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La Fête du 24 [RP libre]
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[RP LIBRE]
La Fête du 24
Ft : Des Gens !
La Fête du 24
Ft : Des Gens !
La petite était bien maline à n'en pas douter mais elle commençait aussi à avoir une attitude qui pourrait être dangereuse pour toi. Non pas que tu avais peur d'une fillette, loin de là, mais c'était plutôt ce qu'elle pouvait ressentir qui était « dangereux » dans le sens où tu devais faire encore plus attention.
Prenant le temps de te flageller intérieurement, tu avais décidé d'interrompre votre « leçon » de danse en t'en sortant grâce à des courbettes. Déjà que le coup de « Kurt » avec Nemue était passé in extremis mais tu devais également te justifier à la petite Chloé en te disant que la demoiselle t'avais certainement confondu avec ton collègue nommé Kurt.
Enfin, ce sujet là étant passé, la fillette se montrait des plus curieuses en commençant à te poser des questions sur ta famille et, une nouvelle fois, nouvelle courbette oblige, tu détournas la question en lui faisant comprendre qu'une « grande personne responsable » ne posait généralement pas ce genre de questions à des gens qu'elle venait juste de rencontrer.
Cela sembla fonctionner car elle te remercia en te demandant si ton dos n'avait pas trop souffert car, évidemment, une danse se faisait à deux avec des personnes ayant à peu près la même taille pour éviter tout mal de dos mais tu eus un sourire en secouant la tête :
« Ce n'était pas un caprice Chloé et, rassurez vous, mon dos va bien. C'est plutôt moi qui suis désolé d'avoir écourté cette leçon mais vous avez raison » Petit sourire : « Contrairement à moi, vous avez encore tout le temps de prendre de la hauteur et, à ce moment là, si jamais nos chemins se rencontrent... » Ta voix se baissa, se faisant plus prudente : « Peut être arriverons nous à continuer cette leçon que nous avons commencé. Cependant, je ne préfère pas vous faire ce genre de promesse au risque de vous décevoir Chloé »
évidemment, surtout quelqu'un comme toi n'était absolument pas abilité à faire ce genre de promesses à une enfant qui semblait t'apprécier de plus en plus. D'accord, ce n'était peut être pas la première personne que tu décevais et tu devais en avoir l'habitude certes, mais si tu pouvais éviter de faire d'autres « dégâts », cela t'arrangerais.
Enfin, apparemment, elle avait comprit qu'elle ne devait pas poser ce genre de questions et tu fus soulagé car, même si évidemment tu savais que tu allais t'en sortir avec d'autres histoires, mais tu préférais, encore une fois « limiter la casse ». D'ailleurs, d'après ce que la petite te disais, elle se rendait compte qu'elle ne connaissait presque rien de toi.
Il était vrai que tu étais resté très évasif mais c'était comme ça. Étant un homme très secret avec une formation d'espion, il t'étais devenu naturel de cacher ta véritable identité ainsi que tes véritables intentions à tout le monde, sauf à la famille royale qui connaissait tout de toi. Tu pensais notamment à la Reine dont tu étais le confident et avec laquelle tu pouvais être « vrai ». être « Rhis » et pas « Chess » et/ou « Kurt ».
Plongé dans tes pensées pendant un instant tu te « réveillas », lorsque Chloé te demandas de la suivre. Où allait donc bien t'emmener cette petite ? Et puis il fallait dire qu'à présent, en terme de discrétion... Sachant que vous aviez traversés toute la salle pour vous trouver près de cette fenêtre, nul doute que vous vous étiez fait « repérés » par des serveurs ou autres invités qui, pour le moment, ne semblaient avoir décidés de rien dire mais tu savais bien que la « roue de la fortune » tournait plus vite qu'on ne le pensait.
Enfin, cela n'empêcha pas Chloé de reprendre ta main pour t'entraîner au dehors cette fois ci. Soufflant légèrement de la buée, tu l'accompagnas alors que le paysage était parsemé de flocons et que la neige avait recouvert le sol. Puis, peu après, la fillette se mit à parler d'une manière si philosophique que cela t'étonnas.
Les enfants de nobles étaient ils tous pareils ? Parce que tu pouvais bien te vanter d'avoir la possibilités d'avoir milles identités et les comportements qui allaient avec, tu te rendais compte que cette petite fille n'avait rien à t'envier dans le sens où elle pouvait aussi bien se comporter comme une enfant dans ses gestes et comme une adulte dans ses paroles.
Cependant, tu ne l'interrompis pas, l'écoutant attentivement dire qu'elle avait peur de s'ennuyer si elle ne faisait rien, voilà la raison pour laquelle elle courait toujours partout. Ce soir semblait cependant différent à l'entendre. Une fois qu'elle eut terminée, tu poussas un léger soupir et, regardant également le ciel, tu pris la parole :
« En voilà de sages paroles pour une petite demoiselle telle que vous mais elles ne sont pas dénuées de bon sens. Pour ce qui est de la peur de l'ennui, rassurez vous sur le fait que vous n'êtes pas la seule à ressentir cela, Chloé. Beaucoup de gens ont peur de s'ennuyer mais, comme vous le dites si bien, savoir ralentir le rythme et également nécessaire pour réfléchir et se remettre en question. Vous êtes encore jeune, il est normal que vous vouliez découvrir le monde. Cependant, tâchez de faire cela par étape car si vous faites tout aujourd'hui, vous n'aurez rien à faire pour le lendemain »
Extérieurement, ton sourire s'agrandit lorsque tu entendis la fillette te remercier en te disant qu'elle était heureuse de t'avoir rencontré mais, intérieurement, tu commençais à ressentir des petites « piquires » de culpabilité. Heureusement, tu n'étais pas le seul dans cette histoire car il y avait également « Madame Psolie », la « serveuse » qui avait réussit à passer du temps avec vous malgré ton travail.
D'ailleurs, en parlant de cela, tu répondis, faisant part de tes pensées à Chloé :
« Vous n'allez pas être la seule à remercier Madame Psolie, Chloé car je n'oublie pas qu'elle à en quelques sortes veillée sur nous pendant notre étrange coma »
D'ailleurs, même si le rêve était totalement effacé à présent, tu en gardais quand même les désagréables sensations mais uniquement lorsque tu y pensais. Pourtant, tu n'étais pas au bout de tes surprises avec cette petite fille qui continua de te remercier pour tout, en s'excusant d'être aussi hyperactive mais cela tu ne lui en voulais pas, bien au contraire.
Oui parce que tu te mettais à l'envier. De ton coté, tu avais eu une enfance heureuse, certes mais, avec ta formation d'espion... Tu avais été obligé de quitter ce coté enfantin pour quelque chose de plus sérieux, dangereux. Oui, tu avais grandis trop vite mais, encore une fois, là n'était pas un sujet à aborder devant n'importe qui.
Aussi, tu préféras répondre :
« Inutile de me faire autant de compliments allons, je ne les mérites pas. J'ai simplemnt été intrigué par une petite fille toute seule à cette fête et puis, je devrais même m'excuser pour la manière dont je vous ai abordé, par surprise, sans m'annoncer » Petit air peiné sur le visage : « Gardons cependant le bon coté des choses, voulez vous ? Le principal est que vous vous soyez amusée au final, n'est ce pas ? Je suis simplement honoré d'avoir pu y contribuer »
Quel dénouement étrange tout de même et, même si la soirée n'était pas terminé, tu te rendais compte que tu venais de « quitter la scène », pas vraiment de ton plein gré mais, quelque part, cela ne te dérangeait pas plus que cela car, au moins, dehors, tu n'étais plus sous les « feux des projecteurs » car tu préférais fuir la lumière.
Enfin, cela ne changeait rien au fait que tu étais entrain de discuter avec une fillette noble, qui avait plus de conversation qu'un autre enfant de son âge et cela te faisais du bien même si intérieurement, tu savais qu'il ne s'agissait là que d'une rencontre éphémère malgré l'envie qu'avait Chloé de te revoir plus tard.
Cette fois ci, tu fus silencieux, acceptant cependant le chocolat que la fillette te tendais tout simplement parce que tu ne pouvais pas lui faire ce genre de promesse puisque tu allais surement disparaître de sa vie aussi rapidement que tu y étais rentré. D'ailleurs, le sourire sincère qu'elle t'offris te fis légèrement mal au cœur mais tu essayas de ne pas écouter cette douleur pour passer à autre chose et manger ton chocolat, jusqu'à ce que tu sente Chloé venir te tapoter doucement la main en disant que la fête n'était pas encore terminée et qu'il était inutile de penser ainsi à des choses tristes, ce qui était un excellent moyen pour se redonner du courage.
Tu ignorais cependant tout des faits et gestes des autres invités et cela pouvait endormir ta méfiance mais, pour le moment, tu étais plutôt intrigué par ce que faisait Chloé : un bonhomme de neige en forme de super héros, avec le papier d'un chocolat pétillant en guise de cape et, une nouvelle fois, elle disait qu'elle n'oublierait jamais cette soirée.
L'honnêteté aurait pu te faire dire la vérité : oui tu n'oublierais pas cette soirée toi aussi et oui, tu promettrais à la fillette de vous revoir mais tu gardas le silence. Tu étais pourtant habitué aux mensonges et à « faire semblant » mais tu eus l'envie de « faire une pause », au moins pour cette soirée.
Ainsi, tu te contentas de sourire sans commenter le bonhomme de neige « super héros » de Chloé même s'il était bien réalisé :
« Vous savez Chloé, il peut être triste de se dire que toute chose a une fin, surtout les bonnes mais l'on peut également changer de point de vue et se dire que, même si quelque chose de bien se termine, c'est pour laisser la place à quelque chose de meilleur » Puis, dans un léger sourire attendrit : « Mais je n'ai pas besoin de vous faire la leçon là dessus car vous avez déjà la bonne attitude. Votre cœur a toujours raison alors tâchez de l'écouter le plus possible. Il saura vous guider »
La neige continuait doucement de tomber mais, étrangement, tu ne ressentis pas la morsure du froid même si de la buée continuait de se former alors que tu respirais, signe que la température extérieure était tout de même basse et tu profitas de cet instant de calme et de silence pour réfléchir à « Chess ». Certes, il donnait des conseils, comme tout conseiller qui se respectait mais qu'en était il de lui même.
Évidemment, pour un espion, ce genre de réflexion n'était pas possible à avoir mais tu mettais cela sur le compte de la situation dans laquelle tu te trouvais présentement. Tu te perdis d'ailleurs, tellement dans ce genre de réflexion que tu n'entendis pas une petite voix qui criait, paniquée :
« Attention devant M'sieur ! »
Tu ne te retournas malheureusement que trop tard, sentant un poids te sauter dessus et te renverser dans la neige, t'entraînant ainsi dans un léger roulé boulé, qui ne dura que quelques secondes avant que la petite voix ne reprenne la parole :
« Je... Je suis désolé M'sieur pardon ! Kirshy n'est pas méchant, il veut juste jouer... Pardon... Pardon... » Puis, pendant que le fameux Kirshy aboyait joyeusement en s'ébrouant et que tu recevais encore plus de neige, la petite fille s'adressa sans doute à Chloé sur un ton embarrassé : « Je... J'espère que ton papa ne va pas me gronder... Kirshy était juste trop content de pouvoir jouer dans la neige... »
Quelle drôle de soirée effectivement...
Prenant le temps de te flageller intérieurement, tu avais décidé d'interrompre votre « leçon » de danse en t'en sortant grâce à des courbettes. Déjà que le coup de « Kurt » avec Nemue était passé in extremis mais tu devais également te justifier à la petite Chloé en te disant que la demoiselle t'avais certainement confondu avec ton collègue nommé Kurt.
Enfin, ce sujet là étant passé, la fillette se montrait des plus curieuses en commençant à te poser des questions sur ta famille et, une nouvelle fois, nouvelle courbette oblige, tu détournas la question en lui faisant comprendre qu'une « grande personne responsable » ne posait généralement pas ce genre de questions à des gens qu'elle venait juste de rencontrer.
