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Enfin la frontière
En fouillant dans le sac, Tayra trouve un certain nombre d’objets :
- Des cordes de rechange pour le luth
- Un bracelet avec des flammes dessiné dessus
- Un pendentif
- Une paire de bottes de rechange
- Une émeraude
- Un livre contenant de nombreuses chansons
- Des chaussettes brodées de petit boucton
- Une liste de course
- Un sandwich au boucton
- Des cuillères
- Une bague sans aucune décoration
- De la bière de bonne qualité
Vous vous dirigez vers la frontière, aucun signe de monstre à l’horizon.
De certains objets, vous ressentez une impression étrange, mais il faudrait les faire examiner pour en savoir plus surtout que vous ne parvenez pas à savoir de quel objet il s’agit.
Le barde ne se réveillera pas de si tôt.
Prochaine apparition du MJ lorsque vous arrivez au poste de garde à la frontière.
Je ne peux m'empêcher de penser à la valeur que pourraient avoir ces objets pour l'autre paumé. Bah... Il n'avait qu'à pas s'attacher à des objets. Ni venir gêner un exil... J'ai bien failli le tuer, de toute façon, il sera bien content que je me limite à lui prendre quelques affaires.
Le voyage peut alors continuer tranquillement, et on finit par atteindre la frontière. Reste plus que le passage de l'autre côté, et on pourra aller prendre notre récompense... Qui sait, peut-être allons-nous encore faire une rencontre intéressante. Tout le groupe ne partage probablement pas mon avis, mais je ne vois que du bon à combattre et y gagner des pièces à revendre. Quitte à y perdre une corne. Ça repousse, de toute façon.
En arrivant près du poste de garde, je suis la première à sauter au sol, certainement pas pour aller à l'encontre des gardes, mais je me suis assez laissée conduire par la charrette. J'ai besoin de marcher un peu.
- MJ:
- Vous imaginez pas comme mon petit coeur de rôliste souffre en volant tout ça. Je saute du véhicule en arrivant au poste de garde. J'ai pris le bracelet, le pendentif, la bague et l'émeraude.
Mais outre les objets, les yeux de Cassiel furent attirés tout de suite par le recueil de chansons et les cordes de rechange. Ce qu'il avait vu durant le combat n'était pas le fruit de son imagination et rien que de se souvenir de l'énergie qui avait semblé animer les deux combattants plus tôt grâce à la voix du barde l'intriguait au plus haut point.
- Je me demande...
Durant le reste du trajet, on put entendre Cassiel se murmurer des bouts de phrases à lui-même alors qu'il était prisonnier de ses pensées et questions. Est-ce que les effets des chansons étaient un produit du pouvoir du barde en lui-même ou étaient issus des mots en eux-mêmes? Pouvait-ont simplement reproduire ce qu'il venait de faire? Peut-être l'instrument était à l'origine de tout cela. Tant de question et si peu de réponses, mais le seul qui pourrait en donner est KO pour l'instant. Pourquoi était-il apparu maintenant? Avait-il un lien avec le prisonnier? Il lui fallait des réponses. C'est alors qu'il remarqua qu'ils arrivaient et il décida de parler à Yuduar alors qu'ils descendaient de la charrette.
- Capitaine, est-ce qu'il serait possible pour moi d'interroger le prisonnier plus tard?
Il savait que les chances étaient minces, mais il voulait out de même essayer. Qui ne tente rien n'a rien, non?
- Note:
- Cassiel réfléchit durant tout le reste du trajet après avoir pris les corde de rechange et le recueil de chansons. À l'arrivée, il demande s'il est possible d'interroger le barde dans un futur proche
Débarrassés du barde, la suite du voyage jusqu’au poste de garde se fait sans nouvelles encombre. Une fois arrivés, l’aventurière est la première à poser le pied à terre tandis que pour ma part je ne me presse pas autant. Je laisse Yuduar prendre les devants, en tant que garde lui même j’imagine que c’est à lui qu’il revient de parler aux gardes en fonctions ici. Et j’imagine qu’on ne va pas échapper à une discussion intitule avant de pouvoir passe la frontière.
