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"Bien-sûr que cela me convient parfaitement, après tout la soirée est encore jeune et il serait bien dommage de ne pas profiter de toutes les activités mise en place aujourd'hui."
Mélusine n'a pas l'air de s'intéresser à ma réponse en réalité, elle a définitivement choisi ce qu'elle veut faire et quoi que l'on pourrait dire, elle ne voudrait sans doute pas changer d'idée. D'ailleurs, dans son empressement, elle nous entraîne dans la mauvaise direction, chose que Khalie lui fait naturellement remarqué et je ne peux m'empêcher de rire alors que, avec autant de mauvaise foi que faire se peut, la gamine détourne la tête en affirmant qu'elle le savait parfaitement et forcément, je secoue la tête... "Mais oui tu le savais... Bien-entendu! Mais cela étant, on va tout de même se diriger dans la bonne direction d'accord?" Elle rit également, visiblement sa mauvaise foi n'est pas de longue durée. Nous changeons donc de direction pour prendre la direction des quais. La dernière fois que j'y ai été avec Mélusine, c'était pour profiter de la saison chaude, je me dis que cela fait malheureusement bien trop longtemps que je n'ai pas pu passer de temps avec elle, c'est encore pire si l'on parle du temps réellement passer à trois. Pourtant, j'aimerai être avec eux plus souvent mais, malheureusement, le métier de lieutenant ne laisse pas énormément de temps.
Parfois, je me dis que cela pourrait excuser mon père, que son comportement était sans doute justifier par le devoir, les obligations, la mort de ma mère n'ayant pas aidé lorsqu'elle est survenue mais, ce serait lui chercher des excuses, chose que je n'ai jamais fais et que je ne compte pas commencer maintenant. Nous arrivons proche de la patinoire et la petite ouvre grand les yeux, émerveillée devant les statuettes qui ont été sculptées directement dans la glace, tirant un peu plus sur nos bras pour regarder.
"Ouaw! Je ne savais pas que l'on pouvait travailler la glace ainsi!"
Ce soir tu étais resté au grand port, tu t'étais arrangé avec la guilde pour prendre un jour de congé pour profiter de ce moment si spéciale. Non pas que tu n'avais pas envie d'aider aux préparatifs, mais tu devais chanter pour tes parents aujourd'hui. Quoi de mieux que d'être la reine sur scène prés du grand bateau pour donner aux passants une agréable soirée.
Tu avais profité d'un moment libre pour passer dans les différentes rues et surtout: la bouffe. Tu pris un chocolat chaud et des cookies pour te remplir la pense. Tu aimais bien l'ambiance des fêtes, surtout parce que tu y avais ton rôle à jouer. Tes fans t'attendaient surement avec impatiente devant la scène.
Tu avais mis une robe rouge aujourd'hui, les bras recouverts de dentelle rouge qui laissaient deviner ton tatouage sur l'épaule. Tes talons claquaient sur le sol au rythme de tes grands pas pressés. Il était temps d'aller mettre des étoiles dans les yeux des spectateurs.
Tu arrivas à l'auberge temporaire extérieure de tes parents, ils avaient choisi de se mettre non loin du grand bateau cette fois-ci. De nombreuses tables rondes, déjà occupées par une foule de clients sirotant leur bière spéciale Noël, bordaient le quai. Suspendues entre les tables, de nombreuses plantes exotiques, lumineuses et colorées attiraient le regard et donnaient un doux reflet au lieu animé.
Ta mère te fit signe que tu pouvais commencer, tu montas alors sur la scène face au table, le bruit de ton talon résonna sur le bois et les têtes souriantes se tournèrent vers toi. L'adrénaline du concert monta en toi et tu saluas tes spectateurs du soir avec énergie, montrant ton meilleur sourire à ton public.
- "Bonsoir mes amis ! Aujourd'hui un concert un peu spécial, pour des gens spéciaux comme vous. On va fêter cette journée et faire trembler Lucy qui doit s'ennuyer !!! "
Les spectateurs applaudissaient, les enfants quittaient leur parent pour se mettre devant la scène et crier leur bonheur d'avoir un peu d'animation. Les choppes de bières s'entrechoquaient quand tu commenças ta première chanson, spéciale Noël, mais revisité plus "rock". Quelques fans que tu reconnus se tenaient avec les enfants, lançant des bouts de tissus colorés au-devant de la scène. La fête pouvait commencer.