Cela sembla fonctionner car elle te remercia en te demandant si ton dos n'avait pas trop souffert car, évidemment, une danse se faisait à deux avec des personnes ayant à peu près la même taille pour éviter tout mal de dos mais tu eus un sourire en secouant la tête :
« Ce n'était pas un caprice Chloé et, rassurez vous, mon dos va bien. C'est plutôt moi qui suis désolé d'avoir écourté cette leçon mais vous avez raison » Petit sourire : « Contrairement à moi, vous avez encore tout le temps de prendre de la hauteur et, à ce moment là, si jamais nos chemins se rencontrent... » Ta voix se baissa, se faisant plus prudente : « Peut être arriverons nous à continuer cette leçon que nous avons commencé. Cependant, je ne préfère pas vous faire ce genre de promesse au risque de vous décevoir Chloé »
évidemment, surtout quelqu'un comme toi n'était absolument pas abilité à faire ce genre de promesses à une enfant qui semblait t'apprécier de plus en plus. D'accord, ce n'était peut être pas la première personne que tu décevais et tu devais en avoir l'habitude certes, mais si tu pouvais éviter de faire d'autres « dégâts », cela t'arrangerais.
Enfin, apparemment, elle avait comprit qu'elle ne devait pas poser ce genre de questions et tu fus soulagé car, même si évidemment tu savais que tu allais t'en sortir avec d'autres histoires, mais tu préférais, encore une fois « limiter la casse ». D'ailleurs, d'après ce que la petite te disais, elle se rendait compte qu'elle ne connaissait presque rien de toi.
Il était vrai que tu étais resté très évasif mais c'était comme ça. Étant un homme très secret avec une formation d'espion, il t'étais devenu naturel de cacher ta véritable identité ainsi que tes véritables intentions à tout le monde, sauf à la famille royale qui connaissait tout de toi. Tu pensais notamment à la Reine dont tu étais le confident et avec laquelle tu pouvais être « vrai ». être « Rhis » et pas « Chess » et/ou « Kurt ».
Plongé dans tes pensées pendant un instant tu te « réveillas », lorsque Chloé te demandas de la suivre. Où allait donc bien t'emmener cette petite ? Et puis il fallait dire qu'à présent, en terme de discrétion... Sachant que vous aviez traversés toute la salle pour vous trouver près de cette fenêtre, nul doute que vous vous étiez fait « repérés » par des serveurs ou autres invités qui, pour le moment, ne semblaient avoir décidés de rien dire mais tu savais bien que la « roue de la fortune » tournait plus vite qu'on ne le pensait.
Enfin, cela n'empêcha pas Chloé de reprendre ta main pour t'entraîner au dehors cette fois ci. Soufflant légèrement de la buée, tu l'accompagnas alors que le paysage était parsemé de flocons et que la neige avait recouvert le sol. Puis, peu après, la fillette se mit à parler d'une manière si philosophique que cela t'étonnas.
Les enfants de nobles étaient ils tous pareils ? Parce que tu pouvais bien te vanter d'avoir la possibilités d'avoir milles identités et les comportements qui allaient avec, tu te rendais compte que cette petite fille n'avait rien à t'envier dans le sens où elle pouvait aussi bien se comporter comme une enfant dans ses gestes et comme une adulte dans ses paroles.
Cependant, tu ne l'interrompis pas, l'écoutant attentivement dire qu'elle avait peur de s'ennuyer si elle ne faisait rien, voilà la raison pour laquelle elle courait toujours partout. Ce soir semblait cependant différent à l'entendre. Une fois qu'elle eut terminée, tu poussas un léger soupir et, regardant également le ciel, tu pris la parole :
« En voilà de sages paroles pour une petite demoiselle telle que vous mais elles ne sont pas dénuées de bon sens. Pour ce qui est de la peur de l'ennui, rassurez vous sur le fait que vous n'êtes pas la seule à ressentir cela, Chloé. Beaucoup de gens ont peur de s'ennuyer mais, comme vous le dites si bien, savoir ralentir le rythme et également nécessaire pour réfléchir et se remettre en question. Vous êtes encore jeune, il est normal que vous vouliez découvrir le monde. Cependant, tâchez de faire cela par étape car si vous faites tout aujourd'hui, vous n'aurez rien à faire pour le lendemain »
Extérieurement, ton sourire s'agrandit lorsque tu entendis la fillette te remercier en te disant qu'elle était heureuse de t'avoir rencontré mais, intérieurement, tu commençais à ressentir des petites « piquires » de culpabilité. Heureusement, tu n'étais pas le seul dans cette histoire car il y avait également « Madame Psolie », la « serveuse » qui avait réussit à passer du temps avec vous malgré ton travail.
D'ailleurs, en parlant de cela, tu répondis, faisant part de tes pensées à Chloé :
« Vous n'allez pas être la seule à remercier Madame Psolie, Chloé car je n'oublie pas qu'elle à en quelques sortes veillée sur nous pendant notre étrange coma »
D'ailleurs, même si le rêve était totalement effacé à présent, tu en gardais quand même les désagréables sensations mais uniquement lorsque tu y pensais. Pourtant, tu n'étais pas au bout de tes surprises avec cette petite fille qui continua de te remercier pour tout, en s'excusant d'être aussi hyperactive mais cela tu ne lui en voulais pas, bien au contraire.
Oui parce que tu te mettais à l'envier. De ton coté, tu avais eu une enfance heureuse, certes mais, avec ta formation d'espion... Tu avais été obligé de quitter ce coté enfantin pour quelque chose de plus sérieux, dangereux. Oui, tu avais grandis trop vite mais, encore une fois, là n'était pas un sujet à aborder devant n'importe qui.
Aussi, tu préféras répondre :
« Inutile de me faire autant de compliments allons, je ne les mérites pas. J'ai simplemnt été intrigué par une petite fille toute seule à cette fête et puis, je devrais même m'excuser pour la manière dont je vous ai abordé, par surprise, sans m'annoncer » Petit air peiné sur le visage : « Gardons cependant le bon coté des choses, voulez vous ? Le principal est que vous vous soyez amusée au final, n'est ce pas ? Je suis simplement honoré d'avoir pu y contribuer »
Quel dénouement étrange tout de même et, même si la soirée n'était pas terminé, tu te rendais compte que tu venais de « quitter la scène », pas vraiment de ton plein gré mais, quelque part, cela ne te dérangeait pas plus que cela car, au moins, dehors, tu n'étais plus sous les « feux des projecteurs » car tu préférais fuir la lumière.
Enfin, cela ne changeait rien au fait que tu étais entrain de discuter avec une fillette noble, qui avait plus de conversation qu'un autre enfant de son âge et cela te faisais du bien même si intérieurement, tu savais qu'il ne s'agissait là que d'une rencontre éphémère malgré l'envie qu'avait Chloé de te revoir plus tard.
Cette fois ci, tu fus silencieux, acceptant cependant le chocolat que la fillette te tendais tout simplement parce que tu ne pouvais pas lui faire ce genre de promesse puisque tu allais surement disparaître de sa vie aussi rapidement que tu y étais rentré. D'ailleurs, le sourire sincère qu'elle t'offris te fis légèrement mal au cœur mais tu essayas de ne pas écouter cette douleur pour passer à autre chose et manger ton chocolat, jusqu'à ce que tu sente Chloé venir te tapoter doucement la main en disant que la fête n'était pas encore terminée et qu'il était inutile de penser ainsi à des choses tristes, ce qui était un excellent moyen pour se redonner du courage.
Tu ignorais cependant tout des faits et gestes des autres invités et cela pouvait endormir ta méfiance mais, pour le moment, tu étais plutôt intrigué par ce que faisait Chloé : un bonhomme de neige en forme de super héros, avec le papier d'un chocolat pétillant en guise de cape et, une nouvelle fois, elle disait qu'elle n'oublierait jamais cette soirée.
L'honnêteté aurait pu te faire dire la vérité : oui tu n'oublierais pas cette soirée toi aussi et oui, tu promettrais à la fillette de vous revoir mais tu gardas le silence. Tu étais pourtant habitué aux mensonges et à « faire semblant » mais tu eus l'envie de « faire une pause », au moins pour cette soirée.
Ainsi, tu te contentas de sourire sans commenter le bonhomme de neige « super héros » de Chloé même s'il était bien réalisé :
« Vous savez Chloé, il peut être triste de se dire que toute chose a une fin, surtout les bonnes mais l'on peut également changer de point de vue et se dire que, même si quelque chose de bien se termine, c'est pour laisser la place à quelque chose de meilleur » Puis, dans un léger sourire attendrit : « Mais je n'ai pas besoin de vous faire la leçon là dessus car vous avez déjà la bonne attitude. Votre cœur a toujours raison alors tâchez de l'écouter le plus possible. Il saura vous guider »
La neige continuait doucement de tomber mais, étrangement, tu ne ressentis pas la morsure du froid même si de la buée continuait de se former alors que tu respirais, signe que la température extérieure était tout de même basse et tu profitas de cet instant de calme et de silence pour réfléchir à « Chess ». Certes, il donnait des conseils, comme tout conseiller qui se respectait mais qu'en était il de lui même.
Évidemment, pour un espion, ce genre de réflexion n'était pas possible à avoir mais tu mettais cela sur le compte de la situation dans laquelle tu te trouvais présentement. Tu te perdis d'ailleurs, tellement dans ce genre de réflexion que tu n'entendis pas une petite voix qui criait, paniquée :
« Attention devant M'sieur ! »
Tu ne te retournas malheureusement que trop tard, sentant un poids te sauter dessus et te renverser dans la neige, t'entraînant ainsi dans un léger roulé boulé, qui ne dura que quelques secondes avant que la petite voix ne reprenne la parole :
« Je... Je suis désolé M'sieur pardon ! Kirshy n'est pas méchant, il veut juste jouer... Pardon... Pardon... » Puis, pendant que le fameux Kirshy aboyait joyeusement en s'ébrouant et que tu recevais encore plus de neige, la petite fille s'adressa sans doute à Chloé sur un ton embarrassé : « Je... J'espère que ton papa ne va pas me gronder... Kirshy était juste trop content de pouvoir jouer dans la neige... »
Quelle drôle de soirée effectivement...
Codage par Libella sur Graphiorum
Aeron RenmyrthLe Prince
Informations
L’air frais faisait un bien fou à Aeron. Mais la neige commençait à tomber de plus en plus drue, et la chaleur prodiguée par ses vêtements de rechange, le vin chaud et l’air qui venait de l’intérieur, avec ses cheminées, était toute relative. Il commençait même à frissonner et, Prêth et Arthorias étant partis vaqués à leurs occupations de garde, le Prince se dit qu’il était temps de retourner à l’intérieur.
Toutefois, avec le temps qu’ils avaient passé dehors, la neige s’était déjà accumulée sur le balcon, maintenant déserté assez rapidement par ses occupants originaux. Seuls quelques irréductibles, couverts chaudement, profitaient de l’intimité relative qu’il offrait pour fumer, ou échanger des nouvelles qui n’avaient pas leur place à l’intérieur. Aeron nota particulièrement un groupe surprenant, deux opposants politiques qui avaient pourtant une discussion tout à fait cordiale. Voilà qui s’avérait intéressant, et nul doute que quelques retombées seraient à constater l’année prochaine.
Faisant finalement demi-tour, le Prince trébucha sur un bout de neige, dans le coin. Sans doute l’alcool était-il davantage présent dans son organisme que ce qu’il avait initialement cru. En tout cas, il chuta assez lourdement sous le regard des nobles encore présents, ainsi que du serviteur qui ramassait les verres qui traînaient. Agitant les bras en l’air, il parvint à ne tomber que sur son fessier, avec un choc sourd qui lui ébranla la colonne vertébrale.
Sans doute était-ce la conséquence directe de ses pensées peu charitables sur le docteur Weiss. Il s’admonesta à être plus sympathique, même si elle le dérangeait.
Son pouvoir entra immédiatement en jeu, alors que les gens rassemblés là l’aidaient à se relever, et qu’il s’époussetait.
« Merci pour votre assistance. Sans doute suis-je plus fatigué que je ne le pensais.
- N’hésitez pas si vous devez y aller, votre Grâce.
- Ne vous inquiétez pas, je vais rester encore un peu avant de laisser la place aux véritables fêtards.
- J’espère que…
- Merci, Duc d’Arbendie. »
Arrêtant ainsi la conversation, Aeron prit une grande inspiration avant de retourner à l’intérieur.
