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Festival du Solstice : la Forteresse
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1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Un autre jour je lui en parlerais peut-être, de ma famille, un autre jour, quand je n’aurais pas l’impression déjà que le monde nous tombe dessus comme aujourd’hui. Lui a vécu des choses dures. Visiblement, bien plus que ce que je pensais, il peut effectivement définitivement comprendre. Je comprends aussi ce qu’il veut dire par le fait qu’il aurait pu faire plus d’effort, qu’il aurait dû.
— Ouais, je comprends ça. C’est putain de chiant de… justes êtres des sous merde a des moments plus ou moins longs dans la vie et de devoir vivre avec cela et ses conséquences après.
Il n’y a pas vraiment de meilleur moyen de le dire. Avoir cette impression de ne jamais pouvoir réparer ce qui se casse par accident ou sous le coup d’une colère qui n’a plus de sens plus tard. De voir tout voler en éclat pour un détail qui a fait un enchainement de merde sans fin visible sur le moment. D’avoir un putain de fardeau qui se place de plus en plus sur les épaules sans rien pouvoir y faire.
— Je suis certain que tu aurais fait plus d’effort si tu avais pu voir l’avenir. Comme je ne me serais certainement pas enfui si j’avais su. C’est après coup qu’on se dit qu’on a été des sous merde sur le moment, mais, sérieusement, mec, est-ce qu’à ce moment-là, avec ton état d’esprit à ce moment-là, tu aurais vraiment pu faire quelque chose ?
Parce que donner des conseils que je voudrais me donner à moi-même est toujours plus simple. Parce que je vis à travers mes regrets depuis des années et que j’ai des façons diverses de les fuir encore et encore, me trouvant toujours des excuses, mais je ne suis pas totalement con. Jouer aux cons est simplement plus facile.
— Dans une autre vie, tu as certainement fait les bons efforts au bon moment, mais ce n’est pas cette vie. Là on est comme deux cons qui parlent de nos regrets d’avoir perdu ce qui a été notre bonheur à un moment donné… Enfin… C’est tellement ironique que ça soit moi qui te dise cela… J’ai appelé ma chienne Soly, bordel…
— Moi heureuse.
Elle me donne envie de pleurer avec les paroles que je suis le seul à entendre. Encore heureux que tu sois heureuse, je fais vraiment des efforts pour cela.
— Tu peux quand même les voir un peu ?
Parce que visiblement lui aussi a besoin de laisser certaines choses sortir.
— Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
J’ai aussi du temps perdu à rattraper.
— Ouais, je comprends ça. C’est putain de chiant de… justes êtres des sous merde a des moments plus ou moins longs dans la vie et de devoir vivre avec cela et ses conséquences après.
Il n’y a pas vraiment de meilleur moyen de le dire. Avoir cette impression de ne jamais pouvoir réparer ce qui se casse par accident ou sous le coup d’une colère qui n’a plus de sens plus tard. De voir tout voler en éclat pour un détail qui a fait un enchainement de merde sans fin visible sur le moment. D’avoir un putain de fardeau qui se place de plus en plus sur les épaules sans rien pouvoir y faire.
— Je suis certain que tu aurais fait plus d’effort si tu avais pu voir l’avenir. Comme je ne me serais certainement pas enfui si j’avais su. C’est après coup qu’on se dit qu’on a été des sous merde sur le moment, mais, sérieusement, mec, est-ce qu’à ce moment-là, avec ton état d’esprit à ce moment-là, tu aurais vraiment pu faire quelque chose ?
Parce que donner des conseils que je voudrais me donner à moi-même est toujours plus simple. Parce que je vis à travers mes regrets depuis des années et que j’ai des façons diverses de les fuir encore et encore, me trouvant toujours des excuses, mais je ne suis pas totalement con. Jouer aux cons est simplement plus facile.
— Dans une autre vie, tu as certainement fait les bons efforts au bon moment, mais ce n’est pas cette vie. Là on est comme deux cons qui parlent de nos regrets d’avoir perdu ce qui a été notre bonheur à un moment donné… Enfin… C’est tellement ironique que ça soit moi qui te dise cela… J’ai appelé ma chienne Soly, bordel…
— Moi heureuse.
Elle me donne envie de pleurer avec les paroles que je suis le seul à entendre. Encore heureux que tu sois heureuse, je fais vraiment des efforts pour cela.
— Tu peux quand même les voir un peu ?
Parce que visiblement lui aussi a besoin de laisser certaines choses sortir.
— Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
J’ai aussi du temps perdu à rattraper.
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Festival du Solstice : La forteresse
Alors que les aurores dansaient au-dessus des têtes de tous, Nevaeh décida de les immortaliser dans son carnet. Elle sortit son cahier et quelques crayons pour dessiner le spectacle. Même si elle avait adopté un nouveau visage et un nouveau nom, son corps se souvenait encore comment dessiner. Ses doigts bougeaient avec précision pour donner vie au ciel nocturne. Elle commença en dessinant les formes générales, puis peu à peu, elle ajouta les détails et les couleurs. Les aurores passaient du vert au bleu et parfois du rouge s’ajoutait. Il était presque dommage qu’elle ne puisse pas donner vie à ses dessins. Sinon, elle aurait bien aimé donner vie aux aurores qu’elle avait dessiner.
Elle continua son œuvre en ajoutant les gens présents. Ses yeux fixèrent chaque groupe de personnes, analysant leur vêtement et leur posture avant de les intégrer à son carnet. Elle pouvait reconnaître quelques personnes. Entre autres des aventuriers. Même si elle avait tendance à oublier beaucoup de choses, elle fournissait un effort considérable pour se souvenir de ses compagnons. Elle les reconnaissait peut-être, mais elle doutait qu’ils la reconnaissent. Toutefois, elle finit par voir un couple qu’elle connaissait. Ils ne faisaient pas partie de la guilde. Que faisaient-ils donc là ? Elle ne s’attendait pas à voir des gardes royaux ici. Elle pensait qu’ils étaient à la capitale. Elle supposait que c’était le festival du Solstice pour tout le monde, même eux.
Il n’était toutefois pas une bonne idée pour elle de rester. Maintenant, qu’elle avait vu que plusieurs personnes qu’elle connaissait étaient là, il était temps de retourner dans la forteresse pour manger. Et se réchauffer en même temps. Elle fit bien attention de rester loin du couple avant de disparaître de l’endroit. Elle jeta un dernier coup d’œil et souris tristement avant de partir. La rousse semblait être bien.
« Je suis contente que tu ailles bien. » Dit-elle à personne.
Ses mots s’envolèrent au vent, n’atteignant jamais la personne à qui ces mots étaient adresser. Lunarya allait bien. Les gens après Nevaeh ne l’avaient donc pas attaqué. Tant mieux. Il était bientôt temps de vérifier si tout le monde allait bien à la guilde.
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Succès : Cristaux : 1916MESSAGES : 457COULEUR : #66cc00Jaina StonebridgeLa passe-muraille
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Jaina n’avait jamais vu de soot de sa vie et c’était certainement la première fois qu’elle en attendait parler, mais elle avait l’imagination débordante. Elle essayait d’imagine tout ce qu’il était en train de lui décrire et elle en avait même fermé les yeux pour s’aider. Qu’est-ce qu’elle rêverait pour découvrir des endroits comme celui-là. Elle ne désirait que le calme et la tranquillité sans quoi que ce soit qui puisse stimuler ses mauvaises pensées.
« C’est magnifique…Enfin, selon les images que je suis capable d’imaginer même si je ne peux pas réellement imaginer un soot. J’imagine bien des petites créatures mignonnes, je ne sais pas trop pourquoi. »
Imaginer ce genre de chose lui avait remonté le moral et elle savait qu’un jour elle pourrait aussi parcourir ce genre de lieux. Mais bon, la réalité avait fini par la rattraper et elle paru légèrement gêné, un peu tête en l’air en vérité, par le commentaire de ce dernier.
« Ah oui! C’est vrai. La carte. J’avais oublié! »
Tournant son poignet vers le ciel, elle passa sa main au-dessus du petit tatouage de la rose des vents qui s’y trouvait et la carte d’Aryon apparu dans sa seconde main pour finalement la lui tendre. C’était plutôt pratique pour ranger de petits objets. Par contre, pour ce qui était du crayon, il lui fallut un peu plus de temps pour le trouver dans son petit sac sans fond. On pouvait dire qu’il était bien rempli, même s’il n’avait pas de quantité maximale.
« Tiens, prends ça, dit-elle en lui tendant l’objet. Et pour te répondre, oui je suis aventurière même si ça ne fait pas bien longtemps. »
Quand elle était équipée de ses armes et de son armure, on ne le croirait pas. Beaucoup pense encore qu’elle est là depuis longtemps et pourtant elle encore bien inexpérimenté dans ce domaine.
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Maintenant que l’enchanteur semblait aussi d’accord, il fallait ramener l’enfant à des gardes. Il entreprit de se lever et de vouloir accompagner l’enfant, mais ce dernier préfère Adam et son apparence de peluche géante. Ma sœur engloutie d’un coup la nourriture qu’il lui restait et nous rejoint. Elle et moi prenons la tête de notre petit groupe, suivies de près par Almassar et Adam qui sert à nouveau de monture pour l’enfant. Sio vient attraper ma main et grâce à sa taille, nous commençons à nous frayer un chemin dans la foule. Je la laisse nous diriger, ne réfléchissant pas vraiment et me laissant un peu bercée par la suite des événements.
Mon esprit est comme déconnecté alors que la foule devient de plus en plus importante. C’est comme si je réagissais par purs automatismes, ne prêtant aucune attention à ce que l’on me dit. J’entends de manière lointaine la voix de la dragonne qui semble me raconter des choses que je ne comprends pas. Mon esprit divague lentement alors que j’essaye de faire abstraction des personnes m’entourant, de toutes ces personnes m’effleurant et me touchant par accident. Je suis complètement ailleurs, comme si je n’étais plus dans mon corps. Je ne pense à rien de particulier, essayant de concentrer mon esprit sur les motifs de la tenue dans laquelle ma sœur est emmitouflée. Je remarque aussi que sa main semble plus grande dans la mienne, signe qu’elle a grandi depuis la dernière fois que j’ai pu la tenir ainsi.
