légère bruine puis une pluie de plus en plus insistante, Yuduar confia les rênes quelques instants pour couvrir les vivres et le matériel de campement. De retour à son poste il jaugea le ciel d'une moue appréciatrice, les lourds nuages ne semblaient pas enclin à crier leurs fureurs pour le moment.
A son grand étonnement personne ne râla outre-mesure suite à l'arrivée en grande pompe de la pluie battante du nord. Un bon point pour les deux voyageurs inattendus. Le capitaine Al Rakija resta concentré sur la route, scrutant les environs d'un terrain qu'il connaissait bien. Le gamin partageait avec lui la place du cocher pendant que les deux autres étaient installés à l'arrière. Son regard perpétuellement intéressé amusa le Capitaine qui se fendit à plusieurs reprises d'un sourire aux couleurs paternelles. D'un côté il n'était pas à sa place ici ce marmot de gratte-papier et d'un autre côté Yuduar se revoyait à sa place quelques années plus tôt. Alors qu'il venait de remarquer le cube en papier qui flottait dans la main de son compagnon de siège, ce dernier se retourna vers lui pour faire part de ses observations visiblement pertinentes.
"Hm, effectivement c'est très bien observé bonhomme." gratifia t-il son compagnon de fortune avec un grand sourire "Mais les montagnes sont plus capricieuses qu'une femme aux humeurs de diablesse. Evitons de trop tirer sur les chevaux pour le moment et profitons du temps clément pour garder la constance de notre allure. Il serais dommage de les fatiguer par un excès de zèle et les voir flancher au moment le plus inopportun n'est-ce pas?"
Car oui, le temps était pour le moment clairement clément envers les voyageurs. Yuduar s'attendait à pire. Le môme par contre semblait intelligent, très intelligent même. A le voir comme ça on aurait pus croire qu'il était plus du genre à s'extasier à la moindre perce-neige qu'il croisait mais ses regards intéressés aux reliefs environnants l'avaient menés vers une excellente piste.
"Un commentaire derrière?" lança le Capitaine sans même se retourner pour garder toute son attention sur la route.
HRP: Je vote pour "Continuer normalement" et continu de garder un oeil sur les alentours!
Je m’installe à l’arrière du chariot avec notre amie aventurière qui à l’air d’être à peu près aussi sociable que moi. Notre groupe est des plus hétérogène ; ça promet… Cherchant à me sortir cette idée de la tête j’essaye de me dire que Yuduar et Tayra ne seront pas des poids morts même si je doute fortement des capacités cognitives de Tayra. Elle me semble plus bestiale qu’intelligente. Mon exact opposé en somme. Quand au garde, il doit savoir se battre et être au moins capable d’élaborer un plan de base. C’est le minimum pour un capitaine non ? La personne m’inquiétant le plus dans ce groupe reste cependant mon confrère noble. Un rat de bibliothèque peut-il réellement nous servir à quelque chose ? La question me taraude un bon moment mais le temps pluvieux me met de bonne humeur et je finis donc par conclure que si ce cher Shaitan est capable de suivre et d’appliquer les ordres, tout devrait bien se passer. Je l’espère en tout cas. Mais voilà que ce dernier reprend sa mauvaise habitude de parler à tort et à travers. Cela ne sert à rien de se presser, cela ne ferait que fatiguer les chevaux et le temps de voyage peut être mit à profit alors autant le faire. Ne t’essaye pas à la stratégie petit, reste donc à ta place. Bien plus sympathique que moi le capitaine lui explique son erreur avant que je n’ai eu le temps de cracher mon venin, heureusement. Autant éviter de tendre l’ambiance. Je pensais ne pas avoir à trop jouer la comédie dans cette mission mais avec un noble à nos côté il va bien falloir que je me force. Yuduar s’enquiert alors de l’avis de Tayra et du mien. Je me demande bien elle va répondre et je daigne pour ma part répondre à la question posée, gardant en revanche mon regard attentif fixé sur les alentours.
