Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
C'est un peu son cadeau à elle, celui qu'elle désire et qu'elle veut lui faire en même temps! l'appréciera-t-il? Elle ne le sait pas, elle ne veut sans doute pas le savoir d'un certain point de vue! Il lui a déjà fait un cadeau inestimable, ce magnifique livre accompagné du signet tout aussi beau qu'elle a mit dans son sac. C'est égoïste de demander plus - elle n'aurait pas demandé autant non plus d'ailleurs - mais elle veut se montrer, s'afficher d'une certaine manière avec Faolan! Noble ou pas quelle importance? Elle sait parfaitement que ce qu'elle a avec lui, quoi que cela soit, est plus qu'elle n'aura jamais avec quiconque ici présent! Elle voudrait qu'il arrête de se dénigrer, de mettre un blocage entre eux mais comment le lui dire? Le lui exprimer? Le lui faire comprendre simplement en réalité car elle l'a déjà clamé haut et fort mais malheureusement, rien n'y fait! Il y a toujours comme une ombre qui plane au-dessus d'eux et qu'elle n'arrive pas à chasser! Doucement mais sûrement elle commence à se demander si c'est réellement un miracle qu'elle peut accomplir mais, en cette période de solstice, alors que tous s'amusent, que tous se rapprochent, que l'esprit des fêtes et l'odeur de sapin flotte dans l'air... Peut-être pourra-t-elle y parvenir?
La musique s'arrête, ou peut-être n'a-t-elle jamais joué? Peut-être même qu'elle continue? Difficile à dire pour la petite poupée, le temps semble comme suspendu, y a-t-il des gens autours d'elle et de son cavalier? Son coeur bat la chamade, ses joues sont-elles rosées? Comment faire pour qu'il comprenne ce qu'elle veut? Le sait-elle seulement elle-même? Ses pas s'arrêtent, elle reste plantée devant le jeune homme toujours silencieux sans bouger. "Faolan je..." Commence-t-elle sans parvenir à trouver ses mots, silencieuse - une fois de plus - face au jeune cuisinier, elle baisse la tête attristée de ne savoir que dire et soudain, sa conversation avec Kell rencontré quelques jours plus tôt lui revient en tête : est-ce possible d'éprouver quelque chose pour une personne qui n'est pas vraiment humaine? D'après le jeune aventurier oui, mais que ce soit le cas ou non, aujourd'hui elle est humaine, aujourd'hui et un jour de fête alors... Quel meilleur moyen de le faire comprendre que son statut lui importe peu que celui-là? Relevant la tête, elle se sert de ses bras toujours derrière la nuque du jeune homme pour se hisser sur la pointe des pieds et s'approcher, lui dérobant ainsi pendant une fraction de seconde tout au plus un bref, rapide et chaste baiser avant de reposer la plante de ses pied au sol et de poser son front sur la chemise du jeune homme. "Merci d'être venu..."
Iels quittèrent leur matelas pour s’approcher du Conseiller, et à deux paires de mains incitèrent sieur Arkhet à avaler le breuvage à base de villaope. Et tandis que Chloé tentait au mieux de remplir son rôle improvisé de soignante, les gestes maladroits mais emprunts de gentillesse, Calixte observa avec plus d’attention les traits de l’homme. Son visage était fin, ses contours graciles. Il y avait dans les courbes de sa posture, même avachie, une noblesse inhérente ou habilement travaillée. Longeant l’arrondi des iris lilas, l’espion-ne regarda les bribes du rêve – du cauchemar ? – s’estomper à mesure que le Conseiller s’éveillait tout à fait, tentant même de sourire aux attentions de l’enfant. Rassuré-e par la scène qui se déroulait devant iel, Calixte reprit un peu de distance pour commencer à ramasser les affaires éparpillées sous le flot de paroles ininterrompues de Chloé.
Passant rapidement derrière l’un des murs de toile temporaire, lo serveur-se déposa crayons, papiers vierges et verres inutilisés sur l’un des chariots utilisés par les soigneurs, avant de retourner au contact de sieur Arkhet et de la petite fille. Iel avait déjà profité d’assez de temps loin de son service, et bien qu’iel fût surtout là pour prêter ses yeux de garde de la Régulière à la Royale quelque peu en sous effectif pour l’occasion, passer toute la soirée en compagnie de deux invités, aussi charmants fussent-ils, n’était pas au programme. Celui de Chloé, en tous cas, était de prouver qu’elle était fort vaillante et, surtout, que ses parents restassent loin de cet épisode malheureux. Ou loin tout court ? Iel-même issu-e d’une famille Noble, Calixte comprenait que l’enfance dans ces pouponnières n’avaient parfois de dorés que les barreaux apposés aux vitres retenant leurs jeunes hôtes prisonniers. Que l’étau du devoir pouvait être un bien lourd fardeau sur d’aussi frêles épaules.
- Va pour le chocolat pétillant, ascquiesça-t-iel avec un sourire amusé en sortant du tablier de sa jupe le petit étui dans lequel iel avait mis de côté les friandises. Comment vous sentez-vous, sieur Arkhet ? poursuivit-iel en déposant dans la paume de ce dernier un chocolat alors qu’iel en avait mis un dans chaque main de Chloé. Serez-vous assez vaillant pour partir en chasse des rennes infernaux risquant d’enflammer le Palais et ses invités ?
Comme il semblait qu’il – ou plutôt ils – en aurait certainement davantage besoin qu’iel, iel lui confia l’étui contenant encore quelques chocolats avant de se pencher vers l’enfant. Dégageant une mèche dorée menaçant de voler un peu de cacao à la commissure des lèvres affamées, iel passa avec douceur son doigt sous le menton de Chloé pour lever les billes de jade vers iel.
- Je vais retourner en salle pour servir les autres invités – et le Prince, il ne faudrait pas oublier le Prince ne penses-tu pas ? Mais je ne dirai rien à ton Père, à deux conditions, indiqua-t-iel avec un sourire. La première est que tu veilles sur sieur Chess Arkhet, puisqu’il a l’air encore un peu endormi. Si tu es inquiète pour lui, n’hésite pas à venir me trouver. La seconde est que tu vérifies partout où sieur Chess Arkhet te permettra d’aller, qu’il n’y a pas de renne infernal. N’oublie pas chaque recoin de la salle principale, derrière chaque table du buffet, la piste de danse, les balcons, les pièces annexes de repos… Attention seulement à ne pas aller où c’est interdit pour les invités. Là-bas se trouvent déjà les plus forts – et les plus imposants – des Gardes Royaux. Mais sieur Chess Arkhet, qui connait bien les lieux, te montrera là où tu peux explorer, et là où tu ne peux pas.
Sa main quitta le visage enfantin pour laisser son petit doigt se saisir de celui de Chloé, et iel déposa un baiser d’au revoir sur la couronne blonde de la petite tête.
- Promis ?
Avant de tout à fait s’éclipser, iel indiqua le foulard rouge toujours au poignet de Cloé :
- Je te le confie jusqu’à la fin des festivités. Prends-en soin, c’est le cadeau d’une amie. Qui est d’ailleurs présente ce soir. Elle possède de jolis yeux vairons et se prénom Solveig. Peut-être sauras-tu la trouver ?