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La Fête du 24
Libre
La petite inspecta un moment son ami surprise. Les mots de ce dernier lui avaient arraché un nouveau sourire sur le visage. Suivre son coeur, car ce dernier sonnait toujours les notes de la vérité ? Voilà une idée qui lui plaisait énormément. Peut-être que ce que voulait dire par là monsieur Chess, c’était qu’il était inutile de perdre trop de temps à douter et se faire du mouron pour rien. Chloé devait faire ce qu’elle estimait juste pour ne récolter aucun remord, quoi qu’il arrive.
“Vous avez raison monsieur Chess, lui répondit-elle en hochant la tête. Il nous reste encore un vaste futur inexploré qui ne demande qu'à ce que nous nous engouffrons directement tête la première. Si nous restons trop enchaînés dans le passé à pleurer les bons moments alors on risque de rater le carrosse des nouvelles aventures ! Le passé est important, il ne faut pas l’oublier. C’est grâce à lui que nous avons une raison d’avancer. Les rencontres que nous faisons, les promesses faites, ce sont elles qui me donnent des ailes pour continuer de sourire et relever la tête quoi qu’il arrive. Je suivrais mon coeur, je vous le promets. Toujours ! Qu’il pleuve, neige ou vente ! Mais en échange il faudra me promettre que vous ferez de même de votre côté ! Vos conseils sont bons ! Alors ne les oubliez pas !”
Elle n’eut pas le temps d’expliquer plus en détail le fond de sa pensée qu’un gros chien se jeta sur le garçon. Chloé sursauta en panique, ayant peur pour son ami en remarquant la taille imposante de l’animal et ses dents acérées mais par chance ce ne fût qu’un simple impact. Le lourd animal ouvrit la gueule en direction du visage de monsieur Chess et le sang de la petite ne fît qu’un tour. Elle fit un bond en avant pour essayer de pousser la bête. Malheureusement, cette dernière fut trop rapide et elle parvint à mettre un grand coup de langue baveuse sur son ami.
Chloé s’arrêta quelques instants avant d’éclater d’un rire de soulagement sincère.
“Tu m’as fait peur espèce de gros patapouf, dit-elle au chien en lui caressant la tête. Vous allez bien monsieur Chess ?”
Une seconde enfant se joignit à la scène avec un air profondément désolé affiché sur le visage. Elle expliqua que son chien Kirshy ne voulait que jouer et qu’il était bien loin d’être une mauvaise bête. Sa façon de s’excuser comme devant une grosse bêtise qu’elle avait commis fit rire aux éclats Chloé qui avait l’impression de se voir dans une glace.
“Tu as beaucoup de chance ! déclara-t-elle avec un sourire moqueur sur le bout des lèvres. Mon père est d’excellente humeur aujourd’hui. Alors il ne va pas te gronder. Toutefois, nous recherchions justement ce que nous aurions pu manger de particulier pour le repas de demain soir.”
Elle lança un regard au joyeux chien alors que le visage de la seconde enfant se décomposait.
“N-non ! cria cette dernière. Tout ce que vous voulez mais pas Kirshy ! I-il n’est pas comestible ! Il va vous rendre très très très malade ! Vous pourrez plus sortir des toilettes pendant au moins une semaine ! Non un mois !”
Chloé se gratta le menton un moment. Elle commençait à comprendre le petit plaisir sadique qu’avait ressenti ce médecin de malheur lorsqu’il lui avait fait peur la semaine dernière avec sa soi-disant piqûre.
Chloé finit par lui offrir un sourire attendrissant. Essayant de copier celui de madame Psolie pour rassurer la petite qui lui faisait face.
“Ne t’en fais pas, lui expliqua-t-elle. Ton ami a l’air bien trop gentil pour que nous souhaitions le manger. Et puis monsieur Chess n’est pas vraiment mon père. Néanmoins, je continue de penser qu’il ne te grondera pas. C’est un homme généreux et bon. Et puis il devrait bien vérifier qu’il n’ait pas sur lui un aimant magique. C’est la seconde fois qu’il se fait percuter d’un coup par quelqu’un ! Moi je m’appelle Chloé et toi ?”
“Lucie, répondit la seconde enfant avec un sourire angélique en rappelant son chien près d’elle pour lui caresser la tête. Encore sincèrement désolée ! C’est difficile de le tenir en laisse lorsqu’il décide de sauter sur quelqu’un. Il doit faire au moins trois fois mon poids.”
“Non vraiment c’est bon ! renchérit Chloé. Au contraire, tu viens de me donner une nouvelle idée amusante.”
Elle tourna son regard vers le garçon couvert de neige.
“Monsieur Chess ! s’exclama-t-elle avec un entrain certain. J’ai une super idée pour conclure cette soirée ! Au début je voulais déclencher une bataille de boules de neige, mais je n’ai pas envie de mettre madame Psolie mal à l’aise en saccageant tout l’intérieur. Alors on va se transformer en anges des neiges ! Tu devrais jouer avec nous Lucie !”
[Elle s’allongea dans la neige et attrapa la main de Chess avant d’écarter plusieurs fois ses membres pour dessiner sur la neige un ange.] Lucie jeta un coup d'œil à sa belle robe qui devait certainement valoir un bon pesant de cristaux et l’idée de se faire punir en revenant avec une robe trempée par la neige lui dissuada toute envie de les rejoindre.
“Désolée ! répondit-elle en caressant la tête de son chien qui lui lécha le visage. Mais il faut que je regagne mes parents au plus vite !”
“Oh.. c’est dommage, ajouta Chloé légèrement déçue. Je te souhaite une bonne fin de soirée alors !”
Elle tourna ensuite la tête vers son ami et commença à se sentir congelée.
”On devrait peut-être rentrer nous aussi. Ou du moins récupérer des manteaux. Qu’en pensez vous monsieur Chess ?”
Pour ne rien ajouter, elle éternua légèrement en plissant les yeux, commençant à grelotter de tout son corps.
Aslander O'SullivanBrûlant comme la glace
Informations
Une chute inopportune alors que ma compagne de soirée affirmait justement avoir froid! Quel manque de chance vraiment! J'ose espérer que la froideur de la neige ne lui sera pas plus désagréable encore même si, pour le coup, je fais tout pour l'empêcher d'être réellement frigorifié il faut avouer que, malheureusement, je ne peux faire grand chose face à la neige qui recouvre déjà partiellement sa tenue. Nous nous relevons, aider de quelques convives, et après avoir assuré que tout aller bien, ceux-ci disparaissent pour se réfugier à l'abri dans la chaleur du palais. Manque de chance, nos coupes ont volés dans notre ballet involontaire, s'écrasant sur le sol heureusement sans heurt pour la jeune femme et moi-même par contre, l'un des serveurs va sans aucun doute devoir ramasser ces dégâts indépendant de notre volonté! Naturellement, je m'inquiète pour la belle, je ne voudrais pas qu'elle se soit blessée dans cette chute cependant, elle fait de même à mon égard ce qui me fait doucement rire alors que je secoue doucement la tête.
"N'ayez crainte belle dame, je suis bien plus solide que ce que l'on pourrait croire! Ce n'est point une chute dans la poudreuse qui va avoir raison de ma personne!"
Après tout, bien que riche, je n'en reste pas moins aventurier, j'ai vu bien pire qu'une vulgaire chute et ce n'est pas cela qui aura raison de mon être! Par contre, je me saisis de nouveau du bras de mon amie alors que je l'entraine vers l'intérieur! La voilà qui demande à m'offrir un quelconque compensation pour se faire pardonner et je ne peux décemment pas la laisser continuer de la sorte! Posant ma main sur la sienne alors que nous marchons toujours bras dessus bras dessous, je tourne vers elle mon regard lui souriant en coin. "Allons Nemue, je vous rappel que je suis celui ayant une dette envers vous! Je ne pense pas que nous soyons égalitaire sur la question de la venue en aide à l'autre! Cela étant, si vous voulez me venir en aide, il y a bien une chose..." Du coin de l'oeil, je remarque toujours cette noble qui ne cesse de me suivre! J'ai l'impression que dès le moment durant lequel je vais quitter Nemue, elle va surgir tel un prédateur sur une pauvre proie! "Si vous regardez discrètement à quinze heures, vous verrez une dame qui ne cesse de nous observer... Cette noble veut absolument me marier avec sa fille ainée! Non pas que j'ai besoin d'une explication mais ceci expliquera mon geste que, je l'espère, vous me pardonnerez!" Et sans plus de cérémonie, je me tourne vers Nemue pour me mettre face à elle, je dépose une main sur sa joue la regardant avec un sourire des plus séduisant et après quoi, je l'enlace, laissant un bras aller derrière sa taille et ma main glisser de sa joue à sa nuque, le serrant dans mes bras. Je vois alors la noble fulminer en partant, une victoire donc! "Merci de votre aide Nemue..." Lui dis-je en me reculant doucement.
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Cristaux : 4200MESSAGES : 1119COULEUR : #Nemue LynellaLa Sorcière
Informations
Nemue et Aslander se relève aussi vite que possible aider des autres convives qui vérifie qu’aucun d’eux n’avait rien de cassé. Bien évidemment, Aslander était celui qui avait pris le plus sachant qu’il avait tout fait pour que la sorcière ne subisse rien et elle se sentait redevable envers lui. Il avait été victime d’une chute, parce qu’elle s’était à moitié retenue à lui… Soupirant, elle leva un regard désolé et chercha un moyen de se faire pardonner. Bien évidemment, celui-ci refusa jusqu’à maintenant, puisqu’à ses dires, il était celui ayant une dette envers elle. Par contre, il semblait tout de même avoir une idée en tête qui impliquait sa participation.
Maintenant au chaud, la noble écoute attentivement l’aventurier qui semble pris d’un problème envahissant. – Que dois-je faire? Une mère souhaitait faire d’Aslander l’époux de sa fille? Mais quelle étrange situation. Ne pouvait-il pas tout simplement refuser? Enfin, curieuse, elle regarda tout de même dans la direction qu’il lui dit et remarqua la femme qui semblait toujours avoir un œil de leur côté. – Vous pardonnez, mais pourquoi? Se demanda-t-elle alors qu’elle sentit sa main glisser contre sa joue ainsi que la seconde dans le bas de son dos. Un petit sourire s’afficha sur son visage lorsqu’elle réalisa finalement à quoi elle devait servir et n’hésita pas une seule seconde à glisser ses propres bras autour de ce dernier pour l’enlacer contre elle. Même si ce n’était que pour jouer la comédie, cela faisait toujours plaisir. – Il n’y a pas de quoi, dit-elle avec un petit sourire en coin, alors qu’elle se retourna pour vérifier derrière elle. – Vous vous êtes contenté de si peu! Enfin, j’imagine que vous avez déjà décliné la demande de cette mère un nombre incalculable de fois?
Nemue se remit donc à ses côtés et l’invita à la suivre jusqu’au bar où elle prit deux tasses de vingt chauds dont elle en remit une à Aslander. – Tenez, cela nous réchauffera, dit-elle avant de prendre une gorgée de sa boisson. – Vous êtes à la capitale pour quelque temps ou seulement pour les festivités?
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Cristaux : 996MESSAGES : 639COULEUR : #993366Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
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La première remarque de cette inconnue qui venait à la base savoir comment il allait le fit rire. C’était peut-être un peu nerveux dans le fond de sa gorge, mais cela faisait du bien en tout les cas. Son sourire fut plus sincère et un poids quitta ses épaules. Parler travail lui changera les idées.
— Oui, cela me ferait assez mal au cœur de rendre une personne malade avec certains des produits que j’ai moi-même faits.
C’est une réalité en plus. La mention du chef de salle le fit avoir les yeux sur lui par pur réflexe avant de détourner les le regard avec une grimace après ce être pris son regard plus que noir en pleine face. Visiblement toutes ses actions de la soirée n’étaient certainement pas passées inaperçues dans cette histoire.
— Ha, ha, ha… Et moi qui voulais être discret, c’est perdu pour ce soir…
Là encore, son rire fut un peu nerveux et il eut même un soupir assez las à la fin de sa phrase. Vraiment, cela le fatiguait mentalement que la soirée soit si riche en rebondissements avec possiblement des répercussions sur son avenir en prime.
