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On finit par voir la frontière au loin. Ce n'est pas la première fois que j'ai droit à cette vue, mais c'est toujours impressionnant. Voilà que je m'apprête à retourner dans le grand Nord sauvage... Là, c'est excitant. Je me retourne et aperçois encore le barde. La proximité avec la frontière me rend sans doute plus nerveuse. J'ai beau être de nature calme sans mon pouvoir, sa présence m'insupporte, et le flou de ses intentions n'a rien de rassurant. Je lui ai pourtant dis clairement qu'il n'avait pas à rester près de nous. Et tant que je peux le voir, c'est qu'il est trop près. En fait, c'est décidé, je vais m'en occuper. Il faut écouter la méchante monstre quand elle donne un ordre, si on a pas les muscles de la faire taire.
Ce serait imprudent de leur part de laisser la charrette sans surveillance, de toute façon. Je saute sur la cage et attrape le bras du prisonnier d'une main, remarquant par la même occasion qu'il devient nerveux lui aussi, de l'autre main je prends mon couteau. Juste à côté de l'endroit où je l'ai mordu a veille, je lui fais une simple coupure, coloriant ainsi ma lame d'un peu de sang. Je lâche son bras et met la lame en bouche pour avaler le peu de sang qui la tachait. En quelques secondes, je reprends ma robe rouge et mes longues cornes, et tout ce qui va avec.
Je marche d'un pas décidé vers le barde ennuyant. S'il ne cours pas en arrière pour se cacher, je vais le prendre par le col et il va regretter de ne pas nous avoir écoutés. Le capitaine a été gentil avec lui, moi j'ai pas trop envie d'être gentille. Prenant tout de même des précautions, puisque je redoute de plus en plus que ce luth ne soit qu'une couverture, je regarde tout autour de moi, dans les recoins et éventuelles cachettes, au cas où il aurait des copains embusqués. Je ne vais pas me laisser avoir bêtement.
- MJ:
- Perdant patience, je vais chercher un peu de sang sur le prisonnier puis avance vers le barde une fois transformée, prête à lui faire avaler son luth.
Alors que Tayra s’approche du barde, celui-ci s’arrête et pose son sac sur le sol ainsi que son luth en levant les mains pour montrer qu’il ne veut rien de mal. Il s’éloigne d’un pas sur la droite, sans aucun endroit autour de lui pour se cacher.Voyage jusqu’à la frontière – Décision
Au loin, vous pouvez entendre des hurlements, sans doute un groupe de cerberus commençant à s’agiter.
Le prisonnier s’agite dans sa cage en vous demandant de continuer votre route le plus rapidement possible. Lui qui était si calme jusqu’à présent, semble inquiet.
Prochaine intervention du MJ lorsque tout le monde aura répondu une fois.
Ordre de passage libre.
Je détournes donc mon regard de la frontière pour observer d’un œil amusé l’aventurière s’approchant du barde pour nous ne débarrasser une fois pour toute. Mais la distraction est bien vite interrompue par plusieurs hurlements qui se font entendre au loin. Je ne peux déterminer au simple son des hurlements a quelle nouvelle aberration on va devoir se frotter mais il me semble discerner plusieurs hurlements bien distincts. Nous aurons donc cette fois affaire a plusieurs monstres pour le prix d’un. J’espère qu’ils seront cependant moins dangereux que le warg blanc de la veille.
Je récupère la hallebarde jusque là posée à mes pieds et et me redresse bien droit, arme à la main, pour observer attentivement les alentours tout en tendant l’oreille pour déterminer où se trouve la source de ces hurlements. Je fais évidemment attention à ne pas tomber de la carriole avec les cahots de la route et je me dis qu’on ferait mieux de se dépêcher. Je décide de faire part de cet avis au reste du groupe en prenant une voix suffisamment forte que pour être entendue par l’aventurière en pleine chasse au barde.
- Nous devrions nous hâter de rallier le poste de garde, les bêtes aux alentours s’agitent et nul besoin de prendre des risques inutiles en s’attardant ici.
J’espère qu’elle entendra raison et qu’elle se dépêchera de nous rejoindre pour que nous nous hâtions d’arriver au poste de garde. Je tiens pas à me risquer dans un combat si nous pouvons l’éviter mais je crains malheureusement que la chance ne nous souriras pas au point d’éviter ces bêtes là. Je me tiens donc prêt à combattre en cas de besoin.
- HRP:
- Kayn suggère de se dépêcher de rejoindre le poste de garde en espérant ainsi éviter un combat de plus mais il pense malgré tout que le combat risque d’être inévitable. Il se tient donc prêt en cas de combat.
Il n'y avais pas de meilleur synthétisation de la situation qui lui venait à l'esprit dans l'immédiat. La journée était certes agréable, il ne leur restait que quelques heures de voyages avant d'atteindre l'avant-poste de la Garde, pourtant le sort tenait visiblement à s'acharner sur eux pour amener son lot de bâtons dans leurs roues. Par Lucy, si la chance pouvait tourner de leur côté, il en saurait grée à la déesse elle-même.
