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Ah! Il semblerait que j’aie omis de parler de cela à mon compagnon, mais si je ne m’abuse, tout ça c’était déroulé pendant sa disparition, enfin je ne suis pas totalement sûre, mais il ne s’est rien passé entre ces personnes et moi. Je lui jette un regard, alors qu’il me questionne. Je sais qu’il s’inquiète certainement sur ce que j’ai pu faire et avec qui, mais il n’a pas à s’inquiéter. Surtout que je n’ai aucune raison pour rencontrer quelqu’un de cette façon. Je n’ai pas besoin de me cacher et tout ce que je fais, mon époux le sait. Enfin, quand je n’oublie pas de lui en parler.
Je dépose ma main contre son avant-bras et lui sourit doucement.
« Ne t’inquiète pas, Devon. Il ne s’est rien passé et je dois t’avouer que je n’ai jamais pris ses pastilles volontairement. Chaque fois, c’est quelqu’un qui l’avait glissé dans nos verres ou c’était un supplément spécial dont je n’étais pas au courant. Heureusement, ça ne s’est pas reproduit depuis des lustres, mais c’est vraiment étrange, parce qu’on n’est pas spécialement maître de l’environnement dans lequel on tombe, alors y se passe des trucs vraiment étranges. »
Je glisse une main contre mon front. Juste à y penser, ça me donne la migraine!
« J’ai été transformée en animal avec ton ami Red que j’ai rencontré pour la première fois là-bas, j’ai failli mourir dans un lac acide où une créature m’a attrapé pour m’entraîné dans le fond de l’eau et j’ai rencontré une créature géante recouverte de poile dans une caverne de glace avec une femme dont je n’ai aucun souvenir. Alors, non, pas besoin d’être jaloux pour ça! »
Je lève doucement les yeux en sa direction, arquant un sourcil quelque peu moqueur et lui sourit par la même occasion.
« Mais si tu veux, on peut essayer ensemble quand je ne suis pas là longtemps à cause de mes contrats. Ça nous permettra de nous retrouver les deux. Il suffirait juste d’avoir un code pour se retrouver… »
Nous avions nos bracelets jumeaux ainsi que nos colliers, mais je crois que le premier des deux étaient une meilleure idée. Je ne voudrais pas qu’il croie que je suis en danger ou inversement.
Perdue dans ses pensées, elle commença à s'assoupir et se mit à rêver d'un monde enneigé, un endroit où elle serait seule, comme maintenant, sans le moindre mercenaire pour l'embêter. Un endroit où elle serait libre de choisir seule sa vie, un endroit où...
Elle se réveilla en sursaut et essuya le filet de bave qui avait coulé sur son menton. Est-ce que quelqu'un l'avait vu ? Elle frotta longuement ses paupières, regardant tout autour d'elle. Elle ferait sans doute mieux de prendre l'air, cela lui ferait le plus grand bien. Elle sortit vers les jardins, croisant au passage la Consultante qui rentrait de nouveau dans le Palais d'un pas plus affirmé et professionnel vers, et eut à peine le temps d'apercevoir la chevelure rousse de Luz avant de s'effondrer une nouvelle fois.
Lorsque la blonde rouvrit les yeux au bout d'une dizaine de minutes, ce n'était plus la sculptrice qui était aux commandes.
- Bordel de... Qu'est-ce qu'je fous au Palais ? marmonna-t-il en essayant, tant bien que mal, de se relever.
Festival du Solstice : la Capitale
C'était un rêve plutôt étrange. En fait, Lovis aurait pu croire qu'il n'était pas en train de rêver. Son regard était fixé sur le ciel lorsqu'il entendit une voix familière dire son nom. Il se tourna vers la direction de la voix. La chevelure rouge contrastait avec le paysage blanc. Il était étrange de rêver à Luz. Et d'Amaryllis ? En fait, en regardant autour, il pouvait voir beaucoup de personnes dans son rêve. Des personnes qu'il ne connaissait pas, mais qu'il était sûr d'avoir vues dans le palais. Que se passait-il donc ? Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'il se réveilla. Heureusement, il s'était assis avant de s'endormir. Sinon, il aurait pu se blesser en tombant de tout son long. Il finit par reprendre ses esprits après quelques secondes et remarqua qu'il n'était pas le seul étendu sur la glace.