- Maintenons l’allure mais ne forçons pas les chevaux. Qu’ils gardent leur énergie en cas de besoin. Je doute que l’entièreté du voyage se fasse dans un tel calme. Et si le calme persiste, profitez en pour réfléchir à la mission. Notre compagnon en cage n’est pas censé pour revenir de le ce côté de la frontière, cela demande un minimum d’organisation. Le capitaine a-t-il déjà un plan de prévu ?
Ma question risque sûrement de lancer un début de conversation à mon grand regret mais je n’ai pas trop le choix. Il faudra bien aborder le sujet à un moment ou un autre. J’attends donc réponse de notre capitaine de la garde et commence moi même à réfléchir à la chose. Avec mes réflexions sur la composition du groupe je n’ai pas encore prit le temps de penser à comment cacher nos traces par exemple.
HRP :Comme vous l'aurez comprit, je vote pour qu'on maintienne une allure normale.
"Pertinente demande mais on avisera de la marche à suivre lors de notre halte au poste de garde de la Frontière. Il me semblerais déplacé de débattre de la suite des réjouissances en présence de notre invité."
Yuduar ajusta le capuchon de sa cape qui dégoulinait d'eau de pluie. Derrière eux la toile de nuit avait été partiellement tirée pour couvrir en partie la cage de Pablossa afin de le garder au sec tout en laissant une ample ouverture pour le surveiller. L'homme continuait d'être imperturbable. Yuduar laissa son esprit vagabonder au pire des scénarios possible mais quand bien même le prisonnier tenterais vainement de s'extirper de sa prison par on ne sais quelle force, l'aventurière se trouvait assise aux premières loges pour lui faire la courette. Le noble de noir vêtu n'était pas loin non plus et si ce dernier venait à découvrir une lame ou une magie aussi acérée que sa parole, la situation ne devrais pas virer au cauchemar.
Actuellement si une menace devait venir à se présenter, elle arriverait plus probablement de l'extérieur du convoi que de l'intérieur. Pour le moment le calme de Kirin ne cédait pas à son impétueuse colère, ils ne pouvaient demander guère mieux.
"Mademoiselle, un contre-avis peut-être?" enchaina Yuduar d'une voix rieuse
À la rencontre, je m'étais contentée d'un signe de la tête, et l'on avait pas demandé mon nom. Le plus curieux de la bande semble un peu réticent à me parler, comme la plupart des gens, et c'est très bien ainsi.
La pluie s'était mise à battre un peu plus tôt, et elle gagnait lentement en force, bien que je ne la trouve pas désagréable. J'aime bien l'eau... Mon regard se balade à l'horizon, j'observe tout ce qu'à la nature à m'offrir, je regarde la direction de notre destination et réfléchis à tout ce qui pourrait arriver. Mon esprit animal m'avait fait penser jusque là à des attaques sauvages, surtout en pensant à l'au-delà de la frontière, et ce n'était pas improbable d'être ennuyé par quelques animaux dangereux, mais à présent, je commence à redouter une attaque de l'homme. Il n'était pas bien difficile de mettre la main sur les infos concernant cette escorte, il n'était donc pas non plus difficile de l'intercepter. En d'autres mots, la possibilité d'une embuscade est à considérer. Pensant à cela, je redouble d'attention quant à tout ce qui nous entoure. Si les alliés de notre pilleur nous attendent, ils doivent avoir un moyen de nous observer. De ce côté, la pluie devient quelque peu contrariante... Elle gêne mon ouïe et ma vue. Je porte mon regard à notre prisonnier, il me regardait aussi. Les deux visages neutres, chacun semble lire sur les traits de l'autre. Devant, j'entends les remarques de mes compagnons. Je commence à réfléchir plus rapidement. La montagne semble le lieu le plus propice à une attaque. Nos potentiels ennemis n'attendront pas qu'on soit de l'autre côté de la frontière. Vega semble d'avis de garder l'allure. Yuduar me demande à nouveau mon avis.