D'abord le barde qui leur colle aux chausses. Le bougre n'avait pas l'air méchant pour deux sous mais son insistance face au ton clair du Capitaine et de l'Aventurière avait quelque chose d'extrêmement désagréable. A tel point que les mâchoires de Yuduar commençait à se gonfler sous sa barbe. Tayra avait eu le bon réflexe, en espérant qu'elle allait juste lui faire peur et non lui trancher la gorge, on est jamais vraiment sûr avec elle. Et maintenant voila qu'une meute de ce qui semblait être des Cerberus commençait à leur chanter la sérénade. Ce n'était pas la première fois que le garde entendait les hurlements typiques de ces bestioles qui avaient la mauvaise tendance à leur donner pas mal de boulot à force d'attaquer les convois marchands sur les grandes routes. Ces chiens de malheur n'était pas connus pour leur côté arrangeant, bien au contraire.
"Des cerberus, plusieurs vu les cris, vas falloir qu'on accélère." mais avant de donner de l'élan aux chevaux, il fallait rassembler les troupes "TAYRA! Remontez avec nous, on vas essayer de profiter du dénivelé pour distancer la meute! ET VOUS!" enchaina t-il à l'intention du barde "Commencez à tailler la route et arrêtez de nous coller le train sinon je vous enfile les menottes et tout ce que vous aurez gagné c'est une nuit au cachot, j'espère que que je me fait bien comprendre. En admettant que vous allez pas servir de repas aux bêtes du coin d'ici une poignée de minute. Alors barrez vous, compris?!"
Yuduar n'aimait pas hausser le ton mais il devait raffermir ses appels afin de palier à la possible urgence de la situation. En soit la meute de cerberus n'était pas un énorme danger immédiat pour leur troupe d'exploration. Il avait lui même l'habitude de leur faire face et suite à leur combat de la veille, il y avait fort à parier que Tayra n'aurait pas trop de mal non plus. Sans compter sur la couverture de sort offerte par le puissant don de Cassiel et le placement stratégique de Véga, bien que ce dernier n'allait pas pouvoir tout donner à cause de sa blessure encore fraiche. Non, ce qui l'inquiétait plus était les conséquences d'une meute de cerberus. En l'occurrence la vilaine bestiole qui avait tendance à organiser le tout: le Kerberus Alpha. Le rauque de son rugissement typique n'avait pas été encore entendu mais dans un cas comme le leur, il fallait envisager le pire pour palier à toutes possibles éventualités.
Même le prisonnier commençait à s'agiter, lui qui avait été si calme depuis le début. Etait-ce dut aux hurlements des bêtes ou à la présence du barde? Il n'avait pourtant pas réagi outre-mesure lors de sa précédente apparition au camp. Beaucoup de questions, peu de réponses, pas vraiment le temps de se poser pour faire causette. Il fallait agir désormais.
HRP:
- Spoiler:
- -Yuduar appel Tayra pour l'inviter à remonter dans le convoi afin qu'ils accélères le rythme pour créer de la distance avec la meute entendue.
-Il en profite pour rabrouer le barde une fois de plus et l'inviter à prendre ses jambes à son cou tant que faire se peut.
Sur ces mots, je cours en arrière pour m'accrocher au véhicule et fuir avec le reste de la troupe. Pourra-t-on vraiment échapper à leur course? J'en doute un peu. Et puis, personnellement, ça ne me dérangerait pas tellement de devoir s'en occuper. Cette fois, je les planterai au sol et je les dépècerai vivants avant de les laisser sauter dans le vide s'ils osent s'approcher.
Dans la cage, c'est le comportement du prisonnier qui m'intrigue. Que risque-t-il là-dedans? Il a l'air pressé d'aller dans le nord, le bougre. En fait, il est étrange depuis le début du trajet... Il y a quelque chose qui cloche. Ceux qui ont provoqué l'avalanche auraient pu le tuer... Et s'il craignait moins les bêtes derrière la frontière que les gens d'ici? Maintenant que j'y pense, son pouvoir lui permettrait peut-être d'escalader la frontière sans être vu. Il serait sage de lui laisser des menottes, quitte à ce qu'il meure, autant faire ça bien.
Avec le mur en vue, la mission me semble être finalement allée plutôt vite. Cependant, si la nature nous fait déjà souffrir ici, ça sera pire de l'autre coté, même si nous n'y restons en tout que deux heures. La dernière fois que j'ai été là-bas, je pouvais me faire discrète. À 5 avec une charrette, on est sûrs d'être repérés de loin. Manquerait plus que l'autre simplet avec son luth.
- MJ:
- Je menace le barde et retourne à la charrette en courant.
Il y eut comme un étrange silence pendant peut-être une minute, avant que les hurlement bestiaux se firent entendre. Vraiment, il fallait que ce soit des cerberus pour terminer le voyage. Cassiel décida de garder son épée très près de lui et de garder quelques feuilles à portée de la main au cas où il en aurait besoin.
