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Tu ne pus t’empêcher d’étirer un léger sourire tandis que tu pensais également à cet homme que tu étais si pressé de revoir. Tu n’étais plus si loin de rentrer chez toi, mais tu avais envie de faire un détour afin de profiter des routes enneigées. Tu t’arrêtas alors sur une place déserte pour admirer le ciel qui faisait tomber son rideau de neige. Tu tendis tes mains face à toi afin de saisir les quelques flocons qui vinrent s’échouer sur toi. Le spectacle était si magnifique alors que le sol s’épaississait d’une couche immaculée.
« Joyeux Solstice, soufflas-tu face au vent. »
C’est alors que le monde devint soudainement sombre sans que tu ne puisses te débattre.
C'est sans la moindre honte que je dépose le bonnet sur ma tête, pourquoi serais-je honteux d'un cadeau de mon épouse? Non, je le prends particulièrement bien et je ne peux qu'être enchanté de cette attention! Qui osera me dire après cela que la belle n'est pas une sentimentale au fond? Doucement, je viens déposer ma main sur sa joue et m'approche de son visage pour venir cueillir un baiser sur ses lèvres. Un léger goût chocolaté se fait sentir et je me recule en déposant ma main sur la poussette. Puisqu'elle boit son chocolat, je préfère être celui qui s'occupe de notre fils! Évitons que du breuvage chaud ne vienne tomber sur lui. Un nouveau regard vers Saryna... "Joyeux solstice ma belle sauvageonne! Rentrons chez nous pour en profiter maintenant."
Ce mot n'était que chaos lorsqu'il y pensait un peu trop longtemps.
- Attends... T'es sérieusement en train d'me proposer une... Une... Comment qu'i disent d'jà... Piranhas... Pi... Pyjama party ? Songeur, il réfléchit quelques instants avant de reprendre. J'en suis.
Parce qu'il savait aussi, au fond de lui, qu'il avait pris une grande décision qui impacterait tout le reste de sa vie. Parce qu'il avait déjà terriblement merdé avec Violette. Parce qu'il pouvait bien se permettre de profiter, pendant un temps, de ces plaisirs inconnus jusqu'alors. Et puis, il avait aussi vu un regard qui ne trompait pas et, surtout, ressenti beaucoup de joie dans le ton de sa voix. Pour une fois qu'il pouvait transmettre cette émotion, il n'allait pas la gâcher.
- C'est... C'est compliqué, ouais, commença-t-il à raconter sur le trajet qui les menait à la Volière.
Et, sur le chemin, il lui raconta quelques unes de ses péripéties. La plus mémorable d'entre elle, qu'il n'avait encore jamais raconté, se produisait tous les soirs lorsqu'ils échangeaient leur place. Pendant une minute, ils se retrouvaient coincés dans le monde des songes et ils pouvaient dialoguer. Bien souvent, ces échanges n'aboutissaient à rien. Il avoua même à Zahria être bienheureux qu'ils ne durent pas plus longtemps. À plusieurs reprises, ils avaient manqué de s'entretuer.
- Et là, elle s'est mise en tête de cavaler dans tout l'Royaume ! Si bien qu'on peut plus rien faire d'productif. Enfin bon, j'dois m'estimer chanceux qu'elle est décidée d'revenir ici pour aujourd'hui. J'vais peut-être pouvoir régler quelques unes d'mes affaires avant d'me réveiller, par malheur, dans les terres glaciales du Nord...
Finalement, s'ouvrir un peu avait du bon et, une fois qu'il était lancé, il ne s'arrêtait plus. Luz, Amaryllis et Lovis n'étaient plus qu'un souvenir un peu trop lointain pour lui qui, de toute façon, n'avait même pas souvenir d'avoir passé la journée avec eux.
Ce ne sera qu'une fois arrivés dans la fameuse Volière, ce lieu que Kat - alias Calixte - avait mis tant de soin à lui dissimuler pendant ces longues lunes, qu'il révélera probablement l'un de ses plus grands secrets à Zahria.
Il voulait en finir avec cette existence.
Et surtout, Joyeux Solstice, pensa-t-il pour lui-même.
-JOYEUX SOLSTICE TOUT LE MONDE !
...avant de boire le contenu cul-sec. Les effets…. ? Ça, ce serait pour une prochaine fois.
Mon chocolat toujours à la main, je fais particulièrement attention pour ne pas en renverser sur qui que ce soit alors que ce dernier vient me voler un baiser quelque peu sucré. Un petit sourire s’était emparé de mes lèvres depuis qu’il avait décidé d’enfiler le bonnet que je venais de lui offrir. Bien des gens – moi la première – auraient trouvé cela trop ridicule à mettre lorsqu’il y avait autant de personnes. Mais le grand gaillard n’avait pas peur du ridicule. Il la portait même fièrement et cela me touchait vraiment. Je devrais prendre plus souvent exemple sur lui et ne pas me soucier de ce que les gens peuvent dirent sur moi, mais bon c’est plus facile à dire qu’à faire. Autant, il est par moment bien plus sage et calme que moi dans certaine situation autant c’est tout le contraire par moment.