Après être complètement réveillé, il se releva doucement et commença à se diriger vers les gens qui étaient au sol. Dans le froid de l'hiver, s'endormir dans le milieu des rues n'était pas bon pour la santé. Il se dirigea vers un homme qui avait tombé dans une butte de neige. Heureusement que la neige avait amorti la chute de la personne. Sinon, il se serait frappé la tête contre le sol. La première chose qu'il chercha fut son pouls et une respiration. Après être sûr qu'il était vivant, il le secoua doucement. Heureusement, le plaid de l'homme l'avait gardé au chaud. Lovis observa l'homme se réveiller confus. Celui-ci ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivait.
« Bonsoir, je vous ai trouvé allonger au sol. Avez-vous mal quelque part ? »
Pendant un moment, le médecin se demanda si ce phénomène arrivait partout dans le royaume. Est-ce que même les gens dans leur chalet perdu dans la forêt était eux aussi affecté ou seul la capitale était victime de cet étrange phénomène ? Il pouvait observer plusieurs personnes commencer à se réveiller tout aussi confus. Il pouvait observer plusieurs personnes commencer à se réveiller tout aussi confus. Puis, il se dirigea vers les autres personnes. Tout le monde semblait bien aller. Étrangement, ce n'était pas tout le monde qui s'endormait. Certaines personnes continuaient leur route sans problème et d'autre était au sol. Que se passait-il donc ?
"Est-ce que tu te souviens avoir vu quelqu'un d'étrange les jours durant lesquels cela est arrivé?"
Plus réellement de jalousie dans ma voix, la situation me rend bien plus inquiet que jaloux! Est-ce qu'un inconnu veut du mal à Saryna mais est trop lâche pour s'en prendre à elle? Est-ce qu'il tente de l'atteindre dans des rêves dans lesquels elle est incapable de contrôler ce qui lui arrive? Après tout elle dit avoir failli se noyer, avoir vu une étrange créature, ou même avoir été transformée en animal! À quel point ce qui arrive ne rêve peut avoir de l'influence sur la réalité? Serait-elle morte si elle s'était noyé? Je l'ignore et cela m'effraie alors qu'elle va recommencer à s'éloigner, à prendre des missions, à être loin de chez nous... Je soupire doucement, il faudra que je parle à la garde de ce possible drogueur fou mais pour l'heure, autant ne pas inquiéter Saryna outre mesure. "On pourrait, c'est vrai que cela me rassurerait de pouvoir te voir si tu pars plusieurs jours en mission...On pourrait rêver d'un chalet, un plaid sur les épaules, profitant d'un feu et d'un peu d'intimité dans une cachette protégé des autres par la glace?"
Autour de lui, tout le monde semblait avoir été la proie d'un profond sommeil et il se demanda si ça n'avait pas été la raison de son arrivée aussi brutale. Il secoua la tête, avant de gémir intérieurement en constatant qu'il portait un accoutrement stupidement féminin.
- Merci Ivara. J'suppose que c'était trop te d'mander qu'd'avoir des vêtements POUR NOUS DEUX.
Il serra les poings, avant de rentrer en trombe à l'intérieur du palais pour la seconde fois. Il eut exactement le même sentiment qu'Ivara, un calme et une sérénité qu'il dégusta à leurs justes valeurs. Cependant, à l'intérieur, les gens semblaient un peu secoués et il se questionnait un peu sur les tenants et les aboutissants d'un tel sentiment commun. Et, puisqu'il voyait une cornue aux cheveux rouges - bizarre, elle lui disait quelque chose - passer à côté de lui avec une allure qui lui rappelait celle de ceux qu'il haïssait, il se permit de l'interrompre pour avoir plus de renseignements.
- Pardon mais... I vient d'se passer quoi, 'xactement ?
Alors que je m'apprête à rentrer dans le palais, une fois mes coups cristalliques passés, un flocon se dépose sur ma joue et je m'assoupis immédiatement. Dormant debout pendant quelques secondes, je rêve d'un monde enneigé, et d'un chalet entouré de glace. Je me trouve à l'intérieur, auprès de la cheminée, un plaid sur les jambes, sereine et détendue, une tasse de thé fumante entre les mains. Et aussi vite qu'elle est venue, la vision disparaît, et je me réveille, aux aguets.