- HRP:
- Kayn regarde distraitement Tayra qui finit de dépecer les cerberus avant de faire signe au reste du groupe de ne pas traîner. Une fois arrivé au poste de garde il laisse Yuduar s’occuper de parler aux gardes en fonction ici.
"Bon, je dit rien pour cette fois mais qu'on se mettes d'accord, le vol n'est pas sponsorisé par la garde." scanda t-il à l'intention de tous. Puis se penchant sur le sac "Surtout qu'il doit pas y avoir de quoi..." il s'arrêta au beau milieu de sa phrase, la surprise sur le visage "Mais. C'est..." plongeant le bras pour allé attraper le sésame qui venait de capter son intérêt, remontant de sa pèche avec un merveilleux torchon carrelé dans lequel était enroulé un sadnwich "Mais ça sent le boucton ça! Oh et en plus!" match retour, il revint avec une belle bouteille de bière qui perlait encore de fraicheur. Les mains pleines, il regarda ses camarades d'infortunes "Bon, je vous laisse le reste, on reprend la route quand vous voulez, j'ai mon casse-dalle!"
Les heures s'égrainèrent dans le calme d'une journée agréable. L'air était frais, typique des montagnes, contre-balancé par un soleil haut qui trônait haut dans un ciel avec peu de nuages. Une belle journée de début de saison douce. De temps en temps Yuduar sifflotait ou poussait la chansonnette pour animer le cahot silencieux de la charette de l'exil, amusant au passage son co-pilote d'archiviste qui était visiblement absorbé dans la lecture du receuil du barde. Barde qui n'avait toujours pas donné signe de vie au demeurant. Yuduar espéra intérieurement qu'il n'avait pas tué le pauvre homme par inadvertance, bien que ce serait sacrément étonnant avec juste un coup de poing lancé comme ça. Derrière eux le Conseiller Véga toujours aussi loquace ressemblait presque à un vieil homme rabougri entrain d'entamer une sieste pendant, qu'en face de lui, Tayra était installée à son aise presque plus masculine que féminine. Sacré compagnie que ce beau monde formait.
Puis ils arrivèrent enfin à destination: l'avant-poste frontalier. A mi-chemin entre un village militaire et une garnison avancée, l'avant-poste possédait un charme austère bien que ses murs dégageait une ambiance chaleureuse propre à accueillir réfugiés et voyageurs de passages en ces terres reculées. Les constructions de pierres grises sombres n'aidaient certes pas mais l'activité au sein de la place centrale avec ses multiples feux de camps rendaient la vie plus heureuse à regarder. Yuduar se fit annoncer aux portes, rentra la carriole dans le camp, salua une paire de visages connus de la main en passant et s'affaira a diriger le convoi vers les écuries. Une fois à l'arrêt Tayra fut la première à rejoindre le plancher des vaches, se dégageant du groupe pour aller se dégourdir les jambes au calme. Le Conseiller soupira avec un air éternellement las, pour changer de ses bonnes habitudes. Et tandis que Yuduar descendait à son tour, il fut alpagué par le jeune Cassiel.
"Pardon?" un sourcil d'interrogation tira son arcade vers le haut face à la demande de l'apprenti "Si tu parles de Pablossa il en est hors de question désolé, selon la durée de notre arrêt il restera soit là pour qu'on reparte aussi sec, soit on le transfère dans les geôles avec une sécurité doublée." tout en expliquant la démarche il frappa sur les barreaux pour réveiller le dit Manolo qui semblait avoir piqué du nez "Pour le barde là, je compte le mettre au frais derrière les barreaux et il bougera pas tant qu'on sera pas revenus, son cas est sous mon autorité. Si tu veux parler avec lui pourquoi pas mais il sortira pas de son trou avant que je le décide, fait en sorte d'être accompagné par un garde aussi, on sais jamais de quoi il est capable."
Une unité de garde les rejoignirent à ce moment même. Yuduar en bon capitaine explique la marche à suivre aux hommes présents, demandant à trois d'entre eux de faire le plantin pour Pablossa tandis que les autres devaient allé chercher du matériel plus adéquat au grand nord au-delà de la frontière. S'avançant dans la cour, il jaugea le ciel pour estimer les heures qu'il leur restait avant que le manteau de la nuit les recouvres. Plusieurs choix s'offraient à eux, forcer la marche au risque de faire une partie du voyage de nuit après la frontière, se reposer pour le moment et partir au petit matin pour faire le tout d'une traite sur un troisième jour.