Et, après une courbette gracieuse à l’adresse du Conseiller Arkhet, iel reprit son envol d’un pas sautillant vers la salle de bal.
- Ooooh merci ! J’apprécie le cadeau et votre gentillesse ! Piailla-t-elle en se remettant brusquement à s’agiter. - Vous savez, vous êtes la seconde personne que je croise à posséder des ailes, en dehors de moi bien entendu ! Il s’appelait… Niraen je crois. Et il avait des ailes rouges écarlates. La classe ! Du moins ça change des ailes des chiraki. Les votre sont comment ? L’interrogea-t-elle, ses yeux parti-colore ouverts grands comme des soucoupes, son visage un peu trop près de celui de son vis a vis. Vous avez des armures pour elles en plus ? Ca me fait penser, les lames rétractables, j’ai justement fait faire une paire de gantelet dans ce genre il y a quelques jours. J’attends encore leur livraison mais je dois dire… Que je suis impatiente de les voir arriver !
Rêveuse, elle se recula et manqua de bousculer un serveur. Par chance ses réflexes furent plus que bon ; il l’esquiva de justesse puis alla même jusqu’à lui tendre une coupe avec un alcool vert sapin. Intriguée, elle le leva devant ses yeux puis fit tournoyer le liquide.
- Vous croyez que c’est de l’alcool de divinam ? J’n’en avais jamais vu de cette couleur. Un colorant peut-être… Haussant les épaules elle avala une gorgée, puis une seconde. - En tout cas c’est délicieux ! Mais pour en revenir à nos bouctons. Ma sœur vit son deuil entre deux bouteilles de rhum. Alors lui laisser le temps peut-être, mais je ne compte pas attendre qu’elle se tue a petit feu de cette façon ! Son grand sourire ne l’avait pas quitté et elle se pencha vers la garde pour murmurer. - Elles ont quoi les armures de la garde royale ? Parce que dans le fond, elle ne comprenait pas franchement.
Certaines jeunes nobles s’étaient laissées porter à la boisson, et gloussaient sans fin en regardant quelques danseurs qui avaient improvisé une piste pour attirer leurs regards. Dans un coin, le grand sapin attendait sagement avec ses cadeaux, et le Prince plaqua un air plein de gentillesse sur son visage. Puis, en voyant quelqu’un se diriger dans sa direction, se faufila derrière un serviteur et disparut derrière un groupe.
Malgré sa taille, les bottes à talonnettes et chaussures à talons faisaient beaucoup plus lui permettre d’échapper à ses poursuivants. Avec une expression à présent très occupée, donnant l’impression de regarder fixement devant lui alors même qu’il évaluait l’avancée de ses poursuivants, ce petit jeu de cache-cache l’amusa quelques instants, à l’inverse des nobles qui cherchaient à lui mettre la main dessus et qui décidèrent finalement d’abandonner quand il s’ajouta à un cercle de jeunes femmes en train de grignoter.
Voilà qui ferait plaisir à Dame Alseif et ses parents. Même s’il n’en attendait rien, les simulacres de conversation qu’ils auraient suffiraient à ce que ses géniteurs le laissent tranquille quelques temps s’il parvenait à suffisamment esquiver les questions, comme il en avait fermement l’intention.
Qu'importe, il fit de son mieux, pour s'extraire de cette mélasse humaine comptant sur son armure pour lui frayer un passage et retrouver la demi-chiraki.
Gentillesse à part, rester à faire la conversation n'était pas un cadeau... Dans un coin de la pièce, des serveurs avaient installés un petit sapin, une magie quelconque le faisant s'illuminer joyeusement.
De toute la soirée, Solveig avait été la plus sympathique, ne lui demandant pas le moindre service. Ainsi la retrouver pour poursuivre n'importe quelle discussion serait plus que bienvenue.
Il ne fallut que quelques instant pour la retrouver et la discussion dans laquelle elle était prise le fit quelque peu sourire, reconnaissant facilement son interlocutrice et ex membre des Myrmidons
Apparaissant de derrière deux nobles ventrus en discussion, Arthorias croisa les bras en fixant la soldate
-Lieutenant Alnilnam, répondez donc à ma chère amie ici présente, j'aimerai savoir ce qu'il y a d'amusant ou d'inutile dans les armures de la garde royale ?
Son regard ne la quitta pas des yeux, son sourire cachant un certain agacement mêlant une certaine incompréhension.
Alors, il attendit, fixant l'officier subalterne en attendant une explication à cette blague qui devait être drôle, mais uniquement pour Bridget
La Fête du 24
Ft : Des Gens !
D'ailleurs, en parlant de réalité, tu pus constater qu'il y avait deux personnes à ton chevet : la petite Chloé bien évidemment mais également « Psodie », « la serveuse » que vous aviez croisés plus tôt. Cependant, tu n'eus que le temps de remercier la fillette pour le verre d'eau avant que celle ci ne s'embarque dans une explication plutôt... Imaginative de son rêve qui, d'après ce que tu entendais, tirait plus sur le cauchemar.
N'ayant pas la foi, ni la force d'ailleurs, de l'interrompre, tu la laissas parler, exorciser ce qu'elle avait « vu » dans son cauchemar en te disant de faire attention. La laissant terminer, tu un sourire, légèrement plus douloureux que tu l'aurais voulu, tandis que tu répondais, simplement :
« Je vous remercie de cet avertissement Chloé... J'espère ne pas avoir à en croiser un mais si... Par malchance, c'est le cas, je vous promet de faire attention... »
Tu grimaças ensuite entre tes dents serrées car, bien que la douleur de tes tempes s'estompait petit à petit, elle n'avait pas totalement disparu. Non, décidément, ce que tu avais fais n'était pas un rêve comme les autres et tu espérais simplement que ce ne soit pas quelque chose de prémonitoire.
Puis, tu entendis vaguement – car même si tu l'écoutais avec attention, ton esprit restait ailleurs – la petite Chloé te dire que « Mademoiselle Psolie » l'avait « sauvée » et « ramenée » ici dans le lit d'à coté. Effectivement, « cette serveuse » devait être un Ange Gardien si ce que racontais l'enfant était vrai. Tu forças alors quelque peu ton visage à sourire, en répondant :
« Vraiment ?.... Il faudra également que je pense à remercier Madame Psolie dans ce cas... » Puis, tu vrillas sur Chloé un regard fatigué et rassuré à la fois : « Mais le principal est que vous alliez bien car je dois bien vous avouer que je me suis inquiété en vous voyant ainsi sur le sol » Tu étais sincère dans tes paroles : « Il serait peut être temps de rejoindre la salle de réception, ne pensez vous pas ?... »
C'était une question assez logique dans le sens où vous n'alliez pas passer le reste de la soirée ici n'est ce pas ? Il ne fallait pas oublier qu'il y avait toujours les festivités, ainsi qu'un sapin et des cadeaux car le moment voulait être festif malgré le fameux « épisode » que vous veniez de subir. Fâcheux et mystérieux qui plus est car tu aurais aimé comprendre pourquoi tu t'étais effondré aussi subitement.