J'ai déjà vécu ce genre de sensations. L'année dernière, lors des voeux à Lucy quand au passage à l'an 1001. Quelques lunes plus tôt, quand j'ai fait mon enquête sur les étranges phénomènes de la saison chaude. Comme si quelqu'un d'autre manipulait l'intégralité de la population, pour s'amuser, sans de raison réellement mesquine ou malveillante. Ce genre de manifestations sont d'ailleurs l'une des seules raisons pour lesquelles je crois en la présence d'une, ou plusieurs, divinités que nous ne pouvons même appréhender. Je n'en vénère pas réellement, car je n'ai pas l'impression que ça change quoi que ce soit. Mais ça ne m'empêche pas de vouloir comprendre. Va falloir rouvrir l'enquête. Sauf que j'ai clairement pas le temps de m'en occuper...
Il fait froid, dehors, et les gens se relèvent de leur rêve les uns après les autres. J'entre à l'intérieur du palais, et je cherche la chevelure blonde de la sculptrice de verre que j'ai lâchement abandonnée quelques minutes plus tôt. Quand je la retrouve, ce sont des paroles qui ne lui ressemblent pas qui sortent de sa bouche, et sa posture a changé. Je souris, et saisit mon frère par le bras.
« Salut toi. »
C'est triste de ne pas pouvoir les avoir tous les deux en même temps, il est vrai, mais c'est un plaisir que de voir l'un ou l'autre à chaque fois. Je sers un peu le bras d'Inaros, pour le calmer, sans le lâcher, comme on ferait avec une précieuse amie.
« Je crois qu'on vient de subir une hallucination collective qui nous a plongé dans un court sommeil. De quoi se réveiller complètement déstabilisée, n'est-ce pas, ma chère ? Devrions-nous sortir du palais, pour que tu te remettes de tes émotions ? »
Pas franchement le meilleur endroit pour lui, il faut dire. Et puis il a pas l'air vraiment à l'aise. Mais Grande Soeur Zah est arrivée à la rescousse, et elle est bien trop ravie de pouvoir aider son petit frère.
Bah.
On était plus à un truc bizarre de près.
Très vite cependant, l'inquiétude gagna les invités car la rumeur circulait comme quoi bon nombre de personnes hors du palais s'étaient évanouis l'espace d'un moment et qu'ils avaient tous fait le même rêve. Le même rêve qu'Astrid.
Hmm.
Hmm.
Hm.
…
Bah. Il ne fallait pas trop se poser de questions en période de solstice. La femme à tout faire l'avait bien appris depuis le temps et se contenta simplement de hausser les épaules en se demandant ce qu'elle allait pouvoir faire par la suite.
— Le palais me plait bien. On aura le temps pour les ballons après avoir semé un peu le bazar là-bas.
Pour le coup elle pense à des rumeurs glisser dans la bonne oreille pour fournir un peu plus de vie. Beaucoup plus de vie à ce grand bâtiment. Puis, elle le sait aussi, c’est là-bas que cela sera plus profitable pour lui aussi. Connaître un peu le palais est plus important que de voler au-dessus du capital même si cela fait rêver un peu plus.
L’homme au loup ne dit rien. Visiblement ce n’est peut-être pas la bonne journée. Elle hausse un peu les épaules et va pour embarquer Wolfram dans la direction du palais en saluant l’inconnu quand elle Wolfram s'affaisse contre elle, un peu. Elle ne bouge pas et prend appui sur le mur juste à côté pour ne pas tomber sous le poids. C’est dans ce genre de moment où elle voudrait avoir plus de muscles. Instinctivement elle prend son pouls, il est régulier et visiblement ça ne semble être que du sommeil qui est là.
Il y a d’autres personnes qui ont sombré dans ce sommeil étrange et cela est assez perturbant d’un œil extérieur. Turquoise va même chercher un peu d’eau avec son pelage pour proposer visiblement de le réveiller avec, mais Pariza empêche cela. Quelques minutes, passe avant qu’il ne reprenne conscience et dès l’ouverture des yeux de son fiancé elle prit son visage entre les mains et plaça son front contre le sien en recherche d’une possible fièvre, mais rien.
— Ça va ? Tu as sombré d’un coup… Personne ne t’a fait les poches pendant ton sommeil et j’ai fait attention que tu n’es rien. Même Turquoise ne t’a pas mouillée. Tu veux aller te reposer peut-être ?