- "C'était la veille de Noël babe
Dans un bar
Un vieil homme m'a dit, tu n'en verras pas d'autre
Et puis il a chanté une chanson
"The Rare Old Mountain Dew"
J'ai détourné mon visage
Et j'ai rêvé de toi
J'en ai une chance
Venu très vite
Je peux sentir
Que cette année sera la notre
Alors Joyeux Noël
I love you baby
Je peux encore voir un temps meilleur
Quand nos rêves seront réalités
Ils ont des charrettes grandes comme des bars
Ils ont des rivières d'or
Mais le vent est très fort
Ce n'est pas un endroit pour les vieux
Quand tu m'as pris la main pour la première fois
Une froide veille de Noël
Tu m'avais promis qu'un
Fiouk m'attendait
Tu étais magnifique
Tu étais jolie
La Reine d'Aryon
Quand le groupe a fini de jouer
Ils ont hurlé pour qu'ils continuent
Haru dansait
Et tous les pauvres chantaient
Nous nous sommes embrassés dans un coin
Et puis nous avons dansé toute la nuit"
[HRP: revisite de The Pogues & Kirsty MacColl – Fairytale of New York]
Festival du Solstice
Calcilia, Emerald & des gens
”Oh, elle est adorable !”Soufflas-tu en regardant la petite bleulette. ”Il faudra qu’elle rencontre Hoya !” Tu avais préféré laisser le bébé dragon de cerisier bien au chaud dans son petit nid et sous la surveillance de ce cher Laurence. Tu étais complètement gaga de ce nouveau familier, tu avais d’ailleurs dévalisé les boutiques pour lui offrir les meilleurs jouets, des friandises spéciales en forme de flocons et traineau, mais aussi un gros coussin dont le tissu rappelait une nuit étoilée. Un peu plus, et la petite créature aurait une chambre pour elle toute seule au sein du manoir. Tu vins présenter ta main à la Bleulette, attendant de voir si elle réagissait bien avant de le caresser. Tu repris un peu de sérieux quand ton amie mentionna les meurtres au sein des Belluaires. Tu pris une expression légèrement soucieuse. ”C’est vrai qu’il y a toujours cette affaire en cours...” Tu poussas un petit soupir en secouant tristement la tête. ”J’espère qu’ils trouveront vite cet horrible personnage.” Tu pinças gentiment ton amie, alors que ton sourire revenait quand elle avoua désirer voir cette mauvaise blague s’étendre au reste du pays. “Ma petite étoile, imagine que c’est ce vieux pervers de Levault qui les reçoit, je n’ose imaginer ce qu’il en ferait.” Tu affichas délibérément une grimace peu distinguée. ”Enfin, il ira bien avec le gars complètement nu qui a fait courir un garde et un aventurier à travers tout Grand Port au début de la saison fraîche.” Soufflas-tu avec amusement, avant de regarder ta petite fée et son compagnon, que tu trouvais bien silencieux.
— Ho ! J’ai hâte aussi de le voir et le rencontrer ! Les nouvelles rencontres sont toujours un moment magnifique à voir.
Que cela se passe bien ou non. C’est toujours quelque chose d’unique et qui a sont lot d’intérêt des plus croustillants. Cela a le même réconfort que de boire un petit thé chaud en regardant une nuit étoilée, même si quelque nuage avait été l’annonce d’une prochaine neige tout aussi plaisante. En parlant de flocon blanc, voilà que la petite se met à descendre à nouveau pour courir après un qui vol autour. Tu imagines avec un sourire aux lèvres les dégâts qu’elle ferait si elle avait été attelée à un traîneau à ce moment précis. Heureusement que ce n’est pas un familier monture.
— Ne trouves-tu pas ça hilarant d’imaginer ce vieux pervers qui tombe sur des culottes de grand-mère alors qu’il voulait sentir ceux d’une jeune fille en fleur ? Visualise-le à deux doigts du vomissement juste en ouvrant son précieux tiroir.
Cependant, la plaisanterie ne se stoppe pas là et déjà la voilà qui rebondit sur le nouveau sujet de conversation. Tellement prise dans cet échange de rumeur qu’elle ne prête pas attention qu’ils se forment la si belle petite bulle de ceux s’échangeant des ragots sans aucune limite.
— Oh ? Ça, c’est quelque chose que je n’avais pas entendu parler, mais que je voudrais bien les dessus de l’histoire ! Même si l’homme n’en avait point bien entendu.
La voilà qui sort son carnet de notes toute en joie d’en apprendre toujours plus.
Suivant alors les deux autres jusqu’au quai, je m’assure d’un simple coup d’oeil qu’Aja ne nous a pas fait faux bond. Après tout, il se fait assez discret aujourd’hui alors que normalement on sent bien sa présence. C’est peut-être la température froide qui lui fait ça. Après tout, il s’agit quand même d’un dragon arbuste. Enfin, tant qu’il bouge c’est qu’il va bien. J’imagine qu’il le fera savoir s’il est inconfortable.
Une fois au quai, nous nous approchâmes de la patinoire, mais surtout des nombreuses statues glacées sculptées par des mains de maître. Il y avait un dragon, un château, même un unicorne avec son cavalier une épée à la main.
« Regarde Khalie! On dirait Alrequin!
- C’est vrai on dirait un unicorne, mais moi je ne tiens pas d’épée.
- Je sais! Toi tes armes elles font, shooou, shing, shang… slash, coupe coupe! » dit-elle en bougeant ses bras dans tous les sens tentant d’imiter mes chakrams en plein vol.