"Véga à votre avis? On pousse ou on souffle? Vos blessures tout ça, ça vas mieux? Parceque au pire y'a un bon médecin ici, du moins dans mes souvenirs."
Le capitaine tenait tout de même à s'assurer du bon état de ses troupes. Kayn avait été blessé par le Warg la veille au soir, Cassile bien qu'indemne avait utilisé de sa magie à plusieurs reprises et Tayra avait écopée quelques blessures des Cerberus. Yuduar quant à lui n'avais pas trop de casse à déclarer mais les fluctuations de son ivresse avaient sut éreinter son corps guerrier et il ne cracherais pas sur une nuit digne de son nom avec une paillasse bien rembourrée.
Dans un cas comme dans l'autre, ils allaient au moins avoir plusieurs heures de repos devant eux quoiqu'il arrive. Puis Yuduar devait aller voir le maitre des lieux pour formaliser deux trois papiers d'usages, transfert pour exil tout ce genre de saloperie. Il soupira en y repensant. Avec de la chance Lyons savait à qui il avait à faire et aurait déjà fait monter un pichet de cervoise ou quelque chose dans le genre... Une nouvelle fois, une nouvelle surprise.
HRP:
- Spoiler:
- -Yuduar précise que le vol c'est mal m'voyez. Mais bon, voyant le 'dwich au boucton et la binouz qui vas avec, il fait une petite entorse au règlement pour cette fois. Yudu loves boucton.
- Le voyage se passe plutôt bien, on siffle des chansons à la con, on papote,Kayn est souriant, Tayra joyeuse.
-On arrive au poste de garde. Réponse à la question de Cassiel sur le prisonnier.
-Trois gardes sont postés autour de Pablossa en attente de savoir si on le transfère plus tard dans les geôles. Le Barde quant à lui est directement envoyé en case geôle avec comme ordre de ne pas le laisser sortir tant que Yuduar ne serait pas rentré de l'exil.
-D'autres sont envoyés chercher du matos, gros manteaux, couverture pour les chevaux, tout ça tout ça.
-Puis une fois l'habituel papote terminée, quelques étirements pour se replacer les guiboles en place, direction les bureaux pour la paperasse chiante des gardes, à faire avant qu'on se fixe si oui ou non on repart aussi sec ou si on attend le lendemain matin.
Un repos bien mérité
Vous êtes pris en charge par le poste de garde. Repas chaud, lit, soin (à base de bandage). Tout est fourni.
Le barde est enfermé et après avoir repris conscience, il reste dans un mutisme absolu ne touchant même pas au repas frugal qui lui est offert.
Pour la suite de votre expédition, le poste de garde vous propose des vêtements chaud et adapté aux conditions climatique qui vous attende, chaussure, chaussette, pantalon, veste, tout est là. À vous de choisir si vous décidez de vous en servir ou non.
Vous êtes prévenus par les soldats présents, la porte s’ouvrira à votre départ et se referma immédiatement. Des gardes seront postés en haut de la muraille pour guetter votre arrivée. Un cristal de lumière vous ais confié à utiliser à votre retour. Faites le clignoter pour signaler un retour sans danger. Laissez le allumé pour signaler que vous avez besoin d’aide.
Météo prévue. Le vent se lève pendant la nuit faisant voler la neige présente au sol. Il fait froid mais, aucun nuage n’est visible à l’horizon.
Prochaine apparition du MDJ lorsque vous avez passé les portes.
Sur place, j'échange le moins de mots possible avec les gardes. J'accepte volontiers le lit offert, mais pas les vêtements. J'ai pris ce dont j'avais besoin. Je n'ai pas on plus besoin de leurs soins, à moins qu'ils ne puissent faire repousser rapidement une corne. Si j'avais quelques égratignures, elles ont dû disparaître aussitôt apparues tant que j'étais transformée.