Un instant, mon esprit semble revenir à lui, un élément attirant mon regard. Une chevelure de feu. J’émerge de cet étrange somnambulisme à la recherche de cet élément qui m’a éveillé. Déjà la foule nous pousse plus loin, perdant de vue cette couleur de cheveux qui me rappelle mon maître. Lyle. Je repense aux mots durs que je lui dis plus tôt et je m’en veux à nouveau. Je dois le retrouver avant la fin de la journée et aller m’excuser convenablement auprès de lui. Ma sœur semble percevoir mon état et cherche à me ramener à elle, à me faire oublier ce qui étreint mon cœur. Elle me parle de nourriture et je sens une douce odeur de pain d’épice venir caresser mes narines. Je lui souris et la regarde en essayant de la rassurer. Je reviens à ses côtés et m’empare de son bras en essayant d’oublier cette chevelure rousse que j’ai aperçu. Lyle est sûrement rentré, rien ne sert d’essayer de le chercher encore et encore.
« Si tu veux, on ira chercher un cadeau pour nos parents après. »
L’idée de faire du shopping ensemble semble la ravir alors que nous approchons d’un poste de gardes. Notre temps avec l’enfant sur le dos de mon ami renard arrive à son terme. Le gamin va bientôt pouvoir retrouver sa famille.
Mon esprit est comme déconnecté alors que la foule devient de plus en plus importante. C’est comme si je réagissais par purs automatismes, ne prêtant aucune attention à ce que l’on me dit. J’entends de manière lointaine la voix de la dragonne qui semble me raconter des choses que je ne comprends pas. Mon esprit divague lentement alors que j’essaye de faire abstraction des personnes m’entourant, de toutes ces personnes m’effleurant et me touchant par accident. Je suis complètement ailleurs, comme si je n’étais plus dans mon corps. Je ne pense à rien de particulier, essayant de concentrer mon esprit sur les motifs de la tenue dans laquelle ma sœur est emmitouflée. Je remarque aussi que sa main semble plus grande dans la mienne, signe qu’elle a grandi depuis la dernière fois que j’ai pu la tenir ainsi.
Un instant, mon esprit semble revenir à lui, un élément attirant mon regard. Une chevelure de feu. J’émerge de cet étrange somnambulisme à la recherche de cet élément qui m’a éveillé. Déjà la foule nous pousse plus loin, perdant de vue cette couleur de cheveux qui me rappelle mon maître. Lyle. Je repense aux mots durs que je lui dis plus tôt et je m’en veux à nouveau. Je dois le retrouver avant la fin de la journée et aller m’excuser convenablement auprès de lui. Ma sœur semble percevoir mon état et cherche à me ramener à elle, à me faire oublier ce qui étreint mon cœur. Elle me parle de nourriture et je sens une douce odeur de pain d’épice venir caresser mes narines. Je lui souris et la regarde en essayant de la rassurer. Je reviens à ses côtés et m’empare de son bras en essayant d’oublier cette chevelure rousse que j’ai aperçu. Lyle est sûrement rentré, rien ne sert d’essayer de le chercher encore et encore.
« Si tu veux, on ira chercher un cadeau pour nos parents après. »
L’idée de faire du shopping ensemble semble la ravir alors que nous approchons d’un poste de gardes. Notre temps avec l’enfant sur le dos de mon ami renard arrive à son terme. Le gamin va bientôt pouvoir retrouver sa famille.
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Cristaux : 1318MESSAGES : 831COULEUR : #C72C48Nevaeh FarleyLa crème de la crème!
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Festival du Solstice : La forteresse
Le ciel était à couper le souffle, mais toute bonne chose a une fin. Elle repassa par le labyrinthe pour retourner à son point de départ. Une fois que la sortie fut trouvée, cette fois plus rapidement que tout à l’heure, Nevaeh pouvait enfin aller profiter du buffet. La nourriture sur le bateau était somptueuse et elle était curieuse de voir ce qu’offrait la forteresse. Il devait sûrement y avoir des pains d’épice, du vin, de la viande et des légumes variées. Une fois dans la grande salle, elle remarqua qu’elle n’était pas la seule qui avait faim.
Elle se prit une assiette qu’elle remplit. Il y avait tant de mets présenté, elle voulait tout les tester. Il y avait des tartes à la viande, des légumes grillés à point, du poisson et des fruits sucrés. Manger faisait partie des petits plaisirs de la vie et elle allait en profiter. Après tout, ce n'était pas des plats qu’elle mangeait souvent. Pouvoir goûter à autant de choses différentes serait son petit cadeau qu’elle se ferait. La fin de l’année n’avait pas été facile, elle pouvait célébrer la vie en mangeant.
Tranquillement, elle savourait la nourriture dans un coin ou personne ne la dérangerait. Elle regardait les assiettes des autres qui étaient encore emmitouflées se disant qu’elle irait remplir une deuxième assiette avec ce qu’elle voyait. Alors que les chefs cuisinaient, des bardes chantaient dans la salle pour animer la pièce. La musique se rendit aux oreilles de Nevaeh et elle laissa ses doigts pianoter sur la table.
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Image de profil : Succès : Cristaux : 1916MESSAGES : 457COULEUR : #66cc00Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Est-ce que le temps perdu se rattrape vraiment ? Est-ce que c’est comme les gens qui offrent en retard des cadeaux d’anniversaire en disant que ça aura le même effet que le jour même ? Peut-être bien, à ce moment-là on est en train de courir après du vent tous les deux dans cette conversation, mais c’est un vent plaisant. Il pique, rappelle des vieilles blessures pas encore terminée de cicatrisé, mais cela aide à faire sortir le pu purulent encore présent et rendre tout cela un peu plus propre.
Je me demande si Samael, plus tard, quand je pourrai enfin le rencontrer officiellement, me laissera lui offrir ses cadeaux en retard que j’ai commencé à lui prendre en pensant rattraper ce temps qui est déjà perdu depuis bien longtemps. Je ne veux même pas voler la place de Calixte ou avoir même l’espoir qu’il m’appelle Papa un jour, mais, je ne sais pas, j’aimerais être quelqu’un de plus qu’un étranger qui lui a simplement servi de géniteur. J’aimerais l'emmitoufler dans un plaid au coin du feu et lui raconter de mes aventures, de mes déboires et surtout l’entendre parler de la sienne de vie.
C’est con. Je n'aime pas les gamins. Ils ont quelque chose de flippant en eux et je ne sais pas quoi en faire une fois qu’ils sont en face de moi. Je ne vaux pas mieux que les soldats fait en pain d’épice face à une tasse de lait chaud. Les enfants sont mon lait chaud qui me dissoudra un jour. Je suis un vulgaire biscuit rassis. Cela tourne en boucle dans mon crâne, je ne peux rien y faire, je déteste vraiment être ainsi, de ne pas avoir le contrôle total sur ma vie et ce que je ressens, il est si stupide d’avoir peur d’enfant. Même ceux venant au refuge quelque part me font peur.
Soly lèche ma main et c’est fou comme cette chienne est une ancre pour ne pas sombrer. J’aurais tellement voulu lui offrir mieux.
Je me demande si Samael, plus tard, quand je pourrai enfin le rencontrer officiellement, me laissera lui offrir ses cadeaux en retard que j’ai commencé à lui prendre en pensant rattraper ce temps qui est déjà perdu depuis bien longtemps. Je ne veux même pas voler la place de Calixte ou avoir même l’espoir qu’il m’appelle Papa un jour, mais, je ne sais pas, j’aimerais être quelqu’un de plus qu’un étranger qui lui a simplement servi de géniteur. J’aimerais l'emmitoufler dans un plaid au coin du feu et lui raconter de mes aventures, de mes déboires et surtout l’entendre parler de la sienne de vie.
C’est con. Je n'aime pas les gamins. Ils ont quelque chose de flippant en eux et je ne sais pas quoi en faire une fois qu’ils sont en face de moi. Je ne vaux pas mieux que les soldats fait en pain d’épice face à une tasse de lait chaud. Les enfants sont mon lait chaud qui me dissoudra un jour. Je suis un vulgaire biscuit rassis. Cela tourne en boucle dans mon crâne, je ne peux rien y faire, je déteste vraiment être ainsi, de ne pas avoir le contrôle total sur ma vie et ce que je ressens, il est si stupide d’avoir peur d’enfant. Même ceux venant au refuge quelque part me font peur.
Soly lèche ma main et c’est fou comme cette chienne est une ancre pour ne pas sombrer. J’aurais tellement voulu lui offrir mieux.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1156MESSAGES : 470COULEUR : #Bridget AlnilnamLieutenant Grognon
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Au moment de rentrer le labyrinthe, je reconnais la silhouette près de moi. Il faut dire que ça ne faisait pas très longtemps que j’avais croisé la route de Dame Heydell. D’ailleurs, elle était accompagnée par un des personnels du Gouverneur. Sir Valérian de mémoire. Nous nous sommes souvent croisés lors de réunions. Toujours là pour accomplir le moindre désir des invités de marque. Je n’ai jamais compris comment il pouvait penser à tout. Je finis par m’approcher d’eux, trouvant la garde de la ministre faible avec le monde environnant. Certes Valérian était un garde émérite mais il était seul.
- Ma Dame, Sir.
Il avait pris un titre depuis. Il était détaché du Blizzard mais on pouvait le réquisitionner si nécessaire.
- Ah, Lieutenant Anilnam. Ravie de vous retrouver. Voulez-vous nous accompagner avec Dame Heydell. Nous étions justement en train de grimper pour là-haut.