Mes lèvres se pincent tentant tant bien que mal de ne pas rire face à cette petite mise en scène. C’est fou à quel point parfois les enfants n’ont pas du tout la même prise de conscience qu’un adulte. Si je devais m’abandonner à ce genre d’imitation, je ne serais certainement face à un public tel que celui-ci. Il y a bien trop de monde qui nous entoure! Au moins, elle a su arracher quelques sourires aux parents qui passaient par là, même si certains enfants se demandaient ce qu’elle était en train de faire.
« Houla! Attention avec tes mouvements, tu pourrais couper quelqu’un.
- … »
À ses yeux de merlan frit, je comprends, qu’elle n’a pas réellement comprit ma blague. C’est peut-être mieux ainsi. Je ne voudrais pas l’offusquer. Après tout, même si je l’appelle gamine et tout ça, elle a quand même douze ans. L’âge à laquelle j’ai quitté ma famille, ou du moins qu’on m’a forcée à quitter, pour rejoindre l’académie militaire.
« Bon, tu veux faire des glissades ou aller faire du patin?
- Je vieux bien glisser, parce que je ne sais pas patiner.
- T’inquiète pas ça s’apprend, mais allons-y alors. »
Ce qui était bien c’est qu’on pouvait emprunter des luges pour descendre les glissades improvisées pour satisfaire les petits et les grands. J’y vais donc la première avec Mélusine, m’assurant de me placer derrière et de bien la tenir et dès que nous sommes prêtes je nous laisse glisser.
« Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuui! » Cria la jeune fille en levant les bras alors que je nous guidais et maintenant pour faire du hors-piste.
« J’veux y aller avec Valentino cette fois-ci! »
Je jette un bref regard à Valentino couplé d'un sourire qui voulait tout dire ; "J'en connais une qui va bien dormir ce soir".
La neige avait fait s’étendre un épais voile blanc sur le sol, tandis que la jeune barde était restée silencieuse en observant la scène se jouer sous ses yeux. Elle n’avait pas eu le cœur à contredire son vieil ami, quand bien même elle aurait eu quelques revendications quant aux termes employés. La jeune femme se redressa, s’animant d’une révérence élégante, un sourire éclairant son visage.
« Enchantée de te connaître, fit la jeune femme familièrement. »
Si elle arrivait à dégager une posture des plus élégantes, elle n’en restait pas moins une barde itinérante des plus insupportables dans ce royaume. Pourtant, son expression se crispa légèrement alors qu’elle croisait le regard de son cher ami. Elle l’aimait plus que tout au monde, mais parfois, elle appréciait que celui-ci garde les lèvres closes pour ne pas laisser échapper des absurdités encore plus énormes que lui.
Mais elle se désintéressa bien vite des deux compères qui étaient rentrés dans une conversation des plus entraînées. Une légère pointe de jalousie se gangrena dans la poitrine de la jeune barde qui pouvait observer son vieil ami se faire embarquer dans les borborygmes de la noble qui les avait rejoints. Non pas qu’elle la trouvait inintéressante, ou désagréable, sûrement se serait-elle amusée à ses côtés si elle n’avait pas cette sensation de voir Emerald se faire embarquer par une nouvelle rivale.
Calcilia tritura ses doigts nerveusement, alors que cette robe lui devenait davantage un poids sans qu’elle ne puisse se mouvoir aisément, tandis qu’un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres pleines. Un bref regard fut jeté en direction de son amant, à qui elle offrit une mine des plus innocentes, s’approchant de lui à petits pas. Elle lui fit un léger signe de la main, comme si elle préparait un mauvais coup.
« Shiva, souffla-t-elle doucement. »
La main posée sur le sol, la glace s’étendit lentement sous leurs pieds entourant la foule d’une véritable patinoire. Calcilia saisit alors les épaules de son amant, un léger rire traversa ses lèvres et elle poussa le noble en direction de son ami pour le faire glisser jusqu’à lui, les faisant s’effondrer comme des quilles.
Sautillant sur place, elle hurla un « STRIKE ! » des plus enjoués. Elle s’esclaffa spontanément, puis saisissant la neige sous sa main, la barde les mitrailla de boules avant qu’ils ne puissent se relever. Lorsque la tempête se tassa enfin, Calcilia gloussa dans sa main, avant de s’enfuir entre les passants ravie d'avoir eu sa vengeance.
"Si seulement ce n'était qu'un jeu de séduction, murmura-t-elle"
Elle attrapa une deuxième flûte qu'elle vida aussi vite.
"Je ne brise plus que les égo surdimensionné de ces chers marchands. Si tu regarde bien tu trouveras des morceaux de leur fierté et de leur dignité à certains endroits, rit-elle de bon cœur."
Non, clairement les gens qui étaient ici n'étaient pas ce qu'elle croyait.
"La seule chose qu'on veut me voler ici, c'est mes parts de marché. Ne te laisse pas avoir par leur sourires mielleux et leurs mains baladeuses. Ce qu'ils veulent tous c'est faire de l'ombre à Althaïr et moi je me dois d'esquiver tous leurs coups fourrés."
Sarah parcourut la foule des yeux et repéra un couple.