Ayant trouvé une seconde couverture, elle s'emmitoufla dedans, en boule dans son lit. Il ne lui manquait plus qu'une boisson chaude et elle aurait l'impression d'être en montagne, dans un chalet. Enfin d'après les ouvrages qu'elle avait pu lire, n'étant jamais allée dans un chalet par elle-même. Mais l'ambiance lui semblait similaire néanmoins. Pour se calmer, elle lut quelques livres, mais là encore, sa tête se reposa doucement sur le côté, à bout de force.
Festival du Solstice
Des gens & Wolfram
A peine que tu reviens à la réalité que tu sens deux mains fraîches se poser sur tes joues attirant ton visage vers celui de ta fiancée. Tes yeux s’écarquillèrent une seconde alors qu’elle pose son front contre le tien. Visiblement, ta petite sieste l’a inquiétée, tu finis par poser tes grandes paumes sur les menottes de la journaliste.
”Tout va bien, je suis en pleine forme, merci.” Soufflas-tu avec douceur avant de lui sourire doucement. Tu ne comprenais juste pas comment tu avais pu t’endormir ainsi... mais visiblement tu n’étais pas le seul. Tu te redressas et récupéras tes sacs, ou plutôt les sacs de ton fils. Tu tendis ensuite ta main vers ta fiancée. ”Nous étions en route pour le palais, n’est-ce pas ?” Tu ne voulais pas t’attarder plus longtemps et de prendre le risque de te retrouver à nouveau endormi.
Tu repassas devant les différents stands certains vendant des chalets en pain d’épices, d’autres des plaids,des glaces arc-en-ciel et autres. Ton regard se posa à nouveau sur les ballons flottant au-dessus de vous. ”Que pensez-vous de ces ballons ? ” Demandas-tu à la journaliste, elle aurait certainement un avis éclairé. ”Quand je les regardais tout à l’heure, je me suis dit que cette attraction pourrait plaire aux visiteurs de l’île du sud et même ailleurs. Nous pourrions aussi proposer des vols au-dessus des archipels ou tout simplement comme transport de personnes ou de marchandises.” Ajoutas-tu avant d’attendre le verdict de la demoiselle.
Si je me souviens d’avoir vu quelqu’un d’étrange à ce moment? Est-ce qu’il me pose vraiment cette question? Sachant très bien que je suis certainement celle qui risque de trouver tout le monde louche? Si je le pouvais, je m’exilerais loin de tout, n’ayant qu’un petit chalet comme maison, voir même une simple cabane avec le moins de nécessité possible, mais avec un enfant, un époux et le travail de ce dernier c’est impossible.
« Devon, ça s’est passé avant qu’on soit officiellement ensemble. Alors je te dirais qu’à ce moment, tous les gens étaient suspicieux et étranges à mes yeux. Mais je ne me souviens pas spécialement. J’crois qu’il y a par deux fois que c’était dans une taverne quelconque. Les autres fois, je n’en ai aucune idée. Mais bon, on s’endort sur place, on rêve de glace et c’est ça ton plus grand souci… »
Un souffle moqueur s’échappa de mon nez, alors qu’on se prépare finalement à affronter le froid de la saison froide qui nous guette. Ce qui est bien c’est que mon idée de partager des rêves ensemble quand je suis loin n’a pas été mise de côté. Je suis sûre que ça impressionnera le géant, surtout que là-bas on peut y faire pratiquement ce que l’on veut, pourvu que nous ne tombions pas dans un monde étrange et qui en veut à notre peau.
« Dans tous les cas, tu sais de quoi je rêve actuellement? Coucher Cid dans son berceau puis me mettre un pyjama, prend une bonne tasse de chocolat chaud et nous posé tranquille sous un plaid! »
- Ouais, sortons, répondit-il avec la même intonation de voix féminine que celle que tout le monde avait entendu depuis le début de la soirée.
Une fois à l'extérieur, Inaros fouilla dans ses poches et trouva plusieurs morceaux de chocolat. Il en tendit un à Zahria, en guise de présent, et ajouta sur un ton moqueur.
- Joyeux Solstice ou j'sais pas trop quelle conn'rie faut dire... Tiens, prends. Ça évit'ra à l'autre de continuer d'se goinfrer d'sucre quand j'essaie d'nous faire maigrir.