L’homme pointe le sommet de l’objectif. Oui, je connaissais la finalité mais j’avais oublié combien cet homme était bavard. Il était loin d’être méchant, juste très bavard.Je ne prends pas la peine de corriger mon statut. J'ai été rétrogradé pendant une lune suite à un mauvais choix au Marché Noir. il n'y a pas eu d'enquête mais le Capitaine du Régiment a vite fait le rapprochement. Depuis, je suis cantonnée à être soldat et d'assumer mes erreurs. Est-ce que cette information est allée aussi loin ? Je ne pense pas et je l'espère bien alors que la Ministre finit par me regarder.
- Ma Dame, ça serait un plaisir de vous accompagner. Deux gardes avertis seront toujours mieux pour vous servir.
Une légère révérence pour appuyer mes propos et Lucy se place près de moi.
- Voici Lucy, mon catosorus. Vous pouvez la toucher si vous le souhaitez. Elle est très gentille. Elle n’est pas encore adulte mais elle fait déjà aussi bien que ses aînés ! Elle fera de grandes choses au Blizzard.
Le familier gonfla machinalement le torse, comprenant qu’on parlait d’elle.
- Je m’excuse d’avance pour ma tenue. Je suis en civile, je reprends mes fonctions dans deux heures. Je voulais profiter des festivités avant de prendre mon quart mais j’ai tout ce qu’il faut ici.
Je présente mes protège avant-bras qui se trouvaient sous mon manteau. Ils pouvaient contenir plusieurs armes dedans. La magie avait du bon certaines fois.
- Lucy allons-y. Place toi devant pour assurer le passage.
Elle prend son rôle au sérieux et ouvre la marche. Machinalement, je me place à la gauche de la ministre. Prête à intervenir si nécessaire mais avant ça, affrontons ses couloirs…
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Cristaux : 1210MESSAGES : 729COULEUR : #Frey An AmhranAllez viens en randonnée, on est bien
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Frey fut intrigué par la façon dont elle venait de tirer sa carte de sa manche, façon de parler, et pencha légèrement sa tête de côté. Un instant il imagina le nombre d'application diverses qu'il pourrait appliquer avec ça, et fut saisi par les multiples possibilités. Il n'avait jamais vraiment utilisé la magie hormis ses propres capacités et Almassar était le seul autre enchanteur qu'il n'ait jamais rencontré de toute sa vie, en dehors de son ancienne maîtresse. Est-ce qu'elle pouvait faire pareil avec un couteau ? De la nourriture ? De l'eau ? Il savait que les aventuriers étaient souvent généreusement fournis en matériel et autres utilitaires arcaniques mais ce genre de matériel restait rare et cher alors ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait en voir à l’œuvre. Il observa avec le même intérêt le sac sans fond.
Prenant les objets que lui tendait Jaina, il changea de position pour mieux s'installer, accroupi par terre, face au flanc de Cobalt et Jaina derrière lui, pour poser la carte sur le dos poilu et chaud de l'animal afin de s'en servir comme support. Il laissa ses mains courir un instant dans sa fourrure, les y emmitouflant pour profiter de la sensation douce et agréable. Une seconde contrarié, il retira un petit truc de la fourrure du lugnipus. L'inspectant en fronçant les sourcils, il ne s'agissait que d'un petit morceau de pain d'épice qui avait dû se fourrer là on ne savait pas trop comment. Il le jeta dans la neige.
Il commença à griffonner alors quelque chose sur la carte, sans trop appuyer si jamais Jaina voulait l'effacer plus tard. Il
Il n'écrivait rien à proprement parler sur la carte, ayant déjà des difficultés à lire une phrase correctement. Il y dessinait plutôt des petits tracés très précis, avec un ou deux symboles différents et les embranchements des chemins.
Bientôt, il eut rajouté un petit réseau non négligeable de chemins, un ou deux raccourcis et quelques dangers connus.
Et là, en bas à droite, il y avait un dessin étonnamment bien fait d'une petite créature effectivement mignonne.
Il disait surtout ça à l'attention de Cobalt. Et, fondamentalement, il pouvait les manger, mais qui oserait ?
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Succès : Cristaux : 1173MESSAGES : 340COULEUR : #7895A3Nevaeh FarleyLa crème de la crème!
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Festival du Solstice : La forteresse
Un nouveau chant débuta pendant que Nevaeh se remplissait une deuxième assiette. Elle avait eu le temps de terminer le contenu de la première et il était maintenant temps de changer de saveur. Passer du salé au sucré. Sa dent sucrée réclamait les petits biscuits posés dans le coin du buffet. Elle regarda la sélection de vin et d’alcool considérant se prendre un verre pour accompagner ses desserts, mais elle chassa l’idée de son esprit. Elle avait déjà bu du champagne quelques heures plus tôt, elle ne voulait pas ingérer plus d’alcool. Elle devait rester sur ses gardes même pendant le festival. Surtout pendant les festivals.
Elle reprit sa place et entama son biscuit. Pendant qu’elle mangeait son dessert, elle pensa au prochain endroit à visiter. Elle pouvait peut-être aller aux forges. Il devait sûrement y avoir quelques enchanteurs à qui elle pourrait parler. Ce quartier était rempli d’inventeurs, d’ingénieurs et de forgerons. Là, elle trouverait sans doute quelqu’un qui pourrait l’aider avec le projet qu’elle avait en tête. Elle savait qu’il existait des moyens pour augmenter l’utilité de son pouvoir et elle avait longuement réfléchi à ce sujet. Elle avait même fait quelques croquis dans son carnet pour être certaine d’être prête lorsqu’elle rencontrerait une personne douée dans ce domaine. Elle doutait simplement qu’elle allait trouver quelqu’un en mangeant ses sucreries. Biscuits en premier, ingénieur ensuite.
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Image de profil : Succès : Cristaux : 1916MESSAGES : 457COULEUR : #66cc00Almassar HeckelCitoyen
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Sia semble totalement ailleurs durant cette traversée de la foule de plus en plus épaisse. Sio tente de la faire sortir de sa léthargie, difficilement. Le sourcil de l'enchanteur s'arque, essayant de deviner ce qui peut bien causer un tel trouble chez la forgeronne. Mais rien n'y fait, impossible de savoir ce qui lui cause un tel chagrin. Finalement les deux sœurs semblent trouver quelque chose pour s'occuper ensuite, alors que la tente de la garde devient visible, ilot de calme au milieu de cette masse d'humains sans fin. Almassar n'avait nulle idée que le Solstice était si populaire dans la Forteresse, même si c'était prévisible. La petite troupe s'approche, joue un peu des coudes pour arriver jusqu’à l'un des gardes de faction, surveillant la foule d'un œil mi consciencieux et mi las, alors qu'il préférerait clairement faire la fête avec ses concitoyens plutôt que de devoir les surveiller tel un chien de berger. Et quand enfin il remarque le petit attroupement qui arrive à son niveau, il hausse la voix.
-"Bonjour Citoyens, que puis-je pour vous ?"
L'homme observe les deux sœurs, la cadette tentant de re monter le moral de l'ainé. L'hybride, que l'enfant chevauche pour son plus grand plaisir, mais semblant encore plus heureux à l'idée de pouvoir retrouver ses parents. A contrecœur, il vient prendre la parole, pas du tout habitué à gérer ce genre d'affaires incluant des enfants perdus. Mais bon, il y'a bien un début et une première fois à tout.
-"Nous avons retrouvés cet enfant qui s'est perdu et qui est à la recherche de ses parents, nous avons pensés que vous sauriez surement mieux vous occuper de ce cas que nous..."
Ce dernier, entendant que l'on parle de lui, fait un dernier câlin à Adam avant de lentement descendre et s'approcher du soldat, reconnaissant l'uniforme. Séchant ses larmes du revers de sa manche, il explique d'une voix fébrile.
-"J'étais dans la grande rue, et j'ai perdu mes parents dans la foule, et depuis je n'arrive plus à les retrouver..."
Le garde soupire, et se penche pour attraper l'enfant pour le hisser contre lui, l'observant quelques secondes avant de se détourner tout en parlant au groupe.
-"Ne t'en fais pas mon petit, on va les retrouver tes parents. Et merci à vous de nous l'avoir ramené."
Le soldat rentre dans la tente et commence la longue tâche de retrouver des parents perdus au milieu d'une telle foule, laissant le quatuor ainsi. Emporté par l'euphorie du moment, Almassar attrape Sia par les épaules pour l'enserrer quelques secondes dans ses bras, sentant son moral au plus bas en ce jour de fête.
-"Hauts les cœurs, c'est le Solstice après tout ! Je suis sur qu'on peut trouver quelque chose pour te remonter le moral !"
Puis il se souvient de qui elle est. Qu'il est soudainement très proche d'elle physiquement et il la relâche, rougissant légèrement de son élan précédent, bégayant presque alors qu'il reprend.
-"Ex... Excuse moi, je me suis laissé emporter par l'euphorie de la journée... Alors, vous voulez faire quoi maintenant que nous sommes tranquilles ? Retourner voir les forges, ou explorer les autres mystères des différents quartiers ?"
A vrai dire lui même n'a aucune réelle préférence, préférant largement se laisser porter par les autres. C'est l'occasion parfaite de découvrir des choses qu'il ne ferait pas volontairement de lui même, après tout.
-"Bonjour Citoyens, que puis-je pour vous ?"
L'homme observe les deux sœurs, la cadette tentant de re monter le moral de l'ainé. L'hybride, que l'enfant chevauche pour son plus grand plaisir, mais semblant encore plus heureux à l'idée de pouvoir retrouver ses parents. A contrecœur, il vient prendre la parole, pas du tout habitué à gérer ce genre d'affaires incluant des enfants perdus. Mais bon, il y'a bien un début et une première fois à tout.