- On est plus très loin, espérons juste que les cerberus se trouvent d'autres proies à chasser avant d'arriver à nous.
Vraiment, il n'avait pas envie de voir les bestiaux et encore moins le chef de meute qui est vraiment une merde à tuer.
- Note:
- Cassiel se tient prêt au combat et espère vraiment ne pas à voir les cerberus. Ses compagnons ont très bien rabroués le barde alors il ne le fait pas
Une fin de voyage mouvementé - 1
La menace semble avoir l’effet escompté, le barde recule récupérant ses affaires en vous regardant repartir. Lorsque Tayra commence à être suffisamment éloigné, il commence à jouer du Luth.
Plus vous avancer, plus la température diminue.
Les cerberus se rapproche. En hurlant.
Le premier qui poste lance un dès 20 :
-1 à 10 > les cerberus ne viennent pas vers vous.
- 10 à 15 > 8 cerberus passe devant votre convoi pourchassant deux grognours
- 15 à 19 > 5 cerberus vous attaquent
- 20 > 5 cerberus attaquent le barde
Intervention du MJ lorsque tout le monde aura posté une fois, à vous de réagir en conséquence face aux dès.
( Vous pouvez attaquer les cerberus / grognours au besoin ne vous bloquez pas avec ça. )
Comme prévu les bêtes commencent à grogner dans notre dos. J’imagine que les cerberus ont bel et bien choisit de s’en prendre au barde. Une cible isolée comme celui là est une proie facile pour les bêtes, il paraît normal qu’elles s’en prennent à lui. Je crains cependant que deux membres du groupes ne veuillent arrêter le convoi pour s’en prendre aux monstres. Le capitaine de la garde en premier lieu qui n’acceptera sûrement pas d’abandonner le barde a son sort et la gueuse que je voie mal résister à l’appel du combat. Cassiel ne fera sûrement que suivre la décision de Yuduar. C’est ce dernier qui m’inquiète le plus à ce sujet en fait, j’espère donc qu’il ne remarquera pas que les cerberus se sont réunis autour du barde. Je jette donc quelques coups d’œil discret vers le barde pour vérifier ce qu’il se passe. Mes suppositions se révèlent alors vraies, le barde est encerclé par cinq cerberus prêt à faire du luthiste leur repas du jour. J’observe distraitement la scène pour être prêt si les monstres décident de s’en prendre a nous après l’homme isolé. Le sort de ce dernier est scellé maintenant, même si nous allons l’aider il sera sûrement mort avant que nous ne puissions faire quoi que ce soit.
- HRP:
- Kayn regarde distraitement les cerberus et le barde en espérant que le groupe décide de continuer sans se rendre compte de ce qu’il passe. Il reste prêt si les bêtes finissent par venir attaquer le convoi malgré tout.
Résultat du dé : 20
Derrière eux, les grognements se firent de plus en plus insistants, se rapprochant à vitesse de course à travers les plateaux rocheux. Yuduar essayait de se concentrer sur la route, isolant les grognements dans un coin de sa tête, fit de son mieux pour écarter la possibilités que les cabots de malheurs débarque sur le râble de ce pauvre bougre de barde à la con. Mais c'était sans compter le petit cri qu'il perçu de son oreille attentive malgré lui. Pas un hurlement de détresse, loin de là, plus un jappement de surprise, de ceux qui saisissent la gorge pour étouffer le son dans la poitrine, invoquant une peur plus primale sur l'instant présent. Ce fut le détail de trop qui fit tourner la tête du Capitaine, accusant ni plus ni moins que cinq Cerberus entrain de se préparer à entamer un repas de barde perdu.
Ni une ni deux, Yuduar tira sur les rênes d'une main impérieuse, forçant le mors des chevaux au point de marquer un arrêt presque brutale. De l'élan provoqué par le contre-poids du chariot, il lâcha les dites rênes sur les cuisses de son passager qui n'était autre que le jeune archiviste. Puis il se laissa balancer jusqu'à se propulser pied à terre. Son visage n'était pas rigolard pour une fois, il aurait aimé que les choses se passent autrement, plus simplement, sommes toutes que la facétieuse Lucy lui foute la paix en cette journée ma foi calme d'apparence. Tout en entamant une course de grandes enjambées, les directives fusèrent d'une voix plus sèche qu'a l'accoutumée:
"Cassiel, Kayn, je vous laisse le chariot et la défense du prisonnier! Tayra, avec moi!" puis il dégaina sa longue épée courbe tout en dépassant l'arrière du chariot.
Qu'ils s'exécutent ou non, lui était parti pour y aller. Ce barde de malheur méritait son sort mais il ne pouvait décemment laisser un citoyen se faire dévorer par les premiers cerberus venu sur une route. Un tel comportement serait indigne du garde, même indigne de ce qu'il défend en tant que citoyen oeuvrant pour le Royaume. Il y avait fort à parier que l'aventurière ne se ferait pas prier pour allé cogner des créatures de ce genre et il faisait confiance aux dons de l'archiviste pour garantir la sécurité du convoi, sans compter sur l'oeil finement observateur du conseiller qui siégeait à l'arrière.