— Vous voulez savoir le pire dans toute cette histoire ? C’est qu’à la base, travailler au palais ça n’a jamais été une question d’honneur pour moi. C’en est un, il ne faut pas se voilé la face, mais je suis cuisinier à la base et ce que je cherchais à la base en venant ici c’était avoir des recettes spécifiques a ici, mais… cela à un peu cafouiller suite à des événements que je n’ai pas forcément contrôlés… Je savais que j’aurais dû être plus assidu avec mes prières à Lucy…
Ou au moins, allez voir une prêtresse dans les derniers jours. Il avait vraiment l’impression que c’était une vengeance de la déesse par rapport à son manque d’implication dans sa croyance. Plus d’effort serait fait à l’avenir, juste là pour ce soir il était certainement mort de penser pouvoir changer la donne de ce qui c’était déjà commencer à se mettre en place.
— Par contre, un bâtiment qui se construit et qui cherche du personnel cela peut être pas mal du tout. Je suis un itinérant de base, j’ai même ma petite enseigne et tout… Seulement cela ne fait pas tout et un pied-à-terre stable pourrait être bien pour une vie de famille… mais en même temps j’aime voyager et découvrir de nouveau produit… et… hum. Et sinon, vous faites quoi dans la vie ? Je veux dire quand vous ne venez pas servir de psychologue de secours à un serveur paumé au palais.
Non, parce qu’il avait recommencé à parler sur son travail sans même y réfléchir et c’était pas forcément un sujet qui passionnait tout le monde. Encore moins les inconnues. En plus c’était certainement une noble si elle était invitée au palais. Est-ce qu’il allait lui apporter à elle aussi des ragots peu reluisants ? Pourquoi il avait l’impression de marcher sur des œufs à chaque instant de cette fichue soirée ? En plus de cela il sentait bien dans son dos le regard de la salle dans son dos. Elle avait beau avoir dit être gradée, il y a plein de façon d’être gradé dans la vie. Foutue soirée, vraiment.
— Oui, cela me ferait assez mal au cœur de rendre une personne malade avec certains des produits que j’ai moi-même faits.
C’est une réalité en plus. La mention du chef de salle le fit avoir les yeux sur lui par pur réflexe avant de détourner les le regard avec une grimace après ce être pris son regard plus que noir en pleine face. Visiblement toutes ses actions de la soirée n’étaient certainement pas passées inaperçues dans cette histoire.
— Ha, ha, ha… Et moi qui voulais être discret, c’est perdu pour ce soir…
Là encore, son rire fut un peu nerveux et il eut même un soupir assez las à la fin de sa phrase. Vraiment, cela le fatiguait mentalement que la soirée soit si riche en rebondissements avec possiblement des répercussions sur son avenir en prime.
— Vous voulez savoir le pire dans toute cette histoire ? C’est qu’à la base, travailler au palais ça n’a jamais été une question d’honneur pour moi. C’en est un, il ne faut pas se voilé la face, mais je suis cuisinier à la base et ce que je cherchais à la base en venant ici c’était avoir des recettes spécifiques a ici, mais… cela à un peu cafouiller suite à des événements que je n’ai pas forcément contrôlés… Je savais que j’aurais dû être plus assidu avec mes prières à Lucy…
Ou au moins, allez voir une prêtresse dans les derniers jours. Il avait vraiment l’impression que c’était une vengeance de la déesse par rapport à son manque d’implication dans sa croyance. Plus d’effort serait fait à l’avenir, juste là pour ce soir il était certainement mort de penser pouvoir changer la donne de ce qui c’était déjà commencer à se mettre en place.
— Par contre, un bâtiment qui se construit et qui cherche du personnel cela peut être pas mal du tout. Je suis un itinérant de base, j’ai même ma petite enseigne et tout… Seulement cela ne fait pas tout et un pied-à-terre stable pourrait être bien pour une vie de famille… mais en même temps j’aime voyager et découvrir de nouveau produit… et… hum. Et sinon, vous faites quoi dans la vie ? Je veux dire quand vous ne venez pas servir de psychologue de secours à un serveur paumé au palais.
Non, parce qu’il avait recommencé à parler sur son travail sans même y réfléchir et c’était pas forcément un sujet qui passionnait tout le monde. Encore moins les inconnues. En plus c’était certainement une noble si elle était invitée au palais. Est-ce qu’il allait lui apporter à elle aussi des ragots peu reluisants ? Pourquoi il avait l’impression de marcher sur des œufs à chaque instant de cette fichue soirée ? En plus de cela il sentait bien dans son dos le regard de la salle dans son dos. Elle avait beau avoir dit être gradée, il y a plein de façon d’être gradé dans la vie. Foutue soirée, vraiment.
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Succès : Cristaux : 937MESSAGES : 623COULEUR : #008080Bridget AlnilnamLieutenant Grognon
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Au fur et à mesure de la discussion, il se détendit. Moi aussi d’ailleurs car je n’avais pas besoin de chercher mes mots ou autres faux-semblants. C’était la petite parenthèse sympa de cette soirée quand Swan ne m’embarrasse pas de ses questions. J’apprends alors à connaître le jeune homme et je fus surprise qu’il parle de vie de famille. C’était peut-être que je n’étais pas dans la norme à mon âge mais ma carrière militaire ne me permettait pas d’avoir une vie de famille car il manquait un ingrédient dans cette histoire, un conjoint ! Mais c’est surtout que je n’ai jamais pris le temps pour être honnête.
Je fus surprise sur ses propos sur Lucy et tente de la rassurer.
- Lucy est une déesse aimante. Elle ne punira pas son prochain pour ce genre de manquement. Elle est bienveillante et peut-être qu’un autre destin vous attends tout simplement, ne perdez pas espoir mon jeune ami.
J’affiche un sourire compréhensif et finit de l’écouter. Je me retiens de rire quand il me demande ce que je fais dans la vie. Je baisse les yeux sur ma cuirasse et je décide de l’embêter un peu.
- Moi qui pensait que mon déguisement de garde était explicite… je vais rendre ce costume dès ce soir au marchand, il m’a menti !
Je fis la moue pour ponctuer mes propos Ne pouvant lui tendre la main car il tenait le plateau, je finis par avouer ma profession.
- Lieutenant Bridget Alnilam du Myrmidon à la Capitale. Je suis effectivement garde et ceci est ma tenue de cérémonie. Un peu tape à l'œil cette armure et peu pratique au combat mais elle a le don de m’éviter une robe lors des bals !
Porter des robes n’était guère un souci mais au moins je ne me cassais pas la tête pour choisir tel vêtement qui va avec les bijoux et tout le reste. C’était une belle tenue prête à l’emploi pour un bal de dernières minutes.
- Il m’arrive d’écouter les confidences et les doutes de mes hommes à mon bastion. Est-ce pas là le travail d’un officier supérieur ? Savoir guider ses hommes et les rassurer ? En tout cas, j’essaye de faire mon maximum car je me suis promis de veiller sur le peuple de ce Royaume.
J’attrape un petit four pour alléger son fardeau avant de reprendre.
- Je suis basée à l'île Rocheuse mais lors d’une patrouille ou même un jour de libre, je passerai à votre enseigne alors. Toujours partante pour goûter à de nouvelles saveurs et cette fois-ci, je viendrais avec ma vraie tenue pour pas que vous me confondiez avec une danseuse ou une comédienne en pleine prestation !
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Cristaux : 1005MESSAGES : 729COULEUR : #InvitéInvité
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Le bizutage du capitaine... Voilà bien une tradition qu'avait pu inventer ses deux amis. Se relevant en époussetant la neige, le blond afficha tout de même un petit sourire. Ses deux amis eux étaient en train de rire de bon coeur.
-On va dire que c'était pour la garde forcée la nuit dernière
-Et l'envoi à forteresse pour le gouverneur
-J'envoi mes meilleurs éléments voilà tout, vous n'avez qu'à être moins compétent
Dit l'officier, avant de s'arrêter pour réfléchir
-D'ailleurs, il se peut que Forteresse ait encore besoin de nous...
-Ah non hein, à d'autre la punition, voir soldats gelés se plaindre continuellement du mauvais temps mais se vanter d'être les meilleurs, non merci !
-J'ai vu des gens du village perché plus discipliné...
Bon l'avis sur le régiment du nord était solidement battit visiblement...
Mais Arthorias se mit à rire devant le consensus de ses amis
-Pour cette fois je vous oublie alors...
Et ce fut lui qui vint enlacer ses deux amis, le choc du métal contre le métal sonnant doucement dans la cours.
-On va dire que c'était pour la garde forcée la nuit dernière
-Et l'envoi à forteresse pour le gouverneur
-J'envoi mes meilleurs éléments voilà tout, vous n'avez qu'à être moins compétent
Dit l'officier, avant de s'arrêter pour réfléchir
-D'ailleurs, il se peut que Forteresse ait encore besoin de nous...
-Ah non hein, à d'autre la punition, voir soldats gelés se plaindre continuellement du mauvais temps mais se vanter d'être les meilleurs, non merci !
-J'ai vu des gens du village perché plus discipliné...
Bon l'avis sur le régiment du nord était solidement battit visiblement...
Mais Arthorias se mit à rire devant le consensus de ses amis
-Pour cette fois je vous oublie alors...
Et ce fut lui qui vint enlacer ses deux amis, le choc du métal contre le métal sonnant doucement dans la cours.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Allongée dans la neige, les yeux rivés sur le lointain qui offrait une vue imprenable sur un ciel dépourvus d’étoiles, le froid saisissant qui mordait sa peau à nue, elle resta là. Ses pensées vagabondèrent un peu ci et là, d’abord Samaël qui devait passer cette fête tout seul avec ses grands parents, puis Calixte qui était quelque part dans le royaume, elle ne savait trop où. Elle eut également une pensée pour Thépa qui, elle l’espérait, avait regagné la maison de leurs parents. Solveig voulait rentrer chez elle. Sa mine se déconfit quelques instants, juste assez pour qu’un soupire las ne lui échappe puis d’un coup d’un seul, elle se remit sur ses pieds et rebroussa chemin. Au passage, elle épousseta le dos de sa robe encore couvert de neige.
L’intérieur de la salle de bal lui donnait la désagréable impression d’entrer dans un sauna, sa peau la picota même en réponse au choc thermique. Toutefois cela ne l’a dérangeait pas outre mesure, si elle n’aimait pas les grosses chaleur elle les préféraient tout de même au froid qui lui rappelait avec bien trop de vivacité ses années de service à la forteresse. Afin de s’assurer que ses souvenirs restent bien enfouie et que son cerveau daigne la laisser en paix, elle recommença à déambuler entre les convives, laissant ses yeux vagabonder là où bon leur semblait. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur une silhouette en particulier.
Du mieux qu’elle put, en ignorant les tremblements qui secouaient encore son corps, elle se glissa dans le dos du jeune homme qui discutait avec sa précédente conseillère en armure. En douceur elle se pencha légèrement vers l’avant et souffla à son oreille de sa voix la plus délicieuse.
- Tu as raison Faolan, mais les prières ne te sauveront pas de mon courroux… Puis elle referma ses fins bras autour de ses hanches avant de poser son menton sur son épaule, frottant ensuite son nez contre sa joue. Bien, il l’avait ignoré, partant à la poursuite de ce que Solveig supposa être sa petite amie, il méritait bien la petite correction qu’elle était en train de lui infligée. Tel un chat qui vient de refermer ses griffes sur sa proie, elle leva les yeux vers Bridget en lui souriant. - Je savais que l’on se retrouverait chef ! Je ne savais pas que vous vous connaissiez ! Sachez en tout cas que cet homme vous ignorera à votre prochaine rencontre à moins que vous ne soyez une petite brune ! Le nargua-t-elle.
L’intérieur de la salle de bal lui donnait la désagréable impression d’entrer dans un sauna, sa peau la picota même en réponse au choc thermique. Toutefois cela ne l’a dérangeait pas outre mesure, si elle n’aimait pas les grosses chaleur elle les préféraient tout de même au froid qui lui rappelait avec bien trop de vivacité ses années de service à la forteresse. Afin de s’assurer que ses souvenirs restent bien enfouie et que son cerveau daigne la laisser en paix, elle recommença à déambuler entre les convives, laissant ses yeux vagabonder là où bon leur semblait. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur une silhouette en particulier.
Du mieux qu’elle put, en ignorant les tremblements qui secouaient encore son corps, elle se glissa dans le dos du jeune homme qui discutait avec sa précédente conseillère en armure. En douceur elle se pencha légèrement vers l’avant et souffla à son oreille de sa voix la plus délicieuse.