-"Nous avons retrouvés cet enfant qui s'est perdu et qui est à la recherche de ses parents, nous avons pensés que vous sauriez surement mieux vous occuper de ce cas que nous..."
Ce dernier, entendant que l'on parle de lui, fait un dernier câlin à Adam avant de lentement descendre et s'approcher du soldat, reconnaissant l'uniforme. Séchant ses larmes du revers de sa manche, il explique d'une voix fébrile.
-"J'étais dans la grande rue, et j'ai perdu mes parents dans la foule, et depuis je n'arrive plus à les retrouver..."
Le garde soupire, et se penche pour attraper l'enfant pour le hisser contre lui, l'observant quelques secondes avant de se détourner tout en parlant au groupe.
-"Ne t'en fais pas mon petit, on va les retrouver tes parents. Et merci à vous de nous l'avoir ramené."
Le soldat rentre dans la tente et commence la longue tâche de retrouver des parents perdus au milieu d'une telle foule, laissant le quatuor ainsi. Emporté par l'euphorie du moment, Almassar attrape Sia par les épaules pour l'enserrer quelques secondes dans ses bras, sentant son moral au plus bas en ce jour de fête.
-"Hauts les cœurs, c'est le Solstice après tout ! Je suis sur qu'on peut trouver quelque chose pour te remonter le moral !"
Puis il se souvient de qui elle est. Qu'il est soudainement très proche d'elle physiquement et il la relâche, rougissant légèrement de son élan précédent, bégayant presque alors qu'il reprend.
-"Ex... Excuse moi, je me suis laissé emporter par l'euphorie de la journée... Alors, vous voulez faire quoi maintenant que nous sommes tranquilles ? Retourner voir les forges, ou explorer les autres mystères des différents quartiers ?"
A vrai dire lui même n'a aucune réelle préférence, préférant largement se laisser porter par les autres. C'est l'occasion parfaite de découvrir des choses qu'il ne ferait pas volontairement de lui même, après tout.
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Succès : Cristaux : 2078MESSAGES : 324COULEUR : #ff9933Cassandra HeydellNoble
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Cassandra entre dans le labyrinthe après avoir fait la queue quelques minutes, et entre-temps elle a perdu son garde des yeux. En se détournant, elle n’arrive plus à le capter du regard. Où est-il passé parmi tous ces passants ? Elle commence à paniquer, elle a fait preuve de trop de hâte ou de témérité en continuant son chemin sans faire attention à sa suite. Heureusement, tournant en rond dans la glace, n’osant aller plus loin sur le chemin principal, elle repère le manteau de cuir épais de l’aventurier. Le garde de haute stature a une allure charismatique au milieu de la foule. Voulait-il la laisser découvrir les différentes traverses pour ne pas l’influencer dans son choix ?
Elle revient vers lui, celui-ci marchant de même vers elle, sans doute pour lui raconter une autre histoire sur la forteresse et le festival du solstice. Quand leurs bottes se rejoignent dans la neige, une voix lui paraissant familière, les salue avec assurance.
- Ma Dame, Sir.
- Ah, Lieutenant Anilnam. Ravie de vous retrouver. Voulez-vous nous accompagner avec Dame Heydell. Nous étions justement en train de grimper pour là-haut.
- Bonsoir Lieutenant Anilnam, j’espère que vous vous portez bien. C’est une étrange coïncidence de vous retrouver ce soir à la Forteresse. Je pense que vous reconnaissez Sir Valérian qui m’accompagne lors de cette sortie non officielle.
Cassandra présente son guide à Bridget Anilnam et baisse sa capuche pour confirmer son identité. Elle semble peu inconnue à des personnes qui jettent des œillades discrètes vers eux depuis quelques instants. Ils doivent se demander où ils ont déjà pu voir cette tête… Les articles dans la presse ont-ils diffusé son portrait auprès des citoyens du Royaume ?
- Ma Dame, ça serait un plaisir de vous accompagner. Deux gardes avertis seront toujours mieux pour vous servir.
Cassandra et Valérian acceptent le service proposé avec délicatesse par la lieutenante. Ce dernier appuie son avis car il n’est pas rassuré, malgré toute la connaissance qu’il a du labyrinthe et de la cité.
- Nous sommes un soir de solstice, mais il peut arriver beaucoup de choses n’importe quel soir pour une femme importante telle que vous, Madame La Ministre.
Le familier de la seconde protectrice de Cassandra est le quatrième membre de cette escouade formée dans le hasard de la nuit.
- Voici Lucy, mon catosorus. Vous pouvez la toucher si vous le souhaitez. Elle est très gentille. Elle n’est pas encore adulte mais elle fait déjà aussi bien que ses aînés ! Elle fera de grandes choses au Blizzard.
La ministre s’aventure tranquillement près de la bête pour frôler son pelage. C’est une sorte de salutation entre personnes de qualité. Elle est impressionnante et elle n’ose la défier de la main davantage.
- Je m’excuse d’avance pour ma tenue. Je suis en civile, je reprends mes fonctions dans deux heures. Je voulais profiter des festivités avant de prendre mon quart mais j’ai tout ce qu’il faut ici.
- Je crois que que j’ai eu la même idée que vous, j’ai quitté mon équipe pour partir dehors et Valérian a bien fait de me rattraper.
- Oui, vous ne me croirez pas Lieutenante Anilnam, si je vous dis que Dame Heydell comptait partir au festival du solstice non accompagnée, et elle souhaitait sans doute s’aventurer dans le cœur du labyrinthe sans escorte, un monstre à affronter à plusieurs… Il est faillible Madame La Ministre, je ne doute pas de votre esprit malin, ou de votre courage…. Ou simplement de votre sens de l’orientation pour prendre à vous seule les bonnes décisions. Mais dans les couloirs qui se ressemblent tous, au milieu d’une blancheur recouvrant toute la surface, il faut garder le calme, le sang-froid, et surtout éviter les mauvaises rencontres !
- Je réalise que j’étais trop pressée et que vous avez tous deux raison. Je vous suis, je vous laisse prendre les devants, je vais redevenir raisonnable. Nous allons partager ce temps de divertissement ensemble, nous en avons tous besoin, l’hiver est dur.
- Lucy allons-y. Place toi devant pour assurer le passage.
Ses trois compagnons la protégeant, Cassandra se sent détendue alors qu’ils continuent le tracé de l’embranchement principal. Elle ne voit pas grand-chose à part le ciel sombre, dans lequel filtrent quelques rayons de couleur binaire dans le fond. Les remparts de glace sont si hauts entre les différents chemins, qu’ils entendent les échos des voix des autres voyageurs, mais leurs ombres sont floues à travers la paroi. Elle voudrait sortir un objet magique pour éclairer devant eux mais cherche dans sa sacoche, sans mettre la main sur quoi que ce soit qui puisse les aider. Elle ne pourra jamais se perdre avec Lucy les devançant. La compagnie ne pouvait trouver meilleur atout pour résoudre les énigmes posées par le Sphinx qui a imaginé le plan de son royaume complexe.
L’animal s’arrête au détour d’un dilemme. Le chemin principal se divise en trois nouveaux couloirs. L’ouest, le nord et l’est, que choisir ? Cassandra opte pour l’ouest, car elle pense à l’ile de l’archipel et ses souvenirs qui lui manquent. Peut-être trouveront-ils une plage de sable fin arrivés à destination ?
- Etes-vous d’accord pour que je choisisse pour cette première fois ? La fois prochaine, cela sera au tour de quelqu’un d’autre ? Peut-être à Lucy ?
Une bourrasque fraiche arrive sur les épaules de Cassandra et la fait trembler de tout son corps. Des petites piques scintillantes et froides lui touchent la peau du visage. Sans s’en rendre compte, ses cheveux doivent déjà être recouverts de petites particules dorées.
- La neige ! Une fois qu’elle tombe, elle ne veut plus s’arrêter…, prévient Valérian, ses mèches grises parsemées de flocons des aurores.
Elle revient vers lui, celui-ci marchant de même vers elle, sans doute pour lui raconter une autre histoire sur la forteresse et le festival du solstice. Quand leurs bottes se rejoignent dans la neige, une voix lui paraissant familière, les salue avec assurance.
- Ma Dame, Sir.
- Ah, Lieutenant Anilnam. Ravie de vous retrouver. Voulez-vous nous accompagner avec Dame Heydell. Nous étions justement en train de grimper pour là-haut.
- Bonsoir Lieutenant Anilnam, j’espère que vous vous portez bien. C’est une étrange coïncidence de vous retrouver ce soir à la Forteresse. Je pense que vous reconnaissez Sir Valérian qui m’accompagne lors de cette sortie non officielle.
Cassandra présente son guide à Bridget Anilnam et baisse sa capuche pour confirmer son identité. Elle semble peu inconnue à des personnes qui jettent des œillades discrètes vers eux depuis quelques instants. Ils doivent se demander où ils ont déjà pu voir cette tête… Les articles dans la presse ont-ils diffusé son portrait auprès des citoyens du Royaume ?
- Ma Dame, ça serait un plaisir de vous accompagner. Deux gardes avertis seront toujours mieux pour vous servir.
Cassandra et Valérian acceptent le service proposé avec délicatesse par la lieutenante. Ce dernier appuie son avis car il n’est pas rassuré, malgré toute la connaissance qu’il a du labyrinthe et de la cité.
- Nous sommes un soir de solstice, mais il peut arriver beaucoup de choses n’importe quel soir pour une femme importante telle que vous, Madame La Ministre.
Le familier de la seconde protectrice de Cassandra est le quatrième membre de cette escouade formée dans le hasard de la nuit.
- Voici Lucy, mon catosorus. Vous pouvez la toucher si vous le souhaitez. Elle est très gentille. Elle n’est pas encore adulte mais elle fait déjà aussi bien que ses aînés ! Elle fera de grandes choses au Blizzard.
La ministre s’aventure tranquillement près de la bête pour frôler son pelage. C’est une sorte de salutation entre personnes de qualité. Elle est impressionnante et elle n’ose la défier de la main davantage.