Après plusieurs secondes, j'accélère pour arriver au niveau des conducteurs et ouvre la bouche pour la première fois du voyage. Au vu de ceux qui m'entourent (tous des hommes, nobles et garde), il valait mieux que je garde mon côté autoritaire pour moi le plus possible, au risque de faire éclater des tensions. Mais lorsqu'il vient l'heure de faire des décisions, je ne pouvais qu'espérer qu'ils soient prêts à me donner assez de crédit, tout particulièrement en présence d'un capitaine de la garde dont ils reconnaissent d'ores et déjà l'autorité.
- Nous devrions profiter de notre avance pour nous arrêter quelque part en attendant que la pluie passe. Dans un terrain montagneux et sous de telles nuisances sonores et visuelles, il serait tout à fait convenant à des ennemis de nous attaquer. L'exilé pourrait nous distancer trop facilement en usant de son pouvoir dans un tel biome, s'il venait à être sorti de sa cage. Nous sommes trop désavantagés.
Sans parler de la route glissante. Il vaut mieux arriver au prochain poste de garde tard que jamais. Il suffisait à présent de se mettre à l'abri si mes compagnons acceptaient mes suggestions. J'aimerais aller voir les alentours seule, au cas où il y a des choses à voir, mais je ne peux pas risquer d'être absente au cas de problème. Je reste donc avec eux, quoi qu'il arrive.
Histoire de m'occuper, j'enfile les griffes de métal juste à ma main droite, joue avec mes doigts pour m'assurer qu'elles tiennent et accompagnent mes moindres mouvements digitaux, tire dessus pour voir si elles sont bien attachées, griffe mon autre main pour m'étonner encore du tranchant si efficace en voyant perler mon sang. Je l'aime déjà bien, cette arme. Je suis pressée de voir ce qu'elle donne en combat. Si elles ont un désavantage, c'est de prendre plus de temps à s'équiper qu'on en prend pour dégainer un couteau. Je préfère être explosive en réaction à toute situation.
- Bien, alors on continueras sur la même allure et on gardera l'oeil ouvert! Allons-y!
Voyage jusqu'à la frontière 2
Le groupe à décidé de continuer sa route normalement. Faisant fi des possibilités qu'offrent leur avance, le groupe continue avec prudence. Si le groupe a prévu de s'arrêter au bout d'un moment pour la nuit, ils arriveront plus tôt à l'étape prévue par leur itinéraire.
Néanmoins, avancer sous la pluie qui semble ne pas s'arrêter modifie le terrain, petit à petit, vous vous rendez compte que la pluie devient de plus en plus dure, que la température baisse. Vous êtes victimes de la météo capricieuse d'Aryon, des grêlons aussi gros qu'un œil vous tombent dessus !
Mais ce n'est pas tout ! Alors que vous avancez sur un chemin escarpé classique, vous parvenez à un petit plateau, vous entendez alors une énorme explosion, venant d'au dessus de vous ! Quelques secondes après, les plus fines oreilles d'entre vous peuvent entendre des gros rochers rouler de plus en plus vite venant dans votre direction. Le prisonnier voyant ce qui lui tombe dessus, commence à forcer ses chaînes pour se défaire de sa cage.
Tour de réaction :
Vous allez chacun décider d'une action à faire, vous avez très peu de temps avant que l'éboulement ne parvienne jusqu'à vous.
Vous avez 1 tour rp pour trouver une solution et la proposer en Action INRP. Ecrivez dans une balise spoil l'action de votre personnage. Le MDJ interviendra à chaque action pour résoudre l'action et expliquer la conséquence.
Bonne chance...
Hélas Lucy semblait avoir d'autres plans pour notre escorte.