- Tu as raison Faolan, mais les prières ne te sauveront pas de mon courroux… Puis elle referma ses fins bras autour de ses hanches avant de poser son menton sur son épaule, frottant ensuite son nez contre sa joue. Bien, il l’avait ignoré, partant à la poursuite de ce que Solveig supposa être sa petite amie, il méritait bien la petite correction qu’elle était en train de lui infligée. Tel un chat qui vient de refermer ses griffes sur sa proie, elle leva les yeux vers Bridget en lui souriant. - Je savais que l’on se retrouverait chef ! Je ne savais pas que vous vous connaissiez ! Sachez en tout cas que cet homme vous ignorera à votre prochaine rencontre à moins que vous ne soyez une petite brune ! Le nargua-t-elle.
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Cristaux : 1851MESSAGES : 513COULEUR : #Aeron RenmyrthLe Prince
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En retournant à l’intérieur, dans la salle de réception elle-même, Aeron laissa derrière lui la douleur de son postérieur et celle, presque supérieure, de son ego meurtri. Cela arrivait à tout un chacun, de trébucher, a fortiori dans la neige, quand elle était aussi glissante que ce soir. Et c’était encore davantage le cas après une soirée arrosée. Mais le Prince n’était pas censé faire ce genre d’erreurs : il se devait de représenter un exemple pour les citoyens de son Royaume.
Enfin, ce qui était fait était fait, et il valait mieux tomber dehors, en petit comité, qu’à l’intérieur. D’ailleurs, le jeune homme était particulièrement précautionneux des endroits où il mettait les pieds : c’était fort surprenant, surtout au vu du public invité, mais il y avait de la nourriture par terre, des écharpes, des chaussures qui traînaient. Est-ce qu’un simple citoyen était venu s’infiltrer parmi la noblesse ? Nul doute que cette pensée aurait fait rire quelques jeunes nobles peu charitables. Mais c’était la triste réalité des soirées, que malgré la diligence des serviteurs, une touche de chaos s’ajoutait à chaque fois.
A la grande surprise d’Aeron, il remarqua la présence de sa grand-mère, la reine douairière Neila, qui se mêlait discrètement à la foule. La petite silhouette fluette échangeait surtout avec les nobles les plus âgés, ceux qui avaient connu le gros de son règne. Comme il se devait, il se dirigea immédiatement dans sa direction pour la saluer. Faisant fi de tout procole, elle l’enlaça, et il lui rendit son étreinte de bon cœur. Les mains de la vieille dame tapotèrent son dos, avant de glisser le long de ses côtes pour lancer un commentaire sur le fait qu’il était maigre comme un clou, et qu’il n’était pas convenablement nourri.
« Ne vous inquiétez pas, Grand-Mère. Je mange à ma faim, je vous assure. Allez-vous bien ? Cela faisait longtemps que vous n’étiez pas venue participer à une occasion mondaine comme celle-ci.
- Je m’ennuyais, dans mes appartements, et je venais de finir mon tricot, mon petit alors… »
Leur conversation se déroula à l’abri des oreilles indiscrètes, dans un cercle poli.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2806MESSAGES : 204COULEUR : #InvitéInvité
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La Fête du 24
Libre
Se réfugiant avec hâte à l’intérieur, la petite sauta sur l’un des fameux plaids à disposition aux entrées des balcons. Elle s’enroula dedans telle une toupie lancée à pleine vitesse, laissant échapper de nouveau un petit éternuement. Grelottant comme rarement auparavant, Chloé se tourna vers Rhis avant de rire joyeusement.
“Ce n’était peut-être pas l’idée du siècle tout compte fait, déclara-t-elle sans pour autant regretter ce qu’elle avait fait. C’est pas grand chose de toute manière. Rien qu’un bon chocolat chaud ne puisse guérir. Un avec de la crème sur le dessus ! Et une guimauve cuite avec ! Avec en accompagnement quelques petits chocolats pétillants !”
Elle s’affubla d’un nouveau rire léger.
“Bon peut-être pas autant de chocolat, sinon je tomberais malade et échanger un souci contre un autre n’est pas la chose la plus avisée à faire.”
Elle se frotta les épaules avec force et vivacité pour faire disparaître le froid glacial qui avait traversé sa peau pour s’insinuer en elle, puis avec un sourire bienveillant, elle rejoignit son ami pour contempler leur travail de maître. Deux anges des neiges se trouvaient désormais sur la neige du balcon, se tenant par la main.
“C’est dommage qu’ils soient éphémères, se rendit compte l’enfant en les contemplant. La neige va finir par fondre et je pense que ceux qui s’occupent de la propreté déblaieront la neige bien avant. Ça doit vraiment pas être un métier simple ça ! Vous imaginez monsieur Chess, devoir nettoyer toute la salle après que tout le monde soit passé ! Certains se sont même amusés à se renverser dessus des breuvages sans faire exprès ! Je ne savais même pas que les animaux étaient acceptés, bonjour les dégâts ! Ça va être si long de tout nettoyer !”
Elle se garda bien évidemment de rappeler qu’elle avait renversé et cassé une coupe de champagne en s’effondrant un peu plus tôt. Inutile, en effet, de rappeler ses bévues.
“Madame Psolie est que serveuse non ? Elle fait déjà beaucoup beaucoup de travail. Et en plus elle le fait super bien. J’espère simplement qu’ils ne lui demanderont pas de nettoyer tout le bazar d’après fête ! Elle a le droit de souffler aussi un peu !”
[Elle se retourna vers son ami avant de l’enserrer dans ses bras par surprise.] Cachant son visage sur le ventre de ce dernier. Elle avait senti les larmes monter peu à peu en s’imaginant la fête prendre fin et après tout ce qu’elle avait dis il aurait été bien hypocrite de se mettre à pleurer maintenant. Mais Chloé étant une enfant, l’émotion la submergea elle ne put retenir ses larmes. Pourtant, elle gardait un sourire.
“Monsieur Chess, dit-elle en reniflant un peu. Vous allez me manquer. La prochaine fois qu’on se reverra, je vous emmènerais dans la meilleure boulangerie de la capitale ! C’est que je les ai toutes essayées pour trouver la poule aux œufs d’or ! Et on pourra de nouveau créer des souvenirs précieux !”
Elle releva la tête avec un sourire angélique.
“La fête va bientôt se terminer monsieur Chess. Je vous ai un peu trainé partout avec mes bêtises mais j’aimerais qu’avant qu’elle n’arrive à son terme, nous faisions quelque chose dont vous avez envie. N’importe quoi ! Même une activité barbante de grand comme parler d’économie ! Enfin… peut-être pas d’économie. J’y comprends pas grand chose alors la discussion va vite tourner en rond !”
Aslander O'SullivanBrûlant comme la glace
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Heureusement, non seulement la demoiselle ne se courrouce pas de mon action mais, mieux encore, la voici qui se prête au jeu! Je n'en attendais pas moins de la charmante demoiselle cependant, on ne sait jamais, après tout Lady Fortune aurait pu me tourner le dos, la belle aurait pu se trouver un conjoint depuis notre dernière rencontre et trouver alors mon attitude plus déplaisante qu'autre chose! Certes nous avons un passif mais loin de moi l'envie de me mettre un inconnu à dos, sans compter que nous avons toujours été clair l'un envers l'autre, il n'y a guère de romance entre nous! Un entente tout au plus à laquelle je n'ai jamais dis non mais rien d'autre et cela me convient parfaitement! Cependant, alors que nous quittons la chaleur de nos bras, voici que la belle me signale que je me suis contenté de peu? Je la regarde, un léger sourire sur le visage, est-ce là une invitation? Je garde cette question pour plus tard, surtout qu'elle m'en pose une nouvelle et je soupire doucement en reprenant le bras de la demoiselle pour marcher avec elle en direction du bar, pas n'importe où cependant, il faut savoir planifier ses actions après tout.
"Bien plus que de raison en effet! Malheureusement il semble que cela ne soit pas assez! Je le comprends bien-entendu, sans vouloir affirmer que j'ai un physique avantageux - restons tout de même modeste - il est vrai que j'ai fais fortune de manière fulgurante et, même si actuellement je n'ai pas encore le statut de noble, j'ai assez de cristaux pour éveiller l'intérêt de certaines familles..." Dis-je en m'arrêtant au niveau du comptoir. "J'ose espérer que de me voir dans les bras d'une demoiselle sans aucun doute bien plus ravissante que sa fille suffira à mettre un terme à ses propositions que je ne cesse de refuser!"
Et voici que nous prenons tout deux du vin chaud, je remercie bien-entendu la demoiselle lorsqu'elle me donne mon verre et je bois une gorgée du breuvage fort agréable! Certes, le froid ne me dérange nullement - ce serait le comble pour un cryomancien de craindre la froideur de la saison froide - cependant, avouons que se réchauffer avec de l'alcool est le second meilleur moyen de le faire... Je secoue doucement la tête. "Je vais sans doute rester un peu plus longtemps, je profite des festivité pour atteindre de plus grands desseins! Ce n'est pas pour rien que j'ai choisi de me montrer à une soirée organisée par la famille royale! Certes, toute personne présente ici et collant le pauvre prince doit avoir quelque chose en tête, je ne serai pas si désagréable qu'eux avec notre hôte fort heureusement, je sais me tenir mais il est évident que, pour l'occasion, je fais la même chose que quiconque : j'espère me faire remarquer d'une certaine façon... Et vous-même?" J'attends bien-entendu sa réponse, souriant doucement avant de revenir à un sujet plus intéressant que quelques modalités. "Quoi qu'il en soit Nemue, une question me brûle les lèvres depuis un moment - un feu que j'ai bien une idée de comment éteindre - tout à l'heure vous m'avez dis que je me contentais de peu? Cela veut donc dire que j'aurais pu faire plus? Car voyez-vous, vu que nos pas nous en menés - par pur hasard - en un lieu bien symbolique..." Dis-je en désignant le gui juste au-dessus de nos tête sous lequel j'ai pris grand soin de placer notre duo. "Je trouve qu'il convient de me saisir de cette offre!" Dis-je avec un petit sourire avant de déposer mon verre sur le comptoir, plaçant ensuite une nouvelle fois ma main sur la joue de la demoiselle avant de m'approcher et de venir cueillir ses lèvres pour un agréable baiser.
Image de profil : Succès : Cristaux : 4200MESSAGES : 1119COULEUR : #Nemue LynellaLa Sorcière
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Comme elle l’avait pensé, Aslander était un homme bien charmant et nul doute qu’il devait repousser de nombreuses demandes en provenance d’autres familles. Le connaissant, ce dernier n’était certainement pas du genre à penser à l’engagement. Il était libre comme l’air et allait là où il le désirait telle une abeille butinant chaque fleur qu’il croisait sur son passage. Bien évidemment, le grand séducteur qu’il était ne devait absolument pas se gêner. Enfin, la demoiselle soupira aux dires de ce dernier alors qu’il parlait de sa richesse. Cela ne faisait pas tout, un homme riche n’était pas nécessairement un bon parti pour une dame et même si elle se trouvait entourée de noble, aucun d’eux n’avait éveillé quoi que ce soit en elle. – Les cristaux ne font pas le bonheur. Il y contribue, mais un être exécrable n’est pas meilleur parce qu’il est riche. Ça ne devrait même pas être un critère de sélection, mais bon. Beaucoup l’on oublier il semblerait. Puis réalisant ce qu’elle venait de dire elle s’empressa de rectifier le tir. – Enfin, ce n’est qu’un exemple. Je ne vous visais pas bien évidemment. Je vous porte bien plus que cela dans mon estime et je ne parlerai pas ainsi d’un ami croyez moi!
Finalement au bar, elle lui offrit à boire tout en le questionnant sur son passage dans la capitale. En écoutant ce qu’il avait à répondre, elle se laissa guider par ce dernier tout en buvant calmement à sa tasse. Ainsi donc il était présent encore pour un certain temps parce qu’il désirait se faire remarquer. Pour quelle raison et surtout par qui? Un petit sourire sur les lèvres, elle hoche doucement la tête signe qu’elle enregistrait ce qu’il lui disait et la question lui fut alors retournée. – En effet, je suis aussi en ville pour les festivités. Disons que Charles et Béatrices me l’ont fortement conseillé. Ils pensent que je me surmène un peu trop et que je devrais prendre bien plus de vacances surtout vu tout ce qui s’en vient pour moi. En effet, les travaux d’agrandissement pour la boutique de Nemue allaient bientôt débuter. Ils attendaient tout simplement la fin des festivités pour démarrer le chantier. Bientôt, elle vendrait des produits de la compagnie Murmevent dirigée par Liory et elle devra lui fournir en échange de ses produits afin d’avoir une plus grande visibilité.