Pourtant, Chloé semblait inquiète et tu l'entendis demander à « Madame Psolie » de ne pas répéter à tout le monde ce qui s'était passé, surtout pas à son père ce qui pouvait se comprendre et, apparemment, « la serveuse » comprenait aussi car elle promit à l'enfant de ne rien dire.
Malgré ton état toujours un peu fatigué tu te dis que, décidément, cette petite était forte malgré son âge ou alors, elle faisait semblant d'être forte mais tu n'allais rien dire car tu étais bien mal placé pour critiquer ou juger des actions de la fillette. Cependant, cette fois ci, ce fut la réplique de « Psolie » qui t'étonnas en faisant promettre à l'enfant de veiller sur toi après t'avoir demandé si tout allait bien, ce que tu répondis :
« Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard, Mademoiselle » avant de reprendre avec un sourire, t'adressant aussi bien à « Psodie » qu'à Chloé : « S'il le faut, bien évidemment. Jamais je ne laisserais de telles créatures s'en prendre à des innocents. Je ne suis malheureusement pas armé actuellement mais cela peut s'arranger, surtout si cela nous permet d'assurer la sécurité des invités »
Avant de te faire la réflexion que c'était étrange que « la serveuse » connaisse lr nom de famille de « Arkhet » alors que tu n'avais révélé que ton prénom de « Chess » devant la petite Chloé qui, d'ailleurs, t'appelais « Monsieur Chess ». Non, décidément cette personne n'était pas celle qu'elle paraissait mais ça t'allais bien de dire cela dans le sens où tu était exactement pareil.
De ce fait, tu ne relevas pas, essayant, intérieurement, te mettre un nom sur ce visage car, plus tu te faisais la réflexion, plus tu étais sûr de l'avoir déjà vu quelque part mais il fallu que tu « reprennes tes esprits » car Chloé était déjà partie sur une « promesse » qui consistait à partager des chocolats pétillants entre elle, « Psodie » et toi, histoire de sceller votre « secret ».
De toute manière, garder les secrets était presque habituel pour toi avant d'entendre « Psodie » donner à la petite Chloé ses « ordres de mission » qui consistaient à explorer là où elle pouvait pour partir à la recherche du fameux « renne infernal » tout en veillant également sur toi parce qu' « elle » devait continuer de servir les invités ainsi que le Prince.
Hésitant un instant, tu finis par jouer le jeu et totalement te relever même si tu commençais légèrement à chanceler :
« Dans ce cas, que diriez vous de commencer la mission que nous a confié Mademoiselle Psodie dès à présent, Chloé ? Allons explorer chaque recoin de cette salle pour l'inspecter et ainsi assurer la sécurité des invités de la réception, en vérifiant qu'aucun renne infernal ne s'y cache. »
Tu jouais le jeu oui, cela te permettais de ne plus penser à ce songe horrible qui disparaissait peut à peu de ton esprit. Comme ça, cela te permettais également de garder un œil sur la petite au cas où tandis qu'elle même était chargée de veiller sur toi
Ce sont les mots qui passent dans l'esprit de Zahria, quand l'espace d'une seconde, quand elle se retrouve au biais de ses pérégrinations, coincée entre un groupe comprenant Calixte et Rhis, et un autre avec Arthorias et Bridget. Abusant de la gentillesse de l'un des serveurs, elle le chope par le bras comme s'il s'agissait de son cavalier pour la soirée, et le force à avancer vers un coin plus tranquille.
Elle laisse en cadeau au jeune homme qui vient de la tirer de cette dure situation épineuse, quelques cristaux dans une bourse en cuir.
L'ancien maire espion voit alors, depuis sa position en retrait, un buffet et surtout, à ce buffet, une femme tout en rondeurs, Lady Vestinia, qui intéresse au plus haut point son père. Et bien, c'est parti pour au moins quelques longues minutes à lui soutirer des informations. Quoi que le plus dur, ce sera certainement de ne pas se faire dévorer par la noble...
Nemue avait donc salué ces nombreuses personnes, qui après lui avoir décrit tous leurs maux de vieillard afin de retourner là où elle en était. Buvant toujours à sa tasse son vin chaud, celle-ci avait cru voir passer devant ses yeux quelques confiseries qui l’avaient appelé. Elle se dirigea donc vers cette grande table où étaient déposés de nombreux desserts, dont une maison jolie décorée et certainement en pain d’épice. Quelques chocolats s’y trouvaient pour imiter la pierre alors que des chamallows entouraient le cadre des fenêtres. Une fine couche de neige, certainement faite de sucre en poudre, était répandue sur le toit ainsi que son pourtour. Trop jolie pour être mangé, Nemue se tourna alors vers quelques douceurs chocolatées qu’elle déposa dans une petite assiette. Maintenant, il ne lui restait qu’à trouver un endroit où elle pourrait manger tranquillement sans avoir à jongler entre son assiette et sa tasse.
Alors qu’elle cherchait un endroit tranquillement, des enfants passèrent rapidement devant elle, certainement en train de jouer aux chats et à la souris alors que leurs parents étaient trop occupés à les surveiller, manquant de la faire tomber et quand elle reprit de sa consistance, elle fonça tête première sur quelqu’un. Légèrement sonné, Nemue battit à quelques reprises les paupières et fut surpris d’y voir un homme qu’elle avait rencontré. Malheureusement pour lui, elle venait de lui écraser un chocolat sur sa tenue au niveau de son torse.
- Je suis vraiment désolée…je…ah, mais ça alors! Kurt, mais quel plaisir de vous voir ici! J’ai dû esquiver quelques enfants et voilà où cela m’a amenée! Dit-elle sans savoir qu’ici il se faisait appeler par un tout autre prénom.
Elle sortir de son petit sac à main un chiffon de tissu et chercha rapidement de l’eau du regard afin d’y tremper un coin.
- Ne bougez pas! Je reviens avec de l’eau pour nettoyer cette vilaine tache!
La Fête du 24
Ft : Des Gens !
Enfin, tu avais beau dire ce genre de chose, tu savais parfaitement qu'il t'étais impossible de prévoir ce qui venait de se passer et, pour ne pas non plus passer pour un parfait goujat, tu allais devoir faire preuve d'imagination. Totalement relevé à présent, tu étais sur le point d'accompagner Chloé lorsque tu sentis quelque chose – enfin quelqu'un plutôt – te rentrer dedans.
La personne en question s'excusa en première puis, à l'entente du nom « Kurt », ton sang ne fit qu'un tour, si bien que tu agis par réflexe, en t'adressant à Nemue, intérieurement paniqué mais en essayant de le cacher le plus possible, en espérant que Chloé n'ai pas retenu le fait que la demoiselle t'ai appelé « Kurt » :
« Dame Lynella, le plaisir est évidemment partagé ! Je suis navré, pouvez vous m'excuser un petit instant ? » Demandas à la demoiselle avant de t'accroupir légèrement pour être à hauteur de Chloé : « Je sais bien que je vous ai promis de partir en mission ensembles Chloé mais pourrais je vous demander un service avant toute chose ? Il me semble que j'ai vu des serveurs ramener des chamallows, serait il donc possible que vous alliez nous en chercher quelques uns ? Vous n'aurez qu'à m'attendre près du sapin. Je vous promet que je vous rejoindrais rapidement pour que nous puissions partager quelques chocolats pétillants comme promis »
Et après un clin d'oeil complice à la fillette, avec également un petit pincement au cœur car tu savais que tu l'éloignais de façon égoiste car Nemue te « connaissais » sous un autre nom, tu te redressas et, prenant une grande inspiration, tâchant de calmer ton cœur qui commençait à battre la chamade sous la surprise de l'adrénaline.