- Je m’excuse d’avance pour ma tenue. Je suis en civile, je reprends mes fonctions dans deux heures. Je voulais profiter des festivités avant de prendre mon quart mais j’ai tout ce qu’il faut ici.
- Je crois que que j’ai eu la même idée que vous, j’ai quitté mon équipe pour partir dehors et Valérian a bien fait de me rattraper.
- Oui, vous ne me croirez pas Lieutenante Anilnam, si je vous dis que Dame Heydell comptait partir au festival du solstice non accompagnée, et elle souhaitait sans doute s’aventurer dans le cœur du labyrinthe sans escorte, un monstre à affronter à plusieurs… Il est faillible Madame La Ministre, je ne doute pas de votre esprit malin, ou de votre courage…. Ou simplement de votre sens de l’orientation pour prendre à vous seule les bonnes décisions. Mais dans les couloirs qui se ressemblent tous, au milieu d’une blancheur recouvrant toute la surface, il faut garder le calme, le sang-froid, et surtout éviter les mauvaises rencontres !
- Je réalise que j’étais trop pressée et que vous avez tous deux raison. Je vous suis, je vous laisse prendre les devants, je vais redevenir raisonnable. Nous allons partager ce temps de divertissement ensemble, nous en avons tous besoin, l’hiver est dur.
- Lucy allons-y. Place toi devant pour assurer le passage.
Ses trois compagnons la protégeant, Cassandra se sent détendue alors qu’ils continuent le tracé de l’embranchement principal. Elle ne voit pas grand-chose à part le ciel sombre, dans lequel filtrent quelques rayons de couleur binaire dans le fond. Les remparts de glace sont si hauts entre les différents chemins, qu’ils entendent les échos des voix des autres voyageurs, mais leurs ombres sont floues à travers la paroi. Elle voudrait sortir un objet magique pour éclairer devant eux mais cherche dans sa sacoche, sans mettre la main sur quoi que ce soit qui puisse les aider. Elle ne pourra jamais se perdre avec Lucy les devançant. La compagnie ne pouvait trouver meilleur atout pour résoudre les énigmes posées par le Sphinx qui a imaginé le plan de son royaume complexe.
L’animal s’arrête au détour d’un dilemme. Le chemin principal se divise en trois nouveaux couloirs. L’ouest, le nord et l’est, que choisir ? Cassandra opte pour l’ouest, car elle pense à l’ile de l’archipel et ses souvenirs qui lui manquent. Peut-être trouveront-ils une plage de sable fin arrivés à destination ?
- Etes-vous d’accord pour que je choisisse pour cette première fois ? La fois prochaine, cela sera au tour de quelqu’un d’autre ? Peut-être à Lucy ?
Une bourrasque fraiche arrive sur les épaules de Cassandra et la fait trembler de tout son corps. Des petites piques scintillantes et froides lui touchent la peau du visage. Sans s’en rendre compte, ses cheveux doivent déjà être recouverts de petites particules dorées.
- La neige ! Une fois qu’elle tombe, elle ne veut plus s’arrêter…, prévient Valérian, ses mèches grises parsemées de flocons des aurores.
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Succès : Cristaux : 1785MESSAGES : 91COULEUR : #Jaina StonebridgeLa passe-muraille
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Elle n’avait pas réellement porté attention sur le visage de son compagnon lorsqu’elle s’était servi de son tatouage de rangement ni même lorsqu’elle avait fouillé dans son sac. Pour elle c’était tellement devenu naturel que ça devait l’être pour tout le monde. Après tout, qui ne connaissait pas les sacs sans fond ou tout ce qui était tatouage magique qui pouvait cacher bien de la puissance pour certain. Elle-même en possédait quelques-uns dans son dos, mais bien qu’ils fussent jolis, il permettait à sa magie d’être amélioré.
Enfin, elle lui avait simplement tendu la carte et avait souri à la manière dont il s’était installé sur le loup qui ne semblait pas sa plaindre. Pour lui, c’était comme s’il était en train de se faire masser bien que la pression était plutôt minime.
« Ça peut dépendre en vrai. Le métier est plutôt polyvalent, certains sont spécialisés dans la récolte ou même la chasse. On peut être amené à faire des escortes ou bien même de l’exploration de lieu. Cela dépend toujours de ce qu’il y a d’offert en terme de quête. Pour ma part, je n’ai pas vraiment de spécialité. J’essaie simplement de prendre des quêtes qui aideront des citoyens dont la vie est menacée. »
Même si elle n’était plus garde et maintenant aventurière, elle ressentait toujours cette urgence d’aider autrui. Bien qu’elle n’entre plus en contact avec les civils directement, au moins elle pouvait avoir un impact indirect sur eux.
« Donc tu peux t’imaginer que je suis capable d’affronter les dangers… »
Plutôt curieuse de ce qu’il faisait, Jaina se redressa doucement pour leurrer sur la carte et l’observa faire jusqu’à ce qu’il ait terminé, ou du moins seulement les tracés. Elle n’avait pas fait attention au petit dessin et c’est seulement lorsqu’il le pointa qu’elle le vit.
« Oh! Mais c’est adorable!
- Cobalt pas manger soot. Pas savoir quoi c’est.
- C’est un petit animal! Dit-elle à l’intention du loup avant de regarder Frey. Ne t’inquiète pas, je me suis toujours occupée de préparer ses repas. »
Prenant la carte, elle parcourut les chemins de ses yeux cherchant à savoir si elle n’était pas déjà près de l’un de ses endroits sinon ce n’était pas bien grave de toute façon. Son but était de découvrir de nouvelles choses et de nouveaux décors!
« Merci, dit-elle alors qu’elle repliait la carte avec délicatesse. Tu dessines souvent les créatures que tu rencontres? »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1180MESSAGES : 1059COULEUR : #0000ccFrey An AmhranAllez viens en randonnée, on est bien
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De ce que lui disait Jaina, les aventuriers avaient l'air d'être constitués d'une troupe hétéroclites de talents. Peut-être pourrait-il aller fouiner de ce côté-ci un jour, ne serait-ce que pour aller voir. Une partie de lui était sceptique. Il avait du mal à imaginer une vie où il faisait ce qu'il savait faire mais sans décider de lui même quand, où et quoi. Et de ce qu'il en devinait, elle devait probablement savoir se battre un minimum. En même temps, dans la mesure ou elle avait pour compagnon un loup géant pour protecteur, comment ne pas voir la petite troupe comme dangereuse si elle le décidait ?
Jaina semblait contente, c'était le principal. Frey souria bêtement en réponse à sa réaction, toujours content de faire plaisir aux autres. Il ne voyait personne la plupart du temps alors avoir des contacts avec d'autres être doués de parole n'était pas un mal pour son moral.
C'était un mensonge, il n'écrivait même pas du tout. Parfois il faisait comme avec Jaina pour noter des trucs sur une carte pour des lieux que vraiment il ne connaissait pas, mais il retenait presque tout de mémoire autrement et ce qu'il annotait étaient des symboles qui n'avaient de sens que pour lui : des petites étoiles, des flèches, des ronds moches...
Frey ignorait probablement qu'il avait un talent latent pour le dessin des choses réalistes, à force de les avoir fréquentées et d'avoir observé les éléments de la nature dans leurs moindres détails. Néanmoins, il avait un peu de cette philosophie qui lui intimait de profiter des choses sur l'instant présent, d'apprendre par l'expérience plus que par les poussiéreux manuscrits que certains rédigeaient. Il changerait sûrement d'opinion s'il pouvait les déchiffrer et les lire.
Il était un peu intrigué par la chose qui était une surprise pour lui. C'était vraiment un gros pépère s'il se faisait apporter ses gamelles chaque jour.
Cette dernière phrase était adressée à Jaina. Quelle quantité de viande mangeait un lugnipus ? Il n'osait même pas imaginer. Les jours de neige, trouver de quoi nourrir un loup géant devait être une sacrée colique, mais il raisonnait sûrement trop d'un point de vue de forestier ou de chasseur que de citadin.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1173MESSAGES : 340COULEUR : #7895A3Bridget AlnilnamLieutenant Grognon
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Valérian était comme à son habitude, beaucoup trop bavard. J’échappe de peu un regard désapprobateur envers la ministre quand elle souhaite vagabonder seule dans une ville en plein festival. C’était bien le pire moment pour faire ça avec tout le monde qui était dans les rues. Il y avait de nombreux postes de garde un peu partout dans la ville pour porter assistance à toute personne qui le souhaite. De nombreux enfants ont égaré leurs parents, la plupart du temps. Un accueil central a été placé et les parents savent alors où récupérer leurs progénitures si nécessaires. Mais une ministre, personne ne va nous la ramener, c’était certain !
On rentre dans le labyrinthe, on peut voir les étoiles qui éclairent la nuit sombre. Ca nous évite les mauvaises surprises comme les fameux jours de neige de Forteresse. Se retrouver coincer dans un refuge car il avait neigé plus d’un mètre de neige dans la nuit. J’ai connu et je ne souhaite pas renouveler l’expérience de si tôt.
- Si vous avez froid, Ma Dame. N’hésitez pas à nous le dire, il ne faudrait pas que vous tombiez malade pour cette fin d’année.
J’étais chaudement habillée puis habituée de toute façon à ses températures, je craignais moins le froid que certains citadins. Je ne voudrais pas que la Ministre se retrouve sous sa couette des jours durant quand elle a attrapé froid sous ma bonne garde.
Nous prenons la direction de l’Ouest, c’était un bon choix. Je ne connaissais pas la solution de ce labyrinthe mais Lucy était contente de ce nouveau jeu.
- Nous pouvons faire ça, Lucy adore pister.