"Tu vois les deux là ? Ils sont venus me voir tout à l'heure avec toute leur politesse, mais je sais de sources sûr qu'ils sont en train de s'allier pour faire main basse sur les importation de sel depuis l'archipel. Or, il s'avère que le transport de cette denrée représente une part non négligeable de notre activité de transport. Ils essayaient donc de tâter un peu le terrain en m'approchant pour savoir s'ils allaient avoir des prix acceptables avec ma compagnie plutôt qu'avec l'un de mes concurrents, même lorsqu'ils auraient fait couler mes partenaires ..."
Elle désigna l'homme qui avait cherché à lui mettre une main aux fesses.
"Et lui, c'est le responsable des importations de la guilde marchande, sur ce coup t'as peut-être raison, il avait sûrement des arrières pensées lubriques, mais il a un pouvoir non négligeable. On se bat souvent autour des certificats d'importation qu'il refuse de me signer en échange de faveur. Les négociations sont parfois complexes ..."
Sarah sourit légèrement.
"Une belle bande de requin tu vois. Je ne compte pas passer ma soirée ici, mais il fallait que je fasse une apparition pour ne pas faire croire qu'Althaïr snobait le reste de la vie marchande."
Libre
Nevaeh n’était réellement pas à sa place dans ces grandes soirées. Elle n’avait aucune idée de ce qui se passait vraiment et écouter des marchands se créer des liens économiques n’était pas quelque chose d’intéressant. Enfin, peut-être serait-ce utile. Se créer un réseau d’information serait une bonne chose, mais ce n’était pas quelque chose qu’elle savait vraiment faire. Elle laissait les choses complexes aux autres qui aimaient se casser la tête.
« Après t’être habillée, maquillée et coiffée, tu ne passeras pas ta soirée ici ? »
Elle ne s’était qu’habillée pour impressionner ces marchands pour quelques heures. Nevaeh ne comprendra jamais ces soirées. Elle pouvait toutefois comprendre qu’elle pouvait vouloir visiter les autres activités. Ou peut-être les autres endroits. Elle avait pu entendre dire que les portails étaient ouverts afin que tout le monde puisse se rendre ou ils ont besoin d’être. Au moins de cette façon, les familles pouvaient plus facilement se réunir ensemble pour fêter le festival. Peut-être pourrait-elle se rendre au village… Non, ce serait trop douloureux.
« Ah, il me semble que tu as de la famille dans les montagnes. On peut bien aller à la forteresse. »
Peut-être qu’elle s’était plus préparée pour aller voir sa famille. Nevaeh se demanda quel genre de chose la forteresse avait organiser. Elle avait l’habitude de célébrer le solstice soit dans le village perché ou la capitale. Il était hors de question qu’elle se rende à la ville aquatique et elle avait eu le temps de voir beaucoup de choses au port. Il était peut-être temps de voir ce que la forteresse avait à offrir. De plus, étant au nord du royaume, il devait sûrement avoir des aurores boréales à couper le souffle.
« Je suis sûre qu’il doit y avoir des choses extraordinaires à voir. Et je doute qu’il y a beaucoup de requin là-bas. »
Après un petit moment à contempler les créations de glace, la petite et Khalie décident d'aller faire de la luge ensemble, pas de problème pour moi, cela m'arrange en réalité, je peux les laisser seules pour préparer la suite, j'ai vu en arrivant un stand de sucrerie et autres gâteaux. Je sais qu'il n'est pas conseillé de donner du sucre à un enfant le soir, visiblement cela a un effet bien particulier sur eux décuplant leur énergie, mais vu comme elle dépense cette même énergie depuis tout à l'heure, je suppose que l'on peut outrepasser cette règle non? Je prends donc trois grand beignet enrobés de miel, apparemment une spécialité qui vient du nord du royaume et que je n'ai encore jamais gouté! C'est aussi cela le solstice après tout, des marchand de tous les coins du royaume viennent pour faire découvrir leur marchandise. C'est un peu le seul moment durant lequel le grand port peut réellement bénéficier de mets venant de la forteresse c'est tout de même une occasion à ne pas manquer. Justement, après avoir payé, je reviens vers les deux jeunes femmes de ma vie alors que la gamine signale vouloir repartir en luge avec moi cette fois. Je ris doucement en voyant le regard de ma conjointe et je secoue doucement la tête.
"Très bien mais avant, il faut reprendre des forces!" Dis-je en montrant les sucreries. J'en donne une à Khalie, une à Mélusine et je garde bien-entendu la dernière. La petite s'empresse de l'avaler goulument, visiblement bien trop impatiente de retourner glisser pour profiter de cet encas... Je soupire et n'ai donc pas d'autre choix que de faire de même, avalant ma propre friandise afin d'aller vers les luges avec elle.
"On revient vite!" Dis-je à Khalie qui se retrouve à ma place en attente alors que notre adolescente m'entraîne par la main d'un pas décidé.