Heureusement pour toi, Nemue était partie pour chercher de l'eau afin de nettoyer la tâche qu'elle avait fait sur ton kimono, qui était d'ailleurs une tenue plus appropriée pour « Chess » que pour « Kurt » mais le Représentant du Capitaine de la Garde Civile avait bien le droit d'avoir une tenue décontractée n'est ce pas ?
Quoi qu'il en soit, un serveur passa par là, avec un plateau sur lequel étaient posées des coupes de champagne. Passant à ta hauteur, il s'arrêta :
« Quelque chose ne va pas, Messire ? Vous êtes aussi blanc que la neige si je puis me permettre
-Ce n'est rien. J'accuse une légère fatigue mais rien d'inquiétant, rassurez vous »
Tu le remercias, pour couper cours à la conversation, en prenant une coupe de champagne avant de te rendre compte que tes mains tremblaient légèrement. Un petit coup d'oeil en direction du buffet pour voir si Chloé se débrouillait avec les chamallows qu'elle devait aller chercher en attendant le retour de Nemue.
La femme hybride essayait d’écouter mes paroles et j’ai l’impression de la perdre. Peut-être comme toujours, j’étais une femme ennuyante mais j’en avais l’habitude, Swan me le répétait bien souvent.
- Mes ailes sont toutes simples, ce sont des ailes d’aigle toutes blanches.
Je ne pouvais pas faire plus simple et je n’ai pas particulièrement choisi il faut dire. C’était un cadeau de Lucy. On enchaîne sur les armures quand une voix se fait entendre derrière nous. Je me tourne pour trouver le Capitaine de la Garde Royale. C’était bien mon jour de chance et je ne pouvais me dérober. Je garde alors mon calme et me tourne vers le supérieur.
- Sans vous vexez Capitaine mais avouez que les armures des prétoriens ne sont pas les plus adaptées pour déambuler dans les petites ruelles de la Capitale sans se faire remarquer.
Même si ils font tomber leur longue cape, je dois qu’ils ont beaucoup de pièces pour ce genre de mission. Pour tenir un siège, une mêlée, oui pourquoi pas mais sur le terrain, pour des patrouilles qui peuvent vite devenir une vraie course-poursuite…
- Enfin, nous pouvons toujours essayer de faire une patrouille dans les égouts de la ville. Peut-être qu’un autre choix d’équipement serait nécessaire même si la Garde Régulière s’occupe aussi de la sécurité et la protection des citoyens entre les murailles.
La royale s’occupait certes du Palais mais pas que. Force vive de notre Royaume, il pouvait faire front comme un seul homme contre un seul ennemi si un jour on venait à se faire assiéger.
- Après je pense que c’est une question de méthode. Les Valkyries utilisent un tout autre système !
C'est-à-dire, presque rien mais étaient ultra habile. C’était un choix à faire, attaque ou défense… Je préfère la solution intermédiaire pour ma part.
- Mais si mes propos vous dérangent, veuillez m’en excuser Capitaine.
Je fis un léger signe de tête en guise d’excuse et le laisse faire son choix maintenant.
Tachant au moins d'abonder en son sens.
-C'est juste, nos cuirasses sont faites pour le combat, devrais-je même dire, le combat en pointe, mes hommes sont des béhémots vivant, apte à encaisser plus de coups qu'un escouade de civils complète, mais nullement fait pour courir partout.
Disons que nous comblons un vide de la civile et des autres régiment.
La royale était une unité extrêmement couteuse de part son matériel spécifique et son entrainement poussé. Et à vrai dire... son budget était celui d'un régiment bien plus imposant. Et il était heureux que la trésorière royale soit occupée au sud, car les comptes de la garde royale auraient pu faire palir même le plus expérimenté des trésoriers
Et s'il n'était pas du genre à dépenser inutilement, ou à demander la construction d'un sauna pour la garde...
La coupe de budget ne lui permettrait peut être même pas d'acheter des chamalow ou du chocolat pour les postes de gardes, durant ces longues nuit d'hivers ou la neige tombait lourdement sur les postes de garde
-Je dois avouer que courir dans les égouts serait peu pratique, possible, mais peut pratique. Mais tenir un couloir éxigu serait tout aussi compliqué pour vous, tout comme se protéger des flèches.
La peau résistait mal aux projectiles, c'était un fait que le métal contrait particulièrement. Surtout quand ces derniers avaient une fâcheuse tendance à glisser vers les parties exposées
-Mais je suis curieux Solveig, quel genre d'armure utilisez vous donc ?
Les jeunes femmes s’avéraient finalement posséder davantage de faconde et d’esprit que ne le laissaient présumer les gloussements ininterrompus qu’elles émettaient, et qui avaient de prime abord rebuté le Prince. Mais, visiteuses qu’elles étaient à la cours, elles portaient sur cette dernière un regard critique. Et, surtout, elles ne se faisaient pas la moindre illusion sur les jeux de pouvoirs et les enjeux de chaque dialogue des puissants.
Donc, aux alentours de son âge probablement, mais il n’en savait pas davantage car on ne demande pas leurs âges aux dames, elles faisaient d’ors et déjà preuve d’un cynisme qui n’était pas sans le distraire immensément. Aeron passa la main dans ses cheveux pour éloigner une mèche rebelle qui persistait à tomber devant ses lunettes, et jeta un coup d’œil vers les portes qui menaient aux cuisines.
« Il me semble, mes dames, que le dessert ne devrait plus tarder. »
C’est qu’elles avaient, de leurs propres dires, absolument adorer les mignardises sucrées servies jusqu’à présent.
« J’ose espérer que la bûche en chocolat accompagnée de ses chamallows et sa neige de vanille saura vous convaincre que le chef cuisinier du palais est véritablement le plus grand chef du Royaume.
- Ah, mais vous n’avez pas goûté la cuisine du chef Arolo, le cuisinier de mon père ! Il fait un daim incroyable.
- Peut-être en aurai-je l’occasion, lors d’un déplacement dans la région du Grand-Port. »
Peu probable, en vérité, surtout à voir le concert de gloussements qui répondit à son assertion. Il se demanda furtivement combien de flûtes de champagne elles avaient pu boire, mais se dit que cela n’avait pas la moindre importance. La discussion était, après tout, suffisamment rafraîchissante pour qu’il en profite, quitte à ignorer toutes les lettres d’invitation qui y feraient suite, de la part des parents. D’ailleurs, le regard fixe des nobles qui les entourait laissait bien peu de doute : chacun jaugeait les jeunes femmes pour tenter d’identifier ce qui faisait qu’il leur parle autant.
Être le parti le plus désiré d’Aryon n’était pas de tout repos, songea Aeron.