S’arrêtant tous les deux, Aslander reprit aussitôt la parole questionnant ainsi la femme sur un détail qu’elle avait mentionné quelque instant plus tôt. Il avait noté le fait qu’elle lui avait dit qu’il s’était contenté de peu pour faire comprendre à la mère afin de l’amener jusqu’à un gui pendant au-dessus de leur tête. Comprenant où il voulait en venir, les yeux émeraude de la demoiselle se mirent à briller de malice alors qu’il s’approcha d’elle afin de partager un baiser bien surprenant sous le gui. Un baiser qui ne dura pas bien longtemps, car après tout, ils se trouvaient tout de même dans endroit où les rumeurs se répandaient aussi vite que possible. D’ailleurs, lorsqu’elle s’éloigna de ce dernier, les yeux mi-clos, elle ne put s’empêcher de rire. – Dans tous les cas, si vous ne vouliez plus avoir de quelconque demoiselle à vos trousses, vous êtes bien partie pour cela. Dans tous les cas, elle n’était absolument pas choquée de ce geste puisqu’elle le lui avait elle-même mentionné d’une certaine façon et qu’importe ce que les autres pouvaient penser d’elle. Sa tasse toujours dans une main, elle utilisa la seconde pour venir caresser doucement son bras du revers de sa main. – Vous souhaitez un peu de compagnies lorsque tout ceci sera enfin fini?
Image de profil : Succès : Cristaux : 996MESSAGES : 639COULEUR : #993366Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
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Les mots dits sur Lucy rassurent beaucoup Faolan, mine de rien c’est ce qu’il avait besoin d’entendre aujourd’hui. Cela aurait été la dernière des choses qu’il voulait faire que de mettre la déesse en colère sans en comprendre la raison. Visiblement c’était son truc de faire des choses qui provoquaient le malaise ou tout autre sentiment négatif sans s’en rendre compte. Un hochement de tête convaincue du jeune homme répond à cela alors qu’il continue à avaler les paroles de son interlocutrice.
Puis il a les yeux qui font des ronds quand, effectivement, il se rend compte, comme un boulet ou un gars qui avait autrement chose en tête, que son interlocutrice avait tout d’une garde. Il en rougit d’embarras et ne sait pas trop où se mettre là tout de suite. OK, c’est la journée des gaffes, il aurait mieux fait de passer la soirée avec son fils à ce rythme-là. En plus c’était carrément une Lieutenante, génial de se foiré autant.
Bon, ce n’est pas la première Lieutenante de la garde à qui il parle, mais c’est gênant tout de même. Il a un bout de rire nerveux et est assez rassuré de voir que cette dernière détend l’atmosphère. Il a plutôt de la chance avec ses rencontres visiblement. Il voit au-dessus de lui un gui et il se demande si ce n’était pas à cause d’une vielle tradition dans ce genre que Fedora est parti en larme, ne voulais pas faire le même faux pas avec son interlocutrice il pointa le doigt vers le plafond et demanda.
— Au fait, il y a une tradition avec ça à base de baiser parce…
Il fut interrompu dans sa phrase par l’étreinte et les paroles de Solveig qui ne perdirent pas une seconde pour le rendre avec un visage des plus cramoisie. Il avait rarement eu autant de couleur au niveau de son visage et comme un enfant il se débattit un peu de l’étreinte de cette dernière instinctivement. Il eut le cœur qui pulsa de panique quand elle parla visiblement de Fedora. Super, il avait terni sa réputation, merde, c’était absolument le contraire de ce qu’il voulait faire.
— Quoi ? Non ! Enfin, si, mais, non… Je… Enfin… Je n’avais pas de cadeau pour toi et… enfin, ce n’était pas obligatoire… Je sais… Mais… heu… Des petits fours ?
Oui, détourne l’attention Fao, c’est bien. Surtout quand il ne sait plus de comment faire pour ne pas se foirer un peu plus. Peut-être que son amie hybride aussi allait partir en larme s’il n’agissait pas correctement. Peut-être qu’il était un ami de merde. Peut-être que tout est de sa faute. Oui, c’est une drama queen d’intérieur, oui il commence à se créer une crise d’angoisse tout seul comme un con. Il regarde à nouveau l’un des guis accrochés au plafond, puis Solveig qui parle à Bridget, puis les gens autour et son cerveau est en surrégime là tout de suite. D’un geste vif il fait un baiser sur la joue de la valkyrie et la regarde avec le même regard qu’un lapin qui se prend des torches dans la tronche.
— Je suis désolé, ne pars pas en pleurant, je voulais pas mal faire… Je vais respecter les traditions, promis, juste je les connais pas toute alors… Fin… Mon truc c’est la cuisine pas les coutumes de noble et… j’ai envie de m’enterrer dans un trou…
Littéralement on sent tout la panique en lui qui ne sait plus quoi faire. Son visage est rouge pétant et son cœur bat mille fois trop vite et la crise de panique est vraiment juste au bord des lèvres avec sa respiration qui commence à s’affoler. Est-ce qu’il a déjà dit qu’il ne venait pas pour passer une aussi mauvaise soirée ?
Puis il a les yeux qui font des ronds quand, effectivement, il se rend compte, comme un boulet ou un gars qui avait autrement chose en tête, que son interlocutrice avait tout d’une garde. Il en rougit d’embarras et ne sait pas trop où se mettre là tout de suite. OK, c’est la journée des gaffes, il aurait mieux fait de passer la soirée avec son fils à ce rythme-là. En plus c’était carrément une Lieutenante, génial de se foiré autant.
Bon, ce n’est pas la première Lieutenante de la garde à qui il parle, mais c’est gênant tout de même. Il a un bout de rire nerveux et est assez rassuré de voir que cette dernière détend l’atmosphère. Il a plutôt de la chance avec ses rencontres visiblement. Il voit au-dessus de lui un gui et il se demande si ce n’était pas à cause d’une vielle tradition dans ce genre que Fedora est parti en larme, ne voulais pas faire le même faux pas avec son interlocutrice il pointa le doigt vers le plafond et demanda.
— Au fait, il y a une tradition avec ça à base de baiser parce…
Il fut interrompu dans sa phrase par l’étreinte et les paroles de Solveig qui ne perdirent pas une seconde pour le rendre avec un visage des plus cramoisie. Il avait rarement eu autant de couleur au niveau de son visage et comme un enfant il se débattit un peu de l’étreinte de cette dernière instinctivement. Il eut le cœur qui pulsa de panique quand elle parla visiblement de Fedora. Super, il avait terni sa réputation, merde, c’était absolument le contraire de ce qu’il voulait faire.
— Quoi ? Non ! Enfin, si, mais, non… Je… Enfin… Je n’avais pas de cadeau pour toi et… enfin, ce n’était pas obligatoire… Je sais… Mais… heu… Des petits fours ?
Oui, détourne l’attention Fao, c’est bien. Surtout quand il ne sait plus de comment faire pour ne pas se foirer un peu plus. Peut-être que son amie hybride aussi allait partir en larme s’il n’agissait pas correctement. Peut-être qu’il était un ami de merde. Peut-être que tout est de sa faute. Oui, c’est une drama queen d’intérieur, oui il commence à se créer une crise d’angoisse tout seul comme un con. Il regarde à nouveau l’un des guis accrochés au plafond, puis Solveig qui parle à Bridget, puis les gens autour et son cerveau est en surrégime là tout de suite. D’un geste vif il fait un baiser sur la joue de la valkyrie et la regarde avec le même regard qu’un lapin qui se prend des torches dans la tronche.
— Je suis désolé, ne pars pas en pleurant, je voulais pas mal faire… Je vais respecter les traditions, promis, juste je les connais pas toute alors… Fin… Mon truc c’est la cuisine pas les coutumes de noble et… j’ai envie de m’enterrer dans un trou…
Littéralement on sent tout la panique en lui qui ne sait plus quoi faire. Son visage est rouge pétant et son cœur bat mille fois trop vite et la crise de panique est vraiment juste au bord des lèvres avec sa respiration qui commence à s’affoler. Est-ce qu’il a déjà dit qu’il ne venait pas pour passer une aussi mauvaise soirée ?
Image de profil : Succès : Cristaux : 937MESSAGES : 623COULEUR : #008080Calixte Alkh'eirDamoiseau
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Ca sentait la fin de soirée. Les épaules se voûtaient davantage sous le poids de la fatigue et des consommations presqu’à l’excès, les regards se voilaient d’une langueur aspirant à regagner le confort de matelas dodus, les sourires perdaient peu à peu de de leur éclat mais pas de leur contentement. Il y avait à présent un flot continu d’âmes s’éclipsant d’une pirouette voire d’un tour d’embrassades, pour gagner le vestiaire et repartir affronter le froid des ténèbres glacées de la Capitale. Calixte, qui avait quitté son poste volant de la salle principale aux cuisines se retrouvait à manipuler coquets manteaux de fourrures et délicates étoffes de soie, observait avec attention ces corps et ces silhouettes qui tiraient une dernière révérence en se laissant ré-emmitoufler avant de quitter le Palais. Le cœur des festivités lui avait apporté les potins, son prologue lui en dessinait plus sereinement les protagonistes.
Iel enfila le bras gracile de l’une des enfants de l’un des ministres de la Couronne dans son étau de satin bleu foncé, et iel ajusta d’une main experte le couvre-chef plus esthétique que protecteur sur la Noble tête. Avant de se fondre d’une brève courbette en ânonnant d’un ton convainquant les politesses d’usages alors que la jeune fille de bonne famille s’éloignait définitivement. Distraitement, lo serveur-se se demanda ce que devenaient les quelques personnalités remarquables qui avaient attiré son regard tout le long de la soirée. Le Conseiller Arkhet et Chloé s’étaient-ils finalement lancés dans la chasse aux rennes infernaux ? Avaient-ils été victorieux ? Iel les avait aperçus profiter de la piste de danse, et iel espérait que la petite fille avait tout de même pu profiter de ces festivités d’adultes quasiment interminables. Solveig était-elle toujours au bras du Capitaine de la Garde Royale ? Qui, à défaut d’avoir mis la main sur une autre ministre ce soir, lui proposerait-il de la raccompagner chez elle ? Ou à la Caserne.
Le cœur de Calixte se serra un peu à cette notion, mais le flot toujours continu des âmes pressées de regagner leurs pénates l’obligea à écarter cette distraction. Et, peut-être, comme souvent la fuite était son échappatoire, n’avait-iel finalement pas très envie d’étudier les émois de son battant. Et à songer aux émois, qu’en était-il de dame Sanward ? Et Faolan ? La rumeur disait que la jeune fille s’était enfuie des bras de son partenaire de danse, les larmes aux yeux. Intrigué par le développement de cette affaire, l’espion-ne ne pouvait s’empêcher d’éprouver un peu de tristesse pour ces deux personnages qu’iel connaissait peu, mais suffisamment pour souhaiter leur bonheur. Peut-être lui faudrait-il se fendre d’une visite au chef cuisinier, sous son visage officiel, suite à ces festivités. Pour éclairer sa lanterne, prendre des nouvelles de l’homme et de Melta, et puis surtout passer un nouvel agréable moment.
Du mouvement à l’orée de son champ de vision lo fit s’arrêter dans ses gestes machinaux, et iel regarda Réno venir vers iel. Ses mains portaient des corbeilles remplies de friandises qu’il déposa sur l’un des comptoirs du vestiaire.
- J’serai pas déçu quand tout ça sera fini et qu’on pourra s’rentrer, avoua le garde dont la voix accusait la fatigue grandissante. Même si… rapproche-toi.
- Quoi ?
- Le gui, là.
- … quoi ?
- Embrasse-moi.
- … on ne se rentrera peut-être pas ensemble, hein.
- Fais-moi confiance, merde ! Promis ça vaut l’coup.