Yuduar avait la bouche qui débordaient de jurons de toutes sortes, des grands classiques jusqu'aux formulations plus typiques et locales de sa Ville-Aquatique locale. Sa senestre alla chercher une de ses dagues de lancée pour la faire filer droit sur la croupe du premier cerberus en ligne de mire. La touche serait suffisante pour piquer l'égo de la bête, quand bien même la blessure serait insignifiante son idée était surtout de détourner leur attention du musicien en proie au danger.
"Lui si il en sort vivant et qu'il ramène sa gueule, je lui démonte une épaule."
Une promesse à voix basse qui ne fut surement entendu que par l'aventurière. Le Capitaine était de mauvais poil et comptait bien se défouler sur les chiens à trois têtes. Son ivresse avait l'alcool mauvais et l'éclat dans ses yeux n'était pas du même solaire que d'habitude. Cela se résumait facilement à "me faites pas chier" mais là, il était visiblement déjà trop tard.
HRP:
- Spoiler:
- -Yuduar essaye de se concentrer sur la route mais son attention est attiré par le jappement du barde.
-Accusant la présence des cinq Cerberus, le sang ne fait qu'un tour et il décide de faire un arrêt brutal du convoi pour descendre porter secours à l'abruti de service.
-Il demande à Cass' et Kayn de protéger le convoi contre un éventuel retour de flamme et demande à Tayra de venir avec lui au front.
-Pour attirer l'attention de la meute, il lance une dague sur la croupe du premier cerberus en vue et se prépare à jouer de l'épée pour passer son ras-le-bol général.
À mi-chemin, je percute. Une idée apparaît soudainement. Je vais simplement attendre que les bêtes s'en prennent à leur cible. Je suis peut-être devenue un peu parano, mais à part en étant un débile profond, on ne commence pas à jouer du luth quand une meute de prédateurs s'approche. Ce n'est pas inconcevable du tout pour notre barde, mais il peut s'agir d'autre chose. Et s'il pouvait se faire obéir par les animaux? On ne sait jamais. Je reste simplement en retrait quelques secondes pour voir ce que font les animaux, au risque de laisser le capitaine s'encombrer des cinq bêtes en même temps. Contrairement à lui, je ne vais certainement pas les empêcher de faire du troubadour leur repas.
- MJ:
- Je suis Yuduar mais m'arrête à mi-chemin pour observer le comportement des cerberus, par précaution. Je précise que je ne viens pas sauver le barde mais tuer les bêtes.
- Vraiment, il n'apporte que des problèmes.
Prenant son épée, il vérifia que les bandelettes sur la poignée étaient toujours là et entreprit d'en ajouter un peu sur la lame pour plus de stabilité.
- Avec un peu de chance, personne se jettera devant.
Il commença son petit tour. Doucement, l'épée se souleva d'elle-même et se mit à flotter devant le jeune homme qui commençait à la soupeser et voir combien de temps il pourrait la soulever avant qu'il n'arrive à court d'énergie. Le vent n’opposerait pas trop de résistance et la route était relativement dégagée donc il pourra voir son arme presque en tout temps, bref les meilleures conditions étaient présentes. reprenant son arme en main, il regarda le champ de bataille.
- Selon la position du capitaine et de l'aventurière il faudrait viser...
Il se mit à estimer les distances qui séparait les cerberus entre eux ainsi que leurs déplacements en fonctions des agissements de ses compagnons de voyage. Il lui fallait une ouverture et un point faible. Ses yeux regardaient partout jusqu'à voir un petit cerberus qui se croyait malin et qui s’apprêtait à bondir sur Yuduar.
- Lui!
Se levant, il lança son épée de toutes ses forces comme un javelot et son pouvoir ferait le reste. La lame garda une trajectoire droite et ne semblait pas vouloir atterrir. Pour économiser son énergie, Cassiel ne faisait que la soutenir en l'air sans contrôler sa trajectoire. Le monstre y pensera à deux fois avant d'attaquer peut-être la prochaine fois
- Note:
- Devenant sérieux, Cassiel se prépare a attaquer en contrôlant son épée à distance avec l'aide de son pouvoir. Il essaie de toucher l'un des cerberus, mais je laisse au MJ le choix de décider si ça touche ou pas
Combat contre les cerberus
Le barde continuée de jouer, poussant un petit crie lorsque les cerberus l’encerclèrent. Alors que vous vous approchiez pour l’aidé, les cerberus saute sur le barde. Et s’arrête juste devant lui. L’air perdu. Cherchant autour d’eux leur proie.
Le barde continue de jouer de la musique, toujours au même endroit. Parfaitement visible pour vous, invisible pour les cerberus.
L’épée de cassiel touche sa cible, perçant une des têtes du cerberus.
Les cerberus se retourne vers Yuduar pour l’attaquer.
Le barde se met à chanter. Soudainement, Tayra et Yuduar, vous avez l’impression de vous sentir plus fort.