La Fête du 24
Libre
La petite noble se retrouva avec un chocolat pétillant dans chaque main et bien vite, elle ne put se priver plus longtemps de ce mets qui pétillait en bouche autant que le regard enfantin qu’affichait Chloé. Tout allait pour le mieux et en cet instant, l’enfant était heureuse. Malheureusement, la serveuse vint assombrir cet instant parfait dont l’enfant aurait souhaité qu’il dure plus longtemps. Elle lui indiqua qu’elle devait s’éclipser pour reprendre son travail. Après tout, le prince aussi voudrait peut-être quelques chocolats. La petite fixa Psolie avec de grands yeux pleins de détresse, lui attrapant tout d’abord la main.
“Non ! s’écria-t-elle. Je veux pas ! Il y a plein d’autres serveurs ! Le prince a qu’à en demander un autre ! Vous n'avez pas le droit de partir ! Parce que euh… euh… v-vous êtes au courant pour les rennes infernaux ! O-oui c’est une bonne raison, vous devez pas partir !”
La véritable raison était bien plus simple à entendre mais la petite n’osa pas la dévoiler pour ne pas passer pour une enfant, ce qu’elle était finalement. En réalité, Chloé s’était attachée à la serveuse qui s’était comportée comme une mère. Pour l’enfant qui en était dépourvue, elle ne pouvait s’empêcher d’être envieuse de passer du temps avec des personnes capables d’endosser ce rôle de substitution. Elle était sincèrement triste de voir Psolie s’en aller et trouvait cela bien trop injuste. Pourquoi Psolie devait-elle travailler ? Elle aurait dû avoir le droit de profiter de la fête comme tout le monde !
Sa tristesse laissant place à de la colère, la petite fronça les sourcils mais soutenant le regard de la femme, elle ne pu se résoudre à rester dans cet état bien longtemps. Elle retrouva rapidement une mine peinée.
“C’est vraiment trop injuste, dit-elle à voix basse. J’aurais préféré que vous puissiez rester avec nous. Mais… mais…”
Elle se frotta les yeux pour empêcher les larmes qui lui étaient montées de couler. Il fallait qu’elle fasse preuve de maturité, même si elle était triste. Elle ne pleurerait pas. Il était hors de question d’embêter madame Psolie dans son travail en lui faisant sentir une quelconque culpabilité. Même si la tâche fut particulièrement ardue pour la petite dont les yeux s’étaient légèrement rougis. Heureusement, la demoiselle lui donna une mission de la plus haute importance qui aida l’enfant à finalement lâcher la main de cette dernière pour afficher un grand sourire, se gonflant de fierté.
“Promis ! répondit-elle avec conviction. Avec monsieur Chess on va débusquer tous les rennes infernaux ! Du moins si des fous ont décidé de rester au lieu de fuir devant nos yeux avisés ! On les traquera tous jusqu’au dernier pour que les personnes présentes puissent profiter de la fête au maximum ! Et puis je protégerais monsieur Chess en le surveillant, comme ça il ne risquera pas de se faire attaquer de nouveau par un vilain renne ! C’est promis ! Promis mille fois !”
Elle mima le salut des gardes qu’elle avait pu voir plus tôt.
“Et j’essayerais de voir si j’arrive à voir votre amie. D’ailleurs madame Psolie ! Même si vous avez l’air de vouloir tout le temps travailler, il faut que vous pensiez aussi un peu à vous ! Vous devriez aller passer un petit peu de temps avec votre amie ! Elle sera contente de vous voir je pense ! En attendant, je prendrai bien soin du foulard. Ce sera mon charme magique contre les rennes infernaux !”
Chloé soupira finalement avec légèreté, laissant la serveuse disparaître d’un pas gracile derrière l’encadrure de la porte. Elle savait qu’elle pourrait revoir la serveuse car si cette dernière lui avait confié le foulard, la petite mettrait un point d’honneur à ne pas oublier de lui rendre à la fin des festivités. Elle lui fit un dernier geste enthousiaste de la main pour la saluer avant de se retourner vers monsieur Chess avec un large sourire sur le visage.
“Je suis prête monsieur Chess ! s’écria-t-elle joyeusement. Je suis prête à chasser tous les rennes de la fête ! J’ai pas d’arme parce que selon père, ce n’est pas un outil à se retrouver entre les mains d’une fille comme moi blablabla, mais une fois j’ai mis un coup de poing dans un mur parce que j’étais en colère ! Eh bien… j’ai eu vraiment super mal à la main pendant plusieurs jours ! Mais j’imagine que le mur aussi parce que j’ai vraiment frappé super super fort ! Au moins aussi fort qu’un ours en colère !”
Le mur n’avait pas eu la moindre trace de dégâts et elle avait manqué de peu de se casser les os de la main. Mais il fallait bien se mettre un peu en avant pour partir à la chasse aux rennes. Elle continua un petit peu plus sérieusement.
“En ce moment je m’entraîne beaucoup à grimper partout, courir longtemps sans m'essouffler. Mais bientôt j'apprendrai aussi à me battre correctement. Parce que si je veux explorer des ruines inconnues ou le reste du monde, il y aura toujours un risque de rencontrer quelqu’un de vraiment mal intentionné ou une créature hostile. Mais je dois avouer que c’est vraiment compliqué ! Vous, vous avez dit pouvoir récupérer une arme, ça veut dire que vous savez vous battre ? Je trouve les épées plutôt cools ! Vous seriez comme un noble chevalier ! Il faudra que vous me montriez ce que vous savez faire ! Mais pour l’heure ! La traque aux rennes commence !”
Les deux quittèrent la salle pour retourner au hall de réception, passant devant l’entrée principale, la petite inspecta la neige qui s’ammoncelait dehors. Cherchant la moindre trace de sabot se cachant dans ce paysage immaculé. A son grand regret, elle n’y descella que quelques traces de bottes bien humaines. Un soupir de déception plus tard, elle se retourna pour continuer sa route avec le garçon qui venait de percuter une femme particulièrement propre sur elle. Ou peut-être était-ce l’inverse ? Elle les rejoignit bien vite pour voir ce qu’il se passait alors que la femme se répandait en excuses. La petite qui était certes naïve mais observatrice, fronça légèrement les sourcils lorsque cette dernière appela monsieur Chess, Kurt. Elle voulut expliquer à cette dernière qu’elle devait se tromper. Car monsieur Chess ne s’appelait pas Kurt ! Elle pouvait bien imaginer qu’Arkhet était son nom de famille au vu du nombre de fois ou Psolie l’avait nommé ainsi, mais Kurt ? Cette femme n’avait réellement aucune considération pour ses amis !
Elle n’en eut néanmoins point le temps car le garçon s’était mis à sa hauteur pour lui confier une nouvelle mission. Chloé souleva légèrement un sourcil en regardant la demoiselle qui était arrivée. Peut-être monsieur Chess voulait-il un moment seul avec elle ? De plus, l’enfant n’était pas très patiente et attendre près du sapin ne lui faisait pas spécialement envie. Toutefois, c’était une demande de Chess alors elle hocha bien vite la tête avant de répondre avec une légère amertume dans le fond de la gorge.
“Oui, je trouverais les meilleurs chamallows. Les plus sucrés et les plus doux ! Puis… j’attendrais proche du sapin…”
Elle lança un regard rempli d’une profonde jalousie à la nouvelle venue qui lui volait son nouvel ami. Chloé savait qu’un tel sentiment n’était pas digne d’une grande exploratrice de sa trempe, mais elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver une profonde jalousie vis-à-vis de cette dernière.