La pluie laissa place à une grêle. Fine d'abord, les petits éclats de glaces se mêlaient aux gouttes sans trop se faire remarquer. Puis l'intensité augmenta et leur présence se fit remarquer de plus en plus, commençant à marteler le bois du chariot pour faire monter une cacophonie presque assourdissante. Yuduar tiqua, ce n'était pas bon signe et il connaissais les Montagnes comme l'arrière de sa main pourtant. Alors qu'ils venaient de s'embrancher dans un chemin escarpé longeant un flanc rocailleux, la grêle atteignit son paroxysme en envoyant de généreux glaçons sur le groupe.
"Couvrez vous le visage, prenez les peaux de bêtes si besoin, ça peut encore empirer!" scanda le Garde pour couvrir le bruit du martèlement de la grêle sur le chariot. Ceux pour qui il s'inquiétait le plus c'était les chevaux. Même si les bêtes étaient entrainées au dur climat de la montagne et que leurs oeillères en cuir renforcé les protégeaient sommairement des intempéries, un grêlon dans l'oeil restait un risque à ne pas négliger. "On vas passer ce lacet et chercher un abris plus loin pour couvrir les chevaux et le matériel."
Même si les ustensiles de voyages étaient paquetés dans des bagages renforcés et un minimum imperméables, une trop forte intempérie risquerait d'humidifier le bois ou d'imbiber une partie de la nourriture. Pestant intérieurement il repensa à l'aventurière revêche qui avait tant insisté pour faire une halte quelques heures plus tôt. "Les Montagne c'est un pari de chaque instant." il le savais mieux que biens d'autres. Il espéra en silence qu'aucune remarque cinglante n'allait alourdir le fardeau que leur prodiguait déjà le climat local.
Mais ils n'eurent pas le temps de se perdre en nouveaux débats. Une violente explosion se fit entendre à plusieurs mètres au dessus de leur position, suffisamment violente pour percer le vacarme de la grêle. Yuduar accusa le coup en écarquillant les yeux dans la direction approximative du bruit sourd qui venait de résonner en écho dans le coeur des vallons rocheux.
"Bordel de..." Un murmure de juron passa l'orée de ses lèvres et son naturel le transperça face à la situation d'urgence. "On fonce! Gardez les yeux bien ouverts et agrippez vous à ce que vous trouvez, ça vas secouer!"
Le prisonnier commençait à se déchainer dans sa cage. Étrange. Yuduar aurait pourtant pensé que les camarades et fidèles du Pilleur de l'Archipel allaient lui venir en secours mais son attitude avait l'air plus paniquée qu'autre chose. Mais l'heure n'était pas aux raisonnement philosophiques. Rênes en main, regard déterminé, il comptait bien forcer les chevaux à toute allure pour s'extirper de ce mauvais pas. Ensuite, on avisera.
Action IRP:
- Spoiler:
- Yuduar décide de tailler à toute vitesse à travers le chemin escarpé pour éviter les conséquences de l'explosion. Si une position plus propice avec de l'espace se découvre -> arrêt d'urgence et position défensive.
HRP: Et c'est tout bon pour moi!
En entendant les instruction du Capitaine, il commençait à penser à un moyen dont il pourrait être utile pour les protéger des grêlons qui pourraient être sérieusement gênants pour le reste du voyage. Il commençait à avoir une piste de solution, mais soudain le bruit d'une explosion le prit par surprise. La grêle, le prisonnier qui semblait perdre une case avec l'explosion et maintenant sûrement un événement encore pire allait arriver si l'on suivait une suite logique.
- Derrière moi.
Il ne savais pas si c'était vraiment une bonne idée, mais c'était tout ce qu'il avait sous la main. Il sortit quatre autres feuilles de sa sacoche en vitesse pour pouvoir les utiliser sur le coup. De cinq, elles ne formaient plus qu'une seule entité sous le contrôle de Cassiel qui lui commanda de devenir extensible pour ainsi faire la longueur d'à peu près la moitié de la charrette, mais il ne pouvait faire plus, car le reste de sa concentration servit à renforcer le papier pour le rendre plus fort, plus solide et résistant qui pourraient venir de la direction d'où venait l'explosion. Clairement, peu importe qui avait provoqué ce tapage, ce n'était pas avec de bonnes intentions et il fit le vide dans sa tête pour tout mettre dans la solidité de son mur de fortune.