Malgré tout, je viens à devoir parler à un garde. En effet, ils pourront peut-être me dépanner de l'arme manquante. Pour aller de l'autre côté, je préfère être accompagnée de toute ma ferraille habituelle. Je demande donc simplement s'ils peuvent me prêter un tomahawk, ou même juste une hachette en fonction de ce qu'ils ont. Tant que je peux frapper avec, après tout...
Après avoir reçu les explications concernant le passage du portail, je laisse la responsabilité du cristal aux autres. Prête à repartir dès l'aube, je suis rapidement présente devant la grande porte, préparée au temps et aux dangers de l'autre côté. Grand nord, me revoilà. Quelles surprises me réserve-tu cette fois? Peu je l'espère, je préfère que cette mission se termine rapidement. Nous ne devons avancer qu'une heure dans la neige, mais c'est assez pour qu'il nous arrive misère.
Plus qu'à attendre que tout le monde soit prêt. Je vois enfin le bout de cette quête derrière le brouillard neigeux et tout ce qui se cache dedans. Dernière ligne droite, le plus intense, et la plus excitante.
- MJ:
- Je demande un tomahawk ou une arme similaire à la garde, puis dodo et prête à repartir.
- Reposons nous pour la nuit et repartons à l’aube.
Nous profitons de l’hospitalité qui nous est offerte en profitant du lit pour ma part. Les gardes nous offrent également des vêtements adaptés à la suite de notre expédition mais ayant personnellement déjà fait l’achat d’une veste anti-climat je n’en vois pas l’utilité. Je vais dormir tôt et profite de la nuit pour me reposer. Je lève à l’aube, prêt à repartir est excité à l’idée d’enfin découvrir se qui se cache derrière la frontière. Bine évidement je masque cette excitation et me contente d’écouter bien sagement les explications la façon dont nous devrons annoncer notre retour avec le cristal de lumière qui nous est confié. Après ces explications je me propose de garder le cristal et m’en empare donc si le reste du groupe n’émet aucune objection. L’aventurière ne semble pas se préoccuper du cristal et souhaite partir au plus vite. J’approuve évidemment cet empressement.
- HRP:
- Kayn se repose mais ne prend pas les vêtements puisqu’il a déjà sa veste anti-climat. Il se lève à l’aube prêt à partir et se propose de garder le cristal de lumière.
Le réveil se fit en douceur par une petite page qui passa sa tête par la porte de la chambre de Yuduar pour annoncer les aurores. Une rapide préparation plus tard, le Capitaine était de retour prêt du chariot de transit pour accomplir le dernier acte de cet interminable Exil. Les nerfs au calme malgré le voyage au Grand-Nord prévu dans quelques minutes, la troupe se rassembla sans difficultés. Comme à son habitude le Capitaine était assis devant la cage dans laquelle se tenait déjà Pablossa enchainé, entrain d'appliquer de l'huile minéral sur ses lames afin d'éviter de les voir geler dans le fourreau. Tayra fut l'une des première sur place, très vite secondé par un Véga toujours aussi loquace et d'un Cassiel à l'air décoiffé.
"Camarades, c'est parti pour le dernier morceau du voyage! Je m'occuperais du cristal de lumière pour la communication avec le fort, vous embêtez pas avec ça. J'espère que vous avez pris vos tenues les plus chaudes parceque ça vas cailler une fois le gouffre franchis et je pèse mes mots." tout en discutant il rangea le reste de ses affaires et vérifia machinalement les renforts de fourrures qui agrémentaient son armure au niveau des jointures. Passant l'épaisse cape de voyage à capuche autour de lui, il jeta un dernier regard en direction des nobles qui étaient avec eux depuis le début "Messieurs je me permet de poser une dernière fois la question mais êtes vous sûr de vouloir venir avec nous de l'autre côté? Je ne vous promet pas de pouvoir veiller à votre sécurité ni à votre survie si les fureurs du Nord viennent à se déchainer sur notre route, il s'agit d'une étendue impitoyable qui à eu raison de plus d'un brave. Si vous désirez rester au fort en attendant qu'on revienne il n'y a pas de honte à ça. Bref..." s'installant à sa place de fidèle conducteur, les portes du fort s'ouvrirent afin de laisser le chariot fendre les dernières centaines de mètres en direction du passage de la frontière.