Elle s’en alla finalement d’un petit pas, ne pouvant s’empêcher de lâcher tout haut. “Elle ne sait même pas se souvenir du nom de ses amis…”
Après quelques pas et une assiette récupérée, l’enfant commença à passer devant les friandises demandées en remplissant l’assiette de ces derniers mollement. Elle soupira un moment avant de taper du pied en colère.
“C’est vraiment pas juste ! C’est qui d’abord celle-là ? Il voulait juste passer du temps avec elle parce qu’elle a l’air plus chouette que moi…”
Elle se fixa dans la vitre pour observer son reflet avec mécontentement.
“Si seulement je pouvais grandir tout de suite ! Je n’aurais plus aucun problème à pouvoir faire ce que je veux. Et peut-être… peut-être…”
Elle devint rapidement écarlate en s’imaginant faire un bisou sur la joue de monsieur Chess avant de chasser cette pensée de son esprit pour râler davantage.
“Elle est même encore plus tête en l’air que moi ! Moi j’aurais pas écrasé du chocolat sur la veste de quelqu’un d’abord !”
Évidemment, c’était là un mensonge au vu du nombre important de fois où elle avait percuté des passants sans regarder où elle allait.
Fâchée contre cette femme, fâchée contre monsieur Chess et fâchée contre elle même de ne pas être plus sincère ou plus grande, elle déposa l’assiette sur une table pour se tourner vers la vitre en serrant les poings.
Elle décida de s’entraîner à l’aide de son propre reflet.
“Je… vous invite à danser ? commença-t-elle d’une voix hésitante. Non, ça ne va pas… Oh monsieur Chess ! On devrait vérifier la piste de danse pour notre chasse aux rennes ! Malheureusement il faut danser pour y aller !”
Trop détourné pensa-t-elle.
“Monsieur Chess, nous devrions aller sur la piste de danse pour… euh… danser ? Ça à l’air amusant non ?”
Elle plaqua une main contre son visage. Elle qui était si douée pour dire ce qui lui passait par la tête, à son grand regret parfois, se retrouvait totalement inopérante pour une simple demande à danser ?!
“Dansons monsieur Chess !”
Non beaucoup trop direct. Et puis si jamais il refusait ? Chloé pensa à la honte qu’elle ressentirait si ce cas devait arriver. Elle s’imagina vouloir se cacher sous terre pour ne jamais y ressortir. Un profond soupir sortit de ses lèvres alors qu’elle baissa la tête.
“Si seulement Ivara ou madame Psolie étaient là. Elle sauraient quoi faire… Mais je peux pas être trop dépendante d’elles. Elles ont le droit d’avoir leur propres soucis sans devoir veiller tout le temps sur moi…”
Elle baissa la tête profondément perdue.
Peut-être que ça ira mieux avec un chocolat où flottent des îlots de chamallow, le tout saupoudrer d’une fine couche de sucre glace qui serait tombé sur la tasse comme la neige sur le sommet des montagnes. Est-ce qu’elle avait pu goûter à cela au moins ? Parce qu’elle est humaine ce soir et il faut lui faire goûter cela ! Il y a en plus pas mal de plat où il a pu mettre la main à la patte pour aider ou les faire de A à Z et du coup son avis serait intéressant et…
Elle vient de dire son prénom et il se reconcentre sur le moment présent, lui souris et attends, il ne veut pas le brusquer, peut-être qu’elle veut faire autre chose ou bien est-ce qu’elle a simplement de nouvelles choses à lui raconter. En tout cas il est totalement attentif et… Il eut ce moment qui a court-circuité sa réflexion.
Nous aurions été dans le monde moderne on aurait pu dire sans aucun souci que Faolan faisait un magnifique écran bleu suite à cela. Mais pour faire plus simple, son esprit ne comprend le mouvement de Fedora et son remerciement à la fin. Est-ce que c’est une coutume qu’il ne connaît ? Ils étaient sous du gui ? Il est supposer comprendre quelque chose ? Pourquoi est-ce qu’elle a fait ça devant absolument tout le monde ? Est-ce que son père est ici et va le tuer pour ce qui vient de se passer ? C’est une blague comme ce que Solveig a fait quand il l’a rencontré ? Est-ce qu’il est supposé faire quelque chose maintenant ? Qu’est-ce que l’on doit faire dans ce genre de cas ? Est-ce qu’il y a des choses à faire au moins ? C’est bien un geste amical qu’elle vient de faire là, non ? Est-ce que faire une crise cardiaque tout de suite pour les nerfs et les idées qui vont dans tous les sens est vraiment la bonne chose à faire ? Est-ce qu’elle va pleurer parce qu’il ne sait pas quoi faire ? Est-ce qu’elle se rend compte de ce qu’elle vient de faire ou c’est comme la fois chez lui à se dévêtir sans réfléchir à ce que ça pouvait dire ? Pourquoi faire ça pour un pauvre gars, avec un gamin à charge, pas de domicile vraiment fixe et une situation plus que précaire ? Pourquoi cela ne le dérange pas plus que cela, mais ça semble tout de même complètement le bordel dans son esprit ?
C’est le bazar de partout et même s’il se sent un peu vide sans son pouvoir depuis qu’il est entré au palais, ce n’est pas plus mal de ne pas avoir tout qui se déchaîne autour de suite en plus du cerveau qui frise. La seule chose qui ne frise pas c’est sin corps qui c’est automatiquement mis à reprendre la danse et entraîne Fedora dans la suite. Il la fixe et aucune réponse ne vient, il la serre juste dans un slow étrange sans trop savoir quoi dire ou faire. Parce qu’il ne comprend rien, parce que c’est trop le bordel en lui pour savoir quoi faire ou réagir et que là il voudrait juste que ses joues ne soient plus aussi rouges et que le sang arrête de monter autant à sa tête parce que ça ne semble l’aider le moins du monde dans ses réflexions.
– C’est normal.
C’est tout ce qu’il arrive à dire, tout ce qui sort à la suite de son remerciement, parce qu’il ne sait pas quoi faire et que quoi se soit d’autre qui sortira de sa bouche là tout de suite ne sera que de la panique en veut tu, en voilà. Peut-être que s’il fait comme si c’était le même type de bécot que ceux donner par sa famille ou encore Asha quand on leur demandait de jouer les fiancés, peut-être que ça semblerait moins intimidant et qu’il pourrait croire que c’était uniquement amical. Peut-être ainsi il pourrait continuer à vivre dans son déni qui lui protéger le cœur contre les peines de ce dernier à s’attacher à des gens qui finiront par trouver mieux ailleurs dans tous les cas.