Festival du Solstice
Calcilia, Emerald & des gens
La discussion continuait de bon train avec la jolie journaliste, quand tu l’entendis ce petit rire bien familier. C'était le petit rire bien connu de ta petite fée, celui qui ne s’échappait de ses lèvres que lorsqu’elle faisait une farce. Tu tournas donc la tête vers elle, juste avant le choc. Liory venait de te rentrer en plein dedans, te faisant tomber sur les fesses avec l’autre aventurier dans tes bras –et envoyant valser Pariza au passage. Tu pris une bonne seconde à te remettre les idées en place, alors que le rire de la barde disparaissait dans la foule. La fourbe avait pris la fuite ! Tu allais devoir la rattraper et lui faire subir ta terrible vengeance ! Enfin dès que son amoureux aurait bougé de sur toi. ”Je sais que je suis confortable, et que j’adore sentir un corps virile contre le mien, mais je ne pense pas que ma petite fée soit partageuse. ” Soufflas-tu en tapotant la tête du noble. Puis, tu le repoussas doucement et te relevas. Ton regard se posa sur ton autre amie à qui tu tendis la main alors que tu laissais Liory se remettre sur pied tout seul. ”Rien de casser ma petite étoile ?”Demandas-tu en la regardant sous toutes les coutures. Rassuré de voir que tout le monde était indemne, tu contournas le sol glacé, terminas ton dessert resté miraculeusement intacte et déclaras d’une voix solennelle : ”Nous devons capturer l’ennemi !”
Et sur ces mots, tu filas à travers la foule pour retrouver Calcilia.
Alors que nous revenons de notre première glissade, voilà que Valentino nous attend avec des petites sucreries. Attrapant chacun notre tour notre pâtisserie au miel, je prends simplement une bouchée de la mienne. Après tout, j’aurai un peu de temps à perdre pendant qu’ils seront que tous les deux.
Je leur fais donc un petit salut de la main alors qu’il remonte la pente ensemble pour faire un nouveau tour. Pour ma part, j’observe les alentours avec attention et ne semble pas être la seule personne à attendre debout les deux pieds dans la neige. Nouvelle bouchée et je m’amuse à analyser ces gens. Il y avait le grelotant. C’était celui qui avait sous-estimé la température et s’était vêtu de façon bien trop légère pour l’occasion. Il y avait l’impatient qui passait son temps à regarder son tempus comme s’il avait quelque chose de mieux à faire que d’être ici. Il y avait la mère épuisée qui devait surveiller le tout petit qui n’avait pas encore l’âge de glisser, mais qui devait tout de même s’assurer que les plus grands ne fassent pas de conneries. Puis venait celui que je préférais : le pull moche. Celui qui était forcé de porter cet horrible survêtement de laine certainement tricotée par la grand-mère parce que c’était un cadeau de famille et tout le monde en avait un. Enfin, je dis horrible, mais c’est le genre de chose que je pourrais porter. Ça me donne une idée justement…
Un petit sourire malicieux se dessine sur mes lèvres alors que je remarque la petite qui me fait de grands gestes pour attirer mon attention alors qu’elle est tout là-haut. Évidemment, je le lui retourne avant de vérifier qu’Aja était toujours à mes côtés.
« Tu t’amuses bien toi? Il ne fait pas trop froid? »
Je sais qu’il ne me répondra pas, mais j’imagine qu’il doit me comprendre tout de même. En tout cas, maintenant que j’ai attiré son attention, j’vois bien qu’il observe avec intérêt mon encas que j’ai en main. Je plisse les yeux, regarde le dragon, puis le beigne, puis de nouveau le dragon. Je bouge ma main et sa tête suit mon mouvement. Un petit soupir m’échappe et je regarde autour de moi, comme si c’était le pire crime et qu’on ne devait pas me voir faire, et donne qu’une petite bouchée à ce dernier.
Enfin, me reste plus qu’à regarder les deux cocos glisser.
"Eh oui, tout ça pour ça. Tu le saurais si tu dirigeais une grande entreprise comme Althaïr, bien que je te ne le recommande pas vraiment. C'est plus un fardeau comme tu le vois ce soir. Derrière toute cette richesse, il n'y rien de profond ou d'excitant ..."
Son regard se perdit un instant dans les draperies et les couleurs bariolées des tenues. Oui, elle aurait préféré continuer sa vie d'aventurière, mais pour son père elle était revenue.
"Ma famille est descendu hier matin pour qu'on passe la soirée ensemble, je devais absolument assister à cette soirée, mais après je compte les rejoindre pour passer un moment en famille. Tu veux que je t'ouvre un portail vers la terre ferme pour que tu puisses rejoindre la place de téléportation ? C'était sympa de t'avoir vu ce soir, même si j'ai l'impression qu'il se passe beaucoup de chose dans ta vie en ce moment. Tu m'expliqueras ça une autre fois j'imagine"
Sarah lui sourit et tandis la main vers le quai, prête à ouvrir une brèche pour permettre à Rael de partir du bateau.