"Chacun sais se défendre donc je vous fait confiance, montez ou restez mais en attendant il est l'heure d'en finir avec notre homme!"
HRP:
- Spoiler:
- - Soirée de repos sympathique avec les bro de la Garde.
- Yuduar peaufine ses fourrures en prévisions du grand nord, applique de l'huile minérale sur ses armes et opte pour une cape bien épaisse à capuche pour couvrir le tout.
- Une fois la troupe rassemblée, il propose une dernière fois aux nobles de rester sur place afin d'éviter les impitoyables dangers du nord puis se met en place pour décoller dès que faire se peut!
- Je suis certain que vous pourrez vous en sortir sans moi. J'aimerais rester ici pour discuter avec notre mystérieux ami et possiblement que je lui ai pris. Il sait peut-être des choses qui feront la lumière sur certains incidents de notre voyage.
Sas décision était déjà prise et il serait étonné que quelqu'un s'y oppose. Le jeune archiviste avait bien des questions sans réponses et il espérait ne pas avoir à forcé le pauvre barde qui a déjà été bien malmené.
- Si vous avez envoyez un signal de détresse, je demanderais aux garde de me prévenir, mais j'ai confiance en vous.
- HRP:
- - Cassiel décide de rester en arrière pour interroger le barde et en apprendre plus sur ses intentions ainsi que possiblement lui rendre ce qu'il lui a pris.
Un départ dans le froid
La garde fournit une hachette à Tayra.
Cassiel est donc héberger dans les même condition qu’auparavant avec un accès restreint au barde qui ne parle toujours pas.
Vous passez la porte et elle se referme derrière vous. Devant vous, une large étendue de neige, un plateau boisé et glacé et au loin, vous pouvez apercevoir des montagnes encore plus grandes. Un calme religieux ce fait entendre que seul le bruit du vent et le craquement des branches vint briser.
Il ne vous reste plus qu’à avancer.
Météo prévue. La neige vole devant vous, souffler par le vent, il fait froid, mais toujours aucun nuage à l’horizon. Votre vue est gênée par la neige et il est difficile pour vous de voir très loin.
À chacun de vos postes, lancer un dès 20 :
1 – 15 : rien a signalé.
16 – 20 : Un hurlement puissant ce fait entendre.
Prochaine apparition du MDJ lorsque vous déposez le prisonnier ou si vous obtenez un score entre 16 et 20.
Un plateau glacé se présente devant nous, décoré de montagnes en arrière-plan. La neige vole, le vent apporte un bruit d'ambiance pour combler le calme mortel. On ne voit pas grand chose.Ce lieu n'a rien d'hospitalier... C'est pire que tout ce qu'on pourrait trouver à Aryon. Comme si l'on était passé à la difficulté supérieure en passant le mur. Deux heures là-dedans. Mais le temps semble passer au ralenti... On attend simplement que quelque chose se passe, tout en espérant que rien ne se passera. Enfin, je suis mitigée. Un autre combat pour se réchauffer et s'occuper, se faire des souvenirs... Ce ne serait pas si mal. Mais je préfère éviter de tomber nez à nez avec un dragon ou une autre créature bien trop dangereuse pour qu'on aie la moindre chance de s'en sortir...
On ne peut pas vraiment comprendre ce que ça fait d'être ici, avant d'y avoir posé le pied. C'est ça la vraie peur... Malgré la présence de gens expérimentés à mes côtés, craindre qu'une créature titanesque fasse entendre sa venue dans le brouillard, ses pas étouffés par le vent et la neige. On se sent vraiment insignifiant, ici.
- MJ:
- 13/20 -> rien ne se passe
Le Grand-Nord. Cela faisait des années que Yuduar n'y avait pas remis les pieds et ce avec de bonnes raisons à son actif. Son dernier voyage au-delà de la Frontière n'avait pas été des plus concluants et s'était même avéré être le point de départ d'une longue descente aux enfers. Mais la vie avait changée depuis. Chassant ses anciens démons d'un revers de main, le Garde en profita pour saisir la gourde d'eau de vie qui se tenait à côté de lui pour laisser l'alcool le réchauffer de l'intérieur. Il la jeta à ses compagnons afin de répandre la bonne parole et tâcha de continuer à se concentrer sur la route en silence. Sans Cassiel à leurs côtés, les parlotes de bonnes mesures au fil de la distance franchie n'étaient plus de mises. Ce qui n'était peut-être pas plus mal au vue de la dangerosité du territoire dans lequel ils venaient de mettre les pieds.