- Hrp:
- Dans l'urgence de la situation, Cassiel essaie former un "mur" de papier qui fait la moitié de la charrette en partant de Yuduar qui est protégé pour le coup.
Là où l’ambiance au sein du groupe tend à rester relativement mauvaise mais sans trop s’aggraver, la météo, elle, s’empire considérablement. Les gouttes se changent en glaçons et cette pluie devenue grêle se plaît à nous rappeler les aléas de la météo montagnarde. Je réajuste mon cache-cou comme il se doit pour couvrir convenablement le bas de mon visage et me protéger tant bien que mal de la grêle. Je ne m’attendais pas à de la clémence de la part de mère nature mais je crains que le reste du groupe, peut-être sou l’impulsion de notre aventurière, n’en vienne à revenir sur sa décision et décide de s’arrêter pour attendre que la grêle passe. Nul ne sait combien il faudra attendre alors j’espère que nous continuerons d’avancer comme maintenant et il semblerait que ce soit ce qui est au programme. Mes craintes n’étaient donc peut-être pas fondées.
Un énorme bruit d’explosion se fait entendre alors qu’on continuait tranquillement notre voyage. Bien, il semblerait que ça se complexifie. Peut-importe qui a causé cette explosion et l’éboulement qui en découle, on risque d’avoir des ennuis très prochainement. Yuduar accélère l’allure et notre gratte papier de service semble s’être trouvé une utilité. J’avais déjà remarqué un peu plus tôt pendant le voyage que Cassiel semblait avoir un pouvoir lié au papier et le voilà maintenant qu’il semble nous créer une sorte de barrière de papier. Bien, tâchons de lui faire confiance. Si ses feuilles peuvent nous protéger, se serait-ce que partiellement, de l’éboulement c’est une bonne chose. Je me rapproche donc un peu pour tenter de m’abriter derrière sa barrière et m’agrippe fermement au chariot pour ne pas tomber par dessus avec l’allure actuelle et l’irrégularité de cette route de montagne. Puisque Yuduar et Cassiel tâchent de nous sortir de là, je vais m’occuper de surveiller les environs et de me tenir prêt en cas d’autres dangers.
- HRP:
- Kayn essaye de s'abriter derrière la barrière de Cassiel et surveille les environs.
Nous continuons donc la route dans un grand calme, mes compagnons n'en semblent pas ravis, moi si. J'aime écouter les discutions qui se font à côté, mais le silence est toujours quelque chose d'agréable. C'est mieux pour la concentration.
Le temps se gâte un peu plus tard, la grêle commence, et rapidement, s'intensifie pour nous arroser de grêlons, ils pourraient sans doute assommer un gosse. Malgré la protection de ma capuche, je vais m'accrocher à la charrette de sorte à être protégé du vent, et donc, des grêlons, qui tambourinent sur le toit du chariot. La garde propose judicieusement d'aller abriter les chevaux, ce que j'approuve.
On arrive finalement sur un plateau, quand soudainement, un bruit d'explosion nous surprend. Je tourne la tête vers sa source par réflexe, et commence à entendre des roulements de roches, sans doute plus tôt que les autres grâce à mes sens accrus. Je réagis donc en alerte:
- Mettez les chevaux au galop!
Plus qu'à espérer qu'on trouve rapidement un abri. Je continue de regarder vers la source de l'explosion, bien agrippée au chariot, espérant en trouver la source. Ceux qui ont provoqué ça viendront probablement s'assurer que le travail soit fait. En revanche, je me demande pourquoi ils prennent le risque de tuer l'exilé avec...