Actuellement, tous les cerberus sont concentré sur Yuduar.
Intervention du MJ lorsque vous aurez terminé le combat. Toutes choses vivantes est tuables. À vous de gérer.
La force de Tayra et Yuduar est augmenter d'un quart de votre force de base.
Ordre de passage à votre choix. Si vous ne voulez pas poster car vous n’intervenez pas dans le combat, vous n’êtes pas obligé.
Yuduar nous balance ses ordres avant de se lancer à la rescousse du barde. J’ai horreur qu’on me donne des ordres et j’ai tout sauf envie de les suivre, mais j’ai encore moins envie d’aider le barde d’une quelconque façon. Surveiller le convoi s’impose donc comme la meilleure chose à faire, au moins j’aurai l’impression de rester dans le cadre dans la mission et pas de porter assistance à tous les idiots du pays. Je pose donc pied à terre moi aussi, hallebarde bien en main, et me met dans un rôle de vigie. Je scrute attentivement nos alentours, les sens en alerte, prêt à repérer les potentiels dangers supplémentaires. Je porte également quelques coups d’œil sur la scène de bataille. Yuduar fonce vers les monstres tandis que Tayra reste un peu plus en retrait. Juste derrière moi, le nobliau prépare quelque chose avec ses feuilles de papier et son épée. Pour des raisons que j’ignore le barde continue de jouer de son instrument de malheur alors qu’il est complètement encerclé par les bêtes. Mais, a la surprise générale, sa musique semble avoir quelques effets bien utiles. Les cerberus semblent désemparés, cherchant l’homme qui allait devenir leur repas comme s’il était devenu invisible alors qu’il apparaît bien visible a mes yeux. Ce barde cachait donc bien quelque chose. Fait étrange et que, si comme on peut le penser a première vue ce tour de passe passe salvateur est bel et bien dû au luth, la musique ne semble n’avoir des effets que sur les cerberus alors que je l’entends également. Une histoire de distance peut-être ? Pour le savoir il faudrait demander au capitaine de la garde ou a l’aventurière s’ils voient encore le barde. Mais cela pourrait être autre chose encore. Mais cela ne s’arrête pas là, le barde se met maintenant à chanter. Simple continuité de la musique, amplification de l’effet déjà en cours ou nouvel effet ? Je ne ressens ne n’observe pour ma part rien qui puisse confirmer l’une ou l’autre hypothèse. Mais sa magie ne semblant pas forcément faire effet sur tous ceux qui l’entendant, ou au moins pas de la même façon, j’imagine qu’il est logique que je ne perçoive rien. Ce chant pourrait donc être destiné au bêtes affamées l’encerclant et commençant à se faire taillader par le groupes ou destiné aux deux venus se battre au corps à corps. Au delà de m’avoir surprit, le pouvoir de ce barde m’intrigue beaucoup et j’aimerai en comprendre les tenants et les aboutissants mais nous n’avons pas le temps. Mais la question qui m’inquiète le plus est de savoir si ce barde est ami ou ennemi. Il pourrait très avoir fait à Yuduar et Tayra la même chose qu’aux cerberus est en profiter pour les abattre. Dans le doute je reste à distance, préférant ne pas m’approcher au risques de potentiellement subir le même sort que les autres.
- HRP:
- Kayn scrute attentivement les environs, prêt à se battre en cas de besoins puis analyse froidement la situation du combat. Il méfie ardemment du barde et de ses pouvoirs.
Presque arrivé à portée de frappe, Yuduar se fit dépasser par une lame qui fendit l'air à toute berzingue pour se ficher droite dans l'un des crânes du cerberus qui accusait son assaut. La bandelette de papier enroulée sur le pommeau ne laissait aucun doute quant à son origine: le jeune archiviste avait visiblement plus d'un tour dans son sac. Pris par son élan, le Capitaine dégaina sa seconde lame et laissa sa pointe effilée venir cueillir une seconde tête en frappant sous la gorge au moment où le hurlement de douleur fut poussé. Le gargouillis qui en résultat avait de quoi en rebuter plus d'un mais quand on fait face à des chiens à trois têtes il faut savoir prendre ses précautions. Fine et rapide, la lame courte de Yuduar accomplit sa besogne avec rapidité et précision, un coup sec et chirurgical. La dernière tête hurla mais le garde était déjà sur sa prochaine cible, l'un des cerberus le plus prêt du barde, lui aussi désormais retourné pour croquer du Capitaine.