Libre
Nevaeh était heureuse de savoir que la famille de l'archonte était au grand port. De cette façon, elle pouvait passer un peu plus de temps avec eux. C'était important d'être proche d'eux. Du moins, pour la jeune femme, la famille était quelque chose de très important. Si elle allait les rejoindre, elle ne pouvait pas se permettre de s'ajouter à cette réunion familiale.
« Ça a fait du bien de te voir. »
Elle lui dit avec un sourire un peu triste. En se levant, elle enlaça Sarah un bref moment.
« Lorsque je pourrai. Mais pour le moment, tout le monde doit me croire morte. Tu es l'une des seules qui sait que je suis en vie maintenant. »
Elle pensa un instant à la garde qui l'avait sauvé. S'entourer de personne de confiance. Peut-être elle pouvait compter l'aventurière dans ces personnes. Elle connaissait un grand secret qui pouvait mettre Nevaeh dans de sals drap si la vérité venait à sortir trop tôt.
« Je te laisse à ta famille alors. »
Si elle lui posait des questions, aucune d'elle n'a été répondue. Alors que des éclats de lumières commencèrent à se former, elle regarda une dernière fois son amie.
« Merci »
Merci pour avoir passé du temps avec elle. Merci de lui avoir fait oublier un instant ce qu'elle vivait. Il y avait tant de choses qui ne fut pas dit. Mais c'était mieux ainsi. Puis, ele traversa le portail. De retour sur la terre ferme, elle se dirigea directement vers le portail. Elle n'était visiblement pas la seule qui semblait vouloir aller ailleurs. Il y avait une petite file. Au bout de quelques minutes, c'était à son tour. Elle mourrait d'envie d'aller au village perché. Mais, si elle se rendait là, elle craignait ne pas être assez forte pour mentir à sa famille si elle la croisait. Peut-être elle pouvait se rendre à la capitale. Elle n'était pas encore sûre si c'était sécuritaire. Alors elle décida d'aller à la forteresse.
-Je suis navré Emerald, je ne pensais pas que...
Mais toute explications supplémentaire fut superflus, car le noble était bien décidé à rattraper la petite blagueuse, ce à quoi l'argenté répondit avec entrain.
-Hors de question qu'il nous échappe, oui !
Avant de se remettre sur ses pieds, usant de sa magie pour ajouter des crampons à ses bottes qui vinrent percer la glace faite par Calcilia et ainsi lui permettre d'ignorer son passage glacé.
Bien moins agile qu'elle, Liory aurait pu perdre du terrain, si la moitié des passants à côté desquels elle passaient ne s'indignaient pas de sa présence. Rendant la traque soudainement bien plus facile.
Ajouté à cela sa chevelure si caractéristique, et il devenait bien plus aisé de suivre la fuyarde qui partait en gloussant.
Il fallut esquiver de nombreux badauds, peu préparé à être les témoins d'une cavalcade sans précédent, restaient bêtement au milieu du passage, laissant trainer jambes et bras comme autant d'obstacle qu'il aurait pu trouver dans une jungle dense.
Pas question de les couper à la machette cependant, si bien que l'aventurier dut se contenter de pousser des lianes humaines et jouer des coudes pour dégager un passage, entendant dans son dos quelques jurons provoqués par son arc qui frappaient les jambes trop lentes à dégager le passage
Dans tous les cas, c'est notre tour de descendre la pente, j'installe la petite devant moi et on se lance vers la descente, naturellement elle lève les bras en riant et cela me réchauffe le coeur, j'ai sans doute un petit sourire débile sur le visage, une chance qu'il n'y ait personne pour le voir. On arrive au terminus et on laisse la luge au mec qui s'occupe de les récupérer. J'le salut d'un hochement de tête alors qu'il me souhaite un excellent solstice et on retourne vers Khalie alors que Mélusine ne cesse de parler concernant la descente, le fait qu'elle aime les glissades, que c'était absolument génial... Bref, une gamine qui découvre un truc pour la première fois et qui en est particulièrement attendrissante quoi que l'on puisse en dire. On arrive près de Khalie et Aja et la petite fonce sur le dragonnet comme si elle ne l'avait plus vu depuis des années alors que je plisse les yeux en regardant Khalie et mon familier qui se lèche étrangement les babines. Est-ce qu'elle vient de lui filer un morceau de beignet?Pas le temps de mener l'enquête que la voix de la gosse attire mon attention.
"Et maintenant? On fait quoi?"
"Un peu de patin?"
"Mais je sais pas en faire!" Dit-elle en faisant une petite moue.
"Peut-être mais c'est pour ça qu'on est là Khalie et moi! On va t'apprendre! Allez, viens espèce de boudeuse!" Dis-je en riant alors qu'elle me tire la langue avant de nous rejoindre en trottinant.
Presque prise sur le fait, je regarde Valentino avec un air de rien et me contentant de me lécher le bout des doigts de toute trace de miel qu’il pouvait y avoir. Bon, avec un peu de recul, le fixer dans les yeux en faisant cela pouvait être très subjectif. S’il n’y avait que lui et moi j’aurais fait bien pire, mais je me garde tout de même une petite gêne. Enfin, heureusement, Mélusine ne regarde pas en ma direction préférant jouer avec le petit dragon feuillu. Je le vois avec ses sourcils froncés qu’il compte me questionner sur le sujet, mais je suis sauvée par une simple question. Et maintenant qu’est-ce qu’on fait?