Et comme Calixte connaissait suffisamment son collègue pour comprendre ce que ses mots ne disaient pas, iel lui adressa un sourire amusé tout un arquant tout de même un sourcil incrédule au choix de la tournure, et après un regard pour le gui tapissant la voûte au-dessus de leurs têtes, approcha ses lèvres de la joue de Réno pour y déposer un chaste baiser. Le souffle de son ami effleura son oreille, et il lui glissa dans un murmure :
- T’as manqué l’Prince Aeron qu’a fini les quatre fers en l’air dans la neige. Visiblement les belles chaussures cirées c’pas c’qu’il y a d’mieux pour aller draguer sur l’balcon.
La surprise s’afficha nettement sur le visage du-de la garde, bientôt suivie par l’hilarité, et iel prit sur iel pour retenir le rire qui menaçait de franchir ses lèvres. Secouant la tête pour s’astreindre au sérieux, iel chassa de la main son collègue qui lui ne se gêna pas pour montrer l’étendue de son amusement, et revint à la tâche d’aider les convives à se faire la malle. Il était vraiment temps que cette soirée se finît.
Iel enfila le bras gracile de l’une des enfants de l’un des ministres de la Couronne dans son étau de satin bleu foncé, et iel ajusta d’une main experte le couvre-chef plus esthétique que protecteur sur la Noble tête. Avant de se fondre d’une brève courbette en ânonnant d’un ton convainquant les politesses d’usages alors que la jeune fille de bonne famille s’éloignait définitivement. Distraitement, lo serveur-se se demanda ce que devenaient les quelques personnalités remarquables qui avaient attiré son regard tout le long de la soirée. Le Conseiller Arkhet et Chloé s’étaient-ils finalement lancés dans la chasse aux rennes infernaux ? Avaient-ils été victorieux ? Iel les avait aperçus profiter de la piste de danse, et iel espérait que la petite fille avait tout de même pu profiter de ces festivités d’adultes quasiment interminables. Solveig était-elle toujours au bras du Capitaine de la Garde Royale ? Qui, à défaut d’avoir mis la main sur une autre ministre ce soir, lui proposerait-il de la raccompagner chez elle ? Ou à la Caserne.
Le cœur de Calixte se serra un peu à cette notion, mais le flot toujours continu des âmes pressées de regagner leurs pénates l’obligea à écarter cette distraction. Et, peut-être, comme souvent la fuite était son échappatoire, n’avait-iel finalement pas très envie d’étudier les émois de son battant. Et à songer aux émois, qu’en était-il de dame Sanward ? Et Faolan ? La rumeur disait que la jeune fille s’était enfuie des bras de son partenaire de danse, les larmes aux yeux. Intrigué par le développement de cette affaire, l’espion-ne ne pouvait s’empêcher d’éprouver un peu de tristesse pour ces deux personnages qu’iel connaissait peu, mais suffisamment pour souhaiter leur bonheur. Peut-être lui faudrait-il se fendre d’une visite au chef cuisinier, sous son visage officiel, suite à ces festivités. Pour éclairer sa lanterne, prendre des nouvelles de l’homme et de Melta, et puis surtout passer un nouvel agréable moment.
Du mouvement à l’orée de son champ de vision lo fit s’arrêter dans ses gestes machinaux, et iel regarda Réno venir vers iel. Ses mains portaient des corbeilles remplies de friandises qu’il déposa sur l’un des comptoirs du vestiaire.
- J’serai pas déçu quand tout ça sera fini et qu’on pourra s’rentrer, avoua le garde dont la voix accusait la fatigue grandissante. Même si… rapproche-toi.
- Quoi ?
- Le gui, là.
- … quoi ?
- Embrasse-moi.
- … on ne se rentrera peut-être pas ensemble, hein.
- Fais-moi confiance, merde ! Promis ça vaut l’coup.
Et comme Calixte connaissait suffisamment son collègue pour comprendre ce que ses mots ne disaient pas, iel lui adressa un sourire amusé tout un arquant tout de même un sourcil incrédule au choix de la tournure, et après un regard pour le gui tapissant la voûte au-dessus de leurs têtes, approcha ses lèvres de la joue de Réno pour y déposer un chaste baiser. Le souffle de son ami effleura son oreille, et il lui glissa dans un murmure :
- T’as manqué l’Prince Aeron qu’a fini les quatre fers en l’air dans la neige. Visiblement les belles chaussures cirées c’pas c’qu’il y a d’mieux pour aller draguer sur l’balcon.
La surprise s’afficha nettement sur le visage du-de la garde, bientôt suivie par l’hilarité, et iel prit sur iel pour retenir le rire qui menaçait de franchir ses lèvres. Secouant la tête pour s’astreindre au sérieux, iel chassa de la main son collègue qui lui ne se gêna pas pour montrer l’étendue de son amusement, et revint à la tâche d’aider les convives à se faire la malle. Il était vraiment temps que cette soirée se finît.
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Cristaux : 801MESSAGES : 1697COULEUR : #006666Aeron RenmyrthLe Prince
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Alors qu’il papotait avec sa grand-mère, l’ancienne reine, le duo marchait doucement dans la salle. Refusant désormais les verres d’alcool, eu égard à sa chute précédente, au contraire de son aïeule qui les descendait avec une assurance toute regalienne, leurs pas les ramenèrent au niveau du buffet.
« Il fait froid, non, mon petit ? »
Non, il faisait même définitivement plutôt chaud. Même avec la petite laine en poils de solstice, cependant, la vieille dame était frigorifiée, mais c’était normal au vu de son âge. Ils chargèrent gentiment une assiette d’un peu tout ce qui restait, mais surtout les plats chauds désormais tièdes. Puis ils reprirent leur marche, Neila appuyée sur le bras d’Aeron, en direction de la cheminée principale.
Un serviteur posa un fauteuil confortable pour Neila, et une chaise plus petite pour le Prince, mais proche. Les nobles qui profitaient de la chaleur des flammes, sur une absence totale d’invitation de la part de la mère de la reine, surent qu’ils étaient congédiés de fait et s’éloignèrent un petit peu pour leur laisser de l’espace.
« Alors, Aeron, comment cela se passe-t-il, cette soirée ? J’ai entendu dire que tu avais fraternisé avec quelques jeunes filles ?
- Pardon ? Mais Grand-Mère… »
Lucy, que les nouvelles allaient vite ! Songea le Prince.
« Tu te méfieras de la petite Sanjerra. J’ai connu sa mère, et sa mère avant elle, et sa mère encore avant. Quand elles sont jeunes, elles sont magnifiques, mais pour une raison mystérieuse, en quelques années vers la seconde moitié de la vingtaine, c’est la dégringolade. Les hanches qui s’élargissent, la poitrine qui tombe, les cheveux qui grisaillent… J’ai toujours été persuadée qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans leur domaine. Et le jeune Aligor, là-bas… »
Jeune était tout relatif. Il avait la cinquantaine bien tassée.
Au bout d’une grosse demi-heure à faire des commentaires, méthodiquement, sur chacun des invités, Neila étouffa un baillement. Cela faisait pourtant exactement vingt-neuf minutes qu’Aeron se retenait, de son côté.
« Oh ! Du gui ! S’exclama-t-elle. En tout cas, je suis épuisée. Je suis contente de t’avoir vu, mon petit. Repasse dans la semaine, nous irons marcher dans les jardins, comme promis.
- Très bien, Grand-Mère. Et le gui ?
- Oui, la tradition est la tradition. »
Elle lui planta deux bécots, un sur chaque joue, puis le planta là.
Image de profil : Succès : Cristaux : 2806MESSAGES : 204COULEUR : #Solveig P. PrêthLa Garde
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L’indécrottable sourire de la chiraki n’avait pas quitté ses lèvres un seul instant, pire encore il s’était agrandit. Elle ne connaissait pas beaucoup Faolan, c’était un fait. Ils ne s’étaient rencontrés qu’à une unique occasion mais si elle avait bien apprit une chose avec lui, c’était que sa capacité à rougir et surréagir dépassait l’entendement. Une fois de plus il lui donna raison car en plus de virer au cramoisie il se débattit pour échapper à son étreinte et à vrai dire elle ne le reteint pas. Son explication, caduque, était tout aussi amusante que son comportement. Mais ce jeune homme était plein de surprise, Solveig l’apprit avec étonnement lorsqu’il vint déposer sur sa joue un baiser. Cependant la bizarrerie ne s’arrêta pas là et bientôt il poursuivit avec des mots qui lui firent hausser les sourcils.
Partir en pleurant ? Mal faire ? Comme si, elle, était plus à l’aise avec ce genre de coutume. Quoi que le pauvre cuisinier n’était sans doute pas au fait de ses origines parfaitement roturières ; Alton n’était pas à son bras pour le lui rappeler et Bridget n’était pas plus au courant. Voilà qui lui donnait donc un peu plus de matière pour le torturer. A l’instant où elle réalisa cela, son sourire s’évanouit, ses oreilles s’affaissèrent sur son crâne comme si soudainement, elle était affligée par la plus grande des peine.
- Mon cœur est brisé Faolan… Sans doute à jamais. Melta… Dit à Melta que… Elle se laissa aller contre le jeune homme, une main sur le front, les yeux brillants de fausse tristesse. - Dis lui que tata Solveig à encore fait rougir papa. La lassitude laissa place à un sourire mutin, sans prévenir. Deux de ses doigts vinrent soulever le menton du pauvre père de famille, tandis que la jeune femme s’approchait si près de lui que ses lèvres pouvaient presque effleurer les siennes. - Tu mériterais amplement ce genre de correction. Malheureusement il y a une personne que je ne peux trahir. Plongeant ses iris dans les siennes, elle soutint son regard, puis au bout d’une seconde se pencha pour laisser un grand coup de langue sur sa joue. - Voilà qui devrait suffire. J’imagine que c’est à la mode chez la noblesse ! Dit-elle en éclatant de rire, se défaisant aussi vite de lui que ce qu’elle s’en était rapproché. Il était temps de changer de victime. - M’enfin, la tradition est la tradition n’est ce pas lieutenant ! Dit-elle en se tournant de sa direction, ses mains glissées dans son dos, un air espiègle sabrant son visage. - Nous sommes sous un gui ! C’est l’heure du bisous ! Et tout sourire, vive comme l’éclair, elle vint lui en déposer un sur le joue dans grand « SMACK » tonitruant.
Partir en pleurant ? Mal faire ? Comme si, elle, était plus à l’aise avec ce genre de coutume. Quoi que le pauvre cuisinier n’était sans doute pas au fait de ses origines parfaitement roturières ; Alton n’était pas à son bras pour le lui rappeler et Bridget n’était pas plus au courant. Voilà qui lui donnait donc un peu plus de matière pour le torturer. A l’instant où elle réalisa cela, son sourire s’évanouit, ses oreilles s’affaissèrent sur son crâne comme si soudainement, elle était affligée par la plus grande des peine.
- Mon cœur est brisé Faolan… Sans doute à jamais. Melta… Dit à Melta que… Elle se laissa aller contre le jeune homme, une main sur le front, les yeux brillants de fausse tristesse. - Dis lui que tata Solveig à encore fait rougir papa. La lassitude laissa place à un sourire mutin, sans prévenir. Deux de ses doigts vinrent soulever le menton du pauvre père de famille, tandis que la jeune femme s’approchait si près de lui que ses lèvres pouvaient presque effleurer les siennes. - Tu mériterais amplement ce genre de correction. Malheureusement il y a une personne que je ne peux trahir. Plongeant ses iris dans les siennes, elle soutint son regard, puis au bout d’une seconde se pencha pour laisser un grand coup de langue sur sa joue. - Voilà qui devrait suffire. J’imagine que c’est à la mode chez la noblesse ! Dit-elle en éclatant de rire, se défaisant aussi vite de lui que ce qu’elle s’en était rapproché. Il était temps de changer de victime. - M’enfin, la tradition est la tradition n’est ce pas lieutenant ! Dit-elle en se tournant de sa direction, ses mains glissées dans son dos, un air espiègle sabrant son visage. - Nous sommes sous un gui ! C’est l’heure du bisous ! Et tout sourire, vive comme l’éclair, elle vint lui en déposer un sur le joue dans grand « SMACK » tonitruant.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1851MESSAGES : 513COULEUR : #Aslander O'SullivanBrûlant comme la glace
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Je ris doucement suite à ses propos et surtout à sa manière de tenter de se justifier vis-à-vis de ma personne! Ce n'est pas comme si elle avait tord, ce n'est pas non plus comme si j'allais m'offusquer de ses premières paroles! Après tout, je suis parfaitement d'accord avec la demoiselle après tout, quelques cristaux ne changent pas un homme, ils permettent juste de plus aisément tromper son entourage. "Nul besoin de vous justifier Nemue, je suis parfaitement d'accord avec votre avis. Un scélérat restera toujours un scélérat! La fortune le rendra sans doute même bien pire encore..." Après tout, n'en veut-on pas toujours plus? J'ai pas expérience la certitude que c'est effectivement le cas, je suis après tout parfaitement placé pour le savoir! Fils de pauvre, devenu pirate par obligation j'ai fais en sorte de devenir capitaine, lorsque j'ai dû fuir j'ai volé le butin de mon équipage devenant un bourgeois, nouveau riche apparu au grand port et maintenant? Me voici à une vulgaire soirée inintéressante cherchant un titre de noblesse! Enfin, inintéressante avant de tomber par le plus grand des hasards sur la belle demoiselle bien-entendu!