Face à de telles animaux, qui plus est en meute, le mieux était de tout simplement s'accorder sur un comportement tout aussi bestial avec un esprit de meute identique. Yuduar comptait leur montrer qui était l'alpha ici. Muscles bandés, la bête s'apprêtait à bondir quand une violente embardée du Capitaine le pris à contre-pied, réduisant la distance nécessaire à son trop d'élan préparé. S'engouffrant dans cette fenêtre fatale, la lame courbe ne se fit pas prier pour tracer son trait d'acier implacable en direction d'une des têtes offertes. Propre et net, elle sauta d'une seule prise, faisant gicler le sang avec générosité. Le rugissement du capitaine se joignit au hurlement de la bête et sa deuxième lame vint terminer le travail, percutant violemment un autre crâne de la bête d'un coup de pommeau frontal cette fois. Il senti l'os se briser sous la pression, presque étonné d'avoir porté un coup aussi violent avec autant de nervosité. La surprise lui valu presque de se faire attraper un mollet par un claquement de mâchoire avide qui ne fit pas mouche grâce à son jeu de jambes rapide et à ses appuis agressifs. Il profita de l'erreur du cerberus pour le gratifier d'un puissant coup de pied en pleine babine, suffisant pour l'inviter à un léger bond de recule.
Essayant de créer de la distance entre les survivants et lui pour accomplir ses manoeuvres, Yuduar senti la présence d'une bête désireuse de profiter de son dos laissé à découvert. Mais se lovant à la manière d'un félin en rage, son poids centré au plus bas, le guerrier fit volte-face en laissant courir ses épées dans l'harmonie de son mouvement. La sentence fut irrévocable, arrachant l'une des pattes du malheureux en entaillant violemment son flanc d'une longue balafre profonde.
A trois pattes face à un Yuduar entrain de rugir sa rage à plein poumons, le cerberus en perdu ses appuis pour s'effondrer au sol comme un bambin perdu. Ils n'étaient plus beaucoup. Le Capitaine tranchait les chiens du malheur comme de vulgaires mottes de beurres. Un détail qui l'interpella au milieu de sa transe guerrière. Certes le Capitaine excellait au combat rapproché mais, l'espace d'un instant, il se demanda si de tels effets étaient dut à l'étrange comportement de sa magie qu'il avait crut remarquer par moment. Ou si cela venait d'un autre facteur. Quelque chose dans sa poitrine semblait tonner avec un rythme qui n'était pas le sien. La musique? Le chant?
L'heure n'était pas aux méditations métaphysiques. Ce qu'il voyait pour le moment c'est des Cerberus encore debout. Deux bêtes encore debout dans l'immobilisme de l'observation. Une troisième entrain de japper sur trois pattes en se trainant à moitié au sol, surement bonne à achever. Tayra ne s'était pas encore invitée aux festivités?
HRP:
- Spoiler:
- - ORAORAORAORAORAORAORAORAORAORAORAORA !
- -2 Cerberus en moins, 1 en PLS, 2 encore debout mais pas sereins.
- Yuduar prend 0.25sc de réfléxion pour se dire "Hot damn, je suis entrain de les rekt lulz" sans trop savoir pourquoi il est feed AF.
- J'apprécie les fruits au sirop.
Ma première cible s'arrêtant progressivement de bouger, je secoue mon bras libre, montrant une certaine douleur suite à la pression de la mâchoire de l'animal. Je vais rapidement chercher quelques gorgées de sang aux plaies ouvertes et relève la tête juste à temps pour voir une deuxième bête qui me bondit dessus. Je lève mon bras armé pour me protéger, tout en donnant un coup vers l'avant pour accueillir le monstre. Je n'ai pas le temps de me bouger, je vais me retrouver sous lui. Ça ne tarde pas à arriver, mais mon couteau rencontre une gorge et s'y enfonce volontiers. Ça n'arrête certainement pas la bête, qui maintiens mon autre bras au sol avec une patte et appuie sur mon ventre avec l'autre. Des deux têtes restantes, l'une saisis mon bras armé et le tire sur le côté pour offrir le champs libre sur ma tête et mon torse, me forçant également à lâcher le couteau. C'est, littéralement, un tête à tête... Tandis qu'une gueule ouverte et décorée de dents s'apprête à me faire sentir son haleine de très près, rassemblant toutes mes forces, je m'appuie sur mes coudes, contracte mes abdominaux et envoie ma tête valser en avant. En face d'un mouvement similaire de la part du cerberus, n'importe qui aurait fini avec le crâne en sang. Mais un détail de ma physiologie unique me sauve la vie: un longue corne qui, lors de l'impact, s'enfonce dans le palais de l'animal en traversant son crâne. La dernière tête, vengeresse, vient saisir l'autre corne et la brise en une seconde. Elle m'arrache un cri de douleur sous la torsion, mais je profites de la libération de mon bras pour reprendre le couteau et l'enfoncer dans cette dernière tête. C'est la première fois que je perds une corne... J'espère que ça repousse vite. Essoufflée, je me laisse retomber au sol sous le poids du monstre fraîchement tué, me contentant alors d'observer le reste de la scène. Le capitaine a fait son travail. Il ne reste qu'un cerberus, estropié, et mes camarades pourront bien s'en occuper eux-même, je leur laisse. Tant qu'ils ne le laissent pas glisser au bord du gouffre.