Même si on trouve un abri, il n'est pas improbable que l'éboulement nous en fasse prisonnier, ni qu'on nous attende à la sortie. Mais la dernière option ne me déplairait pas tant que ça, à vrai dire... Un peu de combat pour animer cette mission, ça ne me dérangerait pas. C'est préférable à un éboulement, en tout cas...
- actions:
- Je reste agrippée au chariot et tente de discerner quelque chose près de l'endroit de l'explosion.
Voyage jusqu'à la frontière 2
Situation : Le groupe à pu survivre grâce à l'intervention de Cassiel et son mur de papier. Malheureusement, le mur n'a fait que dévier les rochers, vous évitant une mort certaine mais obstruant totalement la route. Avec un peu de temps et d'imagination, ce ne serait pas impossible de dégager le chemin, mais en-avez vous vraiment l'envie ?
Grâce à l'observation minutieuse de Tayra et Kayn, de nouvelles possibilités vous apparaissent :
Kayn : Tu arrives à voir que d'autres chemins sont possibles si vous faites demi-tour maintenant. En passant par des petites grottes et autres tunnels de la montagne. Tu sais que vous mettriez plus de temps mais qu'au final vous arriveriez à bon port. Après tout, tous les chemins mènent à la frontière. A toi de voir ce que tu veux faire de cette information.
Tayra : En observant le prisonnier, tu vois qu'il regarde en haut de la montagne, tu distingues de ce fait des silhouettes humaines tout en haut de la montagne, ça n'a pas duré longtemps mais tu as eu le temps de les apercevoir, tu as pu en voir trois. A toi de voir également ce que tu veux faire de cette information.
Quoi qu'il en soit, ce boucan à permis de faire fuir les bêtes, vous pouvez entendre les oiseaux et autres monstruosités volantes s'éloigner de vous en volant.
La grêle est toujours là. Vous devriez être tranquilles...pour l'instant.
Le prisonnier semble soulagé. Il ne dit toujours rien mais vous pouvez voir à sa sueur qu'il craignait pour sa vie.
Techniquement, vous êtes toujours en avance sur ce que vous aviez prévu. Vous avez juste des gros rochers devant vous maintenant.
Prochaine intervention du MDJ après que vous ayez pris une marche à suivre. Selon vos actions et vos choix, le MDJ interviendra également de manière aléatoire. N'hésitez toujours pas à tenter des actions INRP.
Bon courage !
Tirant sur les rênes avec autant de ferveur que celle qui l'animait lorsqu'il avait lancé les chevaux à grande vitesse, le Capitaine imposa un arrêt prompt au beau milieu de leur élan. Les montures se braquèrent, le mors impitoyable, la panique commençant à se faire ressentir au fur et à mesure que la roche se mêlait à la glace dans une cacophonie assourdissante. De la poussière se souleva devant eux, déposant un filtre de crasse sur l'ensemble du convoi.
Le Garde jura tout poumon dehors, garda la pression exercée sur les chevaux de bât et pria Lucy. Les rochers vrombirent dans leur descente, faisant tonner un drame funeste qui se répéta en écho dans la vallée sous eux. Le chariot était à l'arrêt.
"Gardez un oeil sur les environs, je vais rassurer les bêtes!" ordonna Yuduar d'un ton plus directif que la normal.
Descendant de son siège il se dirigea vers les animaux qui piaffaient encore d'un trop plein d'émotions. Devant eux se dressait désormais un mur constitué d'un amas de pierres. Pestant dans sa barbe avant de se rendre contenance, les mains en avant en signe de calme, Yuduar pus remarquer qu'aucun des deux chevaux n'était pris au piège par l'éboulis à proprement dire. Espérons que les éclats les aient épargnés eux aussi. Réfléchissant à un plan pour la suite en tâchant de se remémorer la topographie de cette région, il examina les bêtes.
HRP:
- Yuduar vas vérifier si les chevaux n'ont pas été blessés par l'éboulement et réfléchit à un chemin alternatif pour atteindre le lieu du bivouac.
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