Soupirant, Nemue se sentait bien assez mal d’avoir taché la tenue de l’homme qui avait travaillé une fois pour elle. Elle espérait simplement qu’il ne la prenne pas pour une maladroite alors que la faute revenait aux enfants courant dans la salle. Enfin, ce n’était pas réellement leur faute puisqu’il devait s’ennuyer à mourir dans ce genre de soirée. S’excusant auprès de ce dernier, elle tenta d’expliquer la raison de cet incident puis elle attendit patiemment que ce dernier ait parlé à la jeune demoiselle qui semblait l’accompagner. Enfin, leur conversation ne la regardant pas, elle l’avisa tout simplement qu’elle était partie chercher de l’eau. Bien évidemment, compliqué de trouver quelque chose d’autre à boire que du champagne en flûte ou d’autres boissons tous plus sucrées les unes que les autres. Heureusement, qu’il ne s’agissait pas de sa tasse de vin qu’elle lui avait renversé dessus. Cette fois-ci elle n’aurait pas pu y faire grand-chose.
La voilà donc à la recherche d’un peu d’eau et sa seule solution était de retrouver le bar d’où elle venait. Bien évidemment un petit sourire s’afficha sur le visage du serveur qui essuyait quelques verres lorsqu’il la vit.
« Un petit refile, ma dame?
- Non, auriez-vous plutôt de l’eau chaude? Disons que j'ai taché de chocolat une connaissance croisée par hasard…
- Ah, dans ce genre de soirée, il est bien rare que l’on en ressorte impeccable.
- J’aurais bien aimé ne pas être celle qui salit quelqu’un d’autre, pour tout vous avouer, mais que voulez-vous. Si l’on pouvait prévoir les accidents, il y aurait bien moins de problèmes n’est-ce pas?
- Je ne vous le fais pas dire. Voici pour vous!, dit-il en lui tendant avec un clin d’œil. Bonne chance!
- Merci! Ah! Dit-elle en s’arrêtant dans son élan, je vais vous laisser ma tasse afin d’éviter tout autre dégât. »
Puis elle repartie aussitôt, zigzagant entre les convives jusqu’à retourner auprès de l’homme. Le voyant de loin, elle lui fit un bref signe de la main avant d’arriver jusqu’à lui. Reprenant son souffle un bref instant, puisqu’il n’était pas simple de se déplacer aussi rapidement avec ces escarpins, la demoiselle avait regardé à côté pour constater que la jeune fille n’était plus là. Au langage employé envers cette dernière, elle avait compris qu’il ne s’agissait pas de sa fille. Après tout qui vouvoierait son enfant?
- Votre jeune amie est partie? Enfin, vous semblez avoir une certaine capacité à communiquer avec les plus jeunes, dit-elle avec un sourire. Enfin, je ne veux pas vous retarder plus longtemps. Donnez-moi le temps d’essayer de faire disparaître ce chocolat.
Trempant le bout de tissu qu’elle avait récupéré un peu plus tôt dans son petit sac à main dans l’eau chaude, elle glissa doucement sa main pour attraper le tissu de son kimono afin d’y glisser ses doigts pour entamer le nettoyage. Le chocolat se mit à disparaître alors que la demoiselle concentrée questionna finalement ce dernier.
- Vous appréciez la soirée, Kurt?
Et au moment même où elle avait presque terminé, quelqu’un vint la heurter dans son dos la faisant ainsi se frapper à ce pauvre représentant qui ne cessait d’être la victime d’accident. Derrière elle s’empressa alors de s’excuser un homme alors qu’elle sentit quelque chose de liquide se répandre dans son dos. Lorsqu’elle tourna légèrement la tête, un homme un peu trop enivré regardait vers son dos avec de grands yeux rond. Plissant les yeux, Nemue retira son châle blanc pour y apercevoir une grande tache rouge… Sacrilège! Qu’avait-il fait?! Enfin, elle ne pouvait pas réellement lui en vouloir, puisqu’elle venait de faire subir la même chose à son compagnon juste à ses côtés.
« Bon, j’imagine que le karma semble m’avoir rattrapée.
- Je suis vraiment désoooolé, mademoiselle. »
Bien évidemment un serveur qui passait par-là, tendit son torchon pour qu’elle puisse s’essuyer le dos. Frissonnante, elle sentit un poids se rajouter sur ses épaules. Une veste de laine verte s’était déposée sur ses épaules lui donnant des airs de lutin avec sa robe rouge.
-Euh, merci bien…
Mais qu’est-ce qu’il se passait ici?!
*Ais-je fais une erreur?* Se demande-t-elle. *Je n'aurais sans doute pas dû!* Se dit-elle... Pourtant, elle en avait envie! Ne s'est-elle faite que des illusions? Sans doute après tout... Soudain, le jeune homme recommence à danser, comme si de rien n'était d'ailleurs! Certes, ses mouvements sont plus étranges, sa danse moins maitrisée, c'est même un peu ridicule mais au moins, il réagit même si c'est particulièrement étrange. La jeune fille a du mal à le suivre, ses pas ne ressemblent à rien qu'elle connaissent et soudain, une phrase : une unique phrase qui vient littéralement achever la demoiselle : c'est normal! La petite poupée s'arrête d'un coup, mettant fin à cette danse, elle relève sur le jeune homme les yeux, le regardant attentivement et se mord la lèvres pour éviter de craquer, sans réussite naturellement, une première larme coule sur sa joue... Voilà qu'elle se met à pleurer! Quelle idiote!
Oui, bien-sûr qu'elle est idiote! Pourquoi est-ce qu'elle a cru que quoi que ce soit pourrait bien se passer dans cette situation! La demoiselle a été stupide de croire que Faolan pourrait ressentir quoi que ce soit pour elle! Après tout, elle n'est rien d'autre qu'une idiote, une poupée, un monstre! C'est évident! Elle a voulu vivre une vie normale, a tenté de faire comprendre à sa manière, maladroite, malhabile, inhabituée ce qu'elle ressent au jeune homme mais ce-dernier, dans sa grande gentille, ne veut sans doute pas la froisser. Mieux vaut sans doute faire semblant de rien plutôt que de briser ses espoirs par une réponse trop directe? C'est peut-être ce qu'il pense malheureusement, pour la jeune noble, cela est sans aucun doute bien pire encore! Un manque de réponse n'est pas réellement différent d'une réponse négative, c'est juste plus blessant? Sans doute, elle a l'impression qu'il ne veut même pas perdre son temps à lui dire clairement qu'elle s'est trompé...
Une seconde, une troisième, une quatrième... Elle qui ne pouvait pas pleurer avant, voilà qu'elle regrette d'en avoir la capacité! "Je suis désolée!" Dit-elle entre deux larmes. "J'ai tout gâché!" Affirme-t-elle avant de s'éloigner d'un pas. "Pardon!" Conclue-t-elle avant de se détourner et de commencer à partir en courant en se maudissant elle-même. *Idiote! Idiote! Idiote!!!*
Evidemment, ce qui devait arriver arriva. A force d’échanger des blagues et des plaisanteries avec des jeunes filles fortement alcoolisées, alors que lui-même faisait attention à ne pas prendre plus d’une demi-gorgée toutes les dix minutes, en attendant que son système digestif assimile la nourriture. Cela faisait maintenant plusieurs générations que les leçons d’étiquette des jeunes membres de la famille royale comprenaient également un volet historique, sur Artheon le Saoûl, qui avait coutume de boire plus que de raisons lors des occasions mondaines, et se retrouvait à dévoiler des informations confidentielles ou à faire des promesses gênantes au nom du reste de la royauté.