Malgré qu’il ait pris en main la poussette de notre enfant, je glisse tout de même mon bras droit sous son bras gauche et appuie ma tête sur celui-ci.
« Oui, rentrons à la maison… »
Une fois à la maison, nous couchâmes le petit en faisant bien attention de ne pas le réveiller. Évidemment, nous le changeons pour qu’il soit bien plus à l’aise et nous retournons tous les deux dans le salon passant à côté de notre sapin de souvenir et allumons un bon feu dans notre cheminée. Nos familiers, qui nous avait salués à notre arrivée, étaient retournés se coucher nous laissant aussi tranquille. Il ne restait plus qu’à nous installer confortablement devant le feu de cheminée emmitouflé sous un plaid bien chaud.
« Joyeux solstice Devon » lui dis-je alors en me collant tout contre lui, déposant ma tête contre son épaule.
Festival du Solstice : la Capitale
Lovis observa les gens se lever sans blessures et sans savoir pourquoi ils s'étaient endormis. Il aurait voulu comprendre ce qui s'était passé, mais il se dit que ce devait être la magie du Solstice. Mais, juste pour être sûre, il se dit qu'il enquêtera dessus dès demain.
Cette fois-ci, il entendit des pas s'approcher de lui. Peut-être était-ce quelqu'un ne se sentant pas bien et ayant besoin d'aide. Il se tourna, prêt à aider la personne, mais son regard tomba sur la chevelure blanche de la personne qui l'avait enlacé plus tôt. Cette fois, au lieu de recevoir un câlin, il reçut une friandise. Peut-être se sentait-elle mal et elle voulait lui offrir un cadeau.
« Merci. Joyeux Solstice ! »
Il eut à peine le temps de placer deux mots que la jeune femme était déjà repartis. Voilà quelqu'un toujours en mouvement. Parlant d'être en mouvement, il était temps pour lui de rentrer. Il décida toutefois de rentrer à l'intérieur du palais pour voir si Luz et les autres y étaient encore. Mais la salle c'était tranquillement vidée. Il ne voyait Ivara nulle part et Zahria semblait être partie aussi. Peut-être allait-il trouver Luz et Amaryllis. Alors il commença sa recherche. Mais au bout de quelques minutes, il n'arriva pas à trouver une seule chevelure rouge. Soupirant, il décida de prendre la route vers chez lui. Après tout, Luz n'avait elle pas dit qu'elle avait quelque chose dans la soirée ? Peut-être qu'elle était déjà partie.
Festival du Solstice
Des gens & Wolfram
Ton regard se fait plus sombre alors que tu l’imagines portant seulement des bijoux... En voyant une image particulièrement délicieuse. Tu devrais d’ailleurs garder cette idée pour plus tard. ”Si ce n’est que ça, je peux te couvrir de cadeaux même après le mariage.” Souffles-tu dans un petit rire. ”Et … si je peux satisfaire ta curiosité, je commencerai par des parures pour orner ta peau.” Ajoutas-tu d’un ton légèrement plus rauque. Quel homme n’aiderait pas sa future épouse de tels envies ? Et ça serait ton propre cadeau pour la future année. [i]”
Tu te laissas entraîner par la jeune femme, qui t’offrit un son tour un présent. Une bien agréable surprise que tu n’allais certainement pas refuser. Tu attrapas le petit paquet pour en découvrir le contenu. Un poing américain gravé de plusieurs runes, tu écoutas ses explications. C’était un beau cadeau avec une bonne signification à tes yeux. Tu l’essuyas et souris. ”C’est parfait, merci Pariza.” Il te plaisait vraiment et tu avais déjà une idée pour l’enchantement que tu allais faire installer dessus. Tu rangeas précieusement l’arme, avant de tendre ta main vers la belle. ”Je le garderai précieusement.”
Tu te remis à marcher en direction du palais, quand une autre femme vous donna une fleur en vous souhaitant de joyeuses fêtes au nom du festival. C’est vrai que tu ne lui avais même pas souhaité. Tu lui tendis la rose de Noël en soufflant :”Je te souhaite un bon solstice.” Tu retins un petit soupir, ce festival et ce mariage te rendaient bien mièvre... mais tu pouvais bien avouer que ce n’était pas si désagréable pour une fois.
Il était temps pour vous de continuer votre route et de ce rendez-vous inopiné que cela soit vers le palais ou ailleurs.