« J’veux bien l’aider, mais on risque de se retrouver toutes les deux sur les fesses. »
J’suis une fille du sud et y’a pas vraiment de patinoire à la capitale aussi, alors je n’ai jamais mis les pieds dans une paire de patin. Ce sera donc une première pour moi aussi. Il fut un temps où j’aurais refusé de m’y rendre parce que cela m’aurait foutu la honte, mais je suis bien accompagnée et je ne veux pas enlever tout le plaisir qu’éprouve la petite en ce moment.
« J’imagine que c’est une histoire d’équilibre… » dis-je à voix haute légèrement pensive.
On loue nos patins pour la modique somme de 2 cristaux sombres par pair et on s’installe sur un banc pour les enfiler. Ce n’est pas la partie la plus difficile de l’exercice et me lever debout ne semble pas bien difficile… pour l’instant. Je prends la confiance et laisse donc Val’ aider Mel à attacher ses lacets et m’aventure seule en direction de la glace. Je suis aussi élégante qu’un canard qui marche et le reste est bien pire. Je mets une première lame sur la glace, juge le niveau de stabilité et dépose finalement le second. Je ne tombe pas ce qui est déjà bien, mais ne bouge pas plus alors que je glisse sans rien faire. Sauf que c’est à ce moment, qu’un gamin passe à toute vitesse devant moi! Surprise, je perds aussitôt l’équilibre précaire que j’avais, moulinant mes bras pour éviter une chute tout en donnant des coups patins dans tous les sens puisqu’eux aussi voulaient m’abandonné et je me retrouve finalement coucher en étoile sur le sol sans bouger. Je sens la chaleur envahir mes joues suite à cela et je sais ce que cela veut dire...
LA HONTE!
Présentement, le trio – et ses compagnons familiers – était installé au niveau d’un espace de repos aménagé à bord, proposant diverses configurations confortables à base de méridiennes moelleuses, coussins à la pelle et petites tables aux quelques coupelles se remplissant magiquement de friandises variées, entre la piste de danse et l’un des buffets. Depuis les poufs qu’ils avaient réussi à remporter avant le groupe éméché de vieillards visiblement cossu – se soulant au champagne – qui s’était rabattu sur deux couples de fauteuils plus loin – et certainement était-ce mieux ainsi, car cela les avait éloignés du bord du bateau où un incident aurait été quelque peu malheureux – Calixte pouvait contempler la ligne sombre de la côte se découpant comme un spectre éthéré dans le lointain de ténèbres. A mesure que son regard s’éloignait de la silhouette éclatante de lumières vives et colorées du Grand Port, les lueurs festives se raréfiaient pour ne plus être qu’une poignée de lucioles sur l’horizon, avant que l’obscurité n’engloutît tout.
Quelque chose heurta sans délicatesse sa jambe, et l’attention du coursier se détacha du clapotis hypnotique de l’eau pour se tourner vers Ka’tea. Celle-ci pencha la tête dans une interrogation muette, et il regretta à nouveau ne pas l’avoir dotée d’un moyen de communication plus aisé pour lui. Néanmoins, dans la configuration actuelle de leur petit groupe, il parvint assez vite à deviner – à grand renfort de mimiques de la part de la griffroid – ses pensées. Dans un sourire reconnaissant, il indiqua à Solveig la forme endormie de Samaël engoncée dans le tas de coussins moelleux, une couverture l’emmitouflant confortablement, gardée férocement par les familiers présents. Alors, satisfaits de cette opportunité, ils s’éloignèrent quelque peu – suffisamment pour un peu d’intimité et pas assez pour perdre leurs charges de vue – pour esquisser quelques pas de danse. S'ils avaient bien profité des festivités du Village Perché jusque-là, il leur restait encore de quoi faire dans leur ville de résidence et notamment sur la barge, même si Samaël ne faisait que recharger ses batteries avant le lâcher de lanternes.
Festival du Solstice
Calcilia, Emerald & des gens
Tu profitais de ta taille pour repérer ta meilleure amie. Un éclat bleuté attira ton regard. C’était elle qui filait entre les gens comme s’il n’y avait aucun obstacle.
”Par là !” Lanças-tu à Liory et Pariza. L’autre aventurier était déjà en train de fendre la foule avec toi, mais cette fois-ci tu étais légèrement désavantagé. Avec tes deux mètres il t’était bien moins facile de te déplacer. Tu faisais donc de ton mieux pour ne bousculer personne, mais malgré tes efforts tu finissais toujours pas rentrer dans quelqu’un.