Malgré la plaisanterie, son visage demeurait fermé. L'esprit embuait par plusieurs déconvenues, il cherchait à démêler les nœuds que la sculptrice avait créé dans son esprit. Pourquoi partir au Grand Port pour revenir à la Capitale ? Était-ce vraiment une histoire de nostalgie, de souvenirs ? N'avait-elle pas eu un dessin plus sombre ? Le mercenaire croisa les mains dans le bas de son dos, pensif. Quelques minutes plus tard, et se rendant compte de son comportement auprès de cette sœur qu'il n'avait pas vu depuis de longues lunes, et dont la présence était toujours réconfortante, il se laissa aller à une accolade bienveillante et marmonna.
- Désolé. C'pas facile en c'moment. J'pensais pas qu'je serais ici. On était avec qui ?
C'était bien plus aisé de communiquer avec quelqu'un qui connaissait toute la situation. Au moins, il savait qu'il n'avait pas de pincettes à prendre avec elle puisqu'elle connaissait déjà presque tout.
En attendant, je dois avouer que son rêve a un petit quelque chose de séduisant, impossible de mentir sur ce point! Je dois bien dire que j'ai aussi une certaine impatience à retrouver notre demeure, la chaleur de notre foyer et à pouvoir passer un peu de temps juste nous deux, en profitant du sommeil de notre bambin. Quand on est un couple avec un enfant en bas âge, il faut profiter de toutes les occasions que la déesse nous donne après tout! Impossible de savoir quand il se réveillera en pleure en réclamant on ne sait quoi. J'hoche donc la tête, nous aurons l'occasion de discuter de cet événement ou de mes craintes plus tard je suppose, si elle ne refuse pas encore la discussion...
Nous nous mettons donc en route malheureusement, comme prévu, passer par le marché n'a rien de bien simple! J'ai de nombreux clients de sortie pour l'occasion et a de nombreuses reprises, nous sommes arrêter pour une discussion éclaire mais qui nous ralentis tout de même. Au bout d'un moment, je regarde Saryna et je soupire doucement. M'approchant d'un étale - et étant encore arrêté par une cliente - je commande un chocolat chaud que j'offre à mon épouse. "Il n'y en a plus pour longtemps mais, vu qu'on n'a pas encore rejoint la maison, je t'offre au moins ce chocolat pour la route restante..."
« Oh, ne vous inquiétez pas, sûrement une petite animation pour les gens à l’extérieur. Un peu pauvrement exécutée. Mais vous êtes dans l’endroit le plus sûr du Royaume ici, après tout. »
Elle-même ne croyait pas forcément en ce dernier point, mais la bulle anti-magie faisait tout de même des miracles, contrairement à la Royale. Elle était un atout indéniable de la sécurité des lieux.
Allant trouver un officier rapidement, elle alla lui faire un petit rapport, lui partagea rapidement son point de vue, et comptait ensuite le laisser gérer : Ce n’était pas le travail de la rouge que de diriger les troupes après tout. Elle n’avait qu’un rôle de conseil à tous les étages de la garde. Heureusement, la soirée continua sans incident majeurs, et, deux nouvelles coupes de champagne à la main, Amaryllis se redirigea vers la médecin - et son compagnon resté vers l’extérieur pour s’occuper des gens.
Elle en tendit une à la rousse dès qu’elle la retrouva. Non pas qu’elle tentait réellement d’excessivement la faire boire - enfin, un peu quand même - mais bien plus avec l’intention de passer une bonne soirée et de profiter d’une bonne boisson avec elle qu’avec des idées retordes derrière la tête.
« Je ne vous ai pas trop faite attendre? Tout à l’air calme, heureusement. Je ne pense pas qu’il y avait une mauvaise intention derrière ce sommeil… Nos deux compagnonnes se sont absentées? »
On marche dans les couloirs du palais avec Inaros, qui me tend un chocolat. Je fais une moue désapprobatrice face à sa remarque sur Ivara. Je voudrais qu'ils s'entendent bien, tous les deux. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre eux durant les lunes dernières, mais je sens toujours une petite animosité. J'engouffre malgré tout le chocolat dans ma bouche avec plaisir, en le remerciant du bout des lèvres. Il fait très froid dehors, alors je m'accroche encore plus à Inaros, sa chaleur est réconfortante.
« On était avec Luz, que tu connais je crois, un médecin nommé Lovis et la cornue aux cheveux rouges s'appelle Amaryllis, Ivara était en train d'essayer de la convaincre de passer à la boutique. Je les ai rejoint il y a un petit moment, elles étaient déjà en train de se balader toutes les trois parmi les animations du festival. »
On marche encore un peu, sans but précis pour l'instant, puis je souris en m'arrêtant face à Inaros.