Je pris mon verre de vin en regardant l'agitation de la ville depuis mon balcon. Cette année avait été fructueuse. J'avais réussi à m'allier à deux grands groupes de la pègre : l'Hydre et Althaïr et mes affaires fleurissaient un peu partout. Quoiqu'il allait bien falloir que je me rapproche des derniers au vue de leur dernière déveine ...
Charron grogna sur mes genoux. Il aurait certainement voulu être de sortie pour s'amuser à embrouiller les passants, mais je ne voulais pas lui donner la chasse dans les rues bondés de la capitale.
"Mais oui Charon, joyeuse fête du solstice ! dis-je en levant mon verre."
Qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? La main portée à son front, les sourcils froncés sur une migraine de tous les diables, Luz peinait à se remettre sur pieds. Les autres victimes environnantes de ce sortilège paraissaient pourtant se remettre aisément de leur mésaventure… ! Incapable d’aider pour l’heure les troupes déployées à vérifier la santé des endormis, Luz marcha jusqu’à l’intérieur du palais pour s’appuyer momentanément contre un mur. Son mal de crâne lui passait progressivement, elle put le sentir, aidée en cela par la bulle anti magie du palais qui achevait de chasser de sa conscience le rêve enneigé indésirable.
Aussitôt relevée, la belle cornue n’avait pas perdu une seule seconde pour songer à la sécurité des résidents du palais ! Luz pouvait d’ailleurs apercevoir la mine des quelques gardes qu’elle venait de confronter, et leur déconfiture lui tira un plus grand sourire.
Déjà les convives s’égayaient en tous sens à l’approche du passage à la nouvelle année, la nuit noire couvrant la Capitale d’un épais manteau à cette heure. Ce n’était pas spécialement le moment pour l’avouer, mais Luz avait également une personne à retrouver… Et à tirer de ses documents, bon gré mal gré.
Le temps de sortir un morceau de papier et d’y noter à la va vite ladite adresse, et Luz s’inclinait d’une gracieuse révérence :
Contre son palais, l’usage du prénom prenait une tonalité chaleureuse et se voulait aussi amicale que respectueuse. Et, tandis qu’elle tournait les talons à la recherche de Zahria, Ivara et Lovis, ignorant que les deux premiers avaient emprunté leur propre chemin et que le troisième arpentait justement un couloir parallèle hors de sa vision, Luz rajusta son bonnet sur ses longs cheveux flammes et s’engagea dans les rues de la Capitale blanches de neige…
RP libre
Pour l’occasion, il avait organisé à la demande d’un petit groupe de noble étant dans les bonnes grâces du propriétaire, une petite soirée privée. Les filles et garçons de l’étage étaient descendus dans la grande salle et nul ne comptait à la dépense. Si le cabaret était un lieu de débauche chaque soir de l’année, cette soirée en particulier l’était encore plus… mais nous passerons les détails qui sont réservés à ceux étant présents ce soir.
Les douze coups de minuit retentissent et le champagne coule à flot. Après avoir salué la salle et souhaité un bon solstice à tous ceux présent en ces lieux, le propriétaire se retira. Cependant il ne retourna pas dans ces quartiers immédiatement, la nuit ne faisant que commencer.
Il passa les grandes portes du cabaret qui donnèrent sur la rue enneigée. Dehors, les festivités du Solstice étaient bien animées. Le grand marché quelques quartiers plus loin avec ses spectacles et stands attiraient les gens de tout âge et tout horizon. Ash aimait particulièrement cette époque festive de l’année.
Ash marcha doucement dans les rues de la capitale, se dirigeant vers la place commerçante pour admirer les spectacles et les décorations.
Quelques passant le saluèrent d’un sourire et le brun sortit alors de son costume de propriétaire pour leur offrir un sourire sincère en retour :
- Joyeux Solstice à vous aussi !
Du moins, un tout petit incident survint alors qu'il avait presque fini de plier les bagages. Un jeune homme d'à peu près son âge semblait un peu paniqué en voyant que Cosmos était en train de ranger et demanda alors à ce dernier s'il avait fermé. D'un sourire chaleureux, le cerisier répondit alors :
- Vous êtes arrivé au bon moment, vous auriez arrivés plus tard. Il n'y aurait effectivement plus personne pour vendre des fleurs ici. Du coup, vous savez que vous souhaitez avoir ?
Le client rétorqua alors qu'il voulait offrir un bouquet à la personne qu'il aimait, qu'il en avait jamais eu le courage et qu'il souhaitait profiter de cette journée festive pour prendre son courage à deux mains et dire ce qu'il avait dans le cœur. C'était un récit que le fleuriste avait l'habitude d'entendre, mais le genre d'histoire qui lui faisait toujours sourire.