Je revois le barde, ayant complètement fait abstraction de la musique et de sa présence durant le combat. Alors que je repousse les cadavres pour me libérer et me relever, c'est lui que je regarde. Pas de chance, le combat m'a donné envie de casser des gueules et il ne demande que ça. Sans doute suis-je en train de laisser mon pouvoir prendre le dessus... En tout cas, si je l'attrape, je vais lui faire très mal. La partie encore bien lucide en moi laisse passer un dernier avertissement entre deux respirations.
S'il ne déguerpis pas dans la seconde, je ne vais pas résister à l'envie de lui sauter au cou. Son sac doit être au moins aussi intéressant que les organes d'un cerberus...
- MJ:
- BIM BAM, mal au bras, bois un peu de sang, BOUM BOUM, une corne en moins. Si le barde continue de faire le sourd il va saigner. (-2 cerberus + menace au barde)
- Tout est terminé pour l'instant. On peut respirer un coup.
Tant qu'ils ne se reposent pas sur leur lauriers et qu'ils continuent d'avancer au plus vite. Plus ils s'éternisaient, plus ils prenaient le risque de se faire surprendre une deuxième fois par de nouveaux dangers potentiels. Que Tayra et Yudu s'occupent du barde, lui restera ici à surveiller les environs.
- Note:
- Cassiel reste à sa place et surveille les environs avec Kaynpour pas se faire surprendre par un autre machin pendant que les deux autres s'occupent du barde
C’est l’heure du loot
Arrêtant de jouer et de chanter, le barde prenant peur s’agenouille et vous fait une demande.
« Laissez-moi vous suivre pour chanter vos exploits ! »
Les effets du boost venant du barde disparaisse.
Vous pouvez looter ce qu’il y a à looter.
Tuer si vous voulez ce qu’il y a à tuer.
Repartir vers la frontière.
Prochain poste du MJ lorsque vous avez fini de looter et repartez vers la frontière ou si vous tuez le barde et récupérer ses affaires.
Ordre de passage libre.
- Cassiel, surveille le prisonnier.
Arrivant au niveau du groupe, le monstre à trois tête me fait face, grognant encore malgré sa patte manquante et ses compagnons décimés. Saisissant fermement mon arme je frappe d’abord d’un large coup horizontal porté au niveau des gueules de l’animal. Sa patte manquante l’empêche d’esquiver correctement. Ma hallebarde lui entaille sa tête centrale tandis qu’il tente de reculer. Son état me met en confiance alors j’enchaîne directement sur un violent coup d’estoc à la base de sa gorge pour achever la bête. Son sang coule a flot et elle tente de me mordre dans un dernier effort. J’esquive de justesse, le pantalon déchiré par les crocs de la bête, avant d’achever enfin le cerberus sanguinolent.
Le barde effrayé par Tayra s’arrête de enfin de chanter et de jouer de son luth pour s’agenouiller, posant son instrument à côté de lui. J’attrape prestement son luth et l’écarte hors de portée de lui. Je place ensuite la lame de ma hallebarde contre la gorge du barde agaçant.
- Toi tu bouges plus, et si tu ouvre la bouche sans qu’on te le demande je te tranche la gorge.
Je m’adresse à lui en captant son regard, cherchant ainsi à décrypter son état d’esprit. Il a déjà été menacé par Tayra et je dois admettre que les menaces de l’aventurière ne doivent pas mettre en confiance quand on voit de quoi elle est capable et il a maintenant une arme appuyée contre sa gorge. Il devrait donc être effrayé et le contraire serait étonnant voir inquiétant. Je cherche donc à vérifier cela en captant son regard. Je redresse ensuite la tête pour m’adresser aux deux autres à côtés de moi.
- Les mélodies ce barde semblent avoir des effets magiques sur ceux qui l’entendent, ou du moins une partie de ceux qui l’entendent. De ma position je n’ai pas pu déterminer précisément la nature de cette magie. Yuduar, Tayra, vous étiez en plein cœur du combat. Avez-vous remarqué quelque chose ? Je me méfie de ce barde et je suis tout sauf favorable à l’idée qu’il se joigne à nous. S’il a pu déjouer l’attaque des cerberus qui sait ce qu’il pourrai faire sur nous.
- HRP:
- Kayn vient achever le dernier cerberus déjà en mauvais état. Il écarte ensuite le luth du barde pour l’empêcher d’utiliser son instrument. Kayn menace le barde en lui interdisant formellement de d’ouvrir la bouche, encore une fois pour éviter une quelconque magie du barde. Il explique ensuite ses doutes vis à vis du barde et demande à Tayra et Yuduar s’ils ont plus d’infos sur ce qu’il s’est passé pendant le combat.
Le Capitaine de la Garde rangea ses armes au fourreau, marquant la promesse intérieure de nettoyer les lames proprement dès que faire se peut. Il soupira d'un air à la fois las et content de lui, se sentant l'âme plus légère après s'être défoulé sur les bêtes comme le plus sauvages des épéistes. Faisant un signe de la main à Cassiel qui était resté en poste sur le convoi pour surveiller le prisonnier, il repensa au même instant à cet étrange sentiment qui avait saisi sa poitrine lors du combat. A cette étrange aisance à couper à travers la chair des cerberus devant eux, cette facilité de broyer les os en un seul coup direct. Tout soldat d'élite qu'il pouvait être, il lui semblait clairement avoir été poussé par un tout autre type de manifestation.