« J'ai passé l'invitation à Ivara tout à l'heure pour toi, mais avec Luz on a prévu de faire une petite fête à la Volière, notre maison, demain avec tous nos amis. J'aimerais beaucoup que tu viennes. On peut y aller tout de suite, si tu veux, on a des chambres de libre, et je te filerai des vêtements à ta taille, j'ai pas mal de trucs de rechange pour tous gabarits... Comme ça on discutera un peu tous les deux pour rattraper le temps perdu ! »
Je suis toute excitée, comme une enfant. C'est l'effet que me fait la famille - quand je l'aime, parce qu'avec Hershell c'était loin d'être pareil.
« Et puis tu me raconteras ce qui se passe avec Ivara, vous vous entendez pas en ce moment ? »
Je me mets en route en direction de la Volière, sans trop lui laisser le choix. Peut-être qu'il a envie de rentrer chez lui, mais ça me ferait beaucoup trop plaisir de garder mon frère avec moi ce soir... Je crois que j'ai un peu transféré de l'affection que j'avais pour Calixte sur lui, malgré moi, à cause du coup de poignard que le Damoiseau m'a planté dans le dos. De toutes façons, j'ai toujours des problèmes affectifs à régler, quelle que soit la personne en face...
Dehors, elle vit que le peuple continuait sa vie comme si rien ne s'était passé malgré le prétendu événement bizarre d'évanouissement massif. Est-ce que ça avait vraiment eu lieu ? Difficile à dire. Ou comme Astrid, tout le monde s'était habitué à ce genre de surprise par Lucy.
Bah.
Elle aperçut non loin de là le blond -Lovis - qu'elle avait prit tout à l'heure pour son frère et ricana lorsqu'une idée lui passa par la tête. Elle s'approcha de lui pour lui donner une grande tape amicale dans l'épaule et s'exclama :
-Yoo toi ! Encore désolé pour tout à l'heure mon petit ! Tiens, cadeau pour me faire pardonner ! Elle lui donna une friandise dans la paume de sa main. Allez, à plus et bon solstice ! Haha !
Et bien entendu...la friandise était pimentée. Très très pimentée.
Festival du Solstice
Des gens & Wolfram
Alors que tu interrogeais ta fiancée sur les idées que tu avais eu tantôt, ton regard capta un éclat doré. Vous vous trouviez juste à côté d’un stand de bijoux. La jeune femme qui le tenait se présentait comme une jeune créatrice qui désirait se faire connaître grâce au festival. Tu regardais les différents ornements avec attention. Tu attiras la journaliste jusqu’à la vitrine.
”C’est de la bonne qualité.” Et pas très cher, comparé à ce que tu avais pu voir ailleurs, d’autant que le festival avait tendance à faire grossir les prix. Tu jetas un regard à la créatrice qui te remercia et t’expliqua rapidement son travail. Une vraie passionnée. Tu lui accordas un agréable sourire. ”Je vais vous prendre … cette paire de boucles d’oreilles.” Tu indiquas les boucles finement travaillées, la sodalite avait été taillée avec des filaments d’or pour former une fleur de magnolia. Tu laissas tomber les cristaux dans les mains de la créatrice avant de te tourner vers Pariza. Tu attrapas l’un de ses lobes d’oreilles, et vins clipser une première boucle, puis une seconde. ”Elles font ressortir vos yeux.”Commentas-tu en la contemplant. ”J’espère que ce cadeau te contentera... le temps de recevoir la bague.” Tu penchas la tête sur le côté, il est toujours assez surprenant de penser qu’elle était ta fiancée et surtout que tu allais te marier... mais tu en étais aussi satisfait et c’était bien là le plus important.
Sortant de l’auberge, je suis happée par le froid ce qui m’arracha un long frisson et le bruit qui venait avec. « Brrrrrr! » fis-je alors qu’un coup de vent vint me frapper en plein visage. Je déteste la saison froide et même si le solstice était annonciateur d’une nouvelle année et que cela permettait aux gens de se regrouper et de fêter tout ensemble, je n’étais pas spécialement enjouée à l’idée de me retrouver dans cette masse de gens!