”Excusez-moi... Pardon... Oups... Attention à votre pied !” Tu n’arrêtais pas de te répéter. Heureusement que la neige n’avait pas encore gelé, ainsi tu ne risquais pas de glisser une nouvelle fois ! Tu t’arrêtas une seconde. Tu avais perdu de vue ta petite fée. Tu tournas sur toi-même, tu repéras Liory qui cherchait aussi, et... Où était Pariza ? Ah ! La petite journaliste était là. Tu lui fis signe de te rejoindre. Ca serait bête de perdre ton autre amie en voulant poursuivre la jolie barde.
Puis, ton regard se posa sur un stand un peu particulier... et un petit sourire amusé e forma sur tes lèvres. Tu t’y dirigeas, t’excusant à nouveau avant de t’arrêter devant une femme.
”Oui monsieur ? Est-ce que vous perdu votre enfant ?”
”Oui, j’ai perdu quelqu’un.” Soufflas-tu alors que ton sourire se faisait machiavélique. ”Vous pouvez m’aider ?”
”Bien sûr ! Ma voix est là pour ça ! ” S’exclama la jeune femme en souriant. ”Comment s’appelle la personne que vous cherchez ?”
***
”La petite Calcilia Dilys est demandé au stand des enfants perdus, je répète la petite Calcilia Dilys est attendue au stand des enfants perdus, son ami monsieur Aubeclair l’y attend.”
Quand la voix amplifiée grâce au don de la dame résonna dans le marché, tu te mis à glousser. Elle allait te tuer. Ou mourir de rire.
Du coup, c'est Khalie qui est prête la première et je dois dire qu'en la voyant aller, je suis persuadé qu'elle s'est juste un peu moqué de moi. Impossible qu'elle ne sache pas y faire sur la glace quand on la voit avancer avec tant d'assurance. Je la quitte donc du regard pour faire les lacets de la gamine, me disant qu'après on pourrait aller chercher de quoi se faire un repas de fête dans les jour à venir et soudain, j'entends un bruit venir de la glace alors que je termine la dernière boucle... Qu'est-ce que c'est que ça? Me tournant, je vois ma compagne couché le dos sur la glace, les bras et les jambes écartés et je ne peux m'empêcher d'éclater de rire alors que Mélusine penche la tête sur le côté pour voir derrière moi.
"Khalie? Est-ce que ça va?"
Demande-t-elle visiblement inquiète alors qu'elle se lève d'un bon manquant de chuter également. C'est que, tenir sur des lames, ce n'est pas exactement la même chose que tenir sur ses deux pieds. Je lui prend la main, replace son bonnet correctement, et j'avance vers la glace pour monter en piste, Mélusine tente de trouver son équilibre et je la tient pour l'empêcher de tomber alors que j'approche de Khalie, me penchant au-dessus d'elle je soupire doucement et lui tend ma main libre pour l'aider à ses relever.
"Restes pas coucher sur la glace, tu vas attraper froid... Il semblerait que je doive vous apprendre à toutes les deux en réalité."
Quelques personnes s’arrêtent à mes côtés me demandant si j’allais bien. Je lève mon pouce dans leur direction. Si j’avais un bonnet, je me permettrais de le glisser sur mon visage pour que personne ne me voie! Même Mélusine me demande si je vais bien alors que j’entends le rire si singulier de Valentino jusqu’ici.
Enfin, ils me rejoignent assez rapidement, bien que Val tienne la jeune fille par la main pour éviter qu’elle ne tombe comme moi. L’ombre de ce dernier m’enveloppe et c’est à ce moment que je me décide avant à la regarder.
« C’est bien le froid, ça aide à reprendre ses esprits par moment… »
Et j’en aurais bien besoin pour geler mes joues bien rouges! Je les sens bouillir tellement j’avais honte. Je pourrais rester ainsi, sortir et enlever mes patins et les regarder de loin, mais nous étions en famille et s’il y a bien quelque chose que je n’ai jamais pu faire, c’est de partager un moment comme celui-là avec la mienne. Nous partagions simplement un repas de fête, mais sans grande conviction. Dès qu’il était terminé, chacun retournait à ses occupations.
J’attrape finalement la main qui m’est tendue pour m’aider à me remettre sur mes patins! Le mouvement est bien trop rapide pour moi et mes pieds partent de nouveau, sauf que cette fois-ci, j’ai quelqu’un sur qui m’accrocher entourant mes bras autour de son torse tout en plaquant mon oreille sur celui-ci par pur réflexe.
« Désolé de devoir dépendre de toi aussi… »
Je recule doucement, sans pour autant le lâcher, une fois le calme retrouvé et le fixe doucement en lui souriant.
« Mais j’vais me faire racheter promis. »
J’attrape le collet de sa veste et le tire doucement vers moi pour lui offrir un léger baiser sur les lèvres alors qu’il nous est possible d’entendre un « beurk » de la jeune fille qui tire la langue en nous voyant faire. Mes lèvres s’étirent dans un sourire avant que je ne me détache de ce dernier et je me laisse glisser à ses côtés glissant ma main dans la sienne.
« Quand tu trouveras un petit copain ou une petite copine, tu ne diras plus beurk…
- Pfff c’est des trucs de grands ça.
- C’est qu’un bisou. T’en veux un sur la joue toi aussi?
- Non! »
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