D'ailleurs, après quelques échanges tout ce qu'il y a de plus civiles entre elle et moi, voici que je profite des vieille tradition aryonnaises en désignant le gui sous lequel j'ai pris un malin plaisir à nous placer. C'est qu'il serait dommage de ne pas profiter un peu de la situation lorsqu'elle s'offre ainsi à portée de main. Un baiser des plus agréables, bref, mais délicieux... J'eu presque oublié la douceur de ses lèvres qui, pour l'occasion, sont agrémentées de l'arome délicat du vin chaud! Un véritable délice donc... Un léger sourire sur mon visage lorsque je me recule alors que la demoiselle rit en m'affirmant que, maintenant, je suis certain qu'aucune demoiselle ne sera à mes trousses ce qui, honnêtement, me fait rire également alors que je reprends mon verre pour m'abreuver de ce délicieux nectar chaud. "Si c'est la conséquence directe de ce baiser je l'accepte volontiers, il en valait bien la peine après tout... De toute manière, je doute que cela puisse réellement faire fuir les harpies bien trop présentes parmi la noblesse! Au mieux elles me laisseront en paix un jour ou deux, au pire elles attendront que vous tourniez le dos pour tenter de me faire du charme... L'appât du gain est bien trop important dans ce milieu!'
Mes yeux se déposent sur sa main caressant mon bras, revenant ensuite se plonger dans les siens alors que je l'écoute avec attention... De la compagnie? Comment refuser pareil offre? Un sourire séducteur, entendu également sans doute, se trace sur mon visage alors que j'hoche doucement la tête.
"J'en serai ravi très chère Nemue, je ne vous promet pas le traditionnel sapin et, je doute que l'on ne s'installe pour partager un repas spécial pour l'occasion - nous venons de le faire en cette fête gracieusement offerte par la royauté - cependant je vous promet un moment de partage, de chaleur et de convivialité qui résume si bien ce moment de l'année... Après tout, je pense que Charles et Béatrice ont parfaitement raison : il faut savoir se détendre et prendre du bon temps parfois..."
Image de profil : Succès : Cristaux : 4200MESSAGES : 1119COULEUR : #Nemue LynellaLa Sorcière
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La demoiselle observe calmement et sans éprouver la moindre gêne son ami alors qu’ils viennent tous deux de partager un baiser suite à leur passage sous le gui. Bien évidemment, cela aurait pu être de simples bécots sur les joues, mais Aslander avait profité des paroles que la femme avait prononcées quelques instants plus tôt. Elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur, puisqu’elle avait tout aussi apprécié que ce dernier. Elle en avait même rigolé par la suite affirmant que cela allait peut-être tenir à distance les demoiselles ou les mères qui cherchaient en lui le partenaire idéal bien que nous sachions tous qu’elles en avaient qu’après ses richesses. Nemue n’avait aucun intérêt pour cela et voyait en l’homme autre chose qu’un simple porte-monnaie ambulant. C’était un ami avant tout bien que leur dernière rencontre les avait un peu plus rapprochés et nous ne parlons pas ici d’amour. – Si cela ne suffit pas, vous pouvez utiliser mon nom à votre guise. Cela me ferait plaisir de vous aider et quand bien même que des rumeurs circuleraient à mon sujet, cela m’indiffèrerait.
Et comme si elle voulait ajouter du sens à ses mots, elle se permit une légère caresse sur son bras l’invitant ainsi à poursuivre la soirée en sa compagnie. Il pouvait le prendre comme il le souhaitait, car après tout être de bonne compagnie pouvait aussi impliquer la simple discussion. Après tout, la demoiselle pouvait avoir bien des choses à lui dire depuis leur dernière rencontre et certaines choses ne pouvaient pas être mentionnées aussi ouvertement dans cette salle de réception. Heureusement, ce dernier accepta, lui parlant ainsi d’aspect festif tel que le fameux sapin que l’on pouvait décorer à l’occasion et agrémenter de petits cristaux de lumière de toute sorte de couleur ornementée d’une jolie étoile à son extrémité. Ses paroles étaient bien évidemment détournées et la demoiselle comprenait très bien le message et elle en échappa même un rire. – Le plus drôle, c’est qu’ils auraient été tout à fait d’accord avec vos propos, bien qu’ils n’auraient rien compris à votre subtilité, ajouta-t-elle avec un sourire. D’ailleurs, en regardant un peu dans tous les sens, la salle semblait d’être dégorgée de plusieurs convives. Il semblait y avoir plus d’espace pour circuler sans avoir à s’excuser chaque fois qu’ils désiraient se rendre d’un endroit à l’autre. Nemue termina donc sa coupe de vin et la déposa auprès de ceux qu’elle l’avait commandé et salua ces derniers une dernière fois avant de se retourner vers son ami tout en regardant son tempus qu’elle avait sortie de son petit sac.
- Bon et si nous partions? Mon cocher ne doit pas être bien loin. Il pourra nous amener et nous pourrons poursuivre notre discussion dans un cadre plus privé sans que de vilaines oreilles nous écoutent.
Aslander approuva donc l’idée de la demoiselle, ils récupérèrent chacun leur bien respectif et partirent ensemble bras dessus et bras dessous laissant derrière eux la pauvre veste verte qui ne retrouvera peut-être jamais son propriétaire.
Image de profil : Succès : Cristaux : 996MESSAGES : 639COULEUR : #993366InvitéInvité
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La Fête du 24
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La petite noble s’écarta finalement, toujours d’excellente humeur. Elle commença à écarter les bras pour s’exprimer joyeusement.
[“Si vous hésitez, commença-t-elle. Je dois bien avoir des tas d’idées de choses à faire ! On pourrait par exemple prendre un déguisement rigolo tout de rouge avec une longue barbe blanche pour offrir des cadeaux aux gens !] Ou on pourrait même entamer une grosse bataille de boules de neige dehors ! Construire un château fort de neige qui sera notre cachette secrète pour lancer nos futures missions de chasse aux animaux dangereux ! On pourrait même-”
Elle se stoppa au milieu de sa phrase alors qu’elle sentit une main se refermer délicatement sur son poignet. Interpellée, elle leva avec lenteur la tête pour se renseigner sur le propriétaire de cette main. Un visage familier s’offrit alors à l’enfant. Un visage qui ressemblait énormément au sien, mais dont l’âge avait fait mûrir.
Reconnaissant sa grande sœur, Chloé devint rapidement bien pâle. Le temps des réjouissances et des jeux venait d’arriver à son terme. Elle avala avec difficulté la salive qui commençait à s’accumuler derrière ses dents avant de tenter un sourire frileux.
“Oh ! S-salut grande soeur ! Quoi de neuf ? Tu profites de la fête toi aussi ?”
La jeune femme lui répondit par un sourire carnassier en lui tapotant la tête doucement, cognant néanmoins avec ses jointures ce qui fit serrer des dents Chloé.
“En effet, répondit sa sœur avec un ton qui cachait difficilement un agacement certain. Père m’a chargé de retrouver une petite peste qui s’est faufilée loin de nous. J’ai passé près d’une heure à fouiller les moindres recoins de la fête. Un temps précieux que j’aurais pu mettre à bien meilleure contribution ne crois-tu pas ?”
Elle continua de tapoter la tête de la petite qui était bien mécontente de ne pas avoir son casque d’exploration. Chloé finit par repousser cette main vengeresse qui commençait à lui faire une petite bosse.
“Oh vraiment ? renchérit la petite d’un ton faussement surpris. Pourtant c’est moi qui porte des lunettes. Peut-être que je devrais te les prêter.”
“Comme elle est choupie, répondit rapidement sa sœur légèrement piquée à vif en lui tirant la joue. Je suis certaine que tu as passé tout ton temps à embêter les pauvres invités.”
Elle releva la tête vers le garçon qui accompagnait la petite avant d’ajouter d’un ton plus cordial.
“Je suis sincèrement désolée pour les désagréments que ce petit diable a dû vous causer. Ne vous en faites pas, je prends les choses en main à partir de maintenant. Elle ne viendra plus vous embêter.”
Chloé gonfla les joues de mauvaise humeur.
“C’est même pas vrai d’abord ! J’ai pas du tout embêté les gens ! Monsieur Chess c’est mon ami ! On chassait les rennes infernaux puis on a fait des bonhommes de neige et tout !”
“Oui, oui, répondit la grande sœur sans vraiment écouter la petite. Tu expliqueras tout ceci à Père. Je pense que cette fois-ci, il ne va pas te rater.”
“Je vois mal comment il pourrait me punir plus que je ne le suis déjà, expliqua l’enfant dans sa barbe mais qui pourtant sentait ses jambes trembler à l’idée de se confronter au regard de son paternel. Il faut vraiment aller le voir ? On peut pas attendre encore un peu ?”
Sa sœur soupira un moment.
“Malheureusement pour toi, non. Je ne sais pas pourquoi tu cherches toujours la petite bête partout en tout temps. Tout ce que tu avais à faire, c'était te tenir à carreaux pendant une soirée. Une seule soirée et tu aurais peut-être pu négocier ta punition actuelle. Pour la réduire ou dans le meilleur des cas l’annuler. Je ne sais pas ce qui ne va pas chez toi, ni comment tu arrives à imaginer toutes les bêtises possibles à faire. Écoute, il est temps que tu grandisses. Tu ne peux pas te permettre de rester une enfant toute ta vie. Mais nous en parlerons plus tard et Père sera mieux à même que moi de te faire le discours habituel.”
Chloé grimaça un peu. Elle eut envie de se fâcher, de rentrer dans une bataille de quolibets avec sa sœur. Elle ne réussit à se contenir que grâce à ce que lui avait dit monsieur Chess plutôt concernant la modération. Et aussi un peu car elle savait qu’elle ne gagnerait jamais face à sa grande sœur sur une bataille des mots et ne voulait pas se ridiculiser devant son amie. Elle pensa un moment à fuir mais sa sœur qui connaissait parfaitement le genre de regard qu’eut l’enfant, l’attrapa par l’oreille avant que cette dernière ne puisse mettre son plan à exécution.
“Oh non tu n’iras nulle part, expliqua-t-elle en commençant à l’emmener derrière elle en lui tirant l’oreille. J’ai déjà assez couru toute cette soirée pour entamer une nouvelle course poursuite.”
“Aie ! laissa échapper l’enfant en sautillant sur un pied et suivant sa sœur malgré elle. M-monsieur Chess ! Je crois que je vais devoir y aller ! Mais oubliez pas tout ce que je vous ai dit ! J’espère qu’on pourra se revoir très bientôt ! Oh et pendant que j’y pense.”
Elle détacha le foulard que lui avait remis madame Psolie pour le lancer au garçon. Criant un peu plus fort pour se faire entendre.
“Remettez-le à madame Psolie ! C’est super important elle a dit que c’était un cadeau vraiment trop important d’une amie ! E-et dites lui pardon de ma part de pas être là pour lui dire au revoir ! J’espère la revoir aussi un jour !”
Essayant de sourire, elle agita sa main pour faire coucou au garçon avant de se faire engloutir par la foule. Sentant son oreille en feu et ses jambes trembler comme jamais au vu de ce qui l’attendait.
- Hrp:
- Chloé quitte la fête pour aller se faire taper sur les doigts.
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