Donc la maîtrise de soi devenait un critère essentiel avant de pouvoir se servir librement lors des buffets libres et des repas organisés par la Couronne. Aeron avait toujours su garder le contrôle jusqu’à présent, et ce n’était pas parce que la compagnie était moins ennuyante que d’habitude qu’il comptait déroger à cette règle ô combien importante. Surtout qu’Artheon n’était finalement qu’un cousin, alors que lui était le prince héritier.
Or donc, une des jeunes femmes, dans un geste malheureux, renversa d’abord sa flûte de champagne sur le Prince et, en essayant de rattraper celle-ci, ne réussit qu’à y adjoindre son assiette recouverte de bûche en chocolat. Elle se figea alors, les mains sur les joues et la bouche ouverte, alors qu’Aeron faisait un pas en arrière, bien trop tard pour esquiver quoi que ce soit.
Le reste de bûche tomba mollement au sol, et déjà un serviteur était là pour le ramasser et en hélait un autre pour nettoyer.
« Pardon votre Grâce pardon pardon je suis désolée…
- Ne vous en faites pas. Je vais simplement m’excuser quelques instants pour me changer.
- Je suis navrée, vrai… »
Elle paraissait au bord de la crise de nerf, alors le Prince la rassura brièvement comme il put avant de rassembler sa dignité entachée, et de sortir de la fête. Une domestique l’attendait déjà avec un change de vêtements, et le guida jusqu’à une pièce vide attenante, qui devait manifestement servir de local d’entretien habituellement.
Loin des couleurs originales, il était maintenant vêtu de rouge et vert, et tout le monde chercha à déterminer son état d’esprit alors qu’il retournait dans la salle de réception. Mais son sourire était placide et amical, et l’incident, une simple maladresse, ne méritait définitivement rien d’autre que d’être mis derrière lui.
La Fête du 24
Libre
Chloé commençait à tapoter doucement du pied en faisant les cent pas devant le sapin principal de la pièce. Une moue de colère sur les lèvres, la petite s’imaginait tous les pires scénarios possible quant au temps que mettait monsieur Chess à revenir. A coup sûr il était parti discuter avec cette femme aux longs cheveux de jais, pensa Chloé en serrant les poings doucement, ayant du mal à se retenir de ne pas sauter de colère. Elle se tourna vers la vitre de nouveau pour tenter de se calmer en posant une main sur son torse en inspirant profondément avant d’expirer en repoussant sa main plus loin. Comme si elle attrapait toute sa rancune pour l’éjecter au plus loin. Il s’agissait là de l’un des rares conseils dont elle se souvenait de sa grande soeur. Un conseil aux résultats plus que discutable car l’enfant se retrouvait doublement agaçée, se sentant bernée par ce faux conseil.
Peut-être était-elle simplement trop impulsive pour que cela fonctionne ? Elle effaça bien vite cette pensée de son esprit. Ce n’était pas de sa faute si ce conseil ne fonctionnait pas ! Alors c’était probablement celui de celle qui l’avait donné !
“Mademoiselle, se fit entendre une voix adulte. Vous ne devriez pas rester seule ainsi. Surtout à votre âge.”
Chloé se tourna vers l’origine de la voix pour y découvrir un homme d’âge moyen. Remarquant qu’il ne s’agissait pas de monsieur Chess, l’enfant laissa libre cours à son agacement.
“Je ne suis pas une enfant ! s’écria-t-elle en attrapant une grosse chaussette pleine de bonbons qu'elle déversa sur la table la plus proche pour la mettre sur sa tête. Je suis un lutin de Noël, ça se voit pas ?”
[Elle tourna le dos à l’adulte pour partir la tête haute avec son semblant de chapeau ridicule vert, contrastant avec sa longue écharpe rouge et le foulard tout aussi rouge prêté par madame Psolie.]
Maugréant seule, elle marcha sans but dans le hall.
“On devait partir à la chasse aux rennes infernaux… mais je me retrouve encore toute seule. C’est vraiment pas juste !”
Elle baissa finalement la tête dans un soupir et se laissa tomber sur la première chaise qu’elle rencontra pour fixer la piste de danse d’un air las.
Il ne se passait toujours pas grand chose, et de loin, Arthorias vit le prince faire une rencontre malencontreuse avec une buche sauvage.
Plus loin une petite fille tachait visiblement de chercher quelque chose qui échappait à la compréhension de l'officier
Deux nobles à l'évidence discutaient et il fallut un certains effort au militaire pour retrouver leurs noms.
Ayant vu passer les dossiers des invités, il se devait au moins de les connaitre.
-Capitaine ?
Dit un des gardes qui c'était avancé en voyant le prince s'absenter
-Ce n'est rien, un vêtement taché, rien que ne nécessite d'évacuer la salle, la soirée se révèle aussi calme que d'habitude
S’il avait été un héros des romans à l’eau de rose de sa mère il l’aurait certainement suivi, prise dans ses bras, ou même fais une déclaration pleine de passion, dévoilant son amour réciproque, il y aurait quelque chose d’épique, de beau, de romantique, ça aurait été le moment parfait pour le faire, même si c’est des plus clichés. Seulement, voilà, il n’est pas un héros, à aucun moment il ne c’est vu comme cela et là il la voit partir et les larmes plein les yeux sans comprendre ce qu’il a raté dans ces actions.
Celui le prends à la gorge et reste bloquer dedans. Aucun son n’arrive à sortir de sa bouche quand il lève enfin une main dans sa direction, enfin, plutôt la direction qu’elle avait suivie plutôt. C’est trop tard et il se trouve là comme un con. Il a cette hideuse impression que tout le monde le regarde, murmure à son sujet et cela l’étouffe de plus en plus, même si ce n’est pas le cas. Qui en a quelque chose à faire d’un serveur immobile au milieu d’une pièce.
Pourtant la tête le tourne, son corps tremble un peu et il est juste de plus en plus mal, là au milieu de tout le monde. Vraiment, les fêtes de nobles ça n’a jamais été son truc de base, alors dans cette situation encore moins. Comme un automate il se met enfin en mouvement et lui-même prend la fuite. Ces ses jambes plus que lui qui savent où aller.
Son cerveau lui n’imprime plus rien et comprends pas ce qui vient de se passer, le pourquoi du comment, il n’y a rien de logique de son avis. Il voulait juste lui donner un cadeau, puis une danse et c’était devenu ça. Il aurait dû faire autre chose ? Pourquoi il a l’impression d’être autant une merde là tout de suite et que ses nerfs sont à fleur de peau. Comme ses larmes au bord des yeux.
Il arrive en cuisine et enfile pas automatisme un tablier vert pour le mettre au-dessus de son uniforme rouge et blanc. Il a besoin de s’occuper les mains dans un endroit où on ne lui dira rien sur le fait de morver comme un gamin. Tout le monde semble bien occuper et comme toujours les postes aux niveaux de la vaisselle sont ceux qui ont le moins de candidats. Il retrousse ses manches et commence à laver la vaisselle, sans un mot. Là il peut chialer en paix sur tout ce qu’il ne comprend pas de cette putain de soirée. Il voulait juste donner un cadeau à une amie bordel. C’était si compliqué à faire sans que ça finisse en elle qui chiale et lui avec les nerfs en l’air ? Visiblement, oui. Super soirée, vraiment.
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9