Peut-être qu’elle trouvera l'arrivée plus facilement que nous mais voilà qu’elle prend donc l’ouest comme indiqué par Cassandra. La neige redouble d’ardeur et je sers machinalement mon écharpe. Les parois hautes étaient impressionnantes et je préviens Lucy télépathiquement de choisir des couloirs larges de préférence. Si on pouvait éviter de se faire avoir dans une embuscade dans un endroit restreint, ça ferait moins de travail pour Valérian et moi.
- Sir Valérian, comment allez-vous depuis tout ce temps ? Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas croisé à la Caserne.
- C’est vrai. Beaucoup à faire avec le Gouverneur surtout avec le nouveau. Tout remettre en place, la sécurité et j’en passe. Puis pour préparer ce solstice, beaucoup d’invités sont venus à Forteresse pour parler affaires. La garde rapprochée avait donc beaucoup de travail. Puis c’est toujours intéressant d’accompagner et protéger des dames comme vous Dame Heydell.
Il fit une légère courbette de son cru avec son sourire charmant. C’était son point fort à l’homme. Il parlait bien, présentait bien et savait mettre à l’aise tout le monde.
- Mais bien entendu, nous sommes en service, Lieutenante. Nous ne sommes pas là que pour profiter des festivités !
- Bien sûr. Faisons découvrir à Madame la Ministre, notre belle ville. Ce n’est pas la Capitale mais nous avons de belles choses.
- Des sources chaudes !
- Effectivement mais pas que. Demandez un jour au Capitaine Brive de vous faire visiter le génie du Blizzard. De nombreuses inventions sortent des ateliers, comme ses fameux ballons du désert. Ils se sont améliorés depuis !
Fait à la hâte, certains ont eu quelques avaries mais maintenant, ils étaient parfaitement opérationnels. Au prochain embranchement, Lucy décide de prendre aussi l’ouest. Le couloir était plus large que les autres. Le suivant, je pris l’initiative de continuer tout droit puis Valérian fit de même au prochain. Tout se passait relativement bien quand une boule de neige finit dans la tête de la ministre. Je tourne aussitôt la tête vers l’individu, un jeune enfant. Machinalement, je m’apprête à sortir mes armes///
Image de profil : Succès : Cristaux : 1210MESSAGES : 729COULEUR : #Calixte Alkh'eirDamoiseau
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Du côté d'Apolline
Apolline roulait joyeusement sur les pavés enneigés de la Forteresse. Malgré les flocons saupoudrant de manière continue les allées dans un ballet rafraichissant la fine couche givrée les nappant de blanc, certaines parcelles malmenées par les bottes des badauds et les coussinets ou sabots de leurs familiers s’étaient inéluctablement teintées de gris. Voire, à l’angle des tavernes, de jaune. Cela ne dérangeait guère la trousse de cuir qui poursuivait sa course à vive allure, zigzagant habilement entre les jambes de la foule, toujours à la poursuite de Marguerite Sainte-Publication. Certainement n’était-ce pas là, ni de près ni de loin, le véritable nom de la femme fuyant ardemment sa languette loquace, mais comme pour la plupart des sujets, Apolline se fichait royalement de l’exactitude de cette notion. Pire, elle se complaisait terriblement dans cette réalité fabulée qu’elle réinventait à chaque tour de sa circonférence tannée.
Or donc, MSP l’avait guidée depuis la Grande Bibliothèque du Village Perché jusqu’aux pavés montagnards de la cité septentrionale, et l’âme artificielle n’avait même pas eu à dégainer le second pass d’accès aux portails de téléportation de Calixte pour suivre la fugitive, profitant de la gratuité opportune offerte à l’occasion des festivités du Solstice. Peut-être, quand elle aurait terminé son affaire, exploiterait-elle à nouveau cette possibilité pour faire un tour à la Capitale. Assurément croiserait-elle là-bas tout un tas de connaissances et tout un tas d’amusements. Et de potins. Au diapason de son possesseur officiel, l’âme artificielle était friande de rumeurs, mais aussi une commère émérite. Les deux tiers de celles circulant au Bastion – voire en Aryon – devaient être issues de sa fermeture-éclair.
- MARGUERIIIIIITE !! hurla-t-elle avec enthousiasme à la vieille dame qui s’évanouissait derrières d’imposantes machines d’exposition après un regard paniqué par-dessus son épaule.
C’est qu’elle était véloce, la grand-mère ! Mais Apolline n’avait pas peur de ces conquêtes en devenir qui se faisaient ardemment désirées, et elle pressa la cadence. Ici et là, des nuages de vapeur s’élevaient de grillages comme de l’antre des structures métalliques, gênant quelque peu sa vue, et au terme d’une poignée de secondes supplémentaires, la petite trousse dut se rendre à l’évidence que MSP l’avait belle et bien semée. Pour l’heure, du moins.
Effectuant un dérapage serré, évitant les étincelles perdues d’un métal travaillé en fusion non loin de là, écoutant distraitement l’écho des conversations dont celle où un étrange rouquin cherchait à travailler bénévolement – visiblement seule la tristesse de sa solitude l’attendait chez lui – l’âme artificielle s’aventura au-delà de la Forge Vapeur où il ne lui semblait plus percevoir sa cible – ce qui était, en réalité, un choix peu logique car les sens de la trousse étaient forts limités – pour gagner l’esplanade du Dernier banquet avant la fin de l’année, et interpeller la première personne passant à portée de sa languette inquisitrice.
En l’occurrence, une jeune femme à l’air quelque peu fatigué – voire maladivement préoccupé – sous une couronne de mèches dorées rassemblées en une tresse. L’émeraude de son regard était terne, ravivé épisodiquement par les lueurs festives alentour et le contenu de son assiette qui devait la satisfaire. En même temps, Apolline savait que Calixte avait une appétence particulière pour le sucré lorsque son moral était au plus bas, et si elle devait en juger aux desserts présents devant la jeune femme, certainement avait-elle là de quoi s’alléger quelque peu l’esprit.
- Hé mam’zelle ! s’écria la trousse par-dessus le brouhaha ambiant. Je cherche Marguerite : taille moyenne, cheveux gris sévèrement tirés, le visage formidablement ridé par des années visiblement jouasses à la Grande Bibliothèque, fuyant comme le fenrir la prochaine pépite de ses sévères rayons ; t’l’as pas vue passer ? Et aussi : t’as un numéro cristallique ?
Apolline roulait joyeusement sur les pavés enneigés de la Forteresse. Malgré les flocons saupoudrant de manière continue les allées dans un ballet rafraichissant la fine couche givrée les nappant de blanc, certaines parcelles malmenées par les bottes des badauds et les coussinets ou sabots de leurs familiers s’étaient inéluctablement teintées de gris. Voire, à l’angle des tavernes, de jaune. Cela ne dérangeait guère la trousse de cuir qui poursuivait sa course à vive allure, zigzagant habilement entre les jambes de la foule, toujours à la poursuite de Marguerite Sainte-Publication. Certainement n’était-ce pas là, ni de près ni de loin, le véritable nom de la femme fuyant ardemment sa languette loquace, mais comme pour la plupart des sujets, Apolline se fichait royalement de l’exactitude de cette notion. Pire, elle se complaisait terriblement dans cette réalité fabulée qu’elle réinventait à chaque tour de sa circonférence tannée.
Or donc, MSP l’avait guidée depuis la Grande Bibliothèque du Village Perché jusqu’aux pavés montagnards de la cité septentrionale, et l’âme artificielle n’avait même pas eu à dégainer le second pass d’accès aux portails de téléportation de Calixte pour suivre la fugitive, profitant de la gratuité opportune offerte à l’occasion des festivités du Solstice. Peut-être, quand elle aurait terminé son affaire, exploiterait-elle à nouveau cette possibilité pour faire un tour à la Capitale. Assurément croiserait-elle là-bas tout un tas de connaissances et tout un tas d’amusements. Et de potins. Au diapason de son possesseur officiel, l’âme artificielle était friande de rumeurs, mais aussi une commère émérite. Les deux tiers de celles circulant au Bastion – voire en Aryon – devaient être issues de sa fermeture-éclair.
- MARGUERIIIIIITE !! hurla-t-elle avec enthousiasme à la vieille dame qui s’évanouissait derrières d’imposantes machines d’exposition après un regard paniqué par-dessus son épaule.
C’est qu’elle était véloce, la grand-mère ! Mais Apolline n’avait pas peur de ces conquêtes en devenir qui se faisaient ardemment désirées, et elle pressa la cadence. Ici et là, des nuages de vapeur s’élevaient de grillages comme de l’antre des structures métalliques, gênant quelque peu sa vue, et au terme d’une poignée de secondes supplémentaires, la petite trousse dut se rendre à l’évidence que MSP l’avait belle et bien semée. Pour l’heure, du moins.
Effectuant un dérapage serré, évitant les étincelles perdues d’un métal travaillé en fusion non loin de là, écoutant distraitement l’écho des conversations dont celle où un étrange rouquin cherchait à travailler bénévolement – visiblement seule la tristesse de sa solitude l’attendait chez lui – l’âme artificielle s’aventura au-delà de la Forge Vapeur où il ne lui semblait plus percevoir sa cible – ce qui était, en réalité, un choix peu logique car les sens de la trousse étaient forts limités – pour gagner l’esplanade du Dernier banquet avant la fin de l’année, et interpeller la première personne passant à portée de sa languette inquisitrice.
En l’occurrence, une jeune femme à l’air quelque peu fatigué – voire maladivement préoccupé – sous une couronne de mèches dorées rassemblées en une tresse. L’émeraude de son regard était terne, ravivé épisodiquement par les lueurs festives alentour et le contenu de son assiette qui devait la satisfaire. En même temps, Apolline savait que Calixte avait une appétence particulière pour le sucré lorsque son moral était au plus bas, et si elle devait en juger aux desserts présents devant la jeune femme, certainement avait-elle là de quoi s’alléger quelque peu l’esprit.