Cette foule grouillante qui ne semble jamais réduire en densité peu importe où mon regard se tournait et que dire de tous ceux qui nous arrêtait sur la route. Je me trouve très patiente actuellement parce que je sais que si je dis ou fais quoi que ce soit, ce n’est pas seulement mon image qui sera touchée, mais aussi la réputation de Devon. Alors je me contente de sourire, de me frotte les mains les mains ensemble tout en soufflant dans ces dernières. Ça ne m’aide pas vraiment, mais au moins je tente des choses. Le géant semble le remarquer et il s’éloigne de moi, me laissant seule avec notre enfant à côté d’un vendeur de vêtements chauds en tout genre. Si, normalement, je n’avais absolument pas regardé dans cette direction, je dois bien avouer qu’un bonnet à tête d’ourson attira mon attention. J’ignore pourquoi, mais je l’achète et ce n’est pas ça le pire… c’est que ce n’est pas pour enfant, mais bien pour adulte…
Devon revient avec le chocolat chaud qu’il m’offre alors que je lui tends le bonnet qui possédait des petites oreilles rondes toutes brunes.
« Tiens, cadeau. J’ai pensé à toi dès que je l’ai vu. Je me suis dit qu’il te la fallait absolument… »
J’ai un petit sourire sur les lèvres un peu amusé même s’il ne s’agit que d’un achat impulsif, mais je l’ai fait qu’en pensant à lui.
« J’espère que ça te plaira, mon grand ours… »
Je prends alors une gorgée de mon chocolat chaud et profite que ce dernier me réchauffe doucement. Si personne ne nous arrêtait à partir de maintenant, il ne nous manquait plus qu’à rentrer à la maison.
La voilà qui dérive dans ses pensées et cela la fait sourire, presque autant qu’en réfléchissant à tout ce que les ballons pourraient apporter comme possibilité merveilleuse autre que de planer simplement au-dessus de la Capitale.
— C’est sur que dans les Archipels le paysage vu d’en haut aura un peu plus de variété à voir.
Un peu plus de gueule, oui.
— Pas mal d’îles ne comptent que sur la voie maritime pour aller d’un coin à un autre ou alors sur des passeurs avec leur pouvoir… C’est un bon filon de faire du transport ainsi dans le sud. Que cela soit pour les touristes avec les paysages ou les locaux pour la vie quotidienne… ça pourrait même donner des ressources pour faire un bon économique fort pour le sud.
Mine de rien elle calcule ce que cela pourrait rapporter à tous de faire cela. À sa famille surtout. Elle voit déjà comment pas mal de monde voudra y mettre son grain de sel et comment contrôler cela sans jamais mettre un orteil dans le ciel si elle le voulait. Il faudrait qu’elle arrête de faire ce genre de calcul.
L’arrêt au pour un bijou, elle ne l’avait pas vu venir. Il a le don pour la troubler, lui faire presque croire à des émois d’adolescente alors qu’elle a passé l’âge et que ce n’est pas la bonne situation. Pourtant elle sourit et elle sent le sang monté à ses joues. Elle n’aurait pas cru qu’on lui offrirait un cadeau qui correspond ainsi à ses yeux.
[color:eac9=#olive]— Merci beaucoup, si j’ai autant d’attention et de cadeau le temps que la bague arrive, je vais me mettre à rêver de ne jamais la voir pour être couverte de présent. Je me suis toujours demandé ce que ça pouvait faire d’être entièrement vêtu de bijoux.
La vendeuse tousse à cette remarque et cela fait rire Pariza. Elle l’entraina un peu plus loin et sortit une boite de son sac.
— C’est un bijou de famille et il est bien vu de le garder avec soi pour l’offrir à sa moitié. Je pensais attendre un peu plus, mais comme j’ai eu un présent, je veux t’en offrir un aussi.
Elle sortit de la boite un poing américain, un simple, sans pointe au bout, mais couvert de rune dessus.
— Le métal est solide et en cas d’attaque, c’est très efficace pour le corps à corps. L’alliage est fait pour, possiblement, abriter un enchantement. Dans la famille, en tout cas du côté de ma mère, les femmes de la famille en ont toujours un pour elle et un pour leur mari, qu’en on sens qu’on peut l’offrir sans que cela nous arrive en pleine tête. Je suis plus couteaux de base pour me défendre.
Même si ça devait arriver elle saurait fuir. Il y a toujours des miroirs à porter de doigts dans sa vie pour fuir.
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