Le chariot avançait lentement, les bêtes peinaient à tracer à toute vitesse a cause de la neige omniprésente et le vent glacé qui tournait autour d'eux n'arrangeait pas les choses. A un moment, Yuduar héla Tayra afin que cette dernière vérifie les attaches de la peau de bête recouvrant la cage de Pablossa, tout en jetant un oeil sur la présence du dit prisonnier à l'intérieur. Ils en avaient encore pour un bon petit moment, autant rendre le voyage le plus confortable possible pour tout le monde. Car dans tout les cas, le malheureux exilé allait finir seul au milieu de cette impétueuse nature impitoyable. Un sort préférable à la mort? Le sujet avait de quoi devenir un débat sans fin.
Aucun mouvement à l'horizon. La vie ici semblait aussi morte que les paysages étaient répétitifs. Ce qui n'était pas plus mal quand on connaissait un peu les tenants et les aboutissants de la faune locale. Ils n'étaient que trois, un Garde averti, une aventurière avec un potentiel non négligeable et un noble aux étranges aspirations, croiser un Béhémot avec un tel équipage ne serait surement pas la meilleure chose possible à envisager.
"Tout vas bien derrière? On a fait à peu prêt la moitié du chemin là, suffit encore de pousser un peu et de s'arranger pour livrer le colis. Si jamais vous voyez un truc bizarre qui vous interpelle sur les côtés, faites passer l'info. Ici, une simple ombre peut être synonyme de mort en l'espace d'une poignée de minute, on sais jamais."
Quitte à briser le silence, autant que ça soit pour véhiculer des informations aussi utiles que franches après tout.
HRP:
- Spoiler:
- -D20: 11, rien à signaler.
Nous passons enfin la frontière, reprenant notre route là ou nous l’avions stoppée la veille. Face à nous une vaste étendue blanche s’étend. Il y a de la neige a perte de vue et un vent glacial Ces conditions ralentissent l’allure de chevaux ce qui ne manque pas de m’agacer. Traîner ici n’est sûrement pas une idée lumineuse alors j’espère que notre convoi ne sera pas ralentit outre mesure par cette météo épouvantable. Mais nous continuons d’avancer tant bien que mal jusqu’à ce qu’un effroyable hurlement se fasse entendre par dessus le bruit du vent et du crissement de la neige. Bien que j’étais déjà sur mes gardes depuis le moment ou nous avons passé la frontière je met mes sens en alerte maximale, arme en main, cherchant à repérer la source de ce bruit. Les choses sérieuses commencent.
- HRP:
- Score du dé : 17
Kayn se tient sur ses gardes et surveille les environs pour trouver la source du hurlement, arme en main.
Un départ dans le froid
Un hurlement très puissant ce fait entendre, quelques parts sur votre droite, suivis du craquement d’un arbre s’explosant contre un autre. Le vent se lève subitement, la neige volant autour de vous.
Si vous tardez trop, vos traces seront recouvertes par la neige. Le vent poussant la neige bloque votre vue à quelques dizaines de mètres et semble s’accentuer peu à peu. Vous êtes à un peu plus de la moitié du chemin prévue.
Que faite vous ? Il est l’heure de vous décider si vous laissez le prisonnier ici, ou si vous continuez votre chemin pour l’amener à l’endroit prévu. Mais faite vite, un autre hurlement ce fait entendre, déchirant l’air, figeant le vent l’espace d’un instant. Ce n’est ni le cri d’un béhémot, ni le hurlement du fenrir. Mais qui sait, avec un raffut pareil, peut-être que l’un d’entre eux va venir vous rendre une petite visite.
Que faite vous ? Demi-tour ? Vous continuez votre route ? Autres ? Dans tous les cas, vous avez peu de temps et le danger est proche, très proche.