- Hé mam’zelle ! s’écria la trousse par-dessus le brouhaha ambiant. Je cherche Marguerite : taille moyenne, cheveux gris sévèrement tirés, le visage formidablement ridé par des années visiblement jouasses à la Grande Bibliothèque, fuyant comme le fenrir la prochaine pépite de ses sévères rayons ; t’l’as pas vue passer ? Et aussi : t’as un numéro cristallique ?
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Cristaux : 1006MESSAGES : 1697COULEUR : #006666Sia ZmeïShe's single now :mus:
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Nous atteignons rapidement la tente de garde. L’officier en place semble un peu las, comme si c’était le dixième cas d’enfant perdu de la journée. Ça l’était peut-être. Almassar semble prendre les devants pour expliquer notre situation. Nous nous retrouvons rapidement avec une personne en moins à gérer, ce qui n’est pas plus mal. Nous ne sommes clairement pas aptes à gérer un enfant dans cette équipe. Au moins, Adam ne se retrouve plus à servir de monture improvisée, et il peut maintenant retrouver sa forme humaine quand bon lui semblera.
Avant que notre petite troupe ne retourne à ses activités festives, je me retrouve subitement enserrée par l’enchanteur. Je ne comprends pas ce qui se passe, ni pourquoi je reçois ainsi un câlin. C’est une sacrée surprise pour moi. Je cligne un peu de l’œil alors que l’homme me relâche, rougissant légèrement. Il semble penser que je n’ai pas le moral, alors que ça va. Certes, je m’en veux d’avoir abandonné Lyle alors que je voulais passer cette journée avec lui... mais je me retrouve avec des amis et ma sœur. Une perte qui m’a permis de belles retrouvailles, et j’en suis contente. Je souris alors à l’homme, essayant de ne pas relever pour le moment cette étrange embrassade qui semble le gêner.
« Hmm. Il parait qu’il y a un labyrinthe de glace qui est amusant à faire pendant un jour de neige comme aujourd’hui. On peut aussi retourner manger... »
J’observe un peu la composition de notre petite équipe. Une forgeronne et son assistante, un armurier et un enchanteur passionné d’inventions. Je ne pense pas que le labyrinthe soit la meilleure activité pour notre petite troupe. Les étoiles ne sont pas encore visibles dans le ciel, alors nous avons encore du temps devant nous.
« Sinon, la forge vapeur, c'est toujours sympa. Et je pense que ça peut plaire à tout le monde... »
Je vois alors ma sœur faire légèrement la moue. Je réfléchis alors à un moyen d’égayer son humeur. Elle n’arrête pas de répéter qu’elle n’aime pas la forge, mais pourtant elle ne peut pas cacher à quel point elle aime forger avec moi. Elle doit être dans cette difficile période où l’on se demande ce qu’on va faire de sa vie.
« On peut profiter des forges pendant que le monde se rue vers la nourriture. Et quand ça se désemplira un peu, on ira voir si on peut profiter de la nouvelle tournée du buffet ! »
Avant que notre petite troupe ne retourne à ses activités festives, je me retrouve subitement enserrée par l’enchanteur. Je ne comprends pas ce qui se passe, ni pourquoi je reçois ainsi un câlin. C’est une sacrée surprise pour moi. Je cligne un peu de l’œil alors que l’homme me relâche, rougissant légèrement. Il semble penser que je n’ai pas le moral, alors que ça va. Certes, je m’en veux d’avoir abandonné Lyle alors que je voulais passer cette journée avec lui... mais je me retrouve avec des amis et ma sœur. Une perte qui m’a permis de belles retrouvailles, et j’en suis contente. Je souris alors à l’homme, essayant de ne pas relever pour le moment cette étrange embrassade qui semble le gêner.
« Hmm. Il parait qu’il y a un labyrinthe de glace qui est amusant à faire pendant un jour de neige comme aujourd’hui. On peut aussi retourner manger... »
J’observe un peu la composition de notre petite équipe. Une forgeronne et son assistante, un armurier et un enchanteur passionné d’inventions. Je ne pense pas que le labyrinthe soit la meilleure activité pour notre petite troupe. Les étoiles ne sont pas encore visibles dans le ciel, alors nous avons encore du temps devant nous.
« Sinon, la forge vapeur, c'est toujours sympa. Et je pense que ça peut plaire à tout le monde... »
Je vois alors ma sœur faire légèrement la moue. Je réfléchis alors à un moyen d’égayer son humeur. Elle n’arrête pas de répéter qu’elle n’aime pas la forge, mais pourtant elle ne peut pas cacher à quel point elle aime forger avec moi. Elle doit être dans cette difficile période où l’on se demande ce qu’on va faire de sa vie.
« On peut profiter des forges pendant que le monde se rue vers la nourriture. Et quand ça se désemplira un peu, on ira voir si on peut profiter de la nouvelle tournée du buffet ! »
Image de profil : Succès : Cristaux : 1318MESSAGES : 831COULEUR : #C72C48Fauve MilanChien mais pas de chasse
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Du côté de Xarope, parce que c’est important de parler un peu des gamins qui devaient accompagner leur patron du moment pour rencontrer des ingénieurs en vue d’un futur apprentissage ? L’hybride Neptuchien n’avait pas vraiment avancé sa conversation depuis le départ de Fauve. Il aurait pu, il aurait dû, mais il y a un truc de différent avec l’homme qui est venu récupérer l’aventurier. Il y avait une sorte de peur dans les yeux du maître chien qu’il n’avait pas appréciée du tout. Comment apprécier que son protecteur ait peur ?
— Petit, le pervers va bien aller, viens ici pour qu’on discute encore.
— Ce n’est pas un…
— Pervers ? Vraiment ? Tu veux vraiment me faire croire cela gamin ? Il a baisé ma cousine et bordel elle est bonne que pour coucher.
— Je… Oui… C’est un pervers, mais…
— C’est un grand garçon.
— Je sais, mais… Je m’inquiète.
— Ça ne changera rien, allez, viens voir de comment cette machine tourne avec l’aide de l’eau qui entraîne la roue dans son mécanisme et…
La suite des explications du fonctionnement d’un moulin actionné à l’aide d’une roue à eau ne sera pas mise. Beaucoup trop complexe et chiante pour la suite. Ce qui importe c’est que le gamin s’inquiète, mais tente de faire comme si tout allait bien. Un peu comme Fauve quelque part. Son parent plus ou moins d’adoption lui manque là tout de suite. Il aimerait bien, assez égoïstement qu’il soit là pour le rassurer, avec ses blagues beaufs qui lui font toujours penser à autre chose. Puis, il y a une description physique qui ressemble très vaguement à Fauve qui provient d’une trousse qui attire son attention. Il s’excuse auprès de l’ingénieur et approche.
— Heu… Ce n’est pas un homme que vous cherchez ? Parce que moi je connais un homme aux cheveux blancs et des cicatrices de partout. Juste un aventurier, pas bibliothécaire… Mais parfois il peut devenir une femme et du coup peut-être qu’il est allé à la bibliothèque…
On sait jamais, sur un malentendu c’est peut-être pour cela que Fauve était chercher sous un autre nom.
— Je croyais qu’il se fait appeler Kitty…
— Petit, le pervers va bien aller, viens ici pour qu’on discute encore.
— Ce n’est pas un…
— Pervers ? Vraiment ? Tu veux vraiment me faire croire cela gamin ? Il a baisé ma cousine et bordel elle est bonne que pour coucher.
— Je… Oui… C’est un pervers, mais…
— C’est un grand garçon.
— Je sais, mais… Je m’inquiète.
— Ça ne changera rien, allez, viens voir de comment cette machine tourne avec l’aide de l’eau qui entraîne la roue dans son mécanisme et…
La suite des explications du fonctionnement d’un moulin actionné à l’aide d’une roue à eau ne sera pas mise. Beaucoup trop complexe et chiante pour la suite. Ce qui importe c’est que le gamin s’inquiète, mais tente de faire comme si tout allait bien. Un peu comme Fauve quelque part. Son parent plus ou moins d’adoption lui manque là tout de suite. Il aimerait bien, assez égoïstement qu’il soit là pour le rassurer, avec ses blagues beaufs qui lui font toujours penser à autre chose. Puis, il y a une description physique qui ressemble très vaguement à Fauve qui provient d’une trousse qui attire son attention. Il s’excuse auprès de l’ingénieur et approche.
— Heu… Ce n’est pas un homme que vous cherchez ? Parce que moi je connais un homme aux cheveux blancs et des cicatrices de partout. Juste un aventurier, pas bibliothécaire… Mais parfois il peut devenir une femme et du coup peut-être qu’il est allé à la bibliothèque…
On sait jamais, sur un malentendu c’est peut-être pour cela que Fauve était chercher sous un autre nom.
— Je croyais qu’il se fait appeler Kitty…
Image de profil : Succès : Cristaux : 1156MESSAGES : 470COULEUR : #Nevaeh FarleyLa crème de la crème!
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Festival du Solstice : La forteresse
Alors que Nevaeh avait la bouche pleine d'un biscuit aux amandes, elle entendit quelqu'un lui parler. Son premier réflexe fut de lever les yeux. Lorsqu'une voix s'adressait à elle, en général, elle s'attendait à voir une personne. Son regard fut confus une seconde ne voyant personne, puis elle baissa les yeux s'attendant alors à voir un enfant cherchant sa mère nommée Marguerite. Elle ne s'attendait pas à voir... En fait, elle n'était pas sûre de ce qu'elle voyait. Il s'agissait d'un petit sac rond en cuir. Et elle était certaine de l'avoir entendu parler. Elle observa le sac encore quelques secondes se demandant si son biscuit était drogué ou s'il y avait quelqu'un d'autre près d'elle. Pourtant, elle était bel et bien seule et personne ne lui parlait. Enfin, autre que le sac. Il faut dire qu'elle ne rencontrait pas des objets animés à tous les jours. Une fois le choc surmonté, elle fronça les sourcils. Ce sac devait bien appartenir à quelqu'un. Elle ignora complètement les questions de l'objet et leva la tête pour voir si quelqu'un semblait chercher un objet perdu. Malheureusement, personne n'avait l'air de chercher quoi que ce soit. Elle finit par se résigner et adresser quelques mots au sac.