Tayra avait menacé le barde avec une claire promesse de mort prochaine, ce qui avait suffit à faire tomber le pauvre ladre sur les rotules. Tremblotant de peur, il souligna une nouvelle fois sa volonté d'accompagner le groupe pour "chanteur leurs exploits". Les mâchoires de Yuduar se serrèrent à nouveau. Véga ne se fit pas prier pour pointer son arme sur la glotte du malheureux afin de lui faire reconsidérer clairement ses choix de carrière. Le comportement des deux était dangereux même si le Capitaine pouvait amplement comprendre leur agacement. Une fois les remarques du Noble entendu, Yuduar enjamba la dépouille du monstre devant lui pour les joindre, la mine pensive.
"Ouais je confirme, sa musique à quelque chose d'étrange. Quoi exactement j'en sais rien. A vrai dire je m'en fout un peu." il regarda le barde, le pauvre se plongea dans le regard noisette du Capitaine pour y invoquer une clémence non présente. Il lui avait indiqué le chemin de la Forteresse. Ils lui avaient expliqué que ce convoi n'était pas une sortie bucolique entres amis. Mais cet abruti était encore là, dans leurs pattes, entrain de supplier pour venir pousser la chansonnette. D'un geste simple et clair, Yuduar intima à Kayn de faire reculer sa hallebarde qui frôlait un peu trop dangereusement la gorge du barde, échangeant un regard entendu par la même occasion.
Il soupira, une fois de plus.
Puis asséna un violent coup de poing droit au visage du barde. Qui eu clairement l'effet escompté, le voir s'étaler sans merci, inconscient, face contre terre.
"WOUH! Ah putain, ça me démangeait!" commenta le Capitaine en secouant la main, ayant retrouvé son grand sourire de gamin face à son action complètement irresponsable et non digne d'un Capitaine "Voila pourquoi je voulais éviter que la hallebarde soit trop proche. Bon, bien, voila qui est fait. Normalement il est pas mort hein."
Il retourna le corps du pauvre malheureux, s'agenouilla devant lui pour prendre son pouls qui fut positif sans grande surprise. Puis regardant le noble et l'aventurière au-dessus de lui, il termina par commenter:
"J'ai des sacs de jutes dans les sacoches de selle, on vas lui foutre ça sur le crâne ainsi qu'une paire de menotte anti-magie aux poignets pour éviter qu'il nous fasse une chanson à la con. On le charge avec le reste de notre bordel et on se casse, une fois arrivé à l'avant-poste je le fout derrière les barreaux et je m'occuperais de son cas une fois qu'on aura fini notre livraison au grand nord. Des objections?"
HRP:
- Spoiler:
- - Le combat terminé, Yuduar nettoie ses armes de manière sommaire sur la fourrure d'un Cerberus.
- Il s'approche de Vega et Tayra qui sont entrain de bully le barde.
- Demandant au Conseiller de décaler son arme, il colle une bonne grosse mandale dans la tronche d'idiot du dit barde.
- Et propose de le charger façon bagage à main, un sac sur la tête pour qu'il voit rien et des menottes anti-magie pour éviter les peaux de bananes invoquées.
- Easy peasy
Je les laisse s'occuper du barde et du véhicule et découpant proprement les carcasses. Avec cinq bêtes, je parie que la récompense de la mission est égalée. En revanche, il va falloir laisser le butin au poste de garde, ces tripes risquent d'attirer les prédateurs et charognards de l'autre côté. Le genre de rencontre qu'on préfère éviter.
Une fois le travail de dépeçage terminé, avec ou sans aide, le trajet peut reprendre. Toutefois, je n'ai pas terminé de prendre tout le butin. Je saisis le sac du barde et l'ouvre pour le fouiller, et regarder ce qu'il y a dedans. Le barde profite du trajet, le prix sera ce qui m'intéresse dans ses affaires. Le capitaine pourrait vouloir m'en empêcher sous prétexte que c'est du vol, mais après avoir entartré un mec, il n'a pas grand chose à me reprocher.
Je jette finalement un coup d'oeil au prisonnier et aux alentours avant de reprendre la route. Je ne peux m'empêcher de soupçonner la présence de personnes qui nous observent, tendant une embuscade sur notre route. Peut-être aussi le reste de la meute. À vrai dire, c'est assez étonnant qu'il n'y ait que eux cinq... Soit le reste de la meute est morte, soit c'est juste un petit groupe séparé d'une grande meute. Ils ne se sépareraient pas en si petit nombre sinon.
- MJ:
- Je dépèce les cerberus puis regarde le contenu du sac du barde, prête à y piocher ce qui brille. Je regarde un peu les alentours au cas où il y aurait d'autres menaces, de retour à ma forme humaine.
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