Une main levé à l'adresse de ses camarades, il fit appel à tout son sang-froid pour articuler de maigres directives en espérant que ces dernières seraient suivies.
"Ne, bougez, surtout, pas."
Ses mots se détachaient avec difficultés, émis d'une voix peu sonore mais suffisante pour être perçue par l'équipe. Au milieu du fatras des éléments, ce ne devait être qu'un murmure aux sonorités presque désespérées. Il lâcha calmement la bride des chevaux et son autre main alla s'emparer du cristal de lumière que lui avait confié les hommes du bastion. Devait-il l'allumer pour prévenir des renforts? L'éclat serait-il l'élément déclencheur de la furie de cette créature qui se terrait au coeur de la tempête? Le pari était risqué. Gardant le cristal dans le creux de sa paume, il se décida à le laisser éteint pour le moment afin d'éviter d'attiser le courroux mortel qui les encerclaient. La créature avait rugit mais n'avait pas attaqué pour autant, dans un langage animal cela ressemblait à une sommation plus qu'a un assaut pernicieux. Si elle avait voulu fondre sur le convoi depuis le début, ce serais déjà choses faites depuis une bonne minute désormais. Peut-être étaient ils rentrés sur son territoire par mégarde? Ils ne pouvaient faire reculer les chevaux pour le moment. Les bêtes piaffaient sans pour autant hennir de peur, certes une tension les habitaient mais cela ne ressemblait pas à celle qui précède l'instant d'une mort prochaine. Devait-il se fier à sa lecture de la situation? Rabaissant la main qu'il avait levé pour capter l'attention de ses pairs, Yuduar la posa sur le manche de son arme. Son ivresse semblait à deux doigts d'exploser dans son crâne, comme un trop plein de bulles qui ne demandaient qu'a éclater. Au moindre mouvement d'attaque, le Capitaine était prêt à se jeter hors du convoi pour rouler dans la poudreuse.
"A la moindre attaque. Courrez."
HRP:
- Spoiler:
- -Yuduar tire sur les rennes pour arrêter les chevaux.
-Il intime à ses camarades de ne surtout pas bouger tant que la créature hurle.
-Il saisi le cristal de lumière précédemment donné par les Gardes.
-Pose la main sur son arme et se prépare à sauter du chariot si jamais une attaque se déclare, conseillant à ses camarades d'en faire de même.
Me faisant la plus discrète possible pour ne pas attirer l'attention du monstre si ce n'est pas déjà trop tard, je me hisse à la cage et saisis le bras du prisonnier pour lui reprendre un peu de sang, comme les autres fois. Je préfère être sous ma forme bestiale si je dois courir. Je relâche ensuite son bras, faisant mine de rien. Si je lui ouvre la gorge dans la cage, ce sera difficile de justifier le sang. Malheureusement, c'est Yuduar qui a la clé. Même si je pouvais le convaincre, il n'aurait sans doute pas le temps de venir ouvrir la cage. Soit le monstre nous aurait déjà attaqué, soit il aurait passé son chemin, et mon plan n'aurait plus d'intérêt. Bravoure, c'est connerie. Si la bête charge, je fuis. Pablo mourra et je serai contente.
- MJ:
- Je prends un peu de sang à Pablo, prête à décamper.
-Abandonnons le prisonnier ici et fuyons au plus vite.
- HRP:
- Kayn pense à laisser le prisonnier ici avant de fuir et en fait part à Yuduar et Tayra.
Vous êtes sur vos gardes, presque silencieux, heureusement, le vent couvre le bruit que vous faite. Pour le moment.Danger de mort
Le rugissement se fait entendre à nouveau plus proche, suivis d’un cri strident typique des faucheurs. Des craquements se font entendre, un combat à commencer. Quelques secondes plus tard, un arbre s’écrase à quelques mètres de vous dans un grand fracas apparaissant de nulle part sur votre droite.
C’est votre chance pour agir maintenant.
Aller vous participer au combat ? Continuer discrètement votre route ? Où bien faire demi-tour en laissant le prisonnier ici ? Il n’y a aucuns témoins, c’est à vous de choisir ce que vous ferez mais la garde est trop éloignée pour intervenir dans la minute en cas de problèmes.