« Marguerite, c'est ta propriétaire ? »
Il devait sûrement y avoir une vieille femme cherchant son sac. Son dessert terminé, elle se leva et porta son assiette à un endroit désigné. Elle n'avait aucune envie d'aider l'objet. Elle n'avait pas envie de chercher à travers toute la forteresse pour retrouver cette Marguerite. Mais elle avait peur que le sac ne la laisse pas tranquille. Alors elle soupira.
« Et où l'as tu vu pour la dernière fois ? »
Pendant qu'elle sortait de la salle à manger, elle regarda autour d'elle usant de son pouvoir pour lui permettre de voir le plus de gens possible. Mais elle ne voyait personne correspondant à la description donner. Elle grogna de l'intérieur. Pourquoi aidait-elle un sac ?! Ah oui, pour s'en débarrasser. Avec un peu de chance, elle le perdrait dans la foule de gens.
Codage par Libella sur Graphiorum
Image de profil : Succès : Cristaux : 1916MESSAGES : 457COULEUR : #66cc00Leffe RubyLa Garde
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Festival du solstice
Des gens, un revenant & Leffe
”j’ai beau être une sous-merde... Jamais je ne pourrai changer certaines de ces erreurs même si Lucy m’en donnait la chance. ” Soufflas-tu dans un murmure. Oui, même si elles restaient des erreurs tu les répéterais. Tu regardas Fauve. Sans certaines de ses erreurs, il ne serait peut-être pas ton ami. Sans elles, tu n’aurais pas ta fille, ni ton fils, ni tes amis... Tu ne serais pas toi. Et au final, en pensant de cette manière il ne te restait qu’une solution : avancer pour tenter d’arranger les choses et cela même si le chemin était fastidieux. A sa question, tu ne sais pas quoi dire... Est-ce que tu aurais pu faire quelque chose avec ton état d’esprit à ce moment-là ? Tu inspiras doucement. ”je ne sais pas si j’aurai voulu faire plus d’effort... ” Mais, est-ce que cela aurait tout arrangé entre ta femme et toi ? Vous n’aviez jamais été amoureux et c’était peut-être là le problème ? Elle n’était pas heureuse avec toi. Et c’était bien pour ça que tu ne changerais jamais les grandes lignes de ton histoire car tout n’y était pas mauvais. ”J’aurai juste pu être un père plus présent.” Est-ce que ça suffisait pour sacrifier tes amis, ta vocation ? Tu fermas les yeux. Tu te secouas. Non. Ils étaient ta famille sans les liens du sang. Tu ne pourrais les oublier même pour tes enfants. Tu voulais les deux.
Tu regardes la chienne, tu viens la caresser doucement, mettant de côté tous les “et si?”. ”Soly hein ? Un bien joli prénom, il te va à ravir.”En voilà une preuve de son attachement à Solveig. Le savait-elle ? Tu gratouillas du bout des doigts la zone se trouvant derrière son oreille droite. Tu te demandes bien comment vos histoires respectives allaient se terminer. Auriez-vous le droit à une rédemption ? Tu étais persuadé qu’il la méritait. ”Je peux les voir... C’est pas facile, et leur mère complique tout, puis j’ai été absent pendant quelques mois à cause de la distance et de mon état. Je tente toujours de leur écrire mais j’suis pas le plus doué avec les mots.”
Tu continues de gratouiller Soly, tu prends quelques secondes avant de répondre à sa question. Fauve connaissait forcément certains de ton escouade. ”Au début de la saison douce dernière...” Tu inspires doucement, alors que ta gorge se serre.”Nous étions proche de la frontière pour de la surveillance quand nous avons été attaqués par une meute de cerberus mené par un Kerberus... Ils étaient trop nombreux.” Tes caresses s’arrêtent. ”Sans la potion miracle et ma carapace je ne serai plus là... Ils ont attendu quelques semaines avant de m’apprendre que j’étais le seul survivant connu... Et encore quelques semaines plus tard ma femme a décidé que c’était le bon moment pour m’annoncer qu’elle avait un amant depuis son arrivée à Forteresse... C’est ridicule, elle a attendu tout ce temps pour me le dire.” Et pourtant, tu n’avais rien ressenti au moment de son annonce. Tu n’avais même pas été en colère. Tu étais juste fatigué. ”Elle est partie à la Capitale avec les enfants et l’autre homme... Puis je suis parti aussi. Comme toi j’ai fui... Je suis allée à Grand Port.” Tu regardas ton ami. ”J’ai retrouvé nos amis... mais j’ai pas encore réussi à parler franchement avec eux. Je suis donc bien mal placé pour te faire des reproches hein...” Tu passas tes doigts dans tes boucles brunes. Qu'Est-ce que c’était déprimant tout ça...
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Succès : Cristaux : 1251MESSAGES : 58COULEUR : ##75BEDAAlmassar HeckelCitoyen
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Les opportunités sont rapidement passées en revue. Le Labyrinthe de Glace, le Buffet, ou encore les Forges Vapeur. Les zones de tir des Balistaires ne semble pas palpiter les foules. Il faut aimer le tir il faut dire. Et pourtant, Almassar se serait bien laissé tenter. Son sourire devient plus joueur, le regard brillant d'un éclat amusé. Tapotant sa lèvre en mordillant son ongle, il finit par pencher la tête aux propos de Sia.
-"Tout est intéressant. On peut même aller du coté du stand des Balistaires pour s'amuser avec quelques spécialités militaires. Mais quelque chose me dit que ça aussi, ça doit être pris d'assaut. Donc en route pour les Forges, on pourra toujours faire le point quand ça sera plus calme, tu as raison."
La partie "facile" derrière eux, vient désormais celle compliquée. Remonter une nouvelle fois la foule, laissant cet enfant aux mains des gardes qui doivent songer à une reconversion dans les garderies tant ils doivent supporter les cris durant cette journée. Et vu comme le soleil est encore haut, la nuit et la seconde partie des festivités est loin d'être sur eux. Heureusement que dans le groupe ils ont un duo plutôt borné et fourni pour enfoncer la masse et créer un passage à Adam et l'enchanteur, sinon ils auraient pu mettre plus de temps encore à traverser ces quelques rues qu'a profiter de la forge vapeur entière.
Mais les problèmes sont récompensés. En effet, à peine le pied mis dans ce quartier qui fume, assez littéralement, qu'ils sont accueillis par un spectacle des plus surprenant. Non content de simplement présenter leurs inventions, un groupe a décidé de créer un petit cortège mobile se déplaçant à travers tout le quartier, amalgame de machines capables de se déplacer de façon semi-autonome. Plusieurs ingénieurs surveillent bien sur le bon fonctionnement et déroulement de tout. Et si c'est encore plus qu'imparfait, l'enchanteur ne peut que s'émerveiller devant ce progrès en marche. Après tout, si aujourd'hui ce sont de simple pantins à vapeur, de petits animaux mécaniques, qui sait ce que l'avenir pourrait leur réserver ? Avec un sourire, il souffle entre ses lèvres.
-"Et tout ça juste avec de la vapeur... Je n'imagine même pas ce qu'il serait possible de faire en rajoutant quelques enchantements la dessus. Une fusion entre la technologie et la magie..."
Bien sur qu'il a des étoiles dans les yeux, comment pourrait-il en être autrement ? Essayant de fendre la foule, Almassar n'hésite pas à jouer un peu des coudes pour se rapprocher, ce qui ne manque pas d'arracher quelques grognements au passage...
-"Tout est intéressant. On peut même aller du coté du stand des Balistaires pour s'amuser avec quelques spécialités militaires. Mais quelque chose me dit que ça aussi, ça doit être pris d'assaut. Donc en route pour les Forges, on pourra toujours faire le point quand ça sera plus calme, tu as raison."
La partie "facile" derrière eux, vient désormais celle compliquée. Remonter une nouvelle fois la foule, laissant cet enfant aux mains des gardes qui doivent songer à une reconversion dans les garderies tant ils doivent supporter les cris durant cette journée. Et vu comme le soleil est encore haut, la nuit et la seconde partie des festivités est loin d'être sur eux. Heureusement que dans le groupe ils ont un duo plutôt borné et fourni pour enfoncer la masse et créer un passage à Adam et l'enchanteur, sinon ils auraient pu mettre plus de temps encore à traverser ces quelques rues qu'a profiter de la forge vapeur entière.
Mais les problèmes sont récompensés. En effet, à peine le pied mis dans ce quartier qui fume, assez littéralement, qu'ils sont accueillis par un spectacle des plus surprenant. Non content de simplement présenter leurs inventions, un groupe a décidé de créer un petit cortège mobile se déplaçant à travers tout le quartier, amalgame de machines capables de se déplacer de façon semi-autonome. Plusieurs ingénieurs surveillent bien sur le bon fonctionnement et déroulement de tout. Et si c'est encore plus qu'imparfait, l'enchanteur ne peut que s'émerveiller devant ce progrès en marche. Après tout, si aujourd'hui ce sont de simple pantins à vapeur, de petits animaux mécaniques, qui sait ce que l'avenir pourrait leur réserver ? Avec un sourire, il souffle entre ses lèvres.
-"Et tout ça juste avec de la vapeur... Je n'imagine même pas ce qu'il serait possible de faire en rajoutant quelques enchantements la dessus. Une fusion entre la technologie et la magie..."
Bien sur qu'il a des étoiles dans les yeux, comment pourrait-il en être autrement ? Essayant de fendre la foule, Almassar n'hésite pas à jouer un peu des coudes pour se rapprocher, ce qui ne manque pas d'arracher quelques grognements au passage...
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