Cosmos prépara le bouquet après avoir demandé un peu plus de détails à son client, afin qu'il puisse confectionner un cadeau qui retranscrivait au mieux les sentiments qu'il souhaitait transmettre. Une fois le bouquet fini et le paiement procédé, alors que le jeune homme commençait à s'en aller. Cosmos attira l'attention de celui-ci afin de pouvoir lui présenter une fleur qu'il tenait en main.
- Avant que vous ne partiez, j'aimerais vous offrir cette bourrache. C'est une fleur qui symbolise le courage et la bravoure, car ce que vous apprêtez à faire en demande énormément et le moment j'espère que cette fleur vous donnera la force dont vous aurez besoin. Sur ce, je vais vous laissez, vous remercie de votre achat et plus important je vous souhaite un joyeux Solstice
Après avoir réellement terminé son travail et rangé ses affaires. Il pouvait alors enfin profiter de ce festival, bien que malgré les années, ça lui faisait toujours un peu bizarre de passer ce jour sans sa famille, mais surtout sans sa sœur. Mais bon, même sans eux il pouvait très bien s'amuser et se faire plaisir seul ! C'était sur cet état d'esprit que Cosmos se mélangeait à la foule.
Ce n'était pas gagné.
Comme la plupart des individus autours d'elle, le froid engourdissait l'extrémité de ses doigts malgré la paire de gants censés les en protéger et ses bottes n'offraient elles aussi qu'une maigre protection. Le bruit, l'odeur des gens - heureusement souvent masquée par le parfum de vin chaud environnant- et les appels incessants de certains commerçants n'aidaient pas à lui faire apprécier la fête ; son seul réconfort était d'apercevoir, de temps à autre, un homme, une femme ou bien un enfant chuter au sol après avoir perdu l'équilibre sur une plaque de verglas ou sur un pavé dissimulé par la neige. C'était là un véritable délice, et il n'y avait aucun spectacle comparable.
« Vous, là ! La demoiselle ! Hey ! »
La rouquine tourna machinalement la tête pour s'apercevoir qu'on s'adressait bel et bien à elle.
« Vous semblez avoir besoin d'un peu de réconfort et de chaleur non ? Non j'vous fais pas du gringe j'vous rassure, mais j'peux en revanche vous servir le meilleur vin chaud de tout le secteur. Z'êtes partante ? »
Elle se rapprocha du stand et plaça ses mains dans les poches de son manteau de fourrure.
« - Difficile à croire. On m'a vendu le meilleur vin chaud de tout le secteur à deux-cent mètre d'ici.
- Ha ! Mais, j'peux vous assurer qu'on fait pas mieux qu'ici.
- On m'a dit la même chose là bas.
- Oui j'veux bien vous croire, c'est une astuce de vente ma p'tite dame rien de plus. Mais j'peux vous assurer que malgré tout, ici c'n'est pas comparable avec tout les aut...
- Et ça aussi, ils me l'ont dit. Désolée, je passe.
- Ah. Écoutez, si y'a qu'ça, j'peux vous faire goûter le notre et vous m'en direz des nouvelles ? Si vous le trouvez moins bon, c'est bibi qui régale. »
Attrapant sa louche, il déversa le vin dans un verre qu'il tendit à la jeune femme. Elle l'attrapa et porta le tout près de son visage avant d'en humer le léger fumet.
« - Je confirme, il est moins bon.
- Vous avez même pas goûté.
- Merci pour le verre. Bonne fête du solstice ! »
Elle reprit alors la route, satisfaite de son gain. C'est meilleur quand c'est gratuit, après tout.
— J’ai hâte.
Il n’y a aucune exagération quant à cela. Il y a une vraie hâte de toute cette situation. Tout comme le voir prendre l’arme qui est destinée à sa moitié sans fuir lui fait plaisir. Des plaisirs simples que cet homme lui offre sans effort visiblement et cela lui conviennent parfaitement.
— Tente de ne pas trop en avoir besoin ou de mettre un bon enchantement dessus. J’aimerais beaucoup ne pas devenir une veuve noire.
C’est un peu d’humour noir et cela l’amuse grandement alors qu’elle se déplace contre lui comme une adolescente à son premier rendez-vous. Il n’est pas le premier à lui faire avoir des loopings dans le ventre et elle sait que c’est passager. C’est toujours passager. Lui au moins ne la laissera pas seule à l’autel. Peut-être plus tard, mais qu’importe, il lui offre la sécurité et l’illusion d’être importante là tout de suite.
— Avec toi mon Solstice ne peut qu’être bon. Joyeux Solstice à toi aussi.
Elle lui offre un baiser au coin des lèvres. Oui, jouer au parfait petit couple était plaisant en tout les cas et l’ambiance étaient parfaits pour cela.
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