Prochaine apparition du MJ lorsque tout le monde aura posté, vous pouvez aller jusqu’au point où vous lâchez le prisonnier, aller à la rencontre des monstres ou commencer à revenir vers le mur. Ou bien aller vous cacher quelque part.
Que faire? Les idées fusaient à toute vitesse dans l'esprit de Yuduar sans parvenir à trouver la meilleure solution possible à leur situation actuelle. "Être un chef consiste à l'art de faire un choix lorsque aucuns d'entre eux n'est le bon.", la voix du feu Capitaine Lomar résonnait dans son esprit, un souvenir surement porté par ce parfum de dangerosité typique du Grand-Nord, une fragrance qui lui avait arraché la vie au combat. Qu'aurait décidé le vieil homme, son mentor qui semblait toujours avoir la réponse à chaque situation?
Ils avaient une chance de passer, en faisant longer le chariot en périphérie du combat, profitant du couvert blanc pour se faufiler sans attirer l'attention. Mais une simple chance qui, si elle avait décidée de tourner mal, pourrait signer un possible arrêt de mort de l'un d'entre eux. Sans compter le risquer de voir le convoi voler en éclat, les réduisant à un retour à pied. Lâcher le prisonnier ici et maintenant? Un pari qui semblait tout aussi risqué, si tant est que Pablossa daigne quitter sa cage sans rechigner. Une impasse.
"Tayra? Tu peux prendre les rennes quelques secondes? J'ai une idée, il faut agir vite." Yuduar se retourna vers l'aventurière en qui il faisait une certaine confiance au vue de son implication depuis le début de leur séjour "Fais moi confiance." rajouta t-il avec tout le sérieux du monde dans ses pupilles.
Échangeant leurs places, le garde passa à l'arrière du convoi aux côtés du Conseiller Véga toujours en alerte. Le temps semblait s'écouler à la fois lentement et à la fois à une rapidité presque étouffante. Leurs mouvements étaient vifs, précis, alimentés par le danger et pourtant toute cette vitesse d’exécution était presque pataude en vu des risques encourus.
Yuduar releva la peau de bête qui entourait la cage du prisonnier afin qu'il ne puisse en aucune chance se repérer depuis leur passage au-delà de la Frontière. D'un même élan il passa le bastingage pour mettre pied à terre, ses bottes s'enfonçant de quelques bons centimètres dans la neige épaisse. Puis arrivé en face de la porte, il sortit les clés qui étaient restés en sa possession depuis le début.
"Ton séjour dans le Grand-Nord vas commencer plus tôt que prévu Pablossa. Je vais te sortir de là et tu vas aller te dégourdir les jambes vite fait bien fait. Conseil d'ami, vise le Nord / Nord-Est et ne regarde jamais derrière toi avant un bon moment." tout en expliquant la marche à suivre, Yuduar détacha l'épaisse chaine qui le maintenait lié au plancher de la charrette. Le prisonnier gardait ses fers anti-magie malgré tout, entravant ses poignets en les gardant collés l'un à l'autre. "Par contre essaye de jouer au con ou de nous coller au basque et la faune locale sera le dernier de tes soucis, je ne me répéterais pas."
Attrapant le prisonnier par le col, il lui donna l'élan nécessaire pour l'inviter à "reprendre sa liberté". Si il n'était pas trop con, il n'allait pas trop rechigner sous peine de recevoir un sévère taquet derrière les étiquettes. Et si jamais il tenait à faire le fort à bras, disons que Yuduar prendra la responsabilité de la suite des événements.
HRP:
- Spoiler:
- -Cherchant un plan pour se tirer de cette situation dangereuse, Yuduar demande à Tayra de le remplacer afin de garder les chevaux sous contrôle d'une main solide.
-Il descend du convoi pour aller libérer le prisonnier.
-Lui indique la marche à suivre attendu pour que tout se passe "pour le mieux".
-Si Pablossa refuse de sortir, un bon vieux taquet de gipsy l'attend à la moindre lutte. Histoire de lui rafraichir les idées.
-Si Pablossa tente de faire le mariolle en se prenant pour un Power-Ranger, je sort mon épée et on engage un tout autre type de conversation plus